Archive pour août, 2009

Eglise du Saint-Sauveur : Abside de l’autel. Saint Paul et l’archange Gabriel

31 août, 2009

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Eglise du Saint-Sauveur : Abside de l’autel. Saint Paul et l’archange Gabriel

http://www.artbible.net/2NT/PORTRAITS%20OF%20%20PAUL/slides/14%20-%2017%20EGL%20ORTHODOXE%20ST%20SAUVEUR%20ST%20PAUL%20ET%20L%20ARCHANGE.html

Les deux Lettres aux Thessaloniciens

31 août, 2009

du site:

http://www.opusdei.fr/art.php?p=31017

Les deux Lettres aux Thessaloniciens

Nous publions le 5e article de Joseph Grifone sur saint Paul.

08/12/2008

La première lettre aux Thessaloniciens

La communauté de Thessalonique

La première lettre aux Thessaloniciens présente un intérêt tout particulier pour l’histoire et pour l’exégèse : elle est en effet le plus ancien écrit du Nouveau Testament.

Les Actes des Apôtres (ch. 16-17) situent la fondation de l’église de Thessalonique lors du premier voyage missionnaire en Europe. Après avoir évangélisé les contrées de la Galatie du Nord (au nord de l’actuelle Turquie), Paul s’était senti « poussé par l’Esprit » à changer de plan et à étendre son travail missionnaire en Achaïe. Il prêcha d’abord l’Évangile à Philippes, puis des dures contradictions l’obligèrent de quitter cette ville. C’est ainsi que, au printemps de l’année 50, il gagna Thessalonique, accompagné de Silas et de Timothée.

Située sur la Voie Egnatienne qui reliait le Bosphore avec Durazzo, Thessalonique était une ville portuaire, cosmopolite et commerçante, qui attirait des gens provenant des quatre coins du monde. Le niveau moral était plutôt bas, les différences ethniques et sociales importantes : des riches armateurs et commerçants formaient la classe aisée, face à une masse pauvre de travailleurs manuels, esclaves, déchargeurs de port, petits artisans. C’est chez ces derniers, que l’apostolat de Paul portera le plus de fruits.

Chez ces gens de condition modeste – Paul travaillera comme l’un d’eux, exerçant le métier de fabriquant de tentes –, l’Apôtre réalisa un travail admirable, un véritable travail pastoral de formation, d’instruction, de suivi spirituel, comme il apparaît dans les souvenirs que Paul évoque dans sa lettre. Cependant son succès suscita la jalousie des Juifs. Déféré aux autorités de la ville, il dut quitter précipitamment Thessalonique pour Bérée, puis pour Athènes et finalement il arriva à Corinthe. C’est là que, quelques mois après, il fut rejoint par Timothée qui lui apportait des nouvelles rassurantes de la communauté. Paul écrivit alors cette lettre, dans laquelle, aujourd’hui encore, on ressent son émotion et sa joie de renouer avec la communauté qu’il avait dû abandonner en toute hâte. On était dans les premiers mois de l’année 51[1].

Au début de sa lettre (1,4-2,14) Paul évoque les jours où il enseignait l’Évangile « avec sincérité et honnêteté », au milieu de bien des tribulations « travaillant nuit et jour pour n’être à la charge de personne » : il était, dit-il, « comme une mère qui entoure de soin ses enfants et elle les nourrit » au point d’être disposé à donner sa vie pour eux. On peut l’imaginer sans peine dans ce travail de formation qu’il réalisait, peut-être en partie dans son atelier, au milieu de diverses contradictions. C’est l’un des aspects intéressants de cette lettre, écrite avec simplicité et émotion, que de nous rendre, ne fût-ce que dans quelques traits, l’atmosphère de la première catéchèse aux origines du christianisme : la figure de Paul nous apparaît dans toute son humanité, bien distante des images stéréotypées du prédicateur austère sous lequel on se le figure parfois.

