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HISTOIRE DE L’EGLISE COPTE

27 octobre, 2014

http://www.copticchurch.ch/a-propos-de-nous/histoire-de-leglise-copte

HISTOIRE DE L’EGLISE COPTE

Ecrit par Sa Sainteté le Pape Shenouda III

En réalité, l’Eglise Copte se distingue de toutes les Eglises du monde, par des privilèges tirés de l’Ecriture Sainte et de l’Histoire. Nous démontrerons toutes ces réalités par des faits concrets.
1- Une prophétie qui lui est propre
L’Eglise d’Egypte est la seule de toutes les Eglises des gentils, qu’une prophétie, de l’Ancienne Testament, signale sa fondation.
Le Livre d’Isaïe, chapitre 19, parle, sous l’Inspiration divine, de la fondation de notre Eglise :
“Ce jour-là, il y aura un autel dédié à l’Eternel au milieu du pays d’Egypte, et près de la frontière une stèle dédiée à l’Eternel. Ce sera un signe et un témoin de l’Eternel des armées au pays d’Egypte.Et l’Eternel se fera connaître des Egyptiens, et les Egyptiens connaîtront l’Eternel, en ce jour-là. Ils offriront sacrifices et oblations.” (Isaïe 19 :19-21).
Cet autel n’est pas un autel païen, mais un autel de l’Eternel. comme il n’est pas particulier aux Juifs dont les sacrifices ne sont pas offerts hors de Jérusalem.
C’est donc l’autel chrétien, sur lequel les Egyptiens ont offert un sacrifice au Seigneur, quand ils ont connu le Seigneur et le Seigneur a été connu par eux. C’est un signe et un témoignage pour l’Eternel des armées. Par une prophétie du Livre du prophète Isaïe.
Sans l’importance de cet autel, aucune prophétie ne l’aurait spécifiée. Et Dieu a béni l’Egypte, pour cette raison. Dieu a béni l’Egypte, comme son peuple.
Ce verset du Livre d’Isaïe se termine par ces mots du Seigneur «Béni soit l’Egypte, mon peuple » (Is.19 :25 ). Que de plus beau, que cette expression de « mon peuple » ici. Par elle, nous réfutons les Juifs qui se considèrent comme le seul peuple de Dieu. Mais voici que l’Eternel des armées déclare «Béni soit l’Egypte, mon peuple »
C ‘est aussi certain, que Dieu ne bénit pas le peuple égyptien dans son paganisme, mais dans sa foi. Ici, Dieu bénit l’Eglise de l’Egypte, l’Eglise égyptienne. Et nous terminons cette partie de notre article par ces paroles : que la prophétie ne s’est pas bornée à la fondation de l’Eglise d’Egypte, mais à sa bénédiction aussi.
2- La visite de la Sainte Famille
Le seul pays visité par le Christ, autre que son pays, est le pays d’Egypte. Et certainement, Dieu a un motif à le faire et un but spirituel…
Il y avait d’autres pays au voisinage et dans le même continent. Mais Dieu a spécifiquement choisi l’Egypte, et en voulut un autel comme un signe et un témoignage pour le Dieu des armées. L’Evangile selon Saint Matthieu a signalé cette visite.
« Ce qui arriva selon l’ordre divin, qui envoya un ange lui dire de prendre l’enfant Jésus, de fuir en Egypte et d’y rester jusqu’à ce que le Seigneur lui dise de revenir. »(Mat.2 :14).
Il y demeura jusqu’à la mort d’Hérode et retourna ensuite, ainsi s’accomplit ce qui avait été déclaré par la prophétie : « j’ai appelé mon fils hors d’Egypte ». Plus encore, la visite de Dieu à l’Egypte, a été citée dans une prophétie du Livre du prophète Isaïe et dans le même chapitre qui commence par cette expression :
« Oracle sur l’Egypte. Voici que l’Eternel sur un nuage léger, vient en Egypte. (Is.19 :1).
L’Inspiration divine signale ensuite la disparition du paganisme de l’Egypte et note tout de suite après « Les faux dieux d’Egypte chancellent devant lui et le coeur de l’Egypte défaille en elle ». (Is,19:2).ce qui arriva à la lettre.
Pendant cette sainte visite, le pays où entrait le Seigneur, voyait choir ses idoles et de là, chassait la Sainte Famille qui se dirigeait vers un autre pays, d’où s’ensuivit que plusieurs endroits d’Egypte furent ainsi sanctifiés.
Le Seigneur a été accompagné en Egypte : par la Sainte Vierge Marie, et Saint Joseph le menuisier
Quel pays, sinon l’Egypte, a été visité, par la Vierge ?
Cette visite que l’Ecriture a signalée. Tout comme l’histoire qui a mentionné les endroits visités par la Sainte Famille, et où ont été élevés, plus tard, des églises, que des touristes viennent visiter des extrémités de la terre.
Quelle est l’Eglise qui pourrait se vanter de ce qui fait la gloire de l’Eglise d’Egypte ?
Nous disons qu’il se peut que la Vierge a eu le désir de visiter une fois de plus le pays d’Egypte, et apparut sur les dômes de l’Eglise du Zeïtoun en 1968 P.C. Ou bien, Dieu a voulu que la prophétie d’Isaïe soit permanente, ou encore Il aurait voulu la retracer aux gens pour commencer à répéter son expression que nous aimons tant « Béni soit mon peuple d’Egypte »’ et cette autre « J’ai appelé mon fils hors de l’Egypte ».
3- La fondation de la 1ère école théologique
La première école théologique, au monde fut celle d’Alexandrie, fondée par Saint Marc. Ce fut au milieu du premier siècle P.J, pour contredire l’école philosophique d’Alexandrie d’une grande renommée, avec sa bibliothèque.
Cette bibliothèque possédait plus de trois cents mille manuscrits. Dans cette bibliothèque fut traduit l’Ancien Testament, dans la langue grecque; cette traduction est connue sous le nom de la traduction Septante.
C’est ainsi que l’Egypte a pourvu le monde, imprégné par la culture grecque, de la première traduction grecque de l’Ancien Testament, avec toutes ses prophéties et ses symboles.
L’école théologique d’Alexandrie a présenté au monde chrétien, une grande équipe de savants, et une plus grande équipe des propos des Pères…
Nous citons parmi ses savants : Saint Pantaenus, Clément d’Alexandrie, Origène, Saint Dionysius (Le quatorzième Pape d’Alexandrie), Saint Didyme, l’aveugle, qui fut le premier à inventer l’écriture en relief, quinze siècles, avant Braille, il était directeur du collège théologique sous l’ère de l’apôtre Saint Athanase.
Comme résultat de la grandeur de cette école théologique, les Pères d’Alexandrie furent exceptionnellement talentueux, dans les sciences théologiques tout comme les débats théologiques aussi.
4- Notre Eglise est la mère du monachisme
Le premier moine au monde fut le grand Saint Antoine. C’était un Copte de Haute-Egypte.
