Archive pour avril, 2008

PAUL PREACHING IN ATHENS (est la première lecture de la messe d’aujourd’hui)

30 avril, 2008

PAUL PREACHING IN ATHENS (est la première lecture de la messe d'aujourd'hui) dans images sacrée 16%20RAFFAELLO%20STUDY%20FOR%20ST%20PAUL%20PREACHING%20IN%20ATHENS

PAUL PREACHING IN ATHENS

http://www.artbible.net/Jesuschrist_fr.htm

Pape Benoît: Regina Caeli 27 avril 2008

30 avril, 2008

BENOÎT XVI

REGINA CÆLI

Place Saint-Pierre
VI Dimanche de Pâques, 27 avril 2008

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/angelus/2008/documents/hf_ben-xvi_reg_20080427_fr.html

Deux prières de l’apôtre Paul

30 avril, 2008

du site: 

http://www.bibliquest.org/PF/PF-nt10et12-Deux_prieres_de_Paul_ME1948.htm

Deux prières de l’apôtre Paul

Éph. 3:14-21 ; Col. 1:9-20

Paul Fuzier

ME 1948 p. 3. Les sous-titres ont été ajoutés par Bibliquest

Table des matières :

1

La prière pour les Éphésiens

1.1

Premier amour

1.2

Que lhomme intérieur soit fortifié

2

La prière pour les Colossiens

2.1

Que Christ ait la première place

2.2

Amour dans la vérité tenir ferme le chef

2.3

Connaissance de Sa volonté marcher dune manière digne du Seigneur Lui plaire à tous égards

3

Conclusion

Dans le premier numéro du Messager Évangélique de l’année 1947, nous rappelions les paroles de l’apôtre : « il y a ce qui me tient assiégé tous les jours, la sollicitude pour toutes les assemblées » (2 Cor. 11:28). Nous le faisions dans le sentiment de besoins multiples, demandant à Dieu qu’Il nous accorde d’être animés du même esprit. Continuons à intercéder avec persévérance pour toutes les assemblées. Plus que jamais nous avons besoin de le faire !

Dieu a voulu nous conserver dans sa Parole quelques-unes des prières formulées par l’apôtre en faveur des assemblées auxquelles il pensait avec tant d’amour. Il nous semble particulièrement opportun, au début de cette nouvelle année, d’arrêter notre attention sur deux d’entre elles.

1                        La prière pour les Éphésiens

1.1   Premier amour

L’apôtre Paul, divinement inspiré, a adressé une épître aux chrétiens d’Éphèse, et plus tard l’apôtre Jean communiqua à cette assemblée ce que lui disait pour elle la « grande voix » qu’il entendit à Patmos, dans la journée dominicale. Qu’est-ce qui caractérisait alors cette assemblée ? L’abandon du premier amour. « J’ai contre toi que tu as abandonné ton premier amour ». Longtemps auparavant, Dieu savait, quel travail l’ennemi allait opérer dans les cœurs. Il avait donc conduit l’apôtre Paul à adresser à ces croyants l’exhortation qui convenait et l’avait amené à exprimer cette requête : « … afin que, selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être fortifiés en puissance, par son Esprit, quant à l’homme intérieur ; de sorte que le Christ habite, par la foi, dans vos cœurs et que vous soyez enracinés et fondés dans l’amour ; afin que vous soyez capables de comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, et la profondeur et la hauteur, — et de connaître l’amour du Christ, qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu » (Éph. 3:16 à 19). En lisant Apoc. 2:4, nous comprenons quel discernement avait l’apôtre de l’état des Éphésiens, et nous voyons comment Dieu dirigeait son fidèle serviteur pour qu’il présentât l’exhortation nécessaire et demandât, dans sa prière, exactement ce qui convenait afin que ces croyants fussent gardés des pièges que l’adversaire allait placer devant eux. Du côté de Dieu, jamais rien ne peut manquer !

