Archive pour la catégorie 'sujets interessants aujourd’hui'

la fête de Halloween – interview avec l’auteur d’un livre sur l’argue.

28 octobre, 2006

Zenith a publié une intéressante interview sur la fête de Halloween, mais pas en français, car j’il semble intéressant je la traduis avec un traducteur on line – comme pour l’autre foi il tourne trop de fautes et « italianismi », patience! (la vôtre, merci),

Donnée publication : 2006-10-27 - À la découverte de la plurisecolare tradition chrétienne derrière la fête de Halloween Il interviewe avec Paolo Gulisano, auteur d’un livre sur argue. ROME, vendredi, 27 octobre 2006 (ZENIT.org). – Grands zucche percées éclairées de l’intérieur, de squelettes et de sombres figures encapuchonnées, éclats de rire terrifiantes et un refrain obsédant : « dolcetto o scherzetto » ? Tout celui-ci est Halloween, une moda, une fête, une nouvelle coutume qui s’est imposée en derniers ans, merci même à la persuasivité de cinémà et télévision. Maintenant la fête de Halloween est entrée même dans le monde de l’école : peu ne sont pas les instituts égouttas nous, de l’école primaire à celle supérieure, où les enseignants font fête ensemble aux enfants, entre des jeux et des projets. J’argue Halloween a été affronté dans tous le sien attends de l’écrivain Paolo Gulisano, auteur de nombreux sages sur la littérature fantasy et sur la culture anglosassone, qui ensemble à l’studieuse irlandese transplantée en Etats Unis, Brid O’Neill, ont donné aux presses dans ces jours un petit volume de titre « la nuit des zucche » (Editrice Encore, pagg. 96, Euro 7,00). Pour enquêter plus approfonditamente sur signifié de la fête de Halloween, ZÉNITH a décidé d’interviewer Gulisano. Plus des parties, face à croître du « phénomène Halloween », on a commencé à manifester une certaine préoccupation. Elle qu’est-ce que en pense ? Gulisano : Il est vrai : il y a qui voit en Halloween reviens à des formes de « paganisme », et qui par contre un rite folkloristico et consumistico, une specie d’inoffensif carnaval dehors saisons. Fait est que maintenant qui plus on se rappelle, pas seulement entre les enfants et les jeunes et au niveau massmediatique populaire, de la fête chrétienne qui Halloween va en supplantant, ou bien d’Ognissanti. Le 1 novembre, lorsque il est rappellé dans l’acception chrétienne des moyens de communication, est pratiquement confondu avec la fête des défunts, qui tombe en réalité le giorno après. Mais qu’il signifie Halloween ? Gulisano : Le nom Halloween autre n’est pas que la storpiatura américaine du terme – dans l’inglese d’Irlande – All Hollows’Eve : La veille d’Ognissanti. Cette ancienne fête arriva dans le States ensemble à émigrant irlandais, et là radicò, pour subir ensuite, en temps récents, une radicale transformation. Des écrans de Hollywood la moda de Halloween est arrivée ainsi de quelque an dans la vieille Europe. Derrière Halloween il y a une des plus anciennes fêtes sacrées de l’Occident : une fête qui a traversé les siècles, avec des usages et des coutumes qui dans le temps se sont redéfinies mais qu’ils ont conservé le même signifié. le sien tu causes, les significations des symboles, sont toutefois inconnus plus au. Son livre porte les lecteurs en arrière dans les siècles, jusqu’à celle-là grande fête célébrée sin des temps plus lointains de la part des Celti le 1 novembre, une répétition qu’elle nous recompte « fut baptisée » de l’Église dans le Moyen âge, que la fit devenir la fête – double – des Saints et des défunts. Gulisano : Exact : celle que nous appelons « Halloween » est en réalité seulement la dernière version – secolarizzata – d’une orthodoxe fête catholique, et le livre cherche à expliquer comme il est pu arriver qu’une tradition plurisecolare chrétienne ait pu devenir l’actuelle carnevalata en style horror. Nous disons d’abord que les origine du « phénomène » Halloween est toute américaine : cette Amérique où ils arrivèrent millions d’émigrés irlandais avec leurs profonde devozione pour les saints, un culte oltremodo fastidieux pour la culture dominante de dérivation puritana, qui dans sa actuelle version secolarizzata ont décidé d’écarter le sens catholique d’Ognissanti, en retenant dans le soi-disant Halloween j’attends lugubre de l’au-delà, avec les fantômes, les morts que levano du tombe, les âmes perdues qui tourmentent ceux qui en vie les apportèrent donnent : j’attends qu’il tente de s’exorciser avec les masques et les blagues. Évidemment les Vieux Continente ne pouvait pas rester à le long sans à d’adopter du nouveau « culte ». En effet nous voyons se répandre toujours plus de nous de Halloween avec son corteo d’articles plus ou moins de macabri – crânes, squelettes, sorcières – qui ne se proposent pas comme une forme de neopaganesimo, pas comme un culte esotérique, mais simplement comme une parodie de la religiosità chrétienne authentification, à des fins principalement consumistici : vendre un peu de produits des carnevaleschi en plus, (le soi-disant merchandising de Halloween) des masques, crânes, zucche, manteaux cappellacci et autre, nonchè tu embrasses publicitaires dans les films de l’horreur envoyés sur les réseaux télévisés. Halloween est proposé commercialement comme une fête jeune, amusant, différent, « trasgressiva » ; on nous déguise de fantôme, de sorcière ou zombie et il se danse dans les fêtes. Toutefois Halloween ne peut pas être considéré simplement un phénomène commercial ou un second Carnaval… Gulisano : « En effet : il est important connaître et savoir évaluer bien ses racines culturelles, et même les implications esotériques qui sont allées à des sovrapporsi et à monter ambigument cette répétition. Le 31 octobre en effet est devenu une donnée importante pour l’esoterismo dans les témoins duquel nous trouvons ces définitions : « Il tourne la Grande Sabba pour quatre fois à l’an… Halloween qui est peut-être la fête plus chère « ; « Samhain est le giorno plus » magique « que tout l’an, jour de l’an de tout le monde esotérique ». Le monde de l’occulte ainsi le définit : « elle est la fête plus importante de l’an pour les disciples de satana ». Donnée d’une importante répétition de la culture celtica d’abord et de celle chrétienne après est entrée ainsi à faire une partie du calendrier de l’occultismo. » Alors qu’on fait le 31 octobre ? Gulisano : À mon j’avertis se peut et on doit fêter. Le 1 novembre, qui fut le Jour de l’an celtico et ensuite Ognissanti, est une fête extraordinaire pour les chrétiens, et ne vaut pas peine offrir lu’à des ciarlatani et occultisti. Il ne faut pas craindre le Halloween mauvais, et pour ceci il faut le connaître bien. Halloween, en tout cas, ne peut pas s’ignorer, et maintenant il fait une partie du scènario de nos temps. Que faire donc ? Lui combattre puisqu’usage qui raye les chères traditions de mémoire et de recueillement autour du souvenir de nos chers qui ne sont plus que ce monde, affirme quelqu’un, que mine aux racines le principe chrétien de la communion des Saints, cioé du rapport et de la solidarieté de tous les fidèles en grâce de Dieu, vivante ou défunte qui soient. Des éducateurs et des familles devraient se mobiliser contre ces diseducazione du bon goûte, contre ces profanazione du mystère des mortes et de la vie après les mortes, mais il n’est pas facile aller contre-courant, défier les mode imperanti. Alors on peut faire fête à Halloween, en se rappellant ce que ce giorno ait signifié pour des siècles et qu’est-ce que veut encore aujourd’hui nous témoigner. Halloween doit être sauvée : il les doit être redonné tout son ancien signifié, en lui libérant de la dimension purement consumistica et commerciale et surtout en extirpant la patine d’occultismo sombre dont elle a été revêtue. On fait fête, donc, et on explique clairement qu’on fête les morts et les saints, en mode positive et même sympathique pour que les enfants soient éduqués à considérer les mortes comme évènement humain, naturelle, delaquelle on ne doive pas avoir de la peur.

