Archive pour mai, 2007
HOMÉLIE DE S. BÈDE LE VÉNÉRABLE – Marie exalte le Seigneur
31 mai, 2007du site:
http://www.prieravecleglise.fr/
HOMÉLIE DE S. BÈDE LE VÉNÉRABLE
(Editeur : Orval)
Marie exalte le Seigneur
Mon âme exalte le Seigneur; exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. Le sens premier de ces mots est certainement de confesser les dons que Dieu lui a accordés, à elle, Marie, spécialement; mais elle rappelle ensuite les bienfaits universels dont Dieu ne cesse jamais d’entourer la race humaine.
L’âme glorifie le Seigneur quand elle consacre toutes ses puissances intérieures à louer et à servir Dieu; quand, par sa soumission aux préceptes divins, elle montre qu’elle ne perd jamais de vue sa puissance et sa majesté. L’esprit exulte en Dieu son Sauveur, quand il met toute sa joie à se souvenir de son Créateur dont il espère le salut éternel.Ces mots, sans doute, expriment exactement ce que pensent tous les saints, mais il convenait tout spécialement qu’ils soient prononcés par la bienheureuse Mère de Dieu qui, comblée d’un privilège unique, brûlait d’un amour tout spirituel pour celui qu’elle avait eu la joie de concevoir en sa chair. Elle avait bien sujet, et plus que tous les saints, d’exulter de joie en Jésus – c’est-à-dire en son Sauveur – car celui qu’elle reconnaissait pour l’auteur éternel de notre salut, elle savait qu’il allait, dans le temps, prendre naissance de sa propre chair, et si véritablement qu’en une seule et même personne serait réellement pré
sent son fils et son Dieu. Car le Puissant fit pour moi des merveilles. Saint est son nom! Pas une allusion à ses mérites à elle. Toute sa grandeur, elle la rapporte au don de Dieu qui, subsistant par essence dans toute sa puissance et sa grandeur, ne manque pas de communiquer grandeur et courage à ses fidèles, si faibles et petits qu’ils soient en eux-mêmes.Et c’est bien à propos qu’elle ajoute: Saint est son nom
, pour exhorter ses auditeurs et tous ceux auxquels parviendraient ses paroles, pour les presser de recourir à l’invocation confiante de son nom. Car c’est de cette manière qu’ils peuvent avoir part à l’éternelle sainteté et au salut véritable, selon le texte prophétique: Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. C’est le nom dont elle vient de dire: Exulte mon esprit en Dieu mon Sauveur. Aussi est-ce un usage excellent et salutaire, dont le parfum embaume la Sainte Basile, que celui de chanter tous les jours, à vêpres, le cantique de la Vierge. On peut en attendre que les âmes des fidèles, en faisant si souvent mémoire de l’incarnation du Seigneur, s’enflamment d’une plus vive ferveur, et que le rappel si fréquent des exemples de sa sainte Mère les affermisse dans la vertu. Et c’est bien le moment, à vêpres, de revenir à ce chant, car notre âme, fatiguée de la journée et sollicitée en sens divers par les pensées du jour, a besoin, quand approche l’heure du repos, de se rassembler pour retrouver l’unité de son attention.
Mère Marie Eugénie, fondatrice à Paris des Soeurs de l’Assomption, sera canonisée par le Pape Benoît XVI à Rome
31 mai, 2007de la Paroisse de Paris:
http://catholique-paris.cef.fr/a-3-2041-canonisation-de-mere-marie-eugenie.html
Le 3 juin 2007
Mère Marie Eugénie, fondatrice à Paris des Soeurs de l’Assomption, sera canonisée par le Pape Benoît XVI à Rome
Mgr Vingt-Trois présentera au Pape, au début de la célébration solennelle du 3 juin prochain, la demande de canonisation de Mère Marie Eugénie, fondatrice à Paris des Soeurs de l’Assomption.