Une fenêtre ouverte sur la catéchèse primitive

Étant le premier écrit du Nouveau Testament, cette lettre est comme une « fenêtre ouverte » sur la période qui a précédé la rédaction des Évangiles. On peut penser qu’en elle résonnent les thèmes de la première prédication chrétienne, d’autant plus qu’elle a été écrite non pas comme un traité, mais simplement dans le but de renouer avec la communauté et rappeler des souvenirs de la première catéchèse. A plusieurs reprises, d’ailleurs, Paul fait allusion aux traditions qu’il avait rapportées au début de son évangélisation (cf. 3,3 ; 4,1-3 ; 4,4-9). Des résonances de la tradition synoptique ont été relevées (cf, par exemple, 1 Th  5,2 // Mt 24,4), et, en particulier, des parallélismes avec les thèmes du sermon de la montagne (Mt 5-8). Certains spécialistes se sont attaché à découvrir des traits du kerygme primitif, c’est-à-dire les thèmes centraux de la première prédication chrétienne. Sans pouvoir entrer ici dans les détails, nous pouvons juste remarquer l’annonce claire et explicite du mystère trinitaire, la proclamation de la mort et de la résurrection du Christ, les exigences de la vie chrétienne, le retour glorieux du Christ à la fin des temps. Tout cela faisait sans doute partie de l’enseignement habituel que l’on dispensait avant même la rédaction du Nouveau Testament. Il est intéressant de noter que ces données ne sont pas transmises sous forme d’énoncés, mais comme des vérités déjà acceptées par la communauté (par exemple Paul ne dit pas :« Jésus est le Fils de Dieu », mais « Jésus, Fils de Dieu ») : signe que Paul les avait déjà expliquées lors de son séjour à Thessalonique.

L’attente du Seigneur

Comme dans toutes ses lettres, Paul exprime ses pensées à la lumière de l’intuition fondamentale du mystère du Christ qu’il eut sur le chemin de Damas : le Christ est ressuscité et il est maintenant dans la gloire divine à laquelle il nous appelle. Ici, ce thème central s’épanouit dans un magnifique message d’espérance. Timothée et Silas, tout en faisant l’éloge de la persévérance et de la foi des Thessaloniciens, avaient fait état aussi des inquiétudes que ceux-ci manifestaient sur le sort de leurs défunts. Après le départ de Paul, certains membres de la communauté avaient perdu la vie et l’on se demandait quel serait leur sort lors du retour glorieux du Christ : seront-ils emportés dans la gloire, eux aussi, avec ceux que le Christ trouvera vivants? De toute évidence Paul les avait instruits à ce sujet : comme nous l’avons dit, la seconde venue du Christ était l’un des thèmes essentiels de la catéchèse primitive (cf. Mt 24,30-31 ; 1 Co 15,51 ; Ph 3,20-21) et la première génération chrétienne la croyait imminente. Ces doutes et ces inquiétudes nous valent un admirable enseignement (4, 13-17) où l’on entend encore l’écho de la prédication primitive, pleine d’espérance et de joie dans l’attente du Seigneur.

Pour décrire le retour du Christ, Paul utilise l’image de la parousie. Ce mot, qui signifie «présence» et aussi « arrivée », désignait l’entrée triomphale des souverains (rois, empereurs, magistrats supérieurs) dans une ville. Cet événement donnait lieu à une fête populaire fastueuse, politique et religieuse à la fois, marquée par des célébrations, des cortèges, des jeux : on levait des impôts pour en couvrir les frais, on frappait des monnaies commémoratives. A l’occasion de son entrée, l’empereur accordait des récompenses et punissait les coupables. Le mot parousie évoquait donc la liesse, la fête, la joie. Paul dissipe les doutes de ses disciples : les morts, eux aussi, participeront à la Parousie, ils précéderont même les vivants à la rencontre du Christ. Sous la plume de l’Apôtre disparaissent le caractère terrible du dernier jour et les incertitudes liées à la rencontre du Seigneur. Vers la fin de sa lettre Paul résume ainsi sa haute vision des relations des hommes avec Dieu : « Dieu, dit-il, ne nous a pas destinés à la colère, mais à l’acquisition du salut par Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est mort pour nous, afin que, veillant ou dormant, nous vivions unis à lui » (5,9-10).