gif du site:

http://www.maestramette.it/english_corner/halloween/index_hw.htm

la fête de Halloween - interview avec l'auteur d'un livre sur l'argue. dans sujets interessants aujourd'hui hallowen

 

Le cardinal Bertone dénonce la partialié du film sur Jean-Paul Ier per la RAI

28 octobre, 2006

du Zenith: 

Le cardinal Bertone dénonce la « partialité » du film sur Jean-Paul Ier diffusé par la RAI

ROME, Vendredi 27 octobre 2006 (ZENIT.org) – Le film « Le pape Luciani – le sourire de Dieu » sur la vie et la mort de Jean-Paul Ier, transmis les 23 et 24 octobre par la télévision italienne RAI Uno et vu par plus de dix millions de téléspectateurs, a suscité un véritable débat.Dans un entretien publié jeudi 26 octobre par le quotidien italien « Avvenire », le cardinal Tarcisio Bertone, secrétaire d’Etat, a émis certaines critiques.Le cardinal Bertone a notamment démenti le fait que Jean-Paul Ier ait été contraire à l’encyclique Humanae Vitae, et déclaré sans fondement l’information selon laquelle sœur Lucie, la voyante de Fatima, aurait prédit au cardinal Albino Luciani qu’il serait devenu pape et que son pontificat aurait été très bref. Le secrétaire d’Etat déplore par ailleurs la manière « déformée » dont est présentée la Curie romaine et le fait que le film présenté en avant-première au pape Benoît XVI ait été une version réduite du film.A un moment donné, le film présente le cardinal Luciani qui conteste l’encyclique de Paul VI Humanae Vitae. Le cardinal Bertone affirme : « Il me semble que le film n’a pas souligné clairement le fait que le pape Luciani, bien que doux et humble, était aussi ‘fort dans la foi’, ‘ferme dans les principes’ et ‘fidèle à la tradition’. Pour cette raison, le temps consacré à ses soi-disant ouvertures sur des questions délicates de morale sexuelle, qui seraient de toute façon à dater avant l’encyclique Humanae Vitae qu’il a, que je sache, soutenue sans réserve, m’a semblé exagéré. A ce sujet, d’autres ont par ailleurs rappelé que le patriarche Luciani avait dissout la FUCI (Fédération Universitaire Catholique Italienne, ndlr) de Venise, car celle-ci s’était prononcée en faveur du ‘oui’ au référendum sur le divorce de 1974, s’opposant aux indications qui faisaient autorité de la Curie romaine. Cet épisode n’apparaît cependant pas dans le film ».

Pour ce qui concerne la Curie, décrite dans le film comme hostile et conspiratrice, le cardinal Bertone affirme : « Je comprends que dans tout bon film, il faille toujours opposer la figure du méchant ou des méchants à celle du bon (…). Et ainsi, parmi les méchants nous avons retrouvé l’immanquable archevêque Paul Marcinkus, quelques cardinaux et un peu toute la Curie ».

« Personnellement, j’ai été frappé par le portrait négatif – et injuste ! – qui a été fait du secrétaire d’Etat de l’époque, le cardinal Jean Villot, et de mon grand prédécesseur à Gênes, le cardinal Giuseppe Siri. Raconter la Curie romaine à l’époque du pape Luciani, comme un groupe d’ecclésiastiques qui n’auraient rien eu d’autre à faire que mettre des bâtons dans les roues au nouveau pape, m’a semblé injuste à l’égard de la Curie, de l’Eglise catholique tout entière et même du pape Luciani lui-même ».

Concernant la mort subite du pape Jean-Paul Ier, après à peine 33 jours de pontificat, l’image s’arrête sur la tasse de café comme pour laisser planer le doute, indiquant que c’est là que réside le secret de la mort prématurée du pape. A ce sujet, le cardinal Bertone déclare : « Ceci, franchement, m’a semblé une chute de style que l’on aurait pu nous épargner, tout en respectant la liberté d’expression artistique qui est et doit être garantie à tous. Lancer une allusion aussi lourde, comme s’il s’agissait d’un commentaire obligatoire, m’a semblé déplacé. Egalement parce qu’il n’existe aucun élément sérieux et sûr pouvant conduire à ce type de conclusion, comme l’a par ailleurs répété son frère (du pape Luciani, ndlr) Edoardo ».

L’intrigue du film se base en grande partie sur la rencontre à Coïmbre, entre le cardinal Luciani et sœur Lucie qui dans le film annonce au patriarche de Venise qu’il serait devenu pape et que son pontificat aurait été très bref.