Il est né en l’an 251 P.J. et est trépassé en l’an 356 P.J. Tous les premiers moines furent ses disciples. Saint Athanase écrit sa biographie dans un livre intitulé « Vita Antoni » (La vie d’Antoine ) qu’il envoya à Rome, ce qui aida à la propagation du monachisme dans ce pays.
Il était derrière la conversion de Saint Augustin. Saint Antoine fut intitulé « Père de tous les moines ». Tous ses enfants, devenus moines sont redevables de sa paternité et leur commandement dans cette voie ascétique.
Le premier Père, fondateur des monastères, fut le grand Saint Pakhomius. Lui aussi, était un Copte de la Haute-Egypte.
Il est le premier à établir les lois du monachisme, que Jean Cassian a emportées en France. Sur ces lois, furent instituées les lois des monastères bénédictins catholiques. Saint Basile le grand en a aussi profité, pour établir les lois de son monachisme.
Là, nous voulons signaler une vérité spirituelle, importante : Les moines d’Egypte ont vécu comme moines, sans écrire leur biographie, mais les touristes qui les ont visités, le firent.
Il se peut que, parmi les plus importants, fut Pladius qui a écrit son livre très répandu « Historia Lausiaca » (il fut dédié à un noble nommé Lausiaca ». Ce livre fut traduit sous le nom du « Paradis des Pères ». Comme il fut traduit en arabe sous le même nom. On lui doit sa grande influence à propager les histoires de ces moines coptes et leur biographie angélique à travers le monde entier dont les populations ont ardemment désiré savoir.
Ensuite, Réfinius a écrit de la vie des Pères du désert. Et Jean Cassian a écrit ses deux livres très répandus : les Institutions et les Conférences où il explique la vie monastique des moines d’Egypte, comme il signale son entrevue avec plusieurs d’entre eux, leurs conversations mutuelles portant sur de nombreux sujets spirituels.
Saint Jérôme a écrit la biographie de quelques Pères Coptes comme celle de Saint Paul l’anachorète, Saint Jean d’Assiout et d’autres encore.
Tous ses écrits ont contribué à la propagation de la vie monacale dans le monde entier, beaucoup des Pères furent les disciples des moines coptes d’Egypte.
Citons, entre autre, les deux princes romains Maximus et Domadius, fils de l’empereur Valentinien. Saint Arsène éducateur des fils des rois, il fut le professeur des deux princes Honorios et Arcadios. La princesse Hilairi, fille du roi Zéno, et d’autres encore.
Saint Hilaire, qui répandit le monachisme en Syrie, fut un des disciples de Saint Antoine. Les pères coptes eurent d’autres disciples comme Saint Euquin qui enseigna le monachisme en Iraq. Saint Ephraïm, le syrien, a visité les monastères d’Egypte et devint un disciple dans le désert de Chéhit, tout comme Saint Evagrius des pays de Pontoce.
Le temps me manque, pour parler des disciples du monachisme copte, en Egypte ou en lisant leurs biographies et leurs enseignements. Et qui ensuite, ont propagé, le monachisme dans leurs pays.
De tous ces faits, nous déduisons, une vérité historique très importante : Si tu vois un moine dans le monde, tu peux lui certifier qu’il a une origine monacale copte.
Tous, sont les disciples de Saint Antoine, le copte, fondateur du monachisme et le père de tous les moines.
5- Les premiers héros de la foi
Il me suffit, en cette occasion, d’en mentionner deux des plus renommés qui sont : l’apôtre Saint Athanase, quatrième siècle, et Saint Cyrille un, du cinquième siècle.
Le Credo chrétien, établi au Concile œcuménique de Nicée, a été élaboré par le diacre Alexandrin Athanase.
C’est le copte génial, qui a défendu la foi contre l’hérétique Arien et l’a réfuté. Il réfuta toutes ses assertions fausses, ce qui poussa le Saint Concile à le déclarer anathème en l’an 325 P.C. Il possédait l’instruction théologique qui commandait parmi 318 évêques représentants les Eglises du monde entier.
Il devint patriarche et publia son livre populaire « Contre les Ariens» « Contra Arianos », de quatre volumes, où il réfuta la conception erronée de quelques versets de l’Ecriture Sainte que les ariens ont exploités pour protester.
Pour avoir défendu la foi, des Conciles ont été tenus contre lui, et des empereurs l’ont pris en inimité ; il fut exilé quatre fois loin de sa Chaire. On lui dit « le monde est contre toi Athanase » et il répondit « et moi je suis contre le monde »… de là, ils l’ont notifié du titre de « Athanasius Contra Mondum »
Et par sa ténacité, il nous conserva la foi. Ce que Saint Jérôme interprète ainsi : Sans l’intervention d’Athanase, le monde tout entier, à un moment donné, serait devenu arien. »
Saint Athanase était un patriarche copte, mais il devint le champion de tout le monde chrétien, et le père de tous les savants théologiens.
Son livre intitulé « l’Incarnation du Verbe » qu’il écrit quand il n’était qu’un jeune diacre, peut être le fondement inébranlable de la doctrine chrétienne, sur lequel s’appuient tous les savants théologiques comme une valide et solide référence écrite par le maître de l’univers : Saint Athanase le héros de la foi…
La ténacité d’Athanase, a encouragé tous les autres pères à se tenir fermes.
Notons que quand Saint Hilaire, évêque de Poitiers, a publié son livre contre les ariens, intitulé «De Irinitate» il devint si populaire qu’on lui donna le titre d’Athanase de l’Occident. Athanase devint ainsi un symbole et un exemple.
Tandis que le grand Saint Cyrille, fut le héros de la foi, contre Nestorius.
C’est lui qui a démasqué l’hérésie de Nestorius, patriarche de Constantinople, capitale de l’Etat Romain oriental. Il lui expliqua la foi, mais quand il s’obstina et persista dans son hérésie, il formula contre lui les douze anathèmes « 12 , Anathemas » qui firent partie des lois théologiques de l’Eglise.
Le Concile œcuménique se tint à Ephèse en l’an 431 P.C. sous la présidence de Saint Cyrille d’Alexandrie et déclara Nestorius anathème.
Et le Pape Cyrille devint l’un des pères de l’Eglise catholique et apostolique, ses propos furent des arguments de théologie pour tous les disciples, du monde entier, qui s’adonnent à sa recherche.
6- L’Eglise Des Martyrs
C’est bien certain que toutes les Eglises du monde furent martyrisées, mais l’Eglise Copte s’est caractérisée par deux faits fondamentaux :
a) Des villes entières ont été martyrisées comme les martyrs des villes de Akhmim et de Esna, ou encore des milliers de personnes comme le martyr de la légion Thébienne.