La seconde lettre aux Thessaloniciens

La seconde lettre aux Thessaloniciens se donne comme une suite de la première dans le but de corriger l’erreur de ceux qui affirmaient que le retour du Christ était imminent, et même qu’il avait déjà eu lieu (cf. 2 Th 2,1-12). Ces spéculations avaient créé un climat d’exaltation et d’attente surexcitée ; certains avaient même cessé tout travail et vivaient dans l’oisiveté. Pour accréditer ces théories on faisait circuler des fausses lettres de Paul (2,2). Le but de cet écrit est donc de préciser la doctrine eschatologique de la première lettre. Il ne faut pas se laisser abuser :  avant la fin doit se produire l’apostasie générale et doit se manifester l’Adversaire, l’homme d’iniquité, le fils de la perdition, lequel s’élèvera au-dessus de tout jusqu’à prétendre un culte divin (2,3-4). Cependant ces temps derniers ne sont pas encore venus : un « obstacle » empêche maintenant la manifestation de l’Impie (2,6-7). Mais il faut garder l’espérance, car le Seigneur Jésus, lors de sa Parousie, anéantira les forces sataniques par le souffle de sa bouche (2,8).

Le problème de l’authenticité

La seconde lettre aux Thessaloniciens présente de telles ressemblances littéraires avec la première (plan, résonances verbales et thématiques, passages parallèles, paraphrases et répétitions) que des critiques y ont vu l’œuvre de quelqu’un qui se proposait d’imiter le style de Paul. Il est difficile, en effet, qu’un esprit aussi créatif que Paul se soit répété d’une manière aussi rigide : Paul se serait exprimé d’une manière plus libre et plus spontanée, comme il le fait dans toutes ses lettres, même s’il reprend les mêmes thèmes. Certaines différences aussi font penser à une œuvre pseudo-épigraphique : alors que la première lettre, où abondent des souvenirs personnels et des détails sur la communauté, a un ton familier et affectueux, la seconde garde un ton plus impersonnel et didactique. Même la doctrine eschatologique donne l’impression d’être différente : alors que dans la première le message sur la fin des temps est plein d’espérance, dans la seconde il est chargé d’images dramatiques et terrifiantes. Enfin cette lettre semble bien traduire un contexte postérieur : le retard de la Parousie créa effectivement des problèmes dans la communauté chrétienne, mais dans une époque postérieure à la mort de Paul ; celui-ci, d’ailleurs, dans ses autres lettres exprime des conceptions eschatologiques semblables à celles de la première aux Thessaloniciens (cf. 1 Co 15,51-53 ; 2 Co 5,1-5 ; Ph 3,20-21). C’est pourquoi la seconde lettre aux Thessaloniciens est classée par certains spécialistes parmi les deutéro-pauliniennes. L’auteur, dans ce cas, aurait été un membre de ces cercles pauliniens auxquels nous avons fait allusion dans un article précédant (cf. 3. Le recueil paulinien dans le Nouveau Testament). Il ne s’agit certainement pas d’un faussaire, mais de quelqu’un de suffisamment autorisé, qui a voulu préciser la pensée de l’Apôtre en expliquant ce que celui-ci aurait dit dans ces nouvelles circonstances. D’autres spécialistes, en revanche, considèrent la lettre authentique [2]. Ils font remarquer la difficulté, même pour un écrivain expérimenté, d’imiter si fidèlement un style de rédaction. La doctrine eschatologique de 2 Th, d’autre part, peut sembler différente, tout simplement parce que Paul décrit deux situations différentes (1 Th parle de la destinée de ceux qui sont déjà morts, alors que 2 Th de ce qui arrivera avant la Parousie).

