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Nouvelles menaces contre le président de la Conférence épiscopale italienne

1 mai, 2007

du site Zenith: 

2007-04-30

Nouvelles menaces contre le président de la Conférence épiscopale italienne

Benoît XVI appelle personnellement Mgr Bagnasco

ROME, Lundi 30 avril 2007 (ZENIT.org) Le pape Benoît XVI a téléphoné personnellement ce matin au président de la Conférence épiscopale italienne (CEI), Mgr Angelo Bagnasco, pour lui exprimer sa solidarité suite aux menaces reçues, a annoncé le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège.

Sous protection rapprochée de ceux quil appelle ses « anges gardiens » depuis un mois environ, à la suite de menaces inscrites sur le portail de la cathédrale de Gênes, dont il est archevêque, Mgr Bagnasco vient de recevoir par la poste une enveloppe contenant une balle de revolver et une photo de lui, barrée dune croix gammée.

Mgr Bagnasco sest inscrit dans la ligne toujours tenue par son prédécesseur, le cardinal Camillo Ruini, opposé à la reconnaissance juridique des « unions de fait » hétérosexuelles et homosexuelles, le « DICO ».

L’archevêque de Gênes, âgé de 64 ans, élu président de la CEI en mars dernier, a commencé à recevoir des menaces à la suite de déclarations commentant la « Note relative à la famille fondée sur le mariage et aux initiatives législatives concernant toute autre forme dunion » de la CEI, à loccasion dune rencontre avec les agents de la Communication sociale du diocèse de Gênes.

Dans cette note, les évêques italiens rappellent lengagement des hommes politiques et des législateurs catholiques à ne pas voter la légalisation de toute autre forme dunion de fait, ainsi que les projets de loi favorables à la reconnaissance légale des unions homosexuelles.

Mgr Bagnasco a en revanche exprimé son soutien à une manifestation nationale en faveur de la famille programmée, à linitiative de plus de 20 associations catholiques, pour le 12 mai, le « Family Day » pour demander plus daides de lEtat en faveur des familles. En Italie, élever un enfant coûte en effet plus cher que dans le reste de lUnion européenne.

Le P. Lombardi a salué les expressions de solidarité à l’égard de Mgr Bagnasco, suite à ces menaces. Il a notamment remercié le président italien Giorgio Napoletano qui a affirmé, ce lundi, dans un message au cardinal secrétaire dEtat Tarcisio Bertone, publié par la présidence de la République, que « l’Italie ne laissera pas seul Mgr Angelo Bagnasco face à des menaces viles et inadmissibles ». Il a dénoncé ce « grave épisode d’intolérance contre l’Eglise catholique ».

Dans ce message, le président italien déclare en outre : « Il faut garantir de la façon la plus sereine l’exercice de la mission pastorale du président de la Conférence épiscopale italienne et un dialogue le plus respectueux et constructif possible entre l’Eglise catholique, la politique et la société civile ».

Le président du Conseil, Romano Prodi a également téléphoné à Mgr Bagnasco, dimanche, pour lui exprimer sa « solidarité ».

Des sources de la Conférence épiscopale italienne (CEI) ont confirmé que leur président ne se laisserait pas intimider par les menaces.

Le porte-parole de la Conférence épiscopale italienne, don Domenico Pompili, a déclaré dimanche au micro de « Radio Vatican » que ce dernier épisode « sinsère dans le climat dexcitation incompréhensible de ces derniers jours ».

« Il sagit, bien sûr, dun geste dintimidation, qui na pas besoin de commentaire a-t-il ajouté . D’autre part, nous ne tenons pas à donner plus dimportance à ce geste irresponsable, car lEglise na pas lintention dalimenter un conflit quelle na jamais cherché ».

« Je pense quil ne faut absolument pas se laisser intimider mais espérer un apaisement, au nom du bon sens et dun dialogue qui porte vraiment à réfléchir sur ces questions », a-t-il conclu.

