Archive pour juin, 2006

je désire faire un récit de ma vie, mais…

30 juin, 2006

Je désire faire un récit de ma vie, de le chose que j’aime, de ma ville (Roma) pour ne être pas une étrangère seulement pour vous, mais un amie,

mais j’ai besoin de un peu du temps pour faire ce, que en avant je chercher l’aide d’un traducteur, maintenant je désire écrire directment en français; naturellement j’ai une programme d’écriture avec le correcteur orthographique français, corrigez moi, s’il vous plais ,

 

 

 

La catéchese du 28.6.06 sur Jacques

30 juin, 2006

 du Zenith.org: 

« Le christianisme lié à la religion juive « sa matrice éternellement vivante »

Saint Jacques, « un maître de vie pour chacun de nous »

ROME, Mercredi 28 juin 2006 (ZENIT.org) – Benoît XVI réaffirme « le rapport inséparable qui lie le christianisme à la religion juive comme à sa matrice éternellement vivante et valable ».

Benoît XVI a en effet consacré sa catéchèse du mercredi à saint Jacques, « le Mineur », « Fils d’Alphée », auteur de la fameuse épître, et qui demeure encore aujourd’hui « un maître de vie pour chacun de nous », disait-il lors de l’audience générale de ce matin, en présence de quelque 40 000 visiteurs, sous un soleil brûlant, place Saint-Pierre.

« A côté de la figure de Jacques ‘le Majeur’, fils de Zébédée, dont nous avons parlé mercredi dernier, un autre Jacques apparaît dans les Evangiles, dit ‘le Mineur’. Il fait lui aussi partie des listes des douze Apôtres choisis personnellement par Jésus, et il est toujours désigné comme ‘fils d’Alphée’. Il a souvent été identifié avec un autre Jacques, dit ‘le Petit’, fils d’une Marie, qui pourrait être ‘Marie de Cléophas’, présente, selon le Quatrième Evangile, au pied de la Croix avec la Mère de Jésus », rappelait le pape.

Le pape mentionnait la parenté de l’apôtre avec Jésus : « Il était lui aussi originaire de Nazareth et probablement parent de Jésus, dont il est appelé ‘frère’ à la manière sémite ».

Une « colonne » de l’Eglise
Il évoquait le témoignage de saint Paul en ces termes : « Saint Paul, qui lui attribue une apparition particulière du Ressuscité, à l’occasion de sa venue à Jérusalem, le nomme même avant Simon-Pierre, le qualifiant comme lui de ‘colonne’ de cette Eglise ».

Il rappelait qu’on lui attribue également « la Lettre qui porte le nom de Jacques et qui est comprise dans le canon néo-testamentaire » : « Il ne s’y présente pas comme ‘frère du Seigneur’, mais comme ‘serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus’ ».

Pour ce qui est de son rôle au sein du collège des Douze, le pape précisait : « Le Livre des Actes souligne le rôle prépondérant exercé dans l’Eglise de Jérusalem par ce dernier Jacques. Lors du Concile apostolique qui y fut célébré après la mort de Jacques le Majeur, il affirma avec les autres que les païens pouvaient être accueillis au sein de l’Eglise sans devoir d’abord se soumettre à la circoncision ».

« Ensuite, soulignait Benoît XVI, les judéo-chrétiens le considérèrent comme leur principal point de référence ».

Chrétiens d’origine juive et ceux d’origine païenne
« L’acte le plus important qu’il accomplit, expliquait en effet le pape, fut son intervention dans la question du rapport difficile entre les chrétiens d’origine juive et ceux d’origine païenne: il contribua avec Pierre à surmonter, ou mieux, à intégrer la dimension juive originelle du christianisme avec l’exigence de ne pas imposer aux païens convertis l’obligation de se soumettre à toutes les règles de la loi de Moïse. Le Livre des Actes nous a transmis la solution de compromis, proposée précisément par Jacques et acceptée par tous les Apôtres présents, selon laquelle aux païens qui auraient cru en Jésus Christ on ne devait demander que de s’abstenir de la coutume idolâtre de manger la chair des animaux offerts en sacrifice aux dieux, et de l’’impudicité’, terme qui faisait probablement allusion aux unions matrimoniales non permises. En pratique, il s’agissait de ne respecter que quelques interdictions considérées plutôt importantes par la loi mosaïque ».

Une « matrice éternellement vivante et valable »
Et Benoît XVI en tirait les conséquences en ces termes : « De cette façon, on obtint deux résultats significatifs et complémentaires, tous deux encore valables actuellement; d’une part, l’on reconnut la relation indissoluble qui relie le christianisme à la religion juive comme à sa matrice éternellement vivante et valable; de l’autre, on permit aux chrétiens d’origine païenne de conserver leur identité sociologique, qu’ils auraient perdue s’ils avaient été obligés d’observer ce qu’on appelle les ‘préceptes cérémoniaux’ mosaïques: désormais ceux-ci ne devaient plus être considérés comme obligatoires pour les païens convertis. En substance, on marquait le début d’une pratique d’estime et de respect réciproque, qui, malgré de malheureuses incompréhensions successives, cherchait par sa nature à sauvegarder ce qui était caractéristique de chacune des deux parties ».

Le martyre
Pour ce qui est du martyre de Jacques, le pape précisait : « L’information la plus ancienne sur la mort de ce Jacques nous est offerte par l’historien juif Flavius Joseph. Dans ses Antiquités juives, rédigées à Rome vers la fin du Ier siècle, il nous raconte que la fin de Jacques fut décidée sur une initiative illégitime du Grand Prêtre Anan, fils de Annas cité dans les Evangiles, qui profita de l’intervalle entre la déposition d’un Procureur romain (Festus) et l’arrivée de son successeur (Albinus) pour décréter sa lapidation en l’an 62 ».

Le pape soulignait ensuite l’importance théologique de l’épître de Jacques : « Il s’agit d’un écrit très important, qui insiste beaucoup sur la nécessité de ne pas réduire sa propre foi à une simple déclaration verbale ou abstraite, mais à l’exprimer concrètement par des œuvres de bien. Entre autres, il nous invite à la constance dans les épreuves joyeusement acceptées et à la prière confiante pour obtenir de Dieu le don de la sagesse, grâce auquel nous parvenons à comprendre que les véritables valeurs de la vie ne se trouvent pas dans les richesses passagères, mais plutôt dans le fait de savoir partager ses propres biens avec les pauvres et les indigents ».

L’accord entre Jacques et Paul, bien interprétés
Benoît XVI précisait qu’on a erronément opposé cette lettre à la théologie de Paul et proposait une interprétation réconciliant les affirmations des deux apôtres : « La Lettre de saint Jacques nous montre un christianisme très concret et pratique. La foi doit se réaliser dans la vie, surtout dans l’amour du prochain et particulièrement dans l’amour pour les pauvres. C’est dans ce cadre que doit également être lue la phrase célèbre: ‘En effet, comme le corps qui ne respire plus est mort, la foi qui n’agit pas est morte’. Cette déclaration de Jacques a parfois été opposée aux affirmations de Paul, selon lequel nous sommes rendus justes par Dieu non en vertu de nos œuvres, mais grâce à notre foi. Toutefois, ces deux phrases, apparemment contradictoires avec leurs perspectives différentes, se complètent en réalité, si elles sont bien interprétées. Saint Paul s’oppose à l’orgueil de l’homme qui pense ne pas avoir besoin de l’amour de Dieu qui nous protège, il s’oppose à l’orgueil de l’autojustification sans la grâce simplement donnée et non méritée. Saint Jacques parle en revanche des œuvres comme du fruit normal de la foi: ‘C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits’, dit le Seigneur. Et saint Jacques le répète et nous le dit ».

