Archive pour le 3 décembre, 2013

Holy Trinity icon (Moscow, Russia) (19th c.)

3 décembre, 2013

Holy Trinity icon (Moscow, Russia) (19th c.) dans images sacrée
http://catholicdefense.blogspot.it/2012/06/did-augustine-deny-that-catholic-church.html

LECTURE : « SCIENCES : OBSTACLES OU CHEMINS VERS DIEU? – PETIT RÉSUMÉ DE LECTURE DU LIVRE

3 décembre, 2013

http://www.foicatholique.com/2013/05/lecture-sciences-obstacles-ou-chemins.html#more

LECTURE : « SCIENCES : OBSTACLES OU CHEMINS VERS DIEU?

Voici un PETIT RÉSUMÉ DE LECTURE DU LIVRE « Sciences : obstacles ou chemins vers Dieu? » qui, je l’espère, vous donnera envie de le lire vous aussi.

Dans les deux premiers chapitres, l’auteur nous présente le fonctionnement du discours scientifique et du discours de la foi chrétienne en consacrant un chapitre à chacun d’eux. Il définit la vérité comme étant la conformité au réel et il perçoit le discours scientifique comme un modèle du réel (dans le sens d’un « faux » qui ramène à une réalité). Je crois donc que l’on peut dire que l’auteur se place dans le courant de la philosophie réaliste comme saint Thomas d’Aquin. Il démontre aussi que les présupposés du chercheur peuvent l’influencer dans ses choix de recherches scientifiques. Comme quoi les deux domaines ne sont pas complètement étanches puisqu’elle se retrouve dans la même personne. Il donne un exemple de cela, en montrant que les découvertes de Descartes sur l’optique proviennent du fait qu’il voulait mieux comprendre la doctrine de la transsubstantiation et à ses approfondissements sur ce que c’est que « voir ». Ce qui l’a amené à découvrir la science de l’optique. L’auteur dit aussi que science et religion répondent à des questions différentes et que la science peut difficilement répondre aux questions touchant le « pourquoi » des choses, leur but et leur finalité. Les deux approches sont brillamment résumées à la toute fin du chapitre 2, que je ne peux m’empêcher de vous citer : […] les discours de foi et de sciences présentent des différences radicales :- L’un construit une parole quand l’autre reçoit une parole- L’un chercher à réfuter le sens d’une parole reconnue d’avance comme inexacte quand l’autre cherche à exprimer le sens d’une parole considérée comme juteuse, débordante de signification- L’un a pour référence un donné objectif externe quand l’autre se fonde sur une présence au plus intime de son cœur- L’un répond à la question du comment et du combien quand l’autre répond à celle du pourquoi- L’un, par sa méthode, refuse tout jugement d’autorité, quand l’autre accueille avec reconnaissance le service d’une autorité magistérielle Le chapitre 3 traite des genèses. L’auteur présente les différentes découvertes du discours scientifiques et aussi la genèse telle qu’elle est présentée dans la Bible. Du point de vue scientifique, il présente les découvertes de la science au sujet de la genèse du cosmos (cosmogénèse) et de l’homme (anthropogenèse), tout en présentant aussi les problèmes et les défis de ces deux champs d’études (comme par exemple celle touchant les différentes théories de l’évolution). Il termine par une présentation de la genèse biblique. Le chapitre 4 traite de la création. Ce dernier chapitre est un peu plus court et il est de nature davantage théologique. L’auteur fait tout d’abord un survol du thème de la création dans la Bible et il y a ensuite une présentation théologique intéressante sur le problème de la création et du temps. Le chapitre 5 est « le nerf de la guerre ». C’est celui qui veut répondre à la question si les deux discours convergent ou s’ils se contredisent. Le chapitre commence par prendre le temps de poser les conditions qu’il faut respecter pour rendre tout dialogue possible. L’auteur présente ensuite l’approche concordiste et discordiste et parle un peu de l’affaire Galilée. Le point central de ce chapitre est dans la section « Évolution : sciences, idéologie et foi chrétienne » où il présente une façon de permettre une lecture de la Bible sans avoir à laisser ses convictions chrétiennes ou scientifiques à la porte. La clé est de faire la distinction entre le discours scientifique, l’idéologie qui peut être véhiculée parfois avec lui (souvent malgré lui) et la révélation chrétienne. Ce chapitre rappelle aussi la nécessité de renouveler la doctrine du péché originel. Je le cite : « La doctrine du péché originel est clairement un point de départ obligé de toute vision chrétienne de la Rédemption. Aussi doit-elle entraîner, de par son caractère incontournable, une reprise théologique très sérieuse à toute époque, la nôtre en particulier. » Pour le reste de la solution, lisez le livre, ça en vaut la peine. Le chapitre se termine ensuite sur le problème de l’intelligibilité de l’univers. Le chapitre 6 est un chapitre sur le bon usage de la science. L’auteur présente le bon usage en présentant 4 bons usages : évangéliser, servir l’homme, adorer et louer. C’est une approche originale. Je vois ce chapitre un peu comme un bonus. La conclusion du livre est, comme vous vous doutez probablement, que les sciences ne sont pas des obstacles, mais des chemins vers Dieu. Voici maintenant mon petit commentaire sur le livre. Le livre est très intéressant et il est accessible. D’ailleurs, n’étant pas un expert en physique des particules, je n’ai probablement pas su profiter au maximum des notes de bas de page qui étaient de nature scientifique assez poussée, mais la lecture du texte se fait bien. C’est un livre intéressant qui vous donnera probablement le goût d’approfondir davantage certains aspects du débat science/foi.