Ces questions d’authenticité n’ont aucun rapport avec l’inspiration : la lettre reste un écrit inspiré reconnu comme tel par l’Église depuis l’antiquité. En revanche, elles peuvent nous aider à reconstituer le cadre historique : dans l’hypothèse d’un procédé de pseudo épigraphie, on touche du doigt l’impact exercé par la figure de Paul dès les dernières décades du Ier siècle, et surtout on saisit dans le vif la foi chrétienne dans son dynamisme initial, s’élargissant et se précisant en parfaite homogénéité avec la tradition.

Le retard de la Parousie

L’intérêt de la seconde lettre aux Thessaloniciens est justement dans la doctrine eschatologique. Dans la description des terribles événements des derniers jours, l’auteur reprend selon une clé chrétienne certaines conceptions de l’apocalyptique juive (cf. Da 11,36-39, Ez 28,2) que l’on retrouvera ensuite dans le livre de l’Apocalypse. Le lecteur ne doit pas les prendre au pied de la lettre : les images saisissantes qui sont évoquées ont un caractère symbolique et font partie des modes d’expression conventionnels dans ce genre littéraire. Ce qui est intéressant, c’est le message dans son contenu essentiel. Et, malgré la différence de ton par rapport à la première lettre, il s’agit ici aussi d’un message d’espérance. La consolation et la crainte se mêlent, mais le triomphe du Christ est déjà assuré : les chrétiens doivent attendre avec patience et s’appuyer sur « l’amour de la vérité » qui seul pourra les sauver (2,10). Quant à la nature de l’« obstacle » qui empêche la pleine manifestation des forces du mal, les hypothèses les plus différentes ont été émises : l’Empire Romain, la prière de l’Église, la prédication de l’Évangile. Peut-être l’auteur, conformément à sa vision marquée par l’espérance, entend par cela tout simplement la volonté divine qui gouverne le monde.

[1]         Aujourd’hui un certain nombre spécialistes tendent à avancer la date de la mission en Europe. D’après cette chronologie, 1Th aurait été écrite en 48-49 .

[2]         Par exemple Murphy O’Connor, l’un des meilleurs spécialistes de saint Paul.

bonne nuit, a Rome il fait encore vraiment très chaud, excusez, je peu travailler peu

31 août, 2009

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Saint Bonaventure : « N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »

31 août, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090831

Le lundi de la 22e semaine du temps ordinaire : Lc 4,16-30
Commentaire du jour
Saint Bonaventure (1221-1274), franciscain, docteur de l’Église
Méditations sur la vie du Christ ; Opera omnia, t. 12, p. 530s (trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 67 rev.)

« N’est-ce pas là le fils de Joseph ? »

      Ils me paraissent être parvenus au plus haut degré, ceux qui, de tout coeur et sans feinte, se sont suffisamment possédés pour ne rien chercher d’autre que d’être méprisé, de ne compter pour rien et de vivre dans l’abaissement… Tant que vous n’en serez pas arrivés là, pensez que vous n’avez rien fait. En effet, comme en vérité nous sommes tous « des serviteurs quelconques », selon la parole du Seigneur (Lc 17,10), même si nous faisions bien toute chose, tant que nous ne serons pas parvenus à ce degré d’abaissement, nous ne serons pas encore dans la vérité, mais nous serons et nous marcherons dans la vanité…

      Tu sais aussi comment le Seigneur Jésus a commencé d’abord par faire avant d’enseigner. Il devait dire plus tard : « Apprenez de moi que je suis doux et humble de coeur » (Mt 11,29). Et cela il a voulu d’abord le pratiquer réellement, sans feinte. Il l’a fait de tout son coeur, comme de tout son coeur et en vérité il était humble et doux. Il n’y avait pas de dissimulation en lui (cf 2Co 1,19). Il s’est enfoncé si profondément dans l’humilité et le mépris et l’abjection, il s’est anéanti tellement aux yeux de tous, que lorsqu’il s’est mis à prêcher et à annoncer les merveilles de Dieu et à accomplir des miracles et des choses admirables, on ne l’estimait pas, on le dédaignait et l’on se moquait de lui en disant : « N’est-ce pas le fils du charpentier ? » et d’autres paroles semblables. Ainsi se vérifie la parole de l’apôtre Paul : « Il s’est anéanti lui-même, prenant la condition d’esclave » (Ph 2,7), non seulement d’un serviteur ordinaire par l’incarnation, mais d’un serviteur quelconque par la manière d’une vie humble et méprisée.