BRUNO FORTE – Lettre sulla prière – Message pour la Carême 2007

29 avril, 2007

je mets une brève biographie de Bruno Forte à laquelle je voudrais ajouter celui-là qui rappelle de lui: il était encore professeur à Naples et il déroulait activité pastorale dans la ville dans le quartier dit « espagnol » le plus malfamé et dangereux de Naples, il est un grand théologien mais, aussi, un grand berger, et Pape Bendetto le sait, du site:

http://www.novena.it/confessarsi/biografia.htm

Archevêque S.E. Mons. BRUNO FORTE

Né le: 01-08-1949, ordonné Prêtre le: 18-04-1973 né à Naples le 1° août 1949, Prêtre il a été ordonné à Naples le 18 avril 1973, où il a déroulé le ministère en différentes Paroisses. En 1974 il a obtenu le doctorat en Théologie près de l’Université Théologique de Naples-Capodimonte. Il a approfondi les études au Tubinga et à Paris et il a passé la maîtrise en Philosophie à Naples. Professeur de Théologie dogmatique près de l’Université Théologique de l’Italie dont a été Proviseur, Membre de la Commission Théologique Internationale est Consultore du Pontifical Conseil de la Culture et de ce pour l’unité des chrétiens. Auteur de nombreuses publications de théologie, philosophie et spiritualité, caractéristiques beaucoup d’aussi au niveau international, il a présidé la commission préparatoire au document – Mémoire et réconciliation -, qu’il a accompagné la demande de pardon de Giovanni Paolo II dans le Jubilé de 2000. Nommé Archevêque Metropolita de Chieti-Vasto le 26 juin 2004, il a été ordonné par le Card. Joseph Ratzinger le 8 septembre du même an, et il a reçu le Pallium de Benedetto XVI le 28 juin 2005. Il est Président de la Commission Épiscopale pour la Doctrine de la Foi, l’annonce et le Catechesi du CEI.

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du site:

http://www.webdiocesi.chiesacattolica.it/pls/cci_dioc_new/bd_edit_doc_dioc.edit_documento?p_id=912904

BRUNO FORTE – Archevêque Metropolita de Chiesti-Vasto –

Lettre sulla prière – Message pour la Carême 2007

La prière, l’ aumône, le jeûne : voilà les trois piliers du chemin de conversion de la Carême. Au jeûne j’ai dédié le message pour la Carême de 2005, à l’amour qu’il est effuse dans nous au moyen de la contemplation de la Face de Jésus et l’accueil de Sa miséricorde le message de carême de 2006. Je dédie à la prière le message de cette Carême, en reprenant une lettre que j’ai écrit quelque an il fait pendant rallongée expérience de prière, teste bref, déjà très diffus, traduit même dans des diverses langues, que maintenant je voudrais vous proposer à tous, mes Fils de l’Église de Chieti-Vasto, même pour nous préparer à l’École de la prière auxquels nous voudrions donner j’entame dans l’Venue prochaine. Qu’il puisse l’Esprit nous enseigner à prier et nous tu accompagnes dans ce chemin les Vierge Orante, la Marie, la Mère du Seigneur et Madre la nôtre. Tu me demandes : pourquoi prier ? Je te réponds : pour vivre.