Le cardinal Bertone – qui connaissait très bien sœur Lucie – affirme à ce sujet : « Il s’agit d’une thèse ancienne mais privée de fondement. Je me souviens très bien que le 9 décembre 2003 je me suis rendu à Coïmbre où j’ai célébré la messe pour la communauté des carmélites, et que j’ai eu l’occasion de parler quelques heures avec sœur Lucie. A cette occasion, j’ai évoqué avec elle les relations qu’elle avait eues avec Jean-Paul Ier. Je l’ai déjà dit et je le répète : sœur Lucie, désignant le banc où ils s’étaient assis et où ils avaient longuement parlé, me déclara que de sa part il n’y avait eu aucune prédiction concernant Albino Luciani. Elle s’était seulement exclamée, devant la communauté, après son départ : « S’il devenait pape, cela ne me déplairait pas ! ». Par ailleurs, Albino Luciani lui-même a rédigé un rapport de cette rencontre dans lequel il n’est fait aucune mention de telles prophéties.

Le frère de Jean-Paul Ier dénonce quant à lui, toujours dans les colonnes de « l’Avvenire » du 26 octobre, les soi-disant intrigues du Vatican contre le pape Luciani, qui ne sont, affirme-t-il, que des « stupidités ».

Le directeur du Centre Pape Luciani, Mgr Giorgio Lise, dénonce également le fait que le film sous-entende que la mort de Jean-Paul Ier n’ait pas été une mort naturelle. Il affirme que lorsque l’entourage du pape a découvert qu’il n’était plus en vie, « la tasse de café était encore pleine et c’est ce qui a surpris sœur Vincenza ».

Le directeur du Centre parle non seulement d’« interprétation forcée » mais de « déformation de la vérité historique ».

Concernant le secrétaire d’Etat de l’époque, Edoardo Luciani affirme : « Mon frère appréciait beaucoup le cardinal Villot. Il l’appréciait tant qu’il me l’a dit directement ». Il raconte que son frère « a prié presque jusqu’aux larmes pour que le cardinal Villot reste à son poste » et ne se retire pas dans un monastère en France.

Edoardo Luciani précise par ailleurs que contrairement à ce que le film lui fait dire, il n’est pas lui non plus contre l’encyclique Humanae Vitae : « J’ai dix enfants et je n’avais absolument rien contre notre Mère l’Eglise. Cette partie du film… ne correspond absolument pas à la réalité ».

La nièce de Jean-Paul Ier, Pia Luciani déplore quant à elle dans les colonnes du « Corriere della Sera » du 25 octobre, le fait que ni l’acteur qui joue le rôle du pape Luciani, ni le metteur en scène du film, n’ait pris contact avec elle ou avec son père.

Pape Jean-Paul I, image du:

http://www.globalgeografia.com/attualita/scheda_articolo.php?ID=47Le cardinal Bertone dénonce la partialié du film sur Jean-Paul Ier per la RAI dans sujets interessants aujourd'hui giovanni_paolo_I

D’où vient le chapelet

26 octobre, 2006

du site:

