Archive pour la catégorie 'BIBLIQUE – THEMES DIVERS'

LA TENTE SYMBOLES BIBLIQUES PUBLIÉ DANS: CONNAÎTRE LA BIBLE

27 mai, 2019

https://www.paoline.it/blog/bibbia/2564-la-tenda.html

SONY DSC

Maquette du tabernacle transportable, reconstruit dans le parc israélien de Timna

(traduction google de l’italien)

LA TENTE SYMBOLES BIBLIQUES PUBLIÉ DANS: CONNAÎTRE LA BIBLE

écrit par Filippa Castronovo le 28 décembre 2018

Il y a plus de trois cents références à la tente dans la Bible. La tente représente symboliquement: la maison, la richesse, la sécurité, la confiance, la joie d’être avec le Seigneur. Pour l’évangéliste Jean, la tente symbolise la venue de Jésus au milieu de nous (Jn 1,14). Il y a plus de trois cents références à la tente dans la Bible. La tente, dans la « maison de la steppe » akkadienne, est la « richesse en logement » du berger qui, contraint de déménager pour faire paître son troupeau, a pris la tente avec lui, en tant que maison mobile. Le premier berger est Jabal « le père de ceux qui vivent dans des tentes près du bétail » (Gn 4,20). Les patriarches, Abraham, Isaac et Jacob sont des bergers qui marchent avec leur troupeau, creusent des puits et s’abritent du froid et du froid sous les tentes (voir Gen 12: 8; 13, 3 à 18; 25, 27, 26, 26). 17). La Lettre aux Hébreux leur rappelle ceux qui vivaient « dans une région étrangère, habitant sous des tentes » (voir He 11, 8-10). La tente pour les nomades était un lieu de rencontre et d’accueil pour les voyageurs. L’image d’Abraham, image de paix et d’hospitalité, est significative (Gen 18,1-2). La tente du refuge des bergers nomades devient un « lieu symbolique » de la présence de Dieu qui marche avec son peuple: « Le Seigneur dit à Moïse: » Les Israélites me consacreront un lieu spécial, ainsi je demeurerai au milieu d’eux. tente et objets de culte identiques au modèle que je vais vous montrer «  » (Ex 25: 1,8-9). Cette tente, également connue sous le nom de « Tabernacle », contenait l’arche de l’alliance et était le lieu où le Seigneur avait consulté (Ex 33.7-11). Et il s’est déplacé avec les gens, marquant les étapes de son voyage (Ex 40.37-38). Le prophète Nathan au roi David, qui veut construire une « maison » pour Dieu, c’est-à-dire un temple de briques, se souvient que son Dieu, ayant fait sortir le peuple d’Égypte, marchait avec lui, errant sous une tente (voir 2 Sam 7, 4-7). Le Seigneur n’aime pas être limité dans un espace sacré mais veut être présent dans l’histoire. L’image de la tente décrit la joie du croyant d’être avec le Seigneur: « J’aimerais vivre dans votre tente pour toujours, me réfugier à l’ombre de vos ailes » (Psaume 61.5). La tente est un symbole du peuple d’Israël que Dieu fera grand (Is 54: 2), ainsi que de la fragilité humaine: « Ma tente est sur le point d’être déracinée, jetée comme une tente de berger » (voir Is 38, 12). ). Le prologue de l’évangile de Jean interprète la venue de Jésus parmi nous avec le symbolisme de la tente: « Le Verbe s’est fait chair et il a dressé sa tente parmi nous » (Jn 1, 14). C’est-à-dire que Jésus, l’Emmanuel, Dieu avec nous, en tant que Dieu dans l’AT, parcourt notre histoire pour la remplir de vie. Jésus au milieu de nous est la vraie Sagesse dont il est dit: « Fixez la tente à Jacob et prenez l’héritage en Israël » (Sir 24,8). Savoir Saint Paul, dans le symbole de la tente, lit la vie humaine comme un chemin menant au définitif, mais passant par la mort: « Lorsque notre demeure terrestre, qui est comme une tente, sera détruite, nous recevrons de Dieu une demeure, une demeure non bâtie. des mains de l’homme, éternel dans les cieux « (2 Cor 5: 1). Lors de la fête juive de Souccot, ou fête des Tabernacles, le symbole par excellence est la hutte, construite pour commémorer les 40 années passées dans le désert sous les tentes par le peuple israélien sorti d’Egypte.

LA MER N’EST PAS UN CRISTAL QUE VOUS POUVEZ GARDER DANS VOTRE POCHE – DI GIANFRANCO RAVASI

23 avril, 2019

http://www.vatican.va/news_services/or/or_quo/cultura/2010/138q05a1.html

LA MER N’EST PAS UN CRISTAL QUE VOUS POUVEZ GARDER DANS VOTRE POCHE – DI GIANFRANCO RAVASIfr Ivan Konstantinovič Ajvazovskij,

fr-ivan-konstantinovi-ajvazovskij

LA MER N’EST PAS UN CRISTAL QUE VOUS POUVEZ GARDER DANS VOTRE POCHE – DI GIANFRANCO RAVASI 

(traduction Google de l’italien)