Nous gémissons sur tant de misère et de manquements, sur tant de choses qui témoignent de l’abandon du premier amour. Cet abandon est la conséquence du fait que nous ne savons pas assez boire à la source, que nous sommes trop peu « enracinés et fondés dans l’amour ». Il y eut, dans l’histoire d’Israël, un moment qui correspondait à la fraîcheur du premier amour. Huit siècles après, l’Éternel déclare à son peuple, par la bouche du prophète : « Je me souviens de toi, de la grâce de ta jeunesse, de l’amour de tes fiançailles… », et dit de lui : « Mon peuple a fait deux maux : ils m’ont abandonné, moi, la source des eaux vives, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées qui ne retiennent pas l’eau » (Jér. 2:2, 13). C’est la même histoire, qu’il s’agisse du peuple terrestre ou de l’Église responsable.

C’est aussi l’illustration de tant de déclins individuels !

1.2   Que l’homme intérieur soit fortifié

Si nous voulons retrouver plus de vie, plus de fraîcheur, plus de fidélité dans notre témoignage, n’oublions pas que le secret est renfermé dans la prière que l’apôtre adressait à Dieu pour les Éphésiens. Notre « homme intérieur » a besoin d’être fortifié et, pour cela, il faut le nourrir de Christ — de Christ agneau rôti, manne et vieux blé du pays. Aucune autre nourriture ne peut nous fortifier « quant à l’homme intérieur » ! Pourquoi sommes-nous si faibles ? Sans aucun doute, parce que nous sommes mal nourris. C’est une vérité incontestée dans le domaine physique, c’est une vérité aussi dans le domaine spirituel. Avons-nous dès l’enfance spirituelle « désiré ardemment le pur lait intellectuel » ? (1 Pierre 2:2). Si, au lieu de nous occuper de Christ et de la Parole, de nous attacher au « sain enseignement », nous allons courir, çà et là, pour chercher des « coloquintes sauvages » (2 Rois 4:38-41), nous nous affaiblirons individuellement et nous deviendrons une cause de faiblesse pour l’assemblée. Le Saint Esprit, dont l’activité a toujours pour but de nous rafraîchir et de nous « fortifier en puissance », veut nous amener à la « source des eaux vives » et nous nourrir de Christ seul (Jean 7:37-39 ; 16:13-15). Ne contristons pas le Saint Esprit, « afin que Christ habite par la foi dans nos cœurs » et soit l’unique objet de nos affections. Nourris de Lui et de son amour, « enracinés et fondés dans l’amour », nous retrouverons le premier amour abandonné, car c’est de son amour même que notre amour vivra !

2                        La prière pour les Colossiens

2.1   Que Christ ait la première place

En écrivant à l’assemblée de Colosses, l’apôtre pensait aussi à celle de Laodicée et il combattait par la prière pour les Laodicéens comme pour les Colossiens. « Car je veux que vous sachiez quel combat j’ai pour vous et pour ceux qui sont à Laodicée, et tous ceux qui n’ont point vu mon visage en la chair, afin que leurs cœurs soient consolés, étant unis ensemble dans l’amour.. » (Col. 2:1 et 2). En terminant sa lettre, il demande « qu’elle soit lue aussi dans l’assemblée des Laodicéens » (4:16). Sans doute les besoins étaient-ils les mêmes à Colosses et à Laodicée. De même qu’à Éphèse, une seconde épître a été adressée à Laodicée (Apoc. 3:14-22). Nous avons vu ce qui caractérisait Éphèse lorsque la deuxième épître lui a été envoyée, nous savons aussi ce qui en était de Laodicée. Beaucoup de prétentions : « je suis riche, et je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien », tandis que l’état réel était tout différent : « tu es le malheureux et le misérable, et pauvre, et aveugle, et nu… ». À Laodicée, Christ n’a pas la première place (Col. 1:18), Il n’a même pas la dernière, Il est à la porte ! « Voici, je me tiens à la porte, et je frappe… ».

Comme pour Éphèse. Dieu savait aussi, à l’avance, ce qu’il en serait de Laodicée et, par le ministère de l’apôtre, Il adressait à cette assemblée l’exhortation exactement appropriée à ses besoins. C’est la personne de Christ que présente l’apôtre dans son épître aux Colossiens qui devait aussi être lue aux Laodicéens. Il fait briller ses gloires : image du Dieu invisible, premier-né de toute la création, premier-né d’entre les morts, chef du Corps, de l’Assemblée. Et l’exhortation essentielle est celle-ci : tenez ferme le chef ! Serait-Il à la porte, si Laodicée avait tenu ferme le chef ?

