Archive pour la catégorie 'sujets interessants aujourd’hui'

du « Le Figaro »: Les propos de Benoit XVI sur la liturgie

21 novembre, 2006

du  »Le Figaro »:

Les propos de Benoit XVI sur la liturgie  Publié le 10 novembre 2006      

Avant de devenir pape, Joseph Ratzinger a exprimé à de multiples reprises sa conception de la liturgie et son opinion sur les conséquences de la réforme initiée par le Concile Vatican II. Extraits de différents discours et ouvrages.                   

- « Le Concile a été tout simplement dépassé, lui qui, par exemple, avait dit que la langue du rite romain restait le latin, mais qu’il fallait accorder aux langues nationales la place qui convenait. » (La célébration de
la Foi
, éditions Téqui, Paris 1981.) 
    - « L’effrayant appauvrissement qui se manifeste là où l’on chasse la beauté et où l’on assujettit [la liturgie] seulement à l’utile, est devenu de plus en plus évident. L’expérience a montré que le fait de s’en tenir àla seule notion d’ »accessible à tous » n’a pas rendu les liturgies véritablement plus compréhensibles ou plus ouvertes, mais seulement plus indigentes. Liturgie « simple » ne signifie pas misérable ou à bon marché; il y a une simplicité qui vient du banal, et une autre qui découle de la richesse spirituelle, culturelle et historique. » (Entretien sur la foi, éditions. Fayard, Paris 1985.)    - « Bien qu’il y ait de nombreux motifs qui peuvent avoir poussé un grand nombre de fidèles à trouver refuge dans la liturgie traditionnelle, le plus important d’entre eux est qu’ils y trouvent préservée la dignité du sacré. Après le Concile, de nombreux prêtres ont délibérément érigé la désacralisation au niveau d’un programme d’action. (…) Animés par de telles idées, ils ont rejeté les vêtements sacrés; autant qu’ils ont pu, ils ont dépouillé les églises de leurs splendeurs qui rappelaient le sacré et ils ont réduit la liturgie au langage et aux gestes de la vie de tous les jours par le moyen de salutations, de signes d’amitié et autres éléments. » (Conférence faite aux Evêques du Chili en juillet 1988. )    - « On aurait besoin pour le moins d’une nouvelle conscience liturgique, pour faire disparaître cet esprit de bricolage. On en est arrivé à ce que des cercles liturgiques se bricolent eux-mêmes une liturgie du dimanche (…) Je m’aperçois que ce n’est pas cela que je cherche. C’est trop peu, c’est autre chose. Ce qu’il y a de plus important aujourd’hui, c’est le respect de la liturgie et du fait qu’on ne peut pas la manipuler. C’est de réapprendre à la considérer comme un organisme vivant et offert, par lequel nous participons à la liturgie céleste. C’est de ne pas y chercher notre propre accomplissement, mais le don qui nous advient. Je crois que ce qui est prioritaire c’est que cette manière de faire personnelle et arbitraire disparaisse et que s’éveille le sens intérieur pour le sacré. Dans une deuxième étape, on pourrait voir dans quel domaine on a supprimé trop de choses, et que la cohérence avec toute l’histoire puisse redevenir plus évidente et plus vivante. » (dans Voici quel est notre Dieu, édition Plon-Marne, 2001)  - « Il est nécessaire de restaurer non pas certaines cérémonies, mais l’idée fondamentale de la liturgie. Car dans la liturgie, ce n’est pas nous-mêmes qui nous représentons, mais le Christ et son Eglise (…). De manière plus générale, je pense que la traduction de la liturgie dans les langues parlées a été une bonne chose pour faire que les célébrations soient comprises et pour que les fidèles puissent y participer; mais je pense aussi que l’on peut participer autrement: par l’esprit. Certains temps forts en latin me sembleraient utiles pour restituer cette dimension universelle de la liturgie (…) Si le langage populaire est une solution, le maintien du latin pourrait l’accompagner pour retrouver cette dimension. » (Au cours d’une interview télévisée à la chaîne catholique Eternal World Television Network, le 5 septembre 2003.)          

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La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, souligne Benoît XVI

21 novembre, 2006

j’espère d’avoir resolu le probleme avec mon Blog italien;

du Zenith: 

2006-11-20

La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, souligne Benoît XVI

Visite du président Napolitano au Vatican

ROME, Lundi 20 novembre 2006 (ZENIT.org) – La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, a souligné le pape Benoît XVI qui a reçu ce matin au Vatican le président de la République italienne, M. Giorgio Napolitano. Celui-ci a dit pour sa part apprécier le rôle social et public de la religion.Il s’agissait de la première visite du président italien au Vatican depuis son élection le 11 mai dernier : elle a duré environ deux heures. C’était aussi la première fois qu’un président de la République italienne issu du Parti communiste franchissait la Porte de bronze. M. Napolitano était accompagné de sa femme, Mme Clio Napolitano, et du vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, M. Massimo d’Alema, – et son épouse Linda – lui aussi naguère premier Président du conseil ex-communiste à se rendre au Vatican.

Le président de la République a eu un entretien privé de 25 minutes en la bibliothèque du pape, avant les discours officiels et la rencontre avec le cardinal Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone et le ministre des affaires étrangères du Vatican, Mgr Dominique Mamberti.

Benoît XVI a saisi l’occasion pour redire sa gratitude au peuple italien qui le soutient, disait-il, « avec chaleur et enthousiasme », depuis le début de son pontificat. Il souhaite que « la Nation italienne sache avancer sur la voie de l’authentique progrès et puisse offrir à la communauté internationale sa précieuse contribution en promouvant toujours plus ces valeurs humaines et chrétiennes qui nourrissent son histoire, sa culture, son patrimoine d’idées, de droit et d’art, et qui sont aujourd’hui encore au fondement de l’existence et de l’engagement de ses citoyens ».

Faisant allusion à la prochaine visite ad limina des évêques italiens, Benoît XVI a souligné la « contribution loyale et généreuse de l’Eglise catholique à travers l’enseignement de ses évêques ».

Benoît XVI a cité à ce propos la constitution conciliaire Gaudium et Spes, pour rappeler que la communauté politique et l’Eglise, tout en étant « indépendantes et autonomes, chacune dans son domaine », sont toutes les deux « au service de la vocation personnelle et sociale des personnes humaines ».

C’est dans ce contexte que le pape souhaitait une saine collaboration : « Tout en étant distincts, l’Eglise et l’Etat sont tous deux appelés, disait Benoît XVI, selon leurs missions respectives et avec leurs fins et leurs moyens propres, à servir l’homme qui est en même temps destinataire et participant de la mission salvifique de l’Eglise et citoyen de l’Etat. C’est dans l’homme que ces deux sociétés se rencontrent et collaborent pour mieux en promouvoir le bien intégral ».

Benoît XVI faisait observer que cette vision a inspiré également l’accord qui a apporté des modifications au concordat de 1929. Le pape a ainsi souligné la dimension religieuse de la personne humaine, qui, selon les enseignements du concile Vatican II, doit être respectée et promue par l’autorité humaine.

D’autre part, faisait observer le pape, on ne peut pas considérer que ce droit est garanti seulement « lorsque l’on ne se fait pas violence ou que l’on n’intervient pas sur les convictions personnelles » : la liberté religieuse « est un droit non seulement de l’individu, mais aussi de la famille, des groupes religieux et de l’Eglise même », ajoutait le pape.

C’est pourquoi, précisait Benoît XVI, le pouvoir civil doit créer « des conditions propices au développement de la vie religieuse », dans l’intérêt de la société elle-même.

« La liberté que l’Eglise et les chrétiens revendiquent, ne nuit pas aux intérêts de l’Etat ou d’autres groupes sociaux et ne vise pas de suprématie autoritaire sur eux, mais est plutôt la condition pour que, comme je l’ai dit au cours du récent congrès national ecclésial qui a eu lieu à Vérone, l’on puisse remplir ce service précieux de l’Eglise offre à l’Italie, et à chaque pays où elle est présente ».

Un tel service rendu à la société s’exprime, continuait le pape, dans les domaines civil et politique, puisque, ne prétendant pas être un agent politique, l’Eglise a cependant un « intérêt profond pour le bien de la communauté politique ».

Le pape a également mis l’accent sur l’engagement des fidèles laïcs, et leur « apport spécifique », « en agissant avec pleine responsabilité et en faisant usage du droit de participation à la vie publique, qu’ils ont à égalité avec les autres citoyens, en s’engageant avec les autres membres de la société, à construire un ordre juste dans cette société ».

Et de préciser que lorsque les fidèles s’engagent pour faire face aux grands défis actuels, comme la guerre, le terrorisme, la faim, la pauvreté, mais aussi la protection de la vie humaines à toutes ses phases, « ils n’agissent pas pour un intérêt particulier, ou au nom de principes perceptibles uniquement par qui professe un credo religieux déterminé ». Ils le font, continuait le pape, « selon les règles de la coexistence démocratique » et « pour le bien de toute la société », « au nom de valeurs que chaque personne qui pense avec droiture peut partager ». Ces valeurs, a ajouté le pape, sont, en majeure partie proclamées par la Constitution italienne.

Le pape a offert au président une mosaïque et une médaille de la seconde année du pontificat, et le président a offert au pape un bas-relief en argent intitulé « Paix » (Pace) et signé par le sculpteur italien Antonio Nocera.

Après la rencontre avec le cardinal Bertone et Mgr Mamberti, le président Napolitano a achevé sa visite au Vatican par la basilique Saint-Pierre, et il s’est recueilli près de la tombe de saint Pierre.

Il y a six mois, le pape Benoît XVI avait adressé un message de félicitations au président Napolitano à l’occasion de son élection : le président l’avait accueilli comme « un motif d’encouragement ».
La liberté religieuse ne nuit pas aux intérêts de l’Etat, souligne Benoît XVI dans sujets interessants aujourd'hui

Pope Benedict XVI (L) meets Italian President Giorgio Napolitano in his private apartments at the Vatican November 20, 2006. REUTERS/Plinio Lepri/Pool (VATICAN)

Eucharistie de fondation…à Trinité-des-Monts (Roma)

17 novembre, 2006

du site:

http://jerusalem.cef.fr/pages/51rome1.html 

Eucharistie de fondation

Toute fondation, pour des Instituts de Vie consacrée, est un événement. Ce n’est jamais sans quelque émotion ni même appréhension qu’on l’envisage. On quitte sa ville, son pays, sa parenté, la communauté où l’on a grandi, et on part vers la terre que Dieu nous a indiquée pour y bâtir, avec sa grâce, ce qu’il attend et nous demande de mettre en œuvre. La vie monastique, à la suite d’Abraham, vit aussi cet état de voyage. Dans nos Fraternités, la stabilité s’exprime dans la fidélité à nos engagements religieux, l’appartenance à notre Famille monastique, l’obéissance à nos Constitutions, l’écoute vécue du Livre de Vie. Ici ou là, aujourd’hui ou demain, c’est toujours à Jérusalem que nous sommes et à l’Église du Christ que nous appartenons. Déjà Montréal, Bruxelles, Strasbourg, Florence, le Mont-Saint-Michel et Vézelay nous avaient rodés à ce genre d’expérience. Mais Rome ne pouvait que nous apparaître comme un cas un peu à part. Ce n’est donc pas sans émoi que nous avons dit «oui» à cette demande de fondation à
la Trinité-des-Monts. Mais ce n’a pas été non plus sans joie et sans confiance, tant nous avons senti dans cet appel, devenu envoi en mission, la marque de
la Providence. Devant une proposition aussi explicite de l’Église, l’emplacement d’un tel sanctuaire au cœur de Rome, l’ensemble des bâtiments mis à notre disposition, si admirablement disposés pour une vie monastique,  avec le cloître, les salles de réunion, l’hôtellerie, les jardins attenants, le voisinage de l’école offrant ses postes d’enseignements, et tout ce que représente l’histoire de ce monastère, bâti depuis cinq siècles sur le Pincio, au-dessus des toits de cette cité cœur de la catholicité, nous ne pouvions que répondre : «Nous voici». Douze frères et sœurs ont donc été désignés (chacun s’étant montré plus que volontaire !) pour lancer les débuts de la fondation et prendre le relais de ce que les Frères Minimes, trois siècles durant (1494-1794), puis les Sœurs du Sacré-Coeur, durant près de 200 ans (1829-2006), ont déjà et si admirablement vécu en ces lieux. La fondation coïncidant avec les trente ans de nos deux Instituts (les frères l’ayant fêté le 1er novembre 2005 et les sœurs s’apprêtant à le faire le 8 décembre 2006), l’occasion était rêvée de réaliser, par la même occasion, un pèlerinage à Rome sur les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et de nous retremper ensemble dans le climat spirituel de la mère des Églises. Car Rome et Jérusalem sont doublement sœurs et doublement mères (Ga 4,26 ; Rm 1,7-15). Les huit premières moniales, sœurs Marie-Antoine, Rebekka, Samuelle, Erika, Aude-Marie, Émilie, Jeanne-Marie et Anna, et les quatre premiers frères, Nicolas-Marie, David, Victor-Marie et Thibault, étant partis dès la fin de notre chapitre général à Magdala, le 29 août, accompagnés des prieurs généraux, l’ensemble des moines et moniales des deux Instituts ont rejoint le 1er septembre au matin. Vive les compagnies aériennes à bas coût et
la SNCF généreuse dans ses prix de groupe consentis aux familles monastiques ! Les cellules du monastère et les chambres de l’hôtellerie de
la Trinité-des-Monts permettant d’accueillir au total 170 frères (côté couvent) et sœurs (côté hôtellerie), acceptant de gaieté de cœur et pour trois jours un logement précaire, la porte était ouverte pour les célébrations liturgiques. Au soir du vendredi 1er septembre, c’est autour du Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules et titulaire de
La Trinité-des-Monts, que la messe de fondation a été célébrée dans le grand cloître, l’église s’avérant trop petite pour accueillir les 500 participants annoncés. Parents, amis, membres des Fraternités Évangéliques, connaissances romaines ont vite fait unité. Et c’est dans un grand esprit de communion, à la fraîcheur du soir tombant, dans un climat de grand recueillement et de joie fraternelle, que nous avons pu rendre grâce ensemble au Seigneur de nous avoir appelés et rassemblés en ce lieu béni, cependant que les derniers feux du soleil couchant baignaient de lumière, sous nos yeux, les deux clochers jumeaux de la façade, nouvellement restaurés. Le
Cardinal Barbarin, en commentant les deux lectures du jour, l’ultime envoi des apôtres dans la finale de saint Matthieu (26,16-20) et la vision de
la Jérusalem céleste (Ap 21,1-6) nous a alors orientés vers la contemplation de «ces deux montagnes» : celle de Galilée où le Christ proclame : «Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples», et celle de
la Jérusalem d’en haut «qui descend du ciel, belle comme une jeune mariée parée pour son époux». 
Les jardins en terrasse de
la Trinité-des-Monts offrant un cadre merveilleux pour un buffet fraternel, c’est là, face aux monuments illuminés de la ville de Rome, dominés par le dôme de la basilique Saint-Pierre que nous avons pu prolonger, dans le partage amical avec tous les participants, la grâce de cette messe de fondation. Il y a des moments de joie profonde, de paix solide, où la reconnaissance monte en nous en murmure d’action de grâce, que l’on ne saurait oublier. Ce soir du 1er septembre 2006, à
la Trinité-des-Monts, restera gravé en nos cœurs comme l’un d’eux. 



Toute fondation, pour des Instituts de Vie consacrée, est un événement. Ce n’est jamais sans quelque émotion ni même appréhension qu’on l’envisage. On quitte sa ville, son pays, sa parenté, la communauté où l’on a grandi, et on part vers la terre que Dieu nous a indiquée pour y bâtir, avec sa grâce, ce qu’il attend et nous demande de mettre en œuvre. La vie monastique, à la suite d’Abraham, vit aussi cet état de voyage. Dans nos Fraternités, la stabilité s’exprime dans la fidélité à nos engagements religieux, l’appartenance à notre Famille monastique, l’obéissance à nos Constitutions, l’écoute vécue du Livre de Vie. Ici ou là, aujourd’hui ou demain, c’est toujours à Jérusalem que nous sommes et à l’Église du Christ que nous appartenons. Déjà Montréal, Bruxelles, Strasbourg, Florence, le Mont-Saint-Michel et Vézelay nous avaient rodés à ce genre d’expérience. Mais Rome ne pouvait que nous apparaître comme un cas un peu à part. Ce n’est donc pas sans émoi que nous avons dit «oui» à cette demande de fondation à
la Trinité-des-Monts. Mais ce n’a pas été non plus sans joie et sans confiance, tant nous avons senti dans cet appel, devenu envoi en mission, la marque de
la Providence. Devant une proposition aussi explicite de l’Église, l’emplacement d’un tel sanctuaire au cœur de Rome, l’ensemble des bâtiments mis à notre disposition, si admirablement disposés pour une vie monastique,  avec le cloître, les salles de réunion, l’hôtellerie, les jardins attenants, le voisinage de l’école offrant ses postes d’enseignements, et tout ce que représente l’histoire de ce monastère, bâti depuis cinq siècles sur le Pincio, au-dessus des toits de cette cité cœur de la catholicité, nous ne pouvions que répondre : «Nous voici». Douze frères et sœurs ont donc été désignés (chacun s’étant montré plus que volontaire !) pour lancer les débuts de la fondation et prendre le relais de ce que les Frères Minimes, trois siècles durant (1494-1794), puis les Sœurs du Sacré-Coeur, durant près de 200 ans (1829-2006), ont déjà et si admirablement vécu en ces lieux. La fondation coïncidant avec les trente ans de nos deux Instituts (les frères l’ayant fêté le 1er novembre 2005 et les sœurs s’apprêtant à le faire le 8 décembre 2006), l’occasion était rêvée de réaliser, par la même occasion, un pèlerinage à Rome sur les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, et de nous retremper ensemble dans le climat spirituel de la mère des Églises. Car Rome et Jérusalem sont doublement sœurs et doublement mères (Ga 4,26 ; Rm 1,7-15). Les huit premières moniales, sœurs Marie-Antoine, Rebekka, Samuelle, Erika, Aude-Marie, Émilie, Jeanne-Marie et Anna, et les quatre premiers frères, Nicolas-Marie, David, Victor-Marie et Thibault, étant partis dès la fin de notre chapitre général à Magdala, le 29 août, accompagnés des prieurs généraux, l’ensemble des moines et moniales des deux Instituts ont rejoint le 1er septembre au matin. Vive les compagnies aériennes à bas coût et
la SNCF généreuse dans ses prix de groupe consentis aux familles monastiques ! Les cellules du monastère et les chambres de l’hôtellerie de
la Trinité-des-Monts permettant d’accueillir au total 170 frères (côté couvent) et sœurs (côté hôtellerie), acceptant de gaieté de cœur et pour trois jours un logement précaire, la porte était ouverte pour les célébrations liturgiques. Au soir du vendredi 1er septembre, c’est autour du Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules et titulaire de
La Trinité-des-Monts, que la messe de fondation a été célébrée dans le grand cloître, l’église s’avérant trop petite pour accueillir les 500 participants annoncés. Parents, amis, membres des Fraternités Évangéliques, connaissances romaines ont vite fait unité. Et c’est dans un grand esprit de communion, à la fraîcheur du soir tombant, dans un climat de grand recueillement et de joie fraternelle, que nous avons pu rendre grâce ensemble au Seigneur de nous avoir appelés et rassemblés en ce lieu béni, cependant que les derniers feux du soleil couchant baignaient de lumière, sous nos yeux, les deux clochers jumeaux de la façade, nouvellement restaurés. Le
Cardinal Barbarin, en commentant les deux lectures du jour, l’ultime envoi des apôtres dans la finale de saint Matthieu (26,16-20) et la vision de
la Jérusalem céleste (Ap 21,1-6) nous a alors orientés vers la contemplation de «ces deux montagnes» : celle de Galilée où le Christ proclame : «Allez donc, de toutes les nations, faites des disciples», et celle de
la Jérusalem d’en haut «qui descend du ciel, belle comme une jeune mariée parée pour son époux». 
Les jardins en terrasse de
la Trinité-des-Monts offrant un cadre merveilleux pour un buffet fraternel, c’est là, face aux monuments illuminés de la ville de Rome, dominés par le dôme de la basilique Saint-Pierre que nous avons pu prolonger, dans le partage amical avec tous les participants, la grâce de cette messe de fondation. Il y a des moments de joie profonde, de paix solide, où la reconnaissance monte en nous en murmure d’action de grâce, que l’on ne saurait oublier. Ce soir du 1er septembre 2006, à
la Trinité-des-Monts, restera gravé en nos cœurs comme l’un d’eux. 

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Trinità dei monti – Église et place

du site:

http://www.aboutromania.com/rome9.html

img_1158 dans sujets interessants aujourd'hui

intérieur, du site: 

http://www.fssp-roma.org/images/img_1158.jpg

Benoît XVI réaffirme la « valeur » du choix du célibat sacerdotal

17 novembre, 2006

du Zenith: 

Benoît XVI réaffirme la « valeur » du choix du célibat sacerdotal

Réunion de la curie romaine sur le cas soulevé par Mgr Milingo

ROME, Jeudi 16 novembre 2006 (ZENIT.org) –

 Benoît XVI et la curie romaine réaffirment la « valeur » du choix du célibat sacerdotal.Le pape Benoît XVI a présidé jeudi matin à 10 heures, et pendant 2 heures, une réunion des responsables de la curie romaine pour examiner la situation créée, annonçait un communiqué du Vatican, lundi dernier, « par la désobéissance » de l’archevêque émérite de Lusaka (en Zambie), Mgr Emmanuel Milingo (cf. Zenit du 13 novembre).

L’archevêque a épousé, selon le rite de la secte Moon, en 2001, Maria Sung, un médecin sud-coréen, de trente ans plus jeune que lui. Il l’a rejointe à Washington en septembre dernier, après plusieurs années d’éloignement. Surtout, il a été excommunié après avoir ordonné quatre évêques mariés sans mandat du pape, à Washington, en octobre dernier.

En fin d’après midi, un communiqué de la salle de presse du saint-Siège a expliqué que « ce matin, 6 novembre, au palais apostolique, le saint-Père a présidé une des réunions périodiques des chefs des dicastères de la curie romaine, pour une réflexion commune ».

« Les participants à la réunion, précise la note, en italien, ont eu une information très précise sur les demandes de dispense de l’obligation du célibat de ces dernières années, et sur la possibilité de réadmettre à l’exercice du ministère des prêtres qui actuellement se trouvent dans la situation prévue par l’Eglise » [pour que ce soit possible, ndlr].

« On a réaffirmé, conclut la note, la valeur du choix du célibat sacerdotal selon la tradition catholique et l’on a répété l’exigence d’une solide formation humaine et chrétienne pour les séminaristes comme pour les prêtres déjà ordonnés ».

Le site de la congrégation romaine pour le Clergé (www.clerus.org) publie (cf. Zenit du 31 octobre 2006) les statistiques des défections de prêtres catholiques mais aussi de réintégration.Evêques, prêtres, diacres étaient près de 440 000 en 2001, en majorité des prêtres séculiers, et les séminaristes plus de 112 000.

Une statistique moins connue fait état des réintégrations de prêtres qui avaient abandonné le sacerdoce : ils ont été près de 10 000 entre 1970 et 1995.

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Archevêque Foley : « silence il peut être cassé pour répandre crie de l’humanité »

15 novembre, 2006

du site Zenith, article traduit da l’italien:

Donnée publication : 2006-11-15

Archevêque Foley : « silence il peut être cassé pour répandre crie de l’humanité »  

de l’Intervention à
la Rencontre Internationale sur Cinéma et Spiritualité
 

ROME, mercredi, 15 novembre 2006 (ZENIT.org). – 

Nous publions de suivi l’intervention prononcé ce mercredi par monsignor John P. Foley, Président du Pontifical Conseil des Communications Sociales, en occasion de
la Rencontre Internationale sur Cinéma et Spiritualité, de titre « la conspiration de silence », qui s’est tenu prés de
la Pontifical Université « Gregoriana »
 

. * * * La dramatique expérience du mot nié et de je crie étouffé traverse l’entière histoire de l’humanité se répète avec le même déchirant douleur dans chaque lieu géographique, en chaque culture et dévide devant nos yeux en mille taille à facette, en prenant parfois comme prétexte même le nom de Dieu, cela même Dieu de amour qu’il nous a créées à Son image. Silence il est dans tous ces mots qu’on voudrait dire et que par contre ils restent inexprimées, silence est dans toutes ces vérités qu’on devrait proclamer et que par contre ils viennent non dits, silence est dans toutes celles-là hurle contre l’injustice et le brimade qui devraient martyriser les coeurs et que par contre elles sont étouffées. Ce même silence cependant peut être cassé pour répandre crie de l’humanité, pour donner voix aux faibles et aux pauvres qui ont perdu chaque espoir. Mais pour faire ceci il faut que chacun de on nous sente appelé à abattre mure de l’indifférence, à mettre d’une partie les préjuges, en acceptant humblement de connaître, d’ouvrir les yeux sur tant de réalités lointaines de notre microcosme. La dignité de l’homme ne doit pas être étouffée, ne peut pas venir piétinée, pourtant ceci arrive autour de nous, loin ou près, chaque tourne que silence on abat sans pitié  sur les souffrances de l’humanité, à cause d’intérêts plus hauts, qu’intolérance, de prévarication. Notre époque est indubitablement privilégiée parce que la diffusion capillaire des media unit le monde dans une communication globale qui abat les distances de lieu et le temps. Le cinéma en particulier est un moyen créateur qui a su concilier la poésie, l’art, la musique, pour représenter le monde dans laquelle nous vivons, pour nous mettre face à tant à de réalités qui, comme nous avons eu mode d’écouter dans ces deux jours, nous forcent à ne pas oublier, nous empêchent de me dire « ne savais pas ». Pour ceci le cinéma, le moyen de communication, le moyen de culture et de profonde connaissance, peut être avant tout le moyen auquel confier la mémoire historique de toutes ces réalités oubliées, non dits, merci même à l’extraordinaire pouvoir de l’image, un langage universel qui sait arriver au coeur et qu’il ne peut pas laisser indifférents. Je pense ensuite aux nouvelles générations, qui aussi bien aiment le cinéma, et que je traverse de lui peuvent apprendre, apprendre combien est dangereux la haine, combien est inacceptable le racisme, combien est destructif l’intolérance religieuse. Nos jeunes peuvent ainsi entrer dans toutes ces réalités historiquement et géographiquement lointaines d’elles qu’ils ont piétiné l’homme, détruit le sien rêve, ses aspirations, en annulant sa dignité. Et en voyant sur je masque où il peut porter le injustice, sentira appelé à s’engager parce que ceci ne doive pas se répéter. L’Église s’est toujours rangée à flanc des faibles, d’oubliés, en faisant en sorte qu’aucune je crie restait non écouté ; les valeurs qu’elle proclama sont valide pour l’humanité entière, parce que fondés sur le respect, et le cinéma, qui tant de fois a répandu ces valeurs, a su prêter voix à beaucoup « refusés ». Il est donc une excellente opportunité à ne pas laisser échapper, parce qu’avec son fort impact visuel, si utilisé avec responsabilité et respect, il peut devenir un haut-parleur en mesure de répandre sur tout de la planète la voix de quel sont opprimée et restent non écouté. Je veux conclure en citant les vers qui ouvrent une poésie de Gerard Manley Hopkins, poète jésuite englais, vécu dans la seconde moitié des huit cents. Elected Silence, sing to me And beat upon my whorled ear, Pipe me to pastures still and be The music that I care to hear. Ceux-ci sont les vers qui me tournent aux menthes chaque tournent que je m’arrête à r3fléchir sur silence et ceux-ci sont les vers qui ouvrent mon coeur à l’autre visage dont silence, celle-là dans laquelle Dieu manifeste à l’homme on dispose à écoute et parle à son coeur, dans le plein respect de sa liberté, pour se faire accueillir. Malgré la conspiration, silence il n’est pas vide, au contraire il peut être le lieu privilégié dans lequel l’homme se met à nu face à Dieu, infinie plénitude, infini amour, pour récupérer la dignité qui Son Créateur lui a offert. 

Archevêque Foley :

du site:

http://www.fibbc.be/article.php3?id_article=25

il-y-a en interessant article sur:

« Noël ou les chemins de silence »

L’icône de la Trinité,

14 novembre, 2006

du site:

http://198.62.75.1/www1/ofm/pope/20GPfr/24/24GPar04.html

L’icône de la Trinité, dans sujets interessants aujourd'hui Trinite

L’icône de la trinité,

oeuvre de l’Eglise d’Orient

Après l’interrogation sur le Fils, sur l’Esprit et sur le Père, le Pape invite les fidèles à méditer sur le mystère de la Trinité, qui est un mystère d’amour et de communion. Depuis des siècles la tradition chrétienne a contemplé ce mystère dans l’icône célèbre de Roublev qui représente les trois anges invités à table par Abraham.

« On ne trouve la vérité qu’en pratiquant l’hospitalité », aimait à répéter Louis Massignon. En invitant les pauvres à notre table, c’est le Christ que nous accueillons. L’icône de la Trinité de Roublev, qui illustre une scène d’hospitalité, traduit de façon originale une approche intuitive du mystère de la paternité de Dieu. Les artistes plus que les théologiens ont parfois des éclairs de génie. L’art est capable de mettre en musique la note unique avec une éloquence invincible. Une image vaut dix mille mots. L’assortiment des couleurs et la vivacité des regards font de l’icône de Roublev plus qu’une oeuvre d’art qui illustrerait le mystère de l’hospitalité. L’icône nous introduit au seuil du mystère de Dieu.

Roublev est un artiste du silence intense. Après de nombreuses années de méditation de la Bible, son univers s’est chargé de symboles. La Bible se souvient qu’Abraham était assis à l’entrée de sa tente, sous le chêne de Mambré. Il vit passer trois hommes et se prosterna devant eux pour les inviter à se reposer et à prendre un peu de nourriture. « Mon Seigneur », dit-il au singulier, comme s’il avait vu Dieu sur leurs visages exténuées. ‘Tres vidit, unum adoravit », commente St Augustin. Le livre de la Genèse note que c’étaient des anges qui étaient venus visiter Abraham Dieu engagea par leur intermédiaire avec Abraham une tractation qui aurait sauvé Sodome si dix justes avaient intercédé pour la ville. Abraham, en vrai sémite, sut accueillir ses hôtes selon le faste des coutumes orientales. « Ils faisaient semblant de manger », commente la version synagogale de l’Ecriture. Par contre, les villes voisines perverties et débauchées ne pensaient qu’à violer les anges. Curieux paradoxe des situations. Cependant là où le mal abonde, la grâce surabonde.

Les trois personnages furent hébergés, mais ils étaient pour Abraham un seul Seigneur. Très tôt l’Eglise vit dans cette scène une annonce prophétique de la Trinité. Derrière chacun des trois personnages Roublev a placé un symbole qui permet de l’identifier. A gauche la Maison du Père, au centre un arbre, où la croix se métamorphose en nouvel arbre de vie, et à droite un rocher d’où jaillit l’eau du désert préfigurant le don de l’Esprit. Le plat offert par Abraham à ses hôtes ressemble à la coupe de Pâque, qui annonce la coupe eucharistique. En effet, la version synagogale situait la rencontre d’Abraham avec ses hôtes à Pâque, puisque Sara préparait des pains azymes.

Pour Roublev la rencontre d’Abraham avec les trois anges révèle Dieu, son conseil divin où s’élabore le plan du salut. L’ange du milieu, associé à l’arbre, symbolise le Christ, le vrai fruit de l’arbre de vie. Ses vêtements bleu céleste et brun terrestre suggèrent l’union du divin et de l’humain. Son regard d’amour obéissant est tourné vers le Père, tandis qu’il bénit la coupe de son sacrifice qu’il s’apprête à boire pour faire la volonté du Père. L’étole qu’il porte sur son épaule droite est le signe distinctif de son sacerdoce. Ses deux doigts posés sur la table signifient sa double nature.

L’ange de gauche incarne le Père au-dessus duquel figure la maison: « Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père ». Le Père est celui qui accueille ses enfants dans sa maison. Son manteau transparent d’un bleu lumineux mêlé d’or pâle traduit la source inaccessible de la divinité. C’est par amour que le Père se révèle et se donne dans l’incarnation de son Fils. Le Père aussi bénit la coupe, manifestant la communion d’amour qui existe entre lui et le Fils. A cette double bénédiction correspond celle de l’Eglise: « Béni soit Dieu le Père de Notre Seigneur Jésus-Christ ». Le Père regarde l’ange de droite, dont le manteau vert anticipe la Résurrection. Ce troisième ange symbolise l’Esprit vivifiant dans lequel le Père ressuscitera le Christ et communiquera au monde la vie. Son vêtement bleu est l’expression de la sagesse, tandis que son manteau vert traduit la nature humaine appelée à renaître. L’ange qui incarne la force de Dieu traduit aussi son inaltérable jeunesse. L’eau vive de l’Esprit qui jaillit du rocher est capable de renouveler le monde. L’ange pointe le doigt à côté de la coupe, puisqu’il est le doigt de Dieu, la force de Dieu. Son regard se reflète dans la coupe, car c’est par la puissance de l’Esprit que le vin est transformé au sang du Christ.

Les trois symboles qui permettent d’identifier les anges renvoient également à l’Ancien Testament et constituent une grande inclusion dans l’histoire du salut. La maison renvoie à l’oracle de Nathan: Ce n’est pas David qui construira une maison à Dieu, mais c’est Dieu qui lui fera une maison. L’arbre incarne le Paradis au milieu duquel se trouvait l’arbre de vie. Enfin le rocher évoque la scène du désert où Moïse frappa avec son bâton le rocher. Le message des trois symboles pourrait se résumer ainsi: du Paradis à l’annonce de la venue du Messie. L’étape centrale est celle de la bénédiction de la coupe de Pâque.

Une communication paisible d’amour passe par les regards des trois personnages. Le regard circulaire crée un mouvement d’unité entre eux. Un jeu subtil de courbes qui se correspondent souligne que cette harmonie consiste dans la communion divine que reflète l’hospitalité d’Abraham. Bien plus les regards sont baissés pour mieux exprimer la kénose de Dieu qui se révèle. Toute la Trinité est kénose: le Père se donne à son Fils, le Fils s’abaisse et l’Esprit est l’humilité de Dieu.

Dans la table, sous la coupe de l’eucharistie, un petit rectangle symbolise le monde avec ses quatre dimensions, monde qui ne peut subsister sans le sacrifice de l’agneau. Sans la Pâque la souffrance du monde est absurde. Le sang de l’agneau enlève le péché du monde. L’espace de la table laissé libre par les anges esquisse le pied d’une coupe. Il est facile de continuer à tracer la coupe qui rejoint les épaules de l’ange de droite et de l’ange de gauche. C’est comme si une grande coupe, délimitée par les anges de droite et de gauche, se dessinait au centre du tableau. La coupe de bénédiction est donnée aux hommes parce que le Fils a bu la coupe de la volonté du Père. L’humanité est invitée à boire le vin de la fête, à accepter l’hospitalité de Dieu.

Le message de l’icône est clair: en Dieu le moi est don total, la personnalité jaillit éternellement comme un clair regard vers l’autre ou comme une pure relation à l’autre. Le Père n’est qu’un regard aimant vers le Fils, le Fils n’est qu’un regard obéissant tendu vers le Père et l’Esprit Saint n’est qu’une respiration d’amour entre le Père et le Fils. En Dieu la personnalité se révèle comme une puissance de libération de soi. Dieu est entièrement personnel. Sa nature passe dans des relations intra-divines sans aucune possibilité de retomber dans un fond possessif capable de susciter la moindre complaisance en soi. Tout son être est don, amour et dépossession. C’est dans la kénose que la transcendance de Dieu devient manifeste.

La tradition juive soulignait qu’Abraham fut récompensé pour son geste d’hospitalité. Parce qu’il avait dit: ‘Cherchez de l’eau et vous vous laverez les pieds’, Dieu donnera de l’eau à boire aux fils d’Abraham lorsqu’ils seront assoiffés dans le désert pendant quarante ans. La version synagogale ira jusqu’à dire qu’Abraham lava lui-même les pieds de ses hôtes, anticipant de façon prophétique le geste de Jésus avant sa mort. Parce qu’Abraham avait dit: ‘Je vais chercher du pain’, Dieu donnera la manne à ses fils. Parce qu’il prit un veau tendre pour l’offrir à ses hôtes, Dieu nourrira ses fils avec des cailles dans le désert. Cette récompense se prolongera sur la terre jusqu’aux temps eschatologiques. Dieu fera sortir une source de Jérusalem et il nourrira son peuple comme un Père ses enfants. En d’autres termes, la visite des trois anges n’appartient plus au temps, elle ouvre une dimension d’éternité.

La récompense la plus belle fut réservée cependant à Sara qui est absente du tableau. Dieu révéla à Sara et à Abraham que, malgré leur vieillesse, un fils allait leur être donné, principe d’une descendance plus nombreuse que les étoiles du ciel. Dieu ne pouvait pas oublier son alliance avec Abraham et son descendant. Rien n’est impossible à Dieu. L’oracle de Nathan allait trouver sa réalisation.

La fonction de l’image est d’introduire dans le monde du rêve et de la méditation. La contemplation de l’icône de la Trinité de Roublev indique l’itinéraire à suivre pour approfondir le mystère du Père qui est inséparable de celui du Fils et de l’Esprit. C’est l’Ancien Testament qui communique la première annonce du mystère du Père. Sa lecture juive permet de vérifier comment Jésus lui-même et les évangélistes ont lu la Parole de Dieu. Car Jésus est resté ancré dans la tradition de son peuple. Il est l’héritier de la grande tradition monothéiste qui avait célébré la paternité de Dieu. L’exégèse faite par Jésus lui-même apporte la grande nouveauté: « Moi et le Père nous sommes un ». C’est le Christ qui achève de révéler les secrets de la paternité de Dieu. Enfin, puisque le mystère du Christ se prolonge par l’Esprit dans l’Eglise, il faut interroger les Pères de l’Eglise, en particulier leurs commentaires de la prière du Seigneur. Nous retrouverons ainsi la sereine circulation d’amour caractérisant l’icône de Roublev qui enveloppe toute l’histoire de l’Eglise. La tendresse du Père et son ineffable proximité embrassent la terre entière et continuent à donner aujourd’hui la manne eucharistique et l’eau de l’Esprit. La souffrance de Dieu exprimée dans le regard des trois personnages prend son origine dans l’amour. C’est l’amour qui a créé la souffrance. Nous sommes à mille lieux du dieu des philosophes.

La contemplation de l’icône de la Trinité se transforme ainsi en méditation de toute l’histoire du salut. Celle-ci trouve son achèvement dans le mystère du Père, du Fils et de l’Esprit. L’aventure humaine n’est pas le fruit du hasard. Elle est orientée par l’Amour vers la communion trinitaire.

« Trois: celui qui aime, celui qui est aimé, l’Amour »
Saint Augustin

« L’unité prend son origine dans le Père,
la pluralité commence dans le Fils,
la Trinité s’achève dans l’Esprit Saint »
Richard de Saint Victor

« Je le dirai encore: la porte, c’est le Fils,
la clé de la porte c’est l’Esprit Saint;
la maison, c’est le Père.

Fais donc attention au sens spirituel de la parole. A moins que la clé n’ouvre, la porte n’est pas ouverte; mais si la maison n’est pas ouverte, personne n’entre dans la maison du Père ».
Siméon, le nouveau théologien

Frédéric Manns (je j’ai connu a Rome, mais peu)

Created / Updated Tuesday, March 07, 2000 at 18:38:03

EUROPE/ITALIE – “Il y a plus d’esclaves aujourd’hui que dans toute la période de la traite africaine qui a duré de 1450 à 1900”

14 novembre, 2006

 du « Agenzia Fides-Francia: 

EUROPE/ITALIE – “Il y a plus d’esclaves aujourd’hui que dans toute la période de la traite africaine qui a duré de 1450 à 1900”

dit le Procurateur Général des Mercédaires, dans son exposé au Congrès sur les nouveaux esclavages

Rome (Agence Fides)- “Paradoxalement peu savent que l’esclavage existe encore. Peu sont informés de l’existence d’un Comité des Nations Unies qui se réunit chaque année à Genève pour discuter des formes modernes de l’esclavage » affirme le P. Damaso Masabo, Procurateur Général de l’Ordre des Mercédaires, dans son exposé au congrès « Les esclavages du IIIe Millénaire et la réponse des Mercédaires » qui s’est ouvert aujourd’hui, 10 novembre, à Rome.
« L’esclavage est un business en expansion et le nombre des esclaves augmente » rappelle le P. Masabo, citant une étude récente. « On utilise des esclaves pour devenir riches, et, une fois qu’on a fini de les utiliser, on ne fait pas autre chose que les éliminer. Tel est le nouvel esclavage, fondé sur les hauts profits et des vies de peu de prix ».
Le religieux en décrivant cette triste réalité affirme que « l’esclavage aujourd’hui n’est pas exprimé dans les mêmes termes qu’autrefois : l’esclave ne doit pas nécessairement être d’une certaine couleur pour être vendu ou acheté. Actuellement la question se formule dans les termes suivants : « est-il suffisamment vulnérable pour être réduit à l’état d’esclavage ? ». L’esclavage moderne est donc intrinsèquement lié aux migrations qui concernent des dizaines de millions de personnes dans le monde entier. Le P. Masabo rappelle en effet que « les migrations ont sensiblement augmenté durant les 40 dernières années. Elles tendent à être temporaires, suscitant ainsi des mouvements répétés ; ce qui constitue un marché fructueux pour les agences de recrutement. Les flux migratoires, avec le trafic des êtres humains, prennent un aspect qui peut être défini par un seul mot : le profit. On suppose que 15/30% des immigrés dépourvus de papiers ont recours aux services des trafiquants”.
Le religieux note d’autre part que « le manque de structures économiques, politiques, et sociales pour garantir aux femmes les mêmes opportunités dans le monde du travail qu’aux hommes a contribué certainement à la féminisation de la pauvreté, qui a provoqué à son tour une féminisation des migrations, obligeant les femmes à abandonner leurs maisons à la recherche de solutions économiques vitales ». Sont donc sujets aux nouvelles formes d’esclavage surtout les femmes et les enfants. Les chiffres rapportés par le P. Masabo sont impressionnants : actuellement plus de 27 millions de personnes sont dominées dans le monde, chiffre supérieur aux 11.698.000 déportés capturés en Afrique entre 1450 et 1900. Selon les données de l’ONU, 4 millions de femmes sont vendues chaque année pour être obligées de se prostituées et réduites à l’état d’esclaves ou soumises au mariage forcé, 2 millions d’enfants entre 5 et 15 ans sont introduits chaque année dans le commerce sexuel. On calcule que durant les 30 dernières années, plus de 30 millions de femmes asiatiques sont tombées dans des réseaux d’exploitation.
« En réponse à ces situations, les Mercédaires créent des espaces de liberté et de réalisation personnelle pour ces masses de gens que la société post-moderne continue à abandonner à leur sort » affirme le P. Masabo. « Dans les paroisses, dans les écoles et dans d’autres institutions les Mercédaires apportent une forte dose de cet esprit rédempteur et constituent un cadre privilégié de formation pour rendre témoignage par des paroles, des faits et des signes vivants, à l’action de l’Esprit de Dieu qui agit dans le monde contemporain à travers le charisme libérateur de la Mercedes ».
En plein 21ème siècle, les Mercédaires gardent ainsi vivant l’esprit de leur Congrégation religieuse née au 13ème siècle pour libérer les esclaves chrétiens. (L.M.) (Agence Fides 10/11/2006 lignes 46 mots 590)

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du site de la Photo:

Bataille globale aux esclavages le criminologue Gabrio Fortes :  »Aucun résultat sans une politique de prévention et la coopération internationale ». L’esclavage n’est pas seulement un triste souvenir du passé, mais une plaie qui se fait présent même aujourd’hui. Aiguisée du procès de globalisation. Une large partie des victimes du trafic des êtres humains est constituée de jeunes femmes et de mineurs destinés à alimenter au business de l’exploitation sexuelle. Les données sur l’implication féminine dans le marché du sex parlent clair. Dans la seule Europe les activités sexuelles à paiement impliqueraient environ 500.000 filles. 

Esclaves, vieilles et nouvelles chaînes Beatrice Nicolini :  »En Afrique l’esclavage n’est jamais terminé : elle est une parcours sans fin, se transforme mais permane « . Relire un passé d’esclavage pour construire un futur de liberté. Elle est la objectif des gens de l’Afrique sub-saharienne – et pas seulement – que, avec l’aide des experts internationaux convenus en Mars à Maputo (Mozambique) sous l’égide de l’Unesco, il cherche à retrouver son identité dans l’an international pour la bataille et l’abolition de l’esclavage. Beatrice Nicolini, professeur d’Histoire et d’Institutions de l’Afrique dans Catholique, elle est l’unique italienne invitée aux travaux. 

Le Card. Poupard: Que le cinéma soit un rayon lumineux pour risquer notre monde

13 novembre, 2006

du Agenzia Fides:

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=7827&lan=fra

VATICAN – Présentation du Festival “Troisième Millénaire”.

Le Card. Poupard : « Que le cinéma soit un rayon lumineux pour risquer notre monde »

Mgr Foley : « Le cinéma est un instrument privilégié de la communication en mesure d’abattre les barrières linguistiques et culturelles »

Cité du Vatican (Agence Fides) – « Que le cinéma, prodige de lumière, soit un rayon lumineux pour risquer dans notre monde les ténèbres de la méfiance et de la suspicion qui réduisent au silence les hommes et les contraignent à se retourner les uns contre les autres. Que le mot, qui naît de l’amour, grâce au cinéma, devienne la lueur qui éclaire toujours de nouveau notre monde et nous donne le courage de vivre et d’agir dans ce doux silence qui engendre attention, écoute, dialogue et rencontre entre les cultures et entre les religions ». C’est par ces paroles que s’est conclut le discours que le Cardinal Paul Poupard, Président du Conseil Pontifical de la Culture, a tenu dans la Grande Salle du dicastère à l’occasion de la présentation de la dixième édition du « Festival du Troisième Millénaire ».
La manifestation est organisée par l’Organisme du Spectacle, présidé par Mgr Dario Edoardo Viganò. Le festival se déroulera à Rome du 14 au 19 novembre et a déjà eu quelques avant-premières internationales à Guadalajara (du 3 au 10 novembre) et pour la première fois, à Lubiana en Slovénie (du 9 au 15 octobre). Les 14 et 15 novembre se déroulera un congrès à l’Université Pontificale Grégorienne, consacré au thème de « La conspiration du silence », auquel participeront entre autre le documentaliste Leonardo Di Costanzo et la metteur en scène polonais Hanna Polak. « Le projet originel du Congrès – a dit le Card. Poupard, est de chercher et de proposer une façon de faire sortir de l’oubli ceux qui sont contraints au silence dans les Favelas, dans nos copropriétés, ceux qui souffre d’une défaillance physique ou mentale ou ceux qui attendent de payer de leur vie les erreurs et les délits des coupables, et de leur rendre la parole. Notre travail cette année met la lumière sur tous ceux qui cherchent une nouvelle terre après avoir été contraints d’abandonner la leur, sur ceux qui cherchent une identité et une appartenance, et sur ceux qui, devant une foi religieuse différente, découvrent la route pour sortir du mutisme, du refus et de l’hostilité ».
A la présentation étaient aussi présents Son Exc. Mgr John P. Foley, Président du Conseil Pontifical des Communications Sociales, et Claudia di Giovanni, nouvelle responsable de la Filmothèque Vaticane. « Nous avons participé à cette initiative depuis la première édition – a dit l’Archevêque Foley, pour créer un environnement d’experts et de professionnels du secteur, et pour donner la place à la réflexion et à l’analyse d’un cinéma qui a su se faire porteur des thématiques liées à la spiritualité et au transcendant, exaltant des valeurs universellement valables. Le cinéma comme pont de dialogue entre les cultures et les fois différentes, instrument de connaissance et de compréhension, fenêtre ouverte sur l’âme humaine, par ses aspirations, ses doutes, ses rêves, sa complexité. Notre capacité d’aimer, d’éprouver des sentiments, notre désir de spiritualité pourront déterminer l’avenir de l’humanité. Demain notre conscience et notre identité seront encore indispensables pour continuer à exister comme hommes, pour continuer à chercher un monde dans lequel règne la paix. Et Dieu continuera à accompagner notre chemin ».
A la conférence de presse étaient présents l’administrateur délégué de l’Institut Luce, Luciano Sovena et le directeur général du Centre Expérimental de Cinématographie, l’ing. Testi « La collaboration de Luce avec l’Organisme du Spectacle dure depuis des années – a dit Sovena – et nous en sommes fiers ». Le Festival « ne sera pas une revue du cinéma catéchistique et du cinéma religieux », a voulu préciser Mgr Vigano. Le programme, au Cinéma Trevi de Rome du 14 au 19 novembre, s’ouvrir par l’avant-première de « The Island », le film de Pavel Lounguine, apprécié par la critique à l’Exposition du Cinéma de Venise. Parmi les invités de la manifestation, sont attendus la metteur en scène Hala Alabdalla Yakoub et la polonaise Hanna Polak, qui présentera son “Children of Leningradski”, sur la dramatique condition des enfants sans toit dans la Russie post-soviétique.
« La conspiration du silence est un concept riche en nuances – a expliqué Mgr Vigano – qui comprend l’ensemble des actes, des situations et des pouvoirs qui cherchent à limiter la liberté, individuelle ou collective. En même temps c’est aussi une dénonciation de tous ceux qui laissent volontairement de côté la réalité des minorités sociales, ethniques et religieuses. De là l’articulation du programme en quatre parcours, intitulés « vie à moitié », « quelques enfants », « périphéries » et « autres réalités ». Sous ces dénominations symboliques, le festival accueille une revue non compétitive de 18 titres internationaux, parmi lesquels work in progress, des documentaires et des œuvres de fiction. Le concours pour les courts métrages a de nouveau lieu, cette année consacré aux « Invisibles » : regards et réflexions, destinés à témoigner des expériences de marginalité ou de minorité ».
Aux rencontres prévues à l’Université Grégorienne dans les journées du 14 et du 15 novembre, interviendrons entre autres le metteur en scène Mimmo Calopresti, le critique Carlo Chatrian, le Ministre mexicain de la Culture et le maire de la ville de Guadalajara. Parmi les intervenants est d’autre part attendu le documentaliste Leonardo di Costanzo. Le coauteur d’Odessa, réalisé avec Bruno Oliviero, rencontrera le public et les étudiants pour un cours de cinéma. Troisième Millénaire est le premier festival réalisé sous le Patronage du Vatican, le Centre Expérimental de Cinématographie – la Cinémathèque Nationale. (Andrea Piersanti) (Agence Fides 10/11/2006; lignes 59, mots 858)

Le Card. Poupard: Que le cinéma soit un rayon lumineux pour risquer notre monde  dans sujets interessants aujourd'hui Poupard,%20Cardinal%203

image di site:

http://www.poco.it/dblog/storico.asp?s=Eventi

Découverte en Israël d’une église du IIIe siècle

10 novembre, 2006

(la découverte remonte à l’an passé), du site: 

http://www.patristique.org/article.php3?id_article=166

Découverte en Israël d’une église du IIIe siècle

Des détenus israéliens chargés de creuser le sol en vue d’agrandir la prison de Megiddo (nord d’Israël), ont fait une découverte exceptionnelle : des mosaïques chrétiennes du IIIe siècle qui, selon les archéologues responsables de ce chantier, recouvraient le sol d’une église, peut-être la plus ancienne de Terre sainte.« Ce qui est clair aujourd’hui, c’est qu’il s’agit des plus anciens restes archéologiques d’une église en Israël, peut-être même dans toute la région, voire dans le monde entier, c’est encore trop tôt pour le dire », s’est enthousiasmé, dimanche 6 novembre, Yotam Tepper, l’archéologue en chef de ces fouilles.Ce qui fait le caractère exceptionnel de la découverte, c’est la période à laquelle remontent ces ruines : le IIIe siècle, soit des décennies avant que l’empereur Constantin ne légalise le christianisme dans l’Empire byzantin. Jusqu’à présent, aucune trace d’église n’était avérée avant le IVe siècle.Les autorités israéliennes sont restées interloquées par cette découverte, jusqu’au premier ministre, Ariel Sharon qui a parlé d’ »une histoire incroyable ».Le Vatican s’est exclamé devant ce petit miracle archéologique. « Une découverte de cette sorte rendra Israël plus intéressant pour tous les chrétiens, pour l’Eglise à travers le monde entier », s’est félicité l’archevêque Pietro Sambi, émissaire du Vatican à Jérusalem. « S’il est avéré que cette église et ces splendides mosaïques datent du IIIe siècle, ce serait l’une des églises les plus anciennes du Proche-Orient. »L’église a été découverte non loin du site d’Armageddon Deux mosaïques à l’intérieur de l’église – dont l’une représentant un poisson, ancien symbole chrétien ayant précédé la croix – racontent l’histoire d’un officier romain et d’une femme nommée Aketous qui a fait un don pour la construction de l’église en mémoire « de Dieu, Jésus Christ ».La découverte de morceaux de poterie du IIIe siècle, le style d’écriture grecque utilisée dans les inscriptions, les anciens motifs géométriques représentés sur les mosaïques et la présence d’un poisson plutôt que de la croix laissent penser que l’église n’était plus en activité au IVe siècle, a expliqué M. Tepper.L’endroit où a été découverte l’église, non loin du lieu présenté par le Nouveau Testament comme étant le site d’Armageddon – lieu où, à la fin du monde, se rassembleront et seront anéanties les forces hostiles à Dieu, selon l’Apocalypse de saint Jean – paraît plausible puisqu’on sait qu’un évêque était actif dans la région à l’époque, a précisé M. Tepper, qui travaille pour l’Autorité israélienne chargée des antiquités.Une cinquantaine de prisonniers israéliens avaient été conduits dans la prison de haute sécurité de Megiddo, où sont également détenus des centaines de prisonniers palestiniens, pour effectuer les travaux d’excavation, avant que ne débutent les travaux d’extension de la prison proprement dits.Ramil Razilo et Meimon Biton, les deux détenus israéliens qui sont tombés les premiers sur les précieuses mosaïques, ont cru au départ qu’ils retiraient de simples débris sans intérêt. Mais, ils ont vite changé d’avis lorsqu’est apparu au bout de leurs pelles le bord de la mosaïque très élaborée.Une question se pose à présent : qui, de l’Autorité des antiquités ou de l’administration pénitentiaire, va s’adjuger le site au bout du compte ? Les autorités israéliennes aimeraient bien transformer ce site archéologique en attraction touristique, mais pour cela il faudrait déplacer soit la mosaïque, soit la prison. Mais les travaux visent à y installer quelque 1.200 détenus de haute sécurité palestiniens supplémentaires… En attendant que les deux administrations se concertent et tranchent, les fouilles se poursuivent.

Sources 

:La-Croix.com 

image du même site:

Découverte en Israël d’une église du IIIe siècle dans sujets interessants aujourd'hui meggido2

Un calendrier de Benoît XVI pour les orphelins du Rwanda

10 novembre, 2006

du Zenith.org: 

2006-11-09

Un calendrier de Benoît XVI pour les orphelins du Rwanda

Initiative sans précédent de « Famiglia Cristiana »

ROME, Jeudi 9 novembre 2006 (ZENIT.org) –

Pour la première fois dans l’histoire moderne de la papauté, les photos d’un souverain pontife illustreront un calendrier dont la vente financera un projet pour les orphelins du Rwanda.L’initiative est italienne, elle est due à l’hebdomadaire catholique des Editions San Paolo « Famiglia Cristiana » qui publiera ce calendrier intitulé « Un an avec le pape » avec son édition du 23 novembre prochain, au prix de 5 euros.Un euro ira à la « Cité des enfants de Nazareth » de Mbare, au Rwanda qui accueille les orphelins, en majorité victimes du génocide et de la guerre civile.Le pape Benoît XVI a choisi lui-même le projet à soutenir : un projet réalisé grâce à l’argent récolté par l’Obole de Saint-Pierre, et inauguré le 2 novembre 1998 par le cardinal Alfonso Lopez Trujillo, président du conseil pontifical de la Famille.

En vue de ce calendrier, le pape a invité le photographe de « Famiglia Cristiana », Giancarlo Giuliani, à passer une journée avec lui dans sa résidence de Castelgandolfo, en août dernier.

Famiglia Cristiana a sélectionné 14 des clichés de Giancarlo Giuliani et présente le calendrier en annonçant : « Tu verras un pape nouveau chaque jour ».

Ainsi, pas de photos en studio ni de trucage, mais un vrai reportage photo sur une journée du pape.

Le « calendrier de la solidarité » est une initiative lancée par Famiglia Cristiana en 2002, avec l’idée de relier chacun des 12 mois avec une personnalité et un projet solidaire.

En 2006, l’hebdomadaire italien a demandé au pape d’indiquer lui-même un projet qui lui tienne à cœur : c’est donc Benoît XVI qui a choisi la Cité des enfants de Nazareth.

du site de « Famiglia Cristiana » italienne

Un calendrier de Benoît XVI pour les orphelins du Rwanda dans sujets interessants aujourd'hui calendario_copertina

un image du calendrier

 dans sujets interessants aujourd'hui

In this handout picture made available Wednesday, Nov. 8, 2006 by Italian Catholic weekly Famiglia Cristiana (Catholic Family) shows one of the photos from the Pope’s Benedict XVI 2007 calendar. He has already been spotted as a fashion follower, from his signature shades and shoes, to his ermine trimmed velvet robes, but now Pope Benedict XVI is trying his hand at modeling for a 2007 calendar to come out later this month. For each calendar sold, 1 euro (US$1.28) will go to the charity. (AP Photo/Famiglia Cristiana, Giancarlo Giuliani, HO)

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