L’AGNEAU (SYMBOLISME)
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L’AGNEAU (SYMBOLISME)
18 Mai 2012 , Rédigé par A M Publié dans symbolisme
Le monde végétal est bien représenté dans notre rituel ou nous retrouvons tour à tour : la rose lors de notre initiation, puis l’acacia, le laurier et l’olivier contrairement au monde animal relativement discret.
Au grade de maitre secret nous retrouvons une clef d’ivoire, puis un chien nous accompagne au grade de maitre élu des neuf jusqu’a l’entrée d’une caverne.
Des chameaux accompagnés de mages font leur apparition au grade de chevalier du royal arche dans leur périple vers Babylone. Puis nous trouvons l’agneau qui nous escorte tout le long de notre réception au17ème Degré. Agneau vers lequel nous devons tendre.
Nous le retrouvons également des le premier jour de notre parcours Ecossais sous la forme d’un tablier blanc qui nous est remis avec déjà et nous y reviendrons une notion de sacrifice.
Ce même agneau nous le retrouvons une fois l’an comme met principal le jeudi précédent pâques lors de notre agape pascale. Nous le consommons lors de l’exécution d’un rituel bien précis après l’avoir sacrifié.
Les écrits ainsi que l’iconographie sur la symbolique de l’agneau sont abondants et nous permettent de mieux comprendre et d’appréhender les voies de la transformation que nous propose nôtre rituel de chevalier d’orient et d’occident.
A tous les étages de la civilisation méditerranéenne l’agneau premier-né, celui que l’on appelle l’agneau de la saint jean apparait dans sa blancheur immaculée et glorieuse comme une cratophanie printanière.
Il incarne le triomphe du renouveau, la victoire de la vie sur la mort, l’innocence. C’est cette même fonction qui fait de lui par excellence une victime propiatoire qu’il faut sacrifier pour assurer son propre salut. Dans certains rituels il symbolise l’espérance
Ce que l’on peut constater c’est que l’agneau de lait des juifs aux chrétiens puis de ceux-ci aux musulmans est la victime sacrificielle en toutes occasion et surtout du renouveau ou se succède pâques juives, pâques chrétienne (mort et résurrection du christ agneau de dieu) et sacrifice du ramadan.
L’étude détaillée de ces trois rituels nous dit le dictionnaire des symboles fait apparaître la continuité de leur signification symbolique jusque dans les moindres détails. Ainsi l’effusion du sang rédempteur du Christ sur la croix n’est pas sans rapport avec ce sang salvateur dont les juifs enduisent les montants et les linteaux de leurs portes pour écarter les forces du mal.
Cet agneau nous le retrouvons dans l’apocalypse de Jean support de notre rituel du 17éme degré. Il est sur la montagne de Sion au milieu de la Jérusalem céleste.
-René Guénon nous propose un rapprochement :
Se fondant sur une description presque identique du Brahmâ-pura et de laJérusalem céleste il suggère un rapprochement phonétique entre l’agneau et l’agnivédique.Il nous dit ceci :
« Nous ne prétendons pas qu’il y ait entre les mots agni et ignis (équivalent du latin d’Agni) autre chose qu’une de ses similitudes phonétiques qui ne sont pas pour autant accidentelles. »
La similitude ne saurait être fortuite car outre le caractère sacrificiel d’Agni l’un et l’autre apparaissent comme la lumière au centre de l’être que l’on atteint dans la quête de la connaissance suprême.
Ce rapprochement avec le Dieu védique du feu manifeste l’aspect solaire, viril et lumineux de l’agneau. C’est la face léonine de l’agneau que l’on trouve également signalés dans l’apocalypse de Jean qui emploie vingt-huit fois le mot agneau pour désigner le Christ.
Ignis signifie feu en latin. Un certain symbolisme du feu qui dans diverses formes se lient assez étroitement avec l’amour. L’agneau se trouve associé à la fois aux représentations du paradis terrestre et de la Jérusalem céleste.
L’Agni parmi la divinité védique est le dieu du feu et de la liaison entre le monde terrestre et le monde divin. L’Agni védique est le symbole de l’agneau.
L’iconographie de l’agneau est elle aussi abondante. On peut citer « l’agneau mystique » des frères Van Eych qui est un polyptique de l’adoration visible à la cathédrale de Gand.
De tous les êtres vivants, Nous dit Louis Charbonneau-lassay dans son bestiaire du Christ, qui on eu l’honneur de représenter le Christ l’agneau est celui qui a connu la plus grande vague.
Et celle-ci repose sur des bases bien établies par les écritures sacrées et par ce que les liturgies chrétiennes on de plus auguste et de plus immuables. Dans tous les cultes à sacrifice l’agneau fut par excellence la victime virginale, sa blancheur, sa grâce, son âge le désignant a ce rôle. Victime expiatoire et propiatoire substitué à l’humanité coupable, il a pris à ce titre le premier rang parmi les symboles et les emblèmes du christ.
Son iconographie présente une progression. Les plus anciennes images le représentent
En victime et il est en position couchée, plus tard nous le retrouverons en position debout comme la victime triomphante du ciel.
A travers ce survol restrictif de la symbolique et de l’iconographie de l’agneau découle entre autres deux notions celle de sacrifice et de bouc-émissaire.
Le sacrifice est présent dans toutes les traditions du monde et y aurait-il une humanité sans sacrifices ? Il existe toujours des rites de passage, des sacrifices souvent expiatoires c’est à dire des sacrifices de victimes qui protègent l’homme de sa violence.
Dans le premier livre de l’ancien testament on lit comment l’offrande d’Abel (les premiers-nés de son troupeau) fut acceptée et celle de Caïn qui avait offert les fruits de son travail fut refusée. Plus loin c’est Abraham prêt à sacrifier son fils. Dieu retint son bras scarificateur.
Selon R.Girard dans le processus culturel les sacrifices d’animaux permettent de détourner la violence individuelle vers des objets de substitution je cite « on choisit les animaux les plus précieux pour leur utilité, les plus doux, les plus innocents, les plus en rapport avec l’homme par leur instinct, par leur habitudes. On choisissait dans l’espace animale les victimes les plus humaines si l’on peut s’exprimer ainsi.
Selon R. Girard si Abel ne tue pas son semblable c’est parce qu’il tue lui-même des animaux qui les lui rappelle et il décharge ainsi sa violence sur les animaux sacrifiés. Alors que Caïn ne bénéficiant pas de tels expédients sacrifie son frère.
La violence du sacrifice permet de canaliser notre propre violence, d’exorciser le mal en lui donnant une forme propre dont on peu se débarrasser à l’occasion du sacrifice et permettre à la société de survivre de façon satisfaisante. L’objet du sacrifice répond ainsi à la fonction de bouc-émissaire .Mais ajoute t-il « c’est quelque chose qui nous gène on ne veut pas savoir que l’humanité entière est fondée sur l’escamotage mythique de sa propre violence projetée vers de nouvelles victimes. ».
Il s’oppose à la vision sacrificielle des évangiles et nous en propose une lecture non-sacrificielle. Selon lui jésus apporte un message d’amour et de non-violence. Il serait victime de ce mécanisme et aurait été pris comme bouc-émissaire. En le sacrifiant le peuple juif s’est bien sauvé car il a préservé le secret du mécanisme sacrificiel. Globalement on peu retenir que le sacrifice d’un point de vue religieux permet grâce a une substitution le sauvetage des âmes et sociologiquement le sauvetage d’une société.
Le grade de chevalier d’orient et d’occident peut-être considérer comme une introduction au chapitre rose-croix pour certains même la première partie du temple noir.
L’expérience du 17éme degré nous introduit dans une démarche sacrificielle, le plus humble de tous étant le modèle vers lequel nous devons tendre. Cette démarche n’est pas qu’un abandon de la personnalité égotique elle est aussi une relativisation de notre existence.
Ce degré marque une rupture avec le précédent. Nous avons quitté l’exil de Babylone, passé le pont de Gandhara en laissant nos biens matériels derrière nous et nous avons entrepris de reconstruire l’épée dans une main et la truelle dans l’autre. Et voila que comme d’habitude au REAA le décor change.
Nous sommes maintenant en référence à l’apocalypse de Jean et à la Jérusalem céleste. Ce degré marque le lien entre l’ancienne et la nouvelle loi. C’est à ce degré de chevalier d’orient et d’occident (synthèse de deux mondes en opposition et de toute forme de dualité) que s’opère nous dit I. Mainguy, le passage entre la tradition judaïque développé par l’ancien testament à la tradition chrétienne néotestamentaire qui va se référer à l’apocalypse.
L’apocalypse qui nous occupe au 17éme degré en est une vision partielle. Le support en est l’évangile de jean. Vison partielle car ce sont des extraits de textes qui nous sont lus et ces extraits ne concernent que les onze premiers chants de l’ouvrage. Les extraits choisis proposent un sens qui va soutenir l’aspect alchimique dans le déroulement de la cérémonie.
Les messages sont simples mais codés ils s’achèvent par deux phrases :
- La loi est unique. La dualité repose dans la loi.
- Le nombre sept règles le ballet des mondes infinis.
Ces deux phrases vont guider l’impétrant pour être admis parmi les chevaliers d’orient et d’occident. C’est le trait d’union entre l’ancienne et la nouvelle alliance.
Au début de sa réception le récipiendaire est revêtu d’une haire blanche en signe d’humilité et de simplicité. Les épreuves qu’il va subir consiste en des rites de purification progressive. Ces épreuves sont comme une dissolution successives, progressive d’écorces nous dit I. Mainguy.
Ces écorces correspondent au sept sceaux, qui scellent le livre de la vie et que seul pourras briser celui qui seras à l’image de l’agneau prêt à s’offrir totalement en sacrifice pour les autres.
On demande clairement au récipiendaire de se substituer au christ-agneau libérateur dont l’action permet d’accéder à de nouveaux dévoilements par là même à de nouveaux états de construire. Pour être digne de porter cette haire la cérémonie se termine par l’effusion de sang.
Pourquoi par le sang ? Tout bon maçon ne doit pas craindre de répandre son sang pour la maçonnerie et la défense de ses frères apparaît à nouveau la notion de sacrifice. L’eau et l’effusion de sang rappelle le passage du pont de Gandhara du chevalier de l’orient et de l’épée. Ce que l’on demande ici au récipiendaire c’est de mourir à lui-même et de donner la dernière goutte de son sang pour pouvoir ouvrir le livre des sept sceaux.
Au moment où il doit être sacrifié on lui dit que la maçonnerie n’a nul besoin de son sacrifice et que le courage dont il a fait preuve le rend digne d’ouvrir les sceaux car il est devenu semblable à l’agneau immolé.
Nous devenons des soldats œuvrant dans une fraternité. .Après ces purifications le récipiendaire devenu innocent comme l’agneau ouvre les sceaux, il devient ce mystérieux agneau qui va prendre possession du dessein divin. L’agneau évoque la figure du serviteur souffrant conduit comme un agneau à l’abattoir ainsi que le décrit Isaïe. Dans l’apocalypse de Jean c’est le Christ exécuté sur la croix. L’agneau c’est le verbe triomphant et il va pouvoir transmettre au monde ce message. Quand on représente le livre des sept sceaux surmonté de l’agneau tenant l’étendard on signifie que le Johanisme (dont l’agneau à l’étendard est le sceau) conduit à la connaissance représenté par ce livre. Le fait que ce livre soit scellé représente la connaissance secrète. Voilà à mon sens une des possibilités d’interprétation de l’agneau a ce grade.
Nous nous sommes réunis il ya quelque temps le jeudi précédent Pâques pour procéder à l’agape pascale rituelle. Les fêtes pascales sont liées dans l’ancien testament à l’histoire du passage des Hébreux qui cherchent à quitter l’Egypte à travers les barrières édifiées par pharaon leur oppresseur.
Notre agape pascale se déroule autour de trois éléments clés :
- L’extinction des lumières.
- La réanimation des lumières.
- Le sacrifice de l’agneau.
Dans le 18éme degré après Abel et Abraham nous sacrifions l’agneau. C’est également la victime du seder (repas rituélique des pâques juive, des rituel chrétiens du jeudi saint (avec le fait que c’est le christ agneau de dieu qui s’offre lui-même en sacrifice.) et musulman de l’Aïd el Kabîr.
- Nous partageons lors de l’agape pascale les espèces et l’esprit qui nous fondent chevalier rose-croix. Dans l’agape pascale nous manifestons cette offrande de soi, cet amour de l’humanité de Dieu, des chevaliers entre eux, selon la tradition inaugurée par le Christ mais fondement actuel du lien universel de tout les chevaliers Rose croix du monde. Au 3éme degré avec le drame hiramique nous avons perdu la parole. Nous l’avons vainement recherché à partir du 4éme degré, ou nous étions « les serviteurs d’un Dieu caché ». Cette quête nous a conduit au 18éme degré ou nous sommes devenu « les amis d’un Dieu révélé. » tenant à la fois du clerc et du laïque, ou chevalier Rose –croix, lorsqu’on nous à dévoilé I.N.R.I., le feu transmutatoire.
- On sait que le langage des « cours d’amour » n’était accessible qu’aux seuls initiés pour qui l’âme est la seule réalité qui puisse permettre d’atteindre le Divin. Dans ces condition cette désignation « d’agape Pascale » se justifie doublement. Agapè en grec c’est l’amour partagé, l’amour altruiste, la caritas des latins, dévoyée en charité. Ce n’est pas l’éros passionnel, possessif et foncièrement égoïste. C’est le repas pris en commun par « les Amis de Dieu ». Il illustre l’Amour universel que nous nous portons les uns aux autres, et surtout cet amour qui est un dépassement de soi, au service de tous les hommes à travers le sacrifice de Jésus dans sa dimension symbolique.
La qualification de cette agape dite « Pascale », signifie le début d’un processus alchimique qui commence au début du printemps en mars, sous le signe du bélier et lorsque la lune est à son plein.
Nous allons partager le Pain, le Vin et sacrifier l’agneau sous le signe de la croix.
Cette croix c’est la table autour de laquelle nous avons pris place. C’est celle qui indique celui qui est l’objet et le sujet de l’œuvre, lorsque nous nous mettons au signe d’ordre du « bon pasteur », la croix de Saint André, ou lorsque nous exécutons des libations avec notre calice.
C’est celle sous la forme de laquelle l’agneau est rôti lorsque nous passons la branche montante de cette croix de la tète à l’extrémité postérieure et la branche transversale à la hauteur des épaules pour y attacher les pattes postérieures. Cette croix c’est le hiéroglyphe alchimique du creuset. Elle est dans la tète ou se trouve le cerveau, la pierre encéphale dont nous devons extraire la « pierre non-pierre », par le vitriolum.C’est pourquoi il est dit que le Christ à vécu sa passion sur le Golgotha qui veut dire lieu du crane. Le contenu de la boite crânienne étant la demeure de la partie divine de l’homme. Michel-Ange qui le savait inscrivit une coupe sagittale du cerveau dans la fresque du plafond de la Chapelle Sixtine.
- Le vin est lié à la faculté créatrice et représente le premier acte fondateur d’une nouvelle terre et d’un nouveau ciel. C’est l’incarnation de l’âme universelle dans la totalité des êtres vivants. Le symbole de la vigne et du vin est synonyme de l’esprit. « Que ce vin symbole de l’esprit élève notre intelligence. » Le pain est le reflet du vin dans le monde manifesté et il en devient la nourriture essentielle. Les 12 pains de proposition exposés dans le temple en sont la meilleure représentation.
- Nous sacrifions l’agneau. L’agneau de Dieu, par lui nous absorbons une nourriture organique en même temps que spirituelle. L’agneau puise sa lointaine origine culturelle dans le temps ou Yahvé frappait les premiers-nés des Egyptiens. La tradition chrétienne verra dans l’agneau pascal l’image du christ immolé et dont le sang est répandu sur la croix pour le salut des hommes dans la nouvelle alliance. Le chevalier Rose-croix en mangeant l’agneau incorpore cette tradition est devient signe lui-même. La loi prescrivant de faire rôtir cet agneau de façon à le figurer sur la croix latine nous pouvons dire qu’il est soumis à l’action du feu dans le creuset transmutatoire.
Placé sous le patronage de Saint jean l’évangéliste, il faut savoir que la clé de l’art réside dans l’utilisation du Feu, celui d’I.N.R.I., appelé Mercure, unique agent dont on ait besoin et que les auteurs ont décrit sous de nombreux noms. Ce feu n’est « ni celui des charbons ardents, ni celui du bois enflammé ». Ce feu doit être applique trois fois, pour obtenir un SOLVE et COAGULA c’est-à-dire une mort et une résurrection, l ‘Oeuvre au noir et l’œuvre au blanc comme l’indique les trois clous qui fixèrent le crucifié.
En répétant sept fois ce Solve et Coagula , on obtient la pierre philosophale, de même nature que celle du Vitriolum, mais dont la puissance et la rapidité d’action ont décuplé : l’œuvre au rouge. Ceci nous amène à l’extinction et à la réanimation des lumières : Mort et résurection.
L’extinction des sept lumières , l’une après l’autre conduit au « tout est consommé » pour dire tout est « consumé » calcifié, mortifié. Le corps est comme mort , ce n’est pas « un dernier sommeil » car il reste un Feu divin inextinguible parole de vie. L’âme réalise une ascension au travers du monde imaginal, comparé par Nicolas Flamel à une procession, à un cortège coloré chaque couleur représentant une étape, sept en tout, l’une conditionne l’apparition de l’autre
La réanimation des sept lumières consiste à les allumer une à une, pour passer de l’Un au multiple grâce au feu inextinguible, parole de vie, reflet de la lumière, qui éclaire l’intelligence de la matière en même temps que celle de l’opérateur, et les maintient dans un état d’éveil sans lequel aucune transmutation n’est possible.
Cette réanimation des lumières est une résurrection, « la Parole à vaincu la mort » Lumière et influence spirituelle (la première est porteuse de la seconde) sont créatrices, transformatrices et évolutives dans cette optique rien n’est impossible, nous sommes dans l’axe alchimique de la transmutation du plomb en or. Nous comprenons l’importance du, 18éme degré dans la hiérarchie des autres degrés initiatiques. Il est le degré de la transmission, de la transformation et du don d’amour.
La transmission : Le chevalier rose-croix est un intercesseur entre le ciel et la terre et en vertu de la loi d’hermès il reçoit l’influence céleste et la dirige vers le monde terrestre ou elle se répand sous la forme des trois vertus théologales.
La transformation : la puissance des trois vertus transforme l’âme de l’homme, l’obscurité devient lumière, le plomb devient Or, par le degré de chevalier rose-croix, nous passons des petits mystères aux grands mystères, la parole enseigne l’âme, sur le sens de la vie, de la création, sur la réalité de l’âme, sur l’immortalité. Le vieil homme rend son âme mortelle et l’homme libéré de ses chaines arrive au pied de l’échelle de Jacob.
Don d’amour : l’homme de cet état devient le don, il reçoit et donne en permanence, il reçoit et donne le pain de vie et le vin de l’esprit. L’Amour est la clef qui ouvre le Don. L’Amour est l’éclair qui ouvre la voie du cœur.
Pour cet homme l’espérance, la foi et la charité s’effacent il ne reste que le feu de l’amour et la lumière de la connaissance.
J’ai dit T.S.A.