Archive pour la catégorie 'JMG 2008'

Jamais plus d’abus sexuels sur des mineurs

21 juillet, 2008

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Jamais plus d’abus sexuels sur des mineurs

Entretien avec le président de la Conférence épiscopale australienne

ROME, Lundi 21 juillet 2008 (ZENIT.org) – Samedi dernier Benoît XVI a demandé pardon aux victimes d’abus sexuels commis par des membres du clergé en Australie, et confirmé la volonté de l’Eglise de prendre des mesures préventives pour combattre ces méfaits.

Mgr Philip Wilson, archevêque d’Adélaïde et président de la Conférence épiscopale australienne, a expliqué que l’Eglise a besoin d’un programme qui réponde non seulement à cette situation d’abus, mais qui permette d’éviter à tout jamais que de tels abus ne se répètent.

Dans cet entretien à ZENIT, l’archevêque indique quelles sont les mesures concrètes qui peuvent aider à surmonter la crise due aux scandales sexuels, et trace un bref bilan de la Journée mondiale de la Jeunesse.

ZENIT – Que pensez-vous de ce que Benoît XVI a dit sur la question des abus sexuels dans son discours au clergé australien ?

Mgr Wilson - Le Saint-Père, concernant les abus sexuels perpétrés en Australie par des prêtres ou religieux, a eu des paroles merveilleuses, celles d’un pasteur de l’Eglise.

Il a dit combien tout cela l’a peiné et souligné que des mesures devaient être prises, dans une attitude de compassion, en particulier à l’égard des victimes de ces abus. Il a également dit ce qu’il était nécessaire de faire pour garantir que cela n’arrive plus, réaffirmant la nécessité de trouver les moyens de protéger et de surveiller les enfants à l’intérieur de nos communautés.

ZENIT – Pourriez-vous nous dire brièvement ce qui a été fait et ce que l’Eglise en Australie pourrait encore faire par rapport à ce problème ?

Mgr Wilson - Je crois que tous travaillent durement pour trouver ce qu’il y a de mieux à faire pour répondre à cette situation, en s’efforçant d’aider les victimes, et de reconnaître la part de culpabilité

qui existe dans tout cela.Nous reconnaissons que certaines personnes, au sein de l’Eglise, ont commis des choses terribles et sont responsables. Nous devons r

épondre à ces faits d’une manière qui soit appropriée, mais également réaliste et authentique.

Se limiter à des excuses sans agir ne servirait à rien. Des pas concrets doivent être accomplis pour affronter ce problème, et en Australie nous avons été très fermes sur ce point. En effet, en 1996, nous avons mis sur pied un programme appelé « Towards Healing » (« Vers la guérison ») qui marche très bien.

Les victimes ont beaucoup à nous apporter à ce sujet, et le programme a été réadapté deux fois en fonction des observations qu’ils nous faisaient.

ZENIT – Comme vous l’avez déjà affirmé, ce secteur est un des secteurs où l’Eglise se donne le plus de mal…

Mgr Wilson - Cela fait longtemps que je m’occupe des divers points que le programme de l’Eglise devrait affronter pour faire face à des questions de ce type.

En premier lieu, nous devons suivre un programme qui permette d’agir sur les auteurs de ces abus afin qu’ils cessent leur acte, utilisant tous les pouvoirs dont l’Eglise dispose.

Deuxièmement, en présence de toute activité criminelle, il est nécessaire de pouvoir en référer directement aux autorités.

Troisièmement, nous devons être vraiment attentifs au moment de la sélection des personnes qui veulent accéder au sacerdoce ou à la vie religieuse, être sûrs de leur état psychologique ou physique, veiller à ce qu’elles soient prêtes à entreprendre la vie à laquelle elles se sentent appelées.

Enfin, comme a dit le Saint-Père, et je m’en félicite, nous devons faire tout notre possible en tant que communauté pour développer un meilleur système de protection pour les enfants. Ce qui veut dire que nous devons chercher tous les moyens qui puissent donner aux enfants le plus haut niveau de protection possible.

ZENIT – Après tant de scepticisme de la part des médias vis-à-vis de l’Eglise, dans quelle mesure la Journée mondiale des Jeunes est parvenue à briser ce préjugé ?

Mgr Wilson - Je ne suis pas certain de l’effet général produit, mais je pense que l’expérience de la Journée mondiale de la jeunesse, non seulement à Sydney mais dans d’autres régions d’Australie, a permis aux gens d’avoir une nouvelle vision de l’Eglise.

Souvent les gens pensent que l’Eglise n’a aucune relation vivante avec les jeunes, et ceci crée des difficultés, car nous vivons dans une culture qui n’encourage pas les personnes à croire ou à répondre à l’Eglise.Les faits nous disent que pr

ès de 500.000 jeunes sont venus du monde entier manifester explicitement leur foi ; qu’ils sont venus pour être guidés, non seulement par le pape, mais par leurs évêques aussi.

Dès leur arrivée, ils ont pris part à des programmes de formation fondés sur le divertissement mais aussi sur le spirituel. Il me semble que cela peut donner aujourd’hui une vision différente de la vie de l’Eglise.

ZENIT – Que doit faire l’Eglise en Australie après la Journée mondiale de la jeunesse ?