b) Elle endura le martyr pendant des siècles, quand d’autres Eglises vivaient en paix, après l’ère païenne, ou encore étaient en possession d’un puissant pouvoir.
Le martyr romain était tellement oppressant en Egypte, surtout sous le règne de Dioclétien, que l’Eglise dut rectifier son Calendrier annuel depuis l’an 284 par un autre Calendrier débutant par cette année, et qui prit le nom du « Calendrier Des Martyrs ».
L’Eglise a encore souffert d’un autre genre de martyr, infligé par ses frères chrétiens, après le désaccord de Chalcédoine qui dura depuis l’an 451 jusqu’à l’an 644 P.C. où des dizaines de milliers de ses enfants furent martyrisés. Le martyr engloba aussi les Pères patriarches, dont les Romains ont confisqué les églises, pour élever à leur place des patriarches Melkites auxquels ils ont remis le pouvoir civil scellé du pouvoir religieux. Ce fut le cas de « El Moquakas », gouverneur romain, contemporain de l’intrusion des arabes en Egypte, quand le Pape Benjamin, patriarche copte orthodoxe, était en exil loin de sa Chaire depuis 13 ans.
Le martyr se poursuivit, et surtout sous le règne du Hakem Bi Amr Allah, des Mamluks et des Ottomans.
L’histoire de l’Eglise Copte est glorieuse et prioritaire. Mais beaucoup d’historiens en bannissent les caractéristiques fondamentales, quand ils discutent des particules, des détails et des faits.
« L’Eglise Copte est unique dans ce qui la caractérise de toutes les Eglises du monde »

