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« SAINT PAUL MIGRANT, MESSAGE DU SAINT PÈRE POUR LA 95ÈME JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ (2009)

15 juin, 2015

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« SAINT PAUL MIGRANT, APÔTRE DES PEUPLES »: MESSAGE DU SAINT PÈRE POUR LA 95ÈME JOURNÉE MONDIALE DU MIGRANT ET DU RÉFUGIÉ (2009)

Chers frères et sœurs,

Cette année, le message pour la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié a pour thème: «Saint Paul migrant, Apôtre des Peuples», et s’inspire de l’heureuse coïncidence de l’Année jubilaire que j’ai institué en l’honneur de l’Apôtre à l’occasion du deuxième millénaire de sa naissance. La prédication et l’œuvre de méditation entre les différentes cultures et l’Evangile, œuvre de Paul «migrant par vocation», constituent en effet également un point de référence important pour celui qui se trouve impliqué dans le mouvement migratoire contemporain.
Né dans une famille de juifs émigrés à Tarse de Cilicie, Saul fut éduqué dans la langue et la culture juive et hellénistique, en valorisant le contexte culturel romain. Après que, sur la route de Damas, survint sa rencontre avec le Christ (cf. Ga 1, 13-16), sans nier ses propres «traditions» et en nourrissant son estime et sa gratitude pour le Judaïsme et la Loi (cf. Rm 9, 1-5; 10,1; 2 Co 11, 22; Ga 1, 13-14; Ph 3, 3-6), il se dévoua sans hésitations ni tergiversations à sa nouvelle mission avec courage et enthousiasme, docile au commandement du Seigneur: «Va; c’est au loin, vers les païens, que moi, je veux t’envoyer» (Ac 22, 21). Son existence changea radicalement (cf. Ph 3, 7-11): Jésus devint pour lui sa raison d’être et le motif d’inspiration de son engagement apostolique au service de l’Evangile. De persécuteur des chrétiens il devint apôtre du Christ.
Guidé par l’Esprit Saint, il se prodigua sans réserve, afin que l’Evangile qui est «une force de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du Juif d’abord, puis du Grec» (Rm 1, 16) fût annoncé à tous, sans distinctions de nationalité et de culture. Dans ses voyages apostoliques, malgré des oppositions répétées, il proclamait l’Evangile d’abord dans les synagogues, en accordant avant tout une attention à ses compatriotes en exil (cf. Ac 18, 4-6). Si ceux-ci le rejetaient, il s’adressait aux païens, en se faisant un «authentique missionnaire des migrants», migrant lui-même et ambassadeur itinérant de Jésus Christ, pour inviter chacun à devenir, dans le Fils de Dieu, «une nouvelle créature» (2 Co 5,17).
La proclamation du kérygme lui fit traverser les mers du Proche-Orient et parcourir les routes de l’Europe, jusqu’à atteindre Rome. Il partit d’Antioche, où l’Evangile fut annoncé à des populations n’appartenant pas au judaïsme, et où les disciples de Jésus furent pour la première fois appelés «chrétiens» (cf. Ac 11, 20.26). Sa vie et sa prédication furent totalement dédiées à faire connaître et aimer Jésus de tous, parce qu’en Lui tous les peuples sont appelés à devenir un seul peuple.
Cela est, aujourd’hui également, à l’heure de la mondialisation, la mission de l’Eglise et de tous les baptisés; mission qui, par un soin pastoral attentif, se tourne aussi vers l’univers bigarré des migrants — étudiants non résidents, immigrés, réfugiés, personnes déplacées — en incluant ceux qui sont victimes des esclavages modernes, comme par exemple le trafic des êtres humains. Aujourd’hui aussi le message du salut doit être proposé avec la même attitude que l’Apôtre des nations, en tenant compte des différentes situations sociales et culturelles, et des difficultés particulières de chacun qui découlent de la condition de migrant et d’itinérant. Je forme le vœu que toutes les communautés chrétiennes puissent nourrir la même ferveur apostolique que saint Paul qui, pour annoncer à tous l’amour salvifique du Père (Rm 8, 15; Ga 4, 6) afin «de gagner le plus grand nombre» (1 Co 9, 19) se fit «faible avec les faibles (…) tous à tous, afin d’en sauver à tout prix quelques-uns» (1 Co 9, 22). Que son exemple soit pour nous aussi un encouragement à nous faire solidaires de ces frères et sœurs et à promouvoir, partout dans le monde et par tous les moyens, la coexistence pacifique entre les ethnies, les cultures et les religions différentes.