bonne nuit

29 août, 2009

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http://toptropicals.com/html/toptropicals/catalog/photo_db/M.htm?NumPerPage=20&NumPerLine=4&listonly=0&first=0

Concile Vatican II : La paix procède du coeur de chaque homme

29 août, 2009

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090830

Vingt-deuxième dimanche du temps ordinaire : Mc 7,1-8#Mc 7,14-15#Mc 7,21-23
Commentaire du jour
Concile Vatican II
Constitution dogmatique sur l’Eglise dans le monde de ce temps « Gaudium et spes », § 82

La paix procède du coeur de chaque homme

      En ce qui regarde les problèmes de la paix et du désarmement, il faut tenir compte des études approfondies, courageuses et inlassables déjà effectuées et des congrès internationaux qui ont traité de ce sujet, et les regarder comme un premier pas vers la solution de si graves questions ; à l’avenir, il faut les poursuivre de façon encore plus vigoureuse si l’on veut obtenir des résultats pratiques. Que l’on prenne garde cependant de ne point s’en remettre aux seuls efforts de quelques-uns, sans se soucier de son état d’esprit personnel…

      Il est inutile de chercher à faire la paix tant que les sentiments d’hostilité, de mépris et de défiance, tant que les haines raciales et les partis pris idéologiques divisent les hommes et les opposent. D’où l’urgence et l’extrême nécessité d’un renouveau dans la formation des mentalités et d’un changement de ton dans l’opinion publique. Que ceux qui se consacrent à une oeuvre d’éducation, en particulier auprès des jeunes, ou qui forment l’opinion publique, considèrent comme leur plus grave devoir celui d’inculquer à tous les esprits de nouveaux sentiments générateurs de paix. Nous avons tous assurément à changer notre coeur et à ouvrir les yeux sur le monde, comme sur les tâches que nous pouvons entreprendre tous ensemble pour le progrès du genre humain.

Église de Sant’Agostino au Champ Marzio, une belle croix; excusez si je n’ai pas pu répondre encore aux commentaires, (le chaud ne m’aide pas aussi) à bientôt

29 août, 2009

Église de Sant'Agostino au Champ Marzio, une belle croix; excusez si je n'ai pas pu répondre encore aux commentaires, (le chaud ne m'aide pas aussi) à bientôt dans images sacrée
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Jesus

29 août, 2009

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Homélie pour la 22e dimanche du Temps Ordinaire

29 août, 2009

du site:

