LA SAINTETÉ DES ENFANTS – FÉVRIER 1931
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LA SAINTETÉ DES ENFANTS – FÉVRIER 1931
Vie spirituelle Auteur : P. Garrigou-Lagrange, O.P. Source : In La Vie Spirituelle n° 137 Date de publication originale : Février 1931 1 La prédilection de Notre-Seigneur pour les enfants 2 Les lois de la vie de la grâce en ces vies d’enfants 3 Notes et références
On rapporte que S. S. Pie X, en appelant les enfants à faire la première communion dès l’âge de raison, a dit : « Il y aura des saints parmi les enfants. » Ces paroles semblent de plus en plus se vérifier, et l’on aime à citer les noms de saints enfants dont la vie a été écrite ces dernières années : la petite Nellie, morte en odeur de sainteté, le 2 février 1908, en Irlande, à l’âge de quatre ans et demi, après avoir fait sa première communion qu’elle avait ardemment désirée, et après avoir pratiqué à un degré extraordinaire les plus aimables vertus, surtout la patience à supporter les douleurs de la carie des os[1] ; – le petit Gustavo Maria Brani, appelé « il piccolo serafino di Gesù sacramentato », né à Turin en 1903 et mort en odeur de sainteté à huit ans, content de souffrir par amour de Notre-Seigneur[2] ; – Galileo Nicolini, qui partit pour le ciel, au cours de son noviciat chez les Passionistes ; – Emma Mariani de Lucca, morte à quatre ans et demi, après avoir de très bonne heure manifesté le vif désir de faire sa première communion, qu’elle fit à trois ans, et avoir montré surtout dans sa dernière maladie une grande dévotion à la Passion du Sauveur[3] ; – la petite Anne de Guigné, dont la gracieuse vie, a été racontée dans La Vie Spirituelle, et s’est fort répandue depuis[4] ; – Guy de Fontgalland, à qui la sainte Vierge annonça à Lourdes qu’il mourrait jeune et qu’il ferait ensuite beaucoup de bien du haut du ciel, ce qui se vérifie par les grâces nombreuses obtenues par son intercession[5] ; – Hélène-Anne Dabrowska, née de père polonais et de mère française en 1912, morte le 5 février 1925 à l’âge de douze ans, après avoir su vaincre son caractère indépendant, entêté, fermé, porté à la contradiction, et devenu un modèle d’obéissance, de souplesse et d’oubli de soi[6] ; – Marie-Gabrielle T., dont la vie écrite, par Myriam de G. va paraître chez P. Lethielleux sous le titre Petite prédestinée, dans la collection Parvuli, – ainsi que celles de Guglielmina, d’Hélène, née en Savoie[7]. Toutes ces vies rappellent celle de la Bienheureuse Imelda, morte d’amour pendant l’action de grâces de sa première communion, qui lui fut miraculeusement donnée avec une hostie descendue du ciel. Pourquoi ne pas citer aussi la vie du jeune Pier Giorgio Frassati, de Turin, qui vient d’être traduite en français[8], modèle parfait d’énergie, de pureté, de vraie piété et de dévouement pour les pauvres ? En parcourant la vie de ces enfants, prédestinés à atteindre si vite le ciel, on est frappé de deux choses : de la prédilection de Notre-Seigneur pour les parvuli, et de la façon très belle dont se vérifie dans la vie de ces petits les grandes lois qui président à la vie de tout prédestiné. La prédilection de Notre-Seigneur pour les enfants Cette prédilection est souvent exprimée dans l’Évangile. « Quand les disciples demandèrent au Maître, rapporte saint Matthieu, XVIII, 1 : « Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? », Jésus, faisant venir un petit enfant, le plaça au milieu d’eux et leur dit : « Je vous le dit, en vérité, si vous ne vous convertissez et devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. Celui donc qui se fera humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le royaume des cieux. Et celui qui reçoit en mon nom un petit enfant comme celui-ci, c’est moi qu’il reçoit. Mais celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on lui attachât au cou la meule qu’un âne tourne, et qu’on le précipitât au fond de la mer. » Notre-Seigneur veut nous dire que, à l’égard de Dieu, qui que nous soyons, quelle que soit notre science, notre autorité, nous devons toujours être comme de petits enfants, par la conscience de notre faiblesse, de notre fragilité, de notre dépendance, par notre humilité et notre simplicité. Tandis que l’homme devient de plus en plus indépendant de son père et de sa mère en avançant en âge, le chrétien, pour arriver à l’union divine, prélude de la vie éternelle, doit prendre de plus en plus conscience de sa dépendance à l’égard de son Père du ciel ; il devient de plus en plus enfant de Dieu, de plus en plus humble, simple, filial et abandonné ; il en arrive à ne penser, vouloir, agir que par son Père, et