2.2   Amour dans la vérité — tenir ferme le chef

Comme autrefois à Colosses, bien des fausses doctrines sont enseignées dans la chrétienté aujourd’hui. Notre manque de discernement spirituel nous met en danger de les recevoir. Certes, c’est une chose excellente et désirable que d’avoir « le cœur large » envers tous les enfants de Dieu. Mais si l’amour ne s’allie pas à la vérité c’est un faux amour, qui nous conduit vite à des associations regrettables, à l’acceptation (volontaire ou tacite) de doctrines opposées à l’enseignement des Écritures. On ne veut pas passer pour un « esprit étroit », on se glorifie même d’une certaine largeur de vue et l’on entr’ouvre la porte — que l’ennemi aura vite fait d’ouvrir complètement — qui conduira à la ruine d’un témoignage fidèle. En présence de tels dangers, écoutons ce que dit l’apôtre aux Colossiens et aux Laodicéens : « Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en Lui, enracinés et édifiés en Lui, et affermis dans la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en elle avec des actions de grâces. Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie, par la philosophie et par de vaines déceptions, selon l’enseignement des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ » (2:6 à 8). Tenons ferme le Chef ! C’est seulement ainsi que nous pourrons être « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, rendant grâces au Père.. » (Col. 1:9-12).

2.3   Connaissance de Sa volonté — marcher d’une manière digne du Seigneur — Lui plaire à tous égards

Être rempli de la connaissance de sa volonté, c’est être débarrassé de toute volonté propre et ne connaître rien d’autre que la volonté de Dieu. Écouter, garder et pratiquer, « ce sera là votre sagesse et votre intelligence » (Deut. 4:1 et 6 ; cf. Col. 1:9). Ce n’est pas une connaissance théorique de la volonté de Dieu, elle a en vue un but pratique : « pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards ». Marcher par l’Esprit, marcher dans l’amour, marcher comme des enfants de lumière, marcher soigneusement, marcher dans la vérité (Gal. 5:16 à 26 ; Éph. 5:2, 8, 15 ; 2 Jean 4), c’est cela « marcher d’une manière digne du Seigneur », reflétant les caractères du divin Modèle. Dans une telle marche, nous pouvons « Lui plaire à tous égards » et jouir de Sa communion, ce qui est indispensable pour « porter du fruit en toute bonne œuvre » (cf. Jean 15:1 à 6). Dieu est alors connu d’une manière réelle et pratique, dans ses caractères, dans tout ce qu’Il est Lui-même (c’est davantage que « la connaissance de sa volonté ») et l’âme peut croître et se développer, puisant dans cette connaissance de Dieu ce qui lui donnera son plein accroissement. La force morale qu’elle a trouvée lui procurera, au milieu des épreuves du désert, « patience et constance, avec joie ». Le racheté est ainsi conduit jusqu’au plus haut degré, il devient un adorateur : « rendant grâces au Père… ». Dieu est connu comme Père (il faut le connaître comme tel pour pouvoir adorer, cf. Jean 4:23) — c’est plus intime que « la connaissance de Dieu ». Il faut d’abord obéir pour « connaître Dieu » ; ensuite, l’on peut jouir de son amour, le Saint Esprit non contristé nous faisant goûter la douceur de notre relation avec Lui comme Père : connaissance de sa volonté — connaissance de Dieu — rendant grâces au Père… Le croyant peut rendre grâces en pensant à tout ce que Dieu a fait pour lui, à tout ce qu’Il lui a donné en lui donnant le « Fils de son amour » !

3                        Conclusion

Notre Dieu est toujours le Même, invariable dans son amour et dans les tendres soins de son amour. Ne sait-Il pas à quels dangers nous serons exposés tout au long de cette année nouvelle, si nous avons à la passer ici-bas ? Beaucoup mieux que nous-mêmes, Il connaît nos besoins et Il veut y répondre parfaitement, nous avertissant, nous exhortant et nous fournissant à l’avance toutes les ressources nécessaires, comme Il le faisait autrefois pour Éphèse et Laodicée. Prenons donc courage, au milieu de tout ce qui est susceptible de nous décourager et puisons abondamment aux ressources divines qui demeurent jusqu’à la fin. « Enracinés et fondés dans l’amour », attachons-nous à Christ, « tenons ferme le chef », nourrissons-nous et nourrissons les âmes de sa Personne et de son amour, afin que nous soyons tous « remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle, pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre, et croissant par la connaissance de Dieu : étant fortifiés en toute force, selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et constance, avec joie, rendant grâces au Père… ».

