Archive pour la catégorie 'méditations pour dimanche'

PRIÈRE D’OUVERTURE DU 18E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

1 août, 2015

http://www.jardinierdedieu.com/article-priere-d-ouverture-du-dimanche-05-aout-2012-108798425.html

PRIÈRE D’OUVERTURE DU 18E DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE

Publié le 1 août 2015 par Père Jean-Luc Fabre

Oraison du 18ème dimanche du temps ordinaire : Assiste tes enfants, Seigneur, et montre à ceux qui t’implorent ton inépuisable bonté ; c’est leur fierté de t’avoir pour Créateur et Providence : restaure pour eux ta création, et l’ayant renouvelée, protège-la.

Donnons à Dieu ce qu’Il nous donne…
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Le Seigneur veille sur sa création, avec attention et délicatesse. Et la modalité essentielle de sa veille, de son prendre soin est celui de l’assistance… Assister comporte trois sens, le premier : celui de secourir, d’aider quelqu’un allant même jusqu’à se substituer à lui dans une de ses fonctions, le deuxième : consiste à seconder, aider, le troisième : être présent… Cette palette de sens manifeste le caractère éducatif de la présence du Seigneur auprès de nous et implique donc son caractère évolutif… Le caractère éducatif est renforcé dans la deuxième demande, nous demandons à Dieu de nous montrer quoi ? Son inépuisable bonté au travers des aléas, par des reprises, des assistances qui se manifestent lorsqu’il en est besoin et que nous lui formulons une demande…
Réalisons que cela peut indiquer un sens nouveau aussi à la série de nos demandes. A travers elles, peu à peu, se constitue, en nous, une nouvelle manière d’être envers le Seigneur, envers notre Créateur et notre Providence, envers Celui qui ne cesse de (se) donner… Peu à peu nous apprenons à être justement avec Lui, dans une relation respectueuse. Nous retrouvons la relation juste de la création, lorsque Dieu venait au jardin le soir rencontrer l’homme Adam, cette autonomie ouverte sur la juste relation, celle qu’a vécue Jésus lors de sa vie parmi nous, où il savait prendre du temps pour lui, pour nous, pour son Père…
Ce que cette prière nous dit, c’est qu’à travers la succession des demandes et des réponses, quelque chose d’autre se construit, à quoi nous pouvons nous rendre attentifs. Cette restauration de l’esprit de la création en nous… Une création qui requiert toujours une assistance, mais une assistance qui peut aller jusqu’à ne reposer que sur le simple fait que Dieu puisse se réjouir de notre manière libre et respectueuse de vivre, son amour de notre liberté va jusque là… Et Dieu peut retrouver l’esprit de la Genèse, où il exprimait son désir, où il disait que « cela était bon », que « cela était très bon ». Offrons à Dieu ce plaisir, comme Jésus l’a fait… Demandons l’aide du Fils pour ainsi réjouir le Père… Soyons pleinement ses enfants…

Père Jean-Luc Fabre

JOSEPH, GARDIEN FIDÈLE, Sermon de St Bernardin de Sienne

3 mai, 2015

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010319_bernardino_fr.html

JOSEPH, GARDIEN FIDÈLE

Sermon de St Bernardin de Sienne

« C’est une loi générale, dans la communication de grâces particulières à une créature raisonnable: lorsque la bonté divine choisit quelqu’un pour une grâce singulière ou pour un état sublime, elle lui donne tous les charismes nécessaires à sa personne ainsi qu’à sa fonction, et qui augmentent fortement sa beauté spirituelle.

Cela s’est tout à fait vérifié chez saint Joseph, père présumé de notre Seigneur Jésus Christ, et véritable époux de la Reine du monde et Souveraine des anges. Le Père éternel l’a choisi pour être le nourricier et le gardien fidèle de ses principaux trésors, c’est-à-dire de son Fils et de son épouse; fonction qu’il a remplie très fidèlement. C’est pourquoi le Seigneur a dit: Bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de ton maître.

Si tu compares Joseph à tout le reste de d’Eglise du Christ, n’est-il pas l’homme particulièrement choisi, par lequel et sous le couvert duquel le Christ est entré dans le monde de façon régulière et honorable? Si donc toute la sainte Eglise est débitrice envers la Vierge Marie parce que c’est par elle qu’elle a pu recevoir le Christ, après elle, c’est à saint Joseph qu’elle doit une reconnaissance et un respect sans pareil.

Il est en effet la conclusion de l’Ancien Testament: c’est en lui que la dignité des patriarches et des prophètes reçoit le fruit promis. Lui seul a possédé en réalité ce que la bonté divine leur avait promis.

Certes, il ne faut pas en douter: l’intimité, le respect, la très haute dignité que le Christ pendant sa vie humaine portait à Joseph, comme un fils à l’égard de son père, il n’a pas renié tout cela au ciel, il l’a plutôt enrichi et achevé. Aussi le Seigneur ajoute-t-il bien; Entre dans la joie de ton maître. Bien que la joie de l’éternelle béatitude entre dans le coeur, le Seigneur a préféré dire: Entre dans la joie de ton maître, pour faire comprendre mystérieusement que cette joie ne sera pas seulement en lui, mais qu’elle l’enveloppera et l’absorbera de tous côtés, qu’elle le submergera comme un abîme infini.
Souviens-toi de nous, bienheureux Joseph, intercède par le secours de ta prière auprès de ton Fils présumé; rends-nous propice également la bienheureuse Vierge, ton épouse, car elle est la mère de celui qui, avec le Père et le Saint-Esprit, vit et règne pour les siècles sans fin. Amen. »

Prière

Notre Père
Dieu tout-puissant, à l’aube des temps nouveaux, tu as confié à saint Joseph la garde des mystères du salut; accorde maintenant à ton Eglise, toujours soutenue par sa prière, de veiller sur leur achèvement.

Préparé par l’Institut de Spiritualité:
Université Pontificale Saint Thomas d’Aquinop