LES 4 PRINCIPES DE LA LIBERTÉ DE L’EGLISE

16 janvier, 2013

http://www.zenit.org/article-33130?l=french

LES 4 PRINCIPES DE LA LIBERTÉ DE L’EGLISE

Note du Saint-Siège sur l’autonomie institutionnelle de l’Eglise

ROME, Wednesday 16 January 2013 (Zenit.org).
La doctrine de l’Eglise catholique relative aux aspects de la liberté religieuse affectés par les deux affaires susmentionnées peut être présentée, en synthèse, comme fondée sur les quatre principes suivants : la distinction entre l’Eglise et la communauté politique, la liberté à l’égard de l’Etat, la liberté au sein de l’Eglise, le respect de l’ordre public juste.
C’est ce qu’explique une note de la Représentation permanente du Saint-Siège auprès du Conseil de l’Europe, publiée ce 16 janvier 2013, dans le cadre de deux affaires portées devant la Cour européenne des droits de l’homme (cf. Zenit du 16 mai 2012).
Note sur la liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise catholique
à l’occasion de l’examen des affaires
Sindicatul ‘Pastorul cel Bun’ contre la Roumanie (n° 2330/09)
et Fernandez-Martinez contre l’Espagne (n° 56030/07)
par la Cour européenne des droits de l’homme.
La doctrine de l’Eglise catholique relative aux aspects de la liberté religieuse affectés par les deux affaires susmentionnées peut être présentée, en synthèse, comme fondée sur les quatre principes suivants : 1) la distinction entre l’Eglise et la communauté politique, 2) la liberté à l’égard de l’Etat, 3) la liberté au sein de l’Eglise, 4) le respect de l’ordre public juste.
1. La distinction entre l’Eglise et la communauté politique
L’Eglise reconnait la distinction entre l’Eglise et la communauté politique qui ont, l’une et l’autre, des finalités distinctes ; l’Eglise ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique. La communauté politique doit veiller au bien commun et faire en sorte que, sur cette terre, les citoyens puissent mener une « vie calme et paisible ». L’Eglise reconnaît que c’est dans la communauté politique que l’on trouve la réalisation la plus complète du bien commun (cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 1910), entendu comme « l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée » (ibid., n. 1906). Il revient à l’Etat de le défendre et d’assurer la cohésion, l’unité et l’organisation de la société de sorte que le bien commun soit réalisé avec la contribution de tous les citoyens, et rende accessibles à chacun les biens nécessaires – matériels, culturels, moraux et spirituels – à une existence vraiment humaine. Quant à l’Eglise, elle a été fondée pour conduire ses fidèles, par sa doctrine, ses sacrements, sa prière et ses lois, à leur fin éternelle.
Cette distinction repose sur les paroles du Christ : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Mt 22, 21). Sur le terrain qui leur est propre, la communauté politique et l’Église sont indépendantes l’une de l’autre et autonomes. S’agissant des domaines dont la finalité est à la fois spirituelle et temporelle, comme le mariage ou l’éducation des enfants, l’Eglise considère que le pouvoir civil doit exercer son autorité en veillant à ne pas nuire au bien spirituel des fidèles. L’Église et la communauté politique ne peuvent pas cependant s’ignorer l’une l’autre ; à des titres divers, elles sont au service des mêmes hommes. Elles exercent d’autant plus efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles rechercheront davantage entre elles une saine coopération, selon l’expression du Concile Vatican II (cf. Gaudium et spes, n. 76).
La distinction entre l’Eglise et la communauté politique est assurée par le respect de leur autonomie réciproque, laquelle conditionne leur liberté mutuelle. Les limites de cette liberté sont, pour l’Etat, de s’abstenir de prendre des mesures susceptibles de nuire au salut éternel des fidèles, et, pour l’Eglise, de respecter l’ordre public.
2. La liberté à l’égard de l’Etat
L’Eglise ne revendique pas de privilège, mais le plein respect et la protection de sa liberté d’accomplir sa mission au sein d’une société pluraliste. Cette mission et cette liberté, l’Eglise les a reçues ensemble de Jésus-Christ et non pas de l’Etat. Le pouvoir civil doit ainsi respecter et protéger la liberté et l’autonomie de l’Eglise et ne l’empêcher en aucune manière de s’acquitter intégralement de sa mission qui consiste à conduire ses fidèles, par sa doctrine, ses sacrements, sa prière et ses lois, à leur fin éternelle.
La liberté de l’Eglise doit être reconnue par le pouvoir civil en tout ce qui concerne sa mission, tant s’agissant de l’organisation institutionnelle de l’Eglise (choix et formation des collaborateurs et des clercs, élection des évêques, communication interne entre le Saint-Siège, les évêques et les fidèles, fondation et gouvernement d’instituts de vie religieuse, publication et diffusion d’écrits, possession et administration de biens temporels …), que de l’accomplissement de sa mission auprès des fidèles (notamment par l’exercice de son magistère, la célébration du culte, l’administration des sacrements et le soin pastoral).
La religion catholique existe dans et par l’Eglise qui est le corps mystique du Christ. Dans la considération de la liberté de l’Eglise, une attention première doit donc être accordée à sa dimension collective : l’Eglise est autonome dans son fonctionnement institutionnel, son ordre juridique et son administration interne. Les impératifs de l’ordre public juste restant saufs, cette autonomie doit être respectée par les autorités civiles ; c’est une condition de la liberté religieuse et de la distinction entre l’Eglise et l’Etat. Les autorités civiles ne peuvent pas, sans commettre d’abus de pouvoir, interférer dans ce domaine religieux, par exemple en prétendant réformer une décision de l’Evêque relative à une nomination à une fonction.
3. La liberté au sein de l’Eglise
L’Eglise n’ignore pas que certaines religions et idéologies peuvent opprimer la liberté de leurs fidèles ; quant à elle cependant, l’Eglise reconnaît la valeur fondamentale de la liberté humaine. L’Eglise voit en toute personne une créature douée d’intelligence et de volonté libre. L’Eglise se conçoit comme un espace de liberté et elle prescrit des normes destinées à garantir le respect de cette liberté. Ainsi, tous les actes religieux, pour être valides, exigent la liberté de leur auteur. Pris dans leur ensemble et au-delà de leur signification propre, ces actes accomplis librement visent à faire accéder à la « liberté des enfants de Dieu ». Les relations mutuelles au sein de l’Eglise (par exemple le mariage et les vœux religieux prononcés devant Dieu) sont gouvernées par cette liberté.
Cette liberté est en dépendance à l’égard de la vérité (« la vérité vous rendra libre », Jn 8,32) : il en résulte qu’elle ne peut pas être invoquée pour justifier une atteinte à la vérité. Ainsi, un fidèle laïc ou religieux ne peut pas, à l’égard de l’Eglise, invoquer sa liberté pour contester la foi (par exemple en prenant des positions publiques contre le Magistère) ou pour porter atteinte à l’Eglise (par exemple en créant un syndicat civil de prêtres contre la volonté de l’Eglise). Il est vrai que toute personne dispose de la faculté de contester le Magistère ou les prescriptions et les normes de l’Eglise. En cas de désaccord, toute personne peut exercer les recours prévus par le droit canonique et même rompre ses relations avec l’Eglise. Les relations au sein de l’Eglise étant toutefois de nature essentiellement spirituelle, il n’appartient pas à l’Etat d’entrer dans cette sphère et de trancher de telles controverses.
4. Le respect de l’ordre public juste
L’Eglise ne demande pas que les communautés religieuses soient des zones de « non-droit » dans lesquelles les lois de l’Etat cesseraient de s’appliquer. L’Eglise reconnaît la compétence légitime des autorités et juridictions civiles pour assurer le maintien de l’ordre public ; cet ordre public devant respecter la justice. Ainsi, l’Etat doit assurer le respect par les communautés religieuses de la morale et de l’ordre public juste. Il veille en particulier à ce que les personnes ne soient pas soumises à des traitements inhumains ou dégradants, ainsi qu’au respect de leur intégrité physique et morale, y compris à leur capacité de quitter librement leur communauté religieuse. C’est là la limite de l’autonomie des diverses communautés religieuses, permettant de garantir la liberté religieuse tant individuelle que collective et institutionnelle, dans le respect du bien commun et de la cohésion des sociétés pluralistes. En dehors de ces cas, il appartient aux autorités civiles de respecter l’autonomie des communautés religieuses, en vertu de laquelle celles-ci doivent être libres de fonctionner et de s’organiser selon leurs propres règles.
A cet égard, il doit être rappelé que la foi catholique est totalement respectueuse de la raison. Les chrétiens reconnaissent la distinction entre la raison et la religion, entre les ordres naturel et surnaturel, et ils estiment que « la grâce ne détruit pas la nature », c’est-à-dire que la foi et les autres dons de Dieu ne rendent pas inutiles ni ignorent la nature humaine et l’usage de la raison humaine, mais au contraire encouragent cet usage. Le christianisme, à la différence d’autres religions, ne comporte pas de prescriptions religieuses formelles (alimentaires, vestimentaires, mutilations, etc.) susceptibles le cas échéant de heurter la morale naturelle et d’entrer en conflit avec le droit d’un État religieusement neutre. D’ailleurs, le Christ a enseigné à dépasser de telles prescriptions religieuses purement formelles et les a remplacées par la loi vivante de la charité, une loi qui, dans l’ordre naturel, reconnaît à la conscience le soin de distinguer le bien du mal. Ainsi, l’Eglise catholique ne saurait imposer aucune prescription contraire aux justes exigences de l’ordre public.

EGLISE ET MÉDIAS : UNE HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION OU DE MALENTENDUS ?

24 novembre, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-29454?l=french

EGLISE ET MÉDIAS : UNE HISTOIRE D’INCOMPRÉHENSION OU DE MALENTENDUS ?