http://www.christicity.com/chroniques/d_ou_vient_le_chapelet.asp  

D’où vient le chapelet
Christian Laffargue
Curé

C’était la coutume, au Moyen-âge, comme déjà chez les Romains pour les no les, de porter des couronnes de fleurs appelées chapels qui, plus tard, furent transformées en ces diadèmes d’or qui ceignaient le front des rois. Souveraine du Ciel et des âmes («, reine du Ciel» disent ses litanies), la Sainte Vierge a droit aux mêmes hommages ! Aussi, l’Eglise nous fait-elle reconnaître le titre de Marie comme reine du Saint Rosaire et nous exhorte-t-elle à lui offrir, comme fille du Père, Mère du Fils, Epouse du Saint-Esprit (cf. St Louiis-Marie Grignion de Montfort), un triple «», qui deviendra «». A la triple couronne de roses on donnera le nom de Rosaire.
Le chapelet est à la fois une prière vocale et une prière mentale (on contemple les mystères de la Foi). Mystères joyeux, lumineux (Cf.»Le Rosaire de la Vierge Marie», Lettre apostolique du Pape Jean-Paul II du 16 octobre 2002, n° 21), douloureux et glorieux dont les deux dernières dizaines évoquent l’Assomption et le Couronnement de la Vierge Marie au Ciel.
La première partie du «Je vous salue Marie» (l’Ave Maria) sont les paroles mêmes de l’Ange Gabriel à la Sainte Vierge (Luc 1). On l’appelle «salutation angélique».
La fête du Saint Rosaire, le 7 octobre, a été instituée par le Pape Saint PIE V pour commémorer la victoire de Lépante le dimanche 7 octobre 1571où la flotte chrétienne a repoussé et vaincu la flotte turque par laquelle l’Islam voulait envahir l’Europe chrétienne. C’est le Pape Clément XI qui l’étendit à l’Eglise universelle en action de grâces pour la victoire remportée par Charles VI sur les Sarrasins en 1716
Dans sa lettre apostolique sur le Rosaire, le Pape Jean-Paul II instituait une Année du Rosaire d’octobre 2002 à octobre 2003. Il n’entendait pas «mais plutôt unir et consolider les projets pastoraux des Eglises particulières» (n°3). «faut-écrivait-il– un christianisme qui se distingue avant tout dans l’art de la prière» (n°5). Et la première urgence était «’implorer de  
Dieu le don de la paix» après le terrible attentat du 11 septembre 2001 à New-York et la situation «la terre de Jésus», en Palestine (n°6).
Il rappelait les apparitions de Lourdes et de Fatima (le 13 octobre 1917, lors de la 6ème et dernière apparition, la Vierge Marie répond à Lucie qui la questionne : «suis Notre-Dame du Rosaire»). Le Pape Jean-Paul II cite les saints qui ont trouvé dans le Rosaire «voie authentique de sanctification» : St L M. de Montfort, St Padre Pio et Pietrelcina, le Bx Bartolo Longo. (n°8).
Le chapelet et le Rosaire (trois chapelets) ont pour but «contempler le Christ avec Marie (cf. chapitre I) en méditant «chemin ordinaire et douloureux de son humanité» (n°9) «à travers le cœur de celle qui fut la plus proche du Seigneur» (n°12).
Le Rosaire est aussi une prière contemplative. «Marie, on apprend à connaître le Christ (n°14), à se conformer au Christ avec Marie (n°17)».
«Rosaire est un résumé de l’Evangile» (chap. II, n° 18). Ne l’a-t-on pas appelé «’Evangile du pauvre» ? Après avoir rappelé l’Incarnation et la vie cachée de Jésus (mystères joyeux), avant de s’arrêter sur les souffrances de la Passion (mystères douloureux), puis sur le triomphe de la Résurrection (mystères glorieux), la méditation se tourne aussi vers quelques moments significatifs de la vie publique du Christ (mystères lumineux)» (n°19).
Les mystères joyeux sont déjà douloureux (n°20) :
Dans la Présentation de Jésus au Temple (4ème Mystère), le vieillard Siméon déclare à la Vierge Marie : «glaive vous percera l’âme» (Lc 2, 34-35). Dans le 5ème mystère (la perte et le recouvrement de Jésus au Temple), Joseph et Marie ne comprirent pas les paroles de Jésus («savez-vous pas que je dois être aux affaires de mon père ?» v.49-50).
Dans les mystères lumineux (n°21)
«c’est tout le mystère du Christ qui est lumière», Lui qui s’est dit «suis la lumière du monde» (Jn 8, 12) écrit le Pape Jean-Paul II. 
Il s’agit du Baptême du Christ dans les eaux du Jourdain, du premier miracle à Cana de Galilée (l’eau changée en vin, Jn 2, 1-12), l’annonce du Royaume de Dieu avec l’invitation à la conversion (Mc 1, 15), la Transfiguration du Christ sur le Mont Thabor (Mc 17, Mc 9, Lc 9) et l’institution de la Sainte Eucharistie le Jeudi-saint (Jn 13, 1-1 Co 11, 23-25).
Les mystères douloureux «le croyant à revivre la mort de Jésus en se mettant au pied de la croix, près de Marie pour pénétrer avec elle dans les profondeurs de l’amour de Dieu» (n°22).
Dans les mystères glorieux, «Rosaire nous invite à aller au-delà de l’obscurité de la Passion pour fixer notre regard sur la gloire du Christ dans la Résurrection». Les deux derniers mystères sont consacrés à Marie : l’Assomption et le Couronnement de la Sainte Vierge Marie au Ciel (n°23).
Le Rosaire «une méthode fondée sur la répétition. Loin d’^$etre une pratique aride et ennuyeuse, le chapelet est l’expression d’un amour qui ne se lasse pas de se tourner vers la personne aimée» (n°26).
On a bien dit «’amour se redit toujours et ne se répète jamais !».
«le mystère et regarder une image qui le représente, c’est camper un décor sur lequel se concentre l’attention». Le Pape cite la méthode des Exercices spirituels de St Ignace («composition de lieu» (n°29).
«centre de gravité de l’Ave Maria est le nom de Jésus (n°33) sans oublier «point d’arrivée de la contemplation chrétienne : le Gloria (il est recommandé de la chanter dans la récitation publique). Le Christ est en effet le chemin qui conduit au Père dans l’Esprit.» (n°34).
Le Rosaire débute par la récitation du Credo et peut se terminer par «splendide prière du Salve regina ou par les Litanies de Lorette ou «de la Sainte Vierge» (n°37). Pour sa «épartition dans le temps» (n°38) le Pape Jean Paul II rappelle l’usage courant : le lundi et je jeudi, les mystères joyeux ; le mardi et le vendredi, les mystères douloureux : le mercredi, le samedi et le dimanche  
D'où vient le chapelet dans sujets interessants aujourd'hui 02-oct-16-rosa 

 

« Un travail d’herménetique en vue d’un dialogue vrai »

24 octobre, 2006

Fredric Manns a été mon professeur à Rome, maintenant il est messager apostolique en Turquie, je crois, parce que je l’ai laissé de Rome qu’il allait à Antioche chargée par le vaticano; l’article n’est pas récent, mais en les traitant d’une personne si valide je les crois je puisse reporter aujourd’hui aussi;

du:

