Archive pour avril, 2012

St. Joseph Icon – based on original design Rev. G. Labouchane, Alberta

30 avril, 2012

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SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897) – CANTIQUE À SAINT jOSEPH

30 avril, 2012

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SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT-JÉSUS (1873-1897) – CANTIQUE À SAINT jOSEPH

Dans l’Histoire d’une âme, sainte Thérèse écrit : « Je priai aussi saint Joseph de veiller sur moi ; depuis mon enfance, ma dévotion pour lui se confondait avec mon amour pour la Très Sainte Vierge. Chaque jour, je récitais la prière : O saint Joseph, père et protecteur des vierges… II me semblait donc être bien protégée et tout à fait à l’abri du danger. » Le Cantique ci-dessous a été composé en 1896, à la demande de Sœur Marie de l’Incarnation.

Cantique à saint Joseph

Sur l’air du cantique : Nous voulons Dieu.

Joseph, votre admirable vie
Se passa dans l’humilité ;
Mais, de Jésus et de Marie,
Vous contempliez la beauté !

Joseph, ô tendre Père,
Protégez le Carmel !
Que vos enfants, sur cette terre,
Goûtent déjà la paix du ciel.

Le Fils de Dieu, dans son enfance,
Plus d’une fois, avec bonheur,
Soumis à votre obéissance,
S’est reposé sur votre cœur !

Comme vous, dans la solitude,
Nous servons Marie et Jésus ;
Leur plaire est notre seule étude ;
Nous ne désirons rien de plus.

Sainte Thérèse, notre Mère,
En vous se confiait toujours ;
Elle assure que sa prière,
Vous l’exauciez d’un prompt secours.

Quand l’épreuve sera finie,
Nous en avons le doux espoir
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir.

Bénissez, tendre Père,
Notre petit Carmel ;
Après l’exil de cette terre
Réunissez-nous dans le ciel.

1896.

(Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, Histoire d’une Ame, Lettres, Poésies, Bar-le-Duc, 1898, p. 377. – Cf. Manuscrits autobiographiques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, t. I, Introduction, n° 39, p. 14. Carmel de Lisieux, 1955.)

1 MAI : SAINT JOSEPH

30 avril, 2012

http://www.spiritualite-chretienne.com/st-joseph/st-joseph.html#Therese

1 MAI : SAINT JOSEPH

ERNEST HELLO (1828-1885)

Les lignes qui suivent sont extraites de Physionomies des saints, au chapitre consacré à saint Joseph.

Saint Joseph, l’ombre du Père ! celui sur qui l’ombre du Père tombait épaisse et profonde, saint Joseph, l’homme du silence, celui de qui la parole approche à peine ! l’Evangile ne dit de lui que quelques mots : « C’était un homme juste ! » l’Evangile, si sobre de paroles, devient encore plus sobre quand il s’agit de saint Joseph. On dirait que cet homme, enveloppé de silence, inspire le silence. Le silence de saint Joseph fait le silence autour de saint Joseph. Le silence est sa louange, son génie, son atmosphère. Là où il est, le silence règne. Quand l’aigle plane, disent certains voyageurs, le pèlerin altéré devine une source à l’endroit où tombe son ombre dans le désert. Le pèlerin creuse, l’eau jaillit. L’aigle avait parlé son langage, il avait plané. Mais la chose belle avait été une chose utile ; et celui qui avait soif, comprenant le langage de l’aigle, avait fouillé le sable et trouvé l’eau.
Quoi qu’il en soit de cette magnifique légende et de sa vérité naturelle que je n’ose garantir, elle est féconde en symboles superbes. Quand l’ombre de saint Joseph tombe quelque part, le silence n’est pas loin. Il faut creuser le sable, qui dans sa signification symbolique représente la nature humaine ; il faut creuser le sable, et vous verrez jaillir l’eau. L’eau, ce sera, si vous voulez, ce silence profond, où toutes les paroles sont contenues, ce silence vivifiant, rafraîchissant, apaisant, désaltérant, le silence substantiel ; là où est tombée l’ombre de saint Joseph, la substance du silence jaillit, profonde et pure, de la nature humaine creusée.
Pas une parole de lui dans l’Ecriture ! Mardochée, qui fit fleurir Esther à son ombre, est un de ses précurseurs. Abraham, père d’Isaac, représenta aussi le père putatif de Jésus. Joseph, fils de Jacob, fut son image la plus expressive. Le premier Joseph garda en Egypte le pain naturel. Le second Joseph garda en Egypte le pain surnaturel. Tous deux furent les hommes du mystère ; et le rêve leur dit ses secrets. Tous deux furent instruits en rêve, tous deux devinèrent les choses cachées. Penchés sur l’abîme, leurs yeux voyaient à travers les ténèbres. Voyageurs nocturnes, ils découvraient leurs routes à travers les mystères de l’ombre. Le premier Joseph vit le soleil et la lune prosternés devant lui. Le second Joseph commanda à Marie et à Jésus ; Marie et Jésus obéissaient.
Dans quel abîme intérieur devait résider l’homme qui sentait Jésus et Marie lui obéir, l’homme à qui de tels mystères étaient familiers et à qui le silence révélait la profondeur du secret dont il était gardien. Quand il taillait ses morceaux de bois, quand il voyait l’Enfant travailler sous ses ordres, ses sentiments, creusés par cette situation inouïe, se livraient au silence qui les creusait encore ; et du fond de la profondeur où il vivait avec son travail, il avait la force de ne pas dire aux hommes : le Fils de Dieu est ici.
Son silence ressemble à un hommage rendu à l’inexprimable. C’était l’abdication de la Parole devant l’Insondable et devant l’Immense. Cependant l’Evangile, qui dit si peu de mots, a les siècles pour commentateurs ; je pourrais dire qu’il a les siècles pour commentaires. Les siècles creusent ses paroles et font jaillir du caillou l’étincelle vivante. Les siècles sont chargés d’amener à la lumière les choses du secret. Saint Joseph a été longtemps ignoré. Mais voici quelque chose d’étrange : chaque siècle a deux faces, la face chrétienne et la face antichrétienne ; la face chrétienne s’oppose en général à la face antichrétienne par un contraste direct et frappant. Le XVIII° siècle, le siècle du rire, de la frivolité, de la légèreté, du luxe, posséda Benoît-Joseph Labre… Le XIX° siècle est par-dessus tout, dans tous les sens du mot, le siècle de la Parole. Bonne ou mauvaise, la Parole remplit notre air. Une des choses qui nous caractérisent, c’est le tapage. Rien n’est bruyant comme l’homme moderne : il aime le bruit, il veut en faire autour des autres, il veut surtout que les autres en fassent autour de lui. Le bruit est sa passion, sa vie, son atmosphère ; la publicité remplace pour lui mille autres passions qui meurent étouffées sous cette passion dominante, à moins qu’elles ne vivent d’elle et ne s’alimentent de sa lumière pour éclater plus violemment. Le XIX° siècle parle, pleure, crie, se vante et se désespère.
Il fait étalage de tout. Lui qui déteste la confession secrète, il éclate à chaque instant en confessions publiques. II vocifère, il exagère, il rugit. Eh bien ! ce sera ce siècle, ce siècle du vacarme, qui verra s’élever et grandir dans le ciel de l’Eglise la gloire de saint Joseph. Saint Joseph vient d’être choisi officiellement pour patron de l’Eglise pendant le bruit de l’orage. II est plus connu, plus prié, plus honoré qu’autrefois.
Au milieu du tonnerre et des éclairs, la révélation de son silence se produit insensiblement.