Nous abandonner entre les mains de Dieu
Un autre aspect que le pape a voulu souligner : l’abandon à Dieu auquel la lettre de Jacques exhorte : « La Lettre de Jacques nous exhorte à nous abandonner entre les mains de Dieu dans tout ce que nous accomplissons, en prononçant toujours les paroles: ‘Si le Seigneur le veut bien’. Il nous enseigne ainsi à ne pas présumer de planifier notre vie de manière autonome et intéressée, mais à laisser place à la volonté insondable de Dieu, qui connaît ce qui est véritablement bon pour nous. Ainsi, saint Jacques demeure aujourd’hui encore un maître de vie pour chacun de nous » ».

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encore sur Pierre – Pape Benoit 17.05.06

29 juin, 2006

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 17 mai 2006

Pierre, le pêcheur

Chers frères et soeurs,

Dans la nouvelle série de catéchèses, nous avons tout d’abord cherché à mieux comprendre ce qu’est l’Eglise, quelle est l’idée que le Seigneur se fait de cette nouvelle famille. Nous avons ensuite dit que l’Eglise existe dans les personnes. Et nous avons vu que le Seigneur a confié cette nouvelle réalité, l’Eglise, aux douze Apôtres. A présent, nous voulons les voir un par un, pour comprendre à travers les personnes ce que signifie vivre l’Eglise, ce que signifie suivre Jésus. Commençons par saint Pierre.

Après Jésus, Pierre est le personnage le plus célèbre et le plus cité dans les écrits du Nouveau Testament:  il est mentionné 154 fois avec le surnom de Pétros, « pierre », « roc », qui est la traduction en grec du nom araméen qui lui a été directement donné par Jésus, Kefa, attesté neuf fois, en particulier dans les lettres de Paul; on doit ensuite ajouter le nom fréquemment utilisé Simòn (75 fois), qui est la forme grécisée de son nom juif original Simeòn (2 fois:  Actes 15, 14; 2 P 1, 1). Fils de Jean (cf. Jn 1, 42) ou, dans la forme araméenne, bar-Jona, fils de Jonas (cf. Mt 16, 17), Simon était de Béthsaïde (cf. Jn 1, 44), une petite ville à l’est de la mer de Galilée, dont provenaient également Philippe et naturellement André, frère de Simon. Sa façon de parler trahissait l’accent de Galilée. Lui aussi, comme son frère, était pêcheur:  avec la famille de Zébédée, père de Jacques et de Jean, il dirigeait une petite activité de pêche sur le Lac de Génésareth (cf. Lc 5, 10). Il devait donc jouir d’une certaine aisance économique et était animé par un intérêt religieux sincère, par un désir de Dieu – il désirait que Dieu intervienne dans le monde – un désir qui le poussa à se rendre avec son frère jusqu’en Judée pour suivre la prédication de Jean le Baptiste (Jn 1, 35-42).

C’était un juif croyant, pratiquant, confiant dans la présence agissante de Dieu dans l’histoire de son peuple, et attristé de ne pas en voir l’action puissante dans les événements dont il était alors  le  témoin. Il était marié et sa belle-mère, guérie un jour par Jésus, vivait dans la ville de Capharnaüm, dans la maison où Simon logeait lui aussi lorsqu’il était dans cette ville (cf. Mt 8, 14sq; Mc 1, 29sq; Lc 4, 38sq). De récentes fouilles archéologiques ont permis de mettre à jour, sous le pavement en mosaïque octogonal d’une petite église byzantine, les traces d’une église plus antique installée dans cette maison, comme l’attestent les inscriptions comportant des invocations à Pierre. Les Evangiles nous informent que Pierre appartient aux quatre premiers disciples du Nazaréen (cf. Lc 5, 1-11), auxquels s’en ajoute un cinquième, selon la coutume de chaque Rabbi d’avoir cinq disciples (cf. Lc 5, 27:  appel de Levi). Lorsque Jésus passera de cinq à douze disciples (cf. Lc 9, 1-6), la nouveauté de sa mission sera claire:  Il n’est pas un rabbin parmi tant d’autres, mais il est venu rassembler l’Israël eschatologique, symbolisé par le nombre douze, qui était celui des tribus d’Israël.

Simon apparaît dans les Evangiles avec un caractère décidé et impulsif; il est disposé à faire valoir ses propres raisons, même par la force (que l’on pense à l’usage de l’épée au Jardin des Oliviers:  cf. Jn 18, 10sq). Dans le même temps, il est parfois naïf et peureux, mais cependant honnête, jusqu’au repentir le plus sincère (cf. Mt 26, 75). Les Evangiles permettent d’en suivre pas à pas l’itinéraire spirituel. Le point de départ est l’appel de Jésus. Il a lieu un jour quelconque, alors que Pierre est occupé à son travail de pêcheur. Jésus se trouve sur les rives du lac de Génésareth et la foule se bouscule autour de lui pour l’écouter. Le nombre des auditeurs crée un certain malaise. Le Maître voit deux barques ancrées au bord de la rive; les pêcheurs sont descendus et lavent les filets. Il demande alors à monter sur la barque, celle de Simon, et le prie de s’éloigner de la terre. S’étant assis sur cette chaire improvisée, il se met à enseigner les foules de la barque (cf. Lc 5, 1-3). Et ainsi, la barque de Pierre devient la Chaire de Jésus. Lorsqu’il a fini de parler, il dit à Simon:  « Avance au large, et jetez les filets pour prendre du poisson ». Simon répond:  « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre; mais, sur ton ordre, je vais jeter les filets » (Lc 5, 4-5). Jésus, qui était menuisier, n’était pas un expert en pêche:  pourtant, Simon le pêcheur se fie à ce Rabbi, qui ne lui donne pas de réponse mais l’appelle à avoir confiance. Sa réaction devant la pêche miraculeuse est d’émerveillement et d’agitation:  « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un homme pécheur » (Lc 5, 8). Jésus répond en l’invitant à la confiance et à s’ouvrir à un projet qui dépasse toutes ses perspectives:  « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras » (Lc 5, 10). Pierre ne pouvait pas encore imaginer qu’un jour, il serait arrivé à Rome et aurait été ici « pêcheur d’hommes », pour le Seigneur. Il accepte cet appel surprenant, de se laisser entraîner dans cette grande aventure:  il est généreux, il reconnaît ses limites, mais il croit en celui qui l’appelle et suit le rêve de son coeur. Il dit oui – un oui courageux et généreux -, et devient le disciple de Jésus.