pour Lui. C’est ce qui se voit dans la vie des saints, que la fidélité au Saint-Esprit fait entrer dans les voies dites passives, où ils sont de plus en plus à l’égard de Dieu comme des enfants ; ils s’en remettent à Lui avec une absolue confiance et n’usent de leur activité propre que pour parvenir à être plus dépendants de Lui, comprenant bien que notre salut, est plus assuré entre ses mains qu’entre les nôtres. Les saints trouvent aussi le moyen de réaliser les deux parties de cette parole de saint Paul (I Cor., XIV, 20) : « Ne soyez pas des enfants sous le rapport du jugement, mais faites-vous enfants sous le rapport de la malice. » C’est ainsi que le confesseur de Saint Thomas d’Aquin dit que la confession que ce grand théologien avait faite avant de mourir lui montrait son âme innocente comme celle d’un enfant de cinq ans. L’oraison de Saint Thomas devait être aussi des plus simples, des plus filiales et des plus humbles. Les plus grands saints aiment à se rappeler que Jésus disait (Marc, X, 14) : « Laissez les petits enfants venir à moi et ne les empêchez pas ; car le royaume des cieux est à ceux qui leur ressemblent. Je vous le dit en vérité, quiconque ne recevra pas comme un petit enfant le royaume de Dieu, n’y entrera point. » « Puis il les embrassa et les bénit en leur imposant les mains. » (Matth., XIX, 13). Enfin pensant à tous ceux qui ressemblent aux petits par la manière humble et simple de recevoir la parole divine, Jésus disait (Matth., XI, 25) : « Je vous bénis, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que vous avez caché ces choses aux sages et aux prudents, et les avez révélées aux petits. Oui, père, je vous bénis de ce qu’il vous a plu ainsi. » C’est le même enseignement qui nous est donné, aujourd’hui par le travail de la grâce dans les âmes d’enfants dont nous venons de parler ; c’est avec joie qu’on suit en eux le développement de ce germe de la vie éternelle que le baptême leur a donné, et qui arrive parfois si vite à sa dernière éclosion. Les lois de la vie de la grâce en ces vies d’enfants Ce qui frappe en ces biographies, c’est la façon dont se vérifient en ces enfants les grandes lois qui président à la vie de tout prédestiné. La première de ces lois est, celle inscrite dans l’essence même de la grâce sanctifiante, germe de la gloire, semen gloriae. Cette vie, qui nous a été donnée au baptême, est la même en son fond que celle du ciel, comme celle du germe contenue dans un gland est la même que celle qui apparaîtra dans le chêne complètement développé. C’est une participation de la vie intime de Dieu, participation qui s’épanouira lorsque nous verrons Dieu sans voiles, immédiatement, comme il se voit, et lorsque nous l’aimerons comme il s’aime, sans danger de le perdre par le péché. Cette vie de la grâce, qui se développe ici-bas dans l’obscurité de la foi par le progrès de la charité, doit donc de soi durer toujours, et, lorsque la foi et l’espérance auront disparu pour faire place à la vision et à la possession de Dieu, la grâce sanctifiante et la charité qui sont en nous dureront éternellement, et nous donnent dès ici-bas d’être le temple de la sainte Trinité. Mais bien que cette vie de la grâce doive de soi durer toujours sans jamais se perdre par le péché mortel, qui est le désordre même, elle est reçue dans un vase fragile, qui peut se briser, et en beaucoup de baptisés elle disparaît, elle est détruite par le péché, puis elle est rendue par l’absolution et la contrition ; souvent elle est détruite encore bien des fois, et c’est une grande miséricorde si elle est rendue avant la mort. Ainsi cette grande loi de la grâce sanctifiante, faite de soi pour durer toujours, est masquée en bien vies chrétiennes par des interruptions qui sont des temps de mort. Dans les enfants dons nous parlons, au contraire, cette loi se réalise merveilleusement, l’innocence baptismale demeure, le vase ne se brise pas, et l’eau très pure qu’il contient jaillit vraiment, comme le disait Jésus à la Samaritaine, jusqu’à la vie éternelle, ainsi que le montrent les derniers instants de ces petits. « Vita gratiæ est quædam inchoatio vitæ æternæ », aimait dire saint Thomas[9]. Une deuxième loi de la vie de la grâce est ainsi formulée par le même saint docteur : Comme la pierre tombe d’autant plus vite qu’elle se rapproche de la terre, l’âme qui est en état de grâce doit se porter d’autant plus vite vers Dieu qu’elle se rapproche de Lui et qu’elle est plus attirée par Lui[10]. En d’autres termes, l’âme en état de grâce doit normalement par l’élan de sa charité ou de son amour tendre toujours plus fortement vers Dieu, jusqu’à