Oui : pour vivre vraiment, il faut prier. Pourquoi ? Parce que des vies est : amères une vie sans amour n’est pas vie. Il est solitude vide, est prison et tristesse. Il vit vraiment seulement qui aime : et il aime seul qui se sent aimé, rejoint et transformé de l’amour. Comme la plante qui ne fait pas éclore son fruit si elle n’est pas atteinte par les rayons du soleil, ainsi le cœur humain pas il desserre à la vie vraie et pleine s’il n’est pas touché de l’amour. Maintenant, l’amour il naît de la rencontre et vit de la rencontre avec l’amour de Dieu, les plus grands et vrai de tous amours possibles, au contraire l’amour au-delà de chaque notre définition et de chaque notre possibilité. En priant, on nous laisse amères de Dieu et on naît à l’amour, toujours de nouveau. Donc, qui prie vit, dans le temps et pour l’éternité. Et qui ne prie pas ? Qui ne prie pas est à risque de mourir dans, parce qu’il lui manquera tôt ou tard l’air pour respirer, la chaleur pour vivre, la lumière pour voir, la nourriture pour croître et la joie pour donner un sens à la vie. Tu me dis : mais je ne sais pas prier ! Tu me demandes : comment prier ? Je te réponds : il commence à donner un peu de ton temps à Dieu. Au debout, l’important ne sera pas que ce temps soit beaucoup, mais que Tu le lui donnes fidèlement. Il te fixe même un temps à donner chaque jour au Seigneur et donne lui fidèlement, chaque jour, lorsque tu sens de le faire et lorsque tu ne le sens pas. Il cherche un lieu tranquille, où si possible il y ait quelque marque qu’il rappelle la présence de Dieu (une croix, une icone, la Bible, le Tabernacle avec la Présence eucharistique…). Recueille-toi dans silence : invoque-toi l’Esprit Saint, parce que soit Lui à crier dans toi « Abbà, le Père ! ». Porte à Dieu ton cœur, même si il est en tumulte : ne pas avoir de la peur de lui dire tout, pas seulement tes difficultés et ton douleur, ton péché et ton incrédulité, mais même ta rébellion et ta protestation, si tu les sens dans. Tout ceci, mets-le dans les mains de Dieu : il se rappelle de que Dieu est Père – Mère dans le amour, que tout accueille, tout pardonne, tout éclaire, tout sauve. Il écoute Le sien Silence : ne pas prétendre d’avoir vite les réponses. Persévère. Comme le prophète Elia, il se promène dans le désert vers le monte de Dieu : et lorsque tu te seras approché à Lui, ne pas le chercher dans le vent, dans le tremblement de terre ou dans le feu, en les signes de force ou de grandeur, mais dans la voix du silence subtil (cf. 1 Roi 19,12). Ne pas prétendre de saisir Dieu, mais laisse qu’il passe dans ta vie et dans ton cœur, il te touche l’âme, et on tu fais contempler de toi même seulement d’épaules. Ecoute-toi la voix de Le sien Silence. Ecoute-toi Son Parole de vie : tu ouvres la Bible, médite-la avec amour, laisse que la Parole de Jésus parle au cœur de ton cœur ; tu lis les Psaume, où tu trouveras exprimé tout ce que tu voudrais dire à Dieu ; il écoute les apôtres et les prophètes ; tombés amoureux des histoires des Patriarches et de le peuple élu et de l’église naissante, où tu rencontreras l’expérience de la vie vécue dans l’horizon de l’alliance avec Dieu. Et lorsque tu auras écouté la Parole de Dieu promène encore à long dans les sentiers de silence, en laissant que soit l’Esprit à t’unir à Christ, Parole eternel du Père. Il laisse que soit Dieu Père à modeler t’avec toutes et deux les Ses mains, Verbe et Esprit Saint. Au debout, il pourra te sembler que le temps pour tout ceci soit trop long, que passes jamais : persévère avec humilité, en donnant à Dieu tout le temps que tu réussis à donné Lui, jamais moins, cependant, de ce que tu as établi de pouvoir donner Lui chaque jour. Tu verras que de rendez-vous en rendez-vous ta fidélité sera récompensée, et tu t’apercevras que tout doucement, doucement le goûte de la prière croîtra dans toi, et ce qui au debout te semblait impossible à atteindre, deviendra toujours plus facile et beau. Alors tu comprendras que ce que comptine n’est pas avoir répondu, mais se mettre à disposition de Dieu : et tu verras que tout ce que tu porteras dans la prière il sera transfiguré peu à peu. Ainsi, quand tu viendras prier avec le cœur en tumulte, si tu persévères, tu t’apercevras qu’après avoir prié n’aura pas longtemps trouvé réponses à tes questions, mais les mêmes questions se seront dissoutes comme neige au soleil et dans ton cœur une grande paix il entrera : la paix d’être dans les mains de Dieu et de laisser se conduire docilement, où Il a préparé pour toi. Alors, ton cœur nouveau fait pourra chanter le nouveau cantique, et le « Magnificat » de Marie sortira de tes lèvres spontanément et il sera chanté

de l’éloquence silencieuse de tes œuvres.