Mgr Wilson - Je ne pense pas que notre travail puisse se considérer fini. Nous devons expliquer qui nous sommes, pas seulement par la parole, mais à travers notre style de vie aussi.

Je pourrais tenir de longues conférences sur la théologie de l’Eglise et parler de la réalité de la « communio », qui reste quelque chose de bon et de puissant, mais sa valeur n’est rien par rapport à une expérience concrète de « communio ». C’est cela que nous devons faire. Nous devons apporter aux jeunes cette exp

érience de la communauté. Et la Journée mondiale de la jeunesse y est parvenue, comme j’ai pu le constater de près quand j’ai rendu visite à une paroisse de Sydney à l’occasion d’une catéchèse.

Quand je suis arrivé, tôt le matin, la communauté paroissiale était en train de donner généreusement à manger aux pèlerins, de s’occuper d’eux, ceci étant une manière de créer des liens entre eux. Puis, ils se sont réunis pour prier et ont eu une conversation avec moi, avant la messe et le déjeuner. Les jeunes étaient presque gênés devant tant de générosité et d’attentions.Cela arrive parfois quand vous allez quelque part et que l’on vous donne g

énéreusement à manger.

Ceci est la réelle expression de notre « communio » et hospitalité, qui consiste à présenter au monde notre mission.

Saint François avait raison de dire : prêchez sans cesse mais en n’utilisant que rarement les paroles. Car s’il est vrai que nous pouvons nous servir de paroles merveilleuses pour expliquer notre œuvre, l’impact que nous produisons n’est jamais celui d’une expérience directe de cet amour, vécu physiquement et de manière interactive.

Catherine Smibert

Benoît XVI prend congé des jeunes en rappelant une promesse de mariage

20 juillet, 2008

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Benoît XVI prend congé des jeunes en rappelant une promesse de mariage

Celle de Dieu à Marie à l’Annonciation

ROME, Dimanche 20 juillet 2008 (ZENIT.org) – Au moment de prendre congé des jeunes à Sydney, le pape Benoît XVI leur a rappelé une promesse de mariage : celle de Dieu à la Vierge, à travers l’Ange Gabriel, à l’Annonciation. Une promesse à laquelle Marie a répondu « oui » au non de tout le genre humain.

Quelque 400.000 personnes étaient venues participer à la messe de clôture des JMJ sur l’hippodrome de Randwick. C’est après avoir salué les jeunes en différentes langues que le pape a proposé sa méditation sur Marie, dans le cadre de la traditionnelle prière dominicale de l’Angélus.

Marie est présentée comme « une jeune femme s’entretenant avec l’ange qui l’invite, au nom de Dieu, à un don particulier d’elle-même, de sa propre vie, de son avenir de femme et de mère ».

« Nous pouvons imaginer ce que Marie ressentit à ce moment-là : étant toute bouleversée, totalement dépassée par la proposition qui lui était faite », a commenté le pape.

« Sois sans crainte, Marie, a-t-il poursuivi en rappelant les paroles de l’ange qui tentait de la rassurer. (…) l’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1, 30, 35).

« C’est l’Esprit Saint qui lui a donné la force et le courage de répondre à l’appel du Seigneur. C’est l’Esprit qui l’aide à comprendre le grand mystère qui est en train de s’accomplir à travers elle. C’est l’Esprit qui l’enveloppe de son amour et la rend capable de concevoir dans ses entrailles le Fils de Dieu », a expliqué Benoît XVI.

Comme un temps de fiançailles

Pour le pape, la scène de l’Annonciation « constitue sans aucun doute le moment central de l’histoire de la relation de Dieu avec son peuple ».

« Dans l’Ancien Testament, Dieu s’était révélé de façon partielle et de manière graduelle, comme nous le faisons tous dans nos relations personnelles. Il fallait un certain temps au peuple élu pour approfondir sa relation avec Dieu », a-t-il expliqué.

« L’Alliance avec Israël a été comme un temps de séduction, de longues fiançailles. Le moment définitif arriva donc, le moment du mariage, la réalisation de la nouvelle et éternelle alliance. À ce moment-là, devant le Seigneur, Marie représente toute l’humanité. Dans le message de l’ange, c’était Dieu qui faisait une proposition de mariage avec l’humanité. Et, en notre nom, Marie dit son oui’ », a-t-il poursuivi.

Le pape a invité les jeunes à « rester fidèles au oui’ par lequel nous avons accueilli l’offre d’amitié que le Seigneur nous a faite ».

« Nous savons qu’Il ne nous abandonnera jamais. Nous savons qu’Il nous soutiendra toujours par les dons de l’Esprit. Marie a accueilli la proposition’ du Seigneur en notre nom », a-t-il dit.

Le pape a invité les jeunes à demander à Marie de les « guider dans les difficultés pour rester fidèles à cette relation vitale que Dieu a établie avec chacun de nous. Marie nous inspire, elle est notre modèle. Elle intercède pour nous auprès de son Fils et, avec son amour maternel, elle nous protège des dangers ».

