Archive pour juillet, 2012

SAINT IGNACE DE LOYOLA

31 juillet, 2012

SAINT IGNACE DE LOYOLA  dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=23800&pic=23800AP.JPG&dispsize=Original&start=0

1er août – Saint Alphonse-Marie de Ligori,

31 juillet, 2012

http://missel.free.fr/Sanctoral/08/01.php

1er août – Saint Alphonse-Marie de Ligori,

Sommaire :

Biographie de St Alphonse-Marie
Prière
De la bonne confession

Biographie de Saint Alphonse-Marie de Ligori
Le 29 septembre 1696, Alphonse, fils aîné de Don Guiseppe de Ligori (issu d’une des plus vieilles familles de la noblesse napolitaine et capitaine des galères) et de son épouse Dona Anna-Catarina (issue de la noble famille espagnole des Caballero), venait à peine d’être baptisé, le surlendemain de sa naissance, à Marianella, près de Naples, que saint François de Hyeronimo, alors jeune jésuite, prophétisa : Cet enfant vivra vieux, très vieux, il ne mourra pas avant ses quatre-vingt-dix ans. Il sera évêque et fera de grandes choses pour Dieu. La famille est pieuse, le père suit une retraite fermée annuelle, la mère lit chaque jour les heures canoniales ; des neuf enfants qu’ils auront, en dehors de l’aîné, un garçon sera bénédictin (Antonio) et un autre prêtre séculier (Gaetano), deux filles seront religieuses (Barbara et Annella seront franciscaines). Saint Alphonse-Marie est inscrit, à neuf ans, dans la congrégation des jeunes nobles, dirigée par les prêtres de l’Oratoire, et, après voir reçu sa première communion (26 septembre 1705), il y est inscrit comme novice (7 mars 1706).
Aussi pieux qu’intelligent, aussi curieux des sciences que des lettres, Alphonse fait ses premières études avec des maîtres particuliers avec lesquels, outre le latin, le grec, l’italien, l’espagnol et le français, il se passionne pour les mathématiques et la philosophie, non sans apprendre la musique avec Gaetano Greco, et la peinture avec Solimena ; à douze ans, il entre à l’université royale de Naples où, à seize ans, il reçoit le titre de docteur en droit civil et en droit ecclésiastique (21 janvier 1713).
Déjà, depuis l’âge de quatorze ans, après avoir reçu l’épée d’argent des chevaliers, il participe à la gestion des affaires de la ville qui, l’année de ses vingt ans, le choisit pour juge. L’année de ses dix-huit ans, il suit régulièrement des retraites fermées annuelles à quoi son père l’a initié, et, chaque jour, il visite le Saint-Sacrement dans une église et la Sainte Vierge dans une autre. Puis, ce jeune homme qui ne songe guère à devenir prêtre, prenant au sérieux l’invitation de Jésus au jeune homme riche, fait, en 1716, voeu de célibat (il renonce à épouser sa cousine, Teresina de Ligori, fille du prince de Presiccio, qui entrera chez les soeurs du Saint-Sacrement et mourra en odeur de sainteté). Membre de la confrérie des jeunes nobles, puis, après avoir terminé ses stages d’avocat, à partir de 1715, des docteurs, il aide plusieurs fois par semaine à l’Hôpital des Incurables et il rassemble autour de lui quelques amis pour l’adoration quotidienne du Saint-Sacrement et pour une récollection mensuelle.
Avocat célèbre au-delà du royaume de Naples, il n’a encore perdu aucune cause lorsque, en 1723, le duc Orsini di Gravina lui confie ses intérêts contre Cosme III de Médicis, grand duc de Toscane. La cause d’Orsini est juste, le dossier est solide, mais les pressions politiques et les pots de vin font pencher le verdict en faveur du Médicis et Alphonse, dégoûté, quitte le barreau, refuse de se rendre à la cour où il est invité pour l’anniversaire de l’Impératrice, pour se réfugier à l’Hôpital des Incurables. Alors qu’il achève son service auprès des malades, il entend une voix lui dire : Quitte le monde ! Donne-toi tout à moi ! Comprenant d’où vient l’appel, il répond : Me voici, Seigneur ! Trop longtemps j’ai résisté à votre grâce. Faites de moi ce qu’il vous plaira. Quelques minutes plus tard, il est aux pieds de Notre-Dame de la Merci pour se donner tout entier au Seigneur : il pose son épée de gentilhomme sur l’autel de la Vierge (29 août 1723).
Alphonse prend l’habit ecclésiastique (23 octobre 1723) et suit les cours du séminaire de Naples où il choisit de s’initier aux missions apostoliques. Tonsuré le 23 septembre 1724, sous-diacre le 22 septembre 1725, il est ordonné diacre le 6 avril 1726 et prononce son premier sermon en l’église paroissiale de San Giovanni in Porta ; il est prêtre le 21 décembre 1726. Une fois prêtre, Alphonse dépensait le plus clair de son activité dans le quartier où vit la lie du peuple napolitain. C’était sa joie de se trouver ainsi au milieu de la racaille, de ceux qu’on nomme les lazzaroni, et des pauvres petites gens des mêmes métiers de misère. Plus qu’aux autres, il leur avait donné son coeur. Et bien sûr, il les instruisait par ses prédications et les réconciliait avec Dieu par la confession. De bouche à oreille, dans le milieu, on se le dit bientôt jusqu’au bout de la ville ; et l’on arrivait de partout. Et venaient les scélérats, tant, et tant encore… Puis ils revenaient. Et non seulement ils quittaient leurs vices, mais ils s’engageaient dans l’oraison, la contemplation, et n’avaient bientôt plus rien d’autre en tête que d’aimer Jésus-Christ. Membre des Missions Apostoliques, après avoir découvert les misères de la ville, il découvre celles des campagnes pour l’évangélisation desquelles il fonde, le 9 novembre 1732, à Scala, la congrégation du Saint-Sauveur qui s’appellera plus tard la congrégation du Saint-Rédempteur, les Rédemptoristes.
Alors qu’il a déjà refusé par deux fois l’archevêché de Palerme, Clément XII l’oblige d’accepter celui de Sainte-Agathe des Goths (province de Bénévent) ; nommé en mars, il est sacré à Rome, dans l’église de la Minerve, le 14 juin 1762, il est intronisé le 18 juillet 1762. Sans lâcher la direction de son Institut, il oeuvre à la réforme de son diocèse : le plus grand bien qu’un évêque puisse procurer à son diocèse, écrit-il, c’est d’y faire prêcher la mission immanquablement tous les trois ans ; il rappelle à ses curés l’obligation qui leur incombe de prêcher tous les dimanches et à toutes les fêtes solennelles, selon la prescription du concile de Trente, et de prêcher d’une manière simple et populaire, adaptée à la qualité de leur auditoire ; il rénove et veille avec soin sur son séminaire ; il fait de nombreuses visites pastorales ; il donne l’exemple de la pauvreté et s’élève contre toute forme d’injustice. Cependant, outre une très large correspondance, il continue à rédiger de nombreux ouvrages (il en a écrit cinquante-et-un avant son élévation à l’épiscopat, il en écrit encore soixante-et-un après) faits pour être compris par tous de sorte d’atteindre par ses écrits ceux que sa prédication ne pouvait rejoindre ; Jean-Paul II, le 1 août 1987, écrivait aux Rédemptoristes : Ce qui fit son succès, et le charme de ses écrits, c’est la concision, la clarté, la simplicité, l’optimisme, l’affabilité qui va jusqu’à la tendresse. Alphonse n’exclut absolument personne du champ de son action pastorale : il écrit à tous, il écrit pour tous (lettre apostolique Spiritus Domini à l’occasion du deuxième centenaire de la mort de saint Alphonse-Marie de Ligori). Les Visites au Très-Saint-Sacrement et à la Très-Sainte Vierge, rédigées en des temps différents et publiées ensemble en 1744 ou 1745, connaîtront plus de deux mille éditions ; Les Gloires de Marie, le plus fort tirage des ouvrages marials de tous les temps, paru en 1750, après seize années de travail, auront plus de mille éditions ; La Pratique de l’amour envers Jésus-Christ qu’il considérait comme le plus pieux et le plus utile de tous ses ouvrages, sera édité cinq cent trente-cinq fois ; Le grand moyen de la prière aura deux cent trente-huit éditions.