Pierre vivra un autre moment significatif de son chemin spirituel aux alentours de Césarée de Philippe, lorsque Jésus pose une question précise aux disciples:  « Pour les gens, qui suis-je? » (Mc 8, 27). Jésus ne se contente cependant pas de la réponse par ouï-dire. Il attend de la part de ceux qui ont accepté de s’engager personnellement avec Lui une prise de position personnelle. C’est pourquoi, il insiste:  « Pour vous, qui suis-je? » (Mc 8, 29). Et Pierre répond également au nom des autres:  « Tu es le Christ » (ibid.), c’est-à-dire le Messie. Cette réponse de Pierre, « ce n’est pas la chair et le sang qui [lui] ont révélé cela », mais elle lui fut donnée par le Père qui est aux cieux (cf. Mt 16, 17), et elle contient comme en germe la future confession de foi de l’Eglise. Toutefois, Pierre n’avait pas encore compris le contenu profond de la mission messianique de Jésus, le nouveau sens de cette parole:  Messie. Il le démontre peu après, en laissant comprendre que le Messie qu’il poursuit dans ses rêves est très différent du véritable projet de Dieu. Devant l’annonce de la passion, il se scandalise et proteste en suscitant la vive réaction de Jésus (cf. Mc 8, 32-33). Pierre veut un Messie « homme divin », qui accomplisse les attentes des gens en imposant sa puissance à tous:  c’est également notre désir que le Seigneur impose sa puissance et transforme immédiatement le monde; Jésus se présente comme le « Dieu humain », le serviteur de Dieu, qui bouleverse les attentes de la foule en prenant un chemin d’humilité et de souffrance. C’est la grande alternative, que nous aussi, nous devons toujours apprendre à nouveau:  privilégier nos propres attentes en repoussant Jésus ou accueillir Jésus dans la vérité de sa mission et mettre de côté les attentes trop humaines. Pierre – impulsif comme il l’est – n’hésite pas à prendre Jésus à part et à lui faire des reproches. La réponse de Jésus anéantit toutes ses fausses attentes, lorsqu’il le rappelle à la conversion et à le suivre:  « Passe derrière moi, Satan! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Mc 8, 33). Ce n’est pas à toi de m’indiquer la route, moi, je choisis mon chemin, et toi, remets-toi à ma suite.

Pierre apprend ainsi ce que signifie véritablement suivre Jésus. C’est son deuxième appel, semblable à celui d’Abraham dans Gn 22, après celui de Gn 12:  « Si quelqu’un veut marcher derrière moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra; mais celui qui perdra sa vie pour moi et pour l’Evangile la sauvera » (Mc 8, 34-35). C’est la loi exigeante de la sequela Christi:  il faut savoir renoncer, si nécessaire, au monde entier pour sauver les vraies valeurs, pour sauver son âme, pour sauver la présence de Dieu dans le monde (cf. Mc 8, 36-37). Bien qu’avec difficulté, Pierre accueille l’invitation et poursuit son chemin sur les traces du Maître.

Et il me semble que ces diverses conversions de saint Pierre et sa figure tout entière sont un grand réconfort et un grand enseignement pour nous. Nous aussi, nous avons le désir de Dieu, nous aussi, nous voulons être généreux, mais nous aussi, nous attendons que  Dieu soit fort dans le monde et transforme immédiatement le monde selon nos idées, selon les besoins que nous constatons. Dieu choisit une autre voie.  Dieu  choisit  la  voie de la transformation des coeurs dans la souffrance et dans l’humilité. Et nous, comme Pierre, nous devons toujours nous convertir à nouveau. Nous devons suivre Jésus et non pas le précéder:  c’est  Lui  qui  nous montre la route. Ainsi, Pierre nous dit:  Tu penses connaître la recette et devoir transformer le christianisme, mais c’est le Seigneur qui connaît le chemin. C’est le Seigneur qui me dit, qui te dit:  Suis-moi! Et nous devons avoir le courage et l’humilité de suivre Jésus, car Il est le Chemin, la Vérité, et la Vie.

une belle icone dell’église orientale:Pierre et Paul s’embrassent

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Je vous prie de prier pour Pape Benoit

28 juin, 2006
 °°°
je vous rappelle et je vous prie de prier pour  Pape Benoit parce que son ministère est très difficile même si l’Ésprit Saint l’aide certainement, et il se voit ;
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demain: Solennité du Pierre et Paul a Rome

28 juin, 2006

cher amis, demain pour Rome est Fête, c’est-à-dire des Saints Patrons Pietro et Paul, pendant que dans l’Église (orbes) est mémoire, à Rome (urbe) est solémnité ; et elle a été toujours considérée une fête importante ; dans pour Papa Bénoit  ce jour est la mèmoire des ordination sacerdotal reçue dans le Dôme de Frisinga dans l’an 1951 ensemble au frère Georg ; si je trouve la traduction en français du récit fait de lui même sur cet événement Je le poste; je, maintenant, peux poster seulement, Je pense que soit la chose meilleure, l’Homelie qui la Papa fit l’année dérnier pour cette fête ;

« SOLENNITÉ DES SAINTS APÔTRES PIERRE ET PAUL

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI

Basilique Saint-Pierre
Mercredi 29 juin 2005

Chers frères et soeurs,

Chers frères et soeurs,La fête des saints Apôtres Pierre et Paul est à la fois une commémoration reconnaissante des grands témoins de Jésus Christ et une confession solennelle en faveur de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. C’est tout d’abord une fête de la catholicité. Le signe de la Pentecôte – la nouvelle communauté qui parle dans toutes les langues et qui unit tous les peuples en un unique peuple, en une famille de Dieu – ce signe est devenu réalité. Notre assemblée liturgique, au sein de laquelle sont réunis des Evêques provenant de toutes les parties du monde, des personnes de multiples cultures et nations, est une image de la famille de l’Eglise présente sur toute la terre. Des étrangers sont devenus des amis; au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons comme des frères. Ainsi est menée à bien la mission de saint Paul, qui savait « être un officiant du Christ Jésus auprès des païens, ministre de l’Evangile de Dieu , afin que les païens deviennent une offrande agréable, sanctifiée dans l’Esprit Saint » (Rm 15, 16). Le but de la mission est une humanité devenue elle-même une glorification vivante de Dieu, le culte véritable que Dieu attend: tel est le sens le plus profond de la catholicité – une catholicité qui nous a déjà été donnée et vers laquelle nous devons toutefois toujours nous acheminer. La Catholicité n’exprime pas qu’une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l’unité; elle exprime également une dimension verticale: ce n’est qu’en tournant le regard vers Dieu, seulement en s’ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l’expression de l’universalité de l’Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu’il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d’Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l’annonce de l’Ancienne Alliance: le peuple d’Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est: « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné? ». Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante: « Tous les lointains de la terre se souviendront et reviendront vers Yahvé; toutes les familles des nations se prosterneront devant lui » (Ps 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.