Jesús Colina

Sydney : Le pape salue les jeunes et récite l’Angélus

20 juillet, 2008

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Sydney : Le pape salue les jeunes et récite l’Angélus

Texte intégral

ROME, Dimanche 20 juillet 2008 (ZENIT.org

) – A l’issue de la messe de clôture des JMJ de Sydney, le pape a salué les jeunes en différentes langues, avant de prononcer une méditation puis de réciter la prière de l’Angélus.

Voici ce qu’il a dit en français :

Chers jeunes francophones, l’Esprit Saint est la source du message de Jésus-Christ et de son action salvifique. Il parle au cœur de chacun le langage qu’il comprend. La diversité des dons de l’Esprit vous fait comprendre la richesse de grâces qui est en Dieu. Puissiez-vous vous ouvrir à son souffle ! Puissiez-vous permettre son action en vous et autour de vous ! Vous vivrez ainsi en Dieu et vous témoignerez que le Christ est le Sauveur que le monde espère.

Méditation avant la prière de l’Angélus

BENOÎT XVI

ANGELUSHippodrome de Randwick

Dimanche 20 juillet 2008

Chers jeunes,

Nous nous apprêtons maintenant à réciter ensemble la belle prière de l’Angélus. Nous y réfléchirons sur Marie, jeune femme s’entretenant avec l’ange qui l’invite, au nom de Dieu, à un don particulier d’elle-même, de sa propre vie, de son avenir de femme et de mère. Nous pouvons imaginer ce que Marie ressentit à ce moment-là : étant toute bouleversée, totalement dépassée par la proposition qui lui était faite.L’ange comprit son inqui

étude et s’efforça aussitôt de la rassurer : « Sois sans crainte, Marie (…) l’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1, 30, 35). C’est l’Esprit Saint qui lui a donné la force et le courage de répondre à l’appel du Seigneur. C’est l’Esprit qui l’aide à comprendre le grand mystère qui est en train de s’accomplir à travers elle. C’est l’Esprit qui l’enveloppe de son amour et la rend capable de concevoir dans ses entrailles le Fils de Dieu.

Cette scène constitue sans aucun doute le moment central de l’histoire de la relation de Dieu avec son peuple. Dans l’Ancien Testament, Dieu s’était révélé de façon partielle et de manière graduelle, comme nous le faisons tous dans nos relations personnelles. Il fallait un certain temps au peuple élu pour approfondir sa relation avec Dieu. L’Alliance avec Israël a été comme un temps de séduction, de longues fiançailles. Le moment définitif arriva donc, le moment du mariage, la réalisation de la nouvelle et éternelle alliance. À ce moment-là, devant le Seigneur, Marie représente toute l’humanité. Dans le message de l’ange, c’était Dieu qui faisait une proposition de mariage avec l’humanité. Et, en notre nom, Marie dit son « oui ». Dans les fables, les r

écits s’achèvent ainsi : et tous « vécurent alors heureux et contents ». Dans la vie réelle, ce n’est pas aussi facile. Marie dut faire face à de nombreuses difficultés pour affronter les conséquences de ce « oui » dit au Seigneur. Syméon prophétisa qu’une épée lui transpercerait le cœur. Lorsque Jésus eut douze ans, elle connut les pires cauchemars que tout parent éprouve quand, pendant trois jours, elle dut affronter la disparition de son Fils. Et après l’activité publique de Jésus, elle souffrit l’agonie, étant présente à sa crucifixion et à sa mort. Dans ses différentes épreuves, elle resta toujours fidèle à sa promesse, soutenue par l’Esprit de force. Et elle en fut récompensée par la gloire.

Chers jeunes, nous aussi nous devons rester fidèles au « oui » par lequel nous avons accueilli l’offre d’amitié que le Seigneur nous a faite. Nous savons qu’Il ne nous abandonnera jamais. Nous savons qu’Il nous soutiendra toujours par les dons de l’Esprit. Marie a accueilli la « proposition » du Seigneur en notre nom. Tournons-nous alors vers elle et demandons-lui de nous guider dans les difficultés pour rester fidèles à cette relation vitale que Dieu a établie avec chacun de nous. Marie nous inspire, elle est notre modèle. Elle intercède pour nous auprès de son Fils et, avec son amour maternel, elle nous protège des dangers.

Après l’Angelus

Chers amis,

Le moment est venu maintenant de nous dire adieu, ou plutôt au revoir ! Je vous remercie tous d’avoir participés à la Journée Mondiale des Jeunes 2008, ici, à Sydney, et j’espère vous revoir dans trois ans. La Journée Mondiale des Jeunes 2011 se déroulera à Madrid, en Espagne. Jusque-là, prions les uns pour les autres, et, devant le monde, rendons un témoignage joyeux au Christ ! Que Dieu vous bénisse tous !

touts les discours du Pape à Sydney, comme ils arrivent, toujour du site Vatican

20 juillet, 2008

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/travels/2008/index_australia_fr.htm

JMJ 2008 – Discours de Benoît XVI aux jeunes (jeudi 17 juillet)

17 juillet, 2008

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Discours de Benoît XVI aux jeunes (jeudi 17 juillet)

ROME, Jeudi 17 juillet 2008 (ZENIT.org

) – Nous publions ci-dessous le discours que le pape Benoît XVI a prononcé ce jeudi, lors de sa première rencontre avec les jeunes rassemblés à Sydney pour les XXIIIème Journées mondiales de la jeunesse.