Nous voudrions jeter un coup d’œil sur le mot qui est au centre du système philosophique de Gaspare Mura, c’est la vérité. Nous faisons cela avant tout en évoquant les appels des deux derniers pontifes, Jean-Paul II et Benoît XVI, mais en prenant précisément en compte cette place où se pressent les gens ordinaires qui, sans connaître Protagoras, répète de manière existentielle l’affirmation selon laquelle « le L’homme est la mesure de toutes choses « dans un sens très rapide et immédiat: il n’ya pas de vérité absolue qui nous précède, mais c’est l’individu ou le groupe qui la détermine dans des situations concrètes et changeantes et en fonction des intérêts ou des avantages éventuels. C’est ce que l’on pourrait qualifier de « subjectivisme » ou, pour utiliser un terme cher à Benoît XVI, de « relativisme ».
L’approche classique de la relation avec la vérité a cependant été très différente. Nous pourrions le formuler – en gardant toujours ce niveau destiné à la foule de l’ agora quotidienne – avec un aphorisme de la Minima moralia (1951) d’Adorno: « La vérité n’est pas la vérité »ha », mais oui « C’est », quant au bonheur « . Déjà dans L’ Homme sans qualités (1930-1943), Robert Musil a déclaré: » La vérité n’est pas un cristal qui peut être mis dans votre poche, mais une mer sans fin dans laquelle vous plongez « . Le vrai est donc considéré comme un primum absolu qui nous précède et vers lequel tend la recherche de l’homme: la raison a intrinsèquement besoin de cette nourriture pour son propre exercice, comme elle l’a rappelé de façon hautement symbolique au Phèdre de Platon :  » La raison pour laquelle les âmes ont déployé tant d’efforts pour pouvoir voir la Plaine de la Vérité est la suivante: la nourriture appropriée pour la meilleure partie de l’âme provient du pré qui s’y trouve et de la nature de l’aile avec laquelle l’âme peut voler se nourrit de cela « (248 av. J.-C.).
En fait, dans la conception philosophique grecque, à l’instar de l’ eunomía , c’est la loi juste et bonne, c’est l’étoile polaire qui incarne la référence capitale de la justice « objective » en elle-même, la source de la norme éthique, de sorte que l’ alétheia a pour but de orientation de l’activité de l’intellect, faisant de la philosophie dans son essence intime la recherche et le service de la vérité qui la transcende et en constitue l’objet. Nous pourrions donc affirmer que, dans la conception classique, l’amour de la vérité est le paradigme même de la recherche philosophique et est donc aussi le critère de la même scientificité. La veritas nue – pour reprendre l’expression célèbre des Odes d’ Horace (I, 24, 7) – est la
Cette interprétation régit depuis des siècles non seulement la pensée chrétienne, mais aussi la recherche dans toutes les disciplines, à la suite du célèbre appel des Augustins: Intellectum valde loves ( Epist ulae , 120, 3, 13), aime beaucoup l’intelligence dont la mission radicale c’est précisément celui de connaître la vérité. Et « la recherche de la vérité – comme le rappelait Jean-Paul II dans son discours du centenaire de la naissance d’Albert Einstein (1979) – est la tâche fondamentale de la science » elle-même, précisément parce que le pape lui-même a poursuivi l’encyclique Fides et ratio , prendre la célèbre étape d’ouverture de la métaphysique d’ Aristote « ,
Cependant, la modernité a donné à ce concept une tournure distincte en proposant une vision presque totalement alternative. Le chemin avait ses idéaux avec Hobbes lorsque, dans son Léviathan, il avait formulé l’un des principes décisifs du positivisme législatif: auctoritas non veritas facit legem . En ce qui concerne le droit donc à la vérité intrinsèque de l’ eunomíaelle s’opposait à une autorité civile ou religieuse susceptible de sanctionner des normes et des projets sans tenir compte de la vérité supérieure. En résumé, selon le philosophe anglais du XVIIe siècle, « la prétention de posséder la vérité et le droit de l’imposer, doivent être exclus de la politique et établir des lois et des règles qui régissent le comportement, ne doivent pas être réservés à ceux qui connaissent la » vérité. « , soumis à des interprétations individuelles ou collectives, mais à une autorité indépendante et indiscutable » (ainsi David Gress dans l’ essai de 1985 sur la paix et la survie ).
Cette perspective s’est progressivement étendue à la même philosophie et à la même science et s’est étendue à nos jours, plaçant la fonction de vérité profondément en crise. En effet, il est devenu de plus en plus convaincu que la vérité ne doit pas seulement être ni recherchée ni obéie, mais doit être mise de côté et reléguée au rang d’une épistémologie correcte. Illuminant est l’affirmation que Patricia Smith Churchland dans un article publié en 1987 dans The Journal of Philosophy a imposé sa conception de la scientificité: la vérité, quelle qu’elle soit, prend définitivement le recul , la vérité, quelle qu’elle soit, ne doit clairement pas occuper plus le premier lieu de référence mais il doit être relégué à l’arrière, comme l’arrière-garde et le ballast de la pensée.
L’étape suivante n’a pas été manquée par ceux qui ont exorcisé le concept même de vérité, même s’il le considérait nuisible. Nous savons que la célèbre phrase du Christ « La vérité vous rendra libre » ( Jean 8: 32) a en soi pour objet un sens particulier de « vérité », c’est-à-dire la révélation divine offerte par le Fils; néanmoins, la phrase a été assumée dans l’histoire de la tradition comme une exaltation de la fonction libératrice et libératrice de la vérité. En faisant un clin d’oeil précis à la phrase johannine, Sandra Harding dans l’un de ses écrits de 1991 ( À qui appartient la science? À qui le savoir? Penser à partir de la vie des femmes) au lieu de cela, il atteint sa négation absolue, déclarant que « la vérité, quelle qu’elle soit, ne nous rendra pas libres ». Mais on sait que Michel Foucault avait déjà perçu plusieurs fois la vérité dans ses écrits comme un grave danger pour l’intellect et certainement pas comme une dotation positive, encline à être exclusive, imposante, asservissante à cause de la « prétention » c’est inhérent.
C’est dans ce contexte particulier et sans précédent que non seulement l’affirmation de Benoît XVI selon laquelle « l’éthos de la scientificité est la volonté d’obéir à la vérité », mais aussi toute la formulation de son discours de Regensburg, ainsi que plusieurs autres notes du discours (non prononcé) du 17 janvier 2008 à l’Université « La Sapienza » de Rome. Il propose de redonner à la vérité sa mission intrinsèque, formative et normative, sa primauté qui n’est pas de domination mais de libération, sa présence qui n’est pas tyrannique, mais éclairante. Bien entendu, cela n’est possible qu’avec un renversement de tendance, comme l’a déjà suggéré Jean-Paul II dans Fides et ratio: « Une philosophie de portée véritablement métaphysique est nécessaire, capable de transcender les données empiriques afin d’atteindre, dans sa recherche de la vérité, quelque chose d’absolu, ultime, fondamental » (83).
Et déjà, en 1984, à l’occasion de la remise du « Prix international Paul VI » à Hans Urs von Balthasar, le pontife lui-même avait répété qu’aimer « aimer la vérité, c’est ne pas l’utiliser, mais la servir; et commodités « . Benoît XVI a réitéré – toujours dans le discours susmentionné pour « La Sapienza » – que le concept même de vérité doit être pris dans son expansion maximale, en surmontant « la limitation auto-déclinante de la raison à ce qui est vérifiable dans l’expérience » et en se révélant à la vérité. ensemble: « en ce sens, la théologie, non seulement en tant que discipline historique et humano-scientifique, mais en tant que vraie théologie, c’est-à-dire en tant que question de raison de la foi, doit avoir sa place dans la

 

HONNEUR DU PÈRE ET DE LA MÈRE – Piero Stefani (biblista)

10 octobre, 2018

https://pierostefani.myblog.it/2010/01/30/onora-il-padre-e-la-madre-20-01-2010/

imm la mia

la famille de jésus, parents et grands-parents

HONNEUR DU PÈRE ET DE LA MÈRE – Piero Stefani (biblista)

(Traduction Google de l’italien)

(31/01/2010)

