Archive pour le 25 juin, 2007

bonne nuit

25 juin, 2007

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. jeu_d_eau_2

jeux-d’eau

http://www.galileo-web.com/photoblog/index.php/2006/12/01/jeux-deau/

« Entrez par la porte étroite »

25 juin, 2007

Saint Benoît (480-547), moine
La Règle, Prologue (trad. Dumas, Cerf 1967, p. 34s rev.)

« Entrez par la porte étroite »

Le Seigneur, se cherchant un ouvrier dans la foule à laquelle il lance ses appels, dit : « Qui est celui qui veut la vie et souhaite voir des jours heureux ? » (Ps 33,13) Si, entendant cela, tu réponds : « Moi ! », Dieu te dit : « Si tu veux avoir la vie, la vie vraie et éternelle, garde ta langue du mal, et que tes lèvres ne disent pas de parole trompeuse. Détourne-toi du mal et accomplis le bien, recherche la paix et poursuis-la » (Ps 33,14-15)… Quoi de plus doux pour nous, frères très chers, que cette voix du Seigneur qui nous invite ? Voici que, dans sa bonté, le Seigneur nous indique le chemin de la vie. Ayant donc ceint nos reins (Ep 6,14) de la foi et de la pratique des bonnes actions, sous la direction de l’Évangile, avançons sur ses routes, afin que nous méritions de voir celui qui nous a appelés dans son Royaume (1Th 2,12). Si nous voulons habiter dans les tentes de ce Royaume, à moins d’y courir par les bonnes actions, on n’y parvient absolument pas. Avec le prophète, interrogeons le Seigneur et disons-lui : « Seigneur, qui habitera sous ta tente ? Qui reposera sur ta montagne sainte ? » (Ps 14,1) Après cette demande, frères, écoutons le Seigneur nous répondre en nous montrant le chemin…

Nous allons donc établir une école du service du Seigneur, où nous espérons n’établir rien de rigoureux, rien d’accablant. Mais s’il se présentait quelque chose d’un petit peu sévère, exigé pour une raison de justice à cause de la correction des vices et du maintien de la charité, ne fuis pas aussitôt, frappé de terreur, le chemin du salut, où l’on ne doit s’engager que par une porte étroite. D’ailleurs, grâce aux progrès de la vie et de la foi, le coeur dilaté, dans l’ineffable douceur de l’amour, on court dans la voie des commandements de Dieu (Ps 118,32). Ainsi, ne nous écartant jamais de son enseignement et persévérant dans sa doctrine au monastère jusqu’à la mort, nous participerons par la patience aux souffrances du Christ (1P 4,13) pour que nous méritions d’avoir part aussi à son Royaume.

Iacopone da Todi/O iubelo de core – Ô Jubilation du cœur,

25 juin, 2007

du site

http://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2005/12/iacopone_da_tod.html

Iacopone da Todi/O iubelo de core

(Todi, 1236Collazzone, 1306)

« O iubelo de core,
Che fai cantar d’amore !

Quanno iubel se scalda,
Si fa l’omo cantare ;
E la lengua barbaglia,
Non sa que se parlare ;
Drento no΄l pò celare
(Tantè granne !) el dolzore.

Quanno iubel c’è aceso,
Si fa l’omo clamare;
Lo cor d’amor è apreso,
Che no΄l pò comportare;
Stridenno el fa gridare
E non virgogna allore.

Quanno iubelo à preso
Lo core ennamorato,
La gente l’à ΄n deriso,
Pensanno el so parlato,
Parlanno esmesurato
De que sente calore.

O iubel, dolce gaudio,
Ch’è drento ne la mente !
Lo cor deventa savio,
Celar so convenente;
Non pò esser soffrente
Che non faccia clamore.

Chi non à custumanza
Te reputa empazzito,
Vedenno esvalïanza
Com’om ch’è desvanito.
Drent’à lo cor firito,
Non se sente de fore. »

Traduction :« Ô Jubilation du cœur,
Toi qui fais chanter d’amour !

Quand Jubilation s’allume,
Oui bien fait l’homme chanter,
Si que sa langue bégaye
Et ne sait parole dire :
Dedans ne se peut celer,
Tant est grande, la douceur.

Quand Jubilation s’embrase
Oui bien fait l’homme clamer ;
Le cœur d’amour est saisi :
Tant ne peut en contenir;
Et criant le fait crier,
Sans se vergogner pour tant.

Quand Jubilation saisit
Le cœur tant énamouré,
Les gens l’ont à dérision,
Jugeant ce qu’il va disant,
Paroles démesurées
De la grand’chaleur qu’il sent.

Jubilation, douce joye
Qui pénètres dans l’esprit,
Le cœur alors devient sage
À celer sa condition :
Il ne peut pas supporter
De rester sans oraison.

Qui n’en a pas l’habitude
Te juge devenu fou,
Voyant tes étrangetés
D’homme qui perd connaissance :
Car le cœur dedans blessé
Perd sentiment du dehors. »
Iacopone da Todi, Anthologie bilingue de la poésie italienne, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1994, pp. 4-5.

vitrail

25 juin, 2007

vitrail dans images Vitraux

http://www.iro.umontreal.ca/~marcotte/Velo/Monter/Monter13/Thumbs13.html

un souvenir de Mère Teresa de Calcutta

25 juin, 2007

du site: 

http://www.magnificat.ca/fran/mteresa.htm

Mère Teresa de Calcutta

Une très grande servante de Dieu a quitté ce monde, le 5 septembre dernier. Symbole vivant de charité et de miséricorde, Mère Teresa, fondatrice des Missionnaires de la Charité, laisse derrière elle 4,000 religieuses qui, comme elle, ont voulu vivre dans la plus stricte pauvreté, au service des plus démunis, ainsi que 550 Frères. Ils oeuvrent dans 517 missions réparties dans 120 pays.

Voici quelques extraits des précieux enseignements de Mère Teresa, cette humble religieuse qui, à notre avis, sera très rapidement mise sur les autels par la sainte Église. La profondeur de cette spiritualité, jointe à une exquise simplicité, touche le coeur, et d’autant plus efficacement que l’on sait à quel point Mère Teresa n’était pas femme à se payer de mots.

Le premier pas vers la sainteté

La sainteté consiste à accomplir d’un coeur joyeux la volonté de Dieu… Le premier pas vers la sainteté est la volonté de devenir saint. A travers une volonté ferme et droite, nous aimons Dieu, nous choisissons Dieu, nous nous hâtons vers Dieu, nous L’atteignons, nous L’avons.

La sainteté n’est pas un luxe

La sainteté n’est pas un luxe réservé au petit nombre, mais simple devoir pour vous et moi; aussi, soyons saints comme notre Père aux cieux, est saint. Saint Thomas disait: «La sainteté n’est rien d’autre qu’une ferme résolution» — l’acte héroïque d’une âme qui s’abandonne à Dieu.

Notre progrès dans la sainteté dépend de Dieu et de nous, de la grâce de Dieu et de notre volonté de devenir saint. Nous devons avoir la vivante et authentique détermination d’atteindre la sainteté. «Je serai un saint» veut dire: je me dépouillerai moi-même de tout ce qui n’est pas Dieu, je viderai mon coeur de toutes les choses créées, je vivrai dans la pauvreté et le détachement, je renoncerai à ma volonté, à mes penchants, à mes caprices et à mes fantaisies, et ferai de moi une esclave volontaire, soumise à la volonté de Dieu.

Fidélité à de petites choses

Rien ne peut nous rendre saints, excepté la présence de Dieu… Et pour moi la présence de Dieu réside dans la fidélité à de petites choses.

Nous pouvons ne pas accomplir de grandes choses — juste des petites, avec grand amour. Les Soeurs font des petites choses: aider les enfants, visiter les personnes solitaires, les malades, les indésirables. Quand quelqu’un me dit que les Soeurs n’ont entrepris aucun grand travail, qu’elles font tranquillement de petites choses, je réponds que même si elles n’aidaient qu’une seule personne, cela suffirait. Jésus serait mort pour une seule personne, pour un seul pécheur.

Afin que le Christ puisse vivre en vous

Nous devons devenir saints, non parce que nous voulons nous sentir saints, mais parce que le Christ doit être capable de vivre pleinement Sa vie en nous. Nous devons être tout amour, toute foi, toute pureté… Je prie que chacun de vous soit saint, et ainsi répande l’amour de Dieu partout où il va. Que Sa lumière de vérité soit dans la vie de chaque personne, de façon à ce que Dieu puisse continuer à aimer le monde à travers vous et moi.

Les pauvres sont l’espoir du monde

Les pauvres sont le cadeau de Dieu; ils sont notre amour. Le Christ ne demandera pas la quantité de travail que nous aurons accomplie mais combien d’amour nous y aurons mis. Il y a beaucoup de gens spirituellement pauvres. La pauvreté spirituelle qui règne en Europe, en Amérique, est un lourd fardeau. Dans ces pays, il est très difficile de conférer un sens à l’amour de Dieu. Les pauvres sont «espoir». Par leur courage, ils représentent vraiment l’espoir du monde. Ils nous ont appris une façon différente d’aimer Dieu, en nous amenant à faire tout notre possible pour les aider.

Que faire de trop d’argent?

Quand on possède de l’argent, on perd le contact avec Dieu… Que peut-on faire de trop d’argent? Le mettre à la banque? Nous ne devons jamais prendre l’habitude de nous préoccuper de l’avenir. Il n’y a aucune raison de s’en préoccuper: Dieu est là. Quand vient le désir d’argent, vient aussi le désir de ce que l’argent peut procurer: des objets superflus, de belles chambres, des mets luxueux sur notre table, plus de vêtements, d’admirateurs, etc. Nos besoins augmenteront et, parce qu’une chose mène à l’autre, la conséquence en sera une interminable insatisfaction.

Étouffés par les biens matériels

Ici en Amérique… il est facile de vous laisser étouffer par les biens matériels. Une fois que vous les avez, vous devez consacrer du temps pour en prendre soin. Alors, vous n’avez pas de temps les uns pour les autres ni pour les pauvres. Il faut donner librement aux pauvres… L’argent n’est utile que s’il sert à répandre l’amour du Christ. L’argent peut servir à nourrir le Christ affamé. Mais il n’a pas seulement faim de pain, mais d’amour, de présence, de contact humain…

Ce n’est pas un péché d’être riche. Si certaines personnes peuvent s’offrir de vivre bien, il doit y avoir une raison… Mais je vous dis que la richesse amène l’avarice, et là vient le péché. Dieu donne la richesse, et c’est notre devoir de la partager avec les moins favorisés.

Les ressources gaspillées

(«Vous arrive-t-il de vous fâcher?», «Êtes-vous parfois frustrée?», demanda un journaliste à Mère Teresa.)

Oui,… je me fâche parfois quand je vois le gaspillage, quand les choses gaspillées sont ce dont les gens ont besoin, des choses qui pourraient les empêcher de mourir. Frustrée? Non, jamais.

Dieu fera-t-Il faillite à New York?

Je ne veux pas travailler pour devenir une entreprise, mais pour rester oeuvre d’amour. Je veux que vous ayez cette entière confiance que Dieu ne nous laissera jamais tomber. Prenez-le au mot: cherchez d’abord le Royaume des Cieux, et tout le reste viendra par surcroît. La joie, la paix, l’unité sont plus importantes que l’argent. Si Dieu veut que je fasse quelque chose, Il me donnera l’argent pour le faire. J’ai refusé une offre du Cardinal Cooke: cinq cents dollars par mois pour chaque Soeur qui travaillerait à Harlem. Je lui ai dit: «Pensez-vous, Éminence, que Dieu fera faillite à New York?» …L’argent… Je n’y pense pas. Il en vient toujours. Le Seigneur l’envoie. Nous accomplissons Son travail. Il fournit les moyens. S’Il ne nous donne pas les moyens, cela prouve qu’Il ne veut pas le travail, alors pourquoi se tracasser?

L’amour se prouve par des actes

L’amour ne vit pas de mots, et les mots ne peuvent pas l’expliquer — particulièrement cet amour qui Le sert, Lui, qui vient de Lui (Jésus)… Nous devons atteindre le coeur et pour atteindre le coeur comme nous le devons — l’amour se prouve par des actes…

Peut-être juste un sourire, une petite visite, ou le simple fait d’allumer un feu pour quelqu’un, d’écrire une lettre pour une personne aveugle, d’apporter quelques briquettes de charbon, de trouver une paire de souliers, de faire la lecture pour quelqu’un; ce n’est pas grand-chose, oui, vraiment très peu de chose, mais ce sera notre amour de Dieu en action.

Pas la quantité mais l’amour

Ne pensez jamais qu’un petit geste pour votre voisin ne vaut pas grand-chose. Ce n’est pas la quantité de ce que nous faisons qui plaît à Dieu, mais la quantité d’amour que nous y mettons. Voilà ce que le bon Dieu recherche — parce qu’Il est amour et Il nous a créés à Son image pour aimer et être aimés.

Des choses ordinaires avec un amour extraordinaire

Enseignez à vos enfants à prier, et priez avec eux. Jésus S’est fait Pain de Vie pour nous donner Sa vie, pour que nous devenions semblables à Lui. Dès lors, devenons saints comme Jésus, pleins de compassion, d’humilité les uns envers les autres; parce qu’en nous aimant les uns les autres, nous L’aimons, Lui. Comment aimons-nous? Pas dans les grandes choses, mais dans de petites choses avec grand amour. Quand la Petite Fleur (sainte Thérèse de Lisieux) été canonisée, le Saint-Père a dit: «Elle faisait des choses ordinaires avec un amour extraordinaire.»

Souhaiter faire autre chose

Si le travail qui vous a été confié est vraiment vôtre, alors vous devez le faire de tout votre coeur. Et vous n’êtes capable d’apporter le salut qu’en étant honnête et en travaillant réellement avec Dieu. La quantité de ce que nous faisons n’importe pas, mais la quantité d’amour, d’honnêteté, de foi que nous y mettons. Ce que nous faisons, ne fait aucune différence. Ce que vous faites je ne peux le faire, et ce que je fais vous ne pouvez le faire. Mais toutes et chacune de nous, nous faisons ce que Dieu nous a donné à faire. Seulement parfois nous oublions, et passons plus de temps à regarder quelqu’un d’autre et à souhaiter faire autre chose.

La vocation de travailler pour les lépreux?

Il y a quelques semaines, un de nos frères est venu me voir, désespéré, et il a dit: «Ma vocation, c’est de travailler pour les lépreux. (Il aime les lépreux.) Je veux donner toute ma vie, tout ce que je possède et tout ce que je suis, à cette vocation.» Je lui ai dit: «Tu commets une erreur, mon frère. Ta vocation est d’appartenir à Jésus. Il t’a choisi pour Lui-même. Ton travail n’est que la concrétisation de ton amour pour Lui. Et c’est pourquoi le travail que tu fais n’importe pas. L’essentiel, c’est que tu Lui appartiennes, que tu sois à Lui et qu’Il te donne les moyens de réaliser cela pour Lui.

Permettez à Dieu de Se servir de vous sans vous consulter…

Permettez à Dieu de Se servir de vous sans vous consulter. Laissez le Seigneur vous capturer… Laissez-vous capturer par Lui et laissez-Le disposer de vous complètement.

Nous ne sommes ni grands ni petits, mais nous sommes ce que nous sommes au regard de Dieu; et dans la mesure où nous nous abandonnons totalement, Dieu peut Se servir de nous sans nous consulter. Nous aimons être consultés, mais Le laisser nous utiliser sans nous consulter, est très bon pour nous. Nous devons accepter le vide, accepter d’être réduites en pièces, accepter la réussite autant que l’échec.

Dieu miséricordieux et la souffrance

(Un journaliste demandait: «Comment un Dieu miséricordieux peut-Il tolérer une telle souffrance, des enfants qui meurent de faim, des gens tués dans des tremblements de terre… Que pouvez-vous répondre à cela?»)

… Toute cette souffrance — où serait le monde sans elle? C’est une souffrance d’innocents, et elle est pareille à la souffrance de Jésus. Il a souffert pour nous et toute la souffrance des innocents se conjugue à la Sienne dans la Rédemption. C’est une co-rédemption. Elle contribue à épargner le monde des calamités plus terribles…

Je me demande souvent ce qui arriverait au monde si des innocents ne souffraient pas tellement. Ce sont eux qui intercèdent tout le temps. Leur innocence plaît tellement à Dieu. En acceptant la souffrance, ils intercèdent pour nous.

Pourquoi les gens doivent-ils mourir de faim?

Si certains de nos pauvres ont dû mourir de faim, ce n’est pas parce que Dieu ne S’est pas soucié d’eux, mais parce que vous et moi n’avons pas donné, n’avons pas été des instruments d’amour entre les mains de Dieu, pour leur donner ce pain, ces vêtements; parce que nous n’avons pas reconnu le Christ, quand Il est venu une fois de plus, sous Son déguisement de détresse — Nous ne L’avons pas reconnu dans l’homme affamé, dans l’homme solitaire, dans l’enfant abandonné, qui cherche une maison… La souffrance de certains hommes peut être attribuée à la cupidité d’autres hommes.

Accepter le don de la souffrance

Aujourd’hui le monde est un «Calvaire à ciel ouvert». La souffrance mentale et physique est omniprésente. La douleur et la souffrance vont entrer dans votre vie, mais souvenez-vous: la douleur, la détresse, la souffrance ne sont que le baiser de Jésus — signes que vous êtes arrivée si près de Lui qu’Il peut vous embrasser. Acceptez-les comme autant de cadeaux — tout pour Jésus. Vous revivez réellement la Passion du Christ, dès lors acceptez Jésus tel qu’Il entre dans votre vie. Meurtri, divisé, plein de douleurs et de blessures.

La plus grande souffrance

Il y a beaucoup de souffrance dans le monde — énormément. Et la souffrance matérielle, c’est souffrir de faim, souffrir d’être sans-abri, souffrir de toutes sortes de maladies, mais je persiste à croire que la plus grande souffrance, c’est d’être seul, de se sentir mal-aimé, de n’avoir simplement personne. J’en suis venue à me rendre de plus en plus compte que la pire souffrance que puisse vivre un être humain, c’est de n’être pas désiré.

La paix commence par un sourire

N’utilisons ni bombes ni fusils pour vaincre le monde. Utilisons l’amour et la compassion. La paix commence par un sourire — souriez cinq fois par jour à quelqu’un à qui vous n’avez vraiment pas envie de sourire — faites-le pour la paix. Ainsi, rayonnons de la paix de Dieu et, ainsi, brillons de Sa lumière et éteignons dans le monde et dans les coeurs de tous les hommes toute haine et tout amour du pouvoir.

Plus de place pour Dieu

… Plus nous nous vidons, plus nous donnons de place à Dieu pour nous remplir… Plus vous vous oubliez, plus Jésus pensera à vous. Plus vous vous détachez de vous, plus Jésus S’y attachera. … Ce n’est pas la quantité de ce que nous «avons» à donner (qui compte) — mais le degré de vide que nous avons atteint — de façon à pouvoir Le recevoir pleinement dans notre vie et à Lui laisser vivre Sa vie en nous.

L’Esprit déverse l’amour, la paix, la joie dans nos vies dans la mesure où nous nous vidons de notre vanité, de nos colères, de nos ambitions, dans la mesure où nous cessons de nous apitoyer sur notre sort, et dans la mesure où nous sommes prêts à porter la Croix du Christ sur nos épaules.

… Les richesses, matérielles ou spirituelles, étouffent parfois quand on ne les utilise pas à bon escient… Restez aussi «vides» que possible, pour que Dieu puisse vous remplir. Même Dieu ne peut combler ce qui est déjà plein. Il ne S’impose pas à nous… Il faut que je me vide de tout égoïsme pour permettre à Dieu de me remplir de Son amour.

Les évêques de France solidaires des chrétiens en Irak

25 juin, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-15707?l=french

Les évêques de France solidaires des chrétiens en Irak

Message du cardinal Ricard

ROME, Dimanche 17 juin 2007 (ZENIT.org) – Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, président de la Conférence des évêques de France, a adressé le 21 juin le message suivant à Sa Béatitude Emmanuel III Delly, patriarche de Babylone des Chaldéens pour témoigner de la profonde solidarité dans l’épreuve des évêques de France, aux chrétiens en Irak.
* * *

Les nouvelles qui nous parviennent d’Irak, jour après jour, manifestent l’extension de la violence armée avec son cortège de meurtres, de souffrances, de drames humains.

Toute la population est ainsi victime de cette situation dramatique, mais celle des chrétiens l’est tout particulièrement. On estime qu’en deux ans la moitié des chrétiens a du quitter le pays pour se réfugier dans les pays voisins. Les enlèvements, les attentats, les meurtres de chrétiens se succèdent.
Face à cette situation si désespérante, les patriarches et les évêques d’Irak ont voulu réaffirmer que les chrétiens sont chez eux dans leur pays et qu’ils ont le droit d’y demeurer. La perspective de constituer une sorte de « ghetto » chrétien en Irak est, bien sûr, inacceptable.

Le Pape Benoît XVI, dans son discours pour le 90e anniversaire de la Congrégation pour les Églises orientales, a appelé de ses vœux que « toutes les Églises puissent confesser la foi chrétienne en toute liberté, que soit concédé aux fils et aux filles de l’Eglise de vivre dans la tranquillité personnelle et sociale ; que soient garantis la dignité, le respect et l’avenir aux personnes et aux groupes, sans préjudice de leurs droits de croyants et de citoyens ».

Les catholiques de France se sentent particulièrement concernés par la situation de leurs frères irakiens, membres du même corps du Christ.

Nous assurons Sa Béatitude Emmanuel III Delly, patriarche de Babylone des Chaldéens, de notre profonde solidarité dans l’épreuve. Nous exhortons la communauté des nations et les gouvernements responsables à agir avec détermination pour arrêter la violence et assurer la paix civile en Irak. Nous implorons le Dieu de Paix et de Justice pour que la conscience de chacun soit interpellée, pour que des actions courageuses soient entreprises par les responsables politiques et religieux et que la force de l’amour du Christ puisse toujours habiter le cœur de ses fidèles.

Le pape nomme le cardinal Tauran (France) au dialogue interreligieux

25 juin, 2007

du site: 

http://www.romandie.com/infos/news/070625113146.9o19kanp.asp

Le pape nomme le cardinal Tauran (France) au dialogue interreligieux

CITE DU VATICAN – Le pape Benoît XVI a nommé lundi le cardinal français Jean-Louis Tauran président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, où il sera notamment chargé des rapports du Vatican avec l’islam, selon un communiqué du Vatican.

Le cardinal Tauran, un Bordelais de 64 ans, succèdera le 1er septembre à ce poste à un autre Français, le cardinal Paul Poupard, qui cumulait depuis février 2006 cette fonction avec celle de président du Conseil pontifical pour la culture.

Jean-Louis Tauran, que Jean Paul II avait fait cardinal en octobre 2004, a derrière lui une longue carrière de diplomate au service de l’Eglise catholique et a notamment été « ministre des Affaires étrangères » du Vatican de 1990 à 2003.

Il était depuis lors en charge des archives et de la bibliothèque du Vatican, un des postes les plus prestigieux de la Curie.

Avec la nomination du cardinal Tauran, Benoît XVI restitue au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux toute son autorité et corrige ainsi la réorganisation de février 2006 qui s’est avérée lourde de conséquences dans les rapports de l’Eglise avec le monde musulman.

La fusion de ce service du Vatican avec celui en charge de la culture avait en effet coïncidé avec le départ de son président, l’archevêque britannique Michael Fitzgerald, nommé nonce apostolique en Egypte et délégué auprès de la Ligue arabe.

Le départ de Mgr Fitzgerald, bon connaisseur de l’islam et très apprécié de ses interlocuteurs, avait été interprété comme une mise à l’écart et le signe de la volonté du pape d’avoir une autre approche, plus exigeante et plus méfiante, du dialogue avec le monde musulman engagé par son prédécesseur Jean Paul II.

Mais en septembre 2006, le Vatican a dû gérer dans l’improvisation la crise née du discours de Benoît XVI à Ratisbonne (Allemagne) dans lequel quelques phrases sur les rapports de l’islam à la violence et à la raison avaient joué le rôle de déclencheur.

Devant les condamnations de ces propos par des dignitaires musulmans du monde entier et des manifestations de rue dans plusieurs pays, le pape avait dû présenter ses « regrets », affirmant qu’il avait été mal compris.

En mai dernier, le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, avait déjà annoncé que le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux redeviendrait un service distinct de la curie romaine.

Le cardinal Tauran sera remplacé à la tête des archives et de la bibliothèque vaticane par Mgr Raffaele Farina.

(©AFP / 25 juin 2007 13h31)