Prière

O Verbe Incarné,
vous avez donné votre sang et votre vie,
pour conférer à nos prières, selon votre promesse,
une valeur capable d’obtenir tout ce qu’elles implorent.
Et nous, Grand Dieu !
nous sommes négligents pour notre salut
au point de ne pas vouloir demander les grâces requises
pour nous sauver.
Vous, avec ce moyen de la prière,
vous nous avez remis la clef de tous vos divins trésors,
et nous, en ne priant pas,
nous nous obstinons à rester dans notre misère.
Ah ! Seigneur,
éclairez-nous et faites-nous connaître
le pouvoir auprès de votre Père,
des requêtes adressées en votre nom et par vos mérites.
Saint Alphone Marie de Ligori

De la bonne confession
Lettre de Saint Alphonse-Marie de Liguori
à ses religieuses Rédemptoristes
Chacun sait que, pour une bonne confession, trois choses sont nécessaires : un examen de conscience, la douleur et la résolution d’éviter le péché. Les âmes spirituelles qui se confessent souvent et se gardent des péchés véniels délibérés n’ont pas besoin de passer beaucoup de temps à l’examen de conscience, et si elles avaient commis quelque péché mortel elles le sauraient sans examen. Elles seraient également conscientes des péchés véniels s’ils étaient véritablement intentionnels, par le remords qui en serait la conséquence. En outre il n’y a aucune obligation de confesser toutes nos trangressions vénielles, c’est pourquoi nous ne sommes point forcés d’en faire une exacte recherche et encore moins du nombre, des circonstances, de la manière, des causes de celles-ci. Il est suffisant de confesser les plus graves et de mentionner le reste en termes généraux. Saint François de Sales est si consolant sur ce point : « Ne vous sentez pas tourmentés si vous ne vous rappelez pas toutes vos petites pécadilles en confession, dit-il, car comme vous tombez souvent imperceptiblement, vous êtes souvent relevés imperceptiblement » ; c’est-à-dire par des actes d’amour ou autres bonnes actions que les âmes vertueuses ont coutume d’accomplir.
En second lieu l’affliction est essentielle ; c’est la principale condition nécessaire pour obtenir le pardon. Les confessions les plus douloureuses, non les plus longues, sont les meilleures. La preuve de l’excellence d’une confession est fondée, dit saint Grégoire, non sur la multitude des paroles du pénitent, mais sur la componction de son c½ur. Certaines personnes sont troublées parce qu’elles ne sentent pas daffliction ; elles désirent verser des larmes et sentir une tendre contrition, chaque fois qu’elles reçoivent le sacrement ; et parce que, en dépit de tous leurs efforts, elles sont incapables de provoquer cette affliction, elles se sentent toujours mal à l’aise au sujet de leurs confessions. Mais vous devez vous rendre compte que la véritable affliction ne consiste pas à la ressentir mais à en éprouver le désir. Tout le mérite de la vertu réside dans la volonté. Ainsi, parlant de la foi, Gerson a déclaré que parfois celui qui désire croire a plus de mérite que tel autre qui croit. Et saint Thomas dit que la douleur essentielle necessaire pour le sacrement de pénitence est un déplaisir d’avoir commis le péché, fondé non sur la partie sensible de l’âme, mais sur la volonté. Prenez soin de ne pas faire des efforts exagérés pour éveiller la douleur ; souvenez-vous que les actes intérieurs les meilleurs sont ceux que l’on accomplit avec le moins de violence et avec la plus grande douceur, car le Saint-Esprit règle toute chose doucement et paisiblement. C’est pourquoi Ezéchiel a décrit sa douleur en ces mots: « Voici que dans la paix mon amertume est plus amère ».
En troisième lieu, le propos de ne plus pécher est essentiel, et ce propos doit être ferme, universel et efficace. Certaines personnes disent : Je désire ne plus jamais commettre ce péché, je désire ne plus jamais offenser Dieu. Pourquoi se contenter du mot « désirer » ? Un ferme propos d’amendement dit avec une volonté résolue : Je veux ne plus jamais commettre ce péché ; je veux ne plus jamais offenser Dieu délibérément.
Deuxièmement, ce propos doit être universel. Le pénitent doit se résoudre à éviter tous les péchés sans exception, c’est-à-dire tous les péchés mortels. Les âmes spirituelles doivent être déterminées à éviter tous les péchés véniels intentionnels ; pour ceux qui ne sont pas intentionnels, il faut simplement se garder d’eux autant qu’on en est capable ; il est tout à fait impossible d’éviter tous les péchés non intentionnels.
Troisièmement, il doit être efficace. Il n’est pas suffisant que les pénitents prennent la décision de renoncer au péché, il faut aussi qu’ils évitent les occasions de le commettre ; autrement toutes leurs confessions, quand bien même elles recevraient un millier d’absolutions, seraient de nul effet. Ne pas écarter l’occasion prochaine d’un péché mortel est en soi-même un péché mortel. Et comme je l’ai déjà montré dans ma Théologie morale, celui qui reçoit l’absolution sans le ferme propos d’écarter les occasions prochaines de péché mortel, commet un nouveau péché mortel et est coupable de sacrilège.
Mais il peut arriver qu’on soit tenté de cacher un péché en confession. Certains chrétiens, par respect humain et par crainte de perdre l’estime d’autrui, continuent facilement pendant des mois et des années à faire des confessions et des communions sacrilèges. Mais comment un chrétien qui a été assez téméraire pour pécher gravement contre la divine Majesté peut-il trouver une excuse devant Dieu pour cacher un péché en confession afin d’éviter la confusion passagère et sans importance qui proviendrait de l’aveu fait à un prêtre ? Ce n’est que juste que celui qui a méprisé Dieu shumilie et soit confus. Cependant le démon tentera de remplir l’esprit de tels pécheurs de beaucoup d’illusions et de vaines craintes. L’un dira : Mon confesseur me réprimandera sévèrement si je lui révèle ce péché. Pourquoi vous réprimanderait-il ? Dites-moi, si vous étiez confesseur, parleriez-vous durement à un pauvre pénitent qui serait venu vous avouer ses misères dans l’espoir d’être relevé de l’état dans lequel il est tombé ? Un autre arguera : Mais le confesseur va être sûrement scandalisé par mon péché et éprouvera de l’aversion pour moi. Tout cela est faux ! Loin d’être scandalisé il sera édifié quand il verra dans quelles bonnes dispositions et avec quelle sincérité le pécheur se confesse en dépit de la honte qui l’accable. Le prêtre n’a-t-il pas entendu d’autres bouches l’aveu de péchés semblables et peut-être même beaucoup plus graves encore ? Dieu veuille que vous soyez le seul pécheur au monde ! Quant à l’aversion que pourrait éprouver le confesseur, il estimera au contraire d’autant plus son pénitent qu’il verra la confiance que celui-ci place en lui et il essaiera avec encore plus de zèle de l’aider.
Prenez donc courage et dominez par votre générosité la honte que le démon amplifie tant dans votre esprit. A peine aurez-vous commencé à exprimer le péché que vous avez commis que toutes vos appréhensions s’évanouiront sur le champ. Et croyez-moi si je vous dis qu’ensuite vous vous sentirez plus heureuses d’avoir confessé vos péchés que si vous aviez été choisies comme souveraines de la terre entière. Recommandez-vous à la Bienheureuse Vierge Marie et elle obtiendra pour vous la force de surmonter toute répugnance. Et si vous manquez du courage nécessaire pour dévoiler immédiatement vos péchés au confesseur, dites-lui : « Mon Père, j’ai besoin de votre aide. J’ai commis un péché que je ne puis me résoudre à confesser. » Celui-ci trouvera alors un moyen facile d’arracher à son repaire la bête féroce qui voudrait vous dévorer. Tout ce que vous aurez a faire sera de répondre oui ou non à ses questions. Et voyez, l’enfer temporel aussi bien que l’enfer éternel ont disparu, la grâce de Dieu est retrouvée et la paix de la conscience règne, suprême.