FÊTE DE L’ACCUEIL DES JEUNES

DISCOURS DU SAINT-PÈRE BENOÎT XVI

Barangaroo, Sydney
Jeudi 17 juillet 2008

Chers amis,

Quelle joie de pouvoir vous saluer ici, à Barangaroo, sur le rivage de la magnifique baie de Sydney, avec son célèbre pont et le théâtre de l’Opéra. Beaucoup d’entre vous êtes de ce pays, venant de l’intérieur ou des dynamiques communautés multiculturelles des villes d’Australie. D’autres parmi vous, arrivent des îles éparpillées dans l’Océanie, d’autres encore viennent de l’Asie, du Moyen Orient, de l’Afrique et des Amériques. Un certain nombre d’entre vous, à la vérité, est arrivé d’aussi loin que moi, de l’Europe ! Quelque soit le pays dont nous provenons, nous voici finalement ici, à Sydney ! Et nous sommes présents dans ce monde qui est le nôtre comme famille de Dieu, comme disciples du Christ, confirmés par son Esprit pour être les témoins de son amour et de sa vérité devant tous.Je d

ésire tout d’abord remercier les Anciens des Aborigènes qui m’ont donné la bienvenue avant mon embarquement sur le bateau à la Rose Bay. Je suis profondément ému de me trouver sur votre terre, connaissant toutes les souffrances et les injustices qu’elle a supportées, mais conscient aussi du redressement et de l’espérance, actuellement en cours, dont tous les citoyens australiens peuvent être fort justement fiers. Aux jeunes indigènes – aborigènes et habitants des Îles du Détroit de Torres -, et aux jeunes des Tokelau, j’exprime mes remerciements pour leur touchante manifestation de bienvenue. Par votre intermédiaire, j’adresse mes salutations cordiales à vos peuples.

Monsieur le Cardinal Pell et Monseigneur l’Archevêque Wilson : je vous remercie de vos chaleureuses paroles de bienvenue. Je sais que vos sentiments trouvent un écho dans le cœur des jeunes réunis ici, ce soir, et je vous en remercie donc tous. J’ai sous les yeux une image vibrante de l’Église universelle. La diversité des nations et des cultures dont vous provenez montre que véritablement la Bonne Nouvelle du Christ est pour tous et pour chacun ; elle a atteint les extrémités de la terre. Et cependant, je sais aussi qu’un bon nombre parmi vous est encore à la recherche d’une patrie spirituelle. Quelques-uns d’entre vous – et ils sont tout à fait les bienvenus parmi nous – ne sont pas catholiques ni chrétiens. D’autres, peut-être, se tiennent aux frontières de la vie de leur paroisse et de l’Église. Je désire leur offrir mes encouragements : approchez-vous des bras pleins d’amour du Christ ; reconnaissez en l’Église votre maison ! Personne n’est obligé de rester à l’extérieur, car depuis le jour de la Pentecôte, l’Église est une et universelle.Ce soir, je d

ésire aussi associer ceux qui ne sont pas présents au milieu de nous. Je pense spécialement aux malades ou aux handicapés mentaux, aux jeunes qui sont en prison, à ceux qui connaissent des situations difficiles en marge de nos sociétés et à ceux qui, pour une raison ou une autre se sentent loin de l’Église. À chacun, je dis : Jésus est proche de toi ! Fais l’expérience de son étreinte qui guérit, de sa compassion et de sa miséricorde !

Il y a presque deux mille ans, les Apôtres, réunis à l’étage de la maison, avec Marie (cf. Ac 1, 14) et avec quelques femmes fidèles, furent remplis de l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 4). En cet instant extraordinaire, qui manifesta la naissance de l’Église, le trouble et la peur qui avaient saisi les Disciples du Christ, se sont transformées en une vigoureuse conviction, et en une prise de conscience d’un objectif. Ils se sentirent poussés à parler de leur rencontre avec Jésus ressuscité, que désormais, ils appelaient affectueusement le Seigneur. À bien des égards, les Apôtres étaient des personnes ordinaires. Aucun d’eux ne pouvait prétendre qu’il était un disciple parfait. Ils n’avaient pas su reconnaître le Christ (cf. Lc 24, 13-32), ils avaient dû rougir de leur ambition (cf. Lc 22, 24-27), ils l’avaient même renié (cf. Lc 22, 54-62). Et pourtant, quand ils furent remplis de l’Esprit Saint, ils furent transpercés par la vérité de l’Évangile du Christ et ils se sentirent poussés à le proclamer sans crainte. Rassurés, ils s’écrièrent : repentez-vous, faites-vous baptiser, recevez l’Esprit Saint (cf. Ac 2, 37-38) ! Fondée sur l’enseignement des Apôtres et y adhérant, rompant le pain et priant (cf. Ac 2, 42), la jeune communauté chrétienne se leva pour s’opposer à la perversité de la culture qui l’entourait (cf. Ac 2, 40), pour prendre soin de ses propres membres (cf. Ac 2, 44-47), pour défendre sa foi en Jésus face aux oppositions (cf. Ac, 4, 33) et pour guérir les malades (cf. Ac 5, 12-16). Et, obéissant au commandement du Christ lui-même, ils partirent, rendant témoignage à la plus grande histoire de tous les temps : que Dieu s’est fait l’un de nous, que le divin est entré dans l’histoire humaine pour la transformer, et que nous sommes appelés à nous immerger dans l’amour salvifique du Christ qui triomphe du mal et de la mort. Dans son célèbre discours à l’aréopage, saint Paul introduisit ainsi le message : Dieu donne toute chose à chacun, y compris le souffle et la vie, afin que toutes les Nations puissent le chercher, si jamais, marchant à tâtons, elles arrivent à le trouver. En effet, il n’est pas loin de chacun de nous, puisque en lui il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d’exister (cf. Ac 17, 25-28).Depuis lors, des hommes et des femmes se sont mis en route pour raconter la m