Marie Eugénie Milleret
Une femme comme les autres, qui a su reconnaître entre tant de voix celle de Dieu, et la faire sienneAvec la canonisation de Marie-Eugénie Milleret – la première femme française que Benoît XVI canonisera – c’est une extraordinaire pédagogue qui est mis à l’honneur par l’Eglise, une femme dont l’action a marqué son époque. Une femme comme les autres que rien ne destinait à ces choix . Une femme qui a 21 ans a accepté de voir sa vie bouleversée et décidée de la consacrer entièrement à l’annonce de l’Evangile et à l’éducation.
Biographie
Née à Metz le 26 août 1817, Anne Eugénie Milleret grandit dans une famille aisée, non pratiquante. A Noël 1829, à l’occasion de sa première communion, Anne Eugénie fait une véritable rencontre mystique avec le Christ ; rencontre qui la marquera pour toute sa vie. En 1830, après la ruine de son père, ses parents se séparent. Eugénie vit à Paris avec sa mère qui meurt 2 ans plus tard, emportée par le choléra. Anne Eugénie a alors 13 ans. Elle est confiée par son père à une famille amie de Chalon. La vie mondaine et superficielle qu’elle est amenée à vivre ne lui apporte que désarroi et solitude.En 1836, de retour à Paris, elle retrouve la foi en écoutant les sermons de carême du Père Lacordaire à Notre Dame. «Votre Parole me donnait une Foi que rien ne devait plus me faire vaciller», lui écrira-t-elle plus tard. Elle se passionne pour le renouveau du christianisme de Lammenais, de Montalembert et de ses amis. Eugénie fait la connaissance de l’abbé Combalot qui l’oriente pour la fondation d’une nouvelle congrégation dédiée à l’éducation des jeunes filles.
C’est ainsi qu’à 21 ans, en avril 1839, elle fonde la congrégation des Religieuses de l’Assomption. Marie-Eugénie a déjà, précises dans son esprit, les bases de sa pédagogie ; elle récuse une éducation mondaine où l’instruction profane est au rabais ; elle veut un christianisme authentique et non un vernis superficiel ; elle entend donner aux jeunes filles une formation de tout l’être à la lumière du Christ.
Elle se lie d’amitié avec l’Abbé d’Alzon qui fondera les Pères de l’Assomption six ans plus tard. Cette amitié durera toute leur vie et sera d’une grande richesse tant sur le plan spirituel qu’humain et pédagogique.
Après une première école en 1842, les fondations se multiplient très vite à travers le monde : en Angleterre (Richmond -1850), en Espagne (Malaga -1865), en Nouvelle Calédonie (1873), en Italie (Rome – 1888), aux Philippines (1892), au Nicaragua (1892), au Salvador (1895). En 1867 c’est la reconnaissance par Rome de la congrégation.
Marie Eugénie enchaîne voyages et constructions de nouvelles écoles, sans que rien ne l’écarte de son intuition première : «c’est une folie de ne pas être ce que l’on est avec le plus de plénitude possible ». Mais avec la mort du père d’Alzon en 1880, celle de sa première compagne, Mère Thérèse Emmanuel, en 1888, la solitude et la maladie lui font connaître l’impuissance de la vieillesse : « un état où ne reste plus que l’amour ». Elle s’éteint le 10 mars 1898.
Marie-Eugénie Milleret est béatifiée le 9 février 1975 par le pape Paul VI. Sa fête est célébrée le jour de sa mort, le 10 mars. Le miracle de Marie Eugénie Milleret en faveur de Risa Bondoc relance le procès en canonisation. Elle sera canonisée le 3 juin prochain par le pape Benoît XVI.
Les Religieuses de l’Assomption dans le monde et en France
Aujourd’hui les Religieuses de l’Assomption sont présentes dans 34 pays dont 8 en Europe, 5 en Asie, 10 en Amérique et 11 en Afrique. Les 1200 religieuses se répartissent en 170 communautés.