Examen de conscience
« Consiste à faire une exacte recherche des péchés commis depuis la dernière confession bien faite. Or, il en est qui sexaminent trop et dautres pas assez » (Saint Alphonse-Marie de Liguori)
« Pour les personnes timorées, qui fréquentent les Sacrements, cet examen doit être court et fait sans anxiété ou scrupule ; il suffit qu’elles jettent un coup d’½il sur les fautes dans lesquelles elles tombent ordinairement, afin qu’elles s’appliquent davantage dans la réception du Sacrement de Pénitence, à produire des actes utiles à leur avancement spirituel, actes dont elles sont souvent distraites par des craintes et des inquiétudes vaines… ou aura soin d’examiner spécialement le défaut auquel on est le plus enclin, et les moyens à prendre pour se corriger » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« Pour se bien préparer à la Confession, on doit se retirer à l’écart, soit dans l’Eglise, soit dans son oratoire, se mettre sérieusement en la présence de Dieu, et faire l’acte suivant : Supréme et adorable Majesté, que je crois ici présente, me regardant et m’écoutant. Je vous adore du plus profond de mon c½ur ; je vous reconnais pour mon Dieu, mon Créateur, et mon souverain Maître, pour celui qui seul, étant l’unique et la véritable Vie, ne peut ne pas étre ; c’est pourquoi je vous rends le culte de l’adoration, qui n’est dû qu’à vous, et je me prosterne en toute humilité devant le trône de votre suprême grandeur. On doit ensuite se représenter la confession qu’on va faire, comme la dernière de sa vie, et s’y disposer comme une personne qui se trouve sur le point de mourir. On demandera donc à Dieu, la grace de bien faire son Examen de conscience, et la lumière dont on a besoin pour bien connaître ses péchés, en récitant le Veni Creator Spiritus. (Puis on dira :) O Dieu, Père des lumières, qui éclairez tout homme, venant en ce monde, percez mon c½ur d’un trait de lumière, d’armour et de douleur, afin que je puisse bien connaître les péchés que j’ai commis contre vous, en concevoir un vrai repentir, et les déclarer comme il faut, pour en obtenir la remission. Auguste Mère de Dieu, qui êtes si miséricordieuse envers les pécheurs, désireux de se convertir, vous êtes ma plus chère espérance, assistez-moi. Mon ange gardien, prêtez-moi votre secours ; aidez-moi à connaître les offenses dont je suis coupable envers mon Dieu. Saints et saintes du Paradis, priez pour moi, afin que je fasse de dignes fruits de pénitence. Amen. Mon Dieu et mon Sauveur, doux Jésus, je vous offre mon Examen pour glorifier votre divine Justice ; j’espère que vous me ferez la grâce de me bien disposer et de ne plus vous offenser à lavenir ; je l’entreprends donc en esprit de charité, pour vous plaire et pour accomplir votre sainte volonté et avec toutes les intentions qui peuvent vous procurer plus d’honneur et de gloire » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).

L’attrition et la contrition
« L’Attrition est aussi une douleur d’avoir offensé Dieu, mais provenant, d’un motif moins parfait, comme la laideur du péché, ou le dommage qu’il cause, soit l’enfer mérité, soit le paradis perdu» (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« Mais dans l’acte d’attrition, il ne suffit pas seulement d’avoir mérité l’enfer; on doit aussi se repentir d’avoir offensé Dieu en méritant l’enfer » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« On se demande si pour recevoir l’absolution, il est nécessaire que l’attrition soit unie à l’amour initial, c’est-à-dire, à un commencement d’amour. Personne ne doute que pour la justification, un commencement d’amour ne soit requis; car le méme Concile enseigne, qu’une des dispositions que doivent avoir les pécheurs pour étre justifiés c’est qu’ils commencent à aimer Dieu » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).

L’accusation
« Il y a des personnes, qui en se confessant, répètent toujours la méme chanson, qu’elles ont apprise par c½ur, et cela dure au moins un demi quart d’heure ; elles disent, par exemple : je m’accuse du peu d’amour que j’ai eu pour Dieu ; je m’accuse de n’avoir pas rempli mon devoir ; de n’avoir pas aimé le prochain comme je le dois, etc. N’est-ce pas là du temps perdu ? » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).