http://www.homelies.fr/homelie,22e.dimanche.du.temps.ordinaire,2525.html

22e dimanche du Temps Ordinaire

dimanche 30 août 2009

Famille de saint Joseph Août 2009 
 
Homélie

 Les pratiques rituelles qui font l’objet du litige entre Jésus et les pharisiens, sont issues de la « tradition des anciens », c’est-à-dire de l’interprétation orale de la Torah transmise de génération en génération, et ayant acquis au fil des années, une valeur normative. Cette tradition contient un ensemble de prescriptions, qui veulent incarner dans la vie quotidienne les préceptes généraux de la Loi en matière de pureté rituelle. Ainsi l’aspersion « au retour du marché » était un geste symbolique de mise à distance par rapport à toute personne n’appartenant pas au peuple élu – peuple sacerdotal qui doit impérativement se garder « pur » pour pouvoir offrir à Dieu un sacrifice qui lui plaise. Sous couvert de rites religieux, ces pratiques relevaient avant tout du souci de sauvegarder une identité juive au milieu des nations païennes.
Se faisant l’écho du prophète Isaïe, Jésus dénonce l’ambiguïté d’une telle attitude : derrière des explications se référant à la Thora, les doctrines enseignées par les pharisiens « ne sont que des préceptes humains ». Comme leur nom l’indique, les rituels « religieux » devraient avoir pour but de « relier » à Dieu ceux qui les accomplissent pieusement. Tel n’est plus le cas pour ces pratiques traditionnelles qui se sont réduites au fil des années, à des signes identitaires permettant de tracer la frontière entre le juif et le non-juif. Notre-Seigneur condamne l’hypocrisie de ces comportements pseudo-religieux, qui sacralisent une séparation entre les personnes alors que le Père a tout au contraire envoyé son Fils pour « rassembler ses enfants dispersés » (Jn 11, 52). Refusant toute forme de ségrégation, Jésus s’adresse directement à la foule bigarrée qui l’entoure, et au sein de laquelle les règles de pureté ne devaient pas être particulièrement observées. « Ecoutez-moi tous – sous-entendu : quelle que soit votre appartenance raciale, sociale ou nationale – prêtez attention à mes paroles et non aux vains discours de ces soi-disant docteurs de la Loi qui se sont éloignés des chemins de la sagesse. La pureté n’est pas un attribut des aliments ou des ustensiles. Seul le cœur peut être qualifié de pur ou d’impur, selon qu’il est digne de servir de Temple à Dieu ou pas. »
Nous n’avons guère d’illusion à nous faire : depuis que nous nous sommes éloignés de Dieu par le péché, notre cœur est une caverne remplie de « pensées perverses ; inconduite, vols, meurtres, adultères, cupidités, méchanceté, fraude, débauche, envie, diffamation, orgueil et démesure ». Nous en avons tous fait la triste expérience. A quoi bon purifier indéfiniment les ustensiles de cuisine pour éviter une impureté orale, alors que nous nourrissons des pensées coupables ? A quoi bon multiplier les ablutions corporelles extérieures, si notre cœur est maculé de pensées inavouables ? Les rites de purifications n’ont de sens que dans la mesure où ils sont l’expression d’une sincère conversion intérieure. Car Dieu seul peut nous purifier d’une eau lustrale qui soit spirituellement « efficace » : l’eau jaillie du côté transpercé de son Christ. C’est à cette eau qu’il pensait lorsqu’il annonçait par son prophète : « Je verserai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés. De toutes vos souillures, de toutes vos idoles je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair » (Ez 36, 25-26).
Le « cœur de chair » – qui correspond au « cœur pur » – est précisément un « cœur de pierre » qui s’est laissé purifier par la grâce divine, sans lui opposer d’obstacle. Hélas chaque fois que nous désobéissons à « la Parole de vérité » (2nd lect.), nous résistons concrètement à l’action purificatrice de l’Esprit Saint ; nous sommes en contradiction avec notre engagement baptismal. L’homme « intelligent » et « sage », celui qui vit dans la proximité de son Dieu (cf. 1ère lect.), est tout au contraire celui qui se laisse instruire, qui « écoute les commandements et les décrets que le Seigneur lui enseigne ; qui garde ses ordres tels que le Seigneur son Dieu les a prescris, sans rien y ajouter et rien y retrancher, car la Loi du Seigneur est juste et ses paroles sont vraies » (cf. 1ère lect.). La conclusion logique nous vient sous forme d’exhortation de la plume de saint Jacques : « Accueillez donc humblement la parole de Dieu semée en vous » (2nd lect.).
Bien sûr il ne s’agit pas d’en rester à de pieuses considérations : la Parole de Dieu « est capable de nous sauver » dans la mesure où nous la mettons en application. Car après la purification dans les eaux de notre baptême, nous avons aussi été vivifiés par le Sang jailli de la même Source. Nous vivons désormais de la vie de l’Esprit, c’est-à-dire de la vie du Christ ressuscité. Dès lors, ce sont nos œuvres de charité qui « prouvent » l’authenticité de notre conversion et qui plaident pour nous. Car « devant Dieu notre Père, la manière pure et irréprochable de pratiquer la religion, c’est de venir en aide aux orphelins et aux veuves dans leur malheur, et de se garder propre au milieu du monde » (2nd lect.).
C’est donc à un sérieux examen de conscience que l’Eglise nous invite sur la nature des pensées qui habitent habituellement notre cœur : pensées perverses, cupides, malveillantes ; ou pensées de paix, d’amour, de bienveillance ? Le « glaive à deux tranchants » de la Parole fait-il partie des armes dont nous nous servons pour mener le beau combat contre nos complicités avec l’esprit des ténèbres ? Notre conversion est-elle simplement « idéologique », sans changer vraiment nos comportements, ou bien la parole est-elle semée dans une terre accueillante qui lui permet de porter son fruit de charité ?
Les textes de la liturgie de ce jour viennent à point nommé en ce temps de reprise : puissent-ils nous aider à nous recentrer sur la finalité surnaturelle de nos engagements telle que nous la révèle « la Parole de Dieu semée en nous » (2nd lect.), afin d’agir en « peuple sage et intelligent » dont « le Seigneur notre Dieu est proche chaque fois qu’il l’invoque » (1ère lect.).

