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LA QUALITÉ DE LA MUSIQUE ET LA RENCONTRE DE DIEU, PAR BENOÎT XVI
5 novembre, 2015http://www.zenit.org/fr/articles/la-qualite-de-la-musique-et-la-rencontre-de-dieu-par-benoit-xvi
LA QUALITÉ DE LA MUSIQUE ET LA RENCONTRE DE DIEU, PAR BENOÎT XVI
Traduction intégrale du discours prononcé par le pape émérite en recevant deux doctorats honoris causa de l’université pontificale Jean-Paul II et de l’Académie de musique de Cracovie.
Pour Benoît XVI, « la qualité de la musique dépend de la pureté et de la grandeur de la rencontre avec le divin, avec l’expérience de l’amour et de la souffrance » : ce sont en effet les trois « sources » d’inspiration de la musique. « Plus pure et plus vraie sera cette expérience, plus pure et plus grande sera la musique qui en sortira et se développera », affirme-t-il. Durant son séjour à Castelgandolfo (30 juin-14 juillet), le pape émérite Benoît XVI a reçu deux doctorats honoris causa polonais, de l’université pontificale Jean-Paul II et de l’Académie de musique de Cracovie, le 4 juillet 2015. La cérémonie a eu lieu en présence de l’archevêque de Cracovie, le cardinal Stanislas Dziwisz, grand chancelier de l’université Jean-Paul II érigée par Benoît XVI le 19 juin 2009. Dans un discours prononcé pour l’occasion et publié par le Saint-Siège, Benoît XVI a rendu hommage au « grand Saint Jean Paul II » : « Je ne saurais imaginer mon cheminement spirituel et théologique sans lui. Par son exemple vivant, il a su aussi nous montrer que la joie de la grande musique sacrée et notre devoir commun de participer à la sainte liturgie, la joie solennelle et la simplicité de l’humble célébration de la foi, pouvait aller de pair. » « Dans aucun domaine culturel on ne trouve de musique aussi grande que celle née autour de la foi chrétienne », a souligné le pape émérite : « la musique occidentale est quelque chose d’unique, que l’on ne trouve dans aucune autre culture ». Si cette musique « dépasse de beaucoup le cadre religieux et ecclésial », elle trouve cependant « sa source la plus profonde dans la liturgie, dans la rencontre avec Dieu », a-t-il ajouté : « La réponse grande et pure de la musique occidentale s’est développée dans la rencontre avec ce Dieu qui, dans la liturgie, se rend visible à nous par Jésus Christ. Cette musique est pour moi, une démonstration de la vérité du christianisme. Là où se développe une telle réponse, il y a eu cette rencontre avec la vérité, avec le vrai créateur du monde. » « C’est pourquoi la grande musique sacrée est une réalité de haute portée théologique dont la signification perdure pour la foi de toute la chrétienté… il est clair qu’elle ne saurait disparaître de la liturgie et que sa présence peut être une forme de participation spéciale à la célébration sacrée, au mystère de la foi », a poursuivi Benoît XVI. A.K.
Discours de Benoît XVI En ce moment je ne peux qu’exprimer mes plus vifs remerciements pour l’honneur que vous me faites en me conférant ce doctorat honoris causa. Je remercie le grand chancelier, le cardinal Stanislas Dziwisz, et les autorités ecclésiastiques des deux facultés. Je me réjouis surtout de ce que cela renforcera davantage mes liens avec la Pologne, avec Cracovie, avec la patrie de notre grand Saint Jean Paul II. Car je ne saurais imaginer mon cheminement spirituel et théologique sans lui. Par son exemple vivant, il a su aussi nous montrer que la joie de la grande musique sacrée et notre devoir commun de participer à la sainte liturgie, la joie solennelle et la simplicité de l’humble célébration de la foi, pouvait aller de pair. Dans les années qui ont suivi le concile, cet aspect avait réveillé les passions autour d’une vieille opposition. J’ai moi-même grandi dans la région de Salzbourg marquée par la grande tradition de cette ville. Là-bas il allait de soi que les messes festives accompagnées d’un chœur et d’un orchestre fassent partie intégrante de notre expérience de foi dans la célébration liturgique. J’ai encore gravé dans ma mémoire le souvenir, par exemple, du moment où résonnaient les premières notes de la messe du couronnement de Mozart, c’était comme si le ciel s’ouvrait et que le Seigneur nous remplissait de sa présence. – Et merci aussi