Chers frères et soeurs,La fête des saints Apôtres Pierre et Paul est à la fois une commémoration reconnaissante des grands témoins de Jésus Christ et une confession solennelle en faveur de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. C’est tout d’abord une fête de la catholicité. Le signe de la Pentecôte – la nouvelle communauté qui parle dans toutes les langues et qui unit tous les peuples en un unique peuple, en une famille de Dieu – ce signe est devenu réalité. Notre assemblée liturgique, au sein de laquelle sont réunis des Evêques provenant de toutes les parties du monde, des personnes de multiples cultures et nations, est une image de la famille de l’Eglise présente sur toute la terre. Des étrangers sont devenus des amis; au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons comme des frères. Ainsi est menée à bien la mission de saint Paul, qui savait ( 15, 16). Le but de la mission est une humanité devenue elle-même une glorification vivante de Dieu, le culte véritable que Dieu attend: tel est le sens le plus profond de la catholicité – une catholicité qui nous a déjà été donnée et vers laquelle nous devons toutefois toujours nous acheminer. La Catholicité n’exprime pas qu’une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l’unité; elle exprime également une dimension verticale: ce n’est qu’en tournant le regard vers Dieu, seulement en s’ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l’expression de l’universalité de l’Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu’il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d’Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l’annonce de l’Ancienne Alliance: le peuple d’Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est: . Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante: ( 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.La fête des saints Apôtres Pierre et Paul est à la fois une commémoration reconnaissante des grands témoins de Jésus Christ et une confession solennelle en faveur de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. C’est tout d’abord une fête de la catholicité. Le signe de la Pentecôte – la nouvelle communauté qui parle dans toutes les langues et qui unit tous les peuples en un unique peuple, en une famille de Dieu – ce signe est devenu réalité. Notre assemblée liturgique, au sein de laquelle sont réunis des Evêques provenant de toutes les parties du monde, des personnes de multiples cultures et nations, est une image de la famille de l’Eglise présente sur toute la terre. Des étrangers sont devenus des amis; au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons comme des frères. Ainsi est menée à bien la mission de saint Paul, qui savait ( 15, 16). Le but de la mission est une humanité devenue elle-même une glorification vivante de Dieu, le culte véritable que Dieu attend: tel est le sens le plus profond de la catholicité – une catholicité qui nous a déjà été donnée et vers laquelle nous devons toutefois toujours nous acheminer. La Catholicité n’exprime pas qu’une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l’unité; elle exprime également une dimension verticale: ce n’est qu’en tournant le regard vers Dieu, seulement en s’ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l’expression de l’universalité de l’Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu’il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d’Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l’annonce de l’Ancienne Alliance: le peuple d’Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est: . Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante: ( 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.Catholicité signifie universalité - multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur l’universalité de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: « C’est cette doctrine et cette foi que l’Eglise, disséminée dans le monde entier, conserve avec diligence, formant presque une unique famille: la même foi avec une seule âme et un seul coeur, la même prédication, enseignement, tradition comme si elle ne possédait qu’une seule bouche. Les langues sont différentes selon les régions, mais la force de la tradition est unique et la même. Les Eglises d’Allemagne n’ont pas une foi ou une tradition différente, ni même celles d’Espagne, de Gaule, d’Egypte, de Lybie, de l’Orient, du centre de la terre; comme le soleil, créature de Dieu, est un seul et identique dans le monde entier, ainsi la lumière de la vraie prédication resplendit partout et éclaire tous les hommes qui veulent venir à la connaissance de la vérité » (Adv. haer., I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre « d’où? » et « vers où? », est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le Compendium du Catéchisme de l’Eglise catholique. Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le . Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.Nous avons dit que catholicité de l’Eglise et unité de l’Eglise vont de pair. Le fait que ces deux dimensions nous deviennent visibles à travers les figures des saints Apôtres, nous indique déjà la caractéristique suivante de l’Eglise: elle est apostolique. Qu’est-ce que cela signifie? Le Seigneur a institué douze Apôtres, de même que les fils de Jacob étaient douze, en les désignant ainsi comme les chefs de file du peuple de Dieu qui, désormais devenu universel, comprend dès lors tous les peuples. Saint Marc nous dit que Jésus appela les Apôtres pour « être ses compagnons et pour les envoyer prêcher » (Mc 3, 14). Cela semble presque une contradiction. Nous, nous dirions: ou ils sont avec lui, ou alors ils sont envoyés et se mettent en marche. Le saint Pape Grégoire le Grand prononça une phrase sur les anges qui nous aide à résoudre cette contradiction. Il dit que les anges sont toujours envoyés et, dans le même temps, sont toujours devant Dieu, et il poursuit ainsi : « Ils sont envoyés partout, ils vont partout, ils marchent toujours dans le sein de Dieu » (Homélie 34, 13). L’Apocalypse a qualifié les Evêques d’« anges » de leur Eglise, et nous pouvons donc en tirer l’application suivante: les Apôtres et leurs successeurs devraient toujours être avec le Seigneur et précisément ainsi – où qu’ils aillent – être toujours en communion avec Lui et vivre de cette communion.signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le . Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.Nous avons dit que de l’Eglise et de l’Eglise vont de pair. Le fait que ces deux dimensions nous deviennent visibles à travers les figures des saints Apôtres, nous indique déjà la caractéristique suivante de l’Eglise: elle est apostolique. Qu’est-ce que cela signifie? Le Seigneur a institué douze Apôtres, de même que les fils de Jacob étaient douze, en les désignant ainsi comme les chefs de file du peuple de Dieu qui, désormais devenu universel, comprend dès lors tous les peuples. Saint Marc nous dit que Jésus appela les Apôtres pour ( 3, 14). Cela semble presque une contradiction. Nous, nous dirions: ou ils sont avec lui, ou alors ils sont envoyés et se mettent en marche. Le saint Pape Grégoire le Grand prononça une phrase sur les anges qui nous aide à résoudre cette contradiction. Il dit que les anges sont toujours envoyés et, dans le même temps, sont toujours devant Dieu, et il poursuit ainsi : ( 34, 13). L’Apocalypse a qualifié les Evêques d’ de leur Eglise, et nous pouvons donc en tirer l’application suivante: les Apôtres et leurs successeurs devraient toujours être avec le Seigneur et précisément ainsi – où qu’ils aillent – être toujours en communion avec Lui et vivre de cette communion.L’Eglise est apostolique, car elle confesse la foi des Apôtres et cherche à la vivre. Il y a une unicité qui caractérise les Douze appelés par le Seigneur, mais il existe dans le même temps une continuité dans la mission apostolique. Saint Pierre, dans sa première Lettre, s’est qualifié de « co-presbytre » comme les presbytres auxquels il écrit (5, 1). Il a ainsi exprimé le principe de la succession apostolique: le même ministère qu’il avait reçu du Seigneur continue à présent dans l’Eglise, grâce à l’ordination sacerdotale. La Parole de Dieu n’est pas seulement écrite mais, grâce aux témoins que le Seigneur, à travers le sacrement, a insérés dans le ministère apostolique, elle reste parole vivante. C’est pourquoi je m’adresse à présent à vous, chers confrères Evêques. Je vous salue avec affection, ainsi que vos familles et les pèlerins de vos diocèses respectifs. Vous allez recevoir le pallium des mains du Successeur de Pierre. Nous l’avons fait bénir, comme par Pierre lui-même, en le plaçant à côté de sa tombe. A présent, celui-ci est l’expression de notre responsabilité commune devant le « chef des pasteur » Jésus Christ, dont parle Pierre (1 P 5, 4). Le pallium est l’expression de notre mission apostolique. Il est l’expression de notre communion, qui possède sa garantie visible dans le ministère pétrinien. A l’unité, ainsi qu’à l’apostolicité, est lié le service pétrinien, qui réunit de façon visible l’Eglise de tous les lieux et de toutes les époques, empêchant ainsi chacun de nous de glisser vers de fausses autonomies, qui se transforment trop facilement en particularismes de l’Eglise et peuvent ainsi compromettre son indépendance. Avec cela nous ne voulons pas oublier que le sens de toutes les fonctions et de tous les ministères est, au fond, que « nous devons parvenir, tous ensemble, à ne faire plus qu’un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu, et constituer cet Homme parfait, dans la force de l’âge, qui réalise la plénitude du Christ », pour que le corps du Christ croisse « se construisant lui-même dans la charité » (Ep 4, 13.16).signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le . Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.Nous avons dit que de l’Eglise et de l’Eglise vont de pair. Le fait que ces deux dimensions nous deviennent visibles à travers les figures des saints Apôtres, nous indique déjà la caractéristique suivante de l’Eglise: elle est apostolique. Qu’est-ce que cela signifie? Le Seigneur a institué douze Apôtres, de même que les fils de Jacob étaient douze, en les désignant ainsi comme les chefs de file du peuple de Dieu qui, désormais devenu universel, comprend dès lors tous les peuples. Saint Marc nous dit que Jésus appela les Apôtres pour ( 3, 14). Cela semble presque une contradiction. Nous, nous dirions: ou ils sont avec lui, ou alors ils sont envoyés et se mettent en marche. Le saint Pape Grégoire le Grand prononça une phrase sur les anges qui nous aide à résoudre cette contradiction. Il dit que les anges sont toujours envoyés et, dans le même temps, sont toujours devant Dieu, et il poursuit ainsi : ( 34, 13). L’Apocalypse a qualifié les Evêques d’ de leur Eglise, et nous pouvons donc en tirer l’application suivante: les Apôtres et leurs successeurs devraient toujours être avec le Seigneur et précisément ainsi – où qu’ils aillent – être toujours en communion avec Lui et vivre de cette communion.L’Eglise est , car elle confesse la foi des Apôtres et cherche à la vivre. Il y a une unicité qui caractérise les Douze appelés par le Seigneur, mais il existe dans le même temps une continuité dans la mission apostolique. Saint Pierre, dans sa première Lettre, s’est qualifié de comme les presbytres auxquels il écrit (5, 1). Il a ainsi exprimé le principe de la succession apostolique: le même ministère qu’il avait reçu du Seigneur continue à présent dans l’Eglise, grâce à l’ordination sacerdotale. La Parole de Dieu n’est pas seulement écrite mais, grâce aux témoins que le Seigneur, à travers le sacrement, a insérés dans le ministère apostolique, elle reste parole vivante. C’est pourquoi je m’adresse à présent à vous, chers confrères Evêques. Je vous salue avec affection, ainsi que vos familles et les pèlerins de vos diocèses respectifs. Vous allez recevoir le pallium des mains du Successeur de Pierre. Nous l’avons fait bénir, comme par Pierre lui-même, en le plaçant à côté de sa tombe. A présent, celui-ci est l’expression de notre responsabilité commune devant le Jésus Christ, dont parle Pierre (1 5, 4). Le pallium est l’expression de notre mission apostolique. Il est l’expression de notre communion, qui possède sa garantie visible dans le ministère pétrinien. A l’unité, ainsi qu’à l’apostolicité, est lié le service pétrinien, qui réunit de façon visible l’Eglise de tous les lieux et de toutes les époques, empêchant ainsi chacun de nous de glisser vers de fausses autonomies, qui se transforment trop facilement en particularismes de l’Eglise et peuvent ainsi compromettre son indépendance. Avec cela nous ne voulons pas oublier que le sens de toutes les fonctions et de tous les ministères est, au fond, que , pour que le corps du Christ croisse ( 4, 13.16).Dans cette perspective, je salue de tout coeur et avec gratitude la délégation de l’Eglise orthodoxe de Constantinople, qui est envoyée par le Patriarche oecuménique Bartholomaios I, auquel j’adresse une pensée cordiale. Conduite par le Métropolite Ioannis, elle est venue à notre fête et participe à notre célébration. Même si nous ne trouvons pas encore un accord sur la question de l’interprétation et de la portée du ministère pétrinien, nous sommes cependant ensemble dans la succession apostolique, nous sommes profondément unis les uns aux autres pour le ministère épiscopal et pour le sacrement du sacerdoce et nous confessons ensemble la foi des Apôtres, telle qu’elle nous est donnée dans l’Ecriture et telle qu’elle est interprétée par les grands Conciles. En cette heure du monde, pleine de scepticisme et de doutes, mais également riche du désir de Dieu, nous reconnaissons à nouveau notre mission commune de témoigner ensemble du Christ Seigneur et, sur la base de cette unité qui nous est déjà donnée, d’aider le monde afin qu’il croie. Et nous supplions le Seigneur de tout notre coeur pour qu’il nous guide à la pleine unité, de façon à ce que la splendeur de la vérité, qui elle seule peut créer l’unité, devienne à nouveau visible dans le monde.

signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le . Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.Nous avons dit que de l’Eglise et de l’Eglise vont de pair. Le fait que ces deux dimensions nous deviennent visibles à travers les figures des saints Apôtres, nous indique déjà la caractéristique suivante de l’Eglise: elle est apostolique. Qu’est-ce que cela signifie? Le Seigneur a institué douze Apôtres, de même que les fils de Jacob étaient douze, en les désignant ainsi comme les chefs de file du peuple de Dieu qui, désormais devenu universel, comprend dès lors tous les peuples. Saint Marc nous dit que Jésus appela les Apôtres pour ( 3, 14). Cela semble presque une contradiction. Nous, nous dirions: ou ils sont avec lui, ou alors ils sont envoyés et se mettent en marche. Le saint Pape Grégoire le Grand prononça une phrase sur les anges qui nous aide à résoudre cette contradiction. Il dit que les anges sont toujours envoyés et, dans le même temps, sont toujours devant Dieu, et il poursuit ainsi : ( 34, 13). L’Apocalypse a qualifié les Evêques d’ de leur Eglise, et nous pouvons donc en tirer l’application suivante: les Apôtres et leurs successeurs devraient toujours être avec le Seigneur et précisément ainsi – où qu’ils aillent – être toujours en communion avec Lui et vivre de cette communion.L’Eglise est , car elle confesse la foi des Apôtres et cherche à la vivre. Il y a une unicité qui caractérise les Douze appelés par le Seigneur, mais il existe dans le même temps une continuité dans la mission apostolique. Saint Pierre, dans sa première Lettre, s’est qualifié de comme les presbytres auxquels il écrit (5, 1). Il a ainsi exprimé le principe de la succession apostolique: le même ministère qu’il avait reçu du Seigneur continue à présent dans l’Eglise, grâce à l’ordination sacerdotale. La Parole de Dieu n’est pas seulement écrite mais, grâce aux témoins que le Seigneur, à travers le sacrement, a insérés dans le ministère apostolique, elle reste parole vivante. C’est pourquoi je m’adresse à présent à vous, chers confrères Evêques. Je vous salue avec affection, ainsi que vos familles et les pèlerins de vos diocèses respectifs. Vous allez recevoir le pallium des mains du Successeur de Pierre. Nous l’avons fait bénir, comme par Pierre lui-même, en le plaçant à côté de sa tombe. A présent, celui-ci est l’expression de notre responsabilité commune devant le Jésus Christ, dont parle Pierre (1 5, 4). Le pallium est l’expression de notre mission apostolique. Il est l’expression de notre communion, qui possède sa garantie visible dans le ministère pétrinien. A l’unité, ainsi qu’à l’apostolicité, est lié le service pétrinien, qui réunit de façon visible l’Eglise de tous les lieux et de toutes les époques, empêchant ainsi chacun de nous de glisser vers de fausses autonomies, qui se transforment trop facilement en particularismes de l’Eglise et peuvent ainsi compromettre son indépendance. Avec cela nous ne voulons pas oublier que le sens de toutes les fonctions et de tous les ministères est, au fond, que , pour que le corps du Christ croisse ( 4, 13.16).Dans cette perspective, je salue de tout coeur et avec gratitude la délégation de l’Eglise orthodoxe de Constantinople, qui est envoyée par le Patriarche oecuménique Bartholomaios I, auquel j’adresse une pensée cordiale. Conduite par le Métropolite Ioannis, elle est venue à notre fête et participe à notre célébration. Même si nous ne trouvons pas encore un accord sur la question de l’interprétation et de la portée du ministère pétrinien, nous sommes cependant ensemble dans la succession apostolique, nous sommes profondément unis les uns aux autres pour le ministère épiscopal et pour le sacrement du sacerdoce et nous confessons ensemble la foi des Apôtres, telle qu’elle nous est donnée dans l’Ecriture et telle qu’elle est interprétée par les grands Conciles. En cette heure du monde, pleine de scepticisme et de doutes, mais également riche du désir de Dieu, nous reconnaissons à nouveau notre mission commune de témoigner ensemble du Christ Seigneur et, sur la base de cette unité qui nous est déjà donnée, d’aider le monde afin qu’il croie. Et nous supplions le Seigneur de tout notre coeur pour qu’il nous guide à la pleine unité, de façon à ce que la splendeur de la vérité, qui elle seule peut créer l’unité, devienne à nouveau visible dans le monde.L’Evangile de ce jour nous parle de la confession de saint Pierre, à partir de laquelle l’Eglise a commencé: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Ayant parlé aujourd’hui de l’Eglise une, catholique et apostolique, mais pas encore de l’Eglise sainte, nous voulons rappeler maintenant une autre confession de Pierre prononcée au nom des Douze à l’heure du grand abandon: « Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le saint de Dieu » (Jn 6, 69). Qu’est-ce que cela signifie? Jésus, dans la grande prière sacerdotale, dit de se sanctifier pour les disciples, faisant allusion au sacrifice de sa mort (Jn 17, 19). Jésus exprime ainsi implicitement sa fonction de vrai Prêtre suprême qui réalise le mystère du « Jour de la Réconciliation », non plus seulement à travers les rites substitutifs, mais avec l’aspect concret de son corps et de son sang. L’expression « le saint de Dieu » indiquait Aaron dans l’Ancien Testament comme le Prêtre Suprême qui avait la tâche d’accomplir la sanctification d’Israël (Ps 105, 16; vgl. Si 45, 6). La confession de Pierre en faveur du Christ, qu’il déclare le Saint de Dieu, se situe dans le contexte du discours eucharistique, dans lequel Jésus annonce le grand Jour de la Réconciliation à travers l’offrande de lui-même en sacrifice: « Le pain que je donnerai, c’est ma chair pour la vie du monde » (Jn 6, 51). Ainsi, dans le cadre de cette confession, se trouve le mystère sacerdotal de Jésus, son sacrifice pour nous tous. L’Eglise n’est pas sainte par elle-même; elle est en effet constituée de pécheurs – nous le savons et nous le voyons tous. Mais elle est plutôt toujours à nouveau sanctifiée par le Saint de Dieu, par l’amour purificateur du Christ. Dieu n’a pas seulement parlé: il nous a aimés d’une façon très réaliste, aimé jusqu’à la mort de son propre Fils. C’est précisément là qu’apparaît toute la grandeur de la révélation qui a comme inscrit les blessures dans le coeur de Dieu lui-même. Alors chacun de nous peut personnellement dire avec saint Paul: « Je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré pour moi » (Ga 2, 20). Nous prions le Seigneur afin que la vérité de cette parole s’imprime profondément, avec sa joie et avec sa responsabilité, dans notre coeur; nous prions pour qu’en rayonnant à partir de la Célébration eucharistique, elle devienne toujours davantage la force qui modèle notre vie. »