Oh ! si mes yeux pouvaient sans cesse

Suivre cet astre glorieux ;

Si je pouvais de ta tendresse

Voir tous les reflets radieux ;

Mon âme alors, pleine de zèle,

Saurait t’aimer plus ardemment,

Et, connaissant mieux son Modèle,

Prendrait tout son accroissement.

 

Le cardinal Vingt Trois prend possession de St Louis des Français – Rome

30 avril, 2008

du site: 

http://www.cardinalrating.com/cardinal_191__article_6958.htm

Le cardinal Vingt Trois prend possession de St Louis des Français
Apr 29, 2008


Paris, le 29 avril 2008 – E.S.M. – Le dimanche 27 avril, lors de la messe paroissiale en l’Eglise Saint Louis des Français de Rome, le cardinal André Vingt Trois, archevêque de Paris, a pris possession de son église.

Le dimanche 27 avril, lors de la messe paroissiale en l’Eglise Saint Louis des Français de Rome, le cardinal André Vingt Trois, archevêque de Paris, a pris possession de son église.

Messe de prise de possession du titre cardinalice de Saint-Louis-des-Français par le cardinal Vingt-Trois

Actes 8, 5-17
1 P 3, 15-18
Jn 14, 15-21

Homélie du Cardinal André Vingt-Trois

Les semaines du temps pascal que nous vivons forment un chemin qui développe en nous la capacité de vivre non plus dans la présence physique du Christ, mais dans sa présence par la personne de l’Esprit Saint. Cette pédagogie se développe d’abord en nous faisant méditer les rencontres du Christ et de ses disciples, du Christ Seigneur ressuscité qui affermit en ses disciples la certitude qu’il a bien vaincu la mort et du Christ Seigneur exalté qui les a préparés à son absence dès avant sa Passion, nous venons de l’entendre dans l’évangile selon saint Jean. Ces deux aspects de la présence du Christ à ses disciples se réunissent en un même objectif : assurer, approfondir et développer la communion du Christ avec les siens. Cette communion s’approfondit et se développe par la manière dont ils gardent sa Parole : ceux qui l’aiment sont ceux qui gardent ses commandements et qui les mettent en pratique, et ceux-là deviennent ceux que Dieu lui-même aime, ceux auprès desquels il vient demeurer.

Le Père et le Fils viennent établir leur demeure dans le cœur de ceux qui croient en sa Parole et qui la mettent en pratique. Ce chemin auquel Jésus invite ses disciples, il nous y invite tout autant, nous qui avons été baptisés dans le Christ et qui avons reçu la plénitude de l’Esprit par la confirmation. A notre tour nous sommes invités à accueillir la Parole de Dieu au plus profond de nos cœurs, à en faire la lumière de notre vie, à la mettre en pratique dans nos comportement et à devenir ainsi des signes vivants de la présence de Dieu en ce monde.

Ces paroles peuvent vous paraître exagérées. D’une certaine façon, nous avons tendance à sous-estimer et l’ampleur de la mission et la force considérable des moyens qui nous sont donnés pour l’accomplir, et pourtant c’est de rien moins que cela dont il s’agit. Quand nous sommes rassemblés autour du cierge pascal, symbole du Christ Ressuscité vivant en son Église, quand nous sommes rassemblés dans la célébration de l’Eucharistie, présence et communion avec le Christ Ressuscité, nous ne faisons rien d’autre que d’accueillir ce que Dieu nous donne et de devenir porteurs de la richesse de Dieu pour le monde. Que cette mission et les forces qui lui sont nécessaires, soulèvent l’enthousiasme de ceux qui les découvrent peut nous paraître parfois un peu étrange, à nous qui sommes de vieux chrétiens, qui avons sans doute profités du mieux que nous avons pu de ce que nous avons reçu mais qui avons parfois laissé s’émousser en nous le choc de la nouveauté chrétienne et la connaissance de la richesse qui nous était confiée. Combien de nos frères dans la foi vivent leur relation au Christ comme une relation purement formelle, symbolique, mais non pas comme l’axe autour duquel se construit leur existence, non pas comme le repère et la force qui doit leur permettre de mener une vie nouvelle !