La contrition
« La Contrition est la douleur qu’on a du péché, parce qu’il a offensé la bonté de Dieu… La Contrition est un acte formel du parfait amour envers Dieu » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« Voici donc comment doit se faire l’acte d’attrition : Mon Dieu parce que, par mes péchés, j’ai perdu le paradis et mérité l’enfer pour toute l’éternité, je me repens plus que de tout autre mal, de vous avoir offensé. Quant à l’acte de contrition, on le fait de la manière suivante. Mon Dieu ! parce que vous êtes une bonté infinie, je vous aime par-dessus toutes choses ; et parce je vous aime, je me repens souverainement de toutes les offenses que j’ai commises contre vous, qui êtes le souverain bien. Mon Dieu, je ne veux plus vous offenser ; je suis résolu de mourir, plutôt que de vous offenser encore » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« Par la contrition, on reçoit à l’instant la grâce avant de recevoir l’absolution du confesseur, pourru qu’on ait l’intention, au moins implicite, de recevoir le sacrement ; c’est ce qu’enseigne le Concile de Trente » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).

Le ferme propos
« On ne peut avoir une douleur sincère de ses péchés si l’on a pas, en même temps, un vrai bon-propos de ne plus offenser Dieu ; et pour que ce bon-propos soit sincère et véritable, il doit avoir trois conditions, savoir: il doit étre ferme, universel et efficace » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« Prendre les moyens d’éviter le péché à l’avenir, fuir les occasions, fréquentation des sacrements et la prière » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).
« Le bon-propos doit étre universel ou d’éviter tous les péchés mortels. Quant aux péchés véniels, on peut se proposer d’en éviter un, sans vouloir en éviter un autre, et cependant faire une bonne confession. Mais, les âmes qui craignent et aiment Dieu, prennent la résolution de s’absternir de tout péché véniel déliberé ; et quant aux fautes vénielles indélibérées, c’est-à-dire, qui se commettent sans un plein consentement de la volonté, elles se proposent d’en commettre le moins qu’elles pourront » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).

La satisfaction
« 1l faut savoir que celui qui pèche, se rend coupable, de la faute commise, et devient passible de la peine due à cette faute… Plut à Dieu que chacun sût satisfaire à toute la pénitence due pour ses péchés ! Ordinairement on doit y suppléer après la mort. On sait que plusieurs, après avoir mené une vie sainte sur la terre, ont du passer néanmoins en purgatoire. Ainsi, outre la pénitence imposée par le confesseur, ayons soin de pratiquer d’autres bonnes ½uvres, comme des aumônes, des prières, des jeûnes, des mortifications. Tâchons aussi de gagner toutes les indulgences que nous pouvons ; elles diminuent les peines que nous devrions souffrir en purgatoire » (Saint Alphonse-Marie de Liguori).

Saint IGNACE DE LOYOLA – le 31 juillet (m)

31 juillet, 2012

http://www.jesuites.com/histoire/saints/ignacedeloyola.htm

Saint IGNACE DE LOYOLA – le 31 juillet (m)

Né à Loyola (Guipuzcoa) en 1491, Ignace vécut d’abord à la cour des Grands, puis se consacra à la vie militaire. Blessé au siège de Pampelune, il se convertit durant sa convalescence, ne brûlant que du désir de suivre les pas du Christ. Retiré à Manrèse, il y vécut une expérience spirituelle dont il a transposé l’essentiel dans le livre des Exercices Spirituels.
Il étudia la théologie à Paris ; c’est là aussi qu’il posa les premières fondations de la Compagnie de Jésus. Ordonné prêtre à Venise en 1537, il se rendit à Rome la même année. Trois ans plus tard, en 1540, il y fonda la Compagnie ; il en fut élu le premier Préposé Général, au début de l’année suivante.
Il contribua de mille manières à la restauration catholique du XVIe siècle et fut à l’origine d’une nouvelle activité missionnaire de l’Église. Il mourut à Rome en 1556 et fut canonisé par Grégoire XV en 1622.

31 juillet
Saint IGNACE DE LOYOLA, prêtre,
FONDATEUR DE LA COMPAGNIE DE JÉSUS

(Solennité pour le Jesuite)

DEUXIÈME LECTURE

Extraits des Constitutions de la Compagnie de Jésus.

Ceux qui suivent sérieusement Jésus-Christ notre Seigneur veulent et désirent avec ardeur se revêtir de la robe et des livrées de leur Seigneur.
Saint Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus, travailla infatigablement dans la vigne du Seigneur ; son seul désir fut une plus grande gloire de Dieu et le salut des hommes du monde entier, sous la conduite du Pontife Romain. Il nous a révélé ce qui a inspiré sa vie personnelle dans ce qu’il a magnifiquement écrit de l’esprit qui doit animer les hommes appelés à suivre le Christ dans la Compagnie :
« Il faut qu’ils considèrent attentivement comme un point de très grande importance en la présence de notre Créateur et Seigneur, combien il est utile et avantageux, pour s’avancer dans la vie spirituelle, d’avoir une aversion entière, et non partielle, pour tout ce que le monde aime et embrasse, et d’accepter, et de désirer de toutes ses forces tout ce que Jésus-Christ Notre Seigneur a aimé et embrassé.
Car comme les mondains, qui sont attachés aux choses du monde, aiment et recherchent avec beaucoup d’empressement les honneurs, la réputation et l’éclat d’un grand nom sur la terre, comme le monde le leur enseigne, de même ceux qui s’avancent dans la voie de l’esprit, et suivent sérieusement Jésus-Christ Notre Seigneur, aiment et désirent avec ardeur tout ce qui est contraire aux choses du monde : savoir, de se revêtir de la robe et des livrées de leur Seigneur, pour l’amour et le respect qu’ils lui portent : de sorte que si cela pouvait se faire sans aucune offense de la divine Majesté et sans péché du prochain, ils voudraient souffrir des affronts, des faux témoignages et des injures, être regardés et traités comme des insensés, sans toutefois en avoir donné sujet : tant ils ont le désir de se rendre semblables à notre Créateur et Seigneur Jésus-Christ, de l’imiter en quelque manière, de prendre ses insignes et d’être revêtus de ses livrées, puisque lui-même les a portées pour notre plus grand avancement spirituel, et nous a donné l’exemple, afin qu’en toutes choses, autant qu’il sera possible, avec le secours de la grâce divine, nous tâchions de l’imiter et de le suivre, lui, la voie véritable qui conduit les hommes à la vie. »

( Examen Général , chap. 4, n. 44 ; tr. fr. Uclès 1892, p.31).

