Archive pour le 16 juin, 2007

Basilique du Sacre Coeur Paris: bugies

16 juin, 2007

Basilique du Sacre Coeur Paris: bugies dans Pape Benoit bougies

Basilique du Sacre Coeur Paris: bugies

http://sakomaniak.over-blog.com/archive-03-2006.html

Coucher de Soleil sur la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre

16 juin, 2007

Coucher de Soleil sur la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre dans images sacrée

Coucher de Soleil sur la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre
© Daniel Crussaire — Observatoire de Paris — DASOP/LPSH

http://www.dasop.obspm.fr/dasop/sciences/chap0/cartiden.html

Michel Quoist – Nous sommes débordés

16 juin, 2007

 du site:

http://www.spiritualite2000.com/page.php?idpage=1626

Nous sommes débordés

Michel Quoist

Nous voici devant Toi, Seigneur,
à bout de souffle, à bout de courage,
à
bout d’espoir.
Perp
étuellement écartelé
s
entre l’infini de nos d
é
sirs
et les limites de nos moyens
bouscul
és, tiraillé
s,
énervée, épuisé
s.
Nous voici devant Toi, Seigneur,
enfin immobiles, enfin disponibles.
Voici la souffrance de notre insatisfaction.
Voici la crainte de nous tromper
dans le choix de nos engagements.
Voici la peur de n’en pas faire assez.
Voici la croix de nos limites.
Donne-nous de faire ce que nous devons faire,
sans vouloir trop faire,
sans vouloir tout faire,
calmement,
simplement,
humbles dans nos recherche et notre volont
é
de servir.
Aide-nous surtout
à
te retrouver
au coeur de nos engagements,
car l’unit
é
de notre action, c’est Toi, Seigneur,
un seul amour
à
travers tous nos amours,
à
travers tous nos efforts.
Toi qui es la source.
Toi vers qui tout converge.
Nous voici devant Toi, Seigneur,
pour nous recueillir.

P. Cantalamessa : La conversion, c’est le chemin du bonheur

16 juin, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-15643?l=french

P. Cantalamessa : La conversion, c’est le chemin du bonheur

ROME, vendredi 15 juin 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 17 juin, proposé par le père Raniero Cantalamessa OFM Cap, prédicateur de la Maison pontificale.

Evangile de Jésus Christ selon saint Luc 7, 36-8, 3

Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table. Survint une femme de la ville, une pécheresse. Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux plein de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. » Jésus prit la parole : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. » Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l’aimera davantage ? » Simon répondit : « C’est celui à qui il a remis davantage, il me semble. — Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme, en disant à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré chez toi, et tu ne m’as pas versé d’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis son entrée, elle n’a pas cessé d’embrasser mes pieds. Tu ne m’as pas versé de parfum sur la tête ; elle, elle m’a versé un parfum précieux sur les pieds. Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Puis il s’adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. » Les invités se dirent : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? » Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Ensuite Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine (qui avait été libérée de sept démons), Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les aidaient de leurs ressources.

© http://www.aelf.org

Survint une femme avec un vase plein de parfum

Dans certaines pages de l’Evangile, l’enseignement est tellement lié au déroulement de l’action, qu’il est impossible de le saisir pleinement si on le détache de l’action. C’est le cas de l’épisode de la pécheresse dans la maison de Simon, que nous lisons dans l’Evangile de dimanche, XIe dimanche du temps ordinaire. Il s’ouvre sur une scène muette ; il n’y a que des gestes silencieux, personne ne parle : une femme entre avec un vase d’huile parfumée ; elle se recroqueville aux pieds de Jésus, les baigne de ses larmes, les essuie avec ses cheveux, les embrasse et les asperge de parfum. Il s’agit certainement d’une prostituée, car c’était le sens du terme « pécheresse », appliqué à une femme.