ême aventure, rendant témoignage à l’amour et à la vérité du Christ et prenant part à la mission de l’Église. Aujourd’hui, nous pensons à ces pionniers – prêtres, religieuses, religieux – qui sont arrivés sur ces rivages et dans d’autres parties du Pacifique, venant d’Irlande, de France, de Grande-Bretagne et d’autres régions d’Europe. Pour la plupart, ils étaient jeunes, quelques-uns n’avaient même pas vingt ans, et lorsqu’ils prirent congé pour toujours de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis, ils savaient bien qu’il leur aurait été improbable de revenir chez eux. Leurs vies furent un témoignage chrétien dépourvu de tout intérêt égoïste. Ils devinrent d’humbles mais tenaces constructeurs d’une grande partie de l’héritage social et spirituel qui, de nos jours encore, est porteur de bonté, de compassion et de finalité pour ces nations. Et ils furent capables d’inspirer une autre génération. Il nous vient immédiatement à l’esprit la foi qui a soutenu la bienheureuse Mary MacKillop dans sa forte détermination à éduquer les pauvres en particulier, et le bienheureux Peter To Rot, ferme dans sa conviction que celui qui est à la tête d’une communauté doit toujours se référer à l’Évangile. Pensez aussi à vos grands-parents et à vos parents, qui furent vos premiers maîtres dans la foi ! Eux aussi ont fait d’innombrables sacrifices de temps et d’énergie par amour pour vous. Avec le soutien des prêtres et des enseignants de votre paroisse, ils ont le devoir, pas toujours facile mais hautement gratifiant, de vous guider vers tout ce qui est bon et vrai, par leur exemple personnel, par leur manière d’enseigner et de vivre la foi chrétienne.

Aujourd’hui, c’est mon tour. Certains peuvent avoir l’impression d’être arrivés à l’extrémité du monde ! Pour les personnes de votre âge, de toute façon, chaque vol aérien est une perspective attrayante. Mais, pour moi, ce vol a été dans une certaine mesure cause d’appréhensions. Pourtant, d’en haut, la vue de notre planète fut quelque chose de vraiment magnifique. Le miroitement de la Méditerranée, la magnificence du désert nord africain, la forêt luxuriante de l’Asie, l’immensité de l’Océan Pacifique, l’horizon sur la ligne duquel le soleil se lève et se couche, la splendeur majestueuse de la beauté naturelle de l’Australie, dont j’ai pu jouir au cours des deux derniers jours ; tout cela suscite un profond sentiment de crainte révérencielle. C’est comme si nous capturions de rapides images sur l’histoire de la création racontée dans la Genèse : la lumière et les ténèbres, le soleil et la lune, les eaux, la terre et les créatures vivantes. Tout cela est « bon » aux yeux de Dieu (cf. Gn 1, 1-2, 4). Plongés dans une telle beauté, comment ne pas faire écho aux paroles du Psalmiste quand il loue le Créateur : « Qu’il est grand ton nom par toute la terre » (Ps 8, 2) ? Mais il y a bien plus encore, quelque chose que, du ciel, il nous est difficile de percevoir : des hommes et des femmes cr

éés rien que moins à l’image et à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26). Au cœur de la merveille de la création, nous nous trouvons, vous et moi, la famille humaine « couronnée de gloire et d’honneur » (cf. Ps 8, 6). Quelle merveille ! Avec le psalmiste, nous murmurons : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ? » (cf. Ps 8, 5). Introduits dans le silence, pleins de reconnaissance et par la puissance de la sainteté, nous réfléchissons.

Que découvrons-nous ? Peut-être à contrecœur arrivons-nous à admettre que des plaies marquent aussi la surface de la terre : l’érosion, la déforestation, le gaspillage des ressources minérales et marines et ce, pour alimenter un besoin de consommation insatiable. Certains d’entre vous proviennent d’îles-États, dont l’existence elle-même est menacée par l’élévation du niveau des eaux ; d’autres viennent de nations qui souffrent des effets dévastateurs de la sécheresse. La merveilleuse création de Dieu est parfois vécue comme une réalité quasi hostile pour ses gardiens, et même comme quelque chose de dangereux. Comment ce qui est « bon » peut-il apparaître aussi menaçant ?Il y a plus. Que dire de l’homme, sommet de la cr

éation de Dieu ? Chaque jour, nous touchons du doigt le génie des conquêtes humaines. Des progrès des sciences médicales et de l’application intelligente de la technologie à la créativité exprimée dans les arts, la qualité et la satisfaction de la vie des gens s’améliorent constamment de nombreuses manières. Vous êtes vous aussi sans cesse prêts à accueillir les innombrables opportunités qui vous sont offertes. Certains d’entre vous excellent dans les études, dans le sport, dans la musique ou dans la danse et le théâtre, d’autres parmi vous ont un sens aigu de la justice sociale et de l’éthique, et beaucoup d’entre vous s’engagent pour un temps de service et de volontariat. Nous tous, jeunes et vieux, nous connaissons des moments où la bonté naturelle de la personne humaine – perceptible, par exemple, à travers le geste d’un petit enfant ou l’ouverture au pardon d’un adulte – nous remplit profondément de joie et de gratitude.

Toutefois, ces moments ne durent pas longtemps. Réfléchissons donc encore. Nous découvrons que non seulement le milieu naturel, mais aussi le milieu social – l’habitat que nous nous créons nous-mêmes – a ses cicatrices ; ce sont des blessures qui montrent que quelque chose ne va pas. Là aussi dans nos vies personnelles et dans nos communautés, nous pouvons rencontrer des hostilités, parfois même dangereuses ; comme un poison qui menace de corroder ce qui est bon, de remanier ce que nous sommes et de nous détourner du but pour lequel nous avons été créés. Les exemples ne manquent pas, vous le savez bien. Parmi les plus évidents, se trouvent l’abus d’alcool et de drogue, l’exaltation de la violence et la dégradation de la sexualité, qui sont souvent présentés par la télévision et par internet comme un divertissement. Je me demande comment peut-on expliquer aux personnes qui sont réellement victimes de violences et d’abus sexuels que ces tragédies, reproduites sous forme virtuelle, doivent être considérées comme un simple « divertissement » !Il y a aussi quelque chose de sinistre qui d

écoule du fait que la liberté et la tolérance sont très souvent séparées de la vérité. Cela est alimenté par l’idée, largement diffusée aujourd’hui, qu’aucune vérité absolue ne peut guider nos vies. Le relativisme, en donnant une valeur quasi indistincte à toute chose, a rendu l’« expérience » plus importante que tout. En réalité, les expériences, sans tenir compte de ce qui est bon et vrai, peuvent conduire non pas à une liberté authentique, mais au contraire, à une confusion morale ou intellectuelle, à un affaiblissement des principes, à la perte de la propre estime, et même au désespoir.

Chers amis, la vie n’est pas réglée par le hasard, elle n’est pas accidentelle. Votre existence personnelle a été voulue par Dieu, bénie par Lui et il lui a été donné un but (cf. Gn 1, 28) ! La vie n’est pas une simple succession de faits et d’expériences, même si de tels événements peuvent être utiles. Elle est une recherche de ce qui est vrai, bien et beau. C’est précisément en vue de tels objectifs que nous accomplissons nos choix, que nous exerçons notre liberté et en cela, c’est-à-dire en ce qui est vrai, bien et beau, nous trouvons le bonheur et la joie. Ne vous laissez pas tromper par ceux qui voient en vous de simples consommateurs sur un marché offrants de multiples possibilités, où le choix en lui-même devient le bien, la nouveauté se fait passer pour beauté, l’expérience subjective remplace la vérité.Le Christ offre davantage ! Bien plus, il offre tout ! Seulement Lui, qui est la V

érité, peut être le chemin et donc aussi la Vie. Ainsi, le « chemin », que les Apôtres portèrent jusqu’aux extrêmes limites de la terre, est la vie en Christ. C’est la vie de l’Église. Et l’entrée dans cette vie, dans la vie chrétienne, se fait par le Baptême.

Ce soir, je désire donc rappeler brièvement quelques aspects de notre compréhension du Baptême, avant de parler, demain, de l’Esprit Saint. Le jour de votre Baptême, Dieu vous a introduits dans sa sainteté (cf. 2 Pt 1, 4). Vous avez été adoptés comme fils et filles du Père et vous avez été incorporés en Christ. Vous êtes devenus la demeure de son Esprit (cf. 1 Co 6, 19). C’est pourquoi, vers la fin du rite du Baptême, le prêtre s’est tourné vers vos parents et vers les participants, et, en vous appelant par votre nom, il a dit : « Tu es devenu une créature nouvelle » (Rite du Baptême, 99).Chers amis, chez vous,

à l’école, à l’université, sur vos lieux de travail et de détente, rappelez-vous que vous êtes des créatures nouvelles ! En tant que chrétiens, vous vivez dans ce monde tout en sachant que Dieu a un visage humain – Jésus Christ – le « chemin » qui satisfait toute aspiration humaine, et la « vie », de laquelle nous sommes appelés à rendre témoignage, en marchant toujours dans sa lumière (cf. ibidem, 100). Être témoin n’est pas une tâche facile. Beaucoup prétendent aujourd’hui que Dieu doit être laissé de côté et que la religion et la foi, acceptables sur le plan individuel, doivent être, ou exclues de la vie publique, ou utilisées uniquement pour poursuivre des objectifs pragmatiques limités. Cette vision sécularisée tente d’expliquer la vie humaine et de modeler la société en se référant peu ou sans se référer du tout au Créateur. Il est présenté comme une force neutre, impartiale et respectueuse de chacun. En réalité, comme toute idéologie, le sécularisme impose une vision globale. Si la présence de Dieu est insignifiante dans la vie publique, alors la société pourra être modelée d’après une image dépourvue de Dieu. Mais quand Dieu est éclipsé, notre capacité de reconnaître l’ordre naturel, le but et le « bien » commence à s’évanouir. Ce qui avec ostentation a été promus comme conquête de l’intelligence humaine, s’est bien vite manifesté comme folie, avidité et exploitation égoïste. C’est ainsi que nous nous sommes rendu toujours plus compte qu’il est nécessaire d’être humbles face à la complexité délicate du monde de Dieu.

Et que dire de notre milieu social ? Sommes-nous également attentifs aux avertissements qui nous sont lancés parce que nous avons tournés le dos à la structure morale dont Dieu a doté l’humanité (cf. Message pour la Journée Mondiale de la Paix 2007, 8) ? Savons-nous reconnaître que la dignité innée de tout individu s’appuie sur son identité la plus profonde, étant image du Créateur, et que, par conséquent, les droits humains sont universels et se basent sur la loi naturelle, et qu’ils ne dépendent ni des négociations ni de la condescendance, et bien moins encore des compromis ? C’est ainsi que nous sommes amenés à réfléchir sur la place qu’occupent dans nos sociétés les indigents, les personnes âgées, les immigrés, les sans-voix. Comment se fait-il que la violence domestique tourmenter tant de mères et d’enfants ? Comment se fait-il que l’espace humain, le plus beau et le plus sacré qu’est le sein maternel, soit devenu un lieu de violence indicible ?

Chers amis, la création de Dieu est unique et elle est bonne. Les préoccupations au sujet de la non-violence, du développement durable, de la justice et de la paix, de la protection de notre environnement sont d’une importance vitale pour l’humanité. Tout cela, cependant, ne peut être compris sans une profonde réflexion sur la dignité innée de toute vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle, dignité qui est conférée par Dieu lui-même et qui est, par conséquent, inviolable. Notre monde en a assez de l’avidité, de l’exploitation et de la division, de l’ennui des fausses idoles et des réponses partielles, ainsi que des fausses promesses. Notre cœur et notre esprit aspirent à une vision de la vie où règne l’amour, où les dons sont partagés, où l’unité se construit, où la liberté trouve sa propre signification dans la vérité, et où l’identité se trouve dans une communion respectueuse. C’est là l’œuvre de l’Esprit Saint ! C’est là l’espérance qu’offre l’Évangile de Jésus Christ ! C’est pour rendre témoignage à cette réalité que vous avez été recréés par le Baptême et affermis par les dons de l’Esprit, reçus à la Confirmation. Voilà le message que, de Sydney, vous portez au monde !

Pour le premier ministre australien, foi et raison sont de « grands partenaires »

16 juillet, 2008

du site: 

http://www.zenit.org/article-18465?l=french

Pour le premier ministre australien, foi et raison sont de « grands partenaires »

Il accueille les jeunes en Australie

ROME, Mercredi 16 juillet 2008 (ZENIT.org) – Le premier ministre australien a accueilli mardi les jeunes qui participent à la JMJ dans son pays. Il a affirmé que la foi et la raison ont été de « grands partenaires » dans l’histoire et le seront encore à l’avenir.

Le premier ministre Kevin Rudd s’est adressé aux jeunes rassemblés pour les 23èmes Journées mondiales de la jeunesse avant la messe d’ouverture présidée par le cardinal George Pell, hier mardi.

« L’Australie souhaite la bienvenue aux jeunes du monde à Sydney. L’Australie accueille les jeunes du monde pour cette célébration de la foi et cette célébration de la vie. En tant que premier ministre de l’Australie je vous accueille, de quelque pays, chemin, continent que vous veniez », a-t-il dit.

Vous êtes « la lumière du monde à un moment où il y a tant de ténèbres », a-t-il dit aux jeunes.

« Trop souvent, au cours de l’histoire, quand les jeunes ont voyagé en grands nombres vers d’autres régions du monde, ils l’ont fait à cause de la guerre. Mais vous êtes ici aujourd’hui en tant que pèlerins de paix », a-t-il ajouté.

Le premier ministre a également évoqué le rôle de la foi dans le monde d’aujourd’hui et dans l’histoire.

« Certains disent qu’il n’y a pas de place pour la foi dans le XXIème siècle. Je dis qu’ils se trompent. Certains prétendent que la foi est l’ennemie de la raison. Je dis qu’ils se trompent également. Car la foi et la raison ont été de grands partenaires dans notre histoire humaine et le seront dans notre avenir humain, riche en humanité, riche en progrès scientifique », a-t-il déclaré.

« Certains ne parlent que de ce qui ne va pas dans le christianisme et dans l’Eglise, moi je dis qu’il faut aussi parler de ce qui est bien dans le christianisme et dans l’Eglise », a-t-il ajouté.

Le premier ministre a observé que c’est l’Eglise qui a lancé les premières écoles et les hôpitaux pour les pauvres. « Et je dis que le christianisme a été une force décisive pour le bien dans le monde ».

« L’Australie est une terre de grande liberté, une terre possédant de nombreuses cultures, de nombreuses fois », a poursuivi Kevin Rudd.

« Mais aussi une terre profondément marquée par l’héritage chrétien de cette nation et fier de cet héritage et de son avenir chrétien. Et dans le cadre de ce grand héritage chrétien, nous honorons profondément le grand héritage catholique de l’Australie aussi », a-t-il dit.

Le catholicisme est actuellement la tradition religieuse possédant le plus grand nombre d’adhérents en Australie, avec environ 26% de ses 20 millions d’habitants.

« Vous venez ici en jeunes pèlerins du monde », a ajouté Kevin Rudd. « En tant que premier ministre de l’Australie, je vous dis que vous êtes des invités bienvenus dans notre pays. Puisse chacun de vous être enrichi par le temps passé au milieu de nous en Australie tout comme vous enrichissez l’Australie par votre séjour chez nous. Bienvenue en Australie ! » a-t-il conclu.

Il y a le texte du Message du Pape aux jeunes à l’occasion de la XXIIeIe journée de la jeunesse, je mets le lien

16 juillet, 2008

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/youth/documents/hf_ben-xvi_mes_20070720_youth_fr.html

MESSAGE DU PAPE BENOÎT XVI
AUX JEUNES DU MONDE À L’OCCASION
DE LA XXIIIe JOURNÉE MONDIALE DE LA JEUNESSE, 2008

«Vous allez recevoir une force,
celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous.
Alors vous serez mes témoins» (Ac 1, 8)


 

AUSTRALIE

14 juillet, 2008

AUSTRALIE dans JMG 2008 australia

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/travels/2008/index_australia_it.htm

Benoît XVI arrive en Australie

14 juillet, 2008

du site:

http://www.zenit.org/article-18434?l=french

Benoît XVI arrive en Australie

En Jésus, la réponse aux questions sur la vie, message aux jeunes

ROME, Dimanche 13 juillet 2008 (ZENIT.org) – En Jésus se trouve la réponse aux questions sur la vie, affirme Benoît XVI dans un message aux jeunes, à son arrivée en Australie. Le pape les invite à l’espérance.

Benoît XVI s’est envolé à 10h, heure de Rome, samedi 12 juillet et a atterri à 7 h, heure de Rome (15 h, heure locale), ce dimanche. Le pape doit se reposer quelques jours. Il vient d’adresser un message aux Australiens et aux jeunes.La confusion et l’incertitude,

écrit en substance Benoît XVI, font que les jeunes ne savent pas se décider, manquent de confiance. C’est Jésus, affirme le pape, qui a les réponses à leurs questions, sur eux-mêmes, sur l’environnement, sur l’oppression et la pauvreté de certaines populations, dont la situation interpelle la conscience du monde moderne.

Le pape appelle les jeunes à la mission en disant : « C’est ma ferme conviction que les jeunes sont appelés à être des instruments de ce renouveau, en communiquant aux jeunes de leur âge la joie de connaître et de suivre le Christ, dont ils ont fait l’expérience, et en partageant avec les autres l’amour que l’Esprit répand dans leurs cœurs, de façon à ce qu’ils soient eux aussi pleins d’espérance et de gratitude pour tout le bien qu’ils ont reçu de Dieu, notre Père céleste ».Car, fait observer le pape, h

élas aujourd’hui beaucoup de jeunes n’ont pas d’espérance. « Ils restent perplexes, écrit le pape, face aux questions qui se présentent à eux de façon toujours plus urgente, dans un monde qui les embrouille, et ils ne savent souvent pas vers qui se tourner pour trouver des réponses. Ils voient la pauvreté et l’injustice et désirent trouver des solutions. Ils sont défiés par les arguments ce ceux qui nient l’existence de Dieu et se demandent comment leur répondre. Ils voient les grands dommages faits à l’environnement naturel par l’avidité humaine et ils luttent pour trouver des façons de vivre en plus grande harmonie avec la nature et avec les autres ».

Benoît XVI souligne que l’Esprit Saint – thème de la JMJ – « nous oriente vers le Christ », en qui se trouvent « les objectifs pour lesquels cela vaut la peine de vivre », et « la force pour continuer le chemin où faire naître un monde meilleur ».Beno

ît XVI remercie tous ceux qui se sont dépensés pour la réussite de la JMJ et tous ceux qui arrivent au rendez-vous de Sydney au prix de « grands sacrifices ». Le pape dit prier pour « qu’ils soient largement récompensés ».

Le pape prie aussi pour que les jeunes qui se rassemblent pour la JMJ de Sydney « trouvent vraiment le repos dans le Seigneur, et puissent être comblés de joie et de ferveur pour répandre la Bonne nouvelle parmi leurs amis, dans leurs familles, et auprès de tous ceux qu’ils rencontrent ».

Le pape se dit proche de chacun mais surtout de ceux qui « sont malades ou en difficulté ».

« Au nom de tous les jeunes, conclut le pape dans ce message aux Australiens, je vous remercie de nouveau de votre soutien dans ma mission et je vous demande de continuer à prier, surtout pour eux ».

Anita S. Bourdin