Feeding_Multitude_Multiplication_Pains

27 juillet, 2012

Feeding_Multitude_Multiplication_Pains dans images sacrée 19%20CORBOULD%20THE%20MIRACLE%20OF%20THE%20LOAVES%20ANDGE

http://www.artbible.net/3JC/-Mat-14,13_Feeding_Multitude_Multiplication_Pains/slides/18%20WESLEY%20%20FEEDING%20THE%20MULTITUDE.html

DISCOURS DE JEAN-PAUL II AU COMITÉ OLYMPIQUE INTERNATIONAL, 1982

27 juillet, 2012

http://www.zenit.org/article-31549?l=french

DISCOURS DE JEAN-PAUL II AU COMITÉ OLYMPIQUE INTERNATIONAL, 1982

« L’Eglise regarde le sport avec sympathie »

ROME, vendredi 27 juillet 2012 (ZENIT.org) –  « L’Eglise regarde le sport avec sympathie. Elle le considère avant tout comme une éducation physique, car elle voit le corps humain comme le chef-d’œuvre de la création dans l’ordre matériel », a déclaré Jean-Paul II en recevant, le 27 mai 1982, à Rome, les membres du Comité olympique international réuni à Rome pour une session. Il y a aussi rappelé comment saint Pie X a soutenu les Jeux dont le baron Pierre de Coubertin était venu lui parler.
Voici le texte intégral du discours de Jean-Paul II, publié par le site internet du Vatican :


DISCOURS DU PAPE JEAN-PAUL II ?AUX MEMBRES DU COMITÉ INTERNATIONAL OLYMPIQUE
Jeudi, 27 mai 1982
Monsieur le Président, ?Mesdames, Messieurs,
1. Je vous souhaite la plus cordiale bienvenue, à vous tous, membres du Comité international olympique, réunis à Rome pour votre LXXXVéme session. Je suis très touché de la marque d’honneur que vous avez tenu à me donner, et j’ai vivement apprécié les propos que vient de tenir devant moi votre Président, en illustrant la plus noble idée que l’on puisse se faire du sport et des compétitions sportives. Oui, votre présence est pour moi un motif de profonde joie parce qu’elle me donne l’heureuse occasion de continuer avec votre Comité – qui est l’autorité la plus haute et la plus qualifiée en ce domaine – le dialogue sur le sport et avec les sportifs que l’Eglise a voulu entretenir sereinement, spécialement au cours de ce siècle, alors que ce phénomène prenait des proportions très vastes avec des répercussions sociales multiples.
Il me plaît, en la circonstance, de rappeler d’abord saint Pie X: il encouragea la noble initiative du baron Pierre de Coubertin qui restaura, à l’époque contemporaine, avec un succès croissant, les “Jeux olympiques”. Je pense également à Pie XII, qui nous a laissé un enseignement riche et lumineux sur l’activité physique et sportive dans la vie de l’homme. Jean XXIII, à son tour, en 1960, durant les Jeux olympiques de Rome, reçut en audience les athlètes de 83 nations, et également votre Comité. Paul VI, enfin, en avril 1965, accueillit lui aussi le Comité international olympique, réuni à Rome pour sa LXIVème session.
2. L’Eglise regarde le sport avec sympathie. Elle le considère avant tout comme une éducation physique, car elle voit le corps humain comme le chef-d’œuvre de la création dans l’ordre matériel; sur ce corps, dit la Bible en un style très imagé, Dieu le Créateur insuffla un “souffle de vie”, en le rendant instrument d’une âme immortelle, avec ses capacités d’intelligence, de volonté, de don de soi, qui transcendent infiniment la composition matérielle du corps: “L’homme devint un être vivant” (Cfr. Gen. 2, 7). De plus, la Rédemption opérée par le Christ a rendu le corps de l’homme “membre du Christ”, et “temple de l’Esprit Saint” (Cfr. 1 Cor. 6, 15), destiné certes à tomber en poussière au cours du temps, mais aussi à ressusciter d’une manière définitive pour l’éternité.
Un sport réalisé de façon saine correspond donc à cette vision sereine de la dignité du corps, sans tomber dans certaines conceptions qui arrivent pratiquement à l’idolâtrie de la beauté et de la vigueur physique.
3. Mais l’Eglise voit également dans le sport un puissant facteur d’éducation morale et sociale, au niveau personnel et aussi au plan national et international. Comme manifestation de l’agir de l’homme, il doit être une école authentique et une expérience continuelle de loyauté, de sincérité, de fair-play, de sacrifice, de courage, de ténacité, de solidarité, de désintéressement, de respect! Quand, dans les compétitions sportives, c’est la violence qui l’emporte, l’injustice, la fraude, la soif du gain, les pressions économiques et politiques, les discriminations, alors le sport est ravalé au rang d’instrument de la force, de l’argent.
Je souhaite que votre Comité international olympique défende toujours, avec la clarté et l’énergie nécessaires, les grands idéaux du sport, avec ses caractéristiques de “noblesse et de chevalerie” dont parlait le restaurateur des Jeux olympiques. Vous les avez fort bien exprimés dans votre adresse d’hommage. Et comme le disait mon prédécesseur Paul VI, “la pratique du sport au niveau international . . . s’est révélée un facteur remarquable pour le progrès de la fraternité entre les hommes, et pour la diffusion de l’idéal de la paix entre les nations . . . Ils apprennent à s’affronter dans les luttes pacifiques du stade et de la palestre, et non plus dans les luttes fratricides des champs de bataille. La guerre, cette grande ennemie du genre humain, est l’ennemie aussi par excellence de vos nobles et paisibles performances” (Cfr. Insegnamenti di Paolo VI, IV (1966) 207).
Pour cela, l’Eglise entend continuer et approfondir son dialogue ouvert et sincère avec tout le monde du sport, et en particulier avec votre Comité, qui a le devoir de défendre dans le monde les idéaux du combat sportif.
En formulant ces vœux, j’invoque sur vous, sur vos familles, sur vos nations et sur vos travaux, les Bénédictions de Dieu et en particulier les dons de sagesse, de force et d’amour.
 © Copyright 1982 -  Libreria Editrice Vaticana

Deuxième Livre des Rois, 4, 42 – 44 – commentaires de Marie Noëlle Thabut

27 juillet, 2012

http://www.eglise.catholique.fr/foi-et-vie-chretienne/commentaires-de-marie-noelle-thabut.html

Dimanche 29 juillet: commentaires de Marie Noëlle Thabut

PREMIERE LECTURE – Deuxième Livre des Rois, 4, 42 – 44

42 Il y avait alors une famine dans le pays. Sur la récolte nouvelle, 
 quelqu’un offrit à Elisée, l’homme de Dieu, 
 vingt pains d’orge et du grain frais dans un sac. 
 Elisée dit alors :
 « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent. »
43 Son serviteur répondit :
 « Comment donner cela à cent personnes ? » 
 Elisée reprit :
 « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent, 
 car ainsi parle le SEIGNEUR :
 On mangera et il en restera. »
44 Alors il les servit, ils mangèrent, 
 et il en resta, selon la parole du SEIGNEUR.