Les religieuses exercent une action éducative à travers collèges, centres de formation féminines, centres d’éducations professionnels, dispensaires, activités pastorales (…). Elles sont également des contemplatives : la prière personnelle, l’office divin et l’adoration du St Sacrement sont au cœur de leur vocation. Habité par l’audace de leur fondatrice, l’ordre a en permanence le souci de relever les défis qui se présentent aujourd’hui afin de « faire de la terre un lieu de gloire pour Dieu ».
Autour des religieuses, de nombreux laïcs à travers le monde, intéressés par leur spiritualité, se sont regroupés en « Assomption-Ensemble ». Venus de tous horizons, ils sont unis autour des deux maitres mots de Marie Eugénie : Eduquer les personnes en leur faisant rencontrer Dieu et leur permettre à leur tour de transformer le milieu social dans lesquels ils se trouvent, par l’Evangile. Adorer, c’est à dire trouver Dieu en toute chose, ne pas vivre simplement l’action mais aussi le recueillement par la prière personnelle et communautaire.
En France, les religieuses de l’Assomption animent des établissements scolaires répartis sur tout le territoire. Chacun de ces établissements accueillent en moyenne 900 élèves (Cannes, Bondy, Bordeaux, Orléans, St Dizier, Paris). Outre la maison mère située rue de l’Assomption à Paris, là où est enterrée Marie-Eugénie de Jésus, et le centre spirituel de Lourdes, elles animent également un centre d’accueil spirituel (St Gervais), un centre de formation (Cannes) et s’occupent d’animation pastorale (Compiègne). Leurs objectifs : former des femmes et des hommes de foi et d’action, travailler à l’avènement de la justice.
Les Religieuses de l’Assomption appartiennent à la famille de l’Assomption qui regroupe : les religieuses de l’Assomption, les Augustins de l’Assomption (créé en 1845 par le père d’Alzon) les Oblates de l’Assomption (1865 par le Père d’Alzon), les Petites Sœurs de l’Assomption (fondé en 1865 par le père Pernet, assomptionniste) et les Orantes de l’Assomption (fondé en 1896 par le Père Picard, assomptionniste).
Le pèlerinage à Rome et l’icône de Ste Marie-Eugénie de Jésus
Le 3 juin, en même temps que Marie-Eugénie de Jésus, seront canonisés trois prêtres :
- le père Simon de Lipnica, prêtre polonais fransiscain (1439- 1484)
- le père Charles of St Andrew, (18216 1893), prêtre irlandais membre de la congrégation de la passion de Notre Seigneur Jésus Christ
- et le père Georges Préca, (1880-1962), prêtre maltais, fondateur de la Société de la doctrine chrétienne.A l’occasion de cet événement, les religieuses de l’Assomption organisent sur trois jours (du 2 au 4 juin) un pèlerinage à Rome, ouvert à tous ceux qui souhaitent participer à ce moment exceptionnel. Il aura pour thème : « la terre, un lieu de gloire pour Dieu ». Outre la messe solennelle de la canonisation, le dimanche, il propose une démarche aux sources de la foi : le samedi, une eucharistie avec Mgr Duthel, postulateur de la cause, visite des catacombes, des lieux où la foi des premiers disciples s’est vécue ; le lundi, une messe d’action de grâce et des rencontres avec la famille de l’Assomption et les Amis.
L’icône qui sera dévoilée lors de ce pèlerinage a été peinte selon les normes techniques et théologiques spécifiques des icônes byzantines. Nous contemplons Marie-Eugénie sainte, tenant dans ses mains un parchemin d’Evangile, principe de l’éducation, et un morceau de terre, symbole des réalités terrestres offertes dans l’Eucharistie. Son visage, serein, reflète l’accomplissement du mystère de l’Incarnation en elle.