(Ernest Hello, Physionomie des saints, Paris, Victor Palmé, 1875, ch.X, pp.139 sq. : « Saint Joseph. »)

EXAMEN DE CONSCIENCE POUR LES PRÊTRES

30 avril, 2012

http://www.zenit.org/article-30681?l=french

EXAMEN DE CONSCIENCE POUR LES PRÊTRES

Congrégation pour le Clergé

ROME, jeudi 26 avril 2012 (ZENIT.org) – A l’occasion de la Journée de sanctification de prêtres, en la fête du Sacré-Cœur du Christ, le 15 juin prochain, la Congrégation pour le clergé publie cet « Examen de conscience pour les prêtres ».
Examen de conscience pour les prêtres
1.  « Pour eux je me consacre moi-même, pour qu’ils soient eux aussi consacrés dans la vérité » (Jn 17,19)
Est-ce que j’envisage sérieusement la sainteté dans mon sacerdoce ? Suis je convaincu que la fécondité de mon ministère sacerdotal vient de Dieu et que, avec la grâce du Saint Esprit, je dois m’identifier au Christ et donner ma vie pour le salut du monde ?
2.  « Ceci est mon corps » (Mt 26,26)
Le Saint Sacrifice de la Messe est-il le centre de ma vie intérieure ? Est-ce que je me prépare bien, est-ce que je célèbre avec dévotion et après, est-ce que je me recueille pour rendre grâce? La Messe constitue-t-elle le point de référence habituelle dans ma journée pour louer Dieu, le remercier de ses bienfaits, recourir à sa bienveillance et réparer pour mes péchés et pour ceux de tous les hommes ?
3.   « Le zèle pour ta maison me dévore » (Jn 2,17)
Est-ce que je célèbre la Messe selon les rites et les règles établies, avec une motivation authentique, avec les livres liturgiques approuvés ? Suis-je attentif  aux saintes espèces conservées dans le tabernacle, en les renouvelant périodiquement ? Quel est mon soin des vases sacrés ? Est-ce que je porte avec dignité tous les vêtements sacrés prescrits par l’Église, en tenant compte du fait que j’agis in persona Christi Capitis?
4.   « Demeurez dans mon amour » (Jn 15,9)
Est-ce que je trouve de la joie à rester devant Jésus-Christ présent au Très Saint Sacrement, ou dans ma méditation et mon adoration silencieuse ? Suis-je fidèle à la visite quotidienne au Très Saint Sacrement ? Mon trésor est-il dans le Tabernacle ?
5. « Explique-nous la parabole » (Mt 13,36)
Est-ce que je fais tous les jours ma méditation avec attention, en cherchant à dépasser toute sorte de distraction qui me séparerait de Dieu, en cherchant la lumière du Seigneur que je sers? Est-ce que je médite assidûment la Sainte Écriture ? Est-ce que je récite avec attention mes prières habituelles ?
6.  Il faut « prier sans cesse, sans se lasser » (Lc 18,1)
Est-ce que je célèbre quotidiennement la Liturgie des Heures intégralement, dignement, attentivement et avec dévotion? Suis-je fidèle à mon engagement envers le Christ en cette dimension importante de mon ministère, en priant au nom de toute l’Église ?
7.  « Viens et suis-moi » (Mt 19,21)
Notre Seigneur Jésus-Christ est-il le vrai amour de ma vie ? Est-ce que j’observe avec joie l’engagement de mon amour envers Dieu dans la continence du célibat ? Me suis-je arrêté consciemment sur des pensées, des désirs ou ai-je commis des actes impurs? ai-je tenu des conversations inconvenantes ? Me suis-je mis dans l’occasion prochaine de pécher contre la chasteté ? Ai-je gardé mon regard ? Ai-je été prudent dans la manière de traiter avec les diverses catégories de personnes ? Ma vie témoigne-t-elle, pour les fidèles, que la pureté est quelque chose de possible, de fécond et d’heureux ?
8.  « Qui es-Tu ? » (Jn 1,20)
Dans ma conduite habituelle, est-ce que je trouve des éléments de faiblesse, de paresse, de lassitude ? Mes conversations sont-elles conformes au sens humain et surnaturel qu’un prêtre doit avoir ? Suis-je attentif à faire en sorte que dans ma vie ne s’introduisent pas des aspects superficiels ou frivoles ? Dans toutes mes actions suis-je cohérent avec ma condition de prêtre?
9.  « Le Fils de l’homme n’a pas où poser la tête » (Mt 8,20)
Est-ce que j’aime la pauvreté chrétienne ? Est-ce que je repose mon cœur en Dieu et suis-je détaché, intérieurement, de tout le reste ? Suis-je disposé à renoncer, pour mieux servir Dieu, à mes commodités actuelles, à mes projets personnels, à mes affections légitimes? Est-ce que je possède des choses superflues, ai-je fait des frais inutiles ou est-ce que je me laisse prendre par l’anxiété des biens de consommation? Est-ce que je fais mon possible pour vivre les instants de repos et de congé en présence de Dieu, en me rappelant que je suis prêtre toujours et partout, même en ces instants?
10.  « Tu as tenu cachées ces choses aux savants et aux intelligents et tu les as révélées aux petits » (Mt 11,25)
Y a-t-il dans ma vie des péchés d’orgueil : des difficultés intérieures, des susceptibilités, de l’irritation, de la résistance à pardonner, une tendance au découragement, etc.? Est-ce que je demande à Dieu la vertu de l’humilité ?
11.  « Et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau » (Jn 19,34)
Ai-je la conviction que, en agissant « dans la personne du Christ », je suis directement impliqué dans le Corps même du Christ, l’Église ? Puis-je dire sincèrement que j’aime l’Église et que je sers avec joie sa croissance, ses causes, chacun de ses membres, toute l’humanité ?
12.  « Tu es Pierre » (Mt 16,18)
Nihil sine Episcopo – rien sans l’Évêque – disait Saint Ignace d’Antioche : ces paroles sont-elles à la base de mon ministère sacerdotal ? Ai-je reçu docilement des commandements, des conseils ou des corrections de mon Ordinaire ? Est-ce que je prie spécialement pour le Saint-Père, en pleine union avec ses enseignements et ses intentions ?
13.  « Aimez-vous les uns les autres » (Jn 13,34)
Me suis-je comporté avec mes frères prêtres avec une charité empressée ou, au contraire, me suis-je désintéressé d’eux par égoïsme, apathie ou insouciance ? Ai-je critiqué mes frères dans le sacerdoce ? Ai-je été auprès de ceux qui souffrent physiquement ou moralement ? Est-ce que je vis la fraternité pour que personne ne soit seul ? Est-ce que je traite tous mes frères prêtres et aussi les fidèles laïcs avec la même charité et la même patience que le Christ ?
14.  « Je suis le chemin, la vérité et la vie » (Jn 14,6)
Est-ce que je connais en profondeur les enseignements de l’Église ? Est ce que je les assimile et les transmets fidèlement ? Suis-je conscient du fait qu’enseigner ce qui ne correspond pas au Magistère, tant solennel qu’ordinaire, constitue un grave abus, qui comporte des dommages pour les âmes ?
15.  « Va et dorénavant ne pèche plus » (Jn 8,11)
L’annonce de la Parole de Dieu conduit les fidèles aux sacrements. Est-ce que je me confesse régulièrement et fréquemment, conformément à mon état et aux choses saintes que je traite? Est-ce que je célèbre avec générosité le Sacrement de la Réconciliation ? Suis-je largement disponible à la direction spirituelle des fidèles en y dédiant un temps particulier ? Est-ce que je prépare avec soin la prédication et la catéchèse ? Est-ce que je prêche avec zèle et amour de Dieu ?
16. « Il appela à lui ceux qu’il voulut et ils vinrent à lui » (Mc 3,13)
Suis-je attentif à percevoir les germes de vocation au sacerdoce et à la vie consacrée ? Est-ce que je me préoccupe de répandre parmi tous les fidèles une plus grande conscience de l’appel universel à la sainteté ? Est-ce que je demande aux fidèles de prier pour les vocations et pour la sanctification du clergé ?
17.  « Le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir » (Mt 20,28)
Ai-je cherché à me donner aux autres dans le quotidien, en servant évangéliquement ? Est-ce que je manifeste la charité du Seigneur même à travers les œuvres ? Vois-je dans la Croix la présence de Jésus-Christ et le triomphe de l’amour ? Est-ce que mon quotidien est caractérisé par l’esprit de service ? Est-ce que je considère que l’exercice de l’autorité liée à mon office est aussi une forme indispensable de service ?
18.  « J’ai soif » (Jn 19,28)
Ai-je prié et me suis-je sacrifié vraiment et avec générosité pour les âmes que Dieu m’a confiées? Est-ce que j’accomplis mes devoirs pastoraux ? Ai-je de la sollicitude aussi pour les âmes des fidèles défunts ?
19.  « Voici ton fils ! Voici ta mère ! » (Jn 19,26-27)
Fais-je recours, plein d’espérance, à la Sainte Vierge, la Mère des prêtres, pour aimer et faire aimer davantage son Fils Jésus ? Est-ce que je cultive la piété mariale ? Est-ce que je réserve un temps tous les jours pour le Saint Rosaire ? Est-ce que j’ai recours à Sa maternelle intercession dans la lutte contre le démon, la concupiscence et l’esprit du monde?
20.  « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Lc 23.44)
Suis-je prompt pour assister et administrer les sacrements aux moribonds? Est-ce que je considère dans ma méditation personnelle, dans ma catéchèse et ma prédication ordinaire la doctrine de l’Église sur les fins dernières? Est-ce que je demande la grâce de la persévérance finale et invite les fidèles à en faire autant ? Est-ce que j’offre fréquemment, et avec dévotion, les suffrages pour les âmes des défunts ?