Cet écart entre l’assoupissement de l’habitude et l’enthousiasme de la nouveauté, nous permet sans doute de comprendre pourquoi nous pensons si rarement à la foi chrétienne comme à une expérience de la joie. Les Actes des Apôtres nous rapportent que, devant les signes qui étaient donnés, « la ville était en pleine joie ». Nous avons quelques difficultés à nous représenter que notre foi chrétienne constitue une source inépuisable de joie et qu’elle doit s’exprimer à travers la joie que nous éprouvons.

Que l’annonce de l’Evangile soit une source de joie pour ceux qui l’entendent et qui le découvrent cela nous le concevons peut-être, mais que l’Évangile soit une source de joie pour ceux qui le portent et qui l’annoncent, nous le concevons plus difficilement, sans doute plus sensibles que nous sommes aux difficultés de la mission qu’à la beauté des signes. Et pourtant, comment mieux qu’ici à Rome et dans cette église, pourrions-nous mesurer à quel point cette force de la foi a produit, non seulement une culture littéraire, mais une production esthétique qui est toute entière tournée vers l’exultation et la joie de l’Évangile. Oui, l’Évangile est pour nous une source inépuisable de joie à travers les péripéties de notre existence, à travers les difficultés que nous rencontrons, à travers les obstacles, à travers les adversités, à travers parfois l’hostilité et la persécution, si elle devient nécessaire quand on est fidèle à l’Évangile et que l’Évangile n’est pas reçu, qu’il est rejeté, qu’il est combattu.

Nous sommes souvent perplexes, interrogatifs devant l’avenir de la foi et l’avenir de l’Église. Notre perplexité, nos interrogations sont encore alimentées et augmentées par la perplexité et l’interrogation de ceux qui estiment qu’ils ont à nous aider à penser qui nous sommes et qui nous présentent toujours plus de points d’interrogation que de points d’exclamation. Le Christ n’a pas promis à ses disciples que le chemin serait balisé, que les étapes seraient clairement indiquées, que les moyens seraient évidemment imposés ; il leur a promis qu’il serait avec eux, toujours, chaque jour, à chaque instant de leur vie. Il ne leur a pas promis que la vie chrétienne serait facile, il leur a promis au contraire de connaître le même chemin que lui. Il ne leur a pas promis que leurs efforts seraient couronnés de succès visibles mais il leur a promis que jamais il ne les abandonnerait. La force de la foi quand elle est vécue profondément dans l’obéissance à la Parole de Dieu, ce n’est pas d’aplanir les difficultés de l’existence, de les estomper, de les négliger ou de les enfouir, c’est de les affronter, de les assumer et de les surmonter. Non pas dans l’excitation ou la puissance artificielle des projets que l’on nourrit et que l’on attribue si facilement à Dieu, mais dans la fidélité quotidienne à la parole reçue, dans la méditation habituelle de la présence du Christ, dans le recours quotidien à l’Esprit-Saint qui habite nos cœurs. Nous traversons l’histoire des hommes, ses erreurs, ses souffrances, ses espérances, ses réalisations sans être jamais ni éblouis ni écrasés, parce que celui qui est notre lumière n’est pas au-dehors de nous, il ne s’impose pas à nous de l’extérieur, il est vivant en nos cœurs et il est présent au secret de nos âmes. Si nous connaissons la sérénité et la paix, ce n’est pas par l’exercice de quelque sagesse extraordinaire, c’est par la certitude que tout homme qui croit au Christ Ressuscité et qui vit de sa Parole est habité par l’Esprit de Dieu, c’est par la certitude que la fidélité de Dieu manifestée à travers les siècles jusqu’au don suprême de son Fils bien-aimé continue de s’exercer à l’égard des hommes, c’est par la conviction que quiconque est attentif à cette présence de Dieu est déjà béni de Dieu en toutes ses démarches et accompagné jusqu’au bout de sa vie.