Sache, cependant, qu’ils ne manqueront pas en tout ceci les difficultés : parfois tu ne réussiras pas à faire silence le vacarme qui est à toi et en toi autour,; parfois tu entendras la fatigue ou même le dégoût de te mettre à prier; parfois, ta sensibilité piaffera, et n’importe quel acte tu il semblera préférable au rester en prière devant Dieu, à temps « perdu. » Tu entendras, finalement, les tentations du Méchant qui te cherchera de toutes les manières de séparer du Seigneur, en t’éloignant de la prière. Ne pas craindre : les mêmes preuves. Ne pas craindre : les mêmes épreuves que tu vis les ont vécues les saints avant toi, et souvent beaucoup plus lourds de tien. Tu il continue seulement à avoir à foi. Persévère-toi, tu résistes et se rappelle de que l’unique chose que nous pouvons vraiment donner à Dieu est l’épreuve de notre fidélité. Avec la persévérance tu sauveras ta prière, et ta vie. Il viendra maintenant de la « nuit obscure », où tout te semblera aride et même absurde dans les choses de Dieu : ne pas craindre. Elle est cela maintenant dans laquelle à lutter avec il est Dieu même : tu ôtes de toi chaque péché, avec l’aveu humble et sincère de tes fautes et je pardonne sacramental ; il offre à Dieu encor plus de ton temps ; et il laisse que la nuit des sens et de l’esprit devient pour toi le maintenant de la participation à la passion des Seigneur. À ce point, il sera Jésus même à porter ta croix et à des conduire-toi avec elle vers la joie de Pâques. Tu ne t’étonneras pas, alors, de considérer même aimable cette nuit, parce que tu la verras transformée pour toi en nuit de amour, inondée de la joie de la présence d’Aimé, saturée de parfume de Christ, lumineuse de la lumière de Pâques. Ne pas avoir de la peur, donc, des épreuves et des difficultés dans la prière : il se rappelle seulement de que Dieu est fidèle et il ne te donnera jamais une épreuve sans te donner de sortie et n’exposera jamais une tentation sans te donner la force pour la supporter et la vaincre. Laissés amères de Dieu : comme une goute d’eau qui évapore sous les rayons des soleil et sel en haut et il revient à la terre comme pluie féconde ou rosée consolatrice, ainsi laisse que tout ton être soit travaillée de Dieu, modelé de l’amour des Trois, absorbé dans Eux et rendu à l’histoire comme don féconde. Il laisse que la prière fait la croître dans toi liberté de toute peur, le courage et l’audace de l’amour, la fidélité aux personnes qui Dieu t’a confié et aux situations dans lequel il t’a mis, sans chercher des évasions ou des consolations bon marché. Il apprend, en priant, à vivre la patience d’attendre les temps de Dieu, qui ne sont pas nos temps, et à suivre les voies de Dieu, qui ne sont très souvent pas nos voies. Un don détail que la fidélité dans la prière te donnera est le amour aux autres et sens de l’église : plus tu pries, plus sentiras miséricorde pour tous, plus tu voudras aider qui souffre, plus auras de la faim et soies de justice pour tous, surtout pour les plus pauvres et faibles, plus tu accepteras de te faire chargé du péché d’autrui pour compléter dans toi ce qui manque à la passion de Christ à avantage de Son corps, l’église. En priant, tu sentiras comme il est beau être dans le bateau de Pierre, solidaire avec tous, docile à la guide des bergers, soutenu de la prière de tous, prêt à servir les autres avec gratuité, sans rien demander en change. En priant tu sentiras croître dans toi la passion pour l’unité du corps de Christ et de toute la famille humaine. La prière est l’école de l’amour, parce qu’il est dans elle que tu peux te reconnaître infiniment aimé et naître toujours de nouveau à la générosité qui prend l’initiative de le pardonne et du don sans le calcule, au-delà de chaque mesure de fatigue. En priant, il s’apprend à prier, et on goûte les fruits de l’Esprit qu’ils font vrais et belle la vie : « amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, fidélité, douceur, domination d’elle » (Gal 5,22). En priant, se devient amour, et la vie acquiert le sens et la beauté pour laquelle elle a été voulue de Dieu. En priant, on avertit toujours plus l’urgence de porter l’Évangile à tous, jusqu’aux extrêmes frontières de la terre. En priant, on découvre les infinis dons d’Aimé et il s’apprend toujours plus de rendre des mercis à Lui dans chaque chose. En priant, on vit. En priant, il s’aime. En priant, il se loue. Et l’éloge est la joie et la paix plus grande de notre cœur inquiet, dans le temps et pour l’éternité. Si je devais, alors, te souhaiter le don plus beau, si je voulais le demander pour toi à Dieu, je n’hésiterais pas à lui demander le don de la prière. Je le lui demande : et tu ne pas hésiter à le demander à Dieu pour moi. Et pour toi. La paix des Seigneur notre Jésus Christ, le amour de Dieu Père et la communion de l’Esprit Saint soient avec toi. Et tu dans eux : parce qu’en priant tu entreras dans le cœur de Dieu, caché avec Christ dans Lui, enveloppé de Leurs amour eternel, fidèle et toujours nouveau. Maintenant tu le sais : qui prie avec Jésus et dans Lui, qui prie Jésus ou le Père de Jésus ou l’invoqua Son Esprit, il ne prie pas un Dieu générique et lointain, mais il prie en Dieu, dans l’Esprit, pour le Fils, le Père. Et du Père, au moyen de Jésus, dans le souffle divin de l’Esprit, il recevra chaque cadeau parfait, à lui j’adapte et pour lui depuis toujours prêt et désiré. Le cadeau qui nous attends. Que tu t’attends.