« “Seigneur, qui séjournera sous ta tente ? Celui qui se conduit parfaitement, qui agit avec justice et dit la vérité selon son cœur” (Ps 14). Puissions-nous tout au long de cette année qui commence, nous laisser guider par ta “parole de vérité qui nous donne la vie”, afin de te plaire en toutes choses, et d’être de vrais témoins de ton amour. “Père de toutes les lumières”, fais descendre d’en haut “les dons les meilleurs, les présents merveilleux” (2nd lect.) sur tes enfants, pour qu’ils se convertissent et trouvent en toi le bonheur pour lequel tu les as créés. »
Père Joseph-Marie

Audience générale du 26 août : le respect de la création

29 août, 2009

du site:

http://www.zenit.org/article-21808?l=french

Audience générale du 26 août : le respect de la création

Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI

ROME, Mercredi 26 août 2009 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse prononcée mercredi 26 août par le pape Benoît XVI au cours de l’audience générale, à Castel Gandolfo.

Chers frères et sœurs !
Nous nous approchons désormais de la fin du mois d’août, qui pour de nombreuses personnes, signifie la fin des vacances d’été. Alors que l’on retourne aux activités quotidiennes, comment ne pas rendre grâce à Dieu pour le don précieux de la création, dont il est possible de jouir, et pas seulement pendant la période des vacances ! Les différents phénomènes de dégradation de l’environnement et les catastrophes naturelles, que la presse rapporte malheureusement souvent, nous rappellent l’urgence du respect dû à la nature, en retrouvant et en valorisant, dans la vie de chaque jour, un rapport correct avec l’environnement. Une nouvelle sensibilité envers ces thèmes, qui suscitent à juste titre la préoccupation des autorités et de l’opinion publique, se développe actuellement, et se manifeste à travers la multiplication des rencontres également au niveau international.

La terre est un don précieux du Créateur, qui en a établi l’organisation intrinsèque, nous donnant ainsi les orientations auxquelles nous conformer en tant qu’administrateurs de sa création. C’est précisément à partir de cette conscience que l’Eglise considère les questions liées au thème de l’environnement et à sa sauvegarde comme intimement liées au thème du développement humain intégral. J’ai fait référence à plusieurs reprises à ces questions dans ma dernière encyclique Caritas in veritate, en rappelant « l’urgente nécessité morale d’une solidarité renouvelée » (n. 49), non seulement dans les rapports entre les pays, mais également entre les hommes, car l’environnement naturel est donné par Dieu à tous, et son usage comporte notre responsabilité personnelle à l’égard de toute l’humanité, en particulier les pauvres et les générations futures (cf. ibid., n. 48). Consciente de la responsabilité commune envers la création (cf. ibid., n. 51), l’Eglise n’est pas seulement engagée à promouvoir la défense de la terre, de l’eau et de l’air, données par le Créateur à tous, mais elle se prodigue surtout pour protéger l’homme contre la destruction de lui-même. En effet, « quand « l’écologie humaine » est respectée dans la société, l’écologie proprement dite en tire aussi avantage » (ibid.). N’est-il pas vrai que l’usage inconsidéré de la création commence lorsque Dieu est marginalisé ou lorsque l’on en nie l’existence même ? Si la relation de la créature humaine avec le Créateur disparaît, la matière est réduite à la possession égoïste, l’homme en devient l’« ultime instance » et le but de l’existence se réduit à une course effrénée à posséder le plus possible.