Publié le 30 janvier 2010

La pensée de la semaine n.280
 
Le livre de Gad Lerner (Scintille, Feltrinelli, Milan 2009) commence par une page qui, à première vue, a été écrite en dernier. Ce n’est pas une préface, ni une note de remerciement: c’est une justification pour les nombreuses pages, franchement actuelles, consacrées au père et, au lieu de la mère, présentes dans le livre. La référence au mot ancien est une excuse qui veut indiquer comment le conflit peut se transformer en une forme de respect envers soi-même et ceux qui nous ont donné la vie. Pour ce faire, on fait appel aux dix commandements.
Dans sa version originale, le commandement d’honorer père et mère utilise l’impératif kabbed (Ex 20.12). Lerner, à juste titre, rappelle l’étymologie qui retient l’idée de poids. Dans cette lecture, le but du commandement doit être compris comme la capacité de donner le « juste poids » aux parents. C’est une attitude d’adulte qui ne permet un retour qu’après un détachement; le livre symbolise tout cela par le commandement biblique adressé à Abraham de quitter sa propre terre, ses propres parents et la maison de son père (Gn 12,1). Ce n’est donc pas un acte comparable au retour pénitent du « fils prodigue ». Au contraire, ce n’est que la légitimation d’une distance qui permet une rencontre sans larmes ni calins.
Dans la version originale des « Dix mots », le sens du précepte – comme le sait bien Lerner – ne consiste pas à donner le « juste poids » aux parents, expression dans laquelle l’adjectif est appelé à redéfinir tout le contenu du commandement. Il ne fait aucun doute que l’étymon est lié à la signification de la lourdeur. Cependant, dans la formulation du précepte, cela se produit parce que l’idée de « gloire » (kavod), en hébreu, n’est pas liée à la splendeur, mais à la majestueuse solennité: kavod Adonaï « gloire du Seigneur » est liée à ce même domaine sémantique. Bible. Cela ne veut pas dire que les «Dix mots» sont une sorte de culte idolâtre destiné aux parents. Être souligné avec ce verbe est en fait éminemment le rôle réservé à l’origine.
Dans la forêt d’interdictions introduites par le « non » propre aux Dix Commandements, seuls deux préceptes affirmatifs se dégagent: ce qui concerne le sabbat de Dieu et de l’homme et celui qui concerne le père et la mère. Le premier est introduit par l’impératif « souviens-toi » (zakhor, Ex 20,8, dans Dt 5,12, il y a pour « observer » – shamor), le second pour « honorer ». Comme il est évident que les deux domaines sont bientôt mentionnés: se reconnaître en tant que créature. L’existence d’une personne n’est pas due à soi-même, mais à Dieu et aux parents. La distance entre le Seigneur et ses parents est infinie: père et mère sont à leur tour des enfants, c’est-à-dire qu’ils sont aussi des créatures. Dans le précepte, il n’y a rien de naturaliste. Contrairement à Dieu, les parents vieillissent et meurent. Ce n’est que le mot impératif qui nous dit que dans notre vie, c’est Dieu et que notre présence passe aussi par les parents. Inutile de cacher que dans l’ancienne affirmation la grossesse de cette connexion était beaucoup plus facile qu’aujourd’hui.
Déprimé par une pratique catéchétique qui préconisait aux enfants d’obéir à leurs parents, le commandement d’honorer père et mère reconquiert une épaisseur différente dans une société qui, après des conflits fréquents, voit se briser devant aux enfants la vieillesse prolongée et la décomposition assistée de ceux qui nous ont donné la vie. Giovanni Pascoli a écrit des vers que beaucoup d’entre eux n’ont pas entendu dire: « Je dois vous dire ce que pendant de nombreuses années / fermé à l’intérieur. Et ne pleure pas. / La vie / que tu m’as donnée – ou maman, toi! – Je ne l’aime pas »(Colloque). Le choix de le dire symboliquement devant la mère rend le conflit avec soi-même « dialogue ». De nos jours, plus a été ajouté. Aujourd’hui plus que jamais, l’une des tentations qui rendent la vie difficile à aimer est le «comment se réduire soi-même» dont les parents âgés sont de plus en plus le miroir involontaire. Les honorer, pour le croyant, signifie voir dans cette faiblesse une image de Dieu: pour la foi, la gloire divine n’est plus en poids, mais en humilité. C’est notre destin maintenant que l’impératif adressé à ceux qui nous ont donné la vie est de plus en plus entouré d’un sentiment de culpabilité de « ne pas en faire assez », « se sentir comme un fardeau », celui qui devrait recevoir du poids, pas réussir, ou ne pas pouvoir, être proche de ceux qui se trouvent dans une situation dans laquelle la communication est rendue de plus en plus difficile et enfin résoudre par le travail d’autres personnes qui ne sont pas désirés ou ne peuvent être faits seuls. Les considérations avec lesquelles s’ouvre le livre de Gad Lerner sont un rappel opportun pour nous faire comprendre que le commandement est adressé au adultes et pas aux enfants. Cependant, ses considérations s’arrêtent au seuil de la dernière salle, où le conflit s’arrête bien davantage à cause d’une faiblesse résignée que d’une réconciliation précaire réalisée grâce à une distance acceptée.

Piero Stefani

LES ANGES ET LES DÉMONS EXISTENT PEUT-ÊTRE DEPUIS LA NAISSANCE DE LA BIBLE.

5 février, 2018

https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1535.html

la mia e fr - Copia (2)

byzantine icons, Angels

Les anges dans la Bible

LES ANGES ET LES DÉMONS EXISTENT PEUT-ÊTRE DEPUIS LA NAISSANCE DE LA BIBLE.

Les anges et les démons existent peut-être depuis la naissance de la Bible, mais les auteurs juifs ne les ont pas toujours pratiqués avec la même constance. L’historien, en effet, signale leur vogue dans le monde juif des trois derniers siècles qui précèdent la naissance de Jésus.
Les anges tiennent peu de place dans les livres bibliques écrits avant l’exil. On y remarque tout au plus la présence épisodique de l’Ange du Seigneur. Après le retour d’exil quelque chose change dans l’usage que les Juifs font des anges. La sobriété de la période prophétique n’a plus cours; finie aussi la prépondérance incontestée de l’Ange de Yahvé. Le regard des juifs change; leur univers mental se peuple d’anges et de démons.
Auparavant, les auteurs bibliques avaient déjà recours à des anges pour dire l’intervention de Dieu dans la vie du peuple, mais dans une proportion limitée. Les grandes figures qui apportaient au peuple la parole de Dieu, c’étaient les prophètes. Pas besoin d’anges, quand la parole de Dieu est prise en charge par des hommes animés par l’esprit, courageux et conscients de tout ce que leur condition d’hommes leur permettait de faire. Ces hommes-là disaient le message de Dieu par leurs actes. Mais, selon le mot de la Bible, après l’exil, les prophètes se sont tus, comme un feu que rien n’attise plus…

Entre anges et démons, un combat cosmique
Vers les 4è-3è siècles avant Jésus-Christ, les anges viennent en Israël dans les bagages des revenants de Babylone. L’univers religieux babylonien, en effet, est riche en figures angéliques. Les sept Anges de la face du Livre de Tobie, (Tb 12, 15) qui seront repris par le Livre de l’Apocalypse (8, 2), ont leur équivalent dans le monde religieux perse.
Ces anges ne se trouvent pas seulement dans les livres bibliques. Il sont même plus nombreux dans la littérature non canonique, non reconnue par les rabbins, celle que l’on appelle aussi apocryphe. Là, surtout dans l’une de ses branches, le courant apocalyptique, les anges et les démons font partie d’un système céleste très hiérarchisé, aux fonctions déterminées (ainsi dans le Livre d’Hénoch ), et ils s’affrontent souvent dans des combats cosmiques. À l’image de ce qu’ils sont dans la culture perse où se sont développés des courants manichéens binaires, bien d’un côté, mal de l’autre, ils sont alors au service d’une représentation binaire du monde, partagés en forces du bien et en forces du mal.
Ainsi, on en trouve le souvenir de cette lutte dans le Livre de Zacharie, où anges du bien et du mal se font face : « Il (Yahvé) me fit voir Josué le grand prêtre, qui se tenait devant l’ange de Yahvé, tandis que le Satan était debout, à sa droite pour l’accuser » ( Za 3, 1).