Bonne lecture

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS – 3 DÉCEMBRE 2013

3 décembre, 2013

http://www.zenit.org/fr/articles/le-plus-beau-des-cadeaux-c-est-de-rencontrer-jesus

ROME, 3 DÉCEMBRE 2013 (ZENIT.ORG) PAPE FRANÇOIS

« La vie est une marche pour rencontrer Jésus » et personne n’en est exclu, même les pécheurs, car « le plus beau des cadeaux c’est la rencontre avec Jésus », souligne le pape François. L’évêque de Rome s’est rendu en visite pastorale à la paroisse Saint-Cyrille d’Alexandrie, dans le secteur Est du diocèse de Rome, pour le premier dimanche de l’Avent, 1er décembre 2013. Après avoir rencontré des malades et divers groupes de la paroisse, le pape a célébré la messe, au cours de laquelle il a administré le sacrement de confirmation à neuf jeunes garçons (cf. Zenit du 1er décembre 2013).

HOMÉLIE DU PAPE FRANÇOIS

Dans la première lecture, nous avons entendu que le prophète Isaïe nous parle d’une marche, et dit qu’à la fin de cette marche, la montagne du Temple du Seigneur sera placée à la tête des montagnes. Et cela, pour nous dire que notre vie est une marche : nous devons passer par cette marche pour arriver  à la montagne du Seigneur, à la rencontre avec Jésus. La chose la plus importante qui puisse arriver à une personne est de rencontrer Jésus : cette rencontre avec Jésus qui nous aime, qui nous a sauvés, qui a donné sa vie pour nous. Rencontrer Jésus. Et nous marchons pour rencontrer Jésus. Nous pouvons nous demander : Mais quand est-ce que je rencontre Jésus ? Seulement à la fin ? Non, non ! Nous le rencontrons tous les jours. Mais comment ? Dans la prière, quand vous priez vous rencontrez Jésus. Quand vous faites la communion, vous rencontrez Jésus, dans les sacrements. Quand vous amenez votre enfant pour le faire baptiser, vous rencontrez Jésus, vous trouvez Jésus. Et vous, aujourd’hui, vous qui recevez la Confirmation, vous rencontrerez vous aussi Jésus ; et puis vous le rencontrerez dans la Communion. «  Et ensuite, Père, après la Confirmation, adieu ! », car ils disent que la Confirmation s’appelle « le sacrement de l’adieu ». C’est vrai ou pas ? Après la Confirmation on ne va jamais à l’église : c’est vrai ou pas ?… C’est comme ça… ! Mais après la Confirmation, toute la vie est une rencontre avec Jésus : dans la prière, quand nous allons à la messe, et quand nous faisons de bonnes actions, quand nous visitons les malades, quand nous aidons un pauvre, quand nous pensons aux autres, quand nous ne sommes pas égoïstes, quand nous sommes aimables … dans toutes ces choses nous rencontrons toujours Jésus. Et le chemin de la vie c’est précisément cela : marcher pour rencontrer Jésus. Et aujourd’hui, pour moi aussi cela est une joie de venir vous trouver, car tous ensemble, aujourd’hui, lors de la messe nous rencontrerons Jésus, et faisons un bout de chemin ensemble. Rappelez-vous : la vie est une marche. C’est une marche. Une marche pour rencontrer Jésus. A la fin, et toujours. Une marche où nous ne rencontrons pas Jésus n’est pas un cheminement chrétien. Le propre du chrétien est de toujours rencontrer Jésus, se laisser regarder par Jésus, car Jésus nous regarde avec amour, nous aime tant, nous aime vraiment et nous regarde toujours. Rencontrer Jésus c’est aussi vous laisser regarder par Lui. « Mais, père, vous savez – pourrait me dire quelqu’un – vous savez que ce chemin pour moi n’est pas un bon chemin, car je suis tellement pécheur, j’ai fait tant de péchés … comment puis-je rencontrer Jésus? ». Mais vous savez que les personnes  que Jésus recherchait le plus étaient les plus pécheurs; et il est réprimandé pour cela, et les gens – les personnes qui se croyaient justes – disaient: mais celui-là, celui-là, n’est pas un vrai prophète, regardez quelle belle compagnie il a ! Il était avec les pécheurs … Et Lui disait: Je suis venu pour ceux qui ont besoin de santé, besoin de guérison, et Jésus guérit nos péchés. Et sur le chemin nous aussi – tous les pécheurs, tous, tous, nous sommes des pécheurs – quand nous nous trompons, quand nous commettons un péché, Jésus vient et nous pardonne. Et ce pardon que nous recevons dans la Confession est une rencontre avec Jésus. Nous rencontrons toujours Jésus. Et nous avançons dans la vie comme cela, comme dit le prophète, vers la montagne, jusqu’au jour où il y aura la rencontre définitive, où nous pourrons voir ce si beau regard de Jésus, si beau. La vie chrétienne c’est cela: marcher, avancer, unis, comme des frères, en s’aimant les uns les autres. Rencontrer Jésus. Vous êtes d’accord, vous, les Neuf ? Voulez-vous rencontrer Jésus dans votre vie ? Oui ? Cela est important dans la vie chrétienne. Vous aujourd’hui, avec le sceau de l’Esprit Saint, vous aurez plus de force pour cette marche, pour rencontrer Jésus. Soyez courageux, n’ayez pas peur! La vie est ce cheminement. Et le plus beau des cadeaux c’est cette rencontre avec Jésus. Allez, courage! Et maintenant continuons par le sacrement de la Confirmation.

Traduction de Zenit, Océane Le Gall