Audience: L’humilité de demeurer avec l’Eglise, signe d’un grand théologien
31 mai, 2007
j’ajoute à la traduction du catechesi du Pape un commentaire que j’il semble beaucoup intéressant et que j’il semble utile, pour une meilleure compréhension de la pensée du Pape, vous proposer, du site Zenith
2007-05-30
Audience: L’humilité de demeurer avec l’Eglise, signe d’un grand théologien
Catéchèse de Benoît XVI sur Tertullien
ROME, Mercredi 30 mai 2007 (ZENIT.org) – « La caractéristique essentielle d’un grand théologien est l’humilité de demeurer avec l’Eglise, d’accepter les faiblesses de celle-ci ainsi que les siennes, car seul Dieu est réellement entièrement saint. Nous avons en revanche toujours besoin du pardon », affirme Benoît XVI dans sa catéchèse sur Tertullien.
Benoît XVI a repris ce mercredi, sa catéchèse sur « les grandes personnalités de l’Eglise antique », « des maîtres de la foi également pour nous aujourd’hui et des témoins de l’actualité éternelle de la foi chrétienne », en évoquant « un Africain,Tertullien, qui, entre la fin du deuxième siècle et le début du troisième, inaugure la littérature chrétienne en langue latine. C’est avec lui que commence une théologie dans cette langue ».
« Son œuvre a porté des fruits décisifs, qu’il serait impardonnable de sous-estimer. Son influence se développe à divers niveaux: de celui du langage et de la redécouverte de la culture classique, à celui de l’identification d’une ‘âme chrétienne’ commune dans le monde et de la formulation de nouvelles propositions de coexistence humaine », soulignait encore le pape.
Mais Benoît XVI évoquait ce qu’il appelle le « drame de Tertullien » qui, « au fil des années, devint toujours plus exigeant à l’égard des chrétiens. Il prétendait d’eux en toute circonstance, et en particulier dans les persécutions, un comportement héroïque. Rigide dans ses positions, il n’épargnait pas de lourdes critiques et finit inévitablement par se retrouver isolé ».
« Cette grande personnalité morale et intellectuelle, cet homme qui a apporté une si grande contribution à la pensée chrétienne, me fait beaucoup réfléchir, confiait le pape. On voit qu’à la fin, il manque de simplicité, il lui manque l’humilité de s’insérer dans l’Eglise, d’accepter ses faiblesses, d’être tolérant avec les autres et avec lui-même ».
« Lorsque l’on ne voit plus que sa propre pensée dans sa grandeur, à la fin, c’est précisément cette grandeur qui se perd », a-t-il poursuivi.
« La caractéristique essentielle d’un grand théologien est l’humilité de demeurer avec l’Eglise, d’accepter les faiblesses de celle-ci ainsi que les siennes, car seul Dieu est réellement entièrement saint. Nous avons en revanche toujours besoin du pardon », a expliqué Benoît XVI.
Pour sa biographie, Benoît XVI mentionne le fait « qu’il reçut à Carthage, vers la fin du IIe siècle, de parents et d’enseignants païens, une solide formation rhétorique, philosophique, juridique et historique ».
Puis, ajoutait le pape, « il se convertit ensuite au christianisme, attiré — semble-t-il — par l’exemple des martyrs chrétiens. Il commença à publier ses écrits les plus célèbres en 197. Mais une recherche trop individuelle de la vérité, ainsi que certains excès de son caractère — c’était un homme rigoureux — le conduisirent graduellement à abandonner la communion avec l’Eglise et à adhérer à la secte du montanisme. Toutefois, l’originalité de sa pensée liée à l’efficacité incisive de son langage lui assurent une position de relief dans la littérature chrétienne antique ».
Ses écrits, continuait Benoît XVI, « manifestent deux intentions principales: celle de réfuter les très graves accusations que les païens formulaient contre la nouvelle religion, et celle — plus active et missionnaire — de transmettre le message de l’Evangile en dialogue avec la culture de l’époque ».
Le pape citait son œuvre la plus célèbre, « l’Apologétique », où Tertullien « dénonce le comportement injuste des autorités publiques envers l’Eglise… manifeste le triomphe de l’Esprit, qui oppose le sang, la souffrance et la patience des martyrs à la violence des persécuteurs… .En vérité, à la fin, le martyre et la souffrance sont victorieux et plus efficaces que la cruauté et que la violence des régimes totalitaires ».