Le Dieu unique n’est pas l’auteur du mal
Mais, si avec les malheurs de l’exil et les difficultés de la reconstruction, les Juifs ont davantage pris conscience de la violence et de la permanence du mal, ils ont spontanément adopté un parti différent de celui des Perses.
Israël, la patrie du Dieu unique ne pouvait admettre que le monde se déchire entre des dieux du mal et des dieux du bien, qui auraient chacun leurs troupes angéliques ou sataniques. C’était au sens propre du mot, inconcevable. Israël a donc buté sur une impasse : Comment admettre la réalité du mal sans en accuser le Dieu unique ? C’est cette question, lentement mûrie dans les consciences juives, qui a préparé la révélation du Christ, prêt à prendre le mal sur lui pour que Dieu ne puisse en être tenu pour responsable. C’est pour cela que dans la Bible, les anges du mal n’occupent qu’une place minime.

Une identité fissurée
Pour mieux comprendre cette prolifération d’anges, un regard sur la société juive de cette période est très éclairant. Les temps sont difficiles… Toutes les images de l’identité juive se fissurent.
Au retour d’exil, il a fallu constater la dispersion qui affectait tous les enfants d’Israël. L’incompréhension s’était installée entre ceux qui étaient restés au pays et ceux qui revenaient, volontiers moralisateurs, fiers, malgré les épreuves, d’avoir vu du pays, d’avoir vécu dans une grande ville… Certaines familles étaient restés en Babylonie, d’autres encore étaient parties en Égypte. La diaspora juive était devenue une réalité et elle mettait en péril l’identité juive : Qui sommes-nous si une seule terre ne nous contient plus ?
Par ailleurs, le territoire d’Israël s’est trouvé aux mains des Grecs, successeurs d’Alexandre, de 333 à 142 av. J.C. Ils apportaient avec eux une culture déroutante pour les Juifs. Cela a provoqué des divisions dans la société juive : Fallait-il suivre ou refuser les pratiques des Grecs?
Toutes ces divisions amènent un climat de grande insécurité qui se traduit aussi dans les comportements religieux.

Un appel au secours
Ainsi, quand le cours des choses se fait tortueux, la Parole de Dieu semble difficile à comprendre au plus grand nombre. Des forces complexes, difficiles à identifier investissent les consciences; elles paralysent la parole et l’action. Les hommes se taisent, les anges arrivent… Faut-il en conclure à l’inutilité des anges ?
La réponse n’est pas aussi simple, mais deux remarques ouvrent le débat.
Les Evangiles nous donnent la clé du bon usage. Les anges n’y occupent qu’une place relative, dans les Évangiles de l’enfance, puis auprès du tombeau vide. Ils entourent la personne de Jésus, parce que les mots des évangélistes sont faibles pour dire l’irruption de Dieu dans le monde et son éternelle présence de Ressuscité.
En second lieu, si les hommes des siècles postérieurs à l’exil ont eu recours aux anges et aux démons, ce n’est pas par un choix délibéré. C’était peut-être la seule image disponible pour dire leur affolement devant un monde qu’ils ne comprenaient plus. Alors, risquons cette remarque en forme de question : le recours excessif aux anges et aux démons n’est-il pas un appel au secours ? En somme, plus il y a d’anges, plus il serait urgent de secourir les hommes….

 

L’ÉTOILE DANS LA BIBLE

30 janvier, 2018

https://www.bible-service.net/extranet/current/pages/1497.html

L’Évangile-dans-les-étoiles

L’ÉTOILE DANS LA BIBLE

Commencer
Dans toute la Bible, l’étoile parle de Dieu…
Au temps de Noël, il y a des étoiles partout : elles font, en quelque sorte, partie de la fête et rares sont ceux qui s’en étonnent. L’étoile de la crèche vient, en fait, de la Bible, et c’est toute une histoire.
On a souvent voulu savoir ce qu’était réellement l’étoile de Bethléem, qui d’ailleurs, au dire des mages, est d’abord apparue en Orient. Des savants ont fait des calculs compliqués pour essayer de faire coïncider la date présumée de la naissance de Jésus et l’apparition de quelque comète ou étoile nouvelle. Aucune conclusion ne s’est imposée de façon définitive. Sans doute ne faut-il pas trop le regretter, car le message de l’étoile en Matthieu est d’un autre ordre : dans toute la Bible, l’étoile parle de Dieu,

Étoiles des idolâtres
Les auteurs bibliques condamnent sévèrement tous ceux, païens ou Israélites, qui font des astres leurs idoles. Ainsi le Deuxième Livre des Rois dénonce les fils d’Israël qui « ont abandonné tous les commandements du Seigneur, leur Dieu, et…se sont prosternés devant toute l’armée des cieux et ont servi le Baal » (2 R 17,16). Pire, le roi Manassé « bâtit des autels à toute l’armée des cieux dans les deux parvis de la maison du Seigneur » (2 R 21,5), ce qui constituait le plus grand sacrilège. Ils imitaient tout simplement les peuples environnants, surtout l’Égypte et la Babylonie, qui rendaient un culte au soleil, à la lune appelée « reine du ciel » et aux étoiles désignées comme « l’armée des cieux ». L’astronomie se confondait avec l’astrologie et entretenait la crainte des astres et de leur influence sur les destinées humaines.
Comme toutes les idoles, les étoiles sont mises à leur juste place par les croyants de la Bible. Ainsi le Deuxième Isaïe ironise en s’adressant à Babylone: « Qu’ils se présentent et qu’ils te sauvent, ceux qui compartimentent les cieux, lisent dans les étoiles et font connaître à chaque nouvelle lune ce qui doit t’arriver ! » (Is 47,13). Jérémie supplie : « Devant les signes du ciel, ne vous laissez pas accabler ! » (Jr 10,2). Bien plus tard Paul doit rappeler aux Galates qu’ils ne sont plus « des enfants soumis aux éléments du monde » que sont, entre autres, les astres ( Ga 4, 3 ).

Oeuvres du créateur
Dans l’Écriture, loin d’être des divinités, les étoiles sont vues comme œuvres du Créateur. C’est lui qui les a faites pour servir de luminaires et de repères dans le calendrier. Ainsi parlent avec une belle unanimité le début de la Genèse, le livre de Job, les psaumes 8 et 19, et des prophètes comme Amos ou Baruch. De même le Livre de la Sagesse parle de « luminaires du ciel réglant le cours du monde », dont « la grandeur et la beauté conduisent à contempler leur Créateur » (Sg 13,2.5). Le Seigneur dispose à son gré de ses oeuvres: « Les étoiles ont brillé en leurs veilles, et se sont réjouies, il les a appelées et elles ont répondu: nous voici » (Ba 3,33). Isaïe exalte, lui aussi, l’autorité divine: « Voyez, qui a créé ces êtres ? Celui qui mobilise au complet leur armée et qui les convoque tous par leur nom: si amples sont ses forces et si ferme son énergie que pas un n’est porté manquant » ( Is 40,26). Les astres peuvent donc cesser de briller sur son ordre, « pour punir le monde de sa méchanceté » (Is 13,10-11). En tout temps leur splendeur chante la louange de Dieu: « Louez-le, vous toute son armée, louez-le, soleil et lune, louez-le, vous toutes, les étoiles brillantes » (Ps 148,2-3). Oeuvres de ses mains, les astres sont soumis au Seigneur, serviteurs fidèles et reflets de sa gloire.