http://198.62.75.5/opt/xampp/custodia/?p=1210

Un travail d’herméneutique en vue d’un dialogue vrai. SBF Dialogue
Les médias se sont enflammés à la suite de la conférence du Pape Benoît 16 à Ratisbonne. Tirée de son contexte, la phrase sur l’Islam a été instrumentalisée par les journalistes. Le Dr Minervi, sur Qol Israel, en a profité pour faire une attaque en règle contre l’Eglise qui elle-même a succombé plus d’une fois à la tentation de la violence. Or, ce que le pape avait à coeur d’affirmer c’était un refus clair de la motivation religieuse de la violence. Le Cardinal Bertone et le Père Lombardi l’ont répété pour éviter toute équivoque.
Le pape a posé dans son discours les bases d’un véritable dialogue: « La juste considération de la dimension religieuse est en effet un préliminaire essentiel pour un dialogue fructueux avec les grandes cultures et religions du monde ».
A la fin de son discours Benoît 16 a affirmé que « les cultures profondément religieuses du monde voient justement dans l’exclusion du divin de l’universalité de la raison une attaque à leurs convictions les plus intimes. Une raison qui devant le divin est sourde et repousse la religion dans le contexte des sous-cultures est incapable de s’insérer dans le dialogue des cultures ». Mais combien de journalistes ont lu le discours du pape?
La volonté du Pape n’est autre que de cultiver une attitude de respect et de dialogue envers toutes les autres religions et cultures. La crise de la foi et de la mémoire des racines chrétiennes de l’Europe sécularisée préoccupe les autorités religieuses de l’Eglise. Aux yeux de Benoît 16, la foi sans la raison court à la dérive, et la raison est le meilleur antidote contre la maladie de toute religion : le fondamentalisme.
Il faut donc distinguer clairement entre Islam et Islamisme. Pas plus que le christianisme, l’Islam n’est un bloc. Cette religion peut être capable de beauté, de charité, comme de violence et de guerre. Tout dépend de celui qui l’interprète. Un théologien ou un juriste peut puiser dans le Coran les versets qui prêchent la paix, tandis qu’un autre va faire dire l’inverse au texte. Le Coran ne dit ni plus ni moins que ce que l’interprète lui fait dire. Ce qui est fondamental, c’est l’interprétation qu’on en fait. Au nom du même texte sacré, on peut faire les plus grandes réalisations du monde et on peut commettre des crimes. L’histoire le prouve.Il est clair que Benoît 16 n’entend pas dialoguer à la manière de Jean Paul II, qui encourageait les assemblées de prière comme celle d’Assise. Depuis vingt ans déjà ces rencontres de prière qui ont engendré le relativisme chez beaucoup de gens n’ont pas rapproché les croyants en profondeur. Benoît 16 mesure mieux les impasses d’une caricature de dialogue: absence d’interlocuteurs représentatifs, dialogue théologique impossible, interdiction de tout culte chrétien dans certains pays musulmans, en Arabie Saoudite, en particulier. En outre, le pape ne peut rester muet devant la situation des chrétiens en terre d’Islam : en Turquie, trois prêtres ont été tués depuis l’affaire des caricatures de Mahomet, tandis qu’au Pakistan, en Egypte et au Nigeria on brûle des églises chaque année. Les chrétiens font des concessions et autorisent les conversions, pas les musulmans. La réciprocité ne joue pas en matière de liberté d’accès aux lieux de culte. Avant de prétendre dialoguer avec l’Islam, il faut exiger des principaux représentants de l’Islam le respect des droits de l’homme, en particulier de la liberté religieuse et du respect de la femme. Personne ne conteste que l’Islam a eu des rapports fructueux dans le passé avec la raison et l’a même conquise par la philosophie, les mathématiques, l’histoire et les autres disciplines. Les grands penseurs chrétiens ou juifs au Moyen Age ont eu accès à la philosophie grecque traduite grâce aux Arabes de Bagdad. Le respect des cultures en Andalousie fut un cas de collaboration religieuse unique dans l’histoire dont il reste des témoins: la mosquée de Cordoue et l’Alhambra de Grenade, sans parler du travail d’irrigation réalisé en Espagne. Le passé, tout glorieux qu’il fût, doit ouvrir cependant au présent et à l’avenir.

En conclusion, il faut revenir sur la remarque du pape refusant la motivation religieuse de la violence. Ce rappel est fondé pour qui vit en terre d’Islam. A la différence de l’Occident, la raison est restée limitée aux sphères intellectuelles de l’Islam. Elle n’a pas pénétré les couches d’une orthodoxie méfiante face à tout apport extérieur. Au niveau du quotidien, dans l’Islam, la tradition critique n’a jamais été une discipline significative. L’Islam repose solidement sur une triple base: les « guerriers » qui se réclament du djihad, les « théologiens » qui leur fournissent des arguments coraniques, et les « marchands » qui financent les entreprises. Au sommet de cette structure règne le calife. Les intellectuels sont relégués prudemment en marge d’elle. Mais à l’extérieur du cercle se situent l’étranger, le juif, le chrétien. Si le dialogue entre Islam et christianisme est bloqué pour un certain temps, ce sera l’occasion d’un temps de réflexion. L’un et l’autre pourront redéfinir les conditions et les exigences d’un vrai dialogue.

Frédéric Manns

image du:

http://www.monasterovirtuale.it/Icone/ilsignore7.html

 

L’interdition de porter une croix qualifiée d’ « absurde> par un ministre anglais

23 octobre, 2006

L’interdiction de porter une croix qualifiée d’« absurde » par un ministre anglais

Vives protestations contre la décision de la British Airways

ROME, Dimanche 22 octobre 2006 (ZENIT.org) – La décision de la compagnie British Airways d’interdire à une employée chrétienne de porter une chaîne avec une toute petit croix, a été qualifiée « d’absurde » par un ministre britannique, selon le quotidien anglais Daily Mail.

Le ministre pour l’Irlande du Nord, Peter Hain, a dit ne pas avoir compris les raisons de la compagnie aérienne de contraindre l’employée Nadia Eweida à ôter sa chaîne.

L’employée, âgée de 55 ans, a affirmé avoir été contrainte de présenter sa démission sans être payée après avoir refusé d’ôter la petite croix qu’elle portait au cou, d’une taille inférieure à une pièce de 5 pennies.

Nadia Eweida a dit avoir toujours cherché à respecter et comprendre le credo des autres personnes. Soutenue par l’Union générale des travailleurs des transports, elle envisage d’entamer une procédure judiciaire contre la compagnie aérienne.

Dimanche dernier, au cours d’une émission à la BBC, le ministre a affirmé : « Je pense sincèrement que l’ordre de la British Airways de ne pas porter de croix est absurde. Je ne le comprends pas et je ne pense pas que quelqu’un puisse le comprendre, voilà mon opinion ».

Un porte-parole du Conseil musulman de Grande-Bretagne, Inayat Bunglawala, a déclaré à l’Association de la Presse que porter une croix n’est ni « intimidateur ni offensif ».

« Nous ne considérons pas que porter une croix est offensif, a-t-il affirmé. Il s’agit de l’expression d’une croyance religieuse privée, et nous la respectons de la même manière que nous respectons une femme musulmane qui porte le voile ».

Peter Hain est le dernier homme politique à se joindre au choeur croissant de condamnations de la British Airways. Auparavant, la député travailliste Ann Widdecombe avait affirmé que la décision était une discrimination religieuse et avait appelé à un boycottage tant que la compagnie ne reviendrait pas sur sa décision.

Ann Widdecombe, catholique pratiquante a en outre déclaré à la BBC : « Si cette décision n’est pas révoquée demain après-midi, j’annulerai ma carte de fidélité et je l’enverrai à la British Airways afin qu’ils connaissent le motif de ma décision. A l’avenir, et tant que la décision ne sera pas révoquée, je n’utiliserai plus la British Airways ».

Le député démocrate et libéral, Vince Cable, a déclaré quant à lui que la compagnie aérienne « se comporte d’une manière très bureaucratique et inflexible. Pour une compagnie commerciale cela n’est pas très positif ».

George Galloway, chef du Parti « Respect », a affirmé : « Laissez les gens porter ce qu’ils veulent, laissez les gens s’habiller comme ils le souhaitent, selon ce que leur religion leur demande. Restez en dehors des affaires des gens parce que ce type de boucs émissaires et de chasse aux sorcières se terminera, croyez-moi, dans les larmes et le sang ».

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Message aux musulmans A l’occasion de la fin du Ramadan par le cardinal Paul Poupard,

21 octobre, 2006

du Zenith.org:

2006-10-20

« Là où nous pouvons, ne travaillons pas séparément » : Message aux musulmans a l’occasion de la fin du Ramadan

ROME, Vendredi 20 octobre 2006 (ZENIT.org) –

« Là où nous pouvons œuvrer ensemble, ne travaillons pas séparément », invite le traditionnel message annuel du Vatican aux musulmans à l’occasion de la conclusion du mois du Ramadan. Ce message, publié en arabe, en français, et en italien, a été présenté ce matin en la salle de presse du Saint-Siège par le cardinal Paul Poupard, qui le signe pour la première fois en tant que président du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux.Le cardinal Poupard était accompagné du co-signataire du message, le secrétaire de ce dicastère, Mgr Pier Luigi Celata, ainsi que de Mons. Félix Machado et de Mons. Khaled Akashed, officials du dicastère.

Ce message 2006 a pour titre : « Chrétiens et musulmans, un dialogue de confiance face aux menaces du monde » (cf. ci-dessous, « Documents » pour le texte intégral en français).

Le message invite notamment les croyants des deux religions à travailler ensemble au service de l’humanité d’aujourd’hui, en disant : « Là où nous pouvons œuvrer ensemble, ne travaillons pas séparément. Le monde, et nous avec lui, a besoin de Chrétiens et de musulmans qui se respectent, s’estiment, et donnent le témoignage de s’aimer et œuvrer ensemble à la gloire de Dieu et au bien de tous les hommes ». Une telle démarche commune favorisera grandement le « rétablissement et à l’affermissement de la paix au sein des nations et entre les peuples, selon le vœu profond de tous les croyants et de tous les hommes de bonne volonté ».

« Il est beau de pouvoir partager avec vous ce moment significatif dans le cadre de nos rapports de dialogue. Les circonstances particulières que nous venons de traverser ensemble montrent, elles aussi, que si le chemin d’un dialogue authentique peut être parfois ardu, il devient plus que jamais nécessaire », fait observer le message.

Pour ce qui est du Ramadan, il dit encore : « Le mois de Ramadan que vous venez de vivre a été également, sans nul doute, un temps de prière et de réflexion sur la situation difficile que traverse notre monde. Tout en voyant ce qui est bon et en remerciant Dieu, il est impossible de ne pas constater les graves problèmes qui pèsent sur notre époque : l’injustice, la pauvreté, les tensions et les conflits à l’intérieur des pays, mais aussi entre eux. La violence et le terrorisme sont une plaie particulièrement douloureuse ».

Il rappelle les responsabilités de qui croit dans le Dieu unique : « En tant que chrétiens et musulmans, ne sommes-nous pas les premiers à être appelés à offrir notre contribution spécifique à la solution de cette grave situation et de ces problèmes complexes? C’est sans doute la crédibilité des religions qui est en jeu, mais aussi celle des chefs religieux et de tous les croyants. Si nous ne tenons pas notre place comme croyants, beaucoup s’interrogeront sur l’utilité des religions et sur notre cohérence en tant qu’hommes et femmes qui se prosternent devant Dieu ».

Citant la première encyclique de Benoît XVI, « Dieu est Amour », le message souligne ainsi que les deux religions « accordent beaucoup d’importance et d’espace à l’amour, à la compassion et à la solidarité », mais que « l’amour, pour être crédible, doit être effectif », notamment dans le « service de tous dans la vie de tous les jours » et « au service de la recherche de solutions justes et pacifiques aux graves problèmes qui assaillent notre monde »

du:

http://www.brokenkode.com/archives/ramadan/

Message aux musulmans A l’occasion de la fin du Ramadan par le cardinal Paul Poupard,  dans sujets interessants aujourd'hui ramadan

« Dialogue de la sérénité » du Pape Jean XXIII

18 octobre, 2006

du Zenith. org: 

Le « Décalogue de la sérénité »

 du pape qui a convoqué Vatican II

ROME, Mercredi 11 octobre 2006 (ZENIT.org)

– A l’occasion de l’anniversaire de l’ouverture du concile Vatican II, par le bienheureux Jean XXIII, le 11 octobre 1962, nous poublions ce « Décalogue de la sérénité » du bienheureux pape Roncalli, proposé par le site « jeune » de la conférence des évêques de France qui publie en ligne ce « Décalogue de la sérénité » du bienheureux pape Roncalli (cf. inXL6), entre autres articles… Décalogue de la sérénité de Jean XXIII

Rien qu’aujourd’hui,
J’essaierai de vivre
Exclusivement la journée
sans tenter de résoudre
Le problème de toute ma vie.

Rien qu’aujourd’hui,
Je porterai mon plus grand soin
A mon apparence courtoise
Et à mes manières:
Je ne critiquerai personne
Et ne prétendrai redresser ou discipliner
Personne si ce n’est moi-même
Rien qu’aujourd’hui,
Je serai heureux
Dans la certitude d’avoir été créé
Pour le bonheur,
Non seulement dans l’autre monde,
Mais également dans celui-ci.

Rien qu’aujourd’hui,
Je m’adapterai aux circonstances
Sans prétendre que celles-ci
Se plient à mes désirs

Rien qu’aujourd’hui,
Je consacrerai dix minutes
A la bonne lecture
En me souvenant que,
Comme la nourriture est nécessaire
A la vie du corps,
La bonne lecture est nécessaire
A la vie de l’âme.

Rien qu’aujourd’hui,
Je ferai une bonne action
Et n’en parlerai à personne.

Rien qu’aujourd’hui,
Je ferai au moins une chose
Que je n’ai pas envie de faire,
Et si j’étais offensé,
J’essaierai que personne ne le sache

Rien qu’aujourd’hui,
J’établirai un programme
Détaillé de ma journée.
Je ne m’en acquitterai peut-être pas
Mais je le rédigerai.
Et me garderai de deux calamités :
La hâte et l’indécision.

Rien qu’aujourd’hui,
Je croirai fermement
- même si les circonstances prouvent le contraire -
Que la Providence de Dieu
S’occupe de moi comme si rien d’autre
N’existait au monde.

Rien qu’aujourd’hui,
Je ne craindrai pas
Et tout spécialement,
Je n’aurai pas peur
D’apprécier ce qui est beau
Et de croire en la bonté.

Je suis en mesure
De faire le bien pendant douze heures,
Ce qui ne saurait pas
Me décourager,
Comme si je pensais que je devais
Le faire toute ma vie durant.

Papa Giovanni XXIII

ceci c’est article publié de « Catholique org. »

10 octobre, 2006

Le pape annote le discours de Ratisbonne

Le Vatican a publié lundi 9 octobre une mise à jour de la conférence controversée donnée par Benoît XVI à l’Université de Regensburg en Bavière.

Il ne savait pas encore que son discours devant l’université de Ratisbonne allait provoquer une polémique mondiale avec l’islam. Mais dès le 12 septembre au matin, dans la version distribuée à la presse, Benoît XVI annonçait déjà une future « version définitive » de son texte, assortie de notes.

Cette version a été publiée lundi 9 octobre sur le site de la Salle de presse du Saint-Siège (pour la lire en anglais, cliquez ici). Elle remplace donc, sans la contredire pour l’essentiel, celle qui avait mis le feu aux poudres et qui a aujourd’hui disparu des écrans. C’est la cinquième mise au point officielle du Saint-Siège depuis cette crise, il reste à voir maintenant si elle contribuera à calmer les esprits.

Benoît XVI en s’adressant à des universitaires allemands dans le but de démontrer l’intérêt de recréer des relations étroites entre la raison et la foi, avait cité, au début de son propos, un dialogue entre l’empereur byzantin Manuel II Paléologue et un sage persan musulman à la fin du XIVe siècle. Ce sont les phrases, reprises par le pape, des jugements de cet empereur sur l’islam qui ont lancé la polémique.

Trois nuances et treize notes de bas de page

Qu’y a-t-il donc de nouveau ? Trois nuances apportées dans le texte même de la conférence, et treize notes de bas de pages, dont deux reviennent directement sur cette crise.

Les trois nuances sont les suivantes. Dans la version initiale, le pape disait : « Mais l’empereur (…) s’adresse à son interlocuteur d’une manière étonnamment abrupte au sujet de la question centrale du rapport entre religion et contrainte. » La version finale publiée lundi dit ceci : « D’une manière étonnamment abrupte, abrupte au point d’être pour nous inacceptable. »

Moins importantes, mais significatives, deux autres nuances sont apportées dans une même phrase figurant un peu plus haut dans le texte. Version initiale : « Dans la sourate 2, 256, il est écrit : “Pas de contrainte en matière de foi.” C’est l’une des sourates primitives datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé. »

Nouvelle version, définitive donc : « Dans la sourate 2, 256, il est écrit : “Pas de contrainte en matière de foi.” C’est probablement l’une des sourates primitives, disent une partie des experts, datant de l’époque où Mohammed lui-même était privé de pouvoir et se trouvait menacé. »

Quant aux treize notes de bas de pages, la plupart apportent les références bibliographiques du discours papal. Mais deux d’entre elles reviennent sur la controverse qui l’avait suivi. « Cette phrase n’exprime pas mon attitude personnelle »

Au sujet de la phrase de Manuel II Palélologue : « Montre-moi donc ce que Mohammed a apporté de neuf… », Benoît XVI précise, dans la note 3 : « Cette citation a malheureusement été comprise dans le monde musulman comme expression de ma propre position, et a provoqué ainsi une indignation compréhensible. J’espère que le lecteur de mon texte peut reconnaître immédiatement que cette phrase n’exprime pas mon attitude personnelle à l’égard du Coran, pour lequel j’éprouve le respect qui convient pour le livre saint d’une grande religion. En citant le texte de l’empereur Manuel II, il ne s’agissait pour moi que d’en arriver à la relation essentielle entre foi et raison. Sur ce point je rejoins Manuel, sans pour autant faire mienne sa polémique. »

D’autre part, quant à la citation du Coran « Pas de contrainte en matière de foi », le pape précise, en note 5 : « C’est uniquement pour cette pensée que j’ai cité le dialogue mené entre Manuel et son interlocuteur persan. Elle fournit le thème des réflexions suivantes. »

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Mgr Echevarria : « Faites de votre vie ordinaire une conversation avec Dieu »

6 octobre, 2006

de:

http://www.chretiente.info/spip.php?breve1511 

Mgr Echevarria : « Faites de votre vie ordinaire une conversation avec Dieu »