Jean-Marie Lustiger – La charité du Christ à l’œuvre

27 avril, 2007

du site: 

http://catholique-paris.cef.fr/diocese/pretres/cardinal/J-M-Lustiger/articles/charite-Christ.php

Cardinal Jean-Marie Lustiger

La charité du Christ à l’œuvre


Samedi 7 f
évrier 2004 à Saint Mé
dard

Deux événements peuvent nous aider à situer notre réflexion.Premier

événement : la béatification de Sœur Rosalie. Depuis la béatification de Frédéric Ozanam en 1997, nous avons redécouvert ce qui sest passé à Paris dans la première moitié du 19è siècle ; la ville était en pleine croissance. L’afflux de la population paysanne attirée par l’industrialisation entraînait des situations sociales dramatiques et des détresses extrêmes. De plus, ces révolutions et violences se sont succédé.
S
œur Rosalie avec ses compagnes, Filles de la Charité, dans ce quartier ouvrier du Faubourg Saint Marcel, a, pendant plus d’un demi-siècle, travaillé à secourir, aider, éduquer tout un peuple. Elle a inventé
, chaque fois qu’un besoin se faisait sentir, de nouvelles institutions.
Mais plus important encore, elle a provoqu
é une extraordinaire mobilisation de volontaires au service des pauvres. La rencontre entre le petit groupe d’étudiants, parmi lesquels Frédéric Ozanam, et Sœur Rosalie est un des événements les plus significatifs de ce qui s’est passé à ce moment-là dans l’é
tat d’esprit d’un certain nombre de gens.
S
œur Rosalie a de la sorte fait bouger la société. Le bilan va bien au-delà des réalisations qu’évoque la plaque qui va être apposée devant le dispensaire de la rue de l’Epée de Bois, créé par Sœ
ur Rosalie.
Cette contagion de la charit
é en acte, voilà ce qui, dans cette page d’histoire, est la leçon la plus pré
cieuse.

