Archive pour la catégorie 'bienheureux'

TRAVAILLER EN CHERCHANT DIEU SEUL – Bienheureux Luigi Orione

7 janvier, 2017

http://www.vatican.va/spirit/documents/spirit_20010731_luigi-orione_fr.html

TRAVAILLER EN CHERCHANT DIEU SEUL

« Hier, je me trouvais dans la chambre d’un bon prêtre et là, mon regard est tombé sur ces paroles: Dieu seul!
Mon regard à ce moment-là était rempli de fatigues et de douleurs, mon esprit repensait à tant de journées d’anxiété comme celles d’hier, et, sur le tourbillon de tant d’angoisses, sur le ton confus de tant de soupirs, cela me semblait être la bonne voix aimable de mon ange: Dieu seul !, âme desolée, Dieu seul!
Sur une fenêtre, il y avait un cyclamen; plus en avant, un couloir où quelques prêtres méditaient pieusement et, encore au-delà, un crucifix, un cher et vénéré crucifix qui me rappelait de belles années inoubliables, et c’est là que s’arrêta mon regard rempli de larmes, aux pieds du Seigneur. Et il me semblait que l’âme se reprenait, et qu’une voix paisible et confortante descendait de ce coeur transpercé et m’invitait à m’élever, à confier mes douleurs à Dieu et à prier.

Quel doux silence plein de paix…! et dans le silence Dieu Seul! Je continuais à me répéter Dieu seul!

Il me semblait percevoir une atmosphère bénéfique et calme entourant mon âme!… Je vis alors derrière moi la raison de mes peines présentes: au lieu de chercher à plaire à Dieu seul! dans mon travail, cela faisait des années que je mendiais la louange des hommes, et j’étais dans une recherche continuelle, dans l’angoisse de trouver quelqu’un qui puisse me voir, m’apprécier, m’applaudir. Je conclus au-dedans de moi: ici aussi, il faut commencer une vie nouvelle: travailler en cherchant Dieu seul!
Le regard de Dieu est comme une rosée qui fortifie, comme un rayon lumineux qui féconde et dilate: travaillons donc sans vacarme et sans trêve, travaillons sous le regard de Dieu, de Dieu seul!
Le regard humain est comme un rayon brûlant qui fait pâlir les couleurs, même les plus résistantes: ce serait dans notre cas comme un souffle de vent gelé qui plie, courbe, endommage la tige encore tendre de cette pauvre petite plante.
Chaque action faite pour faire du tapage et pour être vu, perd sa fraîcheur aux yeux du Seigneur: elle est comme une fleur passée de main en main et qui est à peine présentable. (…)
Dieu Seul! Oh, comme il est utile et consolant de vouloir Dieu seul pour témoin! Dieu seul est la sainteté au degré le plus élevé! Dieu seul est la certitude la plus fondée d’entrer un jour au ciel.
Dieu seul, mes enfants, Dieu seul! »
De “L’oeuvre de la Divine Providence” du Bienheureux Luigi Orione (1872-1940) (3 septembre 1899).

Prière
Fais, ô mon Dieu, que toute ma pauvre vie soit un unique cantique de divine charité sur la terre, parce que je veux qu’elle soit – par ta grâce, ô Seigneur – un unique cantique de divine charité au ciel!

(du Bienheureux Luigi Orione)

26 NOVEMBRE: JACQUES ALBERIONE (1884-1971)

25 novembre, 2014

http://www.vatican.va/news_services/liturgy/saints/ns_lit_doc_20030427_alberione_fr.html

26 NOVEMBRE: JACQUES ALBERIONE (1884-1971)

Le Père Jacques Alberione, Fondateur de la Famille Paulinienne, aura été l’un des plus créatifs apôtres du XXè siècle. Il est né à San Lorenzo di Fossano (Cuneo), le 4 avril 1884 et reçut le baptême le lendemain même. La famille, composée par Michel Alberione, Thérèse Allocco et six enfants, était de condition paysanne, profondément chrétienne et laborieuse.
Le petit Jacques, quatrième enfant de la famille, ressent assez tôt l’appel de Dieu: en première année élémentaire, ayant été interrogé par la maîtresse sur ce qu’il ferait quand il serait grand, il répond: “Je me ferai prêtre”. Les années de l’enfance s’orientèrent dans cette perspective.
La famille s’est transférée ensuite à la localité de Cherasco, paroisse San Martino, diocèse de Alba. Le curé, don Montersino, aide le jeune adolescent à prendre conscience et à répondre à l’appel de Dieu. A 16 ans, Jacques est admis au Séminaire de Alba et y fera vite la rencontre avec celui qui sera son père, son guide, son ami et son conseiller pendant 46 ans: le chanoine Francesco Chiesa.
Vers la fin de l’Année Sainte 1900, déjà interpellé par l’Encyclique de Léon XIII “Tametsi futura”, Jacques fait l’expérience la plus décisive de son existence. C’était la nuit du 31 décembre 1900 qui séparait les deux siècles; il reste en prière pendant quatre heures devant le Très Saint Sacrement et à la lumière de Dieu projète son avenir. Une “lumière particulière” lui vient de l’Hostie et à partir de ce moment-là il se sent “profondément obligé de faire quelque chose pour le Seigneur et pour les hommes du nouveau siècle”: “obligé à servir l’Eglise” avec les moyens nouveaux offerts par l’intelligence humaine.

