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Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse : « Jeter un feu sur la terre » : le don de l’Esprit Saint (Ac 2,3)

29 octobre, 2011

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Le jeudi de la 29e semaine du temps ordinaire

Commentaire du jour

Sainte Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse

Petit Journal, 1411 (trad. Parole et Dialogue 2002, p. 470)
« Jeter un feu sur la terre » : le don de l’Esprit Saint (Ac 2,3)

Ô Esprit de Dieu, Esprit de vérité et de lumière,
Demeure constamment en mon âme par ta grâce divine.
Que ton souffle dissipe les ténèbres
Et que dans ta lumière les bonnes actions se multiplient.

Ô Esprit de Dieu, Esprit d’amour et de miséricorde,
Qui verses en mon cœur le baume de la confiance,
Ta grâce confirme mon âme dans le bien,
Lui donnant une force invincible : la constance !

Ô Esprit de Dieu, Esprit de paix et de joie,
Qui réconfortes mon cœur assoiffé,
Qui verses en lui la vivante source de l’amour divin,
Et le rends intrépide dans la lutte.

Ô Esprit de Dieu, le plus aimable hôte de mon âme,
Je désire de mon côté t’être fidèle,
Tant aux jours de joie qu’aux heures de souffrances ;
Je désire, Esprit de Dieu, vivre toujours en ta présence.

Ô Esprit de Dieu, qui imprègnes mon être
Et me fais connaître ta vie divine et trinitaire,
Tu m’inities à ton Être divin;
Unie ainsi à toi, j’ai la vie éternelle.

Saint André de Crète: « Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis »

1 avril, 2011

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110402

Commentaire du jour

Saint André de Crète (660-740), moine et évêque
Grand canon de la liturgie byzantine pour le Carême, 2ème  ode (trad. Clément, DDB 1982, p. 119s rev.)
« Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis »

Ciel, écoute ma voix.
Écoute-moi, ô terre :
Dieu me ramène à lui, je veux le célébrer.

Dans ta compassion, ô mon Dieu,
jette sur moi les yeux de ton amour,
reçois ma confession brûlante.

Plus que tous les hommes j’ai péché.
J’ai péché contre toi seul, Seigneur.
Pourtant prends-moi dans ta pitié, ô mon Sauveur,
puisque c’est toi qui m’a créé…

J’ai souillé, ô mon Sauveur,
ton image et ta ressemblance (Gn 1,26).
Le vêtement de beauté que le Créateur lui-même m’avait tissé,
je l’ai mis en lambeaux, et je suis nu.
A sa place j’ai voulu mettre une défroque déchirée,
œuvre du serpent qui m’a séduit (Gn 3,1-5)…

La beauté de l’arbre m’a fasciné,
elle a trompé mon intelligence.
Maintenant je suis nu et couvert de honte…

Le péché m’a revêtu de tuniques de peau (Gn 3,21)
après m’avoir dépouillé
de la robe tissée par Dieu lui-même…

Comme la prostituée, je te crie :
« Contre toi seul, j’ai péché ».
Reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
comme tu as accepté le parfum de la pécheresse (Lc 7,36s).

Pardonne-moi, comme le publicain je crie vers toi.
Pardonne-moi, Sauveur, car, dans la descendance d’Adam,
nul n’a péché comme moi.

Comme David je suis tombé (2S 11)
et me suis recouvert de boue.
Mais de même que David s’est lavé dans ses larmes,
lave-moi, mon Sauveur.

Entends mon âme qui gémit, mon cœur qui languit,
reçois mes larmes, ô mon Sauveur,
et sauve-moi.

Tu aimes l’homme
et tu veux que tous soient sauvés.
Rappelle-moi dans ta bonté,
dans ta bonté accueille-moi,
je me repens.

Catéchisme de l’Église catholique : Timothée et Tite, successeurs des apôtres

26 janvier, 2011

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20110125

Mémoire des Sts Timothée et Tite, évêques, compagnons de saint Paul : Lc 10,1-9
Commentaire du jour
Catéchisme de l’Église catholique
§ 863-865

Timothée et Tite, successeurs des apôtres

      Toute l’Église est apostolique en tant qu’elle demeure, à travers les successeurs de saint Pierre et des apôtres, en communion de foi et de vie avec son origine. Toute l’Église est apostolique en tant qu’elle est « envoyée » dans le monde entier ; tous les membres de l’Église, toutefois de diverses manières, ont part à cet envoi. « La vocation chrétienne est aussi par nature vocation à l’apostolat. » On appelle « apostolat » « toute activité du Corps mystique » qui tend à « étendre le règne du Christ à toute la terre » (Vatican II: AA 2).

      « Le Christ envoyé par le Père étant la source et l’origine de tout l’apostolat de l’Église », il est évident que la fécondité de l’apostolat, celui des ministres ordonnés comme celui des laïcs, dépend de leur union vitale avec le Christ. Selon les vocations, les appels du temps, les dons variés du Saint Esprit, l’apostolat prend les formes les plus diverses. Mais c’est toujours la charité, puisée surtout dans l’eucharistie, « qui est comme l’âme de tout apostolat » (AA 3).

      L’Église est une, sainte, catholique et apostolique dans son identité profonde et ultime, parce que c’est en elle qu’existe déjà et sera accompli à la fin des temps « le Royaume des cieux », « le Règne de Dieu », advenu dans la personne du Christ et grandissant mystérieusement au cœur de ceux qui lui sont incorporés, jusqu’à sa pleine manifestation eschatologique. Alors tous les hommes rachetés par lui, rendus en lui « saints et immaculés en présence de Dieu dans l’Amour » (Ep 1,4), seront rassemblés comme l’unique Peuple de Dieu, « l’Épouse de l’Agneau », « la cité sainte descendant du ciel, de chez Dieu, avec en elle la gloire de Dieu » ; et « le rempart de la ville repose sur les douze assises portant chacune le nom de l’un des douze apôtres de l’Agneau » (Ap 21,9-11.14).