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CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE : LES DIX COMMANDEMENTS

4 octobre, 2011

J’ai lu dans plusieurs sites que les enfants, le catéchisme ne pas enseigner les Dix Commandements (en fait, j’ai imaginé), alors j’ai mis quelque chose du site:

http://nouvl.evangelisation.free.fr/compendium_partie_3_section_2_10_commandements.htm

COMPENDIUM DU CATÉCHISME DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE

TROISIÈME PARTIE — SECTION 2 – LES DIX COMMANDEMENTS
  
DEUXIÈME SECTION

LES DIX COMMANDEMENTS

Un jeune posa à Jésus cette question : « “Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle?”. Jésus lui répondit : “Si tu veux être parfait, va, vends ce que tu possèdes, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis viens, suis-moi” » (Mt 19, 17-21) :
Suivre Jésus implique que l’on observe des commandements. L’ancienne loi n’est pas abolie, mais l’homme est invité à la retrouver en la personne du divin Maître, qui la réalise parfaitement en lui-même, en révèle pleinement le sens et en atteste la pérennité.
L’image de cette section représente Jésus, qui instruisait les disciples dans le sermon sur la montagne (cf. Mt 5;7). Les éléments les plus importants de cet enseignement sont : les béatitudes, le perfectionnement de l’ancienne loi, la prière du Notre Père, les indications sur le jeûne, l’invitation faite aux disciples d’être sel de la terre et lumière du monde.
Avec son élévation de la terre et sa proximité du ciel, la montagne indique un lieu privilégié de rencontre avec Dieu. Jésus comme Maître, assis sur le roc qui constitue une cathèdre située en bonne place, avec l’index de la main droite pointé vers le ciel, indique la provenance divine de ses paroles de vie et de bonheur. Le rouleau qu’il tient dans la main gauche montre que sa doctrine est complète, doctrine qu’il remet avec confiance aux Apôtres, les invitant à prêcher l’Évangile à tous les peuples, en les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.
Les douze Apôtres, placés en couronne aux pieds du Maître, ont tous une auréole pour indiquer leur fidélité à Jésus et leur témoignage de sainteté dans l’Église. Un seul, à demi caché, à droite, a une auréole noire, pour évoquer son infidélité à la Bonne Nouvelle. L’annonce du royaume de Dieu prêché par Jésus ne fut pas parole vide et inconsistante, mais action efficace et valable. À ce propos, l’épisode du paralytique de Capharnaüm, rapporté par trois des synoptiques, est significatif : « Jésus monta en barque, traversa le lac et alla dans sa ville de Capharnaüm. Et voilà qu’on lui apportait un paralysé, couché sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : “Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés”. Or, quelques scribes se disaient : “Cet homme blasphème”. Mais Jésus, connaissant leurs pensées, leur dit : “Pourquoi avez-vous en vous-mêmes des pensées mauvaises ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? De dire : ‘Tes péchés sont pardonnés’, ou bien de dire : ‘Lève toi et marche’ ? Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a le pouvoir, sur la terre, de pardonner les péchés…” alors, il dit au paralysé : “Lève-toi, prends ta civière, et rentre chez toi” » (Mt 9, 16).
Dans cet événement, la guérison physique n’est rien d’autre que la face visible du miracle spirituel de la libération du péché. Guérir et pardonner restent les gestes typiques de la pédagogie de Jésus divin Maître.

Exode 20, 2-17
« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi. Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces images, pour leur rendre un culte. Car moi, le Seigneur ton Dieu, je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui m’aiment et observent mes commandements, je leur garde ma fidélité jusqu’à la millième génération. Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque son Nom pour le mal. Tu feras du sabbat un mémorial, un jour sacré. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui réside dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré. Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son boeuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient ».

Deutéronome 5, 6-21
« Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage. Tu n’auras pas d’autres dieux que moi… Tu n’invoqueras pas le nom du Seigneur ton Dieu pour le mal. Observe le jour du sabbat comme un jour sacré. Honore ton père et ta mère. Tu ne commettras pas de meurtre. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne commettras pas de vol. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, tu ne désireras rien de ce qui appartient à ton prochain.