L’itinéraire du jeune Alberione se poursuit intensément pendant les années d’étude de la philosophie et de la théologie. Le 29 juin 1907 il est ordonné prêtre. Il connaîtra ensuite une brève mais décisive expérience pastorale à Narzole (Cuneo) en tant que Vice-curé. C’est là qu’il rencontre un jeune appelé Giuseppe Giaccardo, qui deviendra pour lui ce que Timothée signifia pour l’Apôtre Paul. Et c’est toujours à Narzole que le Père Alberione a mûri la compréhension de ce que peut faire la femme associée dans l’apostolat.
Au Séminaire de Alba, il assume aussi les fonctions de directeur spirituel des séminaristes, les grands et les petits, et enseigne différentes matières. Il se prête pour la prédication, la catéchèse et les conférences dans les paroisses du diocèse. Il consacre aussi une bonne partie de son temps à l’étude sur la situation de la société civile et ecclésiale de son temps et sur les nouvelles nécessités qui pointaient à l’horizon.
Il comprend que le Seigneur est en train de le guider vers une nouvelle mission: prêcher l’Evangile à tous les peuples, selon l’Esprit de l’Apôtre Paul, utilisant les moyens modernes de la communication. Ces orientations sont consignées dans deux de ses livres: Appunti di teologia pastorale (1912) e La donna associata allo zelo sacerdotale (1911-1915).
Une telle mission, pour avoir charisme et continuité, doit être assumée par des personnes consacrées, puisque “les oeuvres de Dieu se font avec les hommes de Dieu”. C’est ainsi que, le 20 août 1914, au moment où, à Rome, mourait le Pape Pie X, à Alba le Père Alberione donnait le coup d’envoi à la “Famille Paulinienne” avec la fondation de la Société Saint Paul. Les débuts sont très pauvres, selon la pédagogie divine: “partir toujours de la crèche”.
Pour son œuvre, le Père Alberione s’inspire du modèle de la famille humaine. Une famille composée de frères et de sœurs. La première femme qui suit le Père Alberione est une jeune fille d’une vingtaine d’années, née à Castagnito (Cuneo): Teresa Merlo. Avec son appui, le Père Alberione fonde la congrégation des Filles de Saint Paul (1915). Peu à peu, la “Famille” se développe, les vocations masculines et féminines augmentent, l’apostolat se définit et prend forme.
En 1918 (décembre) un premier groupe des “filles” est détaché pour aller à Susa. C’est ainsi que commence une courageuse histoire composée de foi et d’esprit d’initiative, qui engendre même un style caractéristique propre: “à la paulinienne”. Ce parcours semble ralentir lorsque, en 1923, le Père Alberione tombe gravement malade et les avis des médecins ne laissent aucun espoir. Mais le Fondateur reprend miraculeusement le chemin: “Saint Paul m’a guéri”, racontera-t-il ultérieurement. C’est à partir de cette période que l’on trouvera, dans toutes les chapelles pauliniennes, les phrases que par rêve ou révélation le Maître Divin adressa au Fondateur: “Ne craignez pas – Je suis avec vous – D’ici je veux éclairer – Vivez dans la conversion continuelle”.
L’année suivante (1924) naît la deuxième congrégation féminine: les Surs Disciples du Divin Maître, pour l’apostolat eucharistique, sacerdotal et liturgique. Pour conduire cette nouvelle congrégation le Père Alberione choisit une jeune sœur: M. Scolastica Rivata, décédée à plus de 90 ans en odeur de sainteté.
Sur le plan apostolique, le Père Alberione encourage l’impression d’éditions populaires des Livres sacrés et s’oriente vers les formes les plus rapides pour faire parvenir le message du Christ aux lointains: les journaux. Déjà en 1912 était née la revue Vita Pastorale, destinée aux curés; en 1931 naît la revue Famiglia cristiana, un hebdomadaire ayant comme but de nourrir la vie chrétienne des familles. Viendront ensuite: La Madre di Dio (1933), “pour révéler aux âmes la beauté et la grandeur de Marie”; Pastor bonus (1937), revue mensuelle en langue latine; Via, Verità e Vita (1952), revue mensuelle pour la connaissance et l’enseignement de la doctrine chrétienne; La Vita in Cristo e nella Chiesa (1952), avec le but de faire “connaître les trésors de la liturgie, diffuser tout ce qui sert à la Liturgie, vivre la liturgie selon l’Eglise. Mais le Père Alberione pensa aussi aux jeunes: à leur intention il a fait publier Il Giornalino.
Il s’implique directement pour la construction du grand temple en l’honneur de Saint Paul, à Alba. S’ensuivront deux autres temples à Jésus Maître (Alba et Rome) et le Sanctuaire à la Reine des Apôtres (Rome). L’objectif poursuivi est surtout celui de sortir des limites locales ou nationales. En 1926 naît la première maison filiale à Rome, suivie au cours des années successives par tant d’autres fondations en Italie et par le monde.
Dans l’entre-temps, l’œuvre spirituelle grandit elle aussi. Le Fondateur transmet l’esprit de piété à travers les “dévotions”, chargées d’un profond sens apostolique: A Jésus Maître et Pasteur “Voie, Vérité et Vie”, à Marie Mère, Educatrice et Reine des Apôtres; à Saint Paul Apôtre. Et c’est justement en base de cette référence à l’Apôtre que le Père Alberione offre à l’Eglise les 9 institutions fondées sous l’appellation de “Famille Paulinienne”. Pour le Fondateur, le premier engagement doit être la pleine configuration avec le Christ: accueillir le Christ total Voie, Vérité et Vie, dans toute la personne, intelligence, volonté, cœur, forces physiques. Ces orientations parurent dans une petite plaquette intitulée Donec formetur Christus in vobis (1932).
Au mois d’octobre 1938, le Père Alberione fonda la troisième congrégation féminine: les Sœurs de Jésus Bon Pasteur ou “Pastourelles”, destinées à l’apostolat pastoral direct et collaboratrices des Pasteurs.
Pendant la pause forcée de la seconde guerre mondiale (1940-1945), le Fondateur ne s’arrête pas dans son parcours spirituel. Il accueille progressivement la lumière de Dieu, dans un climat d’adoration et de contemplation. Comme en témoignent ses Taccuini (bloc-notes) spirituels, dans lesquels le Père Alberione consignait ses inspirations ainsi que les moyens à adopter pour répondre au projet de Dieu. Et c’est dans cette atmosphère spirituelle que prennent forme les méditations que chaque jour il prêche à ses fils et à ses filles, les directives pour l’apostolat, la prédication d’un grand nombre de récollections et de retraites spirituelles (recueillis dans autant de petits volumes). L’empressement du Fondateur est toujours le même: faire comprendre à tous que “la première tâche dans la Famille Paulinienne sera la sainteté de la vie, la deuxième la sainteté de la doctrine”. C’est dans cette perspective que doit être compris son Projet d’une Encyclopédie sur Jésus Maître (1959).
En 1954, rappelant le 40éme anniversaire de fondation, le Père Alberione accepta pour la première fois qu’on écrive sur sa vie dans une brochure intitulée Mi protendo in avanti et acquiesce à la demande de fournir quelques notes personnelles sur les origines de la fondation. C’est de cette manière que vit le jour le petit volume Abundantes divitiae gratiae suae, considéré comme “l’histoire charismatique de la Famille Paulinienne”. Une Famille qui continua à se compléter entre 1957 et 1960, avec la fondation de la quatrième congrégation féminine, l’Institut Regina Apostolorum pour les Vocations (Sœurs de la Reine des Apôtres), et les Instituts de vie séculaire consacrée: Saint Gabriel Archange, Marie de l’Annonciation, Jésus Prêtre et Sainte Famille. En total 10 institutions (y compris les Coopérateurs Pauliniens) unies entre elles par le même idéal de sainteté et d’apostolat: l’avènement du Christ “Voie, Vérité et Vie” dans le monde, à travers les instruments de la communication sociale.
Entre les années 1962 et 1965, le Père Alberione est protagoniste silencieux mais attentif du Concile Vatican II, participant chaque jour à ses sessions. Mais, il connaît aussi d’autres épreuves douloureuses: la mort prématurée de ses deux premiers collaborateurs, Timothée Giaccardo (1948) et Tecla Merlo (1964); le souci pour les communautés en difficulté et, pour lui personnellement, une crucifiante scoliose qui le tourmentait jour et nuit.
Il vécut 87 ans. Ayant accompli l’œuvre que Dieu lui avait confiée, le 26 novembre 1971 laissa la terre pour prendre son poste dans la Maison du Père. Ses derniers moments ont été réconfortés par la visite et la bénédiction du Pape Paul VI, un pape qui n’a jamais caché son admiration et sa vénération envers le Père Alberione. En effet, le témoignage que ce Pontife livra lors de l’audience qu’il accorda à la Famille Paulinienne le 28 juin 1969 est émouvant (le Fondateur avait 85 ans):
“Le voici, humble, silencieux, infatigable, toujours vigilant, toujours recueilli en ses pensées qui courent de la prière à l’action (selon la formule traditionnelle ‘ora et labora’), toujours attentif à scruter les signes des temps, c’est-à-dire, les formes les plus géniales pour arriver aux âmes. Notre Père Alberione a donné à l’Eglise de nouveaux moyens d’amplifier et de revigorer son apostolat, de nouvelles capacités et une nouvelle conscience de la valeur et de la possibilité de sa mission dans le monde moderne avec les moyens modernes. Permettez, cher Père Alberione, que le Pape se félicite et vous félicite des peines que vous avez prises infatigablement, fidèlement, au long de nombreuses années et des fruits qu’elles ont portés pour la gloire de Dieu et pour le bien de l’Eglise…”.

