Archive pour la catégorie 'intéressant'

Food dishes, bowls and serving jugs shown in a reconstructed Israelite house.

2 octobre, 2014

 Food dishes, bowls and serving jugs shown in a reconstructed Israelite house. dans images Reconstructed_israelite_house%2C_Monarchy_perios

http://en.wikipedia.org/wiki/Ancient_Israelite_cuisine

DISCOURS PRONONCÉ PAR LE CHEF INDIEN SEATTLE DEVANT L’ASSEMBLÉE DES TRIBUS D’AMÉRIQUE DU NORD EN 1854

21 juillet, 2014

http://www.gallican.org/indiens.htm

DISCOURS PRONONCÉ PAR LE CHEF INDIEN SEATTLE DEVANT L’ASSEMBLÉE DES TRIBUS D’AMÉRIQUE DU NORD EN 1854

Nous vous proposons de découvrir un texte qui vous étonnera peut-être quant à son origine, il s’agit du discours prononcé par le chef indien Seattle devant l’Assemblée des tribus d’Amérique du Nord en 1854. L’auteur nous a ému par son âme de croyant, sa dignité, son respect de la Création en tant que don de Dieu fait à l’être humain.
En le lisant ayez à l’esprit la parole prononcée par Jésus à propos du centurion romain adorateur des idoles: « Je n’ai jamais vu une si grande Foi dans tout Israël! » (Luc 7,9) …
 » Peut-être sommes-nous frères ? « 
« Idées et action », n°113 – 1976/6. Bulletin de la Campagne mondiale contre la faim-action pour le développement, FAO, Rome.
On peut admirer dans le discours du chef Seattle à la fois un sens et un souci écologique… inconnus à l’époque, mais si actuels aujourd’hui.
« Le Grand Chef de Washington nous a fait part de son désir d’acheter notre terre.
« Le Grand Chef nous a fait part de son amitié et de ses sentiments bienveillants. Il est très généreux, car nous savons bien qu’il n’a pas grand besoin de notre amitié en retour.
« Cependant, nous allons considérer votre offre, car nous savons que si nous ne vendons pas, l’homme blanc va venir avec ses fusils et va prendre notre terre.
« Mais peut-on acheter ou vendre le ciel, la chaleur de la terre ? Etrange idée pour nous !
« Si nous ne sommes pas propriétaires de la fraîcheur de l’air, ni du miroitement de l’eau, comment pouvez-vous nous l’acheter ?
« Le moindre recoin de cette terre est sacré pour mon peuple. Chaque aiguille de pin luisante, chaque grève sablonneuse, chaque écharpe de brume dans le bois noir, chaque clairière, le bourdonnement des insectes, tout cela est sacré dans la mémoire et la vie de mon peuple. La sève qui coule dans les arbres porte les souvenirs de l’homme rouge.
« Les morts des hommes blancs, lorsqu’ils se promènent au milieu des étoiles, oublient leur terre natale. Nos morts n’oublient jamais la beauté de cette terre, car elle est la mère de l’homme rouge; nous faisons partie de cette terre comme elle fait partie de nous.
« Les fleurs parfumées sont nos soeurs, le cerf, le cheval, le grand aigle sont nos frères; les crêtes des montagnes, les sucs des prairies, le corps chaud du poney, et l’homme lui-même, tous appartiennent à la même famille.
« Ainsi, lorsqu’il nous demande d’acheter notre terre, le Grand Chef de Washington exige beaucoup de nous.
« Le Grand Chef nous a assuré qu’il nous en réserverait un coin, où nous pourrions vivre confortablement, nous et nos enfants, et qu’il serait notre père, et nous ses enfants.
« Nous allons donc considérer votre offre d’acheter notre terre, mais cela ne sera pas facile, car cette terre, pour nous, est sacrée.
« L’eau étincelante des ruisseaux et des fleuves n’est pas de l’eau seulement ; elle est le sang de nos ancêtres. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir qu’elle est sacrée, et vous devrez l’enseigner à vos enfants, et leur apprendre que chaque reflet spectral de l’eau claire des lacs raconte le passé et les souvenirs de mon peuple. Le murmure de l’eau est la voix du père de mon père.
« Les fleuves sont nos frères; ils étanchent notre soif. Les fleuves portent nos canoës et nourrissent nos enfants. Si nous vous vendons notre terre, vous devrez vous souvenir que les fleuves sont nos frères et les vôtres, et l’enseigner à vos enfants, et vous devrez dorénavant leur témoigner la bonté que vous auriez pour un frère.
« L’homme rouge a toujours reculé devant l’homme blanc, comme la brume des montagnes s’enfuit devant le soleil levant. Mais les cendres de nos pères sont sacrées. Leurs tombes sont une terre sainte; ainsi, ces collines, ces arbres, ce coin de terre sont sacrés à nos yeux. Nous savons que l’homme blanc ne comprend pas nos pensées. Pour lui, un lopin de terre en vaut un autre, car il est l’étranger qui vient de nuit piller la terre selon ses besoins. Le sol n’est pas son frère, mais son ennemi, et quand il l’a conquis, il poursuit sa route. Il laisse derrière lui les tombes de ses pères et ne s’en soucie pas.
« Vous devez enseigner à vos enfants que la terre, sous leurs pieds, est faite des cendres de nos grands-parents. Afin qu’ils la respectent, dites à vos enfants que la terre est riche de la vie de notre peuple. Apprenez à vos enfants ce que nous apprenons à nos enfants, que la terre est notre mère. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. Lorsque les hommes crachent sur la terre, ils crachent sur eux-mêmes.