Mais Tertullien illustre aussi « les fondements rationnels du dogme chrétien » : « Il les approfondit de manière systématique ».
« En outre, ajoutait le pape, Tertullien accomplit un pas immense dans le développement du dogme trinitaire… De même, il a également beaucoup développé le langage correct pour exprimer le mystère du Christ, Fils de Dieu et vrai Homme ».
« En particulier, en cette époque de persécution, où les chrétiens semblaient une minorité perdue, précisait le pape, l’Apologiste les exhorte à l’espérance, qui — selon ses écrits — n’est pas simplement une vertu en elle-même, mais une modalité qui touche chaque aspect de l’existence chrétienne. Nous avons l’espérance que l’avenir nous appartient parce que l’avenir appartient à Dieu. Ainsi, la résurrection du Seigneur est présentée comme le fondement de notre résurrection future, et elle représente l’objet principal de la confiance des chrétiens ».
« En somme, concluait le pape, dans les écrits de l’Africain, on retrouve de nombreux thèmes qu’aujourd’hui encore, nous sommes appelés à affronter. Ceux-ci nous appellent à une féconde recherche intérieure, à laquelle j’exhorte tous les fidèles, afin qu’ils sachent exprimer de manière toujours plus convaincante la Règle de la foi, celle — pour revenir encore une fois à Tertullien — ‘selon laquelle nous croyons qu’il existe un seul Dieu, et personne en dehors du Créateur du monde’ ».
bonne nuit
30 mai, 2007« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ?
30 mai, 2007Origène (vers 185-253), prêtre et théologien
7ème homélie sur St Luc ; PG 13, 1817s (trad. coll. Pères dans la foi, vol. 34, p. 45 ; SC 87, p.159)
« Comment ai-je ce bonheur que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? »
« Tu es bénie entre les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. D’où me vient cette faveur que
la Mère de mon Seigneur vienne à moi ? » Ces mots : « D’où me vient cette faveur ? » ne sont pas un signe d’ignorance, comme si Élisabeth toute remplie du Saint Esprit ne savait pas que
la Mère du Seigneur était venue à elle selon la volonté de Dieu. Voici le sens de ses paroles : « Qu’ai-je fait de bien ? En quoi mes œuvres sont-elles assez importantes pour que
la Mère du Seigneur vienne me voir ? Suis-je une sainte ? Quelle perfection, quelle fidélité intérieure m’ont mérité cette faveur, une visite de
la Mère du Seigneur ? » « Car ta voix n’a pas plutôt frappé mes oreilles que mon enfant a exulté de joie dans mon sein. » Il avait senti que le Seigneur était venu pour sanctifier son serviteur même avant sa naissance.
Puisse-t-il m’arriver d’être traité de fou par ceux qui n’ont pas la foi, pour avoir cru en de tels mystères !… Car ce qui est tenu pour folie par ces gens-là est pour moi occasion de salut. En effet, si la naissance du Sauveur n’avait pas été céleste et bienheureuse, si elle n’avait rien eu de divin et de supérieur à la nature humaine, jamais sa doctrine n’aurait gagné toute la terre. Si dans le sein de Marie, il n’y avait eu qu’un homme et non le Fils de Dieu, comment aurait-il pu se faire qu’en ce temps-là, et aujourd’hui encore, soient guéries toutes sortes de maladies, non seulement du corps, mais aussi de l’âme ?… Si nous rassemblons tout ce qui est rapporté de Jésus, nous pouvons constater que tout ce qui a été écrit à son sujet est tenu pour divin et digne d’admiration, car sa naissance, son éducation, sa puissance, sa Passion, sa résurrection ne sont pas seulement des faits qui ont eu lieu en ce temps-là : ils sont à l’œuvre en nous aujourd’hui encore.