Le 25 juin 1996, le Pape Jean Paul II signa le décret reconnaissant les vertus héroïques du futur bienheureux.

 

BÉATIFICATION DU P. LATASTE À BESANÇON LE 3 JUIN

11 avril, 2012

http://www.zenit.org/article-30570?l=french

BÉATIFICATION DU P. LATASTE À BESANÇON LE 3 JUIN

Un ami de saint Joseph

Anita Bourdin

ROME, vendredi 6 avril 2012 (ZENIT.org) – La béatification du P. Jean-Joseph Lataste, prêtre dominicain français (1832 – 1869), apôtre des prisons, fondateur des Dominicaines de Béthanie, et ami de saint Joseph, son saint patron, aura lieu le3 juin 2012, en France, à Besançon, diocèse de la fondation. La célébration sera présidée par le cardinal Angelo Amato, sdb.
Les rendez-vous de Besançon
Lui qui est mort pendant le mois de saint Joseph avait offert sa vie pour que saint Joseph soit déclaré le saint patron de l’Église universelle : ce que le pape Pie IX a fait, l’année suivant sa mort, le 8 décembre 1870.
Le 27 juin dernier, le Pape Benoît XVI avait signé le décret reconnaissant un miracle survenu en Belgique, dans le diocèse de Namur, comme dû à l’intercession du P. Lataste, ouvrant ainsi la voie à sa béatification. Un autre signe sera nécessaire pour son éventuelle canonisation.
Le site en ligne pour la béatification indique les principaux rendez-vous, notamment celui de la marche des jeunes.
Samedi 2 juin 2012, à 20 h 30, une veillée de prière aura lieu à Besançon, en la cathédrale Saint-Jean.
Dimanche 3 juin 2012, à partir de 9 h 30 la marche des jeunes, prévoit plusieurs haltes spirituelles du couvent des sœurs dominicaines de Béthanie, à Montferrand le château, jusqu’au parc des expositions Micropolis de Besançon
La messe de béatification aura lieu à 15 h à ce même Parc des expositions Micropolis de Besançon.?Elle sera présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints et envoyé spéciale de Benoît XVI.
Il sera assisté de Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon et de Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique et de nombreux évêques.
L’homélie sera confié au Maître de l’Ordre des Prêcheurs, le fr. Bruno Cadoré, o.p..?
Des frères dominicains et des sœurs de Béthanie viendront de toute la France et d’autres pays.
L’apôtre des prisons
Les dominicaines résument ainsi la vie de leur fondateur: le Père Lataste est né à Cadillac sur Garonne (Gironde), le 5 septembre 1832. Très jeune, il se sent appelé au sacerdoce. Après beaucoup d’hésitations, et un combat profond, il entre en 1857 dans l’ordre dominicain.
En 1864, il est envoyé prêcher une retraite aux détenues de la prison de Cadillac : il découvre en elles les merveilleux effets de la grâce, et même, chez certaines, un réel appel à se donner à Dieu dans une vie consacrée.
C’est dans cette prison, devant l’Eucharistie, qu’il reçoit l’inspiration de fonder une nouvelle famille religieuse, où toutes les sœurs, quel que soit leur passé, seraient unies dans un même amour et une même consécration, témoignant par là que pour se donner à nous, « Dieu ne regarde pas ce que nous avons été, mais ce que nous sommes », selon ses propres termes.
Deux ans plus tard il ouvre la première communauté des Dominicaines de Béthanie, sous le patronage de Sainte Marie-Madeleine.
« Quel que soit votre passé ne vous considérez plus comme des prisonnières, mais comme des âmes vouées à Dieu, vous aussi, à la suite des âmes religieuse », exhorte P. Lataste.
Mais deux ans seulement après cette fondation, le P. Lataste tombe malade et il meurt le 10 mars 1869.
Sur sa tombe, il est gravé : « Parvenu à la perfection en peu de temps, il a connu la plénitude des longues vies ».
Une guérison extraordinaire
Le secteur pastoral Targon-Langoiran-Cadillac du diocèse Bordeaux-Bazas indique quel miracle a obtenu l’intercession du P. Lataste. Florent Mahaux, un homme de 74 ans vivant à la campagne, en Belgique, dans la province de Namur, était dans la phase terminale d’un cancer digestif en janvier 1943. Le contexte de la guerre et le type de cancer ne laissaient aucun espoir de guérison.
Une fille du malade était alors à Béthanie, dans la catégorie des Petites Sœurs, étape intermédiaire pour les femmes ayant eu une vie mouvementée, avant d’entrer, si elles en avaient les capacités, au noviciat des religieuses. Or, au moment où on annonçait à cette sœur que son père n’avait plus que quelques jours à vivre, celle-ci devait recevoir l’habit et commencer son noviciat.
Les sœurs de Montferrand-le-Château ont commencé une neuvaine demandant la guérison du malade par l’intercession du P. Lataste. Dans les jours qui ont suivi, le malade a repris ses activités et a vu disparaître les douleurs qui l’empêchaient de dormir et de s’asseoir normalement.
Il est décédé paisiblement en 1949 des suites d’un accident vasculaire cérébral. Sa fille a vécu toute sa vie à Béthanie, dans la discrétion, au point que les sœurs qui vivaient avec elles ne savaient pas de quelle grâce elle avait bénéficié dans sa jeunesse.
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Frère Stéphane Nehmé, prochain bienheureux libanais