Symboles des humains
Lorsque le Seigneur veut donner à Abraham une idée de sa descendance à venir, il l’invite à lever les yeux vers le fourmillement du ciel nocturne: « Compte les étoiles si tu peux les compter…, telle sera ta descendance ». Dans ses songes d’adolescent prédestiné, Joseph voit ses onze frères sous l’image de onze étoiles; or ils seront les pères des tribus d’Israël. Isaïe compare le roi de Babylone à « un astre brillant, fils de l’aurore ». Dans le Livre de Daniel, nous lisons que ceux qui « ont rendu la multitude juste », resplendiront « comme les étoiles à tout jamais » (Dn 12,3). Et le Siracide fait l’éloge du grand-prêtre Simon II en le présentant « comme l’étoile du matin au milieu d’un nuage » (Si 50,6).

Jésus, étoile brillante du matin
Quand Isaïe écrit que « le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière », il évoque la lumière que Dieu apporte et qu’il est lui-même. L’Apocalypse est tout à fait explicite: « La cité n’a besoin ni du soleil ni de la lune pour l’éclairer, car la gloire de Dieu l’illumine, et son flambeau c’est l’Agneau » (Ap 21,23 ). Un peu plus loin on lit: « Moi, Jésus…, je suis le rejeton et la lignée de David, l’étoile brillante du matin » (Ap 22,16). Même langage en Luc 1,78 : « C’est l’effet de la bonté profonde de notre Dieu; grâce à elle nous a visité l’astre levant venu d’en haut, il est apparu à ceux qui se trouvent dans les ténèbres et l’ombre de la mort ».
C’est clair pour les auteurs du Nouveau Testament: quand Jésus est venu, une étoile est apparue. Non seulement un astre s’est levé pour lui et pour mener à lui, mais c’est lui l’étoile par excellence de notre humanité. Devant cette étoile-là des hommes pouvaient se prosterner.

SBEV. Madeleine Le Saux.

L’ENSEIGNEMENT DE L’ESPRIT, ET NON DE LA SAGESSE HUMAINE

28 avril, 2016

http://www.bible-notes.org/article-549-l-enseignement-de-l-esprit-et-non-de-la-sagesse.html

L’ENSEIGNEMENT DE L’ESPRIT, ET NON DE LA SAGESSE HUMAINE

Une assemblée abondamment pourvue de dons spirituels et enrichie en toute connaissance, mais où il y avait beaucoup de désordres
Les caractères du vrai chrétien rappelés par Paul au début de l’épître
L’incapacité de discerner les choses de Dieu par la sagesse du monde et les dons de l’homme naturel
L’exemple de l’apôtre, un « homme en Christ » n’ayant aucune confiance en la chair
La communication de la sagesse divine par le Saint Esprit

Lire : 1 Corinthiens 1 et 2

Cette épître de l’apôtre Paul s’adresse non seulement à l’assemblée locale à Corinthe, mais également « aux sanctifiés dans le Christ Jésus, saints par appel, avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ, et leur Seigneur et le nôtre » (1 : 2). Il n’y a donc là aucune limitation de lieu, de personne ni de temps. La lettre est destinée à tous les chrétiens qui reconnaissent l’autorité de Jésus Christ et de sa Parole. Tous ceux qui désirent Le servir fidèlement doivent serrer dans leur coeur les commandements qui se trouvent dans l’Ecriture et les mettre en pratique.
Les Corinthiens étaient tombés dans plusieurs pièges. Toutefois, à leur décharge, il convient de signaler qu’ils ne connaissaient pas encore toute la pensée révélée de Dieu. Etant plus instruits qu’eux, nous ne sommes que plus coupables si nous nous laissons surprendre par les ruses de l’ennemi.
Une assemblée abondamment pourvue de dons spirituels et enrichie en toute connaissance, mais où il y avait beaucoup de désordres
Ce qui distinguait nettement les Corinthiens des croyants actuels, c’est qu’ils ne manquaient d’aucun don. Ils avaient été enrichis, non seulement des dons miraculeux aujourd’hui perdus, mais en toute parole et toute connaissance. Cependant, hélas, ils se servaient de toutes ces bénédictions divines pour satisfaire leur orgueil spirituel. A plusieurs reprises, l’apôtre leur répète : « Vous êtes enflés d’orgueil ».
Il y avait aussi malheureusement parmi eux des fautes graves, à commencer par des dissensions et des divisions. Ce qui doit avoir du prix pour tous les chrétiens, c’est d’avoir la pensée de Christ. Il est la vérité – et cette vérité est indivisible.
A Corinthe, foyer d’idolâtrie et d’immoralité proverbiale, toutes sortes de maux avaient été manifestés au milieu de l’assemblée. Il y avait, par exemple, une fornication telle qu’elle n’existait pas même parmi les nations d’alors (5 : 1). Une tendance évidente à l’ivrognerie se manifestait aussi ; les fréquentes disputes finissaient devant les tribunaux de ce monde. De fausses doctrines avaient été introduites dans l’assemblée, niant en particulier la résurrection. Tout cela se déroulait paradoxalement au milieu d’une activité spirituelle tout à fait remarquable.
Or, malgré tant de choses humiliantes qui auraient dû peser sur leurs consciences, les Corinthiens cherchaient à s’instruire quant à des « points de détail ». Ils avaient posé des questions et l’apôtre Paul leur répond au cours de cette épître, sans manquer l’occasion de s’adresser à leur conscience et à leur coeur !
L’Esprit de Dieu, qui nous a conservé cette épître, se sert du désordre qui s’était développé parmi ces croyants pour nous instruire sur l’ordre qui convient dans l’Assemblée de Dieu. Nous proposons ci-après quelques réflexions à ce sujet en nous limitant essentiellement aux deux premiers chapitres.

Les caractères du vrai chrétien rappelés par Paul au début de l’épître
L’apôtre commence par définir ce qu’il faut entendre par un vrai chrétien : c’est un homme complètement condamné quant à sa vie précédente. Son existence, comme homme dans la chair, est terminée à la suite de l’oeuvre de Christ à la croix. Là, un jugement complet a eu lieu : Jésus a été « fait péché » à notre place et nous sommes « morts avec Lui » (2 Cor. 5 : 21 ; Rom. 6 : 8).
L’apôtre considère les Corinthiens comme étant sauvés, mais il estime qu’ils sont de « petits enfants » en Christ : « Je n’ai pas jugé bon de savoir quoique ce soit parmi vous, sinon Jésus Christ, et Jésus Christ crucifié », dit-il (2 : 2). Si nous réalisons que nous avons été jugés et définitivement condamnés à la croix, nous ne chercherons pas à nous donner de l’importance. La croix de Christ est la fin de l’homme pécheur.
A la fin du premier chapitre, on trouve un autre caractère du chrétien : « Vous êtes de lui dans le Christ Jésus, qui nous a été fait sagesse de la part de Dieu, et justice et sainteté, et rédemption, afin que comme il est écrit, celui qui se glorifie, se glorifie dans le Seigneur » (v. 30-31). Sauvés, nous sommes une nouvelle création dans le Christ Jésus. Telle est notre position intouchable. Tout ce que possède chaque croyant lui a été donné par Dieu, en Christ et par Christ. Il n’y a plus de place pour le « vieil homme » et ses mauvais fruits.
Au chapitre 2, on trouve encore un autre caractère du croyant, sur lequel nous désirons insister : il possède l’Esprit de Dieu, cette puissance de la vie nouvelle. Elle le rend capable en particulier de comprendre les choses divines, qui sont révélées par la Parole de Dieu. L’homme « nouveau » a reçu cette puissance nouvelle : elle le conduit à se soumettre aux enseignements de la Parole.
L’état moral des Corinthiens n’était pas, hélas, en rapport avec les riches dons reçus. A ce sujet, il faut se souvenir que Dieu peut parfois agir par son Esprit au milieu des siens, sans que leur état spirituel soit à la hauteur de leurs dons !
L’incapacité de discerner les choses de Dieu par la sagesse du monde et les dons de l’homme naturel
A Corinthe, on se montrait souvent pleins d’admiration devant les capacités de l’homme « dans la chair » et de la sagesse « humaine » (Jac. 3 : 15). Même chez ces croyants, il existait des « écoles » comme dans le monde environnant, d’où un « esprit de parti » parmi eux. Certains s’attachaient plutôt à l’enseignement d’un homme instruit, tel que Paul ; d’autres étaient particulièrement attirés par un prédicateur éloquent, tel qu’Apollos, ou encore par un apôtre très énergique, comme l’était Pierre. D’aucuns même se réclamaient de Christ, considéré à leurs yeux simplement comme un chef d’école, de qualité – il est vrai- exceptionnelle !
Visiblement, on ne réalisait pas l’origine de tous les dons reçus (Eph. 4 : 8). D’où le désir, exprimé plus loin par Paul, que les croyants apprennent à ne pas s’enfler pour l’un contre l’autre. Il rappelle à chacun : « Qu’as-tu, que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? » (1 Cor. 4 : 6-7). Les mêmes tendances sont vivaces dans chacun de nos coeurs !
Si l’on prétend se servir des « capacités » de la sagesse de l’homme naturel pour prouver à des âmes la véracité des choses révélées par l’Ecriture, la croix de Christ est rendue vaine. Les Corinthiens étaient charnels – nous le sommes souvent aussi. Ils n’avaient pas encore compris que toute la sagesse du monde, tous les dons de l’homme naturel ne sont d’aucune valeur pour discerner les choses de Dieu. Celui qui a compris cela est affranchi : il ne s’enfle pas, il n’a plus de confiance en lui-même.
Justement, l’apôtre présente d’abord la croix : si elle est faiblesse et folie de Dieu (1 : 18-25) – du moins aux yeux des hommes -, elle est en réalité l’expression parfaite de sa sagesse et de sa puissance à salut ! Paul précise quels sont ceux que Dieu a voulu sauver par cette oeuvre merveilleuse : « Dieu a choisi les choses folles du monde pour couvrir de honte les hommes sages ; et Dieu a choisi les choses faibles du monde pour couvrir de honte les choses fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde, celles qui sont méprisées et celles qui ne sont pas, pour annuler celles qui sont » (1 : 27-29). Une telle énumération est de nature à rabaisser toutes les prétentions, celles des Corinthiens et de l’homme en général !
L’exemple de l’apôtre, un « homme en Christ » n’ayant aucune confiance en la chair
L’apôtre Paul se donne lui-même à tous comme exemple des effets de la grâce dans un coeur. Dieu l’avait amené à réaliser son propre néant, au début de sa carrière. Il avait alors compris, sur le chemin de Damas, que tout Juif zélé et orthodoxe qu’il soit, il était plongé dans d’épaisses ténèbres. De ses yeux étaient tombées comme des écailles et, création nouvelle, il avait été rempli du Saint Esprit.
Il peut rappeler aux Corinthiens : « Quand je suis allé auprès de vous, frères, je ne suis pas allé avec excellence de parole ou de sagesse, en vous annonçant le témoignage de Dieu « (2 : 1). La croix était le caractère de Christ qu’il prêchait avant tout, et qui mettait fin à toute prétention du côté de l’homme.
Paul était donc venu dans la faiblesse, la crainte et un grand tremblement (2 : 3). Aussi, peut-il affirmer qu’ils n’ont pu rien trouver ni dans sa personne ni dans ses paroles qui puissent les amener à penser qu’il avait confiance en la chair et dans la puissance de l’homme naturel. Ailleurs il peut dire : « Je connais un homme en Christ » (2 Cor. 12 : 2). Il n’y avait plus pour lui une autre place qu’il désire occuper !
La communication de la sagesse divine par le Saint Esprit
Le caractère essentiel du chrétien est bien de posséder cette puissance de la vie nouvelle : le Saint Esprit, qui seul peut sonder toutes choses, « même les choses profondes de Dieu » (2 : 10).
Mais avant d’en parler, l’apôtre évoque le mystère caché dès les siècles en Dieu – cette sagesse que seuls les « parfaits » – c’est-à-dire les hommes « faits », adultes, en contraste avec les petits enfants-, peuvent saisir. Dieu a donné au croyant une nature nouvelle, Sa propre nature. Nous sommes élus en Christ pour être « saints et irréprochables devant Dieu en amour » (Eph. 1 : 4). L’amour de Dieu repose sur nous comme il repose sur Christ, et selon la même mesure illimitée !
Ne pensons pas toutefois qu’un homme « parfait » soit à ce point affranchi du péché qu’il ne pèche plus du tout. Il sait que Dieu l’a introduit dans sa présence comme un nouvel homme en Christ, qu’il est uni à Lui, de sorte que Dieu voit son racheté en Christ ! Toutefois il convient de veiller constamment au jugement de soi-même ; alors on découvre ce qu’il y a dans son coeur – la vieille nature est toujours là. Nous sommes profondément humiliés des fruits qu’elle produit encore, et en constatant la manière insuffisante dont nous réalisons notre position céleste dès ici-bas.
Dieu nous a fait connaître et même sonder, par son Esprit, les desseins mystérieux de son coeur. Il a révélé à l’apôtre Paul plusieurs trésors de la vraie connaissance jusqu’alors cachés. Le Saint Esprit est le seul agent qui peut les faire aussi comprendre au coeur et à l’intelligence des croyants. « Celui qui est spirituel discerne tout » ; il reçoit les choses spirituelles par des moyens spirituels (2 : 13-15).

Que ton divin Esprit nous enseigne et nous guide,
Par ta sainte Parole agissant dans nos coeurs !

Les paroles et les écrits de l’apôtre lui ont été dictés par l’Esprit. Son enseignement ne contient rien qui soit le fruit de la sagesse de l’homme. C’est encore par l’Esprit que nous pouvons serrer dans nos coeurs et chérir ces vérités divines. Pour qu’il en soit ainsi, il faut que notre marche ne soit pas boiteuse, mais qu’elle glorifie Celui qui nous a appelés à son propre royaume et à sa propre gloire. L’Esprit peut ainsi prendre librement de ce qui est à Christ et nous le communiquer ; toutefois, si notre état ne convient pas, il doit premièrement travailler à nous amener à reconnaître et à confesser notre péché. Dans son amour, Il s’y emploie.
Quelle part bénie si nous pouvons avoir la pensée de Christ – la faculté intelligente de Christ avec ses pensées, comme le précise une note ! Possédant sa vie et son Esprit, nous pouvons comprendre, penser, jouir comme Lui. Nous sommes rendus capables d’avoir les mêmes affections, les mêmes désirs et la même joie que Lui.
Nous pouvons véritablement rendre culte « par l’Esprit de Dieu », nous qui « nous glorifions dans le Christ Jésus et n’avons pas confiance en la chair » (Phil. 3 : 3). C’est ainsi que Dieu est glorifié lorsqu’il nous rassemble autour du Seigneur pour lui offrir la louange (Ps. 50 : 23a) ; le souhait de l’apôtre Paul pour les Romains peut se réaliser aussi pour nous : « que, d’un commun accord, d’une même bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus Christ » (Rom. 15 : 6).

Quelle douceur dans ce culte de frères,
Où l’Esprit saint est notre directeur !
Dans ce concert de chants et de prières,
Par tous offert d’un accord et d’un coeur !

Que pouvons-nous instamment demander à notre Père, sinon d’être « remplis de l’Esprit », étant véritablement spirituels et non plus charnels ? Autrement, c’est l’ensemble du Corps de Christ qui souffrira et le Seigneur sera déshonoré. Dieu veut donner à chacun de ses enfants la manifestation de l’Esprit en vue de l’utilité (1 Cor. 12 : 7). Le désordre actuel dans l’Eglise montre à quel point l’Esprit Saint est attristé. Le fidèle en est affligé, il désire aider ses frères, mais il veille aussi à remplir le service que le Seigneur lui confie. C’est son privilège d’obéir en tout et malgré tout ; c’est ainsi qu’il lui sera donné de goûter aux choses profondes de Dieu, dès ici-bas !

LE PRIVILÈGE DE LA LIBERTÉ

22 mars, 2016

http://www.info-bible.org/perrier/privileg.htm

LE PRIVILÈGE DE LA LIBERTÉ

Inspiré par l’esprit de l’Evangile, la Déclaration des droits de l’homme et du Citoyen rappelle l’importance de la liberté individuelle. Ce droit essentiel, auquel tout être humain aspire, est affirmé dès l’article premier : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits…! » Est-il, en effet, privilège plus grand que celui d’être libre ? Jean Jacques Rousseau l’affirmait déjà dans son Emile : « Le premier de tous les biens, c’est la liberté ». En France, nous appartenons à un petit nombre de pays – pas plus d’une trentaine au monde, paraît-il? – où la démocratie est un acquis difficilement renégociable. C’est grâce à elle, plus qu’à la Déclaration des Droits de l’Homme, que nous jouissons de libertés individuelles et collectives inestimables ; libertés que nous envient, du reste, beaucoup d’autres pays. Mais sommes-nous bien conscients du privilège que nous avons? Nous en jouissons pourtant tous les jours et de multiples manières. Il y a, par exemple, la liberté de circuler! Nous pouvons sortir de chez nous, marcher ou rouler où bon nous semble, profiter de la nature aux multiples facettes, sans que nous soyons aucunement inquiétés par les autorités. Tel n’est pas le cas pour une foule de peuples aujourd’hui. On peut évoquer ici la trop célèbre devise, celle de Hô Chi Minh qui, en son temps, était écrite en lettres rouges sur tous les murs des bâtiments publics du Vietnam : « Il n’y a rien de plus précieux que l’indépendance et la liberté » ; ce qui faisait dire aux Vietnamiens, en catimini : « La liberté est trop précieuse ; c’est pourquoi on ne nous en donne qu’un tout petit peu…! » Pouvoir se déplacer sans avoir à demander une autorisation, sans avoir à être pourvu d’un laisser passer, sans être surveillé ou suivi, nous semble naturel… c’est pourtant un privilège! Il y a aussi la liberté de s’exprimer! Nous y sommes tellement habitués que nous n’en mesurons pas l’importance. Bien entendu, cette liberté là se doit d’avoir quelques limites que le respect d’autrui, heureusement, nous impose ; et la loi est là pour nous le rappeler. Montesquieu ne le disait-il pas : « La liberté est le droit de faire ce que les lois permettent! » Mais affirmer librement ce qu’on pense, sans risquer d’être dénoncé et poursuivi, comme aux heures les plus sombres de l’occupation, lors de la dernière guerre mondiale ; ne pas avoir à parler à mots couverts, en glissant un regard ici et là pour s’assurer qu’on n’est pas épié… quel privilège! Certains, hélas, ne se gêne pas pour abuser de se privilège ; ils se permettent de dire et de publier tout et n’importe quoi, étalant sur la place publique « les choses honteuses qui se font en secret », comme le dit la Bible. C’est, là encore, l’expression de la liberté, même si sur ce point, on ne cesse d’en user et d’en abuser. Il y a encore la liberté de conscience! Elle est inscrite dans notre Constitution française et nous oublions trop souvent d’en mesurer les avantages. Elle représente pourtant l’un des biens les plus précieux que puisse posséder la conscience humaine. On peut, bien sûr, regarder ce privilège sous un aspect négatif, dans le sens ou chacun est libre de croire en qui il veut et ce qu’il veut, permettant l’invasion de toutes les sectes possibles. Mais pour le chrétien, quel privilège que de pouvoir librement croire en Dieu, en Jésus­Christ, en la vérité révélée par la Bible, sans être inquiété, pourchassé, comme le furent les huguenots aux heures les plus sombres de notre histoire de France. Cette liberté là n’a pas de prix! Et puis, il y a encore tant d’autres libertés dont nous pourrions parler! La liberté de vote pour tous ; la liberté de travailler… pour autant qu’il y ait, bien sûr, assez de travail pour chacun ; la liberté, pour ceux qui ont la santé, de pouvoir pratiquer leurs sports favoris ; la liberté, pour ceux qui en ont les moyens, de s’offrir tous les loisirs qu’ils veulent. La liberté d’acheter et de vendre, avec cette grande liberté de choix que nous avons en tout et pour tout, nous qui vivons dans une société d’abondance et qui, malheureusement, oublions si souvent d’être reconnaissants pour tous ce que nous avons à notre disposition. D’autant que nous savons bien que pour les habitants de beaucoup de pays, la liberté, toutes les libertés manquent cruellement. Et pour beaucoup d’autres où il y a abondance de biens, le bonheur n’est pas forcément au rendez-vous de leur libertés. Monsieur de La Fontaine écrivait dans la morale de sa fable : Le cheval s’étant voulu venger du Cerf, « Hélas! Que sert la bonne chair quand on n’a pas la liberté! » On pourrait ainsi longtemps épiloguer sur le privilège d’être des êtres libres. Or, ce que nous oublions peut-être encore plus facilement, c’est que notre liberté s’arrête aussi là où commence celle des autres. Il n’y a donc pas de « liberté » sans limites, celles du respect d’autrui, en particulier et, avant cela, celle du respect de l’auteur de la liberté : Dieu lui-même! Or c’est bien avec Lui que l’on peut connaître La vraie liberté! Jésus-Christ est venu dans le monde afin de nous faire connaître le plein sens de la liberté. Il a dit : « Quiconque se livre au péché est esclave du péché …Si le fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8 : 34 et 36). Parce que toute forme de liberté débridée devient rapidement licence, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est venu mettre de l’ordre dans nos valeurs et nous révéler quelle est l’emprise de l’esclavage du péché, racine de tout débordement. C’est là ce que tout chrétien est invité à vivre en Lui, le Christ! Disons même que c’est en cela que réside la véritable vie chrétienne. L’apôtre Paul en parle comme de « la liberté glorieuse des enfants de Dieu » (Rom. 8 : 21). Seulement voilà! Le chrétien, lui aussi, peut abuser de sa liberté chrétienne. C’est ce que faisaient certains, déjà du temps de l’apôtre, qui écrivait aux Corinthiens de ne pas profiter de leur liberté pour faire tout et n’importe quoi : « Prenez garde que votre liberté ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles » ( 2 Cor. 8 : 9). Alors, pensons aux autres autour de nous. Ne vivons pas en égoïstes, même lorsque nous considérons que nous sommes dans nos droits. La charité chrétienne doit présider à nos désirs et à nos motivations de façon à ne faire de tort à personne. Aux Galates, Paul affirmait aussi : « C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude… Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair… » (Gal. 5 : 1 et 13). Ces chrétiens se croyaient supérieurs aux autres chrétiens parce qu’ils continuaient à observer scrupuleusement la loi judaïque. Forts de leur bonne conscience, ils se permettaient certaines choses qui n’avaient plus rien à voir avec le fruit du Saint-Esprit. La chair avait vite repris le dessus sans qu’ils en aient conscience. C’est ce que l’apôtre Pierre rappellera aussi en écrivant sa première lettre aux chrétiens dispersés : « C’est la volonté de Dieu qu’en pratiquant le bien, vous réduisiez au silence les hommes ignorants et insensés, étant libres, sans faire de la liberté un voile qui couvre la méchanceté, mais agissant comme des serviteurs de Dieu! (1 Pi. 2 : 15 – 16). Il y aurait, certes, encore beaucoup à dire la dessus, quant à notre façon de parler et d’agir entre chrétiens, si souvent en désaccord avec la vérité que nous professons, mais que nous assenons sans amour. Une saine réflexion sur la question devrait permettre à chacun de mettre de l’ordre dans ses pensées et dans ses actes, si nécessaire. Laissons donc le Saint-Esprit oeuvrer en nous de façon à faire l’application pratique qui s’impose, pour que nous vivions une vie chrétienne normale. Seul ce travail de l’Esprit de Dieu dans nos coeurs peut nous éviter de tomber dans les si nombreux pièges que l’ennemi nous tend. Si le Saint-Esprit nous remplit et nous conduit ainsi, nous connaîtrons la vraie liberté : celle qui nous affranchit du péché et non de Dieu, et qui est plus précieuse que toutes les autres. Souvenons-nous de ce que dit la Bible : « Le Seigneur, c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté! » (1 Cor. 3 : 17). Quel grand privilège, le plus grand alors, que celui de devenir enfant de Dieu par la foi en Jésus-Christ et de recevoir le Saint-Esprit pour vivre, et pour vivre vraiment libre, à la gloire de Dieu !

L’EAU, UN DON DE DIEU

24 février, 2016

http://www.apostolat-priere.org/chemins-spirituels-du-mois/au-coeur-de-la-bible/812-leau-un-don-de-dieu.html

L’EAU, UN DON DE DIEU

Pour l’homme biblique, l’eau est un don de DIEU ; elle apparaît dans le monde grâce au geste créateur (Livre de la Genèse, chapitre 1) et sa venue apporte la vie. Au début de l’organisation du globe terrestre par le Créateur, « l’Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux » ; l’eau est donc la réalité primordiale à partir de laquelle DIEU agit. Mais, tout au long de la Bible, l’eau est présentée à travers un double symbolisme : elle peut être destructrice ou elle peut être bienfaisante. A l’époque du déluge, « tous les réservoirs du grand Abîme furent rompus et les ouvertures du ciel furent béantes » (Livre de la Genèse chapitre 7, v.11), et seuls les habitants de l’arche furent sauvés – Prier avec le récit du Déluge. Les « eaux monstrueuses » ou « grandes eaux » sont donc un danger pour l’homme : eaux de la mer, sans cesse agitées, qui menacent les navigateurs (Psaume107, v.23-30), au point de les engloutir (Livre de Jonas chap.1, v.4-15) ; eaux fantastiques… Pourtant, ces eaux, DIEU les domine, fixant à la mer les limites de ses ébats frénétiques (Livre de Job chap.38, v.8-11). Le salut que DIEU accomplit au bénéfice de son peuple est exprimé par l’eau : le Seigneur sauve Moïse des eaux (Livre de l’Exode chapitre 2, v.3-10) ; il agit pour Israël en troublant les eaux de l’Egypte (chap.7, v.20) ou encore en divisant la mer qui engloutit les Egyptiens et libère les Hébreux (chap.14, v.21-30). Ce sont aussi des eaux bienfaisantes, si désirées parce que nécessaires à la vie : eaux de sources (Deutéronome chap.8, v.7), humidité offerte par l’aurore avec la rosée (Livre de l’Exode chapitre 16, v.13), eaux de pluie apportées par l’orage (1er Livre des Rois chapitre 18, v. 45). Occupant une telle place dans la vie et la pensée des Israélites, l’eau constitue naturellement l’un des symboles les plus expressifs mis en scène dans l’action cultuelle. Les sanctuaires sont construits à côté d’une source par laquelle est signifiée la puissance de vie que Dieu met en œuvre. Les fidèles sont les premiers à en ressentir les effets ; cette eau, répandue sur eux, les purifie de toutes leurs impuretés et de toutes leurs idoles (Livre d’Ezéchiel chap.36, v.25). Quand à l’Israélite éloigné du Seigneur, il est comme un désert aride (Psaume 63, v.2), car le Seigneur est source d’eau vive. Prier avec la Samaritaine. C’est cette eau que boivent avidement les Sages, eau de la Sagesse, qui ne sature jamais celui qui s’y abreuve (Livre du Siracide chap. 24, v.21).

Jean-Marie, Equipe AP