à vous, qui m’avez fait entendre Mozart, et aussi au Chœur : des grands chants ! – Mais à côté, était aussi déjà présente la nouvelle réalité du Mouvement liturgique, notamment à travers un de nos aumôniers qui deviendrait ensuite vice-régent puis recteur du Grand Séminaire de Freising. Lors de mes études à Munich, et ensuite très concrètement, j’ai intégré progressivement le Mouvement liturgique grâce aux cours du Professeur Pascher, un des plus grands experts du concile en matière de liturgie, mais surtout grâce à la vie liturgique au sein de la communauté du séminaire. Même si cela n’était pas encore aussi fort, je commençais à percevoir cette tension entre la participatio actuosa conforme à la liturgie et la musique solennelle qui enveloppait l’action sacrée. Dans la constitution sur la liturgie du Concile Vatican II, il est écrit très clairement : « Le trésor de la musique sacrée sera conservé et cultivé avec la plus grande sollicitude » (114). D’autre part le texte met l’accent sur cette catégorie liturgique fondamentale qu’est la participatio actuosa de tous les fidèles à l’action sacrée. Ce qui dans la constitution se tient encore pacifiquement ensemble, entrera, après le concile, dans un rapport de tension dramatique. Des milieux significatifs du Mouvement liturgique pensaient qu’un jour, les grandes œuvres chorales, voire les messes pour orchestre, auraient leur place dans les salles de concert, pas dans la liturgie. Ici il n’y aurait plus que le chant et la prière commune des fidèles. D’autre part il y avait une consternation pour l’appauvrissement culturel de l’Église que cela aurait entraîné. Comment concilier les deux ? Comment appliquer le Concile dans son intégralité ? C’étaient les questions que je me posais et comme moi tant d’autres fidèles, les simples gens pas moins que ceux dotés d’une formation théologique. Alors il est juste maintenant de se poser la question de fond : qu’est-ce que la musique en réalité ? D’où vient-elle et vers quoi tend-t-elle ? Je pense que la musique jaillit de trois « sources » d’inspiration. Une première source est l’expérience de l’amour. Quand l’amour s’empara des hommes, une autre dimension de l’être s’ouvrit pour eux, une nouvelle grandeur de la réalité, suscitant en même temps une autre façon de s’exprimer. La poésie, le chant et la musique en général sont nés de cette nouvelle émotion, de cette ouverture à une nouvelle dimension de la vie. La deuxième source est l’expérience de la tristesse, d’être touchés par la mort, par la douleur et par les gouffres de l’existence. Dans ce cas aussi, de nouvelles dimensions s’entrouvrent, mais dans la direction contraire, des dimensions qui ne peuvent plus trouver de réponse dans les seuls discours. Enfin la troisième source de la musique est la rencontre avec le divin, qui dès le début fait partie de ce qui définit l’humain. A plus forte raison c’est ici qu’est présent le totalement autre et le totalement grand qui suscite chez l’homme de nouvelles façons de s’exprimer. Il est peut-être possible d’affirmer qu’en réalité dans les deux autres domaines aussi – l’amour et la mort – le mystère divin nous touche et que c’est donc le fait d’être touché par Dieu qui constitue généralement l’origine de la musique. Je trouve émouvant de voir par exemple que, dans les psaumes, les hommes ne se contentent même plus du chant, et que l’on fait appel à tous les instruments: la musique cachée de la création est réveillée, avec son mystérieux langage. Avec le Psautier, où agissent également les deux motifs de l’amour et de la mort, nous sommes directement à l’origine de la musique de l’Église de Dieu. On peut dire que la qualité de la musique dépend de la pureté et de la grandeur de la rencontre avec le divin, avec l’expérience de l’amour et de la souffrance. Plus pure et plus vraie sera cette expérience, plus pure et plus grande sera la musique qui en sortira et se développera. A ce stade je voudrais vous confier une pensée qui occupe, ces derniers temps, de plus en plus mon esprit, et l’occupe d’autant plus que les différentes cultures et religions sont en relation entre elles. Dans le cadre des cultures et religions les plus diverses, il existe une grande littérature, une grande architecture, une