9 juin, 2010

du site:

http://www.zenit.org/article-24693?l=french

Frère Stéphane Nehmé, prochain bienheureux libanais

Il sera béatifié le 27 juin à Kfifan, au Liban

ROME, Mardi 8 juin 2010 (ZENIT.org) – Le vénérable Stéphane (au siècle Youssef) Nehmé, religieux profès de l’ordre libanais des maronites, sera béatifié le 27 juin au Liban, à Kfifan, lors d’une célébration présidée au nom du pape par Mgr Angelo Amato, S.D.B., préfet de la congrégation pour les causes des saints (cf. Zenit du 8 juin).

Fr. Stéphane était un homme de prière et un « disciple de la terre », cette terre qui était pour lui « école de sainteté » et « source de spiritualité ».
Il est né en mars 1889, dans le village de Léhféd-Jbeil, cadet d’une famille de sept enfants. Il fréquenta l’école Notre-Dame des Grâces dirigée par l’ordre libanais maronite, où il apprit à lire et à écrire.

On raconte qu’un jour Youssef, qui se trouvait dans les champs en train de faire paître les animaux de la ferme paternelle, vit un petit blaireau entrer dans une grotte souterraine. Ayant remarqué la présence de traces d’eau, il commença et creuser et vit l’eau jaillir du fond de la grotte, jusqu’à former une source. Aujourd’hui cette source est connue de tous comme la « source du blaireau ».

En 1905, deux ans après la mort de son père, il entra au noviciat de l’Ordre libanais maronite, au monastère saints Cyprien et Justine de Kfifan; le 23 août 1907 il prononça ses vœux de moine, prenant le nom de Stéphane, nom du saint patron de son village natal.

En Frère convers, Estephan passa sa vie dans divers monastères de l’Ordre, travaillant dans les champs et les jardins, et se consacrant à divers travaux de menuiserie et de construction. Toujours et partout il savait transmettre à ses frères la Bonne Nouvelle, grâce à une vie intense de prière, fidèle aux constitutions et à la spiritualité de l’Ordre.

Son esprit généreux, sa prudence de jugement, sa compassion pour les difficultés des autres, lui valurent le respect et l’amour de ses collaborateurs.

Dans la spiritualité de Fr. Stéphane émerge la conscience de la présence constante du Seigneur à chaque instant de sa vie, qu’il résumait lui-même en répétant souvent : « Dieu me voit ».

Dans les adversités de la première guerre mondiale, il sut porter la croix, renonçant à lui-même et suivant le Maître avec confiance et courage ; toute sa vie peut se définir un grand acte d’amour, un don total de tout son être à Dieu et un pèlerinage ininterrompu vers le ciel.

Il mourut le 30 août 1938, à l’âge de 49 ans et fut enterré au monastère de Kfifan, où son corps est resté intact.

Le pape Benoît XVI a reconnu ses vertus héroïques le 17 décembre 2007.

Après les saints Charbel, Rafqa et Nimatullah, c’est le quatrième fils de l’Ordre libanais maronite à être proclamé bienheureux.

Dom Jeaques Alberione : Prière du travailleur

25 novembre, 2009

du site:

http://www.alberione.org/beatificazione/DonAlberione/preghiera_fra.htm#Sainte

Dom Jeaques Alberione  – Prière

Prière du travailleur

Jésus, divin ouvrier et ami des ouvriers, jette un regard bienveillant sur le monde du travail. Nous te présentons les besoins de tous ceux et celles qui se livrent à un travail physique ou intellectuel. Tu connais le poids de notre vie remplie de fatigues, de souffrances physiques et morales et de dangers. Redis-nous tes paroles: « J’ai pitié de ce peuple. » Réconforte-nous par les mérites et l’intercession de saint Joseph, modèle des travailleurs et des artisans.
  
Donne-nous la sagesse, la vertu et l’amour qui animaient tes journées de labeur. Inspire-nous des sentiments de foi, de paix, de modération et d’économie de sorte que nous ne cherchions pas seulement le pain quotidien mais les biens spirituels et le paradis. Délivre-nous de ceux qui visent à nous ravir le don de la foi et la confiance en la Providence. Sauve-nous de ceux qui violent les droits de la personne humaine et portent atteinte à sa dignité. Inspire des lois sociales conformes au magistère de l’Église. Que les classes sociales s’entraident sincèrement à faire régner la charité et la justice. Que le Pape, vicaire du Christ, soit considéré comme maître de doctrine sociale pour assurer au travailleur la promotion personnelle, la possession du royaume des cieux promis en héritage aux pauvres en esprit. Amen.

Dom Jeaques Alberione – Prière à saint Paul

25 novembre, 2009

du site:

http://www.alberione.org/beatificazione/DonAlberione/preghiera_fra.htm#Sainte

Prière à saint Paul

Ô saint Apôtre, toi qui as instruit tous les hommes par ta doctrine et par ta charité; regarde-nous avec bienveillance. Nous attendons tout de ton intercession auprès du Maître divin et de Marie, Reine des apôtres.
  