Elisée a été prophète dans le Royaume du Nord, entre 850 et 800 av.J.C. environ. Son histoire se lit comme un roman : on la trouve pour la plus grande part dans le deuxième livre des Rois ; Elisée est le successeur du grand prophète Elie, il est son fils spirituel ; et, d’ailleurs, les auteurs bibliques lui attribuent des pouvoirs semblables à ceux du grand prophète. Voici comment, bien plus tard, vers 200 av.J.C, le livre du Siracide résume sa vie : « Lorsqu’Elie eut été caché dans le tourbillon, Elisée fut rempli de son esprit. Ses jours durant, il ne fut ébranlé par aucun chef et personne ne put lui en imposer. Rien n’était trop difficile pour lui… Pendant sa vie il fit des prodiges, même après sa mort ses oeuvres furent merveilleuses. » (Si 48, 12-14).
 Elisée n’a pourtant pas laissé d’écrits mais ses miracles et ses paroles de feu ont visiblement marqué la mémoire d’Israël ; familier des rois, il ne mâchait pas ses mots : apparemment, sa liberté de parole était totale parce qu’il était reconnu comme « un homme de Dieu » (2 R 3, 12). Et, malheureusement, il trouvait bien souvent à redire car, de son vivant, l’idolâtrie n’a jamais cessé dans le Royaume du Nord. Il lui est arrivé, plus d’une fois, de se mêler de politique, d’ailleurs, quand il s’agissait de favoriser un roi disposé à respecter l’Alliance. C’est ainsi, qu’un beau jour, il a tranquillement profité du déplacement du roi (Achazias) pour en faire sacrer bien vite un autre à sa place (Jéhu) !
 Mais cet « homme de Dieu » doit principalement sa célébrité à ses nombreux miracles : deux d’entre eux nous sont proposés ailleurs dans la liturgie : la naissance du fils de la Shunamite (2 R 4, 8-16) et la guérison du général syrien lépreux, Naaman (2 R 5). Mais il y en a bien d’autres ; à commencer par son premier geste, celui qui lui permit de se faire respecter comme porte-parole de Dieu : il ouvrit les eaux du Jourdain et traversa à pied sec (2 R 2, 14), comme Josué l’avait fait pour le peuple, lors de l’entrée dans la terre Promise (Jos 3), comme Elie lui-même venait de le faire devant lui (2 R 2, 8) ; je vous rappelle brièvement quelques autres des miracles d’Elisée dans l’ordre du récit du livre des Rois : quand les eaux de Jéricho devinrent mauvaises et frappèrent le peuple et les troupeaux de stérilité, c’est lui qu’on appela, et il les assainit (2 R 2, 19) ; il intervint à plusieurs reprises en faveur de la famille de Shunam qui l’avait hébergé, en particulier il ressuscita l’enfant (2 R 4 et 8). Pour finir, on ne parle pas souvent du miracle de l’huile, bien joli pourtant : une veuve pauvre, poursuivie par des créanciers, était sur le point de se faire enlever ses deux fils pour en faire des esclaves ; elle appela Elisée au secours ; celui-ci lui dit : « Que puis-je faire pour toi ? Dis-moi, que possèdes-tu chez toi ? » Elle répondit : « Je n’ai plus rien chez moi, si ce n’est un peu d’huile pour me parfumer. » C’était dire son extrême pauvreté : étant en deuil, elle ne se parfumait plus et avait rangé l’huile dans son placard, c’était la seule chose qui lui restait. Il n’en fallait pas davantage à l’homme de Dieu : il lui dit : « Va emprunter des vases chez tous tes voisins, des vases vides, le plus que tu pourras… Puis verse ton huile à parfumer dedans. » Vous devinez la suite : elle remplit autant de vases qu’elle put en trouver, l’huile coulait toujours. Elle n’avait plus qu’à vendre son huile pour payer ses dettes (2 R 4, 1-7).
 Venons-en à la multiplication des pains qui est notre première lecture de ce dimanche. Encore une fois, Elisée agit dans un contexte de pauvreté : grâce aux historiens, on sait que le royaume d’Israël a connu plusieurs fois la famine après une période de sécheresse. Ceci dit, la raison raisonnante n’est pas de son côté : on ne sait pas très bien quelle taille faisaient les vingt pains d’orge, mais il faut croire qu’ils étaient notoirement insuffisants, puisque, très sagement, et dans les meilleures intentions du monde, son serviteur a cherché à le dissuader : « Comment donner cela à cent personnes ? » sous-entendu « charité bien ordonnée commence par soi-même ». Mais la foi, la vraie, est têtue : sans désemparer, et sans changer un seul mot, d’ailleurs, Elisée répète « Donne-le à tous ces gens pour qu’ils mangent » ; cette fois, pourtant, il s’explique : « car ainsi parle le SEIGNEUR : On mangera, et il en restera. » Le serviteur n’a plus qu’à obéir, car, visiblement, Elisée ne puise pas son audace en lui-même. Comme toujours, il y a la voix de la raison humaine… et l’autre, celle qui sait que « Le SEIGNEUR est proche de ceux qui l’invoquent, de tous ceux qui l’invoquent en vérité », comme dit le psaume de ce dimanche (Ps 144/145).
 Quelques remarques, pour terminer, sur le miracle lui-même : dans tous les récits de miracles, qu’ils soient de l’Ancien ou du Nouveau Testament, on retrouve quatre éléments, toujours les mêmes : premièrement, un vrai besoin : la maladie, le handicap, la mort, ou encore la famine (ici), …
 Deuxièmement, un geste libre : ici, quelqu’un a pris du pain sur sa récolte, en temps de famine, justement ;
 troisièmement, le recours à celui qui est considéré comme l’envoyé de Dieu : ici, Elisée ; les pains lui sont offerts, parce qu’il est reconnu comme l’homme de Dieu : on nous précise que ce sont des pains de prémices, (littéralement, de la récolte nouvelle) c’est-à-dire l’offrande liturgique.
 enfin, quatrièmement, la foi dans l’intervention du Seigneur : contre l’avis de son serviteur, Elisée maintient sa décision. La sollicitude de Dieu lui a donné raison !

17 ème Dimanche du temps ordinaire B – Homélie; Si ce texte évangélique avait été écrit par Jean de LaFontaine, nous aurions su que c’était une fable.

27 juillet, 2012

hOMéLIEhttp://www.chalais.fr/article.php3?id_article=648

17 ème Dimanche du temps ordinaire B

Homélie du frère Maxime Allard, dominicain

Si ce texte évangélique avait été écrit par Jean de LaFontaine, nous aurions su que c’était une fable.