Frères et sœurs, soyons dans la joie de la révélation que nous avons reçue ; soyons heureux de connaître le Christ même si nous le connaissons mal ou de manière insuffisante ; soyons joyeux d’être habités par l’Esprit-Saint ; soyons heureux d’être réquisitionnés, pour notre part, tels que nous sommes, pour devenir témoins de cette Bonne Nouvelle au milieu des hommes ; soyons heureux d’être les membres de cette Église qui reçoit la mission de témoigner à travers les siècles de l’amour et de la présence de Dieu à l’humanité ; soyons heureux que, aujourd’hui encore, le Christ soit vivant pour nous et à travers nous, vivant pour le monde. Amen.

+André cardinal Vingt-Trois, archevêque de Paris

Source : Eucharistie Sacrement de la Miséricorde

bonne nuit

30 avril, 2008

bonne nuit dans image bon nuit, jour, dimanche etc. pair-macaws-sartore-643975-ga

Red-and-Green Macaws, Bolivia, 2000

http://photography.nationalgeographic.com/photography/photo-of-the-day/pair-macaws-sartore.html

Prière à Marie, Mère de l’espérance

30 avril, 2008

du site:

http://www.inxl6.org/article1617.php

Prière à Marie, Mère de l’espérance

En conclusion de l’exhortation « Ecclesia in Europa », le Saint-Père confiait l’avenir de l’Église en Europe, et l’avenir de toutes les femmes et tous les hommes de ce continent, à la Bienheureuse Vierge Marie, « Mère de l’espérance et de la consolation ».

Jean-Paul II
01/05/2004

Marie, Mère de l’espérance,
marche avec nous !
Apprends-nous à proclamer le Dieu vivant ;
Aide-nous à témoigner de Jésus,
l’unique Sauveur ;
rends-nous serviables envers notre prochain,
accueillants envers ceux
qui sont dans le besoin, artisans de justice,
bâtisseurs passionnés d’un monde plus juste ;
intercède pour nous
qui œuvrons dans l’histoire,
avec la certitude
que le dessein du Père s’accomplira.

Aurore d’un monde nouveau,
montre-toi la Mère de l’espérance
et veille sur nous !
Veille sur l’Église en Europe:
qu’elle soit transparente à l’Évangile ;
qu’elle soit un authentique lieu
de communion ;
qu’elle vive sa mission
d’annoncer, de célébrer et de servir
l’Évangile de l’espérance
pour la paix et la joie de tous.

Reine de la paix,
protège l’humanité du troisième millénaire !
Veille sur tous les chrétiens :
qu’ils avancent dans la confiance
sur le chemin de l’unité,
comme un ferment pour la concorde
sur le continent.
Veille sur les jeunes,
espérance de l’avenir,
qu’ils répondent généreusement
à l’appel de Jésus ;
veille sur les responsables des nations :
qu’ils s’emploient à édifier
une maison commune,
dans laquelle soient respectés la dignité
et les droits de chacun.

Marie, donne-nous Jésus !
Fais que nous le suivions
et que nous l’aimions !
C’est lui l’espérance de l’Église,
de l’Europe et de l’humanité.
C’est lui qui vit avec nous, au milieu de nous,
dans son Église.
Avec toi, nous disons
« Viens, Seigneur Jésus ! » (Ap 22, 20) :
Que l’espérance de la gloire
déposée par Lui en nos cœurs
porte des fruits de justice et de paix !

« Quand il viendra, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière »

30 avril, 2008

du site: 

http://www.levangileauquotidien.org/www/main.php?language=FR&localTime=04/30/2008#

Saint Silouane (1866-1938), moine orthodoxe
Ecrits spirituels (trad. Bellefontaine 1971, p.41)

« Quand il viendra, l’Esprit de vérité, il vous guidera vers la vérité tout entière »