ordination sacerdotal du Georg et Joseph Ratzinger (à doitre) 

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La fête des saints Apôtres Pierre et Paul est à la fois une commémoration reconnaissante des grands témoins de Jésus Christ et une confession solennelle en faveur de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. C’est tout d’abord une fête de la catholicité. Le signe de la Pentecôte – la nouvelle communauté qui parle dans toutes les langues et qui unit tous les peuples en un unique peuple, en une famille de Dieu – ce signe est devenu réalité. Notre assemblée liturgique, au sein de laquelle sont réunis des Evêques provenant de toutes les parties du monde, des personnes de multiples cultures et nations, est une image de la famille de l’Eglise présente sur toute la terre. Des étrangers sont devenus des amis; au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons comme des frères. Ainsi est menée à bien la mission de saint Paul, qui savait ( 15, 16). Le but de la mission est une humanité devenue elle-même une glorification vivante de Dieu, le culte véritable que Dieu attend: tel est le sens le plus profond de la catholicité – une catholicité qui nous a déjà été donnée et vers laquelle nous devons toutefois toujours nous acheminer. La Catholicité n’exprime pas qu’une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l’unité; elle exprime également une dimension verticale: ce n’est qu’en tournant le regard vers Dieu, seulement en s’ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l’expression de l’universalité de l’Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu’il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d’Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l’annonce de l’Ancienne Alliance: le peuple d’Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est: . Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante: ( 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le . Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.Nous avons dit que de l’Eglise et de l’Eglise vont de pair. Le fait que ces deux dimensions nous deviennent visibles à travers les figures des saints Apôtres, nous indique déjà la caractéristique suivante de l’Eglise: elle est apostolique. Qu’est-ce que cela signifie? Le Seigneur a institué douze Apôtres, de même que les fils de Jacob étaient douze, en les désignant ainsi comme les chefs de file du peuple de Dieu qui, désormais devenu universel, comprend dès lors tous les peuples. Saint Marc nous dit que Jésus appela les Apôtres pour ( 3, 14). Cela semble presque une contradiction. Nous, nous dirions: ou ils sont avec lui, ou alors ils sont envoyés et se mettent en marche. Le saint Pape Grégoire le Grand prononça une phrase sur les anges qui nous aide à résoudre cette contradiction. Il dit que les anges sont toujours envoyés et, dans le même temps, sont toujours devant Dieu, et il poursuit ainsi : ( 34, 13). L’Apocalypse a qualifié les Evêques d’ de leur Eglise, et nous pouvons donc en tirer l’application suivante: les Apôtres et leurs successeurs devraient toujours être avec le Seigneur et précisément ainsi – où qu’ils aillent – être toujours en communion avec Lui et vivre de cette communion. 