Toi qui fus l’apôtre des nations, fais que nous vivions de foi, que l’espérance soit notre salut, que la charité règne en nous. Toi que Dieu a choisi, obtiens-nous la docilité à la grâce afin qu’elle agisse en nous. Fais que nous te connaissions, t’aimions et t’imitions de plus en plus; que nous soyons des membres vivants de l’Église, Corps mystique de Jésus Christ. Suscite des apôtres en grand nombre ! Qu’ils soient saints. Que le feu d’une charité authentique embrase le monde. Que tous te connaissent et glorifient Dieu et le Maître divin, Voie, Vérité et Vie.
  
Seigneur Jésus, toi qui sais que nous ne nous fions pas à nos forces, par ta miséricorde, par l’intercession puissante de saint Paul, notre maître et notre père, accorde-nous d’être délivrés de tout mal.

26 novembre: Bienheureux Jacques Albérione (mf) Fête pour la Famille Paulinienne

25 novembre, 2009

du site:

http://spiritualitechretienne.blog4ever.com/blog/lire-article-83937-467618-bienheureux_jacques_alberione.html

Bienheureux Jacques Albérione

Apôtre des médias

1884-1971

Fête le 26 novembre

Béatifié par Jean Paul II le 27 avril 2003, Fête de la Miséricorde Divine, le Père Jacques Albérione a compris l’importance de la presse pour annoncer l’Amour du Christ à tous les peuples selon l’esprit de Saint Paul. IL est à l’origine de plusieurs congrégations religieuses : « la Famille Paulinienne » qui, par les techniques les plus modernes de communication, travaille actuelllement à la nouvelle évangélisation. 

Enfance et jeunesse

Jacques Alébrione est né le 4 avril 1884, à San Lorenzo di Fossano, au nord de l’Italie, quatrième d’une fratrie de six enfants. Ses parents, Michel et Thérèse Albérione, compatriotes de Don Bosco et de Saint Benoît-Joseph Cottolengo, sont de modestes cultivateurs, dont les valeurs premières sont la Foi, le travail et la confiance en la Providence. 

Le projet de Dieu sur Jacques se dessine très tôt. Dès sa première année d’école primaire, l’enfant interrogé au sujet de son avenir, réfléchit quelques instants, puis répond d’un ton décidé : « Je serai Prêtre. » 

Le climat familial, la bonté de son institutrice, l’intuition du Curé de sa paroisse, font mûrir cette résolution enfantine. Ses classes primaires terminées, il entre au Petit Séminaire de Bra, dans le Diocèse de Turin. Il y passe trois années, étudiant énormément, priant et lisant beaucoup. Très intelligent, il a surtout une grande force de volonté. 

L’année scolaire 1899-1900 fut mouvementée pour l’adolescent de 15 ans. Sous l’inffluence de nombreuses lectures, il s’était enfflammé d’idéal missionnaire. Il avait même envoyé une lettre de demande pour être admis dans la Congrégation des Pères Blancs fondée par Monseigneur Lavigerie pour l’évangélisation de l’Afrique. Cependant, quand la réponse- favorable-lui parvint quelques mois plus tard… Son enthousiasme était tombé. Que s’était-il passé ? 

Parmi les ques 60 livres et revues qu’il avait dévoré en deux mois, une lecture, entre autres, l’avait tellement perturbé que ses supérieurs jugèrent opportun de le renvoyer chez lui. 

Echec ou incident de parcours ? En tout cas, cette périphétie douloureuse contribua à baliser la voie dans laquelle Jacques devait un jour mener ses efforts apostoliques. Désormais, il savait bien par expérience quelle inffluence en bien ou en mal la chose imprimée peut exercer sur les esprit. 

L’étincelle

Renvoyé du Séminaire de Bra, Jacques avait repris la pioche dans les champas paternels. Il voulait malgré tout devenir Prêtre. Appuyé par son Curé, il fut admis en octobre 1900 au Grand Séminaire d’Alba (Piémont) pour y faire ses études de Philosophie et de Théologie.

Le 1er novembre, le Pape Léon XIII publiait l’Encyclique dans laquelle, après avoir souligné que « la voie, la vérité et la vie pour l’humanité, c’est uniquement le Christ Rédempteur », il invite tous les évêques à faire connaître par des écrits l’amour de l’Eglise pour le monde. 

Fortement marqué par cette Encyclique, Jacques répond à l’appel intérieur. Pendant la nuit charnière entre le 19e et le 20e siècle, le 31 décembre 1900, il fait une veillée de prière de quatre heure devant le Saint Sacrement dans la Cathédrale d’Alba. Selon ses propres mots, éclairé par une lumière spéciale venue du Saint Sacrement, il se sent appelé à « faire quelque chose pour le Seigneur et les hommes du siècle nouveau ». Ce fut l’inspiration qui animera toute sa vie : la necéssité de mettre sur pied une organisation d’écrivain, d’imprimeurs, de libraires, de diffuseurs, dans le seul et unique but de porter à grande échelle le message chrétien au cœur des masses. 

Le Père Albérione rappellera constamment à ses fils et filles l’origine de la mission paulinienne : « Vous êtes né du Tabernacle, de l’Eucharistie. »

L’étincelle d’une intuition puissante avait allumé en lui un être nouveau. 

Désormais, ses études se polarisent sur cette idée d’un nouveau type d’apôtre, qui, pour l’évangélisation, doit se servir des moyens de communication les plus efficaces. 

Annoncer l’Evangile dans l’esprit de l’Apôtre Saint Paul

Un jeune Prêtre d’Alba alors âgé de 26 ans, François Chiesa aide Jacques à cerner l’idéal qu’il avait entrevu et sera pour lui, pendant 46 ans, un guide et un ami, convaincu lui aussi de la nécessité de mettre la presse au service de l’Evangile. 

Ordonné Prêtre le 29 juin 1907, le Père Albérione fait une brève et décisive expérience pastorale comme Vicaire à Narzole . Il trouve le temps de compléter ses études et en 1908, il est reçu Docteur en Théologie à la Faculté de Gênes. 

Durant la courte période de son ministère paroissial, il rencontre le jeune Joseph Giaccardo qui deviendra son premier collaborateur dans la Société de Saint Paul, à l’instar de Paul et Thimothée.

Puis, à 24 ans seulement, il est rappelé au Séminaire d’Alba pour y être Directeur spirituel et professeur. Il ne cesse s’approfondir sa compréhension de la société et de l’Eglise de son temps, ainsi que le nouveaux besoins et des changements qui pointent à l’horizon. 