La fête de la Protection de la Mère de Dieu,
30 mai, 2007du site:
http://www.pagesorthodoxes.net/ressources/monastere-protection.htm
Monastère de la
Protection-de-la-Mère-de-DieuÉglise orthodoxe roumaine
Archidiocèse d’Amérique et du Canada
La fête de la Protection de la Mère de Dieu, célébrée le 1er octobre, rappelle une vision de saint André, le fol en Christ, un jour qu’on célébrait une vigile dans l’église des Blanchernes à Constantinople. À la quatrième heure de la nuit, le saint en prière éleva les yeux vers le ciel et vit la sainte Mère de Dieu se tenir au dessus de l’assemblée et recouvrir ses fidèles de son « mamphorion ». La Mère de Dieu voulait signifier par là qu’elle protégeait la ville impériale et, par analogie, toute la sainte Église dont elle est le Signe.
La Protection de la Mère de Dieu
(Pokrov) (Icône de la Chapelle)
Saint Paul, Première êpitre aux Corinthiens, 13,1-13
30 mai, 2007
1 Si je parle dans les langues des hommes et des anges, mais que je n’aie pas l’amour, je suis* comme un airain qui résonne ou comme une cymbale retentissante. 2 Et si j’ai la prophétie, et que je connaisse tous les mystères et toute connaissance, et que j’aie toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et quand je distribuerais en aliments tous mes biens, et que je livrerais mon corps afin que je fusse brûlé, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me profite de rien. 4 L’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; 5 il n’agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; 6 il n’impute pas* le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; 7 il supporte* tout, croit tout, espère tout, endure tout. 8 L’amour ne périt jamais. Or y a-t-il des prophéties ? elles auront leur fin. Y a-t-il des langues ? elles cesseront. Y a-t-il de la connaissance ? elle aura sa fin. 9 Car nous connaissons en partie, et nous prophétisons en partie ; 10 mais quand ce qui est parfait sera venu, ce qui est en partie aura sa fin. 11 Quand j’étais enfant, je parlais comme un enfant, je pensais comme un enfant, je raisonnais comme un enfant ; quand je suis devenu homme, j’en ai fini avec ce qui était de l’enfant. 12 Car nous voyons maintenant au travers d’un verre*, obscurément, mais alors face à face ; maintenant je connais en partie, mais alors je connaîtrai à fond comme aussi j’ai été connu. 13 Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, l’amour ; mais la plus grande de ces choses, c’est l’amour.
image du site:
http://santiebeati.it/index.html
J’AI OUVERT EN ITALIEN UN BLOG SUR SAINT PAUL, EN FRANÇAIS NE SERAIS PAS CAPABLE DE LE FAIRE, JE METS LA CATÉGORIE DE SAINT PAUL SUR CE BLOG ET TOUT CE QUE JE PEUX METTRE EN FRANÇAIS JE LE METS, NE PEUX PAS RÉCUPÉRER LES ÉCRITS SUR SAINT PAUL LORSQUE J’AI OUVERT CE BLOG, JE COMMENCE D’AUJOURD’HUI:
http://gabriellaroma.unblog.fr/tag/saint-paul/
BASILIQUE SAINT PAUL HORS LES MURS, À ROME
Année Paulinienne
Pope Benedict XVI blesses a photo of 4-year-old abducted British girl Madeleine McCann,
30 mai, 2007Pope Benedict XVI blesses a photo of 4-year-old abducted British girl Madeleine McCann, while meeting her mother Kate McCann (R), after his weekly general audience at the Vatican May 30, 2007. The parents of a four-year-old British girl snatched from a Portuguese holiday resort nearly a month ago met Pope Benedict on Wednesday and the Pontiff blessed a photograph of the child. The mother of Madeleine McCann appeared to be holding back tears as she held up the picture of her daughter, which the Pope touched gently and then blessed with the sign of the cross. REUTERS/Osservatore Romano (VATICAN)
Benoît XVI – AUDIENCE GÉNÉRALE – Place San Pietro – Mercredi, 30 mai 2007
30 mai, 2007Du site Vatican (traduction, je vous recommande de revoir la traduction sur le site Vatican ou la traduction est la plus sûre, ma traduction je ne sais pas comment il résulte en français, mais elle est très voisine au texte original italien), je voudrais faire remarquer le discours qui fait presque à la fin, quand il parle des théologiens qui doivent être humbles, c’est un discours qu’il a souvent repris et que j’espère je sois accueilli près de ceux à qui il est tourné