La fête des saints Apôtres Pierre et Paul est à la fois une commémoration reconnaissante des grands témoins de Jésus Christ et une confession solennelle en faveur de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique. C’est tout d’abord une fête de la catholicité. Le signe de la Pentecôte – la nouvelle communauté qui parle dans toutes les langues et qui unit tous les peuples en un unique peuple, en une famille de Dieu – ce signe est devenu réalité. Notre assemblée liturgique, au sein de laquelle sont réunis des Evêques provenant de toutes les parties du monde, des personnes de multiples cultures et nations, est une image de la famille de l’Eglise présente sur toute la terre. Des étrangers sont devenus des amis; au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons comme des frères. Ainsi est menée à bien la mission de saint Paul, qui savait ( 15, 16). Le but de la mission est une humanité devenue elle-même une glorification vivante de Dieu, le culte véritable que Dieu attend: tel est le sens le plus profond de la catholicité – une catholicité qui nous a déjà été donnée et vers laquelle nous devons toutefois toujours nous acheminer. La Catholicité n’exprime pas qu’une dimension horizontale, le rassemblement de nombreuses personnes dans l’unité; elle exprime également une dimension verticale: ce n’est qu’en tournant le regard vers Dieu, seulement en s’ouvrant à Lui que nous pouvons devenir vraiment une seule chose. Comme Paul, Pierre vint lui aussi à Rome, dans la ville qui était le lieu de convergence de tous les peuples et qui, précisément pour cette raison, pouvait devenir avant toute autre l’expression de l’universalité de l’Evangile. En entreprenant le voyage de Jérusalem à Rome, il savait assurément qu’il était guidé par les voix des prophètes, par la foi et par la prière d’Israël. En effet, la mission vers le monde entier fait également partie de l’annonce de l’Ancienne Alliance: le peuple d’Israël était destiné à être une lumière pour les nations. Le grand Psaume de la Passion, le psaume 21, dont le premier verset est: . Jésus a prononcé ce psaume sur la croix, il se terminait par la vision suivante: ( 21, 28). Quand Pierre et Paul vinrent à Rome le Seigneur, qui avait commencé ce psaume sur la croix, était ressuscité; cette victoire de Dieu devait à présent être annoncée à tous les peuples, accomplissant ainsi la promesse avec laquelle le Psaume se concluait.signifie multiplicité qui devient unité; unité qui demeure toutefois multiplicité. A partir de la parole de Paul sur de l’Eglise, nous avons déjà vu que la capacité des peuples à se dépasser eux-mêmes, pour regarder vers l’unique Dieu, fait partie de cette unité. Le fondateur de la théologie catholique, saint Irénée de Lyon au II siècle, a exprimé d’une très belle façon ce lien entre catholicité et unité, et je le cite. Il dit: (, I 10, 2). L’unité des hommes dans leur multiplicité est devenue possible car Dieu, cet unique Dieu du ciel et de la terre, s’est montré à nous; parce que la vérité essentielle sur notre vie, sur notre et , est devenue visible quand Il s’est montré à nous et, en Jésus Christ, nous a fait voir son visage, lui-même. Cette vérité sur l’essence de notre être, sur notre vie et sur notre mort, vérité qui a été rendue visible par Dieu, nous unit et nous fait devenir frères. Catholicité et unité vont de pair. Et l’unité a un contenu: la foi que les Apôtres nous ont transmise de la part du Christ.Je suis heureux d’avoir pu remettre hier à l’Eglise – en la fête de saint Irénée et à la veille de la solennité des saints Pierre et Paul – un nouveau guide pour la transmission de la foi, qui nous aide à mieux connaître et ensuite à mieux vivre également la foi qui nous unit: le . Ce qui dans le grand Catéchisme, à travers les témoignages des saints de tous les siècles et avec les réflexions mûries par la théologie, est présenté de manière détaillée, est ici dans ce livre récapitulé dans ses contenus essentiels, qu’il faut ensuite traduire dans le langage quotidien et concrétiser toujours à nouveau. Le livre est structuré à la façon d’un entretien, avec des questions et des réponses; quatorze images associées à divers domaines de la foi invitent à la contemplation et à la méditation. Elles résument pour ainsi dire de façon visible ce que la parole développe en détail. Au début, il y a l’icône du Christ du XVI siècle, qui se trouve sur le mont Athos et qui représente le Christ dans sa dignité de Seigneur de la terre, mais en même temps comme le héraut de l’Evangile, qu’il tient à la main. « Je suis celui qui est » – ce mystérieux nom de Dieu proposé dans l’Ancienne Alliance – est rapporté là comme son nom propre: tout ce qui existe provient de Lui; il est la source originelle de tout être. Et comme il est unique, il est aussi toujours présent, il est toujours proche de nous et, dans le même temps, il nous précède toujours: comme « indicateur » sur la voie de notre vie, étant d’ailleurs Lui-même la voie. On ne peut pas lire ce livre comme on lit un roman. Il faut le méditer avec calme dans chacune de ses parties et permettre que son contenu, à travers les images, pénètre dans l’âme. J’espère qu’il sera accueilli de cette façon et pourra devenir un bon guide dans la transmission de la foi.Nous avons dit que de l’Eglise et de l’Eglise vont de pair. Le fait que ces deux dimensions nous deviennent visibles à travers les figures des saints Apôtres, nous indique déjà la caractéristique suivante de l’Eglise: elle est apostolique. Qu’est-ce que cela signifie? Le Seigneur a institué douze Apôtres, de même que les fils de Jacob étaient douze, en les désignant ainsi comme les chefs de file du peuple de Dieu qui, désormais devenu universel, comprend dès lors tous les peuples. Saint Marc nous dit que Jésus appela les Apôtres pour ( 3, 14). Cela semble presque une contradiction. Nous, nous dirions: ou ils sont avec lui, ou alors ils sont envoyés et se mettent en marche. Le saint Pape Grégoire le Grand prononça une phrase sur les anges qui nous aide à résoudre cette contradiction. Il dit que les anges sont toujours envoyés et, dans le même temps, sont toujours devant Dieu, et il poursuit ainsi : ( 34, 13). L’Apocalypse a qualifié les Evêques d’ de leur Eglise, et nous pouvons donc en tirer l’application suivante: les Apôtres et leurs successeurs devraient toujours être avec le Seigneur et précisément ainsi – où qu’ils aillent – être toujours en communion avec Lui et vivre de cette communion. 

Un concert de musique sacrée pour Pape Benoit

27 juin, 2006

 j’aurais voulu vous recompter de cet évènement, c’est-à-dire Concerto à la Chapelle Sistina, mais je l’ai vu sur la Télévision Vatican que je ne crois pas on voie à l’étranger, suis quelque chose d’important, ainsi comme suis important la musique sacrée pour Papa Bénit ; il a été beau concerte et a été unique Lui, la papa, était à son aise, visiblement contente, un monde qu’il porte à lui dans la Sistina et qu’il portera à nous dans les fruits qui donneront, par Zenith:

 » (ZENIT.org) – Un renouveau authentique de la musique liturgique suppose la « grande tradition » du Grégorien et de la polyphonie classique, fait observer Benoît XVI.

Un concert de musique sacrée a été offert au pape Benoît XVI, samedi après-midi, en la chapelle Sixtine du Vatican par la « Fondation Domenico Bartolucci ».

Mgr Bartolucci, 98 ans, a dirigé le chœur de la Sixtine de 1956 à 1997. Benoît XVI l’a notamment félicité à l’issue du concert pour son mottet « Oremus Pro Pontifice », composé à l’occasion de son élection comme Successeur de Pierre.

« Un authentique ‘aggiornamento’ de la musique liturgique n’est possible que dans le sillage de la grande tradition, c’est-à-dire du grégorien et de la polyphonie sacrée », a fait observer le pape.