Formule catéchétique
Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement. Son saint nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment. Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement. Honore ton père et ta mère. Tu ne tueras pas. Tu ne commettras pas d’adultère. Tu ne voleras pas. Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain. Tu ne désireras rien de ce qui est à ton prochain.
434. « Maître, que faut-il faire pour obtenir la vie éternelle ? » (Mt 19,16)
Au jeune homme qui l’interroge, Jésus répond : « Si tu veux  entrer dans la vie, observe les commandements », puis il  ajoute : « Viens et suis-moi » (Mt 19,16-21). Suivre Jésus implique d’observer les commandements. La Loi n’est pas abolie ; mais l’homme est invité à la retrouver dans la personne du Divin Maître, qui la réalise parfaitement en lui-même, qui en révèle la pleine signification et qui en atteste la pérennité.
435. Comment Jésus interprète-t-il la Loi ?
Jésus l’interprète à la lumière du double et unique commandement de la charité, qui est la plénitude de la Loi : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C’est le plus grand et le premier des commandements. Et le second lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même. Ces deux commandements contiennent toute la Loi et les Prophètes » (Mt 22, 37-40).
436. Que signifie « Décalogue » ?
Décalogue signifie « Dix paroles » (Ex 34, 28). Ces paroles  résument la Loi donnée par Dieu au peuple d’Israël dans le contexte de l’Alliance avec Moïse. Présentant les commandements de l’amour de Dieu (dans les trois premiers commandements) et de l’amour du prochain (dans les sept autres), elles tracent pour le peuple élu et pour toute personne le chemin d’une vie libérée de l’esclavage du péché.
437. Quel est le lien du Décalogue avec l’Alliance ?
Le Décalogue se comprend à la lumière de l’Alliance, dans  laquelle Dieu se révèle, faisant connaître sa volonté. En observant les commandements, le peuple exprime son appartenance à Dieu et répond avec gratitude à son initiative d’amour.
438. Quelle importance l’Église donne-t-elle au Décalogue ?
Fidèle à l’Écriture et à l’exemple du Christ, l’Église reconnaît au Décalogue une importance et une signification primordiales. Les chrétiens sont tenus de l’observer.
439. Pourquoi le Décalogue constitue-t-il une unité organique ?
Les Dix Commandements constituent un ensemble organique et indissociable, parce que chaque commandement renvoie aux autres et à tout le Décalogue. Transgresser un commandement, c’est donc enfreindre toute la Loi.
440. Pourquoi le Décalogue oblige-t-il gravement ?
Parce que le Décalogue énonce les devoirs fondamentaux  de l’homme envers Dieu et envers le prochain.
441. Est-il possible d’observer le Décalogue ?
Oui, parce que le Christ, sans lequel nous ne pouvons rien  faire, nous rend capables de l’observer par le don de son Esprit et de sa grâce.

Catéchisme de l’Eglise catholique – La prière de David, les Psaumes, les Prophètes

10 mai, 2011

du site:

http://www.paperblog.fr/2911260/catechisme-de-l-eglise-catholique-la-priere-de-david-les-psaumes-les-prophetes/

Catéchisme de l’Eglise catholique – La prière de David, les Psaumes, les Prophètes

