Archive pour le 14 juin, 2007
La basilique du Sacré-Coeur a Montmartre
14 juin, 2007image du site:
http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article452&artsuite=4
La basilique du Sacré-Coeur a Montmartre
Eblouissante de blancheur, la basilique du Sacré-Coeur trône fièrement au sommet de la Butte Montmartre. Prenez votre souffle et montez les 237 marches étroites et raides, vous voilà dans la coupole à l’acoustique parfaite, et du dôme, vous aurez une très belle vue sur Paris, sur la vieille église Saint-Pierre et son cimetière.
Pourquoi le Sacré-Coeur ?Basilique du Sacré Coeur
La construction du Sacré Coeur fut un véritable roman et pour mieux comprendre, il faut se re-situer dans le contexte historique de 1870. C’est » l’Année Terrible « , de juillet 1870 à mai 1871. Après la défaite de Napoléon III à Sedan, le peuple de Paris subit un siège terrible et interminable.
Il subit le froid et la faim. Les chiens, les chats, les rats, les corbeaux … et les animaux de la ménagerie du Jardin des Plantes servent de nourriture aux Parisiens. Napoléon III prisonnier des Prussiens capitule, les émeutes de la Commune de Paris ne font qu’ajouter massacres et misère.
Une bonne partie des catholiques considérait que tout cela était une punition divine et le Clergé invita les fidèles à de grandes manifestations de foi et d’expiation. Alexandre Legentil et son beau-frère Hubert Rohaut, riches bourgeois dévots font le voeux d’ériger une église dédiée au Coeur de Jésus à Paris. Ils proposent en janvier 1871 un Voeu National ainsi libellé :
» En présence des malheurs qui désolent et des malheurs plus grands peut-être qui la menacent nous reconnaissons que nous avons été coupables et justement châtiés. Pour faire amende honorable de nos péchés et obtenir de l’infinie miséricorde du Sacré-Coeur de Notre Seigneur Jésus Christ, le pardon de nos fautes, nous promettons de contribuer à l’érection à Paris d’un sanctuaire dédié au Sacré-Coeur de Jésus «
Le 18 janvier 1872, l’archevêque de Paris Mgr Guibert approuve le projet et le 5 mars 1873 il adresse une lettre au ministre des Cultes demandant » qu’un temple élevé pour rappeler la protection divine sur la France et la Capitale, soit placé sur un lieu qui domine Paris et puisse être vu de tous les points de la Cité «
Le choix de Montmartre
Plusieurs paroisses auraient voulu voir cette construction sur leur sol, le choix de Montmartre était favorable pour plusieurs raisons. La hauteur d’abord, puis c’est ici que se situe le Martyre de Saint Denis et que Saint Ignace de Loyola a fondé l’ordre des Jésuites en compagnie de Saint François Xavier.
Mais où placer cette église ? A mi-hauteur, les Jésuites ont déjà racheté les terrains pour construire un sanctuaire, en haut de la butte, il y a la vieille église Saint Pierre… En 1872, Mgr Guibert visitant les lieux a une vision émerveillée, il découvre Paris tout entier baigné de soleil : » c’est ici que le Sacré-Coeur doit régner afin d’attirer tout à Lui » Une basilique sera construite à côté de la vielle église !
Reste à acquérir les terrains qui appartiennent à une quinzaine de propriétaires et à la ville de Paris qui possède un terrain appelé Champ des Polonais sur lequel étaient regroupés des canons et des munitions pour les soustraire aux Prussiens. Thiers ordonne aux troupes de s’en emparer, cette opération déclenchera les émeutes de la Commune.
Ces événements passés, la seule voie possible pour libérer les terrains et mener à bien le projet , était que l’Assemblée Nationale déclare d’utilité publique la construction de cette église. Le 11 juillet 1873, Emile Keller dépose un projet de loi visant l’expropriation au profit de l’Etat, des propriétaires concernés. Le 24 juillet 1873, l’expropriation publique fut adoptée par 393 voix contre 164. Le projet pouvait maintenant se réaliser.
Le Sacre Coeur sur une rue de Rome
14 juin, 2007Benoît XVI et Chrysostome II de Chypre, vers une déclaration commune
14 juin, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-15613?l=french
Benoît XVI et Chrysostome II de Chypre, vers une déclaration commune
Première visite d’un archevêque de Chypre au VaticanROME, Mardi 12 juin 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI et S. B. Chrysostome II de Nouvelle Justinienne et de tout Chypre se rencontreront samedi au Vatican et signeront une déclaration commune.
L’archevêque orthodoxe de Chypre, Chrysostome II, a commencé ce mardi une visite officielle au Vatican qui s’achèvera, samedi prochain, 16 juin, par l’audience avec le pape Benoît XVI et la signature de cette déclaration.
Dans l’après-midi, il tiendra une conférence de presse à 16 heures.
Ce sera la première visite d’un archevêque orthodoxe de Chypre à Rome.
La communauté chrétienne de Chypre a été fondée en 46 lors du premier voyage de Paul et Barnabé dans l’île : ils débarquèrent, racontent les Actes des Apôtres, à Paphos, la capitale.
L’Eglise orthodoxe de Chypre a été reconnue comme auto-céphale au concile d’Ephèse de 431.
L’archevêque orthodoxe rencontrera à Rome différentes autres personnalités de l’Eglise catholique et de la conférence des évêques d’Italie (CEI).
Mercredi matin, 13 juin, au siège de la CEI, l’archevêque rencontrera le président de la CEI, l’archevêque de Gênes, Mgr Angelo Bagnasco.
Il rencontrera ensuite le cardinal Walter Kasper, président du conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens et le secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone.
Jeudi matin, 14 juin, l’archevêque Chrysostome recevra, à l’université urbanienne, un doctorat honoris causa en missiologie.
Dans l’après-midi, il sera reçu au palais Chigi, par le président du conseil des Ministres, Romano Prodi, à l’occasion du 50e anniversaire de la signature des Traités de Rome.
Vendredi matin, 15 juin, l’archevêque orthodoxe sera reçu par le cardinal Renato R. Martino, président du conseil pontifical Justice et Paix.
Dans l’après-midi, il rencontrera le cardinal Paul Poupard, président des conseils pontificaux de la Culture et pour le Dialogue interreligieux.
La journée de vendredi se conclura par le rendez-vous en la basilique Santa-Maria in Trastevere et la prière avec la communauté de Sant’Egidio.
Samedi sera la journée de la rencontre avec Benoît XVI.
Dimanche, l’archevêque rejoindra Naples pour une rencontre avec l’archevêque de la ville, le cardinal Crescenzio Sepe, en préparation à la rencontre internationale de prière pour la paix qui se tiendra à Naples, sous la houlette de la communauté Sant’Egidio, en octobre prochain. L’archevêque Chrysostome y interviendra.
Lundi 18 juin auront lieu les deux derniers rendez-vous italiens de l’archevêque orthodoxe. A 11 h, il rencontrera un groupe de responsables du mouvement Communion et Libération, avant un déjeuner de travail avec un groupe de journalistes de la presse catholique et internationale.
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France : Ordination de 12 prêtres à Paris, un pour le Vietnam
14 juin, 2007du site
http://catholique-paris.cef.fr/a-3-1843-ordinations-presbyterales-a-notre-dame-de-par.html
Le 23 juin 2007 de 9h30 à 12h30, Notre-Dame de Paris, 4ème. |
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12 prêtres seront ordonnés. Tous les fidèles sont invités à participer à la cérémonie, qui se déroulera en partie à l’extérieur et en partie à l’intérieur de la cathédrale. Le parvis sera aménagé (chaises) et en libre accès. |
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Seront ordonnés : Jean-Baptiste Arnaud, Louis-Pierre Dupont, Antoine Germain, Etienne Grenet, Benoit Guedas, Olivier Horovitz, Christophe de Lussy Guillaume Normand, Geoffroy de Talhouet, Xavier Terrien, Florent Urfels et Vincent van Bao Maï (pour le diocèse de Bui Chu – Vietnam) >> En savoir plus sur le Séminaire de Paris et les prêtres>> Lire le dossier du site mavaocation.org sur les ordinations 2007
>> Voir les numéros spéciaux proposés par Paris Notre-Dame
>> Voir la liste des prêtres jubilaires 2007 qui sont invités spécialement lors des ordinations sacerdotales du 23 juin à Notre-Dame Les ordinations seront célébrées au cours d’une messe solennelle à laquelle tous les fidèles sont invités à participer. A cet effet, le parvis sera aménagé (chaises) et en libre accès. Le parvis et l’intérieur de la cathédrale formeront un seul et même espace liturgique, la cérémonie se déroulant en partie à l’extérieur et en partie à l’intérieur. Les fidèles forment une seule assemblée qui remplit la cathédrale et se prolonge sur le parvis (3000 personnes à l’intérieur, plus de 2000 à l’extérieur). C’est une belle image de l’Eglise, Peuple de Dieu, signe de sa présence au milieu du monde. La plupart des prêtres sont assis dehors pendant les deux premières étapes de la célébration. Un écran géant à l’extérieur, et des petits écrans répartis dans toute la cathédrale, permettent à tous de suivre le déroulement de la célébration. Près de 600 prêtres seront présents et imposeront les mains aux nouveaux prêtres au cours d’une grande procession. Les portraits des 12 ordinands seront publiés dans les numéros du 14 et 21 juin de Paris Notre-Dame, un reportage consacré aux ordinations sera publié dans le n° 28 juin. Déroulement de la messe d’ordinationLa messe d’ordination se déroule en cinq étapes : 1. Ouverture de la célébration et présentation des candidats
Au seuil de la cathédrale, sous les grandes orgues, l’archevêque pose cinq questions aux futurs prêtres groupés autour de lui, pour qu’ils déclarent devant l’assemblée leur ferme intention de recevoir cette charge du sacerdoce :
L’archevêque conduit les ordinands jusque devant l’autel, au chant du Veni Creator (appel à l’Esprit-Saint). Les ordinands s’étendent alors de tout leur long sur les marches de pierre qui conduisent à l’autel, signifiant ainsi le don d’eux-mêmes à Dieu. L’évêque et l’assemblée sont à genoux, et l’on chante les litanies des saints. En union avec tous ceux qui nous ont précédés depuis vingt siècles, nous prions Dieu pour ceux qui vont prendre leur place dans la succession ininterrompue des ministres du Christ.
C’est le rite essentiel du sacrement de l’ordre. Le bourdon de la cathédrale sonne. Les ordinands sont à genoux et l’archevêque, puis les autres évêques présents, leur imposent les mains en silence. Dans une longue procession, les prêtres qui étaient encore sur le parvis entrent dans la cathédrale et viennent à leur tour imposer les mains sur la tête de chaque ordinand. C’est ainsi une immense chaîne qui, depuis 2000 ans, se prolonge. L’imposition des mains signifie la mission confiée par le Christ, mission qui vient « d’en haut » et se transmet par les mains des Apôtres et de leurs successeurs. L’archevêque chante alors la grande prière qui demande à Dieu : « Père tout puissant, donne à tes serviteurs que voici, d’entrer dans l’ordre des prêtres… ». Il bénit Dieu et implore le don du Saint Esprit en faveur de ceux qui reçoivent la charge de prêtre.
Chaque nouveau prêtre reçoit alors ses nouveaux vêtements, l’étole et la chasuble, que le prêtre plus ancien qui l’a accompagné depuis le début de la célébration enlève pour la remettre à son « filleul ». Le vêtement est de couleur rouge, couleur du feu de l’Esprit et du sang des martyrs qui ont donné leur vie pour désigner en Jésus-Christ « celui qui enlève le péché du monde ». 4. Liturgie eucharistique Les nouveaux prêtres avec tous les autres, groupés autour des évêques, concélèbrent pour la première fois la messe. Ils distribuent la communion. 5. SortieA la sortie, les nouveaux prêtres rejoignent dans les jardins du chevet de la Cathédrale les fidèles qui les côtoieront l’an prochain, ainsi que leur famille et leurs amis. Ils bénissent tous ceux qui le leur demandent. |
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25 ans du Conseil de la Culture : Relancer le dialogue entre foi et culture
14 juin, 2007du site:
http://www.zenit.org/article-15621?l=french
25 ans du Conseil de la Culture : Relancer le dialogue entre foi et culture
ROME, Mercredi 13 juin 2007 (ZENIT.org) – Relancer le dialogue entre foi et culture, c’est ce que préconise le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la Culture, à l’occasion de la célébration des 25 ans de ce dicastère.
Ce dicastère a été institué par Jean-Paul II et confié au cardinal Poupard, le 20 mai 1982. L’anniversaire a été marqué ce matin par une rencontre organisé au nouveau siège du dicastère, rue de la Conciliation.
La journée s’est déroulée autour des interventions des cardinaux Poupard, Dias, Hummes et Arinze, et du R. P. Ardura, secrétaire, et du Prof. Cappelletti.
Le cardinal Paul Poupard a évoqué « L’Evangélisation de la Culture dimension fondamentale de la mission de l’Eglise ».
Le cardinal a souligné la volonté « prophétique » de Jean-Paul II qui a voulu ce dicastère parce « qu’il avait fait de la personne humaine le cœur de la culture, le centre de sa réflexion intellectuelle ».
« ‘La culture est ce par quoi l’homme devient toujours plus homme, il puisse « être » davantage et (…) être de plus en plus pleinement « être » homme » avait déclaré le pape Wojtyla deux ans auparavant lors de son discours mémorable à l’UNESCO’, à Paris, le 2 juin 1980, rappelait le cardinal Poupard.
Il disait encore, dans la lettre par laquelle il instituait ce dicastère, ajoutait le cardinal Poupard, que « le dialogue de l’Eglise avec les cultures de notre temps est un domaine vital où se joue le destin du monde ».
« Une foi qui ne devient pas culture, y lit-on, est une foi qui n’est pas pleinement accueillie, pas entièrement pensée, pas vécue fidèlement ».
Le cardinal Poupard a annoncé le thème de la prochaine assemblée plénière du dicastère, au printemps 2008 : la sécularisation qui est « un thème récurrent dans les paroles et les préoccupations » du pape Benoît XVI.
Le cardinal Ivan Dias, préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des Peuples, et membre du conseil pontifical de la Culture est intervenu sur le thème : « Le Christ est né en Asie : défis culturels pour une foi pleinement catholique et intégrée dans sa terre ». Il a diagnostiqué le « relativisme religieux » qui répand une culture « modelée par une idéologie qui affirme qu’il n’existe rien qui ait un caractère d’absolu et d’immuabilité ».
L’intervention du cardinal Claudio Hummes, préfet de la congrégation pour le Clergé, membre du conseil pontifical de la Culture, avait pour titre : « Ma pastorale de la Culture, une expérience ecclésiale fructueuse vécue sur le continent de l’espérance ».
Le préfet de la congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, le cardinal Francis Arinze, membre du conseil pontifical de la Culture, a évoqué : « L’engagement de l’Eglise en Afrique, pour annoncer le Christ au cœur des cultures ».
Le thème de l’intervention du P. Bernard Ardura était: « Les défis de l’annonce et de l’inculturation de la foi et de l’évangélisation des cultures ».
Le prof. Vincenzo Cappelletti, président de la Société européenne de la Culture et des éditions « Studium » parlera de « Eglise et Culture à l’aube du IIIe millénaire : le regard de l’historien ».
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