« Nous le savons: la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Nous le savons : toutes choses sont liées comme le sang qui unit une même famille. Toutes choses sont liées.
« Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même.
« Mais nous allons considérer votre offre d’aller dans la réserve que vous destinez à mon peuple. Nous vivrons à l’écart et en paix. Qu’importe où nous passerons le reste de nos jours. Nos enfants ont vu leurs pères humiliés dans la défaite. Nos guerriers ont connu la honte ; après la défaite, ils coulent des jours oisifs et souillent leur corps de nourritures douces et de boissons fortes. Qu’importe où nous passerons le reste de nos jours ? Ils ne sont plus nombreux. Encore quelques heures, quelques hivers, et il ne restera plus aucun des enfants des grandes tribus qui vivaient autrefois sur cette terre, ou qui errent encore dans les bois, par petits groupes; aucun ne sera là pour pleurer sur les tombes d’un peuple autrefois aussi puissant, aussi plein d’espérance que le vôtre. Mais pourquoi pleurer sur la fin de mon peuple ? Les tribus sont faites d’hommes, pas davantage. Les hommes viennent et s’en vont, comme les vagues de la mer.
« Même l’homme blanc, dont le Dieu marche avec lui et lui parle comme un ami avec son ami, ne peut échapper à la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères malgré tout; nous verrons. Mais nous savons une chose que l’homme blanc découvrira peut-être un jour: notre Dieu est le même Dieu. Vous avez beau penser aujourd’hui que vous le possédez comme vous aimeriez posséder notre terre, vous ne le pouvez pas. Il est le Dieu des hommes, et sa compassion est la même pour l’homme rouge et pour l’homme blanc.
« La terre est précieuse à ses yeux, et qui porte atteinte à la terre couvre son créateur de mépris. Les blancs passeront, eux aussi, et peut-être avant les autres tribus. Continuez à souiller votre lit, et une belle nuit, vous étoufferez dans vos propres déchets.
« Mais dans votre perte, vous brillerez de feux éclatants, allumés par la puissance du Dieu qui vous a amenés dans ce pays, et qui, dans un dessein connu de lui, vous a donné pouvoir sur cette terre et sur l’homme rouge. Cette destinée est pour nous un mystère; nous ne comprenons pas, lorsque tous les buffles sont massacrés, les chevaux sauvages domptés, lorsque les recoins secrets des forêts sont lourds de l’odeur d’hommes nombreux, l’aspect des collines mûres pour la moisson est abîmé par les câbles parlants.
« Où est le fourré ? Disparu. Où est l’aigle? Il n’est plus. Qu’est-ce que dire adieu au poney agile et à la chasse ? C’est finir de vivre et se mettre à survivre.
« Ainsi donc, nous allons considérer votre offre d’acheter notre terre. Et si nous acceptons, ce sera pour être bien sûrs de recevoir la réserve que vous nous avez promise. Là, peut-être, nous pourrons finir les brèves journées qui nous restent à vivre selon nos désirs. Et lorsque le dernier homme rouge aura disparu de cette terre, et que son souvenir ne sera plus que l’ombre d’un nuage glissant sur la prairie, ces rives et ces forêts abriteront encore les esprits de mon peuple. Car ils aiment cette terre comme le nouveau-né aime le battement du coeur de sa mère. Ainsi, si nous vous vendons notre terre, aimez-la comme nous l’avons aimée. Prenez soin d’elle comme nous en avons pris soins.
« Gardez en mémoire le souvenir de ce pays, tel qu’il est au moment où vous le prenez. Et de toute votre force, de toute votre pensée, de tout votre coeur, préservez-le pour vos enfants et aimez-le comme Dieu vous aime tous.
« Nous savons une chose: notre Dieu est le même Dieu. Il aime cette terre. L’homme blanc lui-même ne peut pas échapper a la destinée commune. Peut-être sommes-nous frères, nous verrons.

Note du Gallican:
La pensée du chef indien est en tous points remarquable. Nous sommes loin, en lisant ce texte, de l’image caricaturale du sauvage sans âme et sans conscience. Sa pensée témoigne d’une sagesse et d’une intelligence éclairées par l’Esprit-Saint. Comme l’a enseigné le Sauveur: « L’Esprit souffle où il veut » (Jean 3,8).
Il est remarquable de constater que cet homme n’a pas de haine contre ceux qui ont violé sa terre et humilié son peuple, juste un immense dépit devant un état d’esprit et des actes de saccage qu’il ne comprend pas. Il ne connaissait pas l’histoire de Caïn et Abel mais son expérience de la rencontre entre l’homme rouge et l’homme blanc ne fut pas, à l’évidence, celle de la découverte d’une nouvelle fraternité…
Loin de porter l’Evangile et ses valeurs de paix, d’amour et de tolérance, les baptisés du Christ venus d’Europe et d’ailleurs oublièrent les promesses de leur baptême et de leur foi; ils semèrent la souffrance et la mort. Le sang du Christ crucifié coula de nouveau. Le génocide indien avait commencé.

 

ancien vaisseau romain de la guerre

29 mars, 2012

ancien vaisseau romain de la guerre dans images romana_IMG001

http://www.anvo.it/Entra_in_anvo/flotta/antichita/mediterraneo/bireme_romana/bireme_romana.htm

Les insectes dans la Bible

13 janvier, 2011

petits dessins sur le site, du site:

http://www.interbible.org/interBible/ecritures/symboles/2010/sym_101210.html

Les insectes dans la Bible

Même s’ils sont petits, les insectes jouent souvent un rôle important. Avec leurs caractéristiques propres, ils sont souvent porteurs de toute une symbolique. Ces textes sont tirés du livre 40 animaux dans la Bible de Marie-Hellen et Pascal Geoffroy aux éditions Passiflores.

     – L’abeille ne vit pas seule, mais en colonie, dans une société élaborée, avec des fonctions très spécialisées et complémentaires. Les abeilles sont souvent mentionnées dans la Bible, en raison du miel qu’elles produisent. Le miel prisé pour ses vertus gustatives et thérapeutiques est avec le lait un des symboles de la Terre promise : « une terre ruisselante de lait et de miel » (Ex 3,8; Ps 81,17). Le mot hébreu pour dire « abeille » est aussi le prénom d’une femme juge en Israël avant l’instauration de la royauté : Débora.

    -  L’araignée est mentionnée dans la Bible pour ses qualités de chasseur. La « toile » de l’araignée n’est justement pas une toile. Mais un filet. Le prophète Ésaïe rappelle que le fil de l’araignée, tout remarquable qu’il est, ne peut pas devenir une toile, ni un tissu ni un vêtement. Ainsi, on ne peut jamais rien faire de bien avec le mal (Es 59,5-6). Job fait de la toile d’araignée le symbole de la fausse assurance de l’être humain qui s’enferme dans un piège invisible en pensant aller librement là où il veut (Jb 8,14).

    – La fourmi, comme l’abeille, est un insecte social. Dans le livre des Proverbes, les fourmis sont plusieurs fois données en exemple aux paresseux et plus largement aux êtres humains pour leur intense activité industrieuse (Pr 6,6 et 30,24-25). Imaginer le grand roi Salomon, auteur présumé d’un grand nombre de ces Proverbes, à plat vendre sur le sol, en train d’observer l’activité des fourmis pour en tirer des leçons de vie, n’est pas seulement amusant, c’est aussi une autre leçon : les plus petits peuvent enseigner par leur vie, des choses importantes aux plus grands et aux puissants…

    – Les mouches sont légion dans les pays chauds. Elles favorisent utilement la décomposition des cadavres dans la nature. Mais quand elles s’attaquent aux vivants, elles constituent un fléau, comme la quatrième plaie d’Égypte (Ex 8,16-28). Une seule mouche tombée dans un vase d’huile parfumée peut gâter l’ensemble (Qo 10,1).  L’obstination infatigable des mouches qui, à peine chassées, reviennent harceler et tourmenter les humains a fait de ces insectes une image éloquente pour évoquer le Diable. Belzéboul ou Belzébuth signifie le Seigneur (Baal) des mouches (zéboul) (Mc 3,20-30). Une divinité philistine s’appelait Baal Zeboub (Maître des Mouches).

     -Les sauterelles sont une calamité lorsqu’elles tombent sur les cultures et la végétation d’une contrée. Elles peuvent tout détruire et affamer complètement en quelques instants toute une population. Une invasion célèbre de sauterelles est la huitième plaie d’Égypte (Ex 10,1-20). Elles semblent exclusivement faites pour détruire et n‘ont pour cela aucun besoin d’une organisation collective (Pr 30,27). Elles représentent une telle puissance dévastatrice que les envahisseurs sont parfois comparés à une armée de sauterelles (Jg 6,1-5). Mais à leur tour, elles peuvent être mangées. Les sauterelles constituent le plat principal de Jean-Baptiste (Mc 1,4-8).

   -  Le ver à soie, en fait la chenille du bombyx, fabrique comme toutes les chenilles, un cocon, à partir d’un unique et très long fil de soie. La production de ce tissu remarquable et précieux a été longtemps un secret de la Chine. La soie ne semble guère connue dans le Premier Testament où elle n’est mentionnée qu’en Ézéchiel, vers 600 av. J.C. (Ez 16,10). Dans le livre de l’Apocalypse, la soie est citée comme une des richesses emblématiques des puissances d’argent qui sont ruinées en révélant leur vanité quand elles sont désirées pour elles-mêmes (Ap 18).