The Good Shepherd

28 avril, 2012

The Good Shepherd dans images sacrée Jesus_the_Shepherd004
http://holyfamlax.blogspot.it/2011/05/more-thoughts-on-good-shepherd.html

MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA XLIXe JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS – 29 AVRIL 2012 – IVe DIMANCHE DE PÂQUES

28 avril, 2012

http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/messages/vocations/documents/hf_ben-xvi_mes_20111018_xlix-vocations_fr.html

MESSAGE DU SAINT-PÈRE POUR LA XLIXe JOURNÉE MONDIALE DE PRIÈRE POUR LES VOCATIONS

29 AVRIL 2012 – IVe DIMANCHE DE PÂQUES

Les vocations, don de l’Amour de Dieu

Chers frères et sœurs,

La 49ème Journée Mondiale de Prière pour les Vocations, qui sera célébrée le 29 avril 2012, quatrième dimanche de Pâques, nous invite à réfléchir sur le thème : Les vocations, don de l’Amour de Dieu.

La source de tout don parfait est Dieu Amour – Deus caritas est – : « celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu en lui » (1 Jn 4, 16). L’Écriture Sainte raconte l’histoire de ce lien originel entre Dieu et l’humanité, qui précède la création elle-même. Saint Paul, écrivant aux chrétiens de la ville d’Éphèse, fait monter un hymne de reconnaissance et de louange au Père, Lui qui, avec une infinie bienveillance, met en œuvre, au cours des siècles, son dessein universel de salut, qui est un dessein d’amour. Dans son Fils Jésus – affirme l’Apôtre – Il « nous a choisis avant la création du monde, pour que nous soyons, dans l’amour, saints et irréprochables, sous son regard » (Ep 1, 4). Nous sommes aimés par Dieu “avant” même de venir à l’existence ! Mû exclusivement par son amour inconditionnel, Il nous a “créés de rien” (cf. 2M 7, 28) pour nous conduire à la pleine communion avec Lui.
Saisi d’émerveillement devant l’œuvre de la Providence divine, le psalmiste s’exclame : « A voir ton ciel, ouvrage de tes doigts, la lune et les étoiles que tu fixas, qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le fils d’un homme, pour que tu en prennes souci ? » (Ps 8, 4-5). La vérité profonde de notre existence est ainsi contenue dans cet étonnant mystère: chaque créature, en particulier chaque personne humaine, est fruit d’une pensée et d’un acte de l’amour de Dieu, amour immense, fidèle, éternel (cf. Jr 31, 3). Découvrir cette réalité change véritablement notre vie en profondeur. Dans une page célèbre des Confessions, saint Augustin exprime avec une grande intensité sa découverte de Dieu, suprême beauté et suprême amour, un Dieu qui lui avait été toujours proche, auquel il ouvrait enfin son esprit et son cœur pour être transformé : « Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée! Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors. C’est là que je te cherchais. Tout disgracieux, je me ruais sur tes gracieuses créatures. Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi. Loin de toi, elles me retenaient, elles qui ne seraient, si elles n’étaient en toi. Tu m’appelas, crias, rompis ma surdité. Tu brillas, et ta splendeur a ôté ma cécité ; tu répandis ton parfum, je respirai, je soupirai, je t’ai goûté, et j’eus faim et soif; tu m’as touché, et je brûlai du désir de ta paix » (X, 27.38). Par ces images, le saint Évêque d’Hippone cherche à décrire le mystère ineffable de la rencontre avec Dieu, avec son amour qui transforme toute l’existence.
Il s’agit d’un amour sans réserve qui nous précède, nous soutient et nous appelle tout au long du chemin de la vie et qui s’enracine dans l’absolue gratuité de Dieu. Se référant en particulier au ministère sacerdotal, mon prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II, affirmait que « tout acte ministériel, en même temps qu’il conduit à aimer et à servir l’Église, pousse à mûrir toujours davantage dans l’amour et dans le service du Christ Tête, Pasteur et Époux de l’Église ; cet amour se présente toujours comme une réponse à l’amour prévenant, libre et gratuit de Dieu dans le Christ » (Exhort. apost. Pastores dabo vobis, 25). Chaque vocation particulière naît, en effet, de l’initiative de Dieu, est don de l’amour de Dieu ! C’est Lui qui fait le “premier pas”, non à cause d’une particulière bonté rencontrée chez nous, mais grâce à la présence de son amour « répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint » (Rm 5, 5).
En tout temps, à la source de l’appel divin, il y a l’initiative de l’amour infini de Dieu, qui se manifeste pleinement en Jésus Christ. Comme je l’ai écrit dans ma première Encyclique Deus caritas est : « En fait, Dieu se rend visible de multiples manières. Dans l’histoire d’amour que la Bible nous raconte, Il vient à notre rencontre, Il cherche à nous conquérir – jusqu’à la dernière Cène, jusqu’au Cœur transpercé sur la croix, jusqu’aux apparitions du Ressuscité et aux grandes œuvres par lesquelles, à travers l’action des Apôtres, Il a guidé le chemin de l’Église naissante. Et de même, par la suite, dans l’histoire de l’Église, le Seigneur n’a jamais été absent : il vient toujours de nouveau à notre rencontre – par des hommes à travers lesquels il transparaît, ainsi que par sa Parole, dans les Sacrements, spécialement dans l’Eucharistie » (n. 17).

L’amour de Dieu demeure pour toujours, il est fidèle à lui-même, à la « parole édictée pour mille générations » (Ps 105 [104], 8). Il faut donc ré-annoncer, spécialement aux nouvelles générations, la beauté attrayante de cet amour divin, qui précède et accompagne : c’est lui le ressort secret, la motivation qui ne fait jamais défaut, même dans les situations les plus difficiles.
Chers frères et sœurs, c’est à cet amour que nous devons ouvrir notre vie, et c’est à la perfection de l’amour du Père (cf. Mt 5, 48) que Jésus Christ nous appelle chaque jour ! Le haut degré de la vie chrétienne consiste en effet à aimer “comme” Dieu ; il s’agit d’un amour qui se manifeste dans le don total de soi, fidèle et fécond. A la prieure du monastère de Ségovie, peinée par la situation dramatique de la suspension dont il était l’objet au cours de ces années, saint Jean de la Croix répond en l’invitant à agir selon le dessein de Dieu : « Ne pensez à rien d’autre, sinon que tout est disposé par Dieu; et là où il n’y a pas d’amour, mettez l’amour et vous récolterez l’amour » (Lettre, 26).
C’est sur ce terrain d’oblation ouverte à l’amour de Dieu et fruit de cet amour, que naissent et grandissent toutes les vocations. Et c’est en puisant à cette source dans la prière, avec une fréquentation assidue de la Parole et des Sacrements, particulièrement l’Eucharistie, qu’il est possible de vivre l’amour envers le prochain dans lequel on apprend à découvrir le visage du Christ Seigneur (cf. Mt 25, 31-46). Pour exprimer le lien inséparable qui relie ces “deux amours”– l’amour envers Dieu et celui envers le prochain – jaillissant de la même source divine et orientés vers elle, le Pape saint Grégoire le Grand recourt à l’exemple de la jeune pousse : « Dans le terrain de notre cœur, [Dieu] a d’abord planté la racine de l’amour envers Lui, et puis, comme une frondaison, s’est développé l’amour fraternel » (Moralium Libri, sive expositio in Librum B. Job, Lib. VII, cap. 24, 28; PL 75, 780D).
Ces deux expressions de l’unique amour divin, doivent être vécues avec une particulière intensité et pureté de cœur par ceux qui ont décidé d’entreprendre un chemin de discernement vocationnel vers le ministère sacerdotal et la vie consacrée ; elles en constituent l’élément caractéristique. En effet, l’amour pour Dieu, dont les prêtres et les religieux deviennent des images visibles – même si elles sont toujours imparfaites – est la motivation de la réponse à l’appel à une consécration spéciale au Seigneur par l’Ordination presbytérale ou la profession des conseils évangéliques. La vigueur de la réponse de saint Pierre au Divin Maître : « Je t’aime, tu le sais » (Jn 21,15), est le secret d’une existence donnée et vécue en plénitude, et par là comblée d’une joie profonde.
L’autre expression concrète de l’amour, celui envers le prochain, surtout envers les plus nécessiteux et les plus souffrants, est le meilleur ressort qui fait du prêtre et de la personne consacrée, un artisan de communion entre les gens et un semeur d’espérance. Le rapport des consacrés, spécialement du prêtre, à la communauté chrétienne est vital et devient aussi une part fondamentale de leur horizon affectif. A ce sujet, le saint Curé d’Ars aimait répéter : « Le prêtre n’est pas prêtre pour lui. […] il l’est pour vous » (Le Curé d’Ars. Sa pensée – Son cœur, Foi Vivante, 1966, p. 100).
Chers frères dans l’épiscopat, chers prêtres, diacres, consacrés et consacrées, catéchistes, agents pastoraux, et vous tous qui êtes engagés dans le domaine de l’éducation des nouvelles générations, je vous exhorte avec une vive sollicitude à vous mettre à l’écoute attentive de tous ceux qui à l’intérieur des communautés paroissiales, des associations et des mouvements perçoivent les signes d’un appel au sacerdoce ou à une consécration particulière. Il est important que dans l’Église se créent les conditions favorables afin que puissent éclore beaucoup de ‘oui’, comme autant de réponses généreuses à l’appel d’amour de Dieu.
Ce sera la tâche de la pastorale des vocations d’offrir des lignes directrices pour un cheminement fructueux. Un élément central sera l’amour pour la Parole de Dieu, en cultivant une familiarité croissante avec l’Écriture Sainte, et une prière personnelle et communautaire attentive et constante, de manière à être capable d’entendre l’appel divin au milieu de tant de voix qui remplissent la vie quotidienne. Mais par-dessus tout que l’Eucharistie soit le “centre vital” de tout cheminement vocationnel: c’est là que l’amour de Dieu nous rejoint dans le sacrifice du Christ, expression parfaite de l’amour, c’est là que nous apprenons toujours plus à vivre selon le “haut degré” de l’amour de Dieu. Parole, prière et Eucharistie constituent le trésor précieux qui fait comprendre la beauté d’une vie totalement consacrée au Royaume de Dieu.
Je souhaite que les Églises locales, dans leurs différentes composantes, deviennent les “lieux” d’un discernement attentif et d’une vérification approfondie des vocations, offrant aux jeunes gens et aux jeunes filles un sage et solide accompagnement spirituel. De cette manière la communauté chrétienne devient elle-même manifestation de l’Amour de Dieu qui prend soin de tout appel. Une telle dynamique, qui répond aux exigences du commandement nouveau de Jésus, peut trouver une réalisation éloquente et singulière dans les familles chrétiennes, dont l’amour est l’expression de l’amour du Christ qui s’est donné lui-même pour son Église (cf. Ep 5, 32). Dans les familles, «communautés de vie et d’amour » (Gaudium et spes, 48), les nouvelles générations peuvent faire une admirable expérience de cet amour oblatif. En effet, elles sont non seulement le lieu privilégié de la formation humaine et chrétienne, mais elles peuvent représenter « le premier et le meilleur séminaire de la vocation à une vie consacrée au Royaume de Dieu » (Exhort. Apost. Familiaris consortio, 53), en faisant redécouvrir, justement à l’intérieur de la famille, la beauté et l’importance du sacerdoce et de la vie consacrée. Que les pasteurs et tous les fidèles laïcs sachent toujours collaborer afin que se multiplient dans l’Église ces « foyers et écoles de communion » sur le modèle de la Sainte Famille de Nazareth, reflet harmonieux, sur la terre, de la vie de la Sainte Trinité.
Avec ces souhaits, j’accorde de tout cœur la Bénédiction Apostolique à vous, Vénérables Frères dans l’épiscopat, aux prêtres, aux diacres, aux religieux, aux religieuses et à tous les fidèles laïcs, en particulier aux jeunes gens et jeunes filles qui se mettent avec un cœur docile à l’écoute de la voix de Dieu, prêts à l’accueillir avec une adhésion généreuse et fidèle.

Du Vatican, le 18 octobre 2011

BENOÎT XVI

Dimanche 29 Avril : Liturgie des Heures – Office des Lectures

28 avril, 2012

http://www.aelf.org/lectures/index/date/1335650400

DIMANCHE 29 AVRIL 2012 – IV DE PAQUES

Liturgie des Heures – Office des Lectures

Hymne : Jour de Résurrection

Jour de Résurrection

Jour de Résurrection !
Peuples, rayonnons de joie !
C’est la Pâque, la Pâque du Seigneur !
Le Christ Dieu nous conduit
de la mort à la vie,
de la terre aux cieux,
et nous chantons sa victoire :

R/Christ est ressuscité d’entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !

Que le ciel se réjouisse,
que la terre soit en fête,
que soit dans l’allégresse
le monde visible et invisible,
car le Christ est ressuscité,
lui, la joie éternelle :

La destruction de la mort, célébrons la,
et la ruine de l’enfer.
Louons l’auteur
d’une vie neuve et immortelle,
le Dieu unique de nos pères,
le Béni, le Glorieux :

Ô Pâque grande et toute sainte, ô Christ,
Ô Sagesse, ô Verbe de Dieu, ô Force,
fais que nous te soyons unis
en parfaite vérité,
au jour sans fin de ton Royaume :

Une Pâque sacrée nous est apparue :
Pâque nouvelle et sainte, Pâque mystique,
Pâque très pure, Pâque du Christ, notre Sauveur,
Pâque immaculée, Pâque grandiose,
Pâque des croyants,
Pâque qui sanctifie les fidèles,
Pâque qui ouvre le Paradis :

Voici le jour de la Résurrection !
En cette solennité, rayonnons de joie.
Embrassons nous les uns les autres.
À ceux même qui nous haïssent, disons : Frères !
Pardonnons tout à cause de la Résurrection
et chantons :

R/Christ est ressuscité d’entre les morts !
Par la mort, il a détruit la mort !
À ceux qui sont au tombeau,
Il accorde la vie !
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Antienne

Vous verrez le Fils de l’homme monter auprès du Père où il était dès le commencement. Alléluia.
Psaume : (23)

1Au Seigneur, le monde et sa richesse,
la terre et tous ses habitants !
2C’est lui qui l’a fondée sur les mers
et la garde inébranlable sur les flots.

3Qui peut gravir la montagne du Seigneur
et se tenir dans le lieu saint ?
4L’homme au coeur pur, aux mains innocentes,
qui ne livre pas son âme aux idoles
(et ne dit pas de faux serments).

5Il obtient, du Seigneur, la bénédiction,
et de Dieu son Sauveur, la justice.
6Voici le peuple de ceux qui le cherchent !
Voici Jacob qui recherche ta face !

7Portes, levez vos frontons, +
élevez-vous, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !

8Qui est ce roi de gloire ? +
C’est le Seigneur, le fort, le vaillant,
le Seigneur, le vaillant des combats.

9Portes, levez vos frontons, +
levez-les, portes éternelles :
qu’il entre, le roi de gloire !

10Qui donc est ce roi de gloire ? +
C’est le Seigneur, Dieu de l’univers ;
c’est lui, le roi de gloire.
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Antienne

Allez par le monde entier, proclamez la bonne nouvelle à toute la création. Alléluia.
Psaume 65 – I

1Acclamez Dieu, toute la terre ; +
2fêtez la gloire de son nom,
glorifiez-le en célébrant sa louange.

3Dites à Dieu : « Que tes actions sont redoutables !
En présence de ta force, tes ennemis s’inclinent.
4Toute la terre se prosterne devant toi,
elle chante pour toi, elle chante pour ton nom. »

5Venez et voyez les hauts faits de Dieu,
ses exploits redoutables pour les fils des hommes.
6Il changea la mer en terre ferme :
ils passèrent le fleuve à pied sec.

De là, cette joie qu’il nous donne.
7Il règne à jamais par sa puissance.
Ses yeux observent les nations :
que les rebelles courbent la tête !

8Peuples, bénissez notre Dieu !
Faites retentir sa louange,
9car il rend la vie à notre âme,
il a gardé nos pieds de la chute.

10C’est toi, Dieu, qui nous as éprouvés,
affinés comme on affine un métal ;
11tu nous as conduits dans un piège,
tu as serré un étau sur nos reins.

12Tu as mis des mortels à notre tête ; +
nous sommes entrés dans l’eau et le feu,
tu nous as fait sortir vers l’abondance.
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Psaume 65 – II

13Je viens dans ta maison avec des holocaustes,
je tiendrai mes promesses envers toi,
14les promesses qui m’ouvrirent les lèvres,
que ma bouche a prononcées dans ma détresse.

15Je t’offrirai de beaux holocaustes +
avec le fumet des béliers ;
je prépare des bœufs et des chevreaux.

16Venez, écoutez, vous tous qui craignez Dieu :
je vous dirai ce qu’il a fait pour mon âme ;
17quand je poussai vers lui mon cri,
ma bouche faisait déjà son éloge.

18Si mon cœur avait regardé vers le mal,
le Seigneur n’aurait pas écouté.
19Et pourtant, Dieu a écouté,
il entend le cri de ma prière.

20Béni soit Dieu +
qui n’a pas écarté ma prière,
ni détourné de moi son amour !
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V/ Ma chair a refleuri, alléluia,
de tour cœur, je rends grâce, alléluia.

Lecture : La femme et le dragon (Ap 12, 1-18)

HOMÉLIE DE SAINT GRÉGOIRE LE GRAND

« Mes brebis écoutent ma voix,
et moi je leur donne la vie éternelle »

Moi, je suis le bon Pasteur. Et je connais mes brebis (c’est-à-dire je les aime), et mes brebis me connaissent. C’est comme s’il disait clairement : Ceux qui m’aiment m’obéissent, car celui qui n’aime pas la vérité, maintenant même ne la connaît pas du tout.
Puisque vous avez entendu, frères très chers, le péril qui nous menace, nous les pasteurs, évaluez, grâce aux paroles du Seigneur, le péril qui est le vôtre. Voyez si vous êtes ses brebis, voyez si vous le connaissez, voyez si vous percevez la lumière de la vérité. Je parle de percevoir, non par la foi, mais par l’amour. Je parle de percevoir, non par la croyance, mais par l’action. Car saint Jean, qui parle dans notre évangile, atteste cela lorsqu’il dit ailleurs : Celui qui prétend connaître Dieu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur.
C’est pourquoi, dans notre passage, le Seigneur ajoute aussitôt : Comme le Père me connaît, moi je connais le Père, et je donne ma vie pour mes brebis. C’est comme s’il disait clairement : Ce qui prouve que je connais le Père et que je suis connu de lui, c’est que je donne ma vie pour mes brebis : c’est-à-dire : je montre combien j’aime le Père par l’amour qui me fait mourir pour mes brebis.
Au sujet des brebis, il dit encore : Mes brebis entendent ma voix, et moi je les connais, elles me suivent, et je leur donne la vie éternelle. Et un peu plus haut il avait dit à leur sujet : Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé il pourra entrer et sortir, et il trouvera un pâturage. Il entrera pour avoir la foi il sortira en passant de la foi à la vision, de la croyance à la contemplation, et il trouvera un pâturage en arrivant au festin éternel.
Les brebis du bon Pasteur trouvent donc un pâturage parce que tout homme qui le suit avec un cœur simple est nourri dans la pâture des prairies intérieures. Et quel est le pâturage de ces brebis-là, sinon les joies éternelles d’un paradis toujours vert ? Car le pâturage des élus, c’est le visage de Dieu, toujours présent : puisqu’on le regarde sans interruption, l’âme se rassasie sans fin de l’aliment de vie.
Recherchons donc, frères très chers, ce pâturage où nous trouverons notre joie au cœur de la fête célébrée par tant de nos concitoyens. Que leur allégresse nous y invite.
Réchauffons nos cœurs, mes frères, que notre foi se ranime envers ce qu’elle croit, que nos désirs s’enflamment pour les biens célestes : c’est déjà partir à leur rencontre que de les aimer.
Aucun obstacle ne doit nous enlever la joie de la solennité intérieure, car si l’on désire se rendre à un endroit qu’on s’est fixé, aucune difficulté ne peut changer ce désir. Aucune prospérité flatteuse ne doit nous en détourner ; il est fou, le voyageur qui, apercevant sur sa route de gracieuses prairies, oublie le but de son voyage.

Le Bon Pasteur s’est livré lui-même
pour que vous ayez la vie.
Laissez-vous conduire à sa voix
et suivez-le en chantant :

R/ Tu es la porte du Royaume, alléluia,
tu es la route vers le Père, alléluia !

Le Seigneur a les yeux sur ses fidèles,
sur ceux qui espèrent son amour.

Pour nous préserver de la mort,
nous garder en vie au temps de la famine.
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Oraison

Dieu éternel et tout puissant, guide-nous jusqu’au bonheur du ciel ; que le troupeau parvienne, malgré sa faiblesse, là où son Pasteur est entré victorieux. Lui qui règne.
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Te Deum

À toi Dieu, notre louange !
Nous t’acclamons, tu es Seigneur !
À toi Père éternel,
L’hymne de l’univers.

Devant toi se prosternent les archanges,
les anges et les esprits des cieux ;
ils te rendent grâce ;
ils adorent et ils chantent :

Saint, Saint, Saint, le Seigneur,
Dieu de l’univers ;
le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.

C’est toi que les Apôtres glorifient,
toi que proclament les prophètes,
toi dont témoignent les martyrs ;
c’est toi que par le monde entier
l’Église annonce et reconnaît.

Dieu, nous t’adorons :
Père infiniment saint,
Fils éternel et bien-aimé,
Esprit de puissance et de paix.

Christ, le Fils du Dieu vivant,
le Seigneur de la gloire,
tu n’as pas craint de prendre chair
dans le corps d’une vierge
pour libérer l’humanité captive.

Par ta victoire sur la mort,
tu as ouvert à tout croyant
les portes du Royaume ;
tu règnes à la droite du Père ;
tu viendras pour le jugement.

Montre-toi le défenseur et l’ami
des hommes sauvés par ton sang :
prends-les avec tous les saints
dans ta joie et dans ta lumière.

Sunday of Good Shepherd

27 avril, 2012

Sunday of Good Shepherd dans images sacrée Good_shepherd_icon

http://hu.wikipedia.org/wiki/F%C3%A1jl:Good_shepherd_icon.jpg

4° dimanche de Pâques (29 avril 2012) – biblique

27 avril, 2012

http://www.bible-service.net/site/434.html

4° dimanche de Pâques (29 avril 2012)

Pour exprimer totalement la sollicitude de Jésus envers les hommes, St Jean affirme que Jésus “ donne sa vie pour ses brebis ”, librement (Évangile). Il est le Bon Pasteur. Ce berger innocent a été rejeté par les bâtisseurs, mais il est devenu la pierre d’angle de l’Église (première lecture). Mais il n’a pas repris son amour pour les hommes ; bien plus, il les déclare “ enfants de Dieu ” (deuxième lecture), une réalité qui reste encore à découvrir.

• Actes 4,8-12
Dans la première prédication de Pierre, peu de jours après la Résurrection et la Pentecôte, les images utilisées s’entrecroisent et se complètent.  Alors qu’aux pasteurs de Galilée, les évangélistes employaient plutôt une image qui leur parlait – celle du berger – Pierre, parlant aux habitants de Jérusalem, utilise l’image d’une construction.  Aux chefs du peuple et aux Anciens, il affirme que Jésus est la pierre qu’eux, les bâtisseurs, ont rejetée, et qui est devenue la pierre d’angle.  Tout salut, même la guérison conférée par Pierre au boiteux qui ne demandait d’ailleurs qu’une aumône, vient de lui. Cette guérison est le signe que Dieu donne à son peuple : celui qui sauve, c’est le Christ. N’oublions pas que Pierre s’adresse au Grand Conseil d’Israël. En les questionnant sur leur rapport à Jésus, il les oblige à faire un choix. Le Ressuscité est le pivot de l’Alliance nouvelle, celle qui accomplit la première Alliance.
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http://www.bible-service.net/site/1261.html

Pour ce 4° dimanche de Pâques, la revue “Célébrer” propose simplement un bref commentaire pour la seconde lecture (1 Jn 3,1-2), et des propositions pour la célébration (« Célébrer » n° 390).

«Voyez comme il est grand l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu » (1 Jn 3,1).
Voilà bien notre véritable identité : nous sommes enfants de Dieu. Le Verbe s’est fait chair et il est venu dans ce monde pour cela. Seule la foi chrétienne ose proclamer une chose aussi inouïe.

Pour prolonger la méditation…

Par Franck Widro
Le mercenaire, une âme d’actionnaire (Jn 10,11-18)
 Mon âme,
par instants,
est tentée de vivre en mercenaire,
de servir mes seuls intérêts,
et lâcher mes congénères,
les laisser,
par un loup idolâtre,
être capturé ;
choisir les bras de Dieu,
c’est m’arracher d’un cœur clôturé.
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• Psaume 117
Nous avons déjà lu ce psaume à deux reprises ; c’est ici la troisième. Si l’Église a choisi de faire prier les chrétiens sur le psaume 117, c’est sans doute parce qu’il exprime l’action de grâces et la reconnaissance envers le Seigneur, et témoigne de la mort et de la résurrection, à travers la destruction et la reconstruction du Temple ici célébrées. La pierre d’angle, expression un peu mystérieuse, désigne la clé de voûte de la construction, ce qui fait tout tenir. Pour les chrétiens, il ne s’agit plus de Jérusalem et du Temple, mais bien du Christ, mort et ressuscité. C’est lui la pierre d’angle.

• Jean 10,11-18
“ Bon pasteur ” est la traduction habituellement reçue et connue.  Et pourtant, le texte original grec se traduit littéralement, par :  “ Je suis le beau pasteur ” (‘o poimèn ‘o kalós). De fait, on peut arguer il n’y a pas tellement de différence entre les deux car est véritablement beau ce qui est bon et vrai.  Lorsque nous rencontrons une personne admirable par sa générosité, son amour, sa fidélité, ne disons-nous pas : “ quelle belle personne ! ”, et lorsqu’on nous raconte un récit particulièrement touchant, ne disons-nous pas : “ quelle belle histoire ! ” ?  C’est dans ce sens que Jésus est un “ beau pasteur ”.  L’évangéliste utilise cette image pour décrire la nature des relations de Jésus avec nous. Trois caractéristiques semblent décrire ce “ bon/beau berger ”.
L’évangile souligne tout d’abord la différence entre un vrai berger, à qui les brebis appartiennent, qui prend soin d’elles, et le mercenaire.  La différence entre les deux se manifeste tout spécialement dans les moments de danger, lorsqu’un loup apparaît, par exemple.  Le vrai berger est prêt à risquer sa vie;  le mercenaire ne pense qu’à sauver la sienne.
La deuxième caractéristique du “ beau pasteur ” est la connaissance mutuelle entre lui et ses brebis.  Pour un étranger qui regarde un troupeau de brebis, elles sont toutes identiques;  mais le vrai berger les distingue toutes les unes des autres, et connaît chacune par son nom. De plus, Jésus  va beaucoup plus loin que ce que laisse entendre cette image.  Il affirme que cette connaissance mutuelle entre lui et ses disciples est de même nature que la connaissance mutuelle entre Lui et son Père.  Cette connaissance n’est pas théorique et intellectuelle;  elle est de l’ordre de l’amour et est telle que l’on est prêt à donner sa vie pour celui qu’on aime.
Enfin, troisième et dernière caractéristique, Jésus parle de brebis qui lui appartiennent mais ne sont pas de cette bergerie.  Même si elles ne sont pas du même bercail, elles sont “ siennes ” et il doit aussi les guider.  Un jour viendra, à un moment que personne ne connaît ni ne peut prévoir, où il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. On trouvera des pistes d’approfondissement pour la deuxième lecture (1 Jn 3,1-2), ainsi que de brèves citations d’auteurs spirituels d’hier et d’aujourd’hui dans les Fiches Dominicales n° 14 bis, pages 2-3. Ceux qui préparent la liturgie y trouveront aussi des idées pour une mise en œuvre.

HOMÉLIE – QUATRIÈME DIMANCHE DE PÂQUES B (2012) DU BON PASTEUR – JEAN-PAUL II

27 avril, 2012

http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/homilies/1979/documents/hf_jp-ii_hom_19790506_s-antonio-padova_fr.html

HOMÉLIE – QUATRIÈME DIMANCHE DE PÂQUES  B (2012) DU BON PASTEUR

VISITE À LA PAROISSE ROMAINE SAINT-ANTOINE DE PADOUE

HOMÉLIE DU PAPE JEAN-PAUL II

6 mai 1979

Très chers frères et sœurs.

Aujourd’hui, dans toute l’Eglise catholique c’est la « Journée pour les vocations sacerdotales et religieuses » et je suis heureux de la célébrer avec vous, ici à Rome, au centre de la chrétienté, et dans votre paroisse confiée aux prêtres de la Congrégation des Rogationistes que je salue cordialement.

Ce dimanche-ci a été dédié à cette suprême, essentielle nécessité, précisément parce qu’aujourd’hui la Liturgie nous présente l’image de Jésus « Bon Pasteur ».

Déjà dans l’Ancien Testament il était courant de parler de Dieu comme Pasteur d’Israël, du peuple de l’alliance, qu’il avait choisi pour réaliser son dessein du salut. Le Psaume 22 est un hymne splendide au Seigneur, Pasteur de nos âmes : « Le Seigneur est mon Pasteur, je ne manque de rien: sur des prés d’herbe fraîche il me parque, près des eaux reposantes il me mène, il y refait mon âme, il me conduit sur les sentiers de la justice… Même si je marche dans un val ténébreux, je ne crains aucun mal car tu es avec moi… » (Ps 22, 1-3).

Les prophètes Isaïe, Jérémie et Ezéchiel reviennent souvent sur le thème du peuple « troupeau du Seigneur » : « Voici votre Dieu !… Comme un pasteur il fait paitre son troupeau; de son bras il le rassemble… » (Is 40, 11) et surtout ils annoncent le Messie comme un Pasteur qui fera vraiment paitre ses brebis et ne les laissera plus se débander : « Je susciterai à leur tête un seul Pasteur qui les paitra, mon serviteur David; c’est lui qui les conduira au pâturage c’est lui qui sera pour elles un pasteur » (Ez 34, 23).

Dans l’Evangile cette douce et touchante figure du Bon Pasteur nous est devenue familière, et même si les temps ont changés, à cause de l’industrialisation et de l’urbanisme, elle a gardé tout son charme et sa pleine efficacité ; et nous nous souvenons tous de l’émouvante et suggestive parabole du Bon Pasteur qui se met à la recherche de la brebis égarée (Lc 15, 3-7).

Dans les premiers temps de l’Eglise l’iconographie s’en est emparée et a développé considérablement le thème du Bon Pasteur dont la figure paraît souvent, peinte ou sculptée, dans les catacombes, sur les sarcophages, dans les baptistères. Une iconographie si intéressante et pieuse nous atteste que dès les premiers temps de l’Eglise l’image de Jésus « Bon Pasteur » a frappé et ému 1′esprit des croyants et des non-croyants et qu’elle fut une raison de conversion, d’engagement spirituel, de réconfort. Eh bien, le Bon Pasteur est encore aujourd’hui, vivant et vrai, au milieu de nous, au milieu de toute l’humanité et il veut, à chacun de nous, faire entendre sa voix et ressentir son amour.

1. Que signifie être le Bon Pasteur ?

Jésus nous l’explique clairement, de manière convaincante :

— le pasteur connaît ses brebis et les brebis le connaissent : comme il est beau et consolant de savoir que Jésus nous connaît un par un, que nous ne sommes pas des anonymes pour Lui, que notre nom — ce nom choisi avec amour par les parents et les amis — Lui, il le connaît ! Nous ne sommes pas « une masse », une « multitude » pour Jésus ! Nous sommes des « personnes », des individualités ayant une valeur éternelle, tant comme créature que comme personne rachetée ! Lui, il nous connaît ! Lui, il me connaît et il m’aime et il s’est livré pour moi ! (Ga 2, 20) ;

— le pasteur nourrit ses brebis et les mène à des pâturages frais et abondants : Jésus est venu pour apporter la vie aux âmes, pour la donner en abondance. Et la vie des âmes consiste essentiellement en trois réalités : la vérité, la grâce, la gloire. Jésus est la vérité parce que le Verbe incarné est, comme l’a dit saint Pierre aux Chefs du peuple et aux anciens, « la pierre d’angle » sur laquelle seule il est possible d’élever l’édifice familial, social, politique : « Car il n’est sous le ciel d’autre nom donné aux hommes, par lequel il nous faille être sauvé » (Ac 4, 11-12).

Jésus nous donne la grâce, c’est-à-dire la vie divine, par le baptême et les autres sacrements. Moyennant la grâce nous devenons participants de la nature trinitaire même de Dieu ! Mystère immense mais d’une indicible joie, d’une indicible consolation !

Jésus, enfin, nous donnera la gloire du Paradis, une gloire totale et éternelle et nous y serons aimés et aimerons, participant de la félicité même de Dieu qui est Infini même dans la joie ! « Ce que nous serons n’a pas encore été manifesté — commente saint Jean — Nous savons que lors de cette manifestation nous lui serons semblables parce que nous Le verrons tel qu’il est » (1 Jn 3, 2);

— le pasteur défend ses brebis, il n’est pas comme le berger à gages qui fuit quand arrive le loup, parce qu’il n’a pas souci des brebis. Nous savons que malheureusement dans le monde ce sont les mercenaires qui sèment la haine, la malice, le doute, le trouble des idées et des sens. Par contre, par la lumière de sa parole divine et avec la force de sa présence sacramentelle et ecclésiale, Jésus fortifie la volonté, purifie les sentiments et, de cette manière, nous défend et nous libère de tant de douloureuses et dramatiques expériences;

— le pasteur offre même sa vie pour ses brebis : Jésus a réalisé le projet de l’amour divin moyennant sa mort sur la croix ! Il s’est offert sur la croix pour racheter l’homme, créé par l’amour pour l’éternité de l’Amour;

— le pasteur, enfin, ressent le désir d’accroître son troupeau : Jésus affirme ouvertement son angoisse universelle : « J’ai d’autres brebis encore qui ne sont pas de cet enclos ; celles-là aussi je dois les mener ; elles écouteront ma voix ; et il y aura un seul troupeau et un seul pasteur » (Jn 10, 16). Jésus veut que tous les hommes le connaissent, l’aiment, le suivent.

2. Jésus a voulu dans son Eglise le prêtre comme « Bon Pasteur ».

La paroisse est la communauté chrétienne, éclairée par l’exemple du Bon Pasteur, serrée autour de son propre curé et des vicaires, ses collaborateurs.

Dans la paroisse, le prêtre continue la mission et la tâche de Jésus ; il doit donc « paître le troupeau » ; il doit enseigner, instruire, donner la grâce, défendre les âmes de l’erreur et du mal, convertir, et, surtout, aimer.

Aussi, avec toute la sollicitude de mon cœur de Pasteur de l’Eglise universelle, vous dis-je : aimez vos prêtres ! Estimez-les, écoutez-les, suivez-les ! Priez pour eux chaque jour ! Ne les laissez pas seuls, ni à l’autel ni dans la vie quotidienne !

Et n’omettez jamais de prier pour les vocations sacerdotales et pour la persévérance dans l’engagement de la consécration au Seigneur et aux âmes. Mais, surtout, créez dans vos familles un climat favorable à l’épanouissement des vocations. Et vous, parents, correspondez généreusement aux desseins de Dieu sur vos enfants.

3. Enfin, Jésus veut que chacun soit un « bon pasteur ».

En vertu de son Baptême, chaque chrétien est appelé à être un « bon pasteur » dans le milieu où il vit. Parents, vous devez exercer les fonctions du Bon Pasteur à l’égard de vos enfants ; quant à vous, les enfants, vous devez édifier chacun par votre amour, par votre obéissance, mais surtout par votre foi courageuse et cohérente. Les relations mutuelles entre époux doivent, elles aussi, s’inspirer de l’exemple du Bon Pasteur pour que la vie familiale soit toujours à ce niveau de sentiments et d’idéaux voulu par le Créateur, en raison de quoi la famille a été définie comme « Eglise domestique ». Et de même, à l’école, au travail, sur les lieux du jeu et des loisirs, dans les hôpitaux et partout où il y a de la souffrance, que chacun s’efforce d’ être comme Jésus, un « bon pasteur ». Mais il appartient surtout aux personnes consacrées d’être des « bons pasteurs » dans la société : aux religieux, aux soeurs, à tous les membres des Instituts séculiers. Nous devons prier — aujourd’hui et toujours — pour toutes les vocations religieuses, masculines et féminines, afin que dans l’Eglise ce témoignage de la vie religieuse soit toujours plus nombreux, toujours plus vif, toujours plus intense, toujours plus efficace. Le monde a besoin plus que jamais de témoins convaincus et totalement consacrés !

Très chers fidèles, je termine en rappelant l’invocation angoissée de Jésus le Bon Pasteur : « La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson pour qu’il envoie de nombreux ouvriers à sa moisson » (Mt 9, 37; Lc 10, 2).

Veuille le ciel que ma visite pastorale suscite dans votre paroisse quelque vocation sacerdotale parmi vous, jeunes gens et garçonnets ; quelque vocation religieuse et missionnaire parmi vous, jeunes filles et fillettes, vous tous qui vous ouvrez à la vie, pleins d’enthousiasme !

Je recommande ce vœu à la Très Sainte Vierge Marie, Mère de Jésus le Bon Pasteur, notre Mère, Inspiratrice de toute sainte vocation !

Invoquons également l’intercession du Serviteur de Dieu, le Chanoine Hannibal de France, fondateur de la Congrégation des Rogationistes qui, avec le Centre pour les vocations « Rogate », consacre sa principale activité à la promotion des vocations sacerdotales et religieuses.

© Copyright 1979 – Libreria Editrice Vaticana

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