Publié le 06 mars 2010 par Walterman

David et la prière du roi

2578 La prière du peuple de Dieu va s’épanouir à l’ombre de la Demeure de Dieu, l’arche d’Alliance et plus tard le Temple. Ce sont d’abord les guides du peuple – les pasteurs et les prophètes – qui lui apprendront à prier. Samuel enfant a dû apprendre de sa mère Anne comment  » se tenir devant le Seigneur  » (cf. 1 S 1, 9-18) et du prêtre Eli comment écouter Sa Parole :  » Parle, Seigneur, car ton serviteur écoute  » (1 S 3, 9-10). Plus tard, lui aussi connaîtra le prix et le poids de l’intercession :  » Pour ma part, que je me garde de pécher contre le Seigneur en cessant de prier pour vous et de vous enseigner le bon et droit chemin  » (1 S 12, 23).
2579 David est par excellence le roi  » selon le cœur de Dieu « , le pasteur qui prie pour son peuple et en son nom, celui dont la soumission à la volonté de Dieu, la louange et le repentir seront le modèle de la prière du peuple. Oint de Dieu, sa prière est adhésion fidèle à la Promesse divine (cf. 2 S 7, 18-29), confiance aimante et joyeuse en Celui qui est le seul Roi et Seigneur. Dans les Psaumes David, inspiré par l’Esprit Saint, est le premier prophète de la prière juive et chrétienne. La prière du Christ, véritable Messie et fils de David, révèlera et accomplira le sens de cette prière.
2580 Le Temple de Jérusalem, la maison de prière que David voulait construire, sera l’œuvre de son fils, Salomon. La prière de la Dédicace du Temple (cf. 1 R 8, 10-61) s’appuie sur la Promesse de Dieu et son Alliance, la présence agissante de son Nom parmi son Peuple et le rappel des hauts faits de l’Exode. Le roi élève alors les mains vers le ciel et supplie le Seigneur pour lui, pour tout le peuple, pour les générations à venir, pour le pardon de leurs péchés et leurs besoins de chaque jour, afin que toutes les nations sachent qu’il est le seul Dieu et que le cœur de son peuple soit tout entier à Lui.

Elie, les prophètes et la conversion du cœur
2581 Le Temple devait être pour le peuple de Dieu le lieu de son éducation à la prière : les pèlerinages, les fêtes, les sacrifices, l’offrande du soir, l’encens, les pains de  » proposition « , tous ces signes de la Sainteté et de la Gloire du Dieu Très Haut et tout Proche, étaient des appels et des chemins de la prière. Mais le ritualisme entraînait souvent le peuple vers un culte trop extérieur. Il y fallait l’éducation de la foi, la conversion du cœur. Ce fut la mission des prophètes, avant et après l’Exil.
2582 Elie est le père des prophètes,  » de la race de ceux qui cherchent Dieu, qui poursuivent sa Face  » (Ps 24, 6). Son nom,  » Le Seigneur est mon Dieu « , annonce le cri du peuple en réponse à sa prière sur le mont Carmel (cf. 1 R 18, 39). S. Jacques renvoie à lui pour nous inciter à la prière :  » La supplication ardente du juste a beaucoup de puissance  » (Jc 5, 16b-18).
2583 Après avoir appris la miséricorde dans sa retraite au torrent de Kérit, il apprend à la veuve de Sarepta la foi en la parole de Dieu, foi qu’il confirme par sa prière instante : Dieu fait revenir à la vie l’enfant de la veuve (cf. 1 R 17, 7-24).
Lors du sacrifice sur le mont Carmel, épreuve décisive pour la foi du peuple de Dieu, c’est à sa supplication que le feu du Seigneur consume l’holocauste,  » à l’heure où l’on présente l’offrande du soir  » :  » Réponds-moi, Seigneur, réponds-moi !  » ce sont les paroles mêmes d’Elie que les liturgies orientales reprennent dans l’épiclèse eucharistique (cf. 1 R 18, 20-39).
Enfin, reprenant le chemin du désert vers le lieu où le Dieu vivant et vrai s’est révélé à son peuple, Elie se blottit, comme Moïse,  » au creux du rocher  » jusqu’à ce que  » passe  » la Présence mystérieuse de Dieu (cf. 1 R 19, 1-14 ; Ex 33, 19-23). Mais c’est seulement sur la montagne de la Transfiguration que se dévoilera Celui dont ils poursuivent la Face (cf. Lc 9, 30-35) : la connaissance de la Gloire de Dieu est sur la face du Christ crucifié et ressuscité (cf. 2 Co 4, 6).
2584 Dans le  » seul à seul avec Dieu  » les prophètes puisent lumière et force pour leur mission. Leur prière n’est pas une fuite du monde infidèle mais une écoute de la Parole de Dieu, parfois un débat ou une plainte, toujours une intercession qui attend et prépare l’intervention du Dieu sauveur, Seigneur de l’histoire (cf. Am 7, 2. 5 ; Is 6, 5. 8. 11 ; Jr 1, 6 ; 15, 15-18 ; 20, 7-18).

Les Psaumes, prière de l’Assemblée
2585 Depuis David jusqu’à la venue du Messie, les Livres saints contiennent des textes de prière qui témoignent de l’approfondissement de la prière, pour soi-même et pour les autres (cf. Esd 9, 6-15 ; Ne 1, 4-11 ; Jon 2, 3-10 ; Tb 3, 11-16 ; Jdt 9, 2-14). Les psaumes ont été peu à peu rassemblés en un recueil de cinq livres : les Psaumes (ou  » Louanges « ), chef-d’œuvre de la prière dans l’Ancien Testament.
2586 Les Psaumes nourrissent et expriment la prière du peuple de Dieu comme Assemblée, lors des grandes fêtes à Jérusalem et chaque sabbat dans les synagogues. Cette prière est inséparablement personnelle et communautaire ; elle concerne ceux qui prient et tous les hommes ; elle monte de la Terre sainte et des communautés de la Diaspora mais elle embrasse toute la création ; elle rappelle les événements sauveurs du passé et s’étend jusqu’à la consommation de l’histoire ; elle fait mémoire des promesses de Dieu déjà réalisées et elle attend le Messie qui les accomplira définitivement. Priés et accomplis dans le Christ, les Psaumes demeurent essentiels à la prière de Son Église (cf. IGLH 100-109).
2587 Le Psautier est le livre où la Parole de Dieu devient prière de l’homme. Dans les autres livres de l’Ancien Testament  » les paroles proclament les œuvres  » (de Dieu pour les hommes)  » et font découvrir le mystère qui s’y trouve contenu  » (DV 2). Dans le Psautier, les paroles du psalmiste expriment, en les chantant pour Dieu, Ses œuvres de salut. Le même Esprit inspire l’œuvre de Dieu et la réponse de l’homme. Le Christ unira l’une et l’autre. En Lui, les psaumes ne cessent de nous apprendre à prier.
2588 Les expressions multiformes de la prière des Psaumes prennent forme à la fois dans la liturgie du temple et dans le cœur de l’homme. Qu’il s’agisse d’hymne, de prière de détresse ou d’action de grâce, de supplication individuelle ou communautaire, de chant royal ou de pèlerinage, de méditation sapientielle, les psaumes sont le miroir des merveilles de Dieu dans l’histoire de son peuple et des situations humaines vécues par le psalmiste. Un psaume peut refléter un événement du passé, mais il est d’une sobriété telle qu’il peut être prié en vérité par les hommes de toute condition et de tout temps.
2589 Des traits constants traversent les Psaumes : la simplicité et la spontanéité de la prière, le désir de Dieu lui-même à travers et avec tout ce qui est bon dans sa création, la situation inconfortable du croyant qui, dans son amour de préférence pour le Seigneur, est en butte à une foule d’ennemis et de tentations, et, dans l’attente de ce que fera le Dieu fidèle, la certitude de son amour et la remise à sa volonté. La prière des psaumes est toujours portée par la louange et c’est pourquoi le titre de ce recueil convient bien à ce qu’il nous livre :  » Les Louanges « . Recueilli pour le culte de l’Assemblée, il fait entendre l’appel à la prière et en chante la réponse :  » Hallelou-Ya  » ! (Alleluia),  » Louez le Seigneur  » !
Qu’y a-t-il de meilleur qu’un psaume ? C’est pourquoi David dit très bien :  » Louez le Seigneur, car le Psaume est une bonne chose : à notre Dieu, louange douce et belle !  » Et c’est vrai. Car le psaume est bénédiction prononcée par le peuple, louange de Dieu par l’assemblée, applaudissement par tous, parole dite par l’univers, voix de l’Église, mélodieuse profession de foi… (S. Ambroise, Psal. 1, 9 : PL 14, 924).