Archive pour le 3 juin, 2007

La pluie de mes secrets

3 juin, 2007

 La pluie de mes secrets dans poesie j0145104

La pluie de mes secrets

Dans le doux crépuscule en abandon, secret,
lorsque aux teintes pourprées l’horizon en regret
échappe, ici et là, quelques bribes des cieux
comme des feux follets qu’auraient allumés Dieu,

lorsque implore, à genoux, la nature en lumière,
qu’à peine l’entendant, en sa beauté première,
du ciel, en son abri, Dieu fait lever le jour,
il semble que la vie soit colorée d’amour.

Et par delà le rêve, et par delà l’oubli,
devant l’immensité des cieux que tout supplie
de garder à la terre ces poudreuses couleurs
je ne sais retenir, à mes yeux, quelques pleurs.

Je vais aller là-bas m’asseoir sur un nuage,
à l’autre bout du temps où la vie est sans âge,
et dans l’éternité des matins qui se lèvent
respirer, respirer, de l’amour, toutes sèves.

Si vous sentez, à l’heure des métamorphoses,
quelques perles de joie aux corolles des roses
un matin plus qu’un autre, en vos jardins discrets,
se seront, de mes cieux, la pluie de mes secrets.

vous écoutez El Nino de
Antonio LAURO (1917-1986)

du site:

http://perso.orange.fr/des.mots.au.monde/pluie.htm  

Dieu est partout

3 juin, 2007

Dieu est partout

« Le ciel tout entier tient dans le paume de Dieu et la terre toute entière est enclose dans son poing. Or la parole de Dieu fait bien sûr toujours profit à l’intelligence d’un esprit religieux ; cependant elle contient encore plus de sens lorsqu’on l’examine au-dedans par la pensée qu’au moment où on la reçoit au dehors par l’ouïe . De fait le ciel enclos dans la paume de Dieu est en même temps son trône et la même terre qui tient dans son poing est l’escabeau de ses pieds. Cela ne permet pas de concevoir, sur le trône et l’escabeau, une apparence corporelle s’étalant dans l’attitude de quelqu’un d’assis, puisque ce qui est pour elle trône et escabeau, cette infinité puissante le prend dans sa paume et l’enclôt en son poing. Mais grâce à cela, on saurait que Dieu, au-dedans et au dehors, est toujours présent à l’origine des créatures, qu’il est à la fois transcendant et immanent, c’est-à-dire répandu autour de toutes choses et en elles. Tenir dans la paume et le poing manifesterait donc l’être puissant sur la nature extérieure ; le trône et l’escabeau montreraient les êtres extérieurs à lui subordonnés comme à l’être intérieur. Ces êtres extérieurs à lui, au-dedans desquels il réside, voici qu’à l’inverse, extérieur à eux, ce même Etre les enclôt, intérieurs à lui. C’est ainsi qu’il tient tout entier toutes choses et du dedans et du dehors : infini qu’il est, il n’est rien dont il soit absent et rien non plus qui ne soit en lui, qui est infini.

Or donc cette conception très religieuse de Dieu faisait les délices de mon âme, possédée qu’elle était par l’amour du vrai. En effet, pensai-je, il n’est rien qui soit digne de qui cherche à l’atteindre. Cela, nous le comprenions avec respect ; mais le prophète venait de rendre plus assuré et manifeste encore en disant : « Où irais-je loin de ton esprit, ou bien où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte dans le ciel, tu y es ; si je descends dans les enfers, tu es là aussi. Si je prends mes ailes avant l’aurore et m’en vais habiter au fin bout de la mer, là ta main me conduira et ta droite me tiendra.»(Ps. 138, 7 – 10). Aucun lieu n’est privé de Dieu ; il n’en est aucun qui ne soit en lui. Il est aux deux, il est dans les enfers, il est par-delà les mers. Au-dedans il habite, il déborde par dehors. Ainsi tout en possédant, il est aussi possédé ; il n’est enfermé dans rien, mais il n’est rien où il ne soit.« 

Saint Hilaire de Poitiers, La Trinité, 1,6

Prière :

Ô Dieu, que serions-nous sans tes tendres attentions? Aide-nous à nous rendre compte de notre petitesse et de notre pauvreté quand nous ne reconnaissons pas ta souveraineté. Accorde-nous la prudence d’être toujours humble devant toi et devant les autres, pour pouvoir ainsi imiter ton Fils qui s’est humilié en assumant notre condition humaine en tout, sauf le péché ; Lui qui vit et règne avec Toi dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. Amen.