Mais le Seigneur lui réserve une mission spéciale , totalement originale dans ses moyens et structures : annoncer l’Evangile à tous les peuples , dans l’esprit de Saint Paul par les moyens modernes de communication. 

En 1910, le Père Albérione franchit un autre pas dans la compréhension de sa mission : ces auteurs, ces techniciens, ces semeurs d’Evangiles, hommes et femmes, ce seraient des consacrés à Dieu. Il lui faudait fonder une forme de vie religieuse axée sur une éctivité apostolique spécifiquement d’édition pour annoncer l’Evangile au monde entier. 

Le 20 août 1914 , jour du décès de Saint Pie X, l’œuvre de la Famille Paulinienne commence avec un petit groupe de jeunes qui formeront la Société de Saint Paul. 

Le jeune fondateur, conscient du rôle important de la femme dans l’apostolat projette de lancer le monde féminin dans l’édition et la presse. En 1915, sa première collaboratrice, Thérèse Merlo, va fonder avec un groupe de jeunes femmes la Congrégation des Filles de Saint-Paul, consacrée à l’Evangélisation par les médias. 

Le pacte ou le secret de la réussite

Le Père Albérione saisit toutes les occasion afin d’aider les jeunes de l’Ecole Typographique qu’il vient de fonder. 

Par la suite, ces collaborateurs laïcs, plus d’1000 000 en 1953, soutiendront dans le monde entier les multiples activités de la famille paulinienne : éditions de livres, particulièrement de la Bible, à travers les Editions Saint-Paul – et, en France, les Editions Mediaspaul. Aujourd’hui, les Pauliniens ne se limitent pas à la presse écrite : ils sont lancés dans la raduio, le cinéma, la télévision, l’internet. 

Tous avaient la conviction que les initiatives apostoliques ne se prennent pas d’après un compte en banque, mais avec la Foi comme base de départ. 

Le Père Albérione avait rédigé un livre de prières la formation des jeunes pauliniens. Il contenait la formule d’un engagement appelé le Pacte, ou secret de la réussite avec lequel étaient menées à bien toutes les entreprises impossibles. En voici l’essentiel : 

« Seigneur Jésus, nous plaçons notre confiance en Toi, car Tu as dit : « tout ce que vous demanderez au Père en Mon Nom, vous l’obtiendrez. Nous comptons sur Toi. Nous prenons l’engagement de rechercher en toute chose Ta Gloire et la Paix des hommes. Nous Te le promettons. » 

Le Père Alberione demandait toujours à Dieu le centuple, ajoutant toutefois ce correctif : « Enfin, Seigneur, ce n’est pas que je veuille mettre une limite à votre Générosité ! »

«  C’est d’ici que je veux illuminer »

L’année 1923 réserva au Père Alberione une douloureuse épreuve : quelques jours plus après la mort de sa mère il tomba malade : brutale évolution de la tuberculose pulmonaire. Ses médecins ne lui donnaient pas 18 mois de vie. Cependant, un ami, curé de paroisse, l’accueillit dans son présbytère pour un repos complet. Au bout d’un mois, son état de santé s’améliorant, il commence à rédiger la règle de la Société Saint Paul. Puis il reourna chez les siens, les réunit à la Chapelle et leur raconta un de ses rêces, dans lequel Jésus lui avait dit : « Ne craignez pas, Je suis avec vous. C’est d’ici (il désignait le tarbernacle) que Je veux illuminer. Ayez le regret de vos péchés. »

Ces mots figureront dans les chapelles de toutes les maisons de la famille paulinienne. Ils enxpriment que Celui qui dirige, c’est le Seigneur, sur qui l’on peut compter. De fait, très vite, le Père peut reprendre ses nombreuses activités. 

En 1924, la deuxième congrégation féminine voit le jour : les Sœurs Disciples du Divin Maître, vouées à l’apostolat Eucharistique. Elle doivent constituer l’âme de toutes les auters institutions et de toutes les activités apostoliques de la Famille Paulinienne. 

Parmi les spirituels dont se nourissait le Père Albérione, il affectionnait particulièrement Saint Pierre Julien Eymard, fondateur des Pères du Saint-Sacrement et Dom Chautard, l’Abbé de Sept-Fonds, dont il savourait le traité intulé « L’Ame de tout apostolat ». 

Comme Paul toujours en chemin

A partir de 1926, les fondations se multiplièrent, en Italie et à l’étranger. En dépit de difficultés culturelles, sociales, climatiques, économiques, des petits groupes pauliniens gagnet le Brésil, les Etats-Unis, l’Argentine, la France, la Pologne, la Chine, le Japon, l’Inde, les Philippines… 

En octobre 1938, le Père Alberione fonde la troisième gongrégation féminime : les Sœurs de Jésus Bon Pasteur, dont la vocation consite à aider les Prêtres dans la pastorale paroissiale. Le Saint-Siège donna son approbation officielle à l’œuvre du Père Alberione le 10 mai 1941. C’était la première fois qu’une institution de religieux ayant comme but spécifique la diffusion de l’Evangile dans le monde entier par les techniques de communication les plus modernes était formellement reconnue par l’Eglise. 

Après la guerre, en 1945, le Père Alberione reprend son bâton de pèlerin. L’Extrême-Orient l’impressionne : l’Inde, la Chine, les Philippines… des multitudes, des milliards de personnes… Mais combien connaissent Jésus-Christ ?A 79 ans , il parcourait encore les cinq continents. 

De 1946 à 1971, année de sa mort, il fit paraître 60 livres et brochures rédigés de sa main. A l’exemple de Saint Paul, il devait proclamer infatigablement qu’en Jésus-Christ, l’impossible est vrai : un bonheur sans déclin sans la vie éternelle. 

De l’Eglise du Concile à l’Eglise du Ciel

Le 11 octobre 1962 s’ouvrit le Concile Vatican II. Le Père Alberione y participait en tant que Supérieur Général de la Société Saint-Paul. Quelle joie pour lui : l’immense assemblée conciliaire reconnut par le décret « Inter mirifica »- (parmi les merveilles) – la valeur extraordinaire des moyens de communications sociales comme véhicule de la Bonne Nouvelle. C’était la consécration officielle de l’apostolat paulinien. 

Lui, Jacque Alberione, pensait cela depuis 1900 ; il le mettait en œuvre depuis 1914. Pendant des années, il avait été dans toutes les situations, comme seul responsable. Maintenant, d’autres prenaient la relève. Il accepta avec Foi cette nouvelle situation.

