Archive pour septembre, 2006

« Donne-moi mon Dieu, ce qui vous reste »

30 septembre, 2006

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.

Car vous seul donnez, mon Dieu,
Ce que l’on ne peut attendre que de soi.

André Zirnheld
Aspirant des Forces Françaises Libres
Tombé au Champ d’Honneur en 1942

 

 

 

une prière a Marie de Saint Ephrem (306-373)

29 septembre, 2006

Remplis ma bouche, ô Marie,
de la grâce de ta douceur.
Éclaire mon intelligence,
toi qui as été comblée de la faveur de Dieu.

Alors ma langue et mes lèvres
chanteront allègrement tes louanges
et plus particulièrement
la salutation angélique,
annonciatrice du salut du monde,
remède et protection de tous les hommes.

Daigne donc accepter que moi,
ton petit serviteur,
je te loue et te dise
et redise doucement :
« Réjouis-toi, Marie, comblée de grâces. »

Saint Ephrem (v.306-373)

29 septembre Sain Michel Archange, et

29 septembre, 2006
et Saint Gabriel (moi, Gabriella) et Raphael;  

29 septembre

SAINT MICHEL ARCHANGE
et tous les saints Anges

Avec saint Michel, l’Église, en ce jour, honore tous les bons Anges, dont il a été le chef et le modèle au jour de la révolte de Lucifer et des mauvais anges. D’après nos Saints Livres, ils sont divisés en neuf Choeurs et en trois Hiérarchies: Les Anges, les Archanges et les Vertus; les Puissances, les Principautés et les Dominations; enfin, plus haut encore, les Trônes, les Chérubins et les Séraphins. Leur occupation est de contempler Dieu, de L’aimer, de Le louer et d’exécuter Ses Volontés pour la conduite de l’univers et pour le salut des hommes. Aussi les voyons-nous chargés de différentes missions sur la terre, auprès des personnes, des familles, des paroisses, des diocèses, des royaumes, de l’Église entière. Ceux dont l’Écriture fait une mention particulière sont, outre saint Michel, l’archange Gabriel, à qui semble avoir été confié le soin de tout ce qui regarde le mystère de l’Incarnation, et l’Archange Raphaël, qui conduisit et ramena si merveilleusement le jeune Tobie. – Saint Michel a été fait non seulement Prince des anges, mais aussi Prince des âmes qui doivent remplir les places demeurées vides par la chute des démons. Son nom marque sa fidélité, car il signifie: Qui est semblable à Dieu! Les Saints lui attribuent la plupart des apparitions mentionnées dans l’Ancien Testament. C’est lui, disent-ils, qui retint la main d’Abraham prêt à immoler son fils Isaac; c’est lui qui apparut à Josué et le rendit maître de Jéricho par la chute de ses tours et de ses murailles; c’est lui qui dirigea l’arche de Noé par-dessus les eaux du déluge; c’est lui qui lutta contre Jacob et le bénit; c’est lui qui donna la loi à Moïse sur la montagne du Sinaï; qui rendit David victorieux de Goliath et le préserva de la persécution de Saül, etc. Il a été le protecteur de la Synagogue; il est le protecteur de l’Église.

L’Histoire nous rapporte tant de merveilles de cet Ange sublime, qu’on ne peut douter qu’il ne soit, dans les desseins de Dieu, l’un des principaux instruments de Sa puissance et de Sa bonté. L’assistance que la France a souvent reçue de lui le fait regarder comme le protecteur spécial de ce royaume.


Prière à Saint Michel Archange Saint Michel Archange, défendez-nous dans les combats
Soyez notre protecteur contre la méchanceté et les embûches du démon.
Que Dieu lui commande, nous L’en supplions,
et Vous, Prince de la milice céleste, par le pouvoir qui vous a été confié,
précipitez au fond des enfers Satan et les autres esprits mauvais
qui parcourent le monde pour la perte des âmes. Ainsi soit-il.