Dans la maison de Nazareth, la vie de prière en famille

3 juin, 2007

 du site:

http://www.mariedenazareth.com/158.0.html

Dans la maison de Nazareth, la vie de prière en famille

Chaque sabbat Joseph et Jésus, revêtus de leurs manteaux de prière, le tallit, se rendaient à la synagogue, tandis que Marie préparait la table de fête. En effet, la femme avait le privilège au début de la liturgie du sabbat, le vendredi soir, d’allumer la bougie de la fête en récitant une bénédiction :

« Béni sois-tu Seigneur qui nous a demandé d’allumer la lumière. »Ce geste symbolique en disait long sur la vocation de la femme qui doit allumer la lumi

ère, transmettre la vie, l’espérance et la joie. Les discussions autour de la table ne tournaient pas seulement sur les scènes de violence qui accompagnaient la présence de l’occupant romain : Jésus ramenait la discussion sur la mémoire dIsraël : au-delà du quotidien il y a l’élection, les promesses, lalliance, le don de la terre, la loi.

Le quotidien ne peut pas faire oublier l’essentiel ni le sens de la vie. Même le travail quotidien recevait à la lumière de l’élection une noblesse toute particulière. Lorsque Joseph et Jésus récitaient chaque matin à la maison le Shema Israel et la prière du Shemone Esre (ou prière juive des 18 bénédictions) Marie écoutait en silence. Elle avait tout loisir de s’unir à leur prière et de la mémoriser. Il suffisait qu’elle dise Amen à la fin de la prière pour que cette prière fût considérée comme sienne. J

ésus qui avait appris par coeur le Qaddish, la prière qu’on déclamait aux funérailles dun membre du village, devait répéter certainement cette prière devant Marie, comme il récitait ses leçons avant de partir pour l’école de Sepphoris. Jésus portait les tephilim (bandelettes que les Juifs portaient pour la prière) et ne rasait pas les cheveux de ses tempes, comme lexige la Bible. Marie connaissait la signification de ces commandements. Sa sensibilité et son intelligence souvrirent dans le foyer de Nazareth à la vision du monde, toute tendue vers la venue du Royaume de Dieu. Même si les Romains ne comprenaient pas les us et coutumes des Juifs et ne se privaient pas d’ironiser sur ces habitudes qui leur paraissaient surannées.

La venue du Royaume invisible et spirituel signifiait pour Israël la sanctification du Nom de Dieu. Or que représente cette sanctification sinon l’acceptation du joug du Royaume et la séparation des coutumes païennes? Etre saint n’est-ce pas être séparé? Comment ai-je été choisie pour être la servante du Roi si je ne confesse pas dans ma vie l’amour du Nom unique? Le royaume de Dieu, cette proximité de Dieu avec l’homme, ne signifie-t-elle pas la connaissance des voies du Seigneur pour agir avec justice et droiture?

Benoît XVI aux ambassadeurs du Pakistan, Estonie, Islande, Burundi et Soudan près le Saint-Siège

3 juin, 2007

du site Zenith 

2007-06-01

Benoît XVI aux ambassadeurs du Pakistan, Estonie, Islande, Burundi et Soudan près le Saint-Siège

Discours collectif

ROME, Vendredi 1 juin 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le discours collectif que le pape Benoît XVI a adressé aux nouveaux ambassadeurs du Pakistan, de l’Estonie, d’Islande, du Burundi et du Soudan près le Saint-Siège, à l’occasion de la présentation de leurs lettres de créance.