Le Père Alberione meurt à l’âge de 87 ans, le 26 novembre 1971, après avoir été réconforté par la visite et la bénédiction du Pape Paul VI qui n’a jamais cessé de l’admirer et de le vénérer. Le secret de son dynamisme a été indéniablement, sa vie intérieure tout entière tournée vers l’évangélisation. Il réalise en sa personne le mot de l’Apôtre Saint Paul : « Ma vie, c’est le Christ. » Le Christ-Jésus, tout spécialement le Christ Eucharistique, a été la grande passion du Père Alberione. Et toute la famille Paulinienne se nourrit et vit de l’Eucharistie. 

Prière du Bienheureux Jacques Alberione

Seigneur, en union avec les Prêtres qui célèbrent l’Eucharistie aujourd’hui, je T’offre Jésus et je m’offre moi-même :

Pour réparer les erreurs et les scandales que les moyens de communications sociales diffusent dans le monde.
Pour implorer Ta Miséricorde sur ceux que ces moyens puissants séduisent , trompent et éloignent de Ton Amour de Père.
Pour que tous, nous suivions uniquement Celui que Tu as donné au monde, dans Ton Amour Infini, en proclamant : « Celui-Ci est Mon fils Bien-Aimé, écoutez-Le ! » 
Notre Père, qui es aux Cieux, en union avec tous les Prêtres je T’offre Jésus et je m’offre moi-même : 
Pour T’adorer et Te remercier parce qu’en Ton Fils, Tu es l’Auteur du Sacredoce, de la vie religieuse et de toutes les vocations.
Pour offrir à Ton Cœur de Père la réparation pour les vocations négligées, empêchées ou désertées.
Pour que tous comprennent l’appel de Jésus : « la Moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Priez donce le Maître de la Moisson d’envoyer des ouviers à Sa Moisson. »
Pour que se forme partout un climat familial, religieux, social, qui faorise l’épanouissement et la réponse à l’Appel de Dieu.
Pour qu’on suive Jésus Maître, Voie, Vérité et Vie dans la recherche et la formation des Vocations.
Pour que les appelés soient saints, qui soient le Sel de la terre et la Lumière du monde. 
Seigneur, nous Te prions pour nous tous. Viens au secours de notre faiblesse et donne-nous de rester humblement devant Jésus présent dans l’Eucharistie pour recevoir la Grâce, la Lumière et la Miséricorde. Amen. 

Texte paru dans « Le Cœur de Jésus, Source de l’Amour » N° 435 de juin 2003

Don Gnocchi, les sommets de la charité (traduction d’italien Google)

25 octobre, 2009

du site:

http://www.famiglieperaccoglienza.it/?idPagina=832&Titolo=Don%20Gnocchi,%20sulle%20vette%20della%20carit%E0

Le prêtre « de la montagne, dont les travaux de la souffrance des enfants a marqué l’histoire de la guerre, sera béatifié le 25 Octobre. La célébration de la cathédrale de Milan

Don Gnocchi, les sommets de la charité

Stefano Zurlo, ilsussidiario.net, Jeudi, Septembre 10, 2009

« … Témoin de la mort de l’Homme, le piétinement sur la glace empiété sur la Russie. Retourne à la maison déterminés à porter sur l’épaule la douleur des enfants innocents blessés ou abandonnés. C’est le génie du christianisme: tourner la mort en vie, le désespoir en l’espoir, la barbarie à la civilisation …  »

Le béatifié le Octobre 25, mais restera dans un créneau bien inconfortable. Don Carlo Gnocchi n’était pas une image pieuse, le cas échéant, à sa manière, sur le côté de la charité, l’un des protagonistes du miracle italien. Travailleur gai, optimiste, dur, avec la positivité dans Lombard depuis l’époque des Lumières tisse le ciel et la terre, et associe les idéaux de l’âme avec les besoins du corps.

L’histoire de Don Carlo est donc celle d’un prêtre courageux, brave, presque téméraire qui découvre qu’il ait une vocation particulière, l’un pour mutilatini, et tout miser sur cette intuition. Paradoxalement, les années de guerre sont celles dans lesquelles le couple d’idée avec la dernière des dernières victimes, les petites et innocentes de la haine, les enfants ont sauté sur des bombes et des restes explosifs de guerre. Eh bien, que Charles est un compteur de chemin, allez à la guerre comme aumônier de la Montagne, dit presque tout le conflit irrémédiable mal, témoin de la mort d’hommes et de l’Homme, foulant la glace empiété sur la Russie. Retour à la maison mais pas repliée sur elle-même, mais a décidé de porter sur ses épaules la douleur de ces enfants innocents blessés, humiliés et abandonnés à leur sort. C’est le génie du christianisme: tourner la mort en vie, le désespoir en espoir, la barbarie à la civilisation. Ou si vous préférez, de construire sur la douleur, où tous les autres pensent qu’il n’y a plus rien à faire. Comment avez-Christ sur la croix.

Le reste est l’histoire des œuvres miraculeuses créé plus de frénésie peu plus de dix ans, de 1945 à 1956, lorsque Don Carlo meurt prématurément. Evangile Son raisonnement est simple: mutilatini a été enlevé beaucoup, beaucoup doit être renvoyé. L’important est de ne pas donner à un organisme de bienfaisance à l’ancienne, entre paternalisme et clinquants. Non, nous ne voulons plus. Médecine. Réhabilitation. Étude. Jeux. La perspective de la création de tant de familles et de revenir dans la société. Jamais, jamais, désolé pour eux-mêmes et la malédiction. Don Carlo est devenu père pour tant d’enfants malheureux et l’expression n’a pas de la rhétorique à des centaines d’enfants qui avaient été stationnés, souvent issus de familles pauvres, à l’école.

Il les suit, un par un, pour aller à battre leur poitrine dans les grandes familles de la classe Ambrosiana-Orient, de par leur tisse un réseau dense de relations politiques qui mènent à Rome, Andreotti et De Gasperi. Avec eux va en audience par le pape Pie XII, le pape, l’évêque qui ferait que, répondre avec fermeté polie: Votre Sainteté, je vous remercie, mais si je pars avec mes enfants, je serais encore plus heureux.  »

La vocation est devenu une mission. L’aumônier sera un grand homme. En d’autres termes, un saint. Anticonformiste jusqu’au dernier jour. Dies don de la cornée avec un geste d’amour et de liberté qui va au-delà des interdictions de la loi, qui à l’époque interdisait la transplantation, et les doutes des théologiens moralistes divisés sur ce point. Il est passé. Après tout, l’avant. Dans le ciel. Mais fermement sur le terrain, où ses oeuvres après sa mort, ont prospéré.