Mais quel fut le secret de l’Apôtre des nations? Le zèle missionnaire et la fougue du combattant, qui le caractérisaient, provenaient du fait que lui-même, «saisi par le Christ Jésus» (Ph 3, 12), lui demeura si intimement uni qu’il se sentît prendre part à sa propre vie, à travers «la communion à ses souffrances» (Ph 3, 10; cf. également Rm 8, 17; 2 Co 4, 8-12; Col 1, 24). C’est là qu’est la source de l’ardeur apostolique de saint Paul, lequel raconte: «Celui qui dès le sein maternel m’a mis à part et appelé par sa grâce divine daigna révéler en moi son Fils pour que je l’annonce parmi les païens» (Ga 1, 15-16; cf. également Rm 15, 15-16). Il se sentit «Crucifié avec le Christ», au point de pouvoir affirmer: «Ce n’est plus moi qui vit mais le Christ qui vit en moi» (Ga 2, 20). Et aucune difficulté ne l’empêcha de poursuivre dans sa courageuse action évangélisatrice dans des villes cosmopolites comme Rome et Corinthe qui, à cette époque, étaient peuplées d’une mosaïque d’ethnies et de cultures.
En lisant les Actes des Apôtres et les Lettres que Paul adresse à différents destinataires, on saisit un modèle d’Eglise non exclusive, et même ouverte à tous, formée par des croyants sans distinction de culture et de race: chaque baptisé est, en effet, membre vivant de l’unique Corps du Christ. Dans cette optique, la solidarité fraternelle, qui se traduit en gestes quotidiens de partage, de coparticipation et d’attention joyeuse aux autres, acquiert un profil singulier. Il n’est cependant pas possible de réaliser cette dimension d’accueil fraternel réciproque, nous enseigne toujours saint Paul, sans la disponibilité à l’écoute et à l’accueil de la Parole prêchée et pratiquée (cf. 1 Th 1, 6), Parole qui invite tout le monde à imiter le Christ (cf. Ep 5, 1-2) à l’image de l’Apôtre (cf. 1 Co 11, 1). Aussi, plus la communauté est unie au Christ, plus elle est invitée à l’égard du prochain, en fuyant les préjugés, le mépris et le scandale, et en s’ouvrant à l’accueil réciproque (cf. Rm 14, 1-3; 15, 17). Conformés au Christ, les croyants se sentent en Lui «frères», fils du même Père (Rm 8, 14-16; Gal 3, 26; 4, 6). Ce trésor de fraternité les rend «avides de donner l’hospitalité» (Rm 12, 13), qui est la première fille de l’agapè (cf. 1 Tm 3, 2; 5, 10; Tt 1, 8; Phm 17).
On réalise de cette manière la promesse du Seigneur: «Je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles» (2 Co 6, 17-18). Si nous sommes conscients de cela, comment ne pas prendre en charge ceux qui, en particulier parmi les réfugiés et les personnes déplacées, se trouvent dans des conditions difficiles et malaisées? Comment ne pas remédier aux besoins de celui qui est, de fait, plus faible et sans défense, marqué par la précarité et l’insécurité, marginalisé, et souvent exclus de la société? On leur doit une attention plus grande parce que, pour paraphraser un texte paulinien bien connu, «Dieu a choisi ce qu’il y a de fou dans le monde pour confondre les sages, ce qui dans le monde est sans naissance et ce que l’on méprise et ce qui n’est pas pour réduire à rien ce qui est, afin qu’aucune chair n’aille se glorifier devant Dieu» (1 Co 1, 27-29).
Chers frères et sœurs, que la Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié, qui sera célébrée le 18 janvier 2009, soit pour tous un encouragement à vivre pleinement l’amour fraternel sans distinction de genre et sans discriminations, dans la conviction que quiconque a besoin de nous et que nous pouvons aider est notre prochain (cf. Deus caritas est, n. 15). Que l’enseignement et l’exemple de Saint Paul, humble grand Apôtre et migrant, évangélisateur des peuples et des cultures, nous encouragent à comprendre que la pratique de la charité constitue le sommet et la synthèse de toute la vie chrétienne. Le commandement de l’amour — nous le savons bien — se nourrit quand les disciples du Christ participent unis à l’Eucharistie qui est, par excellence, le Sacrement de la fraternité et de l’amour. Et de même que Jésus au cénacle, unit le commandement nouveau de l’amour fraternel au don de l’Eucharistie, de même ses «amis», en suivant les traces du Christ, qui s’est fait «serviteur» de l’humanité, et soutenus par sa Grâce, ne peuvent que se dévouer au service réciproque, en se soutenant les uns les autres selon ce que saint Paul recommanda: «Portez les fardeaux les uns des autres et accomplissez ainsi la loi du Christ» (Ga 6, 2). Ce n’est que de cette manière que grandit l’amour entre les croyants et envers tout le monde (cf. 1 Th 3, 12).
Chers frères et sœurs, ne nous lassons pas de proclamer et de témoigner cette «Bonne Nouvelle» avec enthousiasme, sans peur et sans économiser notre énergie! Tout le message évangélique est contenu dans l’amour et les disciples authentiques du Christ se reconnaissent par leur amour mutuel et par leur accueil à l’égard de tous. Que l’Apôtre Paul nous obtienne ce don, mais surtout Marie, Mère de l’accueil et de l’amour. Tandis que j’invoque la protection divine sur ceux qui sont engagés dans l’aide aux migrants et, plus généralement, sur le vaste monde de l’émigration, j’assure à chacun un rappel constant dans la prière et j’accorde affectueusement à tous la Bénédiction apostolique.