Si tu veux prier en ton coeur et que tu n’en sois pas capable, contente-toi de dire la prière avec les lèvres, et tiens ton esprit attentif à ce que tu dis. Peu à peu, le Seigneur te donnera aussi la grâce de la prière intérieure, et tu sauras alors prier sans distraction. Ne cherche pas à réaliser la prière du coeur par des moyens techniques ; tu endommagerais ton coeur, et à la fin, tu ne prierais que des lèvres. Reconnais l’ordre de la vie spirituelle : Dieu accorde ses dons à l’âme humble et sincère. Sois obéissant, conserve la mesure en tout, dans la nourriture, dans la parole, en toute démarche. C’est alors que le Seigneur lui-même te donnera la grâce de la prière intérieure…

Le silence spirituel naît du désir d’accomplir le commandement du Christ : « Aime le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toutes tes forces » (Mc 12,33). Ce silence est suscité par la recherche du Dieu vivant, chez celui qui veut se libérer des tentations de ce monde pour trouver le Seigneur dans la plénitude de l’amour, pour vivre en sa présence dans la prière pure. Seigneur, comment pourrais-je ne pas te chercher ? Tu t’es révélé à mon âme d’une façon si incroyable ! Tu l’as faite prisonnière de ton amour, elle ne peut pas t’oublier. Soudain, en effet, l’âme reconnaît le Seigneur dans l’Esprit Saint ; qui peut décrire cette joie et cette consolation ? Le Saint Esprit agit dans l’homme tout entier, dans l’intelligence, l’âme et le corps ; ainsi Dieu est-il reconnu sur la terre comme au ciel. Dans son infinie bonté, le Seigneur m’a accordé cette grâce, à moi qui suis pécheur, pour que les hommes le connaissent et se tournent vers lui.

Santa Caterina da Siena 1347-1380

29 avril, 2008

Santa Caterina da Siena 1347-1380 dans images sacrée

http://santiebeati.it/immagini/?mode=album&album=20900&dispsize=Original

PAPE BENOÎT: ET VISITE À L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES

29 avril, 2008

VOYAGE APOSTOLIQUE AUX  ÉTATS- UNIS D’AMÉRIQUE  ET VISITE À L’ORGANISATION DES NATIONS UNIES 

MESSE 

HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI 

« Nationals Park Stadium » de Washington 

Jeudi 17 avril 2008

du site: 

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/homilies/2008/documents/hf_ben-xvi_hom_20080417_washington-stadium_fr.html

Sainte Catherine de Sienne

29 avril, 2008

du site:

http://nominis.cef.fr/

Sainte Catherine de Sienne

Dominicaine, Docteur de l’Eglise (+ 1380)
Catherine, benjamine d’une famille très nombreuse (24 frères et soeurs) entend très jeune l’appel à se consacrer à Dieu. A seize ans, elle devient tertiaire dominicaine, tout en vivant sa vie d’austérité et de prière au milieu de sa famille. Elle fait voeu de virginité, mais le petit groupe des amis qui l’écoutent et la soutiennent (les Caterini) l’appelle « maman ». Ascèse et oraison la font vivre en étroite union avec la Christ, tout en se préoccupant des réalités de la vie. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de Sienne, elle écrit aux grands de son temps.
Son principal souci est l’unit
é de l’Eglise. Sans complexe, elle écrit au Pape, alors en Avignon, une lettre brûlante où elle le presse de revenir à Rome. Elle ira même le chercher. Lorsque la chrétienté occidentale sera divisée entre plusieurs papes, elle soutiendra Urbain VI et déploiera des trésors d’activité
et de diplomatie pour rassembler l’Eglise autour de lui.
Elle prend aussi partie dans les luttes o
ù s’affrontent les villes italiennes. Elle, la recluse de Sienne, voyage inlassablement comme médiatrice dans le nord de l’Italie et le sud de la France. Pourtant cette activité débordante n’est pas le tout de sainte Catherine. Ce n’est que la face apparente d’une intense vie mystique, avec des extases durant lesquelles ses disciples, émerveillés, copient les prières qui s’échappent de ses lè
vres.
Son « Dialogue », qui est aussi un des classiques de la langue italienne, retrace ces entretiens enflamm
és avec le Christ, qu’elle rejoignit à 33 ans, dans la vision bé
atifique.
Elle a
été proclamé
e docteur de l’Eglise en 1970.
Elle est copatronne de l’Europe: « Elle entra avec un regard s
ûr et des paroles de feu dans le vif des problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l’Europe de son époque. » (Jean Paul II 1999)

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