Lors de ses funérailles dans la cathédrale, le cardinal Montini, le futur Paul VI, il appelle à une mutilatino microphone qui invente les très beaux sermons: «Bonjour, tout d’abord j’ai appelé Don Carlo, La parole est à San Carlo. Sont dans une centaine de milliers à applaudir.

Nous espérons que la béatification pousser les Milanais et les Italiens pour enlever la poussière de l’image de Don Carlo Gnocchi.

Jean Paul II à la Fondation « Dom Carlo Gnocchi »

25 octobre, 2009

du site:

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/speeches/2002/november/documents/hf_jp-ii_spe_20021130_don-carlo-gnocchi_fr.html

DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II
AUX PARTICIPANTS  AU PÈLERINAGE
DE LA FONDATION « DOM CARLO GNOCCHI »

Samedi 30 novembre 2002

Monsieur le Cardinal,
Chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,
Très chers frères et soeurs!

1. C’est pour moi un motif de grande joie de vous accueillir aujourd’hui dans le contexte des célébrations pour le centenaire de la naissance de Dom Carlo Gnocchi, et pour le cinquantième anniversaire de la fondation qui naquit de son coeur d’éminent « prêtre éducateur et artisan de la charité », comme le définit le Cardinal Carlo Maria Martini, en ouvrant son procès en béatification, en 1987. Je vous remercie de votre visite, qui m’offre l’occasion de manifester ma sincère satisfaction pour le service digne d’éloges que vous rendez à ceux qui se trouvent en difficulté.

Je vous salue tous avec affection:  hôtes, dirigeants, agents, volontaires, ex-élèves et amis de la grande famille spirituelle de dom Carlo Gnocchi, sans oublier l’Association nationale des Chasseurs alpins qui est liée à la figure et à l’oeuvre de ce zélé prêtre. Je salue les représentants des Instituts religieux masculins et féminins créés par dom Gnocchi et le Président de la Fondation, Mgr Angelo Bazzari, que je remercie des pieux sentiments qu’il a voulu exprimer en votre nom. Je salue la jeune pensionnaire du Centre de Milan, qui s’est faite l’interprète de tous les hôtes  de la Fondation. J’adresse une pensée respectueuse au Maire de Milan et aux autres représentants des Autorités civiles et militaires, qui ont souhaité être présents à cette rencontre.

2. Le serviteur de Dieu dom Carlo Gnocchi, « père des petits mutilés », fut un éducateur des jeunes dès le début de son ministère sacerdotal. Il connut les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale en tant qu’aumônier volontaire, tout d’abord sur le front grec-albanais et, ensuite, avec les Chasseurs alpins de la Division « Tridentine », au cours de la campagne de Russie. Il se prodigua avec une charité héroïque à l’égard des blessés et des mourants, et il mûrit le projet d’une grande oeuvre destinée aux pauvres, aux orphelins et aux laissés-pour-compte.

C’est ainsi que naquit la Fondation Pro Juventute, à travers laquelle il multiplia les initiatives sociales et apostoliques en faveur des nombreux orphelins de guerre et des petits mutilés, victimes de l’explosion de bombes de guerre. Sa générosité alla au-delà de la mort, qui eut lieu le 28 février 1956, à travers le don de ses deux cornées à des enfants non-voyants. Ce fut un geste précurseur, si l’on considère qu’en Italie, la greffe d’organes n’était pas encore réglementée par des mesures législatives.

3. Très chers frères et soeurs! Les célébrations jubilaires vous ont permis, au cours de cette année, d’approfondir encore davantage les raisons de votre engagement dans la société et dans l’Eglise. De la réhabilitation et de l’intégration sociale des petits mutilés de guerre, vous êtes aujourd’hui arrivés à gérer des activités diversifiées en faveur de jeunes, d’adultes et de personnes âgées qui ne sont pas autonomes. Répondant, en outre, aux nouveaux besoins qui naissent dans la société, vous avez ouvert vos maisons aux malades du cancer en phase terminale. Dans le même temps, vous n’avez pas oublié d’investir dans la recherche scientifique, en soignant la formation professionnelle des invalides, à travers des écoles et des cours dans diverses régions d’Italie.

4. « Rétablir la personne humaine » est le principe qui continue à vous inspirer, en fidélité à l’esprit de dom Carlo Gnocchi. Il était convaincu qu’il ne suffit pas d’assister le malade; il faut le « rétablir », en le soutenant à travers des thérapies adaptées propres à lui faire retrouver sa confiance en lui-même. Cela exige une mise à jour technique et professionnelle, mais bien plus encore un support humain constant et, en particulier, spirituel. « Partager la souffrance – aimait à répéter cet éminent pédagogue social – constitue le premier pas thérapeutique; le reste c’est l’amour qui l’accomplit ».

Et ce fut précisément l’amour le secret de toute sa vie. Dans chaque personne qui souffre, il voyait le Christ crucifié, et encore davantage s’il s’agissait d’individus fragiles, petits, sans défense. Il comprit que la lumière capable de donner un sens à la douleur innocente des enfants vient du mystère de la Croix. Chaque enfant mutilé représentait pour lui « une petite relique de la rédemption chrétienne et un signal qui anticipe la gloire pascale ».

5. Très chers frères et soeurs! Continuez à suivre les traces de cet inoubliable maître de vie. Comme lui, soyez de bons samaritains pour ceux qui frappent à la porte de vos maisons. Son message représente aujourd’hui une singulière prophétie de solidarité et de paix. En effet, en servant les derniers et les petits de façon désintéressée, l’on contribue à construire un monde plus accueillant et solidaire.

Presque tous vos centres de soin et de réhabilitation sont consacrés à la Vierge. Que ce soit Elle – la Mère de l’espérance à laquelle dom Gnocchi s’adressait avec une dévotion filiale – qui vous soutienne et vous guide vers de nouveaux objectifs de bien. Je vous assure de ma prière, alors que je vous bénis de tout coeur, vous qui êtes ici présents, ainsi que ceux qui composent la grande famille de la « Fondation dom Carlo Gnocchi ». 

Pape Jean XXIII

11 octobre, 2007

Pape Jean XXIII dans bienheureux papagiovxxiii02

http://web.tiscali.it/papagiovanni23/

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