La création, matière structurée de manière intelligente par Dieu, est donc confiée à la responsabilité de l’homme, qui est en mesure de l’interpréter et de la remodeler activement, sans s’en considérer le maître absolu. L’homme est plutôt appelé à exercer un gouvernement responsable pour la conserver, la mettre à profit et la cultiver, en trouvant les ressources nécessaires pour une existence digne pour tous. Avec l’aide de la nature elle-même et avec l’engagement de son travail et de sa créativité, l’humanité est vraiment en mesure de remplir le grave devoir de remettre aux nouvelles générations une terre qu’elles aussi, à leur tour, elles pourront habiter dignement et cultiver encore (cf. Caritas in veritate, 50). Pour que cela se réalise, le développement « de l’alliance entre l’être humain et l’environnement, qui doit être le miroir de l’amour créateur de Dieu » est indispensable (Message pour la Journée mondiale de la paix 2008, 7 ; cf. n. 50 du 11 décembre 2007), en reconnaissant que nous provenons tous de Dieu et que nous sommes tous en marche vers lui. Comme il est alors important que la communauté internationale et chaque gouvernement sachent donner les justes signaux à leurs citoyens pour s’opposer de manière efficace aux modalités d’utilisation de l’environnement qui lui sont nuisibles ! Les coûts économiques et sociaux dérivant de l’utilisation des ressources environnementales communes, reconnus de manière transparente, doivent être assumés par ceux qui en bénéficient, et non par d’autres populations ou par les générations futures. La protection de l’environnement, la sauvegarde des ressources et du climat demandent que les responsables internationaux agissent conjointement dans le respect de la loi et de la solidarité, en particulier à l’égard des régions les plus défavorisées de la terre (cf. Caritas in veritate, 50). Ensemble, nous pouvons construire un développement humain intégral au bénéfice des peuples, présents et à venir, un développement inspiré par les valeurs de la charité dans la vérité. Pour que cela se produise, il est indispensable de transformer le modèle de développement mondial actuel en une prise de responsabilité plus grande et partagée à l’égard de la création : non seulement les urgences environnementales le demandent, mais également le scandale de la faim et de la misère.

Chers frères et sœurs, rendons grâce au Seigneur et faisons nôtres les paroles de saint François dans le Cantique des créatures : « Très-Haut, tout puissant, bon Seigneur, à toi louange, gloire, honneur, et toute bénédiction ; à Toi seul, ils conviennent, ô Très-Haut, et nul n’est digne de te nommer. Loué sois-tu mon Seigneur, dans toutes tes créatures ». Ainsi s’exprimait saint François. Nous aussi nous voulons prier et vivre dans l’esprit de ces paroles.

A l’issue de l’audience générale, le pape a salué les pèlerins francophones en disant :

Je suis heureux de vous accueillir ce matin, chers amis francophones. Je salue particulièrement les pèlerins venus du Burkina Faso, de Belgique et de France. A la fin de cette période de vacances d’été, je vous invite à rendre grâce à Dieu pour le don inestimable qu’il nous fait de la création. La protection de l’environnement, la sauvegarde des ressources de la terre et du climat sont confiées à notre responsabilité. Pour y répondre, puissions-nous construire ensemble un développement humain intégral, inspiré des valeurs de charité et de vérité, au bénéfice des peuples d’aujourd’hui et de demain ! Que Dieu vous bénisse !

Traduction française : Zenit

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