* * *

Excellences,

Je suis heureux de vous recevoir aujourd’hui au Vatican pour la présentation des Lettres qui vous accréditent comme Ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de vos pays respectifs: le Pakistan, l’Islande, l’Estonie, le Burundi, le Soudan. Vous m’avez transmis les paroles courtoises de vos Chefs d’État. Je vous en remercie, vous sachant gré de leur exprimer en retour mes salutations déférentes et mes souhaits cordiaux pour leurs personnes et pour leur haute mission au service de leur peuple. Permettez-moi aussi, par votre intermédiaire, d’adresser un salut chaleureux à toutes les Autorités civiles et religieuses de vos pays, ainsi qu’à tous vos compatriotes. Mes pensées et mes prières vont aussi aux communautés catholiques qui sont présentent dans vos pays. Vous savez l’esprit de collaboration fraternelle dans lequel elles œuvrent avec tous leurs frères en humanité, soucieuses de témoigner de l’Évangile qui invite à vivre le commandement de l’amour envers le prochain.

Votre présence aujourd’hui, à vous qui venez de différents continents, donne à nos contemporains l’image du monde qui, du nord au sud, de l’est à l’ouest, a le souci de relations toujours plus étroites, pour construire une société où il fait bon vivre. En effet, dans le monde actuel, il importe plus que jamais d’affermir les liens qui unissent les pays, prenant un soin tout particulier des nations les plus pauvres. De fait, il n’est pas possible d’utiliser impunément les richesses des pays les plus pauvres, sans que ces derniers puissent avoir leur part de la croissance mondiale. Il est du devoir des Autorités de tous les pays de travailler ensemble pour une meilleure répartition des richesses et des biens de la planète. Une telle collaboration aura aussi des répercussions sur la solidarité, la paix et la vie fraternelle au sein des pays comme entre eux. J’appelle donc de mes vœux un engagement renouvelé de toutes les nations, notamment des plus riches, pour que tous les hommes prennent conscience de leur responsabilité en la matière et qu’ils acceptent de transformer leur mode de vie en vue d’un partage toujours plus équitable.

Qu’il me soit permis aussi de souligner la part que les religions peuvent prendre en ce domaine. En effet, elles ont le devoir de former leurs membres dans un esprit de relations fraternelles entre tous les habitants d’un même pays, avec une attention respectueuse envers tous les hommes. Nul ne peut être l’objet de discrimination ou être mis aux marges de la société en raison de ses convictions et de sa pratique religieuses, qui sont des éléments fondamentaux de la liberté des personnes. Les sociétés s’honorent en protégeant ces droits essentiels et elles manifestent par là l’attention qu’elles portent à la dignité de tout être humain. D’autre part, une démarche religieuse véritable ne peut pas être source de division ou de violence entre des personnes et entre des communautés humaines. Elle est au contraire à la base de la conscience que toute personne est un frère à protéger et à faire grandir.
Au moment où vous commencez votre mission auprès du Saint-Siège, je vous adresse, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, mes souhaits les meilleurs pour la réussite du service qui est le vôtre. Je demande au Tout-Puissant de vous accompagner, vous-mêmes, vos proches, vos collaborateurs et tous vos compatriotes, et de faire descendre sur chacun l’abondance de ses bienfaits.

© Copyright Librairie Editrice du Vatican
[Texte original : français]

bonne fête de la Très Sainte Trinité

3 juin, 2007

bonne fête de la Très Sainte Trinité dans images cristi1

du site:

http://www.artcurel.it/artcurel/santissimatrinita.htm

aujourd’hui je me suis beaucoup fatiguée et…bonne nuit

3 juin, 2007

aujourd’hui je me suis beaucoup fatiguée et est-ce que je ne réussis pas à mettre les lectures pour demain, mais je les avais mises hier et commentez, puis si tournée vous pouvez lire sur le site qui ai cité aussi, puis aller à la messe vrai?

ciao