Archive pour la catégorie 'Esprit Saint'

LE SAINT ESPRIT – LES PLUS BELLES PAGES – ECRITS DU XVII° SIÈCLE – Fénelon

11 mai, 2016

http://www.spiritualite-chretienne.com/stesprit/esprit-7.html

LE SAINT ESPRIT – LES PLUS BELLES PAGES – ECRITS DU XVII° SIÈCLE

François de Salignac de Lamothe-Fénelon (1651-1715)

Il est certain par l’Ecriture (Rom., 8, et Jean, 14) que l’Esprit de Dieu habite au-dedans de nous, qu’Il y agit, qu’il y prie sans cesse, qu’Il y gémit, qu’Il y désire, qu’Il y demande ce que nous ne savons pas nous-mêmes demander ; qu’Il nous pousse, nous anime, nous parle dans le silence, nous suggère toute vérité, et nous unit tellement à Lui que nous ne sommes plus qu’un même esprit avec Dieu (1 Cor., 6, 17). Voilà ce que la foi nous apprend ; voilà ce que les docteurs les plus éloignés de la vie intérieure ne peuvent s’empêcher de reconnaître. Cependant, malgré ces principes, ils tendent toujours à supposer dans la pratique que la loi extérieure, ou tout au plus une certaine lumière de doctrine et de raisonnement, nous éclaire au-dedans de nous-mêmes, et qu’ensuite c’est notre raison qui agit par elle-même sur cette instruction. On ne compte point assez sur le docteur intérieur qui est le Saint-Esprit, et qui fait tout en nous. Il est l’âme de notre âme : nous ne saurions former ni pensée ni désir que par Lui. Hélas ! quel est donc notre aveuglement ! Nous comptons comme si nous étions seuls dans ce sanctuaire intérieur ; et tout au contraire Dieu y est plus intimement que nous n’y sommes nous-mêmes. Vous me direz peut-être : Est-ce que nous sommes inspirés ? Oui, sans doute, mais non pas comme les prophètes et les apôtres. Sans l’inspiration actuelle de l’Esprit de grâce, nous ne pouvons ni faire, ni vouloir, ni croire aucun bien. Nous sommes donc toujours inspirés ; mais nous étouffons sans cesse cette inspiration. Dieu ne cesse point de parler ; mais le bruit des créatures au dehors et de nos passions au-dedans nous étourdit et nous empêche de l’entendre. Il faut faire taire toute créature, il faut se faire taire soi-même pour écouter dans ce profond silence de toute l’âme cette voix ineffable de l’époux. II faut prêter l’oreille ; car c’est une voix douce et délicate, qui n’est entendue que de ceux qui n’entendent plus tout le reste. O qu’il est rare que l’âme se taise assez pour laisser parler Dieu ! Le moindre murmure de nos vains désirs ou d’un amour-propre attentif à soi confond toutes les paroles de l’Esprit de Dieu. On entend bien qu’Il parle et qu’Il demande quelque chose ; mais on ne sait point ce qu’Il dit, et souvent on est bien aise de ne le deviner pas. La moindre réserve, le moindre retour sur soi, la moindre crainte d’entendre trop clairement que Dieu demande plus qu’on ne veut lui donner trouble cette parole intérieure. Faut-il donc s’étonner si tant de gens, même pieux, mais encore pleins d’amusements, de vains désirs, de fausse sagesse, de confiance en leurs vertus, ne peuvent l’entendre et regardent cette parole intérieure comme une chimère de fanatiques ? Hélas ! que veulent-ils donc dire avec leurs raisonnements dédaigneux ? A quoi servirait la parole extérieure des pasteurs et même de l’Ecriture s’il n’y avait une parole intérieure du Saint-Esprit même, qui donne à l’autre toute son efficace ? La parole même de l’Evangile, sans cette parole vivante et féconde de l’intérieur, ne serait qu’un vain son. C’est la lettre qui seule tue, et l’esprit seul peut nous vivifier (II Cor., 3, 6). O Verbe, ô parole éternelle et toute-puissante du Père, c’est Vous qui parlez au fond des âmes ! Cette parole, sortie de la bouche du Sauveur, pendant sa vie mortelle, n’a eu tant de vertu et n’a produit tant de fruits sur la terre qu’à cause qu’elle était animée par cette parole de vie qui est le Verbe même. De là vient que saint Pierre dit :  » A qui irions-nous ? Vous avez les paroles de la Vie éternelle  » (Jean, 6, 68). Ces principes posés, il faut reconnaître que Dieu parle sans cesse en nous (Imitation de Jésus-Christ, L. III, ch. III, v. 3). Mais souvent ces personnes, pleines d’elles-mêmes et de leurs lumières, s’écoutent trop pour écouter Dieu. O mon Dieu ! je Vous rends grâces avec Jésus-Christ (Matth., 11, 25) de ce que Vous cachez vos secrets ineffables à ces grands, à ces sages tandis que Vous prenez plaisir à les révéler aux âmes faibles et petites ! Il n’y a que les enfants avec qui Vous Vous familiarisez sans réserve. Dieu, qui ne cherche qu’à se communiquer, ne sait, pour ainsi dire, où poser le pied, dans ces âmes pleines d’elles-mêmes et trop nourries de leur sagesse et de leurs vertus. Mais son entretien familier, comme dit l’Ecriture, est avec les simples (Prov., III, 32). Où sont-ils ces simples ? Je n’en vois guère. Dieu les voit ; c’est en eux qu’Il se plait à habiter : Mon Père et Moi, dit Jésus-Christ, Nous y viendrons, et Nous y ferons notre demeure (Jean, 14, 23).  » Faites-moi connaître votre voix ; qu’elle sonne à mes oreilles  » (Cant., II, 14). O quelle est donc cette voix ? elle fait tressaillir mes entrailles. Parlez, ô mon Epoux, et que nul autre que Vous n’ose parler ! Taisez-vous, mon âme : parlez, ô mon amour. Je dis qu’alors on sait tout sans rien savoir. Ce n’est pas qu’on ait la présomption de croire qu’on possède en soi toute vérité. Non, non : tout au contraire, on sent qu’on ne voit rien, qu’on ne peut rien et qu’on n’est rien. On le sent et on en est ravi. En cet état, l’Esprit enseigne toute vérité ; car toute vérité est éminemment dans ce sacrifice d’amour où l’âme s’ôte tout pour donner tout à Dieu. [...] Votre esprit est un esprit d’amour et de liberté et non un esprit de crainte et de servitude. Je renoncerai donc à tout ce qui n’est point de votre ordre pour mon état. Je porterai paisiblement toutes ces privations ; et voici ce que j’ajouterai : c’est que dans les conversations innocentes et nécessaires, je retrancherai ce que Vous me ferez sentir intérieurement n’être qu’une recherche de moi-même. Quand je me sentirai porté à faire là-dessus quelque sacrifice, je le ferai gaiement. Je me réjouirai devant le Seigneur ; je tâcherai de réjouir les autres ; j’épancherai mon cœur sans crainte dans l’Assemblée des enfants de Dieu. Je ne veux que candeur, innocence, joie du Saint-Esprit. [...] Vous avez commencé, Seigneur, par ôter à vos apôtres ce qui paraissait le plus propre à les soutenir, je veux dire la présence sensible de Jésus votre Fils : mais Vous avez tout détruit pour tout établir : Vous avez ôté tout pour rendre tout avec usure. Telle est votre méthode. Vous Vous plaisez à renverser l’ordre du sens humain. Après avoir ôté cette possession sensible de Jésus-Christ, Vous avez donné votre Saint-Esprit. O privation, que vous êtes précieuse et pleine de vertu, puisque vous opérez plus que la possession du Fils de Dieu même ! O âmes lâches ! pourquoi vous croyez-vous si pauvres dans la privation, puisqu’elle enrichit plus que la possession du plus grand trésor ? Bienheureux ceux qui manquent de tout et qui manquent de Dieu même, c’est-à-dire de Dieu goûté et aperçu ! Heureux ceux pour qui Jésus se cache et se retire ! L’Esprit consolateur viendra sur eux ; Il apaisera leur douleur et aura soin d’essuyer leurs larmes. Malheur à ceux qui ont leur consolation sur la terre, qui mettent hors de Dieu le repos, l’appui et l’attachement de leur volonté ! Ce bon Esprit promis à tous ceux qui le demandent n’est point envoyé sur eux. Le Consolateur envoyé du Ciel n’est que pour les âmes qui ne tiennent ni au monde ni à elles-mêmes. Hélas ! Seigneur, où est-il donc cet Esprit qui doit être ma vie ? Il sera l’âme de mon âme. Mais où est-Il ? Je ne le sens, je ne le trouve point. Je n’éprouve dans mes sens que fragilité, dans mon esprit que dissipation et mensonge, dans ma volonté qu’inconstance et que partage entre votre amour et mille vains amusements. Où est-il donc votre Esprit ? que ne vient-Il créer en moi un cœur nouveau selon le vôtre ? O mon Dieu, je comprends que c’est dans cette âme appauvrie que votre Esprit daignera habiter, pourvu qu’elle s’ouvre à Lui sans mesure. C’est cette absence sensible du Sauveur et de tous ses dons, qui attire l’Esprit-Saint. Venez donc, ô Esprit, Vous ne pouvez rien trouver de plus pauvre, de plus dépouillé, de plus nu, de plus abandonné, de plus faible, que mon cœur. Venez, apportez-y la paix ; non cette paix d’abondance qui coule comme un fleuve mais cette paix sèche, cette paix de patience et de sacrifice, cette paix amère, mais paix véritable pourtant, et d’autant plus pure, plus intime, plus profonde, plus intarissable, qu’elle n’est fondée que sur le renoncement sans réserve. O Esprit, O Amour ! O Vérité de mon Dieu ! O Amour lumière ! O Amour qui enseignez l’âme sans parler, qui faites tout entendre sans rien dire, qui ne demandez rien à l’âme et qui l’entraînez par le silence à tout sacrifice ! O Amour qui dégoûtez de tout autre amour, qui faites qu’on se hait, qu’on s’oublie, qu’on s’abandonne ! O Amour qui coulez au travers du cœur, comme la fontaine de vie, qui pourra Vous connaître sinon celui en qui Vous serez ? Taisez-vous, hommes aveugles ; l’amour n’est point en vous. Vous ne savez ce que vous dites : vous ne voyez rien, vous n’entendez rien. Le vrai Docteur ne vous a jamais enseignés. C’est Lui qui rassasie l’âme de Vérité sans aucune science distincte. C’est Lui qui fait naître au fond de l’âme les vérités que la parole sensible de Jésus-Christ n’avait exposées qu’aux yeux de l’esprit. On goûte, on se nourrit, on se fait une même chose avec la Vérité. Ce n’est plus elle qu’on voit comme un objet hors de soi ; c’est elle qui devient nous-mêmes et que nous sentons intimement comme l’âme se sent elle-même. O quelle puissante consolation sans chercher à se consoler ! On a Tout sans rien avoir. Là on trouve en unité le Père, le Fils et le Saint-Esprit : le Père Créateur, qui crée en nous tout ce qu’Il veut y faire pour nous rendre des enfants semblables à Lui ; le Fils, Verbe de Dieu, qui devient le Verbe et la parole intime de l’âme, qui se tait à tout pour ne plus laisser parler que Dieu ; enfin l’Esprit, qui souffle où Il veut, qui aime le Père et le Fils en nous. O mon Amour, qui êtes mon Dieu, aimez-Vous, glorifiez-Vous vous-même en moi ! Ma paix, ma joie, ma vie sont en Vous, qui êtes mon Tout, et je ne suis plus rien.

Extrait de Divers sentiments et avis chrétiens, in Œuvres, Paris, Didot, 1892

LA PRÉSENCE DE L’ESPRIT-SAINT par Saint Séraphim de Sarov

21 juillet, 2014

http://www.pagesorthodoxes.net/foi-orthodoxe/esprit-saint-prieres.htm

LA PRÉSENCE DE L’ESPRIT-SAINT

par Saint Séraphim de Sarov

Extraits de « L’entretien avec Motovilov »

Comment alors, demandai-je au Père Séraphim, pourrais-je reconnaître en moi la présence de la grâce du Saint-Esprit ?
C’est fort simple, répondit-il. Dieu dit : Tout est simple pour celui qui acquiert la Sagesse (Pr 14,6). Notre malheur, c’est que nous ne la recherchons pas, cette Sagesse divine qui, n’étant pas de ce monde, n’est pas présomptueuse. Pleine d’amour pour Dieu et pour le prochain, elle façonne l’homme pour son salut. C’est en parlant de cette Sagesse que le Seigneur a dit : « Dieu veut que tous soient sauvés et parviennent à la Sagesse de la vérité » (1 Tm 2,4). A ses Apôtres qui manquaient de cette Sagesse, il dit : Combien vous manquez de Sagesse ! N’avez-vous pas lu les Écritures ? (Lc 24,25-27). Et l’Évangile dit qu’il « leur ouvrit l’intelligence afin qu’ils puissent comprendre les Écritures. » Ayant acquis cette Sagesse, les Apôtres savaient toujours si, oui ou non, l’Esprit de Dieu était avec eux et, remplis de cet Esprit, affirmaient que leur oeuvre était sainte et agréable à Dieu. C’est pourquoi, dans leurs Épîtres, ils pouvaient écrire : Il a plu au Saint-Esprit et à nous… (Ac 15,28), et c’est seulement persuadés qu’ils étaient de sa présence sensible, qu’ils envoyaient leurs messages. Alors, ami de Dieu, vous voyez comme c’est simple ?
Je répondis : Quand même, je ne comprends pas comment je peux être absolument sûr de me trouver dans l’Esprit-Saint ? Comment puis-je moi-même déceler en moi sa manifestation ?
Le Père Séraphim répondit : Je vous ai déjà dit que c’était très simple et je vous ai expliqué en détail comment les hommes se trouvaient dans l’Esprit-Saint et comment il fallait comprendre sa manifestation en nous… Que vous faut-il encore ?
– Il me faut, répondis-je, le comprendre vraiment bien…
Alors le Père Séraphim me prit par les épaules et les serrant très fort dit : Nous sommes tous les deux, toi et moi, en la plénitude de l’Esprit-Saint. Pourquoi ne me regardes-tu pas ?
– Je ne peux pas, Père, vous regarder. Des foudres jaillissent de vos yeux. Votre visage est devenu plus lumineux que le soleil. J’ai mal aux yeux…
Le Père Séraphim dit : N’ayez pas peur, ami de Dieu. Vous êtes devenu aussi lumineux que moi. Vous aussi vous êtes à présent dans la plénitude du Saint-Esprit, autrement vous n’auriez pas pu me voir.
Inclinant sa tête vers moi, il me dit à l’oreille : Remerciez le Seigneur de nous avoir accordé cette grâce indicible. Vous avez vu – je n’ai même pas fait le signe de la croix. Dans mon coeur, en pensée seulement, j’ai prié : « Seigneur, rends-le digne de voir clairement, avec les yeux de la chair, la descente de l’Esprit-Saint, comme à tes serviteurs élus lorsque tu daignas leur apparaître dans la magnificence de ta gloire ! » Et immédiatement Dieu exauça l’humble prière du misérable Séraphim. Comment ne pas le remercier pour ce don extraordinaire qu’à tous les deux il nous accorde ? Ce n’est même pas toujours aux grands ermites que Dieu manifeste ainsi Sa grâce. Comme une mère aimante, cette grâce a daigné consoler votre coeur désolé, à la prière de la Mère de Dieu elle-même… Mais pourquoi même regardez-vous pas dans les yeux ? Osez me regarder sans crainte ; Dieu est avec nous.
Après ces paroles, je levai les yeux sur son visage et une peur plus grande encore s’empara de moi. Imaginez-vous au milieu du soleil, dans l’éclat le plus fort de ses rayons de midi, le visage d’un homme qui vous parle. Vous voyez le mouvement de ses lèvres, l’expression changeante de ses yeux, vous entendez le son de sa voix, vous sentez la pression de ses mains sur vos épaules, mais en même temps vous n’apercevez ni ses mains, ni son corps, ni le vôtre, rien qu’une étincelante lumière se propageant tout autour, à une distance de plusieurs mètres, éclairant la neige qui recouvrait la prairie et tombait sur le grand starets et sur moi-même…

Extrait de l’Entretien avec Motovilov,
Irina Goraïnoff, Séraphim de Sarov, DDB, 1979.

L’ESPRIT SAINT : L’ASPECT FÉMININ DE LA DIVINITÉ

8 mai, 2013

http://www.pistissophia.org/fr/L_Esprit_Saint_/l_esprit_saint_.html

L’ESPRIT SAINT : L’ASPECT FÉMININ DE LA DIVINITÉ

Abrégé : Il y a actuellement beaucoup d’entretien « des issues féminines, » en particulier dans des contextes sociaux et politiques. Cette conscience de croissance des sujets genre-connexes n’était pas quelque chose ignorée par l’église tôt et les auteurs des textes religieux antiques. Comme nous voyons en cet article par Dr. Hurtak, la notion de la féminité a joué un rôle extrêmement important et significatif dans le système de pensée et de croyance des auteurs intertestamental.  Loin d’être les avocats patriarcaux dominateurs pendant qu’ils sont souvent dépeints, des résultats plus récents indiquent une sensibilité et une appréciation innées pour l’aspect féminin de la divinité qu’a été précédemment suspecté. Pour cette raison, cet article particulier devient une contribution signicative et perspicace à la discussion courante du rôle de la femelle dans des temps modernes.  Une fois de plus nous trouvons une histoire riche et profonde remodelant le futur même pendant qu’elle dévoile avant nos yeux.
Une nouvelle réponse à l’ »image » de l’esprit saint se dessine tranquillement en cercles savants dans le monde entier, comme résultat de nouveaux résultats en mer morte Scriptures, le petit cheval copte Hammadi et les textes intertestamental des mystiques juives ont trouvé côte à côte les écritures de l’église chrétienne tôt.  Les disciples identifient l’esprit saint comme « véhicule femelle » pour l’épanchement d’un enseignement plus élevé et d’une renaissance spirituelle. L’esprit saint joue des rôles divers dans Judeo – traditions chrétiennes : agissant dans la création, donnant la sagesse, et inspirant des prophètes de vieux testament.  Dans le nouveau testament elle est la présence de Dieu dans le monde et d’une puissance dans la naissance et la vie de Jésus.
L’esprit saint est devenu bien établi en tant qu’élément d’un circumincession, d’un associé dans la trinité avec le père et du fils après que les polémiques doctrinales de la 4ème ANNONCE en retard de siècle aient solidifié la position de l’église occidentale.  Bien que toutes les églises chrétiennes acceptent l’union de trois personnes dans une divinité, l’église orientale, en particulier les communautés du Grec, Éthiopien, Arménien, et Russe, ne solidifient pas une union forte des personnalités, mais voient les figures uniquement différenciées, mais toujours dans l’union. D’ailleurs, l’église orientale place l’esprit saint en tant que deuxième personne de la trinité avec le Christ comme troisièmement, tandis que l’église occidentale place le fils avant l’esprit saint. Dans le vieux testament et les rouleaux de mer morte l’esprit saint a été connu en tant que le Ruach ou Ruach ha Kodesh (psaume 51:11). Dans le nouveau testament comme Pneuma (Romans 8:9).  L’esprit saint n’a pas été rendu en tant que « fantôme saint » jusqu’à l’aspect de la version de roi James de 1611 protestants de la bible.  Pour la plupart, Ruach ou Pneuma ont été considérés la force ou la présence spirituelle de Dieu. La puissance de cette force peut être vue dans l’église chrétienne comme « cadeaux de l’esprit » (particulièrement dans des langues d’aujourd’hui parlant Pentecostals). L’esprit saint était également une source pour des conseils divins et comme édredon laissé dans un organe.
De même dans la pensée hébreue Ruach ha Kodesh a été considéré une voix envoyée de sur la haute pour parler au prophète.  Ainsi, dans la langue de vieux testament des prophètes, elle est l’esprit divin de la sanctification et de la créativité laissées dans un organe et est considérée en tant qu’ayant une puissance féminine. « lui » car une référence à l’esprit a été employée en théologie pour assortir le pronom pour Dieu, pourtant le ruach hébreu de mot est un nom de genre féminin. Ainsi, se rapportant à l’esprit saint en tant que « elle » a une certaine justification linguistique. Dénotant l’esprit comme principe féminin, le principe créateur de la vie, marques sentent quand vu l’aspect de trinité où le père plus l’esprit mène à la prolongation divine de Sonship divin.
L’esprit ne s’appelle pas « lui » malgré le fait que le pneuma dans le Grec est un nom neutre.  La doctrine d’église considère l’esprit saint comme une personne, pas une force comme le magnétisme.  Les écritures des pères catholiques, en fait, préservent la vision de l’esprit encapsulant l’ »peoplehood du Christ » en tant que jeune mariée ou comme « église de mère. »  Tous les deux sont des aspects féminins du divin.  Dans l’église orientale, l’esprit a été toujours considéré comme avoir une nature féminine.  Elle était la vie – porteur de la foi.  Clément d’Alexandrie déclare que « elle » est une jeune mariée laissée dans un organe. Parmi les communautés d’église orientale il n’y en a aucun plus clair au sujet de l’aspect féminin de l’esprit saint comme corpus du Copte-Gnostics. Un tel document enregistre que Jésus dit, « a néanmoins fait ma mère, l’esprit saint, me prend par un de mes poils et me porte loin à la grande montagne Tabor [ en Galilée ]. »
Le 3ème rouleau de siècle de christianisme copte mystique, les actes de Thomas, fait un exposé graphique des voyages du Thomas d’apôtre en Inde, et contient des prières appelant l’esprit saint en tant que « la mère de toute la création » et « mère compatissante, » entre d’autres titres.  Les écritures chrétiennes coptes les plus profondes lient certainement l’ »esprit de l’esprit » manifesté par le Christ à tous les croyants comme « esprit de la mère divine. » Les plus significatives sont les nouvelles découvertes de manuscrit des décennies récentes qui ont démontré que les chrétiens premiers qu’ont précédemment pensé ont considéré l’esprit saint comme la mère de Jésus.
Un texte est l’evangile de Thomas qui fait partie des textes nouvellement découverts de Hammadi de petit cheval (découverts 1945-1947).  Les la plupart se composent temps à peu près identique comme evangiles bibliques dans la 1ère et 2ème ANNONCE de siècle.  En cet evangile, Jésus déclare que ses disciples doivent détester leurs parents terrestres (comme en Luc 14:26) mais aimer le père et la mère comme le fait il, « pour ma mère (m’a donné la fausseté), mais (ma) mère vraie m’ait donné la vie. »  Dans une autre découverte de Hammadi de petit cheval, le livre secret de James, Jésus se rapporte en tant que « fils de l’esprit saint. »  Ces deux énonciations n’identifient pas l’esprit saint comme véhicule enfantant de Jésus, mais plus d’un disciple les a interprétées pour vouloir dire que l’esprit saint maternel est prévu.
Jusqu’ici en théologie traditionnelle occidentale, les voix préconisant un esprit saint féminin sont dispersées et subtiles.  Mais pour elles, c’est une vue theologically défendable et accompagnée des avantages psychologiques, sociologiques, et scientifiques d’identifier « le nouveau supernature » se développant dans de vastes changements de conscience se produisant de l’évolution humaine.
Le théologien allemand Jürgen Moltmann, un penseur bien connu dans le Protestantisme de grande ligne, dit que le « monotheism est monarchism. » Il dit que une idée traditionnelle de la puissance absolue de Dieu « fournit généralement la justification pour la domination terrestre » – - – des empereurs et des despotes de l’histoire aux 20èmes dictateurs de siècle.  Moltmann plaide pour une nouvelle appréciation des « personnes » de la trinité et du modèle de la communauté ou de famille qu’elle présente pour des relations humaines.
Selon professeur Neil Q. Hamilton à a dessiné l’école d’université de la théologie, l’evangile de John nous montre comment « l’esprit saint commence à exécuter un rôle enfantant pour nous qui est acceptation, amour et s’inquiéter sans conditions. »  Dieu nous commence alors au parent en modes de père et de mère.
Un disciple catholique, Franz Mayr, un professeur de philosophie à l’université de Portland, favorise également l’identification de l’esprit saint comme féminine. Il affirme que l’unité traditionnelle de Dieu ne devrait pas être arrosée vers le bas afin des disciples pour accepter le côté féminin de Dieu.  Mayr, qui a étudié sous le théologien allemand Karl Rahner de renommée, a indiqué qu’il est venu à sa vue pendant son étude des écritures de la rue Augustine (ANNONCE 354-430) qui ont vu qu’un nombre significatif de premiers chrétiens doit avoir accepté un aspect féminin de l’esprit saint tels que le père d’église influent de l’Afrique du nord a châtié cette vue.  La rue Augustine a réclamé que l’acceptation de l’esprit saint en tant que « mère du fils de Dieu et du épouse-époux du père » était simplement des perspectives païennes.  Mais Mayr affirme qu’augustine « a sauté au-dessus de l’aspect social et maternel de Dieu, » que Mayr pense est meilleur vu dans l’esprit saint, le Ruach divin ha Kodesh. Rue Jerome, un contemporain d’Augustine, et deux pères d’église d’une période plus tôt, cléments d’Alexandrie et d’Origen, cité de l’evangile pseudopigraphic des Hébreux, qui ont dépeint l’esprit saint comme « chiffre de mère. »
Un 14ème fresque de siècle dans un petit sud-est d’église catholique de Munich, Allemagne dépeint un esprit femelle en tant qu’élément de la trinité sainte, selon Leonard Swidler d’université de temple.  La femme et deux figures barbues la flanquant semblent être enveloppées dans un manteau simple et être associées à leurs moitiés inférieures montrant une union de vieux et nouveaux corps de naissance et de renaissance.
En conclusion, nous vivons à la fois des découvertes profondes et révélatoires de l’archéologie et des textes spirituels antiques qui indiquent le chemin au futur. On a dit que le Christ, lui-même, a les disciples féminins comme révélé dans la littérature gnostique et les résultats archéologiques récents de premiers tombeaux chrétiens en Italie. Un commencement a été fait pour reprendre « l’esprit » du Ruach trouvé dans la montagne des textes nouvellement découverts de pré-Chrétien et des textes Copte-Égyptiens de l’église tôt.  Il devient clair en examinant de nouveau les 100 premières années du christianisme qui un christianisme plus tôt était plus près « de l’esprit féminin » du vieux testament, du Ruach ou du Shekinah aimé.  Le Shekinah, distinct du Ruach, a été vu comme présence divine laissée dans un organe qui a activé la « naissance des miracles » ou art de l’auto-portrait oint.   En conséquence, la croissance du christianisme traditionnel a fait des ajustements alternatifs de la position originale de la « naissance des cadeaux » pendant que la chrétienté compromettait pour le privilège de devenir un établissement.
Les nouvelles directions des études spirituelles et scientifiques prouvent qu’il est maintenant possible que l’esprit saint, Ruach ha Kodesh, peut être aussi féminin dépeint que la présence laissée dans un organe de Dieu, le Shekinah, consolidant et apportant aux âmes de naissance pour le royaume. Perspicacités spirituelles enregistrées dans le livre de la connaissance : Les clefs d’Enoch nous rappellent soigneusement que nous sommes disposés à comprendre que juste comme le vieux testament était l’âge du père, le nouveau testament l’âge du fils, ainsi cet prochain âge où des cadeaux sont versés en avant sera l’âge de l’esprit saint.  Cependant, les clefs nous indiquent également que la trinité divine est au delà des formes anthropomorphes de mâle et de femelle.  Ici nos propres natures masculines ou féminines sont seulement des symboles de la manifestation divine et de la notre vie dans l’univers.  Et ci-dessus nous comprenons qui nous vraiment, pendant que nous mâle et femelle faisons notre propre préparation pour la renaissance de notre « Christed Overself, » sommes unifiés comme peoplehood de lumière, la « jeune mariée, » pour venir du « jeune marié » – - le Christ.

 1993 J. J. Hurtak, PhD

Qui est l’Esprit-Saint ?

24 février, 2011

du site:

http://qe.catholique.org/qui-est-dieu/9639-qui-est-l-esprit-saint

Qui est l’Esprit-Saint ?

L’Esprit Saint un grand inconnu ? Un fantôme ? Le Saint-Esprit quelque chose de nébuleux sans grande importance ou inaccessible ? Découverte de quelqu’un qui nous est très proche !
« Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit. » (2 Cor. 3:18). Mais qui est-il cet Esprit ?
Nombreux sont ceux qui se sentent mal à l’aise lorsqu’on parle de l’Esprit Saint (ou du Saint-Esprit): Pour certains, l’Esprit Saint est une force, une force divine, englobant tout et déterminant le cours des événements humains.
  D’autres conçoivent l’Esprit Saint non comme une force impersonnelle mais comme une personne, un agent envoyé par Dieu pour accomplir sa volonté, en quelque sorte un des anges principaux.
  Pour d’autres encore, l’Esprit est simplement un autre nom du seul vrai Dieu, un nom qui souligne sa nature invisible.
En réalité, ces différentes façons de parler de l’Esprit Saint sont inexactes et enferme l’Esprit Saint dans nos propres pensées alors que le Saint-Esprit souffle où il veut.

Un peu d’exégèse
Le mot hébreu qui désigne l’Esprit Saint dans la Bible est rouâch, en grec p?e?µa / pneuma, qui signifie très concrètement le souffle, ce qui est insufflé dans les poumons. Il ne s’agit donc pas, comme la traduction française (Saint-Esprit) ou anglaise (Holy Ghost) pourraient le laisser entendre, d’un fantôme ou d’un esprit immatériel.
Dans le livre de la Genèse, c’est l’esprit de Dieu qui plane comme un vent sur les eaux au commencement de la création (1:2), Dieu donne la vie à Adam en lui insufflant son haleine (2:7). L’esprit de Dieu inspire aux hommes la sagesse (p. ex. Genèse 41:38 ; Exode 31:3), la prophétie (p. ex. Nombres 11:25s ; Isaïe 61:1), des prouesses (p. ex. Juges 14:6), etc. L’expression ‘Esprit Saint’, rare dans l’Ancien Testament, fréquente dans le Nouveau, est utilisée dans le même sens. C’est par la puissance créatrice de l’Esprit Saint que Marie se trouve enceinte (Matthieu 1:18), que Jésus libère les hommes des démons (Matthieu 12:22 – 32) ; c’est l’Esprit qui donne aux chrétiens de dire ‘Jésus est Seigneur’ (1 Corinthiens 12:3).
En réalité, c’est surtout là où Dieu touche le monde, et en particulier la vie humaine, que la Bible et l’Église parlent de l’esprit de Dieu ou de l’Esprit Saint. C’est pourquoi l’Esprit Saint est parfois appelé ‘le doigt de Dieu’. L’Esprit Saint transforme la vie humaine. La Bible en parle souvent. St Paul dit par exemple : ‘le fruit de l’Esprit est charité, joie, paix, longanimité, serviabilité, bonté, confiance dans les autres, douceur, maîtrise de soi’ (Galates 5:22 – 23). Quand nous voyons la charité, la paix, la bonté, etc. dans la vie de quelqu’un, nous voyons Dieu, l’Esprit Saint, qui le touche.