Prière rédigée par le pape Léon XIII, le 13 octobre 1884.Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

 

Les evêque doivent se consacrer d’abord à la prière, rappelle BenoîT XVI

28 septembre, 2006

 du Zenith:

Les évêques doivent se consacrer d’abord à la prière, rappelle Benoît XVIUn séminaire de formation de l’Evangélisation des PeuplesROME, Jeudi 28 septembre 2006 (ZENIT.org) – Les évêques doivent se consacrer d’abord à la prière, rappelle Benoît XVI. Le pape a reçu, samedi dernier, 23 septembre, à Castel Gandolfo, 98 évêques – de 44 pays -, guidés par le préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, le cardinal Ivan Dias : ils venaient de participé à un cours de recyclage organisé par ce dicastère.

Pour être de bons pasteurs, les évêques doivent donner l’exemple en toute chose, affirmait le pape, et en particulier l’exemple de la prière.

Le pape demandait ainsi aux évêques d’accorder « une importance particulière à la prière et à l’aspiration constante à la sainteté ».

Il leur demandait d’avoir également un souci permanent d’offrir aux séminaristes « une formation sérieuse » et aux prêtres, comme aux catéchistes, « une formation permanente ».

Il souhaitait que les séminaristes jouissent d’un « nombre suffisant de formateurs, choisis et préparés avec attention » et que ces derniers « soient avant tout des exemples et des modèles pour les séminaristes ».

« C’est de la préparation des futurs prêtres et de tous les agents de la pastorale, en particulier des catéchistes, que dépend l’avenir de vos communautés et de l’Eglise universelle », a souligné Benoît XVI.

Faisant état des efforts indispensables à l’annonce de l’Evangile, le pape a souligné l’importance de l’évangélisation « des cultures », de façon à « nourrir un dialogue sincère et ouvert avec tous, de manière à construire ensemble une humanité plus fraternelle et plus solidaire ».

« Ce n’est que par l’amour du Christ que l’on peut venir à bout d’un travail apostolique qui exige une ardeur intrépide en sorte que pour le Seigneur, on ne craigne plus ni la persécution ni la mort », ajoutait le pape.

Il citait ces « témoins héroïques de l’Evangile » des siècles passés et ceux plus récents comme la religieuse missionnaire en Somalie, Sr Leonella Sgorbati, « missionnaire de Notre Dame de la Consolation, barbarement assassinée à Mogadiscio », le 17 septembre.

Le pape soulignait également le devoir des évêques de maintenir « l’unité de la foi dans la diversité de ses expressions » et donc de demeurer « unis au troupeau, selon l’exemple du Christ, Bon Pasteur », tandis que le troupeau doit « marcher toujours unis à ses pasteurs ».

Ainsi le pape voit dans les évêques des « sentinelles du peuple de Dieu » qui refusent « toute division » spécialement pour « des raisons ethniques et socioculturelles » : « Cela porte atteinte à l’unité de la foi et affaiblit l’annonce et le témoignage de l’Evangile ».

27 septembre, 2006

da le Blog de Littlesun (link)

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Dieu seul peut donner la paix – prière

27 septembre, 2006

Dieu seul peut donner la paix
mais tu peux semer l’union.

Dieu seul peut donner la force
mais tu peux soutenir un découragé.

Dieu seul est le chemin
mais tu peux l’indiquer aux autres.

Dieu seul est la lumière
mais tu peux la faire briller aux yeux de tous.

Dieu seul est la vie
mais tu peux rendre aux autres leur désir de vivre.

Dieu seul peut faire ce qui paraît impossible
mais tu pourras faire le possible.

Dieu seul se suffit à lui-même
mais il préfère compter sur toi.

Prière d’une équipe de Campinas (Brésil)

Une symbiose de la foi et de la raison dans le dialogue de religions et culture – le salutation du Paul Pouppard

26 septembre, 2006

Une symbiose de la foi et de la raison dans le dialogue de religions et cultures

ROME, Lundi 25 septembre 2006 (ZENIT.org) – Une « nouvelle symbiose de la foi et de la raison dans le dialogue confiant et apaisé des religions et des cultures ».