Et il soulignait la dimension spirituelle de cet héritage: « C’est pourquoi, comme dans les autres arts, la communauté ecclésiale a toujours soutenu des expressions qui ne rejettent pas le passé, l’histoire de l’esprit humain qui est celle de son dialogue avec Dieu ».

« Les différents morceaux que nous venons d’entendre constituent, disait le pape, un ensemble composé entre le XVIe et le XXe siècle: ils confirment la conviction selon laquelle la polyphonie religieuse, et celle de l’école romaine tout particulièrement, sont un héritage à conserver avec soin, à faire vivre et à diffuser au profit de toute la communauté ecclésiale et pas seulement des chercheurs et des amateurs. Il s’agit en effet d’un patrimoine spirituel, artistique et culturel d’une valeur inestimable ».

La « Fondation Domenico Bartolucci » a pour but, se réjouissait le pape, de « conserver et diffuser la tradition classique et contemporaine de cette célèbre école polyphonique, qui s’est toujours caractérisée par le chant pur, sans accompagnement instrumental ».

Pour sa part, Mgr Bartolucci n’a cessé de vouloir « mettre en valeur le chant liturgique, y compris comme véhicule d’évangélisation », soulignait Benoît XVI.

Ainsi, grâce à « d’innombrables concerts à travers le monde, la chapelle musicale pontificale » a pu, « par le langage universel de l’art », collaborer « à la mission même des papes, qui est de diffuser le message chrétien ».

Le pape saluait l’actuel responsable de la Chapelle en disant: « Et la Sixtine continue cette œuvre sous la direction de Mgr Giuseppe Liberto ». »

Pape Benoit

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Angelus 25.06.06 – Pierre et Paul comme Marie

26 juin, 2006

Pierre et Paul, comme Marie : « C’est le Christ qui vit en moi » du Zenith. org.

Le pape évoque le Cœur immaculé de Marie

ROME, Dimanche 25 juin 2006 (ZENIT.org) – Pierre et Paul, comme Marie ont pu dire : « C’est le Christ qui vit en moi », fait observer Benoît XVI en évoquant le Cœur immaculé de Marie.

Le pape a évoqué, avant l’angélus de ce dimanche, la prochaine solennité des saints apôtres patrons de l’Eglise de Rome, Pierre et Paul.

Jeudi prochain, 29 juin, le pape présidera en effet la messe en la basilique vaticane, en présence d’une délégation de l’Eglise de Constantinople. Et il remettra le pallium aux archevêques métropolitains nommés dans l’année.

« Laisser le ‘je’ du Christ prendre la place de notre ‘moi’ a été de façon exemplaire l’aspiration des apôtres Pierre et Paul, que l’Eglise vénère avec la solennité du 29 juin prochain. Paul a écrit à propos de lui-même : ‘Ce n’est plus moi qui vis mais le Christ qui vit en moi’ (Ga 2, 20) ».

« Avant eux, faisait remarquer le pape, et avant tout autre saint, cette réalité a été vécue par la très sainte Vierge Marie, qui a conservé les paroles de son Fils Jésus dans son cœur. Hier nous avons contemplé son Cœur immaculé, Cœur de Mère, qui continue à veiller avec une tendre sollicitude sur nous tous. Que son intercession nous obtienne d’être toujours fidèles à la vocation chrétienne ».

un poesie pour Pape Benoit

23 juin, 2006

 un homme  vêtu de blanc marche 

« Arbeit macht frei »

et un homme vêtu de blanc marche

seul, douleur, politesse du coeur

le temps passe vite

les heures, les siècles, l’éternité

 vivant, l’homme vêtu de blanc est arrivé à Dieu

et avec lui les temps changent

une nouvelle saison arrive

après l’aridité et  la pluie,

le soleil, la lumière

un arc-en-ciel signe du passage

sur une terre nouvelle

nous vivons, éblouis, un temps nouveau

Gabriella (moi)

quelque chose du livre que donne le titre a ce Blog

23 juin, 2006

je desire vous écrire quelque chose du livre que donne le titre a ce Blog:

du chapitre Ier du livre « Dieu nous et proche »

Dieu avec nou et parmi nous

le débout

« Le Symbole de Nicéee-Constantinople est, comme toute le propositions de la foi de l’Église primitive, fondamentalment un profession de foi en Dieu Trinité. Dans son contenu, il est esséntialment adehésion au Dieu vivant, notre Seigneur en qui notre vie trouve son origine et à qui elle retourne. Il est une profession de foi en Dieu. Mais qu’est-ce que cela signifie de dire de Dieu qu’il est vivant? Cela veut dire que ce Dieu n’est pas une conclusione de nostre pensée que nous proposerions avec la certitude de notre intelligense et de notre comprénsion.

Si la signification se réduisait a cela, ce Dieu ne serait qu’une pensée d’homme et toute tentative de se tourner vers lui pourrait bien être un tâtonnement plein d’esperance et d’atente, mais conduirait dans l’indéfini. Parler du Dieu vivant signifie: ce Dieu se révèle à nous; de son éternité il regarde notre temps et il crée des rapports avec nous. Il s’est lui-même et ainsi il se tient comme notre Seigneur devant nous, au dessus de nous e au milieu de nous. Cette auto-révélation de Dieu – grâce à laquelle il n’est pas notre pensée, mais notre Seigneur – constitue à juste titre le centre du symbole de la foi; la profession de foi en l’Histoire divine au milieu de l’Histoire humaine ne sort pas de la simplicité de la profession du foi en Dieu, mais elle en est la condition intrinséque. C’est pour-quoi l’adhésion à Jésus-Christ est le coeur de toute profession de foi. En prononçant cette phrase, nous fléchisson les genous puisqu’à cet entroit le Ciel, le voile qui dissimule le Dieu caché, est déchiré et le mystère nous touche immédiatement. Ce Dieu lointain devien notre Dieu, devient – Dieu avec nous> (Mt 1,23)… »

 

 

 

 

 

 

Prière du Cardinal Newman ou Sacré-Coeur

22 juin, 2006

 Prière du cardinal John-Henry Newman (1801-1890) Mon Dieu, mon Sauveur, j’adore votre Cœur sacré ; car ce cœur est le siège de toutes vos plus tendres affections pour nous, pécheurs. Il est l’instrument et l’organe de votre amour ; Il a battu pour nous ; Il a soupiré d’un grand désir de notre amour ; Il a souffert douloureusement pour nous et pour notre salut. Le zèle l’enflamma, pour que la gloire de Dieu fût manifestée en nous et pour nous. Il est le canal par lequel votre affection humaine débordante est venue à nous ; par lequel est venue à nous toute votre divine charité. Toute votre incompréhensible compassion pour nous, comme Dieu et comme homme, comme notre Créateur, notre Rédempteur et notre Juge, est venue à nous et y vient toujours par ce Sacré Cœur en un fleuve aux courants mêlés inséparablement. O symbole très sacré et sacrement de l’amour divin et humain dans sa plénitude. Vous m’avez sauvé par votre force divine et par votre affection humaine, et enfin par ce sang miraculeux dont Vous débordiez. Prière extraite de Méditations et Prières, 3° partie, XVI : Le Sacré Cœur, trad. Marie-Agnès Pératé, Paris, Lecoffre, 1906.

 

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/s_coeur/priere_a.html
 

 

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