De Castelgandolfo, le 24 août 2008

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MIGRANTS ET DES RÉFUGIÉS 2015

15 juin, 2015

https://w2.vatican.va/content/francesco/fr/messages/migration/documents/papa-francesco_20140903_world-migrants-day-2015.html

MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS POUR LA JOURNÉE MONDIALE DES MIGRANTS ET DES RÉFUGIÉS 2015

“L’ÉGLISE SANS FRONTIÈRES, MÈRE DE TOUS”

Chers frères et sœurs,

Jésus est « l’évangélisateur par excellence et l’Évangile en personne » (Exhort. ap. Evangelii gaudium, n. 209). Sa sollicitude, particulièrement envers les plus vulnérables et marginalisés, nous invite tous à prendre soin des personnes plus fragiles et à reconnaître son visage souffrant, surtout dans les victimes des nouvelles formes de pauvreté et d’esclavage. Le Seigneur dit : « J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger, j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes venus me voir » (Mt 25, 35-36). La mission de l’Église, pèlerine sur la terre et mère de tous, est donc d’aimer Jésus Christ, de l’adorer et de l’aimer, particulièrement dans les plus pauvres et abandonnés ; au nombre de ceux-ci figurent certainement les migrants et les réfugiés, qui cherchent à tourner le dos aux dures conditions de vie et aux dangers de toute sorte. Donc, cette année la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés a pour thème : l’Église sans frontières, mère de tous.
En effet, l’Église ouvre ses bras pour accueillir tous les peuples, sans distinctions et sans frontières et pour annoncer à tous que « Dieu est amour » (1 Jn 4, 8.16). Après sa mort et sa résurrection, Jésus a confié aux disciples la mission d’être ses témoins et de proclamer l’Évangile de la joie et de la miséricorde. Le jour de la Pentecôte, avec courage et enthousiasme, ils sont sortis du Cénacle ; la force du Saint-Esprit a prévalu sur les doutes et les incertitudes et a fait que chacun comprenait leur annonce dans sa propre langue ; ainsi, dès le début, l’Église est une mère au cœur ouvert sur le monde entier, sans frontières. Ce mandat couvre désormais deux mille ans d’histoire, mais depuis les premiers siècles, l’annonce missionnaire a mis en lumière la maternité universelle de l’Église, développée ensuite dans les écrits des Pères de l’Église et reprise par le Concile Œcuménique Vatican II. Les Pères conciliaires ont parlé d’Ecclesia mater pour en expliquer la nature. Elle génère, en effet, des fils et des filles qu’elle incorpore et qu’elle « enveloppe déjà de son amour en prenant soin d’eux » (Const. dogm. sur l’Église Lumen gentium, n. 14).
L’Église sans frontières, mère de tous, diffuse dans le monde la culture de l’accueil et de la solidarité, selon laquelle personne ne doit être considéré inutile, encombrant ou être écarté. En vivant effectivement sa maternité, la communauté chrétienne nourrit, oriente et indique le chemin, accompagne avec patience et se fait proche dans la prière et dans les œuvres de miséricorde.
Aujourd’hui, tout cela prend une signification particulière. En effet, à une époque de si vastes migrations, un grand nombre de personnes laissent leur lieu d’origine et entreprennent le voyage risqué de l’espérance avec un bagage plein de désirs et de peurs, à la recherche de conditions de vie plus humaines. Souvent, cependant, ces mouvements migratoires suscitent méfiances et hostilités, même dans les communautés ecclésiales, avant même qu’on ne connaisse les parcours de vie, de persécution ou de misère des personnes impliquées. Dans ce cas, suspicions et préjugés entrent en conflit avec le commandement biblique d’accueillir avec respect et solidarité l’étranger dans le besoin.
D’une part, résonne dans le sanctuaire de la conscience l’appel à toucher la misère humaine et à mettre en pratique le commandement de l’amour que Jésus nous a laissé quand il s’est identifié avec l’étranger, avec celui qui souffre, avec toutes les victimes innocentes de la violence et de l’exploitation. D’autre part, cependant, à cause de la faiblesse de notre nature, « nous sommes tentés d’être des chrétiens qui se maintiennent à une prudente distance des plaies du Seigneur » (Exhort. apost. Evangelii gaudium, n. 270).
Le courage de la foi, de l’espérance et de la charité permet de réduire les distances qui séparent des drames humains. Jésus-Christ est toujours en attente d’être reconnu dans les migrants et dans les réfugiés, dans les personnes déplacées et les exilés, et aussi de cette manière il nous appelle à partager nos ressources, parfois à renoncer à quelque chose de notre bien-être acquis. Le Pape Paul VI le rappelait, en disant que « les plus favorisés doivent renoncer à certains de leurs droits, pour mettre avec plus de libéralité leurs biens au service des autres » (Lett. ap. Octogesima adveniens, 14 mai 1971, n. 23).
D’ailleurs, le caractère multiculturel des sociétés contemporaines encourage l’Église à assumer de nouveaux engagements de solidarité, de communion et d’évangélisation. Les mouvements migratoires, en effet, demandent qu’on approfondisse et qu’on renforce les valeurs nécessaires pour garantir la cohabitation harmonieuse entre les personnes et entre les cultures. À cet effet, ne peut suffire la simple tolérance, qui ouvre la voie au respect des diversités et qui met en route des parcours de partage entre des personnes d’origines et de cultures différentes. Ici, se greffe la vocation de l’Église à dépasser les frontières et à favoriser « le passage d’une attitude de défense et de peur, de désintérêt ou de marginalisation…à une attitude qui ait comme base la ‘‘culture de la rencontre’’, seule capable de construire un monde plus juste et fraternel » (Message pour la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés 2014).
Les mouvements migratoires ont cependant pris de telles dimensions que seule une collaboration systématique et effective, impliquant les États et les Organisations internationales, peut être en mesure de les réguler efficacement et de les gérer. En effet, les migrations interpellent chacun, non seulement à cause de l’ampleur du phénomène, mais encore « des problématiques sociale, économique, politique, culturelle et religieuse qu’il soulève, et à cause des défis dramatiques qu’il lance aux communautés nationales et à la communauté internationale» (Benoît XVI, Lett. Enc. Caritas in veritate, 29 juin 2009, n. 62).
Dans l’agenda international, trouvent place de fréquents débats sur l’opportunité, sur les méthodes et sur les règlementations pour affronter le phénomène des migrations. Il y a des organismes et des institutions, aux niveaux international, national et local, qui mettent leur travail et leur énergie au service de ceux qui cherchent par l’émigration une vie meilleure. Malgré leurs généreux et louables efforts, une action plus incisive et efficace est nécessaire, qui s’appuie sur un réseau universel de collaboration, fondé sur la défense de la dignité et de la centralité de chaque personne humaine. De cette manière, la lutte contre le honteux et criminel trafic d’êtres humains, contre la violation des droits fondamentaux, contre toutes les formes de violence, d’oppression et d’esclavage sera plus incisive. Travailler ensemble, cependant, exige réciprocité et synergie, avec disponibilité et confiance, étant entendu qu’« aucun pays ne peut affronter seul les difficultés liées à ce phénomène, qui est si vaste qu’il concerne désormais tous les continents dans le double mouvement d’immigration et d’émigration» (Message pour la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés 2014).
À la mondialisation du phénomène migratoire, il faut répondre par la mondialisation de la charité et de la coopération, de manière à humaniser les conditions des migrants. En même temps, il faut intensifier les efforts pour créer les conditions aptes à garantir une diminution progressive des causes qui poussent des peuples entiers à laisser leur terre natale, en raison de guerres et de famines, l’une provoquant souvent l’autre.
À la solidarité envers les migrants et les réfugiés, il faut joindre le courage et la créativité nécessaires pour développer au niveau mondial un ordre économico-financier plus juste et équitable uni à un engagement croissant en faveur de la paix, condition indispensable de tout progrès authentique.
Chers migrants et réfugiés ! Vous avez une place spéciale dans le cœur de l’Église, et vous l’aidez à élargir les dimensions de son cœur pour manifester sa maternité envers la famille humaine tout entière. Ne perdez pas votre confiance ni votre espérance ! Pensons à la sainte Famille exilée en Égypte : de même que dans le cœur maternel de la Vierge Marie et dans le cœur prévenant de saint Joseph s’est conservée la confiance que Dieu n’abandonne jamais, ainsi, que cette même confiance dans le Seigneur ne manque pas en vous. Je vous confie à leur protection et de grand cœur je vous accorde à tous la Bénédiction Apostolique.

Du Vatican, le 3 septembre 2014.