Le cardinal Paul Poupard, président des conseils pontificaux pour le Dialogue interreligieux et de la Culture, a salué le pape Benoît XVI à l’occasion de l’invitation à Castel Gandolfo de représentant de pays à majorité musulmane et de l’islam en Italie.

D’emblée le cardinal Poupard soulignait l’actualité du message de Benoît XVI à Cologne en 2005: « Nous avons un grand champ d’action dans lequel nous pouvons nous sentir unis pour le service des valeurs fondamentales (…). Ensemble, Chrétiens et Musulmans, nous devons faire face aux nombreux défis qui se posent à notre temps. Il n’y a pas de place pour l’apathie, ni pour l’inaction, et encore moins pour la partialité et le sectarisme ».

Le cardinal Poupard mentionnait également le dialogue qui a eu lieu mercredi dernier, 20 septembre, à Rome, au Capitole « la maison commune de cette millénaire Cité des rencontres » : « Nous avons ensemble un passé à assumer, et un avenir à assurer, en partageant, dans nos références respectives à Abraham, notre Foi au Dieu Unique et notre respect de l’homme créé à son Image et Ressemblance ».

Mentionnant aussi « l’héritage de Jean-Paul II », le cardinal Poupard disait encore : « Vous nous appelez tous, à l’aube du nouveau millénaire, à œuvrer à une nouvelle symbiose de la foi et de la raison dans le dialogue confiant et apaisé des religions et des cultures qui portent en elles, au cœur même de leurs différences, le témoignage de l’ouverture spécifique de l’homme au plus grand des mystères, le mystère de Dieu ».

Il concluait : « Nous sommes heureux de témoigner par cette rencontre que Votre message d’Amour et de Paix a été entendu et nous prions le Dieu Miséricordieux et plein de Compassion de nous aider, dans le respect de nos différences, à le mettre en pratique ».

Discours du Pape Benoît XVI aux Ambassadeur des pays musulmans près le Saint-Siège et…

25 septembre, 2006

 du site Vatican: DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
AUX AMBASSADEURS DES PAYS MUSULMANS
PRÈS LE SAINT-SIÈGE ET À QUELQUES REPRÉSENTANTS
DES COMMUNAUTÉS MUSULMANES EN ITALIE

Salle des Suisse, Castelgandolfo
Lundi 25 septembre 2006

    

Monsieur le Cardinal,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs,
Chers amis musulmans
,

Je suis heureux de vous accueillir pour cette rencontre que j’ai souhaitée afin de consolider les liens d’amitié et de solidarité entre le Saint-Siège et les communautés musulmanes du monde. Je remercie Monsieur le Cardinal Paul Poupard, Président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, pour les paroles qu’il vient de m’adresser, ainsi que vous tous qui avez répondu à mon invitation.

Les circonstances qui ont suscité notre rencontre sont bien connues. J’ai déjà eu l’occasion de m’y arrêter au cours de la semaine écoulée. Dans ce contexte particulier, je voudrais aujourd’hui redire toute l’estime et le profond respect que je porte aux croyants musulmans, rappelant les propos du Concile Vatican II qui sont pour l’Église catholique la Magna Charta du dialogue islamo-chrétien : «L’Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre, qui a parlé aux hommes et aux décrets duquel, même s’ils sont cachés, ils s’efforcent de se soumettre de toute leur âme, comme s’est soumis à Dieu Abraham, à qui la foi islamique se réfère volontiers» (Déclaration Nostra aetate, n. 3). Me situant résolument dans cette perspective, dès le début de mon pontificat, j’ai eu l’occasion d’exprimer mon souhait de continuer d’établir des ponts d’amitié avec les adhérents de toutes les religions, manifestant particulièrement mon appréciation de la croissance du dialogue entre musulmans et chrétiens (cf. Discours aux représentants des Églises et Communautés chrétiennes, et aux autres traditions religieuses, 25 avril 2005). Comme je l’ai souligné à Cologne, l’an dernier, «le dialogue interreligieux et interculturel entre chrétiens et musulmans ne peut se réduire à un choix passager. Il est en effet une nécessité vitale, dont dépend en grande partie notre avenir» (Discours aux représentants de Communautés musulmanes, 20 août 2005). Dans un monde marqué par le relativisme et excluant trop souvent la transcendance de l’universalité de la raison, nous avons impérativement besoin d’un dialogue authentique entre les religions et entre les cultures, capable de nous aider à surmonter ensemble toutes les tensions, dans un esprit de collaboration fructueuse. Poursuivant l’œuvre entreprise par mon prédécesseur, le Pape Jean-Paul II, je souhaite donc vivement que les relations confiantes qui se sont développées entre chrétiens et musulmans depuis de nombreuses années, non seulement se poursuivent, mais se développent dans un esprit de dialogue sincère et respectueux, fondé sur une connaissance réciproque toujours plus vraie qui, avec joie, reconnaît les valeurs religieuses que nous avons en commun et qui, avec loyauté, respecte les différences.

Le dialogue interreligieux et interculturel est une nécessité pour bâtir ensemble le monde de paix et de fraternité ardemment souhaité par tous les hommes de bonne volonté. En ce domaine, nos contemporains attendent de nous un témoignage éloquent pour montrer à tous la valeur de la dimension religieuse de l’existence. Aussi, fidèles aux enseignements de leurs propres traditions religieuses, chrétiens et musulmans doivent-ils apprendre à travailler ensemble, comme cela arrive déjà en diverses expériences communes, pour se garder de toute forme d’intolérance et s’opposer à toute manifestation de violence; et nous, Autorités religieuses et Responsables politiques, nous devons les guider et les encourager en ce sens. En effet, «même si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés sont nées entre chrétiens et musulmans, le saint Concile les exhorte tous à oublier le passé et à pratiquer sincèrement la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les biens de la morale, la paix et la liberté» (Déclaration Nostra aetate, n. 3). Les leçons du passé doivent donc nous aider à rechercher des voies de réconciliation, afin de vivre dans le respect de l’identité et de la liberté de chacun, en vue d’une collaboration fructueuse au service de l’humanité tout entière. Comme le déclarait le Pape Jean-Paul II dans son discours mémorable aux jeunes, à Casablanca au Maroc, « le respect et le dialogue requièrent la réciprocité dans tous les domaines, surtout en ce qui concerne les libertés fondamentales et plus particulièrement la liberté religieuse. Ils favorisent la paix et l’entente entre les peuples» (n. 5).

Chers amis, je suis profondément convaincu que, dans la situation que connaît le monde aujourd’hui, il est impératif que chrétiens et musulmans s’engagent ensemble pour faire face aux nombreux défis qui se présentent à l’humanité, notamment pour ce qui concerne la défense et la promotion de la dignité de l’être humain ainsi que des droits qui en découlent. Alors que grandissent les menaces contre l’homme et contre la paix, en reconnaissant le caractère central de la personne, et, en travaillant avec persévérance pour que sa vie soit toujours respectée, chrétiens et musulmans manifestent leur obéissance au Créateur, qui veut que tous vivent dans la dignité qu’il leur a donnée.

Chers amis, je souhaite de tout cœur que Dieu miséricordieux guide nos pas sur les chemins d’une compréhension réciproque toujours plus vraie. Au moment où pour les musulmans commence la démarche spirituelle du mois de Ramadan, je leur adresse à tous mes vœux cordiaux, souhaitant que le Tout-Puissant leur accorde une vie sereine et paisible. Que le Dieu de la paix vous comble de l’abondance de ses Bénédictions, ainsi que les communautés que vous représentez!

Prière à Marie

24 septembre, 2006

Pour le matin

Mon Dieu

Que ton bon plaisir soit mon plaisir,

Ma passion, mon amour.

Donne-moi de le chercher,

De le trouver,

De l’accomplir.

Tu as des projets sur moi pour cette journée.

Fais-les connaître au fur et à mesure

Et donne-moi de les accomplir.