grande peinture et de grandes sculptures. Et partout il y a de la musique. Toutefois dans aucun domaine culturel on ne trouve de musique aussi grande que celle née autour de la foi chrétienne : de Palestrina à Bach, à Haendel, jusqu’à Mozart, Beethoven et Bruckner. La musique occidentale est quelque chose d’unique, que l’on ne trouve dans aucune autre culture. Cela doit nous faire réfléchir. Certes, la musique occidentale dépasse de beaucoup le cadre religieux et ecclésial. Mais elle trouve toutefois sa source la plus profonde dans la liturgie, dans la rencontre avec Dieu. Chez Bach, pour qui la gloire de Dieu représente la fin de toute la musique, cela est une évidence. La réponse grande et pure de la musique occidentale s’est développée dans la rencontre avec ce Dieu qui, dans la liturgie, se rend visible à nous par Jésus Christ. Cette musique est pour moi, une démonstration de la vérité du christianisme. Là où se développe une telle réponse, il y a eu cette rencontre avec la vérité, avec le vrai créateur du monde. C’est pourquoi la grande musique sacrée est une réalité de haute portée théologique dont la signification perdure pour la foi de toute la chrétienté, même s’il n’est absolument pas nécessaire qu’elle soit exécutée tout le temps et partout. D’autre part, il est clair qu’elle ne saurait disparaître de la liturgie et que sa présence peut être une forme de participation spéciale à la célébration sacrée, au mystère de la foi. Si nous pensons à la liturgie célébrée par saint Jean Paul II sur chaque continent, nous voyons toute l’ampleur des possibilités expressives de la foi dans l’événement liturgique; et nous voyons aussi que la grande musique de la tradition occidentale n’est pas étrangère à la liturgie, qu’elle en découle et s’est développée en elle, contribuant à lui donner toujours une nouvelle forme. Nous ne connaissons pas l’avenir de notre culture et de la musique sacrée. Mais une chose est claire: là où a réellement eu lieu la rencontre avec le Dieu vivant qui, en Jésus Christ, vient vers nous, là naît et grandit à nouveau aussi la réponse, dont la beauté vient de la vérité même. L’activité des deux universités qui me confèrent ce doctorat honoris causa représente une contribution essentielle qui entretient la flamme de ce grand don de la musique issu de la foi chrétienne et qui aide la force créatrice de la foi à ne jamais s’éteindre. Je vous remercie donc de tout cœur, non seulement de m’avoir fait cet honneur, mais aussi pour tout le travail que vous faites au service de la beauté de la foi. Que le Seigneur vous bénisse tous.
Traduction de Zenit, Océane Le Gall
LA GUADALUPANA – (tradicional)
11 décembre, 2014(je mets le chant en espagnol, mais mexicain, je crois ancien, de toute façon je l’entends chanter de dizaines d’ans dans la Basilique où je vais à la messe parce qu’il y a beaucoup de moines d’origine sud américaine, je l’Espagnol je le comprends un peu, mais je ne l’ai jamais étudié, je mets le texte en langue espagnol dessous celui-ci, avec un bon traducteur il se comprend, pour moi Google ou Reverso)
LA GUADALUPANA – TEXTE
11 décembre, 2014http://lyricskeeper.it/it/various-artists/la-guadalupana.html
LA GUADALUPANA – TEXTE
DESDE EL CIELO UNA HERMOSA MAÑANA
DESDE EL CIELO UNA HERMOSA MAÑANA,
LA GUADALUPANA, LA GUADALUPANA, LA GUADALUPANA
BAJÓ AL TEPEYAC (2)
Suplicante juntaba sus manos (2)
Y eran mexicanos (3)
Su porte y su faz
Su llegada llenó de alegría (2)
De luz y armonía (3)
Todo el Anáhuac
Junto al monte pasaba Juan Diego (2)
Y acercóse luego (3)
Al oír cantar
A Juan Diego la Virgen le dijo (2)
Este cerro elijo (3)
Para hacer mi altar
Y en la tilma entre rosas pintada (2)
Su imagen amada (3)
Se dignó dejar
Desde entonces para el mexicano (2)
Ser guadalupano (3)
Es algo esencial
En sus penas se postra de hinojos (2)
Y eleva sus ojos (3)
Hacia el Tepeyaca
MARIE, SAVIEZ-VOUS – (MARY DID YOU KNOW) TRADUCTION PAR…
6 décembre, 2014dans les commentaires que je ai reçu, aujourd’hui, une traduction française de: Mary did you know, je l’ai mis parce que ce est certainement mieux que celle faite par le traducteur, même les termes utilisés, mais elle a été faite par un Français …
MARIE, SAVIEZ-VOUS
Que votre bébé marchera un jour sur l’eau?
Saviez-vous que votre bébé garçon va sauver nos fils et filles?
Saviez-vous que votre petit garçon est venu pour vous faire du nouveau?
Cet enfant que vous avez mis au monde sera bientôt vous livré.
Marie, saviez-vous
Que votre bébé garçon donnera la vue à un aveugle?
Saviez-vous
Que votre bébé garçon va calmer une tempête avec sa main?
Saviez-vous
Que votre bébé a marché là où les anges ont marché?
Et quand vous embrassez votre petit garçon,
Que vous avez embrassé le visage de Dieu.
Marie, saviez-vous?
Le aveugles verront
Les sourds entendront
Et les morts revivront
Le boiteux bondira
Le muet va parler
Les louanges de l’Agneau.
Marie, saviez-vous
Que votre bébé garçon est Seigneur de toute la Création?
Saviez-vous
Que votre bébé sera un jour les Règles des Nations?
Saviez-vous
Que votre bébé est l’Agneau parfait de Dieu?
Cet enfant endormi que vous tenez
Est le grand Je suis.
MARY DID YOU KNOW
2 décembre, 2014MARY DID YOU KNOW – TEXTE ANGLAIS ET FRANÇAIS
2 décembre, 2014http://lyricstranslate.com/en/mary-did-you-know-mariesavais-tu.html#ixzz3KlWjJ9XH
MARY DID YOU KNOW – TEXTE ANGLAIS ET FRANÇAIS
Mary, did you know
that your Baby Boy would one day walk on water?
Mary, did you know
that your Baby Boy would save our sons and daughters?
Did you know
that your Baby Boy has come to make you new?
This Child that you delivered will soon deliver you.
Mary, did you know
that your Baby Boy will give sight to a blind man?
Mary, did you know
that your Baby Boy will calm the storm with His hand?
Did you know
that your Baby Boy has walked where angels trod?
When you kiss your little Baby you kissed the face of God?
Mary did you know.. Ooo Ooo Ooo
The blind will see.
The deaf will hear.
The dead will live again.
The lame will leap.
The dumb will speak
The praises of The Lamb.
Mary, did you know
that your Baby Boy is Lord of all creation?
Mary, did you know
that your Baby Boy would one day rule the nations?
Did you know
that your Baby Boy is heaven’s perfect Lamb?
The sleeping Child you’re holding is the Great, I Am.
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FRENCH
MARIE,SAVAIS-TU?
Marie,savais-tu
Que ton bébé ira sur l’eau,dans un jour?
Marie,savais-tu
Que ton bébé sauvera notre fils et filles?
Savais-tu
Que ton bébé venis de te faire nouvelle?
Ce enfant que tu l’es livré,il te va livré.
Marie,savais-tu
Que ton bébé donnera vue à un aveugle?
Marie,savais-tu
Que ton bébé calmera le tempête avec sa main?
Savais-tu
Que ton bébé est allé là où les anges va?
Quand tu baises ton bébé,tu baises le visage de Dieu?
Marie,savais-tu…?
L’aveugle verra.
Le sourd entendrera.
Le mort vivra encore.
Le boiteux ira.
Le muet parlera
Louanges d’agneau.
Marie,savais-tu
Que ton bébé est Seigneu de fondation?
Marie,savais-tu
Que ton bébé va conduire les nations,dans un jour?
Savais-tu
Que ton bébé este l’agneau parfait de Ciel?
L’enfant endormi que tu gardes est Formidable,Je suis.
MUSIQUE SACRÉE: DISCOURS DE BENOIT XVI LORS DE SA VISITE DE L »INSTITUT PONTIFICAL DE MUSIQUE SACRÉE
7 janvier, 2014MUSIQUE SACRÉE: DISCOURS DE BENOIT XVI LORS DE SA VISITE DE L »INSTITUT PONTIFICAL DE MUSIQUE SACRÉE
Vénérés frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Chers professeurs et élèves de l’Institut pontifical de musique sacrée!
Le mémorable jour du 21 novembre 1985, mon bien-aimé Prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, rendit une visite à ces « aedes Sancti Hieronymi de Urbe » où, depuis sa fondation, en 1932, par le Pape Pie XI, une communauté choisie de moines bénédictins avait travaillé avec zèle à la révision de la Biblia Vulgata. C’était le moment où, par la volonté du Saint-Siège, l’Institut pontifical de musique sacrée s’était transféré ici, tout en conservant dans l’ancien siège du « Palazzo dell’Apollinare » l’historique Salle Grégoire XIII, la Salle Académique ou l’ »Aula Magna » de l’Institut, qui est encore aujourd’hui, pour ainsi dire, le « sanctuaire » où se déroulent les académies solennelles et les concerts. Le grand orgue, offert au Pape Pie XI par Mme Justine Ward en 1932, a été à présent entièrement restauré avec la généreuse contribution du Gouvernement de la « Generalitat de Catalunya ». Je suis heureux de saluer en cette occasion les représentants de ce Gouvernement ici présents. Je suis venu avec joie au siège didactique de l’Institut pontifical de musique sacrée, totalement rénové. A travers cette visite sont inaugurés et bénis les imposants travaux de restauration effectués ces dernières années à l’initiative du Saint-Siège et avec la contribution significative de divers bienfaiteurs, parmi lesquels se distingue la « Fondazione Pro Musica e Arte Sacra », qui a pris en charge la restauration complète de la Bibliothèque. J’entends idéalement inaugurer et bénir aussi les travaux de restauration effectués dans la Salle académique où, sur la scène, à côté du grand orgue que nous avons mentionné, a été placé un magnifique piano, don de « Telecom Italia Mobile » au bien-aimé Pape Jean-Paul II pour « son » Institut de Musique sacrée. Je souhaite à présent exprimer ma reconnaissance à Monsieur le Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet de la Congrégation pour l’Education catholique et votre Grand Chancelier, pour l’expression courtoise de ses meilleurs vœux qu’en votre nom également, il a voulu m’adresser. Je confirme volontiers en cette circonstance mon estime et ma reconnaissance pour le travail que le Corps académique, étroitement uni à son Président, accomplit avec un sens des responsabilités et un remarquable professionnalisme. Mes salutations vont à toutes les personnes présentes: les membres des familles, avec leurs enfants, et les amis qui les accompagnent, les officiers, le personnel, les élèves et les résidents, ainsi que les représentants de la Consociato Internationalis Musicae Sacrae et de la Foederatio Internationalis Pueri Cantores. Votre Institut pontifical se dirige à grands pas vers le centenaire de sa fondation qui est l’œuvre du Pape Pie X, qui érigea en 1911, avec le Bref Expleverunt desiderii, l’ »Ecole supérieure de Musique sacrée »; celle-ci, après les interventions successives de Benoît XV et Pie XI, devint ensuite, avec la Constitution apostolique Deus scientarum Dominus du même Pie XI, l’Institut pontifical de Musique sacrée, activement engagé aujourd’hui encore dans l’accomplissement de sa mission originelle au service de l’Eglise universelle. De nombreux étudiants venus ici de toutes les parties du monde pour se former dans les disciplines de la musique sacrée, deviennent à leur tour des formateurs dans leurs Eglises locales respectives. Et combien y en a-t-il eu sur une période de près d’un siècle! Je suis heureux d’adresser à présent un salut cordial à celui qui, par son exceptionnelle longévité, représente un peu la « mémoire historique » de l’Institut et incarne beaucoup d’autres personnes qui ont œuvré ici: Mgr Domenico Bartolucci. Il me tient à cœur, en ce siège, de rappeler ce que décida le Concile Vatican II en matière de musique sacrée: en s’inscrivant dans la ligne d’une tradition séculaire, le Concile affirme que celle-ci « a créé un trésor d’une valeur inestimable qui l’emporte sur les autres arts, du fait surtout que, chant sacré lié aux paroles, il fait partie nécessaire ou intégrante de la liturgie solennelle » (Sacrosanctum Concilium, n. 112). Combien la tradition biblique et patristique est riche pour souligner l’efficacité du chant et de la musique sacrée pour toucher les cœurs et les élever jusqu’à pénétrer, pour ainsi dire, dans l’intimité même de la vie de Dieu! Bien conscient de cela, Jean-Paul II observe que, aujourd’hui comme toujours, trois caractéristiques distinguent la musique sacrée liturgique: la « sainteté », l’ »art vrai », l’ »universalité », c’est-à-dire la possibilité d’être proposés à n’importe quel peuple et n’importe quelle assemblée (cf. Sacrosanctum Concilium « Mû par le vif désir » du 22 novembre 2003). C’est précisément dans cette perspective que l’Autorité ecclésiastique doit s’engager à orienter avec sagesse le développement d’un genre musical aussi exigeant, sans en « congeler » le patrimoine, mais en tentant d’inscrire dans l’héritage du passé les nouveautés valables du présent, pour parvenir à une synthèse digne de la haute mission qui lui est réservée dans le service divin. Je suis certain que l’Institut pontifical de musique sacrée, en parfaite entente avec la Congrégation pour le Culte divin, ne manquera pas d’offrir sa contribution pour une « mise à jour », adaptée à notre époque, des précieuses traditions dont la musique sacrée est riche. Chers professeurs et élèves de cet Institut pontifical, je vous confie donc cette tâche exigeante mais passionnante, dans la conscience que celle-ci représente une valeur de grande importance pour la vie même de l’Eglise. En invoquant sur vous la protection maternelle de la Vierge du Magnificat et l’intercession de saint Grégoire le Grand et de sainte Cécile, je vous assure pour ma part un constant souvenir dans la prière. Tout en souhaitant que la nouvelle année académique qui va commencer soit emplie de grâces, je donne à tous de tout cœur une Bénédiction apostolique particulière.
Source vaticane
LA MUSIQUE DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
15 octobre, 2013http://methodebasse.free.fr/musique_dans_le_nouveau_testament.htm
LA MUSIQUE DANS LE NOUVEAU TESTAMENT
Dans notre monde moderne, la musique occupe une place sans cesse grandissante, et est universellement répandue. Pour nous, chrétien , quel usage peut on en faire au regard de la Bible, et notamment le nouveau testament, riche en enseignement pour l’église malgré le fait qu’il ne contient que peu de références sur le sujet.
Est-il réellement si pauvre sur le sujet ? et aussi quand, quoi, comment ou, et pourquoi ?! autant de question dont la réponse doit être cherchée dans la seconde partie du Saint livre.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, il est bon de rappeler que l’on retrouve 11 citations directes concernant la musique, de Matthieu a l’Apocalypse et qui contiennent toutes un enseignement.
La première référence : Matthieu 26 :30 ou Marc 14 :26 : » après avoir chanté les psaumes… «
Il s’agit en fait de Jésus et de ses disciples qui fêtant la pâque chantèrent les psaumes du petit hallel : psaume 115, 116, 117, 118, et du grand hallel : 136. quel rapport avec nous, non juifs et vivant au XXème siècle ? Jésus fêta la pâque et en même temps institua la sainte cène, juste avant d’être livré. Il y a là un grand symbole, et sans entrer dans les détails, nous savons qu’il y a un parallélisme étroit entre cette pâque et le sacrifice de Jésus, l’agneau de Dieu qui ôte le péché du monde. Peut-on retirer un enseignement de ceci ? Si l’on médite le contenu de ces chants, nous nous rendons comte qu’il sont très édifiants et qu’il reflètent remarquablement bien ce qu’un chrétien pourrait chanter.
Les psaumes parlent essentiellement des louanges adressées à Dieu pour son salut, sa grandeur, sa bienveillance, sa bonté, sa grâce, et de la gratitude que nous pouvons lui apporter par le chant. Autant de disposition que le chrétien doit avoir. Un des moyens efficace d’exprimer tout cela en remerciement du sacrifice de Jésus est la musique : le chant. Dieu appréciait la musique il y a 2000 ans, il ne change pas, et il apprécie toujours autant le chant comme sacrifice de louange. Il s’agit certainement du moyen le plus efficace de faire monter une louange unie vers lui.
Ces enseignements sont tirés certes du nouveau testament mai ils dérivent directement de l’ancien en fait.
Nous trouvons également dans les épîtres et les actes des versets dont l’intérêt n’est pas des moindres. La musique par rapport a la vie spirituelle :
» Soyez remplis de l’esprit : entretenez vous par des psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels… (éphésiens 5 :18,19). Donc pour entretenir notre vie spirituelle, il faut chanter. C’est une marque de plénitude de l’esprit. Si quelqu’un dans une église, ne veut ni n’aime chanter, qu’en est il de sa vie spirituelle ?! que faire donc ? » je chanterai par l’esprit mais je chanterai aussi par l’intelligence (1 corinthiens 14 :15).