Benoît XVI – AUDIENCE GÉNÉRALE
Place San Pietro – Mercredi, 30 mai 2007
Tertullien
Chers frères et sœurs, avec la catéchèse d’aujourd’hui nous reprenons le fil des catéchèses abandonné en occasion du voyage à Brésil et continuons à parler des grandes personnalités de l’Église ancienne : ils sont des maîtres de la foi même pour nous aujourd’hui et témoins de l’éternelle actualité de la foi chrétienne. Aujourd’hui nous parlons d’un africain, Tertullien, qu’entre la fin de la seconde et l’’entame du troisième siècle inaugure la littérature chrétienne en langue latine. Avec lui elle commence une théologie dans telle langue. Son œuvre a donné des fruits décisifs, qu’il serait impardonnable sous-estimer. Son influence se développe sur des différents plans : de ceux du langage et de la récupération de la culture classique, à ceux de la détermination d’une commune « âme chrétienne » dans le monde et de la formulation de nouvelles propositions de cohabitation humaine. Nous ne connaissons pas avec exactitude les dates de sa naissance et de ses mortes. Nous savons par contre qu’à Carthagène, vers la fin du II siècle, de parents et d’enseignants païens, elle reçut une solide formation rhétorique, philosophique, juridique et historique. Il se convertit ensuite au christianisme, attiré – comme il semble – de l’exemple des martyres chrétiens. Il commença à publier le sien écrit plus célèbre dans le 197. Mais une recherche trop individuelle de la vérité ensemble avec les intempérances du caractère – il était un homme rigoureux – menèrent graduellement à laisser la communion avec l’Église et à adhérer à la secte du montanisme. Toutefois, l’originalité de la pensée unie à l’incisive efficacité du langage lui assurent une position de me détache dans la littérature chrétienne ancienne. Ils sont célèbres surtout le sien écrits de caractère apologétique. Ils manifestent deux buts principaux : celui de réfuter très graves accusations que les païen tournaient contre la nouvelle religion, et cela – plus de qui propose et missionnaire – de communiquer le message de l’Évangile dans le dialogue avec la culture du temps. Son œuvre plus connue, l’Apologétique, dénonce le comportement injuste des autorités politiques vers l’Église ; il explique et défend les enseignements et les coutumes des chrétiens ; il détermine les différences entre la nouvelle religion et les principaux courants philosophiques du temps ; manifeste le triomphe de l’Esprit, qui à la violence des vexatoires oppose le sang, la souffrance et la patience des martyres : « Pour combien raffinée – il écrit l’Africain -, à rien il sert votre cruauté : au contraire, pour notre communauté, elle est une invitation. À chaque votre coup de faux nous devenons plus nombreux : le sang des chrétiens est une sème efficace ! (semen est sanguis christianorum !) » (Apologétique 50,13). Le martyre, la souffrance pour la vérité sont à la fin victorieux et plus efficaces de la cruauté et de la violence des régimes totalitaires. Mais Tertullien, comme chaque bon apologiste, avertit au même temps l’exigence de communiquer positivement l’essence du christianisme. Pour ceci il adopte la méthode spéculative pour illustrer les fondations rationnelles du dogme chrétien. Il les approfondit en manière systématique, à commencer de la description du « Dieu des chrétiens » : « Ce que nous adorons – atteste l’Apologiste – il est un Dieu unique ». Et il poursuit, en employant l’antithèse et les paradoxes caractéristiques de son langage : « Il est invisible, même si il se voit ; insaisissable, même si il est présent à travers la grâce ; inconcevable, même si les sens humains peuvent le concevoir ; donc il est vrai et grand! » (Ibid., 17.1-2). Tertullien, en outre, accomplit un pas énorme dans développe du dogme trinitaire ; il nous a donné dans latin le langage adéquat pour exprimer ce grand mystère, en introduisant les termes « une substance » et « trois Personnes ». De même, il a développé beaucoup même le correct langage pour exprimer le mystère de Christ Fils de Dieu et de vrai Homme. L’Africain traite même de l’Esprit Saint, en montrant le caractère personnel et divin : « Nous croyons que, en second lieu sa promesse, Jésus Christ envoya pour moyen du Père l’Esprit Saint, le Paraclet, qui sanctifie de la foi dont ils croient dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit » (ibid., 2,1). Ancre, dans les œuvres de l’Africain se lisent des nombreux témoins sur l’Église, qui Tertullien reconnaît toujours comme ` Mère’. Même après son adhésion au montanisme, il n’a pas oublié que l’Église est la Mère de notre foi et de notre vie chrétienne. Il s’arrête aussi sur la conduite morale des chrétiens et sur la vie future. Le sien écrits sont importants même pour cueillir des tendances vivantes dans les communautés chrétiennes en ce qui concerne Marie très sainte, aux sacrement de l’Eucharistie, du Mariage et de la Réconciliation, au record pétrin, à la prière… En mode spéciale, dans ces temps de persécution dans laquelle les chrétiens semblaient une minorité perdue, l’Apologiste les exhorte à l’espoir, qui – en étant à le sien écrits – n’est pas simplement une vertu à elle étant, mais une modalité qui investissent chaque attends de l’existence chrétienne. Nous avons l’espoir qui le futur est la nôtre parce que le futur est de Dieu. Ainsi les résurrection des Seigneur est présentées comme la fondation de nos futures résurrection, et représente l’objet principal de la confiance des chrétiens : « La chair renaîtra- il affirme catégoriquement l’Africain – : toute la chair, vraiment la chair, et la chair toute entière. Partout il se trouve, elle est dans dépose prés de Dieu, en vertu des très fidèle médiateur entre Dieu et hommes Jésus Christ, qui rendra Dieu à l’homme et de l’homme à Dieu « (Sur la résurrection des morts 63,1). Du point de vue humain on peut parler sans autre d’un drame de Tertullien. Avec le passer des ans il devint toujours plus exigeant vis-à-vis des chrétiens. Il prétendait d’eux dans chaque circonstance, et surtout dans les persécutions, un comportement héroïque. Rigide dans ses positions, il n’épargnait pas de critique lourdes et inévitablement il finit pour se trouver isolé. Du reste, même aujourd’hui ils restent ouvertes beaucoup de questions, pas seulement sur la pensée théologique et philosophique de Tertullien, mais même sur son attitude vis-à-vis des institutions politiques et de la société païen. À il moi fait beaucoup penser cette grande personnalité morale et intellectuelle, cet homme qui a donné une ainsi grande contribution à la pensée chrétienne. On voit qu’à la fin il lui manque la simplicité, l’humilité de s’insérer dans l’Église, d’accepter ses faiblesses, d’être tolérant avec les autres et avec si le même. Lorsque elle se voit seul sa pensée dans sa grandeur, à la fin elle est vraiment cette grandeur qui se perd. La caractéristique essentielle d’un grand théologien est l’humilité est avec l’Église, d’accepter le sien et ses faiblesses, parce que seulement Dieu est réellement tout saint. Nous par contre avons toujours du besoin de pardonne. En définitive, l’Africain reste des témoins intéressant des premiers temps de l’Église, lorsque les chrétiens on trouva à être des authentiques sujets de « nouvelle culture » dans la comparaison rapprochée entre héritage classique et du message évangélique. Elle est le sien la célèbre affirmation selon laquelle notre âme « est
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Saluts : Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les Frères membres du Chapitre général de l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes. Prenant appui sur les authentiques valeurs culturelles, je vous invite tous à témoigner pacifiquement de la joyeuse espérance qui est vous.