Qu’à toute heure,

Ô mon Dieu,

Mon âme s’envole vers Toi.

Toute œuvre qui ne T’honore pas,

Fais-moi bien sentir qu’elle est morte.

Que ma pitié soit moins une habitude

Qu’un élan continuel du cœur.

Donne-moi d’être sans dissipation

Dans mes joies,

Sans abattement dans mes tristesses.

Donne-moi d’être pur,

D’agir avec enthousiasme

Et patience,

De souffrir sans rien exagérer

Et sans trop me plaindre.

Apprends-moi à mesurer mes peines

Avec l’unité de mesure de la croix.

Donne-moi la paix,

Le détachement et un peu d’humour.

Protège-moi.

Excite-moi, réveille-moi.

Que je sois toujours vivant

En Toi, par Toi, avec Toi.

Jean Guitton.

Le de paroisse au coeur des préoccupations de Benoît XVI

23 septembre, 2006

Le « renouveau » des paroisses au cœur des préoccupations de Benoît XVI

Un renouveau spirituel

ROME, Vendredi 22 septembre 2006 (ZENIT.org) – Le « renouveau » des paroisses a été au cœur des préoccupations de Benoît XVI ce matin : le pape a en effet reçu à Castel Gandolfo les membres de la 22e assemblée du conseil pontifical pour les Laïcs. Un renouveau qui ne peut partir que de « l’union constante avec le Christ », de la vie spirituelle, souligne le pape.

Lors de sa rencontre, aux vêpres, à Munich, le 10 septembre dernier, avec les enfants de la première communion, leurs parents et les reponsables des paroisses, le pape avait déjà abordé la question de la paroisse, dans laquelle il voit une « patrie intérieure » pour les fidèles (cf. Zenit, 11 septembre).

C’est en effet à la « paroisse » que le conseil pontifical pour les laïcs consacre sa 22e assemblée plénière, du 21 au 24 septembre, sur le thème : « La paroisse retrouvée : parcours de renouveau ». Elle rassemble une soixantaine de membres et de consulteurs du dicastère, de tous les continents.

Le pape invitait ses hôtes à ne pas séparer la dimension théologique de la paroisse – sur laquelle l’assemblée avait réfléchi l’an dernier – de ses aspects pratiques.

Pour Benoît XVI la paroisse a un rôle important à jouer pour favoriser la « communion » dans l’Eglise.

Il repartait de la description de la première communauté chrétienne telle que la présente saint Luc dans les Actes des Apôtres : une communauté à l’écoute de la parole, assidue à la fraction du pain et solidaire.

« Le renouveau de la paroisse ne peut jaillir uniquement d’initiatives pastorales – si utiles et opportunes soient-elles – et pas non plus uniquement de programmes élaborés en chambre. En s’inspirant du modèle apostolique, comme il apparaît dans les Actes des Apôtres, la paroisse ‘se’ retrouve elle-même dans la rencontre avec le Christ, spécialement dans l’eucharistie. Nourrie du pain eucharistique, elle grandit dans la communion catholique, marche dans la pleine fidélité avec le magistère, et est toujours attentive à accueillir et discerner les différents charismes que le Seigneur suscite dans le Peuple de Dieu ».

C’est, insistait le pape, « de l’union constante avec le Christ, que la paroisse tire vigueur pour s’engager ensuite sans cesse au service de ses frères, particulièrement les pauvres, pour lesquels elle représente de fait la première référence ».

« Entente », « cohésion fraternelle », découlent de cette priorité de la vie spirituelle, et alors la paroisse peut vraiment être ce que Benoît XVI appelle une « famille des familles chrétiennes ».

Benoît XVI a eu des paroles de remerciements appuyées pour le travail du conseil pontifical pour les Laïcs, présidé par Mgr Stanislas Rylko tant pour l’organisation de la Journée mondiale de la Jeunesse 2005 à Cologne que pour le rassemblement des Mouvements ecclésiaux et des Communautés nouvelles place Saint-Pierre à l’occasion de la Pentecôte 2006.

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