L’objectif se dirige alors vers le pharisien qui avait invité Jésus à déjeuner. La scène est toujours muette, mais seulement en apparence. Le pharisien « se parle à lui-même », mais il parle : « En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : ‘Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse’ ». Jésus prend alors la parole pour donner son avis sur ce que vient de faire la femme et sur les pensées du pharisien. Il le fait à travers une parabole : « ‘Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante. Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait rembourser, il remit à tous deux leur dette. Lequel des deux l’aimera davantage ?’ Simon répondit : ‘C’est celui à qui il a remis davantage, il me semble. — Tu as raison’, lui dit Jésus ». Jésus donne avant tout à Simon la possibilité de comprendre qu’il est réellement un prophète puisqu’il a lu les pensées de son cœur ; en même temps, avec la parabole, il les prépare tous à comprendre ce qu’il s’apprête à dire pour défendre la femme : « Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. Puis il s’adressa à la femme : ‘Tes péchés sont pardonnés’ ».

Nous célébrons cette année le huitième centenaire de la conversion de saint François d’Assise. Qu’ont en commun la conversion de la pécheresse de l’Evangile et celle de François ? Non pas le point d’arrivée mais le point de départ, qui est la chose la plus importante dans toute conversion. Malheureusement, lorsque l’on parle de conversion, on pense désormais instinctivement à ce que l’on laisse : le péché, une vie désordonnée, l’athéisme, mais ceci est l’effet, non la cause de la conversion.

Jésus décrit parfaitement le déroulement d’une conversion dans la parabole du trésor caché : « Le royaume des Cieux est semblable à un trésor qui était caché dans un champ et qu’un homme vient à trouver : il le recache, s’en va ravi de joie vendre tout ce qu’il possède, et achète ce champ ». Il n’est pas dit : « Un homme vendit tout ce qu’il possédait et se mit à la recherche d’un trésor caché ». Nous savons comment finissent les histoires qui commencent ainsi. On perd ce que l’on avait et on ne trouve aucun trésor. Des histoires de naïfs, de visionnaires. Non : un homme trouva un trésor et par conséquent il vendit tout ce qu’il avait pour l’acheter. Il faut, par conséquent, avoir trouvé le trésor pour avoir la force et la joie de tout vendre. Concrètement : il faut avoir d’abord trouvé Dieu, on aura ensuite la force de tout vendre, et de le faire « ravi de joie » comme l’homme dont parle l’Evangile. C’est ce qui se produisit pour la pécheresse de l’Evangile et pour François d’Assise. Ils ont tous deux rencontré Jésus et c’est cela qui leur a donné la force de changer.

J’ai dit que les points de départ de la pécheresse de l’Evangile et de François étaient différents, mais ceci n’est peut-être pas complètement exact. Ils étaientt différents en apparence, vus de l’extérieur mais au fond, ils étaient les mêmes. La femme et François, comme du reste nous tous, étaient à la recherche du bonheur et se rendaient compte que la vie qu’ils menaient ne les rendait pas heureux, qu’elle laissait une insatisfaction et un vide profond dans leur cœur.

Je lisais ces derniers jours l’histoire d’un personnage célèbre converti au XIXe siècle, Hermann Cohen, un musicien brillant idolâtré comme enfant prodige à son époque dans les salons de la moitié de l’Europe. Une sorte de jeune François en version moderne. Après sa conversion il écrivit à un ami : « J’ai cherché le bonheur partout : dans la vie élégante des salons, dans le bruit assourdissant des bals et des fêtes, dans l’accumulation de l’argent, dans l’excitation du jeu de hasard, dans la gloire artistique, dans l’amitié de personnages célèbres, dans le plaisir des sens. Maintenant j’ai trouvé le bonheur, j’en ai le cœur débordant et je voudrais le partager avec toi… Tu vas dire : ‘Mais moi je ne crois pas en Jésus Christ’. Je te réponds : moi non plus je n’y croyais pas et c’est pour cela que j’étais malheureux ».

La conversion est le chemin du bonheur et d’une vie pleine. Ce n’est pas quelque chose de triste mais d’extrêmement joyeux. C’est la découverte du trésor caché et de la perle précieuse.

Benoît XVI se rend dimanche à Assise sur les traces de saint François

16 juin, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-15645?l=french

Benoît XVI se rend dimanche à Assise sur les traces de saint François

Célébration du huitième centenaire de la conversion du fondateur des franciscainsROME, vendredi 15 juin 2007 (ZENIT.org) – Le pape Benoît XVI se recueillera dimanche sur la tombe de saint François d’Assise à l’occasion du huitième centenaire de la conversion du fondateur des franciscains.