l’heure où elle arrive à la vision de l’essence divine. C’est ainsi qu’en principe chacune de nos communions devrait être substantiellement plus fervente que la précédente, puisque chacune doit augmenter en nous la grâce et la charité et nous disposer ainsi à mieux recevoir Notre-Seigneur le lendemain[11]. Mais le péché véniel, surtout s’il est délibéré, vient souvent retarder cet élan, et voiler cette seconde loi, comme le péché mortel en détruisant la vie de la grâce empêche la réalisation effective de la première. Dans les petits prédestinés dont nous parlons, ce retard dans l’élan de l’amour de Dieu, qui provient surtout du péché véniel délibéré, est à peine visible ; on sent que ces âmes innocentes, comme celle de la petite Nellie, se portent d’un élan toujours plus fort vers « le Dieu saint », comme elle disait, vers Notre-Seigneur présent dans l’Eucharistie, jusqu’à ce qu’Il leur donne de participer à sa vie glorieuse dans le ciel. On comprend de mieux en mieux avec quelle joie Jésus devait dire : « Laissez venir à moi les petits enfants. » Enfin une troisième loi de la grâce, qui complète les précédentes, est celle qui est ainsi formulée par saint Paul (Rom., VIII, 28) : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son éternel dessein. » Dans la vie des élus tout concourt au salut et au degré de gloire auquel ils ont été prédestinés : toutes les grâces depuis celle du baptême, tous les dons naturels, les circonstances favorables de l’existence et aussi les épreuves, les maladies, l’heure de la mort choisie par Dieu de toute éternité, sans même excepter, dit saint Augustin, leurs fautes, car elles ont été permises par le Seigneur pour les faire arriver à une humilité plus vraie, à une parfaite défiance d’eux-mêmes et à une confiance en Dieu d’autant plus ferme : « Cum enim infirmor, tunc potens sum. » Mais, encore une fois, cette grande loi, comme les deux précédentes, est masqué par la vie de bien des élus par le nombre et la gravité de fautes insuffisamment expiées, et pour lesquelles beaucoup doivent faire un long et dur purgatoire, qui entre ainsi dans le nombre des choses qui concourt pour eux à les conduire au terme de leur destinée. Or, dans la vie des petits prédestinés dont nous parlons, on ne remarque pour ainsi dire rien de pareil. Sous le souffle de la grâce, ces âmes volent presque sans arrêt jusqu’à la sainteté, celle que le Seigneur demande aux petits, celle qui leur vaut d’atteindre si vite le degré de gloire auquel ils ont été prédestinés. Vraiment dans leur courte vie, jusqu’au choix divin de l’heure de leur mort, tout a concouru au bien ; et dans ce tout, le purgatoire semble n’avoir aucune place. L’Esprit-Saint, fait entendre à ces petits ce qu’il attend d’eux pour qu’ils répondent à la grâce de leur sanctification selon le plan divin. Ces petites biographies nous aident à comprendre un peu ce qu’est, dans la pensée de Dieu, la sainteté d’un enfant et ce qu’elle requiert pour Lui rendre la gloire qu’Il en attend. Vraiment ces âmes encore couvertes de la rosée céleste du baptême, ces âmes qui n’ont pas été éclaboussées par les fanges de la terre, n’ont guère à passer par le purgatoire. Or celui qui est prêt, à l’instant de sa mort, à entrer immédiatement au ciel est un saint ; en sa vie tout a concouru à le conduire à ce degré de pureté et d’amour de Dieu et des âmes qui lui obtient aussitôt l’éternelle béatitude. Tout en faisant leurs petits sacrifices – grands pour le Seigneur et pour eux – , ces petits semblent aller de clarté en clarté, jusqu’à recevoir et goûter Dieu dès ici-bas. « Je le savoure », disait Guy. On lit dans la déposition inédite d’une religieuse auxiliatrice de Cannes qui enseigna pendant cinq ans le catéchisme à la petite Anne de Guigné : « Par ses dons elle aurait pu exciter la jalousie ; sans sa vertu, elle aurait éclaboussé les autres, mais elle restait si bien à sa place, par sa discrétion elle évitait d’écraser ses compagnes avec un soin si parfait, elle savait si bien ne se mettre en avant que pour rendre service, que tous subissaient le charme de sa vertu sans jalouser son excellence. Elle est toujours restée dans son coin, à sa petite place, et d’une manière qui dépasse une vertu déjà grande… « J’ai souvent remarqué chez elle des touches de recueillement intérieur : c’est à ces moments que le petit Jésus lui parlait, avouait-elle. Je suis intimement persuadé qu’elle a demandé à aller au paradis : cela se sentait, tout trahissait cette impatience du ciel. Le bon Dieu l’appelait, elle en avait le sentiment ; elle répondait à cet appel avec joie. Elle n’en parlait pas à sa mère pour ne point l’attrister, pour lui éviter cet immense chagrin, mais elle avait une certitude intime qu’elle mourrait bientôt. C’était frappant à la fin. Rien plus ne la retenait sur la terre, je sentais que la mort ne lui coûterait qu’un sacrifice, celui de sa mère. » C’est la même remarque que l’on fait en lisant toutes les biographies de ces petits serviteurs de Dieu. – « Quand sera-ce ? Quand viendra-t-il ? » disait Marie-Gabrielle T., qui mourut en exprimant son très vif désir du ciel. Une petite Gugliemina Tacchi-Marconi (1898-1909), dont la biographie paraît aussi dans la collection Parvuli, manifeste à huit ans un amour extraordinaire des pauvres, auxquels elle donne, « pour l’amour de Jésus », son argent, son manteau. Une parole qui offense Dieu la fait pâlir ; elle, devient grave et recueillie dès qu’on parle de l’Eucharistie. Souffrant, beaucoup pendant sept mois d’une endocardite, qui l’emporta, elle se montre douce, résignée, sans caprices ni impatiences malgré l’insomnie ; après l’extrême-onction, elle demande instamment la communion : « Je veux de nouveau Jésus-Hostie, et puis je m’endors. Hâtez-vous ! » ; et son souhait exaucé, elle meurt, pendant son action de grâces. D’après la même collection, une petite savoisienne, Hélène[12] (1894-1905), qui semble pratiquer sans effort la vertu, l’obéissance, la mortification, et se montre studieuse, appliquée, réfléchie, veut demander à Jésus la grâce de mourir le jour de sa première communion ; sa mère lui répond : « Laisse-Le faire comme Il voudra. » Puis, quelques mois après cette première communion radieuse, elle invite ses parents et ses sœurs à entendre une dernière fois tout ce qu’elle sait jouer au piano, et elle dit : « Est-ce que je vais mourir ? Il me semble que oui, c’est pourquoi je vous ai joué tout ce que je sais… pour la dernière fois. » Peu après, elle est atteinte d’une méningite. Dans l’excès du mal, elle reste toujours recueillie, gardant les mains jointes, sans impatience. Elle recouvre toute sa lucidité, lorsque son confesseur lui demande si elle veut Jésus. Elle le reçoit en disant du plus profond de son cœur : « Mon Dieu, je vous aime ! » et après l’extrême-onction, elle meurt, comme elle en avait eu le pressentiment. On est surpris parfois de rencontrer ces petites âmes toutes perdues dans la lumière, et on a l’impression que ces enfants ont donné à Dieu tout ce qu’Il voulait d’eux : la fidélité aux devoirs quotidiens de leur âge, fidélité inspirée par une foi, une confiance filiale et une charité toujours plus vives, On trouve même chez eux un sens profond du mystère de la Croix. Le petit Guy de Fontgalland, âgé de onze ans, pendant les tortures qui précèdent sa mort, dit : « Oh ! comme je souffre ! Cher petit Jésus, je vous offre de souffrir encore aussi longtemps que vous le voudrez… ; je vous aime bien, allez ! » Et se tournant vers sa mère, avant son dernier soupir, il lui dit pour la consoler en lui rappelant le prix de la Croix du Sauveur : « Maman, ma petite maman, quand je serai là-haut près du petit Jésus, je t’enverrai des croix… Il faudra bien les accepter. » Quelle grande leçon de force le Seigneur nous donne par ce petit ! La perfection de la vie chrétienne consiste spécialement dans la charité, dans l’amour de Dieu et des âmes en Dieu. Si donc nous voyons la vie d’un enfant toute animée par l’amour de Dieu, par la confiance en Notre-Seigneur et en Marie, si nous trouvons en lui, avec l’esprit de mortification et de sacrifice, une intimité de presque tous les instants et toujours grandissante avec Celui qui a dit : « Laissez venir à moi les petits enfants », alors nous pouvons dire que ce petit, malgré son jeune âge, a atteint la perfection de la vie chrétienne, et cela à un degré peut-être très supérieur à celui auquel parviennent nombre de bons chrétiens arrivés pourtant à un âge très avancé. Nous nous rappelons alors la parole de Pie X lorsqu’il appelait les tout petits à la première communion : « Il y aura des saints parmi les enfants. » Et la prière de ces petits est parfois singulièrement puissante ; si les grands de la terre sont souvent très touchés de la prière que leur adressent de petits enfants, combien plus le Seigneur lui-même aime-t-il à la recevoir, Lui qui la fait jaillir de leur cœur ! Demandons-leur de nous obtenir des vocations sacerdotales, des prêtres saints, et, pour écarter les dangers d’une nouvelle guerre, de faire surgir, dans les pays susceptibles d’entrer en conflit demain, de véritables amis de Jésus, des sources de charité et de paix. Rome, Angelico.
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