Débat au Vatican, à l’occasion des 150 ans de L’Osservatore Romano

ROME, lundi 14 novembre 2011 (ZENIT.org) – « Prendre le taureau par les cornes et le regarder droit dans les yeux », écrit l’historienne et journaliste Giulia Galeotti, dans L’Osservatore Romano, pour expliquer la journée d’étude que le quotidien du Saint-Siège a organisé, jeudi dernier, à l’occasion de ses 150 ans.
« Incompréhensions – L’Eglise catholique et les médias », était le thème de ce congrès présidé, dans l’ancienne salle du synode au Vatican, par le cardinal Gianfranco Ravasi, président du Conseil pontifical de la culture, en présence de personnalités de la Curie, comme le secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone et Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les Relations avec les Etats.
Parmi les divers intervenants : des historiens et des journalistes de renoms, pour analyser, avec du recul, toute une série de questions qui, « depuis des décennies », ont-ils reconnu tour à tour, ont suscité des incompréhensions ou des malentendus.
Toutes « les périodes difficiles » traversées par l’Eglise dans ses rapports avec les médias, depuis Vatican II, ont été passées au crible : de la publication de l’encyclique Humane Vitae de Paul VI, à l’affaire de l’évêque négationniste Williamson, aux bouleversements de la Lectio magistralis à Rastisbonne, et au scandale des abus sexuels, en passant par le « non », sans concessions, au préservatif et au binôme préservatif-Sida, de Jean-Paul II, et tant d’autres sujets encore.
Ces liens entre l’Eglise et la presse, rappelle L’OR, sont nés avec le Concile Vatican II, arrivé aux oreilles du monde non seulement par la voix de l’Église elle-même, mais grâce aussi au rôle joué par les médias.
L’arrivée de l’encyclique Humanae Vitae de Paul VI, en 1968, interdisant la pilule contraceptive en pleine « révolution sexuelle », a souligné l’historienne Lucette Scaraffia, lors de son intervention au colloque, a brisé l’enthousiasme médiatique pour Paul VI. Une rupture qui se traduira, dans les années 70, par un bouleversement des relations entre l’Eglise et la société, voire même une remise en question de l’image du pape et du pontificat.
Selon l’historienne, « entre Paul VI et le public, il y a eu sans aucun doute un malentendu », et « cette première crise entre les papes et l’information est un incident significatif qui a créé un modèle plus ou moins répété dans tous les cas ultérieurs jusqu’au pape actuel ».
Chaque pontificat a en effet reçu et reçoit toujours son lot « de réactions ambivalentes », de « fortes oppositions » ou « d’attaques », ont reconnu des intervenants à la réunion, comme Andrea Riccardi, fondateur de la communauté de Sant’Egidio, Jean Marie Guénois, Antonio Pelayo, Paul Badde, John Hooper et John Allen, vaticanistes français, espagnol, allemand ou britannique.
« La morale de l’histoire, a confié le cardinal Ravasi au micro de ZENIT, en marge du colloque, est que la communication d’un message fort comme le message chrétien est une lourde tâche qui va à l’encontre d’un nombre infini d’obstacles épineux, d’incompréhensions ».
C’est un problème « historique », avait souligné dans la matinée le directeur de L’Osservatore Romano, Giovanni Maria Vian, dans ses paroles d’introduction.
Un problème, avait-il expliqué, rapporte Giulia Galeotti dans le quotidien du Saint-Siège, qui se mêle aux « nœuds ambivalents de la sécularisation et de la modernité, guère faciles à comprendre et à dénouer dans une tradition aussi vieille que la tradition chrétienne où la continuité a ses deux visages, sont comme les deux faces d’une même médaille : lenteur et force vitale ».
La question capitale est donc aujourd’hui de « ne pas considérer toutes les expériences négatives comme uniquement négatives », de « tenir compte des changements anthropologiques », a conclu quant à lui le cardinal Ravasi, en fin de journée.
Peu importe de savoir si « les attaques » qu’elle reçoit sont justes ou pas, a-t-il affirmé, elles appellent à un « examen de conscience » : l’Eglise doit communiquer en tenant compte absolument des nouveaux langages et mécanismes de la presse, a-t-il dit. Une presse fondée sur « la logique de l’immédiat », de « la simplification », de « la critique », du « piquant ou du négatif ».
A l’heure du numérique ou du virtuel, le cardinal Ravasi, propose à l’Eglise une dialectique qui change dans la continuité, c’est-à-dire une dialectique où le dialogue  tient compte de toutes ces méthodologies, mais sans rien enlever à son contenu, à sa couleur.
Car, comme disait le cardinal Ratzinger avant de devenir pape, rappelle Giulia Galeotti, à la fin de son article : «  Si d’un côté, l’inactualité de l’Église constitue un élément de faiblesse, d’un autre côté, elle peut aussi devenir sa force ».
Et pour les médias « obnubilés par l’actualité », commente l’historienne en fin d’article, «  rien n’est plus mystérieux et menaçant que l’inactuel ».
Isabelle Cousturié

Basilica di San Giovanni in Laterano

9 novembre, 2007

Basilica di San Giovanni in Laterano dans église

http://santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=21950&pic=21950B.JPG&dispsize=Original&start=0

Dédicace de la basilique du Latran

9 novembre, 2007

 du site:

http://cf.geocities.com/archivesosm/Les_dimanches/dedicace.latran.html

Dédicace de la basilique du Latran
9 novembre 2003
Évangile selon saint Jean Chapitre 4, versets 19-24

19 La femme lui dit : “ Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : 20 nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. ” 21 Jésus lui dit : “ Femme, crois-moi : l’heul’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. ”

Le temple de ton coeur

Juan María Olivares Troncoso, osm
juan.maria@tin.it

La basilique du Saint-Sauveur, dédiée aux saints Jean apôtre et Jean le baptiste, se trouve sur la colline du Latran; elle est la cathédrale du pape, évêque de Rome, et non pas la basilique Saint-Pierre, comme plusieurs pourraient penser.

La basilique du Latran a été fondée par le pape Melchiade (311-314) sur les propriétés données à cette fin par l’empereur Constantin, à côté du palais du Latran, jusque là résidence impériale et par la suite résidence pontificale; dans la basilique et dans le palais voisin, aujourd’hui siège du Vicariat de Rome, où cinq Conciles (1123, 1139, 1179, 1215, 1512) ont été célébrés.

Célébrer cette fête, c’est célébrer notre propre union avec le siège épiscopale du pape, à Rome, et avec la sainte tradition de construire des espaces aptes à la prière et à l’union avec Dieu.

La samaritaine, faisant les choses ordinaires de tous les jours, a trouvé au puits, non seulement l’eau dont elle avait besoin, mais aussi une personne, Jésus, qui lui fournit des informations importantes pour nourrir sa pensée : “ nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem ” (Jn 4, 20).

La réponse de Jésus s’adresse, bien sûr, non seulement à elle mais aussi à nous : “ l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père … l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité (Jn 4, 21. 23). Car Dieu est esprit; il n’est pas un lieu, ni une brique, quelque soit leur importance. Il est vrai que l’Esprit du Seigneur, “ la gloire du Seigneur ”, remplit le lieu saint et en prend possession; et, en regardant la beauté et la solennité de l’édifice, nous pouvons reconnaître la présence du Seigneur, au milieu de la ville. Il y a, cependant, un danger : nous risquons d’être accablés par l’espace réservé à Dieu et de penser que nous sommes en présence de Dieu seulement quand nous sommes à l’intérieur de ce temple.

Le Seigneur, qui n’a jamais eu de limite de lieu et d’espace, aime davantage une autre demeure, très vivante : notre cœur. La seule chose, c’est qu’il n’est pas facile d’y reconnaître sa présence … un peu parce que, dans notre cœur, il n’y a pas que le Seigneur; il y a tant d’autres petites choses … que parfois nous risquons de perdre le Seigneur. Le temps est venu de faire place au Seigneur, de lui accorder une entrevue, de le rencontrer personnellement … de nous présenter à lui tels que nous sommes, en toute vérité, en toute simplicité … plutôt que de faire de nombreuses actions (dévotions) extérieures qui ne touchent pas notre cœur.