L’intelligence entre aussi dans le processus du chant. On sait que le fait de chanter entraîne des modification physiologiques qui provoquent la participation de tout le corps.
L’intelligence , l’esprit, le corps participent au chant. Pas étonnant que Dieu ait choisi ce moyen pour le louer !
» Quelqu’un est il dans la joie ? qu’il chante des cantiques » (jacques 5 : 13) . le chant est donc un moyen d’expression de sa joie. Ce verset se dispense de commentaires.
En revenant au passage d’éphésiens 5 : 19, nous nous rendons compte que trois formes de chants étaient pratiqués dans l’église primitive : les psaumes, les hymnes, et les cantiques. Au delà de la forme, c’est le fond qui est intéressant : on les utilise pour célébrer dieu de tout son cœur. Quand on célèbre : c’est qu’une fête a lieu. Chaque fois que nous chantons, nous proclamons aux autres qu’il y a une fête dans notre cœur (si nous sommes sincères bien sur). Quelle fête si ce n’est celle d’être sauvé et d’être appelé enfant de dieu.
» Que faire donc frères ? lorsque vous vous assemblez, chacun a t il une cantique, une instruction, une révélation… que tout se passe pour l’édification. » 1 corinthiens 14 :26
le chant sert donc a édifier. Dans ce verset, le chant est mis au même niveau que la langue ou la révélation. Il ne faudrait donc pas sous estimer cela. Est ce qu’il s’agit d’un chant solo apportée a l’église, ou c’un chante qui dirige l’assemblée ? une chose est sure, c’est qu’il s’agit d’un don. Par un chant (donc une forme musicale) , quelqu’un peut être édifié, exhorté, renouvelé, appelé, touché. Il est important de le réaliser et de considérer que le chant peut être un ministère.
» Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de dieu, et les prisonniers les écoutaient. Tout a coup, il se produisit un grand tremblement de terre… (actes16 :25)
première pensée : le chant = expression de la louange. C’est indiscutable mais nous en avons déjà parlé.
. Le chant fut aussi pour Paul et Silas le moyen de vaincre leur peur ou leurs problèmes physiques. Pour le chant, les modification physiologiques qu’il induit font que la peur est vaincue et n’a plus de pouvoir sur le corps toujours difficile a maîtriser a 100% . Toujours est il qu’en tant que moyen d’expression de la louange, le chant est une puissance qui fait reculer notre adversaire qui ne l’apprécie guère sous cette forme. Nous nous apercevons donc, après ce bref aperçu de versets contenus dans les épîtres et les actes que la musique peut et doit occuper une place non négligeable dans notre vie spirituelle.
Il existe encore trois passages dans le nouveau testament. Apocalypse 5 :8,9 ; 14 :2,3 ; 15 :2,3.
De quoi s’agit il sinon d’un enseignement sur notre futur qui est en exemple pour nous dès maintenant.
Ces versets montrent que la musique fait partie intégrante du royaume céleste, sous deux formes : instruments et chants
A quoi la musique sert-elle ?: à glorifier dieu, l’agneau de dieu sous la forme du cantique nouveau dont nous trouvons déjà les traces dès Exode 15 et Esaie 42:9…
Si dans le royaume céleste, la musique sert a glorifier dieu, autant que nous nous habituions des maintenant !!!
Dans ces passages, nous retrouvons également les harpes. Dans la bible, c’est l’instrument qui représentent la musique instrumentale et qui sert aussi a louer dieu. La musique instrumentale, solo ou accompagnement, est également un moyen de glorifier et donc sa pratique (voire l’excellence de sa pratique) doit être encouragée si tant est que nous faisons notre le cantique de l’agneau et que notre désir est vraiment la gloire de notre dieu. (Article repiqué sur le net)
Malgré le peu de versets se rapportant à la musique dans le nouveau testament, le contenu en est riche .
C’est un moyen de glorifier dieu, notamment par le chant, créé, agréé et approuvé de dieu.
C’est vraiment que le diable peut aussi utiliser ma musique mais il n’en est pas le créateur. Alors a plus forte raison devons nous retourner la musique a son créateur car il prend plaisir a écouter ses enfants chanter et jouer.
La musique est un moyen d’unir l’église dans la louange et l’adoration et aussi un excellent vecteur de son message.
DAVID CLARK