L’évêque d’Assise-Nocera-Umbra-Gualdo Tadino, Mgr Domenico Sorrentino, affirme que cette visite sera un pèlerinage spirituel sur les pas du « poverello » d’Assise, « comme pour revivre les grandes étapes de sa conversion ».

Du Vatican, le pape se rendra en hélicoptère au sanctuaire de Rivotorto où son arrivée est prévue à 8h30 du matin. Dans ce lieu saint, a expliqué l’évêque dans un entretien avec « L’Osservatore Romano », Benoît XVI « rappellera ce que disait François à propos des débuts de sa conversion quand il s’était tourné vers les lépreux ».

A 9.30, le pape rejoindra la basilique Sainte-Claire, de l’ordre des Clarisses, où il s’arrêtera pour prier devant le crucifix de saint Damien, dans la chapelle du saint-Sacrement.

Cette halte fera revivre alors, a poursuivi Mgr Sorrentino, « le moment où le crucifié se mit à parler avec François, marquant sa vie pour toujours ».

A 11h00, sur la place Saint-François, près de la grande basilique, où sera vénérée la dépouille de saint François, le pape présidera la messe dominicale mettant l’accent sur « la dimension eucharistique, particulièrement évidente, de la spiritualité du Poverello », a poursuivi l’archevêque d’Assise.

A l’issue de la messe, le pape se recueillera en privé sur la tombe de saint François située sous la basilique inférieure.

A 16h00, Benoît XVI rencontrera les religieuses clarisses-capucines allemandes au Couvent Sacré de Saint-François.

Peu après, il rencontrera les participants au chapitre général de l’Ordre franciscain des frères mineurs conventuels, qui vient d’élire son nouveau ministre général en la personne du frère Marco Tasca, ainsi que la communauté du Couvent Sacré dans la basilique supérieure de Saint-François.

Dans un entretien à Zenit, le Fr. Tasca a déclaré: « Que la visite de Benoît XVI coïncide avec la clôture de notre chapitre général est un beau signe de Dieu : d’habitude c’est le chapitre qui se rend en pèlerinage pour réaffirmer son obéissance au Successeur de Pierre, mais la providence a voulu nous faire cadeau de la présence du pape sur notre sol, près de la dépouille de notre Père, saint François ».

« Nous avons hâte d’entendre ses paroles qui illumineront assurément le cheminement de l’Ordre pour les années à venir », a-t-il ajouté.

L’évêque de Rome se rendra ensuite à la cathédrale Saint-Rufin où fut baptisé François.

Là se tiendra la rencontre du pape avec le clergé, les séminaristes, les religieux et les religieuses du diocèse d’Assise. Durant cette rencontre, a précisé Mgr Sorrentino, l’accent sera mis sur « l’appel à la sainteté, le sens de la communion, la beauté du ministère sacerdotal, pour lequel François avait une grande vénération ».

A 17 h 45 le pape devrait effectuer une visite privée à la « portioncule » et à la chapelle du Transitus de saint François.

« A l’ombre de la basilique Sainte-Marie-des-Anges, qui abrite la « portioncule », on entendra battre le cœur marial du franciscanisme », a affirmé l’évêque d’Assise.

« Sur le parvis de la basilique, le pape rencontrera les jeunes auxquels il présentera François comme un idéal de vie ».

Le retour du pape au Vatican, en hélicoptère, est prévu peu avant 20 h 00.

Pour synthétiser le sens de cette visite du pape à Assise, Mgr Sorrentino a affirmé : « Il y a aujourd’hui un grand besoin de retourner à l’essentiel. Le monde a atteint des résultats extraordinaires au niveau des possibilités scientifiques, techniques, économiques, et pourtant ce monde-là peine sous le poids de ses contradictions, de ses incertitudes morales, de sa perte de valeurs, d’un scepticisme déprimant, dans son incapacité à construire la fraternité et la paix ».

« François nous montre que la conversion à Jésus Christ donne un sens à l’homme et à son histoire. Dans son Testament, voici le témoignage qu’il nous donne : ‘ce qui m’avait semblé si amer s’était changé pour moi en douceur’. Ceci était le fruit de son amour pour le Christ qu’il vénérait dans les lépreux. François nous indique en Jésus la voie de la joie parfaite », a-t-il conclu.