Elle aurait alors pu être intitulée : l’administrateur, le généreux et le prophète ou le charismatique. Cette fable aurait recensé trois postures, trois manières de résoudre un problème, trois manière de réagir devant une situation complexe.
La situation est la suivante : Jésus et ses disciples sont sur la montagne. Une foule s’avance vers eux. Jésus a une de ses idées brillante habituelle : ce serait bien de nourrir cette foule. Mais où trouver de quoi nourrir 5 000 personnes au milieu de nulle part, lorsque boulangeries, poissonneries, pâtisseries et boucheries ne se trouvent pas à portée de la main ? L’épreuve, car c’en est une : où trouver cette nourriture ?
L’administrateur, illustré ici par l’apôtre Philippe, entre en scène. Premièrement, il déplace la question. Logique, il pose la question préalable car à quoi bon passer des heures à répondre à la question « où trouver et acheter ? » si on n’a pas de quoi payer. Mieux vaut s’assurer avoir la somme avant de se lancer dans la folle aventure. Alors, bon administrateur, il calcule. Pour que chacun ait un « petit morceau de pain », il faudrait le salaire de 200 journées de travail ! Mais comme Jésus veut certainement plutôt rassasier les gens – c’est plutôt son genre -, mieux vaut doubler cette somme afin que chacun reçoive un bon morceau de pain. Nous en sommes donc à 400 journées de travail. Mais du pain, aussi bon soit-il, cela ne constitue guère un vrai festin. Ajoutons donc un autre 200 jours de travail, de quoi acheter quelques poissons aussi. Cela fait donc un total de 600 journées de travail, soit, pour une seule personne, plus de 2 ans de travail, soit 48000 heures de travail, si on calcule qu’il travaille à 8heures\jour. Il faut voir que le salaire de base qui sert au calcul de Philippe est un salaire assez bas. On pourrait certes élever les salaires, cela prendrait moins d’heures pour amasser la somme nécessaire pour bien nourrir tout le monde. Mais voilà, on n’a pas ce temps. Philippe est réaliste. Donc la proposition de Jésus semble impossible à réaliser. Philippe a fait, en tant qu’administrateur, comptable, tout ce qu’il savait et pouvait faire. Il l’a bien fait… A-t-il passé l’épreuve ? Il ne faudrait pas répondre trop vite par l’affirmative ou la négative !
Passons au réaliste généreux, nommé André. Il n’est pas fort en calcul. Il se contente de regarder ce qui est autour de lui, à portée de la main car il veut donner, il est prêt à donner beaucoup, généreusement, sans compter à la dépense. Mais voilà : à portée de la main, il n’y a que quelques pains et du poisson en quantité négligeable. Avec toute sa bonne volonté, il doit s’avouer dépassé, incapable d’envisager comment faire. Il n’a pas le talent de l’administrateur, mais comme lui il atteint les limites de ses capacités. A-t-il failli l’épreuve proposée par Jésus ? Il ne faudrait pas répondre trop vite par l’affirmative ou la négative !
Alors entre en scène le prophète charismatique. Il n’y a presque rien et la foule est immense, qu’à cela ne tienne. La Providence existe, elle est bonne et généreuse. Il suffit de lui rendre grâce pour ce qu’on a déjà trouvé et espérer qu’elle soit alors mise en branle et qu’elle fasse descendre, miraculeusement, sur la foule de quoi la rassasier ! N’est-il pas écrit qu’un peu de foi, de la foi gros comme un grain de moutarde pouvait suffire à déplacer une montagne, alors, imaginez quelques 5000 pains et poissons, cela ne fait même pas une petite colline. Ce doit être possible. C’est dans les limites de l’espérance, surtout qu’elle est bien rivée sur une charité brûlante : nourrir ces gens, fatigués, estropiés peut-être qui se sont déplacés pour suivre Jésus, l’entendre, vivre de sa parole. Mais voilà, à part le cas du prophète Élisée, mentionné dans la première lecture et les quelques rares multiplications de pains et de poissons relatées de Jésus au cours de son ministère, on connaît peu de cas de ce genre de multiplication. Tentez l’expérience et vous verrez… Ce prophète a-t-il failli l’épreuve par Jésus ? Il ne faudrait pas répondre trop vite par l’affirmative ou la négative !
Pour aller plus loin, il faut faire un pas en arrière. La foule qui vient, elle le fait parce qu’elle a vu Jésus faire des « signes », guérir ses malades. C’est ce qui la met en mouvement. La proximité même des disciples au maître risque fort de ne plus les voir ou de n’en plus voir la portée, portés qu’ils sont par leur relation privilégiée avec lui. Par l’épreuve qu’il leur propose, Jésus les pousse à aller au bout de leur capacité. Il les excite à s’investir à fond et à parvenir aux confins de qui ils sont. Il les oriente vers leur manque, leurs limites, leur besoin d’aide. Afin qu’eux aussi redécouvrent, avec un regard renouvelé, la teneur des « signes » qu’il opère.
Que l’on soit l’administrateur, le généreux réaliste ou le prophète charismatique, il importe donc, humblement, de se reconnaître, comme la foule, à la suite du Christ, comme déjà partiellement en retard sur ce qui est enjeu dans sa parole, ses gestes et sa personne. Jésus les devance tous. Avancé, il les attire, les invite à le regarde lui, à le reconnaître lui et à ne se satisfaire ni de rendre grâce au Père pour leurs compétences ni de s’attrister de leurs incompétences. Ils pourront alors, avec la foule, confesser être en présence du « Prophète » et désirer vivre de sa surabondante générosité non plus, comme cela, au passage, sur une montagne, mais au quotidien : faisons-le notre roi en qui se croiseraient efficacement l’administrateur, le généreux réaliste et le prophète charismatique ! Mais Jésus les devance une fois de plus et refuse d’entrer dans ce jeu.
Depuis Pâques, les disciples se retrouvent ensemble à former un même « corps », l’Église. S’y retrouvent les administrateurs, les généreux réalistes et les prophètes charismatique. Difficile, malgré la foi commune et le même baptême qui les unisse, de les faire vivre et travailler ensemble. D’où l’appel de la Lettre aux Éphésiens à apprendre à vivre ensemble dans la douceur, l’humilité. En rassemblant leurs capacités propres, en les faisant travailler ensemble, qu’il sera possible de poursuivre l’œuvre de Jésus – nourrir les foules de la parole, dénoncer les injustices, veiller à ce que les exclus de toutes sortes trouvent un espace de reconnaissance – et, comme lui, de faire signe vers plus qu’un prophète, généreux administrateur royal, mais vers le Fils qui à son tour fait signe vers le Père de qui vient toute grâce et vers qui montent, de dimanche en dimanche, nos actions de grâce.

frère Maxime Allard, op

Saint Panteleiemon

26 juillet, 2012

Saint Panteleiemon dans images sacrée

http://www.santiebeati.it/immagini/?mode=view&album=64575&pic=64575.JPG&dispsize=Original&start=0

27 JUILLET: SAINT PANTALÉON

26 juillet, 2012

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20120727&id=5617&fd=0

27 JUILLET: SAINT PANTALÉON

Médecin, martyr
(† c. 303)

