Archive pour la catégorie 'Le Saint-Siège'

LE CO2 ET LES VISÉES ÉCOLOGIQUES DU VATICAN

22 juillet, 2007

du site:

http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/archives/deuxmilseptsem/semaine29/27nx291eglisec.html

2007-07-21 -
LE CO2 ET LES VISÉES ÉCOLOGIQUES DU VATICAN

Le Vatican va devenir le premier Etat « neutre » en matière d’émissions de gaz carbonique grâce à la plantation en son nom d’une forêt en Hongrie par une entreprise américano-hongroise.Une convention entre le Vatican et la société Planktos-Klimafa a été signée le 5 juillet au Vatican. Planktos-Klimafa, engagée dans la reforestation à grande échelle, a offert au Vatican de planter en son nom 7.000 hectares d’arbres dans un parc national en Hongrie, a indiqué sur Radio Vatican Mgr José Sanchez de Toca y Alameda, sous-secrétaire du Conseil pontifical pour la culture.Grâce à ce don, « on peut dire en exagérant un peu que le Vatican devient ainsi le premier Etat à équilibrer au niveau zéro ses émissions polluantes », a-t-il dit. Il a cependant relevé que les émissions de CO2 du Vatican « sont très faibles, car il n’a pas de grosses entreprises polluantes ».

Selon le protocole de Kyoto, il est possible pour un Etat d’obtenir des crédits d’émission de gaz à effet de serre en investissant dans l’écologie dans d’autres pays. « Le Vatican veut apporter sa petite pierre à la lutte contre la pollution sur Terre et contribuer à améliorer la planète que Dieu a donnée aux hommes afin qu’ils soient les serviteurs de la Création et non ses maîtres », a déclaré Mgr Sanchez de Toca y Alameda.

Une autre initiative à visée écologique a été annoncée récemment par l’administration du Vatican: l’installation en 2008 de panneaux solaires sur le toit de l’immense salle Paul VI, où ont lieu les audiences générales du pape, pour en assurer l’éclairage et la climatisation. (information : Service de presse du Vatican)

Le Saint-Siège demande d’analyser les causes des inégalités dans le monde

17 juillet, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-15856?l=french

Le Saint-Siège demande d’analyser les causes des inégalités dans le monde

Intervention devant le Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC)

ROME, Lundi 16 juillet 2007 (ZENIT.org)

 Le Saint-Siège demande d’analyser les causes qui, à l’époque de la mondialisation, entraînent des inégalités croissantes entre pays riches et pays pauvres. Mgr Silvano Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies et des Institutions internationales à Genève, est intervenu au cours de la réunion du Conseil économique et social des Nations unies (ECOSOC) qui s’est déroulée du 2 au 6 juillet.Le représentant du Saint-Siège a rappelé que « au lieu de diminuer, le nombre de personnes vivant avec moins de 2 dollars par jour a atteint 1,37 milliard ».

Il a ajouté que l’on estime à 854 millions le nombre de personnes sous-alimentées dans le monde.

Mgr Tomasi a souligné que « dans plusieurs régions d’Afrique et d’Asie, l’espérance de vie est presque la moitié de celle des pays riches et l’illettrisme atteint des niveaux élevés ».

L’archevêque italien a expliqué que la recherche d’une plus grande justice passe par une « volonté politique de réexaminer en détail les raisons pour lesquelles les pays en voie de développement font face à de telles difficultés ».

Ceci signifie, a-t-il poursuivi que « l’éradication de la pauvreté exige une intégration entre les mécanismes qui produisent de la richesse et les mécanismes de distribution de ses bénéfices aux niveaux international, national et régional ».

Le représentant du Saint-Siège estime qu’une « approche de la croissance économique basée sur la libéralisation absolue s’avère non durable sur le plan social et, à long terme, sur le plan économique ».

Il a par ailleurs constaté que le « grand élan » que « de généreux donateurs avaient envisagé avec des plans soigneusement élaborés n’a pas eu tous les résultats concrets escomptés ».

Il déplore également que « l’avantage obtenu par l’annulation de la dette extérieure » n’ait « pas toujours débouché sur un meilleur accès à l’éducation,à la santé et aux services sociaux ».

La question n’est pas, par conséquent, selon Mgr Tomasi « si une aide supplémentaire doit être fournie, mais comment » celle-ci doit être fournie.

L’archevêque a également insisté sur la nécessité de promouvoir l’éducation et la santé, non seulement de la part des gouvernements mais également des groupes de foi.

« L’éducation est un investissement économique à long terme pour tous, et la santé confère un caractère durable à cet investissement », a-t-il déclaré.

Mgr Tomasi a précisé qu’il faudra du temps avant que les nouveaux accords internationaux qui engagent les Etats concernant la régulation de l’exploitation des ressources naturelles, la signalisation des détournements de fonds publics, la limitation du commerce des armes, l’élimination des subsides déformants dans l’agriculture et autres initiatives semblables, puissent traduire l’objectif de la solidarité, souvent évoqué, en décisions concrètes.

« Mais les personnes concrètes sont le moteur du développement, a-t-il conclu. L’éradication de la pauvreté est un engagement moral ».