Le temple fait de pierres et de briques est important, pour abriter nos assemblées … et nos rencontres communautaires avec le Seigneur, mais le temple de notre cœur, lieu de notre rencontre personnelle, est encore plus important.

Questions

- Frère, sœur, toi qui respectes et veilles sur les temples de pierres sacrées, est-ce que tu respectes et veilles aussi, avec autant d’amour, sur le Seigneur qui habite ton cœur, tout comme il habite le cœur de ton prochain?
- Si tu te soucies de la beauté extérieure des temples/églises fait(e)s par l’être humain au cours des siècles, est-ce que tu te soucies aussi de la beauté de tes sentiments?
- Toi qui admires l’art que renferment les anciens temples chrétiens, hindous, musulmans, … est-ce que tu as déjà remarqué par quels dons Dieu t’a revêtu(e) toi-même?
- Toi qui construis la cité terrestre, est-ce que tu as réservé une petite place pour Dieu?
- Est-ce que tu as invité Dieu à t’accompagner dans tes activités.
- Dieu le Père t’a tout donné; est-ce que tu as veillé à lui faire don de quelque chose?
- Dieu aime les temples, mais il aime davantage le cœur humain. Est-ce que c’est la même chose pour toi?

Prière

Dieu, notre Père,
je sais que tu te fais présent à nous,
de toutes sortes de façons,
donne-moi la grâce de ne pas détourner mon regard de toi
et de te laisser toujours la meilleure place, dans ma vie, dans mon cœur.
Par Jésus le Christ notre Seigneur.
Amen.

La Basilique de SS. Quattro Coronati

8 novembre, 2007

le soeur que je connais:

La Basilique de SS. Quattro Coronati dans église ma01


http://www.santiquattrocoronati.org/index_enie.htm

La Basilique

celio03 dans église

http://margalli.altervista.org/quattrocento/stefano.htm

intérieur

santissimiquattrocoronati0018c

http://www.romecity.it/Santiquattrocoronati.htm

Culture-A-Rome-un-couvent-devoile-une-serie-unique-de-fresques-du-XIIIe-siecle.

8 novembre, 2007

 fête a Rome du SS. Quattro Coronati Basilique, du site:

http://www.20minutes.fr/article/125257/ 

A Rome, un couvent dévoile une série unique de fresques du XIIIe siècle, (Jeudi 8 Novembre 2007 )

Patrick Hertzog AFP ¦ Les fresques restaurées du monastère romain des Santi Quattro Coronati, dévoilées le 5 décembre 2006

Le monastère romain des Santi Quattro Coronati a dévoilé mardi une grande série de fresques du XIIIe siècle figurant les saisons, les signes du zodiaque mais aussi les vices et les vertus humains, un rare exemple de l’art médiéval italien rafraîchi par neuf ans de restauration.

Au coeur du monastère des soeurs Augustines, les murs et plafonds d’une grande salle sombre et voûtée s’ornent de fresques presque complètes aux tons flamboyants de bleu, pourpre, vert et or, représentant les quatre saisons (sous la forme de vents), les signes du zodiaque et les constellations, mais également les vices et les vertus.Les fresques, « pr

écieuses pages d’histoire et de spiritualité » réalisées il y a « plus de huit siècles », sont « revenues à la lumière dans leur atmosphère d’origine », a déclaré la mère supérieure du monastère, soeur Rita Mancini, lors de leur présentation à la presse.

« Cette série de fresques nous permet d’interprêter la peinture médiévale italienne sous une lumière nouvelle », a pour sa part commenté le ministre de la Culture Francesco Rutelli, évoquant « un des plus beaux lieux au monde ».Francesco Gandolfo, expert en histoire de l’art, a soulign

é le rôle de « pont entre les époques » de ces fresques, dont le style « porte le poids de la Rome antique », alors que « leur représentation pré-figurative tend vers la pré-Renaissance ».

Les fresques seront ouvertes au grand public au printemps 2007.

Situé à proximité du Colisée, le monastère est surtout connu pour sa basilique et son cloître, exemple du raffinement de l’architecture médiévale romaine, qui avait été rouvert au public en mai dernier après 4 ans de travaux.

Le monastère a également fait partie du réseau d’institutions catholiques qui, à la demande du pape Pie XII, avait abrité des Juifs pendant l’occupation nazie.Patrick Hertzog AFP

¦ Les fresques restaurées du monastère romain des Santi Quattro Coronati, dévoilées le 5 décembre 2006

j’ai fait la traduction (pardonne mon français) de ce que le sœur de la Basilique on écrit sur leur site, de elles e de leur foi, du site:

http://www.santiquattrocoronati.org/index_itie.htm

La Communauté Augustinienne par les moine Augustinienne Nous sommes Sœur Augustinienne de vie contemplatif, vivons en cette belle et historique basilique du Ss. Quatre Couronnée sur le col Celio, à peu de pas de la basilique de S. Giovanni en Laterano et du Colosseo. Notre Communauté monastique vit du 1564 dans ce complexe, un temps palais du cardinaux et une forteresse qui défendait l’ancienne résidence de la pape, S. Giovanni en Laterano. Cette basilique fut construite pour garder et vénérer les relique de tant de frères et sœurs martyres, qui en accueillant l’annonce de l’Évangile ont donné la vie pour Christ et son Epouse, l’Église, dans le Colosseo voisin ou vraiment sur ce col. Mais qui il est nous sœur augustinienne ? Nous sommes des filles du Grand Converti d’Ippon : Augustin, père et docteur de l’Église. Sant’ Agostino à ses mortes laissa des monastère pleins des moines et de moine (f ?) que, du IV siècle jusqu’à aujourd’hui, ils ont fait palpiter son cœur dans l’Église… Agostino autrefois rejoint de Dieu… donna à vie à une forme monastique qui a comme modèle la première Communauté de Jérusalem… Frères qui comme les premiers disciples vivent ensemble, fraternellement, en cherchant la Face de Dieu… À travers une vie d’amitié sincère, dans le méditation il continue de la Parole de Dieu, dans l’éloge, dans l’amoure passionné pour l’Église et l’homme. Agostino, moins, ne s’éloigna jamais de la ville, y resta… en lieu ‘écarté ‘,… Ses moines vivent pour Dieu seul et pour l’homme, en mettant à disposition des frères pas des biens matériels, mais l’éloge et la recherche de Dieu… Nous, filles d’Agostino, sommes ici, dans cette belle basilique, poste dans le cœur de la ville de Rome, où l’art chante la beauté de Dieu et de l’homme, pour dire à tous qui est beau vivre pour Dieu seul, et qu’il vaut peine donner la vie pour Lui, qu’il y a un Père qui nous a engendrés et il nous aime, qu’il crie aujourd’hui, comme il y à 1600 ans à Agostino : « revêtus de Christ (de amour)… il tourne au Cœur…/dans lui trouveras des espaces de vie/des espaces habitables, des profondeurs qui révèlent l’homme à l’homme/des espaces de rencontre vrais…  » Notre Communauté monastique docile à la voix de l’Église et à l’Esprit d’Augustin est toujours ici, dans cette basilique que dans la présence et dans il y à la prière, le sien les anxiétés, les attentes, les éspoirs de chaque homme.