Deuxième événement : les conséquences de la canicule, cet été, et la découverte, brutale en raison du nombre des décès, de la solitude de la foule dans Paris. Après l’Assemblée diocésaine du 25 mai 2002, ce constat de la solitude de tant de gens avait déjà été exprimé. Y faire face était l’objectif majeur que nous devions nous proposer. Ce phénomène a été décrit, il y a plusieurs dizaines d’années, sous le titre de « la foule solitaire » par le sociologue américain Riesman.
Aujourd’hui, dans la ville de Paris, il y a les d
étresses connues : exclusions de toutes sortes pour lesquelles il faut trouver des remèdes, des secours, un accueil, etc… Vous y travaillez déjà avec les paroisses parisiennes. Travail considérable qui se joint à
l’action d’autres associations et aussi des pouvoirs publics.
Mais il y a ce qu’on ne voit pas et que les
événements de l’été dernier nous ont fait voir : cette détresse fondamentale des habitants de la ville, « la foule solitaire », cette solitude radicale, source de malheur. Chez les gens « normaux », « ordinaires », les gens supposés « heureux », ceux « dont on ne parle pas », combien se cachent de détresses qui ne relèvent pas d’un service social ! Car la solitude, même choisie par beaucoup, fait le lit du malheur. Il peut frapper sans prévenir, dans la logique de l’adversité : foyers qui se séparent et enfants lâchés dans la nature, disputes et violences familiales, échecs et déprimes, et tant d’autres épreuves qui peuvent tomber sur n’importe qui, é
preuves que la solitude rend insupportables.
Dans Paris, il n’y a personne
à qui parler, personne ne parle à personne ! J’exagè
re ? A peine.En regard de cela, l’Evangile que nous entendrons tout

à lheure à la messe, pour la fête de la Bienheureuse Sœur Rosalie, est celui des Béatitudes dans Saint Matthieu. C’est l’annonce du bonheur, d’un bonheur paradoxal. Ce n’est pas un conte de fée. Ce bonheur assume l’épreuve. Ce bonheur contient une exigence dans le don même que Dieu nous fait. Ce bonheur implique de donner, de se donner et de recevoir aussi infiniment plus. C’est le bonheur que Jésus nous annonce.
Ce n’est pas l
à le bonheur que chacun recherche aujourd’hui, celui de sauver sa peau. « Etre bien dans sa peau », dit-on, être satisfait de soi-même ou se retrouver à peu près heureux, c’est souvent un bonheur qui ne s’inscrit plus que dans la solitude, même à deux. Les caractéristiques de notre culture et de notre civilisation ne font qu’accentuer cet individualisme fondamental de celles et de ceux qui constituent les foules urbaines. Ainsi la plus grande partie du temps libre de nos contemporains est-elle occupée par la télévision ; on n’aime pas un écran, on ne pleure pas dans le sein d’un téléviseur, ce n’est pas lui qui va vous prodiguer quelque réconfort même si une voix amie ou un visage connu semble s’adresser parfois à
vous !

Rappelez-vous ce que nous demande le Seigneur Jésus dans la parabole du Bon Samaritain : « Qui s’est fait le prochain de l’homme blessé, abandonné en pleine solitude ? » Il n’y a pas de solitude plus radicale que celle de cet homme, demi-mort, dans le désert. Cet homme me semble correspondre au parisien quelconque immergé dans la foule solitaire. Car, je le répète, à côté des blessures les plus visibles, il y a toutes les blessures cachées : vies ratées, déceptions, détresses, amour-propre brisé sous les coups du mépris, etc.Dans la question de J

ésus la réponse nous est donnée. Le Samaritain est tout autant solitaire dans ce désert, que lhomme demi-mort. Mais le Samaritain, lui, est vivant et se fait le prochain du blessé.

Alors, j’ai commencé à rêver : dans cette foule solitaire, nous, disciples de Jésus, nous sommes plusieurs centaines de milliers. Si nous tous les plus actifs et les moins actifs, les plus vieux et les plus jeunes, les petits et les grands, les gros et les maigres, etc , si tous, nous nous disions, chacun : « Aujourd’hui, je dois franchir cette barrière de solitude ; aujourd’hui je dois me faire le prochain de celui que je ne connais pas », la vie changerait.
Oui mais, me direz-vous, ce n’est pas aussi simple que ce l’
était sur la route de Jérusalem à Jéricho, pour le Bon Samaritain ! Si dans le métro je veux me faire le prochain de mon voisin dont le coude me rentre dans les côtes, pour qui me prendra-t-il ? Certes, ce n’est pas simple ! Sinon, tout le monde s’y serait déjà mis. Certes, nous luttons contre nos comportements égoïstes et nