Archive pour la catégorie 'Bienheureuse'

Charles de Foucauld – Strasbourg, 15 September 1858–Tamanrasset, 1 December 1916)

1 décembre, 2011

du site:

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9993/Bienheureux-Charles-de-Foucauld.html

Charles de Foucauld – Strasbourg, 15 September 1858–Tamanrasset, 1 December 1916)

a été béatifié le 13 novembre 2005.

Officier à la vie dissolue et scandaleuse, il se convertit à Paris. Il se fait moine puis ermite à Nazareth et enfin au Sahara. Sa vie  magnifique a suscité de nombreuses familles religieuses. 
« Charles de Foucauld a eu une influence notable sur la spiritualité du XXe siècle et il reste, en ce début du troisième millénaire, une référence féconde, une invitation à un style de vie radicalement évangélique, et cela au-delà même de ceux qui appartiennent aux différents groupements dont sa famille spirituelle, nombreuse et diversifiée, est formée.
Accueillir l’Évangile dans toute sa simplicité, évangéliser sans vouloir imposer, témoigner de Jésus dans le respect des autres expériences religieuses, réaffirmer le primat de la charité vécue dans la fraternité, voilà quelques-uns seulement des aspects les plus importants d’un précieux héritage qui nous incite à faire que notre vie consiste, comme celle du bienheureux Charles, à ‘crier l’Évangile sur les toits… [à] crier que nous sommes à Jésus’ » (source: site du Vatican, homélie de la messe de béatification)
Charles de Foucauld (1858-1916)
« Ordonné prêtre à 43 ans (1901), il partit au Sahara, d’abord à Beni-Abbès, puis à Tamanrasset parmi les Touaregs du Hoggar. Il voulait rejoindre ceux qui étaient le plus loin, ‘les plus délaissés, les plus abandonnés’. Il voulait que chacun de ceux qui l’approchaient le considère comme un frère, ‘le frère universel’. Il voulait ‘crier l’Évangile par toute sa vie’ dans un grand respect de la culture et de la foi de ceux au milieu desquels il vivait. ‘Je voudrais être assez bon pour qu’on dise:  Si tel est le serviteur, comment donc est le Maître?’. » (source: site du Vatican, biographie)
« Charles de Foucauld, une vie déroutante » (site de la Fraternité séculière)
« Charles de Foucauld (1858-1916), qui a longuement vécu dans le désert algérien, a été béatifié au Vatican, le 13 novembre 2005. » (site internet de l’Église d’Algérie)
- « Charles de Foucauld a été ordonné prêtre dans la chapelle du Grand Séminaire de Viviers, après avoir passé un an à la Trappe de Notre Dame des Neiges. Ainsi, il a été prêtre du diocèse de Viviers et rattaché à notre diocèse jusqu’à sa mort. » (Le Père Charles de Foucauld – Un prêtre du Diocèse de Viviers – Église catholique en Ardèche)
- Bienheureux Charles de Foucauld (1858 – 1916) La vie de Charles de Foucauld est marquée par la conversion et le désir d’aller vers les plus lointains. Il a été béatifié en 2005 par Benoît XVI. (Témoins – site de l’Église catholique en France)
- La première et la plus sûre méthode pour découvrir et connaître Charles de Foucauld est de lire ses Ecrits et sa Correspondance. (diocèse de Lyon – témoins de la foi)
- …À Paris, guidé par l’abbé Huvelin, il retrouve Dieu à 28 ans. «Aussitôt que je crus qu’il y avait un Dieu, je compris que je ne pouvais faire autrement que de ne vivre que pour lui»… (diocèse de Paris)
Un internaute nous suggère: « Il pourrait être patron des professeurs de langue, lui qui a appris la langue Touareg et écrit le dictionnaire »

Mon Père,
Je m’abandonne à toi,
fais de moi ce qu’il te plaira.
Quoi que tu fasses de moi,
je te remercie.
Je suis prêt à tout, j’accepte tout.
Pourvu que ta volonté se fasse en moi,
en toutes tes créatures,
je ne désire rien d’autre, mon Dieu.
Je remets mon âme entre tes mains.
Je te la donne, mon Dieu,
avec tout l’amour de mon cœur,
parce que je t’aime,
et que ce m’est un besoin d’amour
de me donner,
de me remettre entre tes mains
sans mesure,
avec une infinie confiance
car tu es mon Père.

Charles de Foucauld

La spiritualité léguée par le Père Moreau

24 septembre, 2007

homélie pour la béatification du Père Moreau, du site:

http://www.zenit.org/article-16179?l=french  

La spiritualité léguée par le Père Moreau

« Une insistance très forte sur l’esprit d’union et de fraternité », souligne Mgr Faivre.

Voici le texte de l’homélie de l’évêque du Mans, en France, Mgr Jacques Faivre, lors de la béatification, samedi dernier, 15 septembre d’un Sarthois, le P. Basile-Antoine-Marie Moreau, au Mans, en présence de l’envoyé de Benoît XVI, le cardinal José Saraziva Martins, préfet de la congrégation romaine pour les causes des saints.

Frères et Soeurs,

Il y a quelques minutes, avant que son Eminence le Cardinal Saraiva martins proclame la lettre apostolique de sa Sainteté le Pape Benoît XVI déclarant Bienheureux Basile-Antoine-Marie Moreau, nous avons entendu une courte biographie du Serviteur de Dieu. Je ne reprendrai pas le déroulement de sa vie. Je n’en retiendrai que quelques, aspects qui peuvent inspirer notre propre comportement.

La spiritualité léguée par le Père Moreau comporte une insistance très forte sur l’esprit d’union et de fraternité. Il désire que pères, frères et soeurs soient unis dans la vie et le travail « comme une imitation visible de la Sainte Famille ». Dès sa première lettre circulaire il écrit: « Pour travailler avec succès à l’oeuvre importante qui nous est confiée, il faut que la charité nous unisse tellement ensemble que nous ne fassions tous qu’un coeur et qu’une âme ». Et n’est-ce pas également ce que nous percevons à travers la lettre du 15 juin 1854 : « Les membres de l’Association ne doivent former qu’une seule et même famille, unie par les doux liens de la charité fraternelle et des trois voeux de religion ».

Toutes ces paroles sont très belles. Les mettre en pratique d’une manière continue est tout autre chose; l’histoire l’a montré… Dès lors, on comprend que le Bienheureux Basile Moreau ait aussi insisté sur l’importance de la croix dans le progrès spirituel, en en faisant lui-même l’expérience, et qu’il ait donné comme devise à sa famille religieuse ce verset: « O crux, ave, spes unica ! Salut, ô croix, notre unique espérance! ».

Par ailleurs, il a beaucoup insisté sur la vertu de zèle, qu’il a définie comme une ardeur et une disponibilité à entreprendre tout pour le service du prochain et de l’Eglise. Lui- même a répondu à toutes sortes de besoins de l’Eglise de son temps avec une audace et une détermination qui reflètent son tempérament d’homme d’action, sa grande foi et son propre zèle pour le salut des âmes.

Les Constitutions des pères et des frères, approuvées par Rome le 13 mai 1857, ouvrent deux champs d’apostolat: « la prédication de la Parole de Dieu surtout dans les campagnes et les missions étrangères, l’éducation chrétienne dans les écoles ainsi que la formation agricole et technique au profit surtout des enfants pauvres et abandonnés ». Priorité donnée à l’évangélisation des pauvres: c’est encore une option préférentielle soulignée par le chapitre général des Soeurs de la Sainte Croix en 1984.

Aujourd’hui, vous êtes nombreux, hommes et femmes de la Famille Sainte Croix, à travailler dans divers champs d’apostolat à travers le monde, au Canada, aux Etats-Unis, en France, en Italie et dans une quinzaine de pays du Tiers-Monde, aidant les Eglise: locales d’Asie, d’Afrique, d’Amérique latine, à se développer, et cela sur les cinq continents !

Animés par l’Esprit, vous exercez votre ministère aussi bien dans l’éducation, la pastorale scolaire, paroissiale, diocésaine, que dans les centres sociaux, les aumôneries d’hôpitaux et autres besoins à satisfaire dans l’Eglise comme dans le Monde. Les deux ne sont-ils pas d’ailleurs étroitement liés ? Ici même, dans notre diocèse du Mans, nous bénéficions de votre dévouement au sein de plusieurs communautés. Et je profite de la circonstance pour adresser au supérieur et supérieures une parole célèbre du Cardinal Marty: « J’embauche! ».

Frères et Soeurs, dans la vie et la spiritualité du Bienheureux Basile Moreau, ainsi que dans l’action pastorale des membres de la Famille Sainte-Croix, nous pouvons toutes et tous trouver une inspiration pour notre propre manière de vivre en disciples du Christ. Cela, à travers l’abandon à la Providence dans toutes les entreprises pour le Seigneur, l’audace de s’engager dans des réalisations nouvelles pour le salut des âmes, et la bonne entente entre tous. Basile Moreau aime à redire que « l’union fait la force et la désunion mène à la ruine ».

Vous comprenez combien notre Eucharistie d’aujourd’hui, en la fête de Notre-Dame des Douleurs, fête patronale de la Congrégation de Sainte-Croix, est véritablement « action de grâce » que nous adressons au Seigneur pour tout ce qu’ont réalisé le Bienheureux Basile Moreau et à sa suite les membres de la Famille Sainte-Croix. Puisse-t-elle, cette Famille, comme le souhaitait le Père Moreau, « ressembler dans ses développements à un arbre dont la tige produit en s’élevant des branches nombreuses, d’où sortent des rameaux qui en produisent d’autres, nourris tous de la même sève et animés de la même vie! ». Amen !
© Mgr Faivre

Bienheureuse Marie-Céline : « Le rayonnement de l’Amour dans le quotidien »

20 septembre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16193?l=french

Bienheureuse Marie-Céline : « Le rayonnement de l’Amour dans le quotidien »

Par le card. Ricard

ROME, Mardi 18 septembre 2007 (ZENIT.org

) Sous le titre « Le rayonnement de l’Amour dans le quotidien », le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, et président de la conférence des évêques de France, a publié cet éditorial consacré à la bienheureuse Marie-Céline, béatifiée à Bordeaux, dimanche dernier, dans « l’Aquitaine » du 7 septembre 2007.

Béatification de Sœur Marie-Céline de la Présentation

Le Dimanche 16 septembre sera célébrée dans la cathédrale Saint-André à Bordeaux la béatification de Sœur Marie-Céline de la Présentation, une jeune clarisse, morte en 1897, à 19 ans. Quest-ce qui a amené lEglise à la déclarer bienheureuse ? Ceux pour qui sainteté signifie vie héroïque, actions hors du commun, enseignement spirituel éminent seront déçus car rien dans la vie de cette jeune fille ne correspond à ces traits. Née en 1878, Germaine Castang (qui recevra plus tard en religion le nom de Marie-Céline de la Présentation) a vécu en famille, dabord à Nojals (en Dordogne) puis à Bordeaux, entre à louvroir tenu par les Sœurs de Nazareth en 1891, est accueillie en 1896 par les clarisses de Talence, y fait son postulat, commence son noviciat et meurt quelques mois après, en 1897, lannée même de la mort de Sainte Thérèse de lEnfant-Jésus. Elle na rien écrit, sinon des lettres et un petit journal de 16 pages. Il ne restera delle que les témoignages de ceux qui lont vue vivre.

Reconnaissons pourtant que la courte vie de Germaine Castang a été particulièrement dure. Les épreuves ne lui ont pas été épargnées. Epreuves physiques tout dabord. A quatre ans et demi, étant restée trop longtemps dans leau froide dune rivière, elle en aura le pied déformé. Elle sera plus tard opérée mais devra vivre avec ce qui restera pour elle un handicap. Celui-ci sera longtemps un obstacle à son accueil dans une congrégation, alors quelle aspirait tant à être religieuse. De santé fragile, elle mourra comme dautres membres de sa famille, de tuberculose pulmonaire. Aux épreuves physiques sajoutent les épreuves familiales. Son père étant incapable de rembourser ses dettes, la petite épicerie quil tenait et la maison familiale seront saisies et toute la famille devra aller vivre dans une masure insalubre. Le froid, la faim, la maladie, la mort de frères et sœurs plus jeunes seront au rendez-vous. On peut dire que Germaine a vécu ce quon appellerait aujourdhui une vie du Quart Monde. Elle perdra sa mère à quatorze ans, puis son frère Louis, soccupera de son père au caractère fantasque et difficile, puis verra l’éclatement de la famille et limpossible réconciliation de ses frères avec leur père.

Alors, quest-ce qui fait le rayonnement de celle que lEglise aujourdhui déclare bienheureuse ? Ce sont sa foi et sa confiance en Dieu. Depuis toute petite, elle a eu une relation forte à Dieu. Elle accueille jour après jour Son amour et se donne à Lui. La prière est pour elle son temps dintimité avec le Seigneur. Elle y puise sa force, son endurance dans lamour et sa persévérance. Bien sûr, sa première communion, son entrée chez les clarisses, son acceptation au noviciat puis sa profession solennelle faite avant sa mort révèleront quelque chose de lintensité de sa vie avec le Seigneur. Mais cest sa vie quotidienne qui est le lieu de sa réponse à Dieu, de son union à Celui qui a dit : « Ma nourriture, cest de faire la volonté de celui qui ma envoyé et daccomplir son œuvre. » (Jn 4, 34) Cette présence de Dieu en elle adoucit un caractère quelle avait impétueux. Elle aide, elle sert, elle prend sur elle, elle patiente, elle voit surtout le bien des autres. En un mot, elle aime en actes et en vérité. La sainteté, cest laccueil de cet amour du Seigneur en soi. Marie-Céline vient nous dire quelle peut être vécue à tous les âges de la vie.

Déjà à louvroir, les autres perçoivent cette lumière spirituelle qui rayonne delle. Ce sera encore plus évident pour les sœurs clarisses qui vont lentourer pendant les quelques mois de sa vie religieuse. Et ce rayonnement se poursuivra de façon étonnante après sa mort. Marie-Céline vient ainsi nous rappeler que la fécondité évangélique nest pas du même type que lefficacité humaine. Elle surgit dun cœur qui souvre totalement à laction et à lamour de Dieu. Elle est le fruit dune vie qui se donne, se livre avec le Christ et accepte de passer par la mort comme le grain tombé en terre (Jn 12, 24).

En ce début dannée pastorale, écoutons cet appel à cette sainteté dans le quotidien que nous adresse notre nouvelle bienheureuse. Nhésitons pas à nous confier les uns les autres au Seigneur en invoquant son intercession. En effet, na-t-elle pas dit avant sa mort : « Au ciel, je noublierai personne. » ?

+ Jean-Pierre cardinal RICARD

La « sainte aux parfums »

20 septembre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16192?l=french

Bienheureuse Marie Céline, quelques repères biographiques

 

La « sainte aux parfums »

ROME, Mardi 18 septembre 2007 (ZENIT.org) – Voici quelques repères biographiques offerts par le site du diocèse de Bordeaux, sur l’itinéraire spirituel de Sr Marie-Céline de la Présentation, clarisse, béatifiée en la cathédrale de Bordeaux dimanche dernier, 16 septembre (cf. http://catholique-bordeaux.cef.fr). Une nouvelle Sainte pour l’Eglise bordelaise

Née en 1878 dans le Périgord, Jeanne Germaine Castang connut la misère, l’exclusion, le handicap et la souffrance jusqu’à sa mort de la tuberculose le 30 mai 1897, à l’âge de 19 ans. Entrée en juin 1896 au couvent des Clarisses de Talence, Sœur Marie-Céline de la Présentation, aussi appelée « la Sainte aux parfums » ou la « Sainte de Bordeaux » était spirituellement proche de ses contemporaines de la fin du siècle dernier, Sainte Thérèse de Lisieux, morte la même année qu’elle, et Sainte Bernadette de Lourdes.

Qui était Sœur Marie-Céline de la Présentation ?

« Ceux pour qui sainteté signifie vie héroïque, actions hors du commun, enseignement spirituel éminent seront déçus car rien dans la vie de cette jeune fille ne correspond à ces traits.[ ] Elle aide, elle sert, elle prend sur elle, elle patiente, elle voit surtout le bien des autres. » [ ] Sœur Marie-Céline « c’est le rayonnement de l’Amour au quotidien ». Pour Mgr Jean-Pierre Ricard, dans son Editorial de l’Aquitaine du 7 septembre, « Marie-Céline vient nous dire que la sainteté peut-être vécue à tous les âges de la vie ! »