Basilique de Saint Paul à Rome

22 octobre, 2007

Basilique de Saint Paul à Rome dans église SanPaolo-facciata-727x968-75dpi

Basilique de Saint Paul à Rome

Abbaye Saint Paul hors les murs, histoire

22 octobre, 2007

Abbaye Saint Paul hors les murs, histoire; du site:

http://www.abbaziasanpaolo.net/hist.fr.htm

 

Saint Paul hors les murs est une abbaye qui fonde son histoire sur l’homonyme de la basilique puisqu’elle en est l’origine et en partage les évènements joyeux et tristes à travers les évènements quotidiens dans les siècles.

Le premier témoignage de la vie monastique auprès de Saint Paul hors les murs nous le décrit le « praeceptum » en marbre de Saint Grégoire le Grand (590-604), qui est conservé dans le musée lapidaire paulinien.

Ici, on fait mémoire d’un monastère féminin, alors que le monastère Saint Cesario martyre est dans son origine mentioné dans le « Liber diurnus », qui précise que celui-ci tombe en ruine.

Le Saint pontife Grégoire II (715-731) détermine qu’il fut uni à de Saint Stéphane, puis ensuite restauré. Il donna l’ordre aux moines de maintenir les veilleuses dans l’oratoire du protomartyre et d’administrer les biens. Ainsi ce Pape se peut considérer le vrai fondateur du monastère paulinien.

Plus tard les moines de Saint Cesario acquièrent plus de droits et plus de biens , si bien qu’ ils représentaient légalement la patriarcale basilique devant le pontife. À cette même époque le monastère accueillit un ôte illustre en la personne du Pape Paul I (756-767), accable par son age avançé et plus encore par l’âpre hostilité de l’archidiacre téophile, dans ce lieu-là il y mouru.

Lorsque plus tard les Sarrasins se retirèrent de Rome, après leur invasion qui tourba la vie des moines, ceux-ci craignaient de nouvelles invasions. Préoccupés par celà Papes pensèrent fortifier les basiliques de Saint Pierre et de Saint Paul. Le premier à en donner l’exemple fut Leon IV (855-872), il fit construire des bastions de defense autour du vatican, et pour celà il furent appelés « ville Léoniène « 

Un peu plus tard l’exemple de Leon VI fut imité pour la basilique de Saint Paul par le Pape Jean VIII (872-882), lequel fit encercler la basilique et le monastère de murs et de tours, on aurait pu voir un bourg fortifié, avec son église, son moulin et son escalier donnant sur le Tibre avec les habitations qu’on surnommai t « Giovannipoli ». Aujourd’hui il n’en reste que quelques traçes.

Si Rome était continuellement menaçée par les invasions sarrasines, elle reçevait par contre, l’hommage des monarques anglais, qui se convertirent un siècle avant à la foi catholique grâçe aux moines bénédictins. Ils venaient vénérer la tombe des Saints Apôtres Pierre et Paul, offrant de précieux dons à la basilique. Peut être c’est grâçe à cela si vers la fin du moyen âge les souverains anglais exercerent la fonction de protecteur de Saint Paul.

De fait les ançiennes armoires des abbés de Saint Paul étaient représenter par une cinture de cuir armoires tout autour du bouclier de l’épée, avec la devise de l’ordre de la jarretière: « Honi soit qui mal y pensel ». Ce même ordre fut institué au château de Windsor en l’an 1344 ou 1347. Cependant, peu à peu, on assiste à la décadence de la vie monastique, si bien que ce fut le célèbre abbé de l’abbaye de Cluny (Bourgogne), Saint Oddone (+942), venu à Rome en 936 pour le commencement de la reforme monastique qui releva non seulement Saint Paul mais aussi les monastères résidant dans la ville de Rome.

On peut affirmer que c’est à partir de ce moment que disparaît la dénomination « Abbas et rector S. Stephani et Caesarii ad sanctum Pauluml et demeure celle plus simple et définitive »Abbas et rector Sancti Paulil .Après la reforme,on peut dire que Saint Paul eut de dignes Abbés jusqu’à ce que Saint Odilon de Cluny fut invite par l’empereur lui même Otton III, et qui organisa avec sévérité, que ce soit la discipline monastique ou les célébrations liturgiques sur le modèle de sa propre abbaye en Bourgogne.

En cette période là, beaucoup de romains vinrent à l’abbaye ostiniène pour prendre l’habit monastique. Parmi ceux-ci, on peut rappeler le Pape Jean XVIII (1003-1009),qui de sa vie monastique ne demeure que cette nouvelle bien peu fournie: »Post annos V et dimidium in sancto Paulo monachus discessit ».

Quant il mourut, une simple pierre tombale refermait son tombeau monastique sur lequel fut inscrit seulement le non du défunt: DOMS n’ IOHS XVIII n’ PAPA »,titre ajoute plus tard.

Durant le XI siècle surgirent de graves difficultés entre le Pape et l’Empereur à cause des investitures ecclésiastiques, ceci provoquait des incidents de rapport entre les deux plus importantes autorités du monde chrétien. cette délicate situation provoquait de graves répercutions pour l’observance régulière des cénobites paulinien et sur l’administration de son vaste patrimoine. Peu à Peu,le monastère se trouve abandonne et dans la plus grande décadence.

Leon IX (1049-1054), entrant à Rome, prit connaissance de l’état de ruine dans lequel se trouvait le monastère et la basilique pauliniène. Il pourvoit dessuite à son rétablissement en donnant la charge au moine débrando, qui deviendra Grégoire VII et il le dénonmme  » provisor apostolicus » de l’abbaye. Après avoir redonne la dignité au temple sacre, il pourvoit au nécessaire pour faire vivre la communauté, et il l’a fait retourner bien vite à l’observation régulière et en augmente le nombre.

Elu ensuite Pape prenant le nom de Grégoire VII (1073+1085) il continue à s’intéréser de son abbaye. De lui, il demeure encore: la bulle de confirmation du vaste patrimoine feodal datant de l’an 1081; la bible carolingiène assez précieuse et riche en enluminures; la porte de bronze travaillée par des figures niellées avec argent et émail, qui fut exécute soigneusement à Byzance en l’an 1070 et demeurant actuellement après réfection à l’intérieur de la Porte Sainte de la basilique.

Au XII et XIII siècle le monastère ostien réapparaît dans sa grandeur spirituelle et économique .Durant~cette période on fit venir les plus grands artistes. On trouvera parmi ceux-ci le nom de Pierre Vassalletto auteur du suggestif cloître romanico-cosmatesque et du typique chandelier pasqual; des mosaïques venitiènes, venues pour exécuter la grande et suggestive musive dans la cuvette de l’abside;les artistes toscans Pierre Cavallini, qui decora la façade de la basilique avec des mosaïques et il orna de précieuses fresques toutes les parois et Arnauld di Cambio auteur de l’artistique et magnifique baldaquin gothique élevé sur le glorieux, tombeau de l’Apôtre.

Ensuite vînt la période triste de la  » captivité avignonèse » durant laquelle cependant l’Abbe de Saint Paul fut considère le plus haut prélat présent à Rome auquel les papes d’Avignon confiaient d’importantes missions. En ce temps là, fleurirent des vocaTions remarquables, comme le B. Jean Elemosinario, il fut un exemple de charité envers les pauvres, il meurt en l’an 1330 à Todi où il avait été envoyé comme vicaire par l’abbé de Saint Paul.

Inévitablement suivit une période de décadence dans la vie monastique, si bien que le Pape Martin V(1417-1431) confiait, bienheureusement, le gouvernement de l’abbaye au Card. Gabriel Condulmer (devenu par la suite le Pape Eugène IV,1431-1447). Le choix ne pouvait être mieux adapte, car le Cardinal Condulmer appartenait à ce groupe de reforme commençant par la vie monastique.

Pour celà il fit venir son ami et ex supérieur de Saint Georges d’Alga à Venize Ludovic Barbo, lequel, peu de temps avant avait commençé au monastère de Sainte Justine de Padoue une confédération de moines pour redonner aux monastères bénédictins la vie de clôture régulière, que la commanderie avait fini de ruiner.

Les monastères bénédictins reformes par Barbo furent unis en congrégation dites « de Unitate »ou de Sainte Justine de Padoue, enfin, lorsque Montecassino entra à faire partie de cette reforme en l’an 1504, on la dénommina Congrégation Cassiniène. le renouveau monastique introduit par Barbo, ressouleva les fins de la vie disciplinaire, de la vie spirituelle, et de l’administration des monastères.

Les moines ravivèrent leur passion pour les sciences sacrées et profanes et le monastère paulinien devint un foyer de sainteté et de culture.De fait, les supérieurs de la congrégation Cassiniène choisirent le monastère de Saint Paul Comme siège d’ un « gymnasium » philosophique et théologique approuve par le B.Innocent XI (1676-1687). Cette école fut le départ de l’athanée international bénédictin, fonde sur l’Aventino, par Leon XIII (1878-1903) et aujourd’hui appelé COllège Saint Anselme, siège de l’abbé primat des bénédictins confédérés.

Le moine Barnabé Chiaramonti sortit de l’accadémie pauliniène et fut lecteur de philosophie durant neuf ans. Chiaramonti moine profès du monastère de Sainte Marie de Cesena sous le pontificat de Pie VI (1775-1799) devint évêque puis cardinal et fut enfin elu Pape au conclave tenu au monastère de Saint Georges majeur à Venize prenant le nom de Pie VII (1800-1823). Le XIX siècle a marque la

basilique ostiniène d’un triste souvenir.

La nuit du 15 et 16 juillet 1823 un incendie fortuit réduit en peu de temps la basilique en un tas de ruine.Le reconstruction de la basilique se poursuit durant un siècle et qui se conclut par la pose de la monumentale porte de bronze en 1931. Elle fut consacrée par le Pape Pie IX (1846-1876) le 10 décembre 1854 avec la participation de nombreux cardinaux et évêques venus à Rome pour la définition du dogme de l ‘Immaculée conception.

Avec la suppression des ordres religieux en 1866 et à Rome en 1870,tout leur biens furent confisques et ainsi le monastère de Saint Paul se trouva dans une situation précaire, si bien que les moines pouvaient être chez eux. On ne les acceptait que comme gardien de la basilique qui était en reconstruction. Mais ils n’abandonnèrent jamais la célébration autour de la sépulture de l’Apôtre des paiens.

La pleine reprise de la vie monastique et économique de l’abbaye ostiniène prit cours à la fin du XIX siècle et se poursuivit durant le XX. Le développement de la renaissance religieuse fut ainsi rapide, que l’abbaye de Saint Paul se trouvant en une condition de force spirituelle suffisante pour pouvoir aider validement divers organismes monastiques.

En Allemagne (avec les deux frères Wolter) , au potugal (avec D.François Villaca Ferreira), au brésil (avec D.François Amorin)et, nous pouvons ajouter, en un certain sens la France, puisque le restaurateur de la vie bénédictine en cette nation, D. Prosper Guéranger, émit sa profession à Saint Paul le 26 juillet 1837 (la cermonie, très solennele, se déroula dans la sacristie puisque la basilique était en restauration):on pouvait assister à une vie de ferveur monastique authentiquement bénédictine.

En Italie se réouvrirent les deux célèbres abbayes de Farfa et de Pontida. On doit le refleurissement vigoureux de la vie de clôture à de grandes figures monacales de cette époque:les abbés D. Leopoldo Zelli, D. Boniface Oslaender, B. Alphonse Schuster(ensuite cardinal archevèque de Milan) et le moine placide Riccardi. Même le fondateur de la nouvelle Norcie (Australie), Mons. Rudesinde Salvado, était de la maison de Saint Paul et il y mourut le 29 décembre 1900.

Enfin depuis les temps les plus eloignes l’abbaye de Saint Paul exerce la juridiction diocésaine sur trois portions du territoire romain: Capena, Nazzano et Civitelle S.Paul. Aujourd’hui avec la restructuration des territoires diocésains et relatives juridictions, l’abbé de Saint Paul a la charge pastorale avec pouvoir ordinaire(comme celle des évêques diocésains et ainsi il est membre de la Cei) de la zone extra- territoriale de la patriarcale basilique de S.Paul selon le décret « Vetustissimam Abbatiam » de Jean Paul II du 11 juillet 1981.

L’histoire du monastère fut extraite du volume Itinéraire Paulinien « Les moines Bénédictins de Saint Paul hors les murs.