Saint Pantaléon vivait à Nicomédie. Son père était païen et sa mère chrétienne ; celle-ci mourut malheureusement bien trop tôt pour son enfant. Pantaléon, élevé dans la religion de Jésus-Christ, quoique non encore baptisé, subit l’influence de son père et finit par oublier les principes que sa mère lui avait inculqués dans son enfance.
Il s’attacha à l’étude de la médecine et y devint si célèbre, que l’empereur Maximien-Galère le choisit pour son médecin et voulut l’avoir à sa cour. Un prêtre chrétien, nommé Hermolaüs, résolut de ramener à la foi chrétienne un homme qui avait de si brillantes qualités ; il s’introduisit dans sa confiance et en vint à lui rappeler les vérités de la religion :
« À quoi, lui dit-il, vous serviront vos connaissances, si vous ignorez la science du salut ? »
Hermolaüs, voyant que ses paroles faisaient impression sur Pantaléon, le pressa davantage, et celui-ci lui déclara qu’il y penserait sérieusement. Ces heureuses dispositions s’affermirent par un miracle qu’il opéra en invoquant le nom de Jésus-Christ. Un jour qu’il se promenait dans la campagne, il rencontra un enfant mort, et, tout près de lui une vipère. Il ne douta point que l’enfant n’eût été la victime de ce reptile venimeux. Inspiré par la grâce, il s’adressa, plein de confiance, à Jésus-Christ, et dit : « Enfant, lève-toi, au nom de Jésus-Christ ! » Puis, se tournant vers la vipère : « Et toi, méchante bête, reçois le mal que tu as fait. » À l’instant l’enfant se relève vivant, et la vipère demeure inerte sur le sol. Pantaléon n’hésita plus à se faire baptiser.
Le salut de son père fut sa première pensée, et il employa tout pour y réussir, la raison, le sentiment, la piété filiale et surtout la prière ; il acheva sa conquête par un miracle. Un jour, un aveugle vint le trouver et lui dit : « J’ai depuis longtemps employé sans effet tous les remèdes ; on m’a dit que vous êtes très habile médecin ; pourriez-vous me secourir ? – Je vous guérirai, dit le médecin, si vous vous engagez à devenir chrétien. » L’aveugle promit avec joie et fut aussitôt guéri par l’invocation de Jésus-Christ. Son père, témoin de ce miracle, reçut le baptême avec l’aveugle guéri.
Pantaléon devint de plus en plus un apôtre de la foi; à la mort de son père il vendit tous ses biens, les employa en bonnes œuvres et ne se réserva que le produit de l’exercice de sa profession. Des médecins jaloux le dénoncèrent comme chrétien à l’empereur. Pantaléon fut condamné à divers supplices et fut enfin décapité.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

La pureté par l’eau et le feu

26 juillet, 2012

http://www.croixsens.net/etudes/pur.php

La pureté par l’eau et le feu

Voici un texte qui nous révèle que Dieu se sert du feu et de l’eau pour purifier la matière.
No.31:21 Le sacrificateur Eléazar dit aux soldats qui étaient allés à la guerre: Voici ce qui est ordonné par la loi que l’Eternel a prescrite à Moïse. 22 L’or, l’argent, l’airain, le fer, l’étain et le plomb, 23 tout objet qui peut aller au feu, vous le ferez passer par le feu pour le rendre pur. Mais c’est par l’eau de purification que sera purifié tout ce qui ne peut aller au feu; vous le ferez passer dans l’eau. 24 Vous laverez vos vêtements le septième jour, et vous serez purs; ensuite, vous pourrez entrer dans le camp.

Jean 13:10 Jésus lui dit: Celui qui est lavé n’a besoin que de se laver les pieds pour être entièrement pur; et vous êtes purs, mais non pas tous.
Ceci m’a amené à penser au déluge qui avait lavé la terre corrompue par la méchancheté humaine et à travers lequel Noé avait passé par une sorte de baptême par « aspersion » pendant 40 jours si on peut dire, cf. 1Pi.3:20-21 et Ep.5:26.
Maintenant aussi, la Parole de Dieu nous révèle que la terre sera purifiée par le feu la prochaine et dernière fois, cf. 2Pi.3:5-13. La purification par le feu a prédominance sur celle par l’eau, comme le dit No.31:23.
Suite au baptême d’eau de Jean-Baptiste, Jésus a promis un baptême plus efficace, un baptême d’Esprit et il est venu sur tous ceux qui ont placé leur foi en lui. Par la foi notre coeur est purifié et nous pourrons voir Dieu, cf. Mt.5:8.
Actes 15:9 il n’a fait aucune différence entre nous et eux, ayant purifié leurs coeurs par la foi.
Sur le plan éternel, nous sommes donc saints et purs devant Dieu à cause de notre foi dans le sacrifice de Jésus, sur le plan temporel, cette purification, nous lisons qu’elle doit se refaire à chaque fois que nous permettons au péché de nous souiller;

Psaumes 51:2 Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché, cf. Es.6:1-7
Jacques 4:8 Approchez-vous de Dieu, et il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs; purifiez vos coeurs, hommes irrésolus.
2 Corinthiens 7:1 Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.
Hébreux 10:22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure.
1 Jean 1:7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
1 Jean 1:9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
1 Jean 3:3 Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur.
2 Timothée 2:21 Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne oeuvre.
Psaumes 119:9 Comment le jeune homme rendra-t-il pur son sentier? En se dirigeant d’après ta parole.

Comme s’écriait David dans le Ps.51:10:
O Dieu! crée en moi un coeur pur.

1Pi.3:18 Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l’Esprit,
19 dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison,
20 qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l’arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c’est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l’eau.
21 Cette eau était une figure du baptême, qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ,
22 qui est à la droite de Dieu, depuis qu’il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis.
2Pi.3:5 Ils veulent ignorer, en effet, que des cieux existèrent autrefois par la parole de Dieu, de même qu’une terre tirée de l’eau et formée au moyen de l’eau,
6 et que par ces choses le monde d’alors périt, submergé par l’eau,
7 tandis que, par la même parole, les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies.
8 Mais il est une chose, bien-aimés, que vous ne devez pas ignorer, c’est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans, et mille ans sont comme un jour.
9 Le Seigneur ne tarde pas dans l’accomplissement de la promesse, comme quelques-uns le croient; mais il use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.
10 Le jour du Seigneur viendra comme un voleur; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée.
11 Puisque donc toutes ces choses doivent se dissoudre, quelles ne doivent pas être la sainteté de votre conduite et votre piété,
12 tandis que vous attendez et hâtez l’avènement du jour de Dieu, à cause duquel les cieux enflammés se dissoudront et les éléments embrasés se fondront!
13 Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera.
Ephésiens 5:26 afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau,

12345...7