23 septembre 2006
Ayez foi dans les petites choses et transformez votre vie ordinaire en une conversation continuelle avec Dieu, pour partager l’amour du Christ avec vos frères et sœurs.
Tel est le message que Mgr Xavier Echevarria, prélat de l’Opus Dei, a transmis au cours d’une réunion avec environ 900 participants, à Montréal, le 16 septembre dernier. Cette réunion s’inscrit dans un voyage en Amérique du Nord, débuté à New York pour s’achever à Houston, en passant par Toronto, Vancouver et San Francisco. Le 17 septembre, il s’est adressé à 1500 personnes au Roy Thompson Hall de Toronto.
Nous devons ressentir la joie de savoir que nous sommes fils et filles de Dieu. C’est un trésor. Nous ne pouvons pas laisser cela sans conséquences sur nos âmes et sur nos vies.
Responsable d’une prélature personnelle présente dans le monde entier et fondée par saint Josémaria Escriva en 1928, Mgr Echevarria a rappelé combien le fondateur avait prié pour le Canada au début du travail apostolique dans ce pays.
Saint Josémaria était un grand ami de ce pays. Il a beaucoup prié pour vous. Je ne peux pas vous décrire l’intensité de ses prières, parce qu’il a commencé à prier avant même que je ne naisse. Mgr Echevarria a travaillé aux côtés de saint Josémaria jusqu’à sa mort en 1975. Le pape Jean Paul II l’a canonisé en 2002.
Sur une scène meublée comme une salle de séjour, pour insister sur la nature familiale de l’Opus Dei, Mgr Echevarria répondait à des questions sur la façon de rendre compatible les exigences du travail et de la famille avec la dévotion au Christ. Il y eut aussi des questions sur la façon de rendre Dieu personnellement présent et de trouver du temps pour la prière, quand tout dans le monde vous en éloigne.
Dieu est l’être le plus proche de nous, dit-il. Le nom de Dieu nous dit combien il s’intéresse à nous et combien il se soucie de nous.
Dieu est en nous, et il est préoccupé par tout ce qui se passe dans nos vies. Il compara l’amour de Dieu à celui des parents touchés par les cadeaux venant de leurs enfants, même s’il s’agit d’un bonbon à moitié mangé. Dieu est heureux de nos conversations a-t-il ajouté.
Nous devons parler avec lui. Il n’est pas là-haut dans les nuages. Il est avec nous.
En tant qu’ami, pourtant, Jésus nous demande des choses. Jésus a remarqué les moments où il n’avait pas été remercié par un baiser. Il a exhorté les participants à être plus accueillants et plus attentifs aux autres.
Nous devons ressentir la joie de savoir que nous sommes fils et filles de Dieu. C’est un trésor. Nous ne pouvons pas laisser cela sans conséquences sur nos âmes et sur nos vies.
Mgr Echevarria a raconté l’histoire d’un membre de l’Opus Dei qui exerçait un travail répétitif : il faisait des vis avec une machine qui devait être particulièrement surveillée pour ne pas se casser. Avec le pouce et de l’huile de machine, il faisait le signe de croix sur chaque vis qu’il rentrait dans la machine. Il voulait que le Christ l’accompagne dans son travail, disait-il.
Dans notre vie tout est important. Notre Seigneur est dans toutes ces choses. Il n’y a rien où il ne compte pas.
Les personnes ordinaires peuvent aller à lui simplement en prenant soin des petites choses. Il a souligné la « vie cachée du Christ » durant les 30 années qui ont précédé son ministère public, au cours desquelles le fils de Dieu a mené une vie ordinaire.
Le prélat a encouragé les participants à lire le Catéchisme de l’Eglise Catholique et le Compendium de l’Eglise Catholique, pour « former » leur foi. Ce travail les aiderait à trouver les moyens de transformer leur vie quotidienne en l’offrant à Dieu.
Il a poussé les époux à « s’aimer à la folie ». Il a suggéré aux parents qui travaillent de mettre une photo de leur famille sur leur bureau, puis de regarder la photo et tomber amoureux chaque jour davantage.
Prendre soin de la famille et des enfants est plus importants que la richesse, a-t-il ajouté, et les maris doivent passer du temps à la maison.
Saint Josémaria a écrit que la tristesse arrive lorsqu’on ne cherche que son propre bien, car cela nous isole des autres. La tristesse est le résultat de l’égoïsme.
Il y a tant de gens qui ont besoin de notre aide, de notre regard d’affection. Le service aux autres est le remède à la culture de consommation qui fixe son intérêt sur l’accumulation de bien matériels et les concepts extérieurs de beauté. Les service des autres créé la beauté intérieure, en les encourageant à rendre visite aux malades et à montrer de l’intérêt pour les pauvres.
Mgr Echevarria a encouragé les participants à avoir recours aux sacrements, tout spécialement la réconciliation ou confession régulière.
Elle nettoie notre âme et nous ramène la joie ; elle nous permet d’avoir de bonnes relations avec Dieu. Il ‘a appeléela « nourriture de l’âme ».
Deborah Gyapong// Canadian Catholic News
Traduction : Opus Dei France

Mgr Echevarria : « Faites de votre vie ordinaire une conversation avec Dieu » dans sujets interessants aujourd'hui breveon1511
 

« Le mal est-il le contraire du bien?

1 octobre, 2006

du site:

http://qe.catholique.org/le-mal/11772-le-mal-est-il-le-contraire-du-bien

une question très interessant, je crois:

« Le mal est-il le contraire du bien ?

Si vous pensez cela, alors c’est peut-être que vous avez trop regardé la Guerre des Étoiles. Car le problème du mal… c’est qu’il n’existe pas ! Expliquons-nous. Le mal, on le voit tous les jours au JT : dans la souffrance, la guerre ou les larmes d’un enfant… Mais quelle est sa nature ? Une force négative qui contrebalance la force positive de Dieu dans ce monde et dans le suivant ? Cette idée, que de nombreuses spiritualités ésotériques ont véhiculée depuis toujours en marge de l’Eglise, n’est pas compatible avec la foi chrétienne. Parce que la nature même du mal, c’est d’être une absence de bien.

Prenons quelques exemples : Le froid existe-t-il ? Nos sens nous disent que oui. Et pourtant la science nous explique que le froid est une absence de chaleur. L’obscurité existe-t-elle ? On dirait que oui… cependant les scientifiques vous montreront que l’obscurité n’est qu’une absence de lumière. De même, le mal n’existe pas : ce que nous voyons de lui, ce sont ses conséquences.

Chaque chose dans ce monde recherche le bien. La plante veut grandir et porter du fruit ; le loup veut se nourrir et se reproduire ; L’homme cherche un bien plus grand, qu’il appelle bonheur. Chaque chose bouge, change et cours vers sa perfection. Nous avons tous l’idée d’un monde parfait, où chaque chose aurait atteint sa pleine maturité.

Ce que nous appelons mal est en fait TOUJOURS relatif à un certain bien. La plante a été abîmé par la tempête ; le loup n’a pas assouvi sa faim ; les hommes se font la guerre… et c’est cela le mal : quand les choses n’atteignent pas leur perfection naturelle.

En ce sens, la notion biblique du « péché » est intéressante. Ce mot vient en effet du latin « peccare », ce qui signifie « rater », comme quelqu’un qui rate sa cible. Avant d’être une offense à Dieu, le péché est donc une offense à notre propre nature ! Lorsque l’archer rate sa cible, il pèche par ce qu’il n’accomplit pas son talent. Quand un journaliste bâcle son travail, il pèche parce qu’il ne va pas au fond des choses, et risque de transmettre des informations erronées sur l’évènement qu’il couvre.

Il n’est pas besoin d’être chrétien pour comprendre cela. Les philosophes de l’antiquité l’avaient très bien compris. Mais la foi chrétienne qui professe l’existence d’un Dieu Créateur, bon, un et infini, a rendu l’idée plus claire encore.

Dans ce monde, il n’y a pas de valeurs négatives. On a rien à perdre. Mais tout à gagner. »

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