Jésus promet l’Esprit Saint
Avant sa mort, Jésus a promis que lui et le Père enverraient à ses disciples « une autre aide » (Jean 14:16 ;15 : 26). Le mot grec traduit par « aide » est PARAKLETOS. Ce mot peut vouloir dire un avocat ou un assistant pour des questions légales. Dans un contexte plus large, il signifie une personne qui donne encouragement, conseil et force. L’oeuvre d’un aide est celle d’une personne.

L’Esprit Saint est Dieu
L’Esprit Saint n’est pas une simple aide, il est Dieu. L’Esprit Saint est Dieu de la même manière et au même niveau que le Père et le Fils. Différentes références à l’Esprit Saint sont interchangeables avec celles faites à Dieu (Actes 5:3-4). L’Esprit Saint est associé au Père et au Fils sur la base d’une égalité (Matthieu 28:19). Il partage la même divinité et possède les mêmes attributs que les autres membres de la Trinité tout en gardant des aspects spécifiques de sa propre personne. Il est le garant de l’unité au sein de la trinité, le lien d’amour et de communion étroite entre le Père et le Fils. Il est le Dieu qui agit, la personne qui atteste que la Parole vient du Père par le Fils.

L’Esprit Saint est une personne
Comme vous pouvez le constater, l’Esprit Saint est une personne. Il est Dieu. Cependant, il est distinct du Père et du Fils. Une division de responsabilité existe entre le Père, le Fils et l’Esprit. En quelque sorte, le rôle de l’Esprit Saint est celui d’un exécutif, de quelqu’un désigné pour exécuter les desseins de Dieu.

L’Esprit Saint le grand oublié ?
Il existe une certaine tension concernant le Saint-Esprit. Puisque Jésus-Christ est le centre de notre foi, nous pouvons facilement ignorer l’Esprit et le traiter comme s’il n’existait pas. Nous pouvons aussi aller à l’autre extrême et centraliser notre attention tellement sur lui que nous oublions que l’Esprit a été donné pour glorifier le Fils. Il est même possible d’essayer d’utiliser l’Esprit en attendant de lui ce qu’il n’a jamais dit qu’il ferait.
En réalité tout est question d’équilibre. En effet, L’Esprit Saint ne va pas sans le Christ et le Père et vis versa.

L’oeuvre du Saint-Esprit
Lorsque Dieu veut agir dans notre vie, il le fait par le Saint-Esprit. Son oeuvre principale consiste à transformer les croyants en l’image de Christ. Il enseigne, instruit et conduit dans la vérité (Jn 16:13-15). Il produit le fruit de l’Esprit dans notre vie (Gal. 5:22-23) et il accorde les dons et capacités spirituels pour le service du Royaume (1 Cor. 12:4, 7,11). Dans toute l’histoire du salut, l’Esprit Saint guide les hommes :
  A la création, il participe à la création du monde, en donnant la vie à ce que le Père et le Fils ont créé (Gn 1 et 2).
  Dans l’Ancien Testament, il choisit et équipe des hommes et des femmes pour le service de Dieu, en leur accordant différents dons. De plus, il inspire les paroles des prophètes et les Ecritures.
  Dans la vie de Jésus-Christ : l’Esprit Saint conçoit Jésus en Marie. Il l’oint en vue de l’accomplissement de son ministère en harmonie avec la volonté du Père.
  Dans la vie du croyant : c’est par l’oeuvre intérieure de l’Esprit Saint que le croyant est sauvé et régénéré. Il sanctifie le croyant progressivement pour que sa vie devienne de plus en plus un reflet de l’amour de Dieu.
  Dans l’Eglise : à la Pentecôte l’Esprit est donné en abondance et d’une manière permanente à l’Eglise afin d’être fidèle à l’enseignement de Christ.
  Dans le monde : aujourd’hui, l’Esprit Saint suscite des hommes de paix et de bien partout dans le monde sans distinction de religion.

Vivons de l’Esprit
En somme, par son souffle, l’Esprit Saint nous fait entrer, vivre, communier à l’Amour même de Dieu. Toute la puissance d’aimer que les hommes ont pu déployer depuis le commencement des siècles (des parents pour leurs enfants, des mamans pour leur bébé, des fiancés et des gens mariés, …), tout cela ne donne qu’une petite idée de l’Amour de l’Esprit Saint.
Cet amour est en nous et pour nous. Est-ce que nous lui permettons d’agir ? N’ayons pas peur ! Personne, mieux que l’Esprit Saint ne respecte notre liberté, sinon l’amour ne serait pas vrai, pas total. Dieu ne peut rien contre notre liberté. Il ne peut rien sans nous … ni nous sans lui. Si je n’accepte pas de me laisser conduire là où il veut, rien ne se passera. Il faut donc lui dire : « Seigneur, viens brûler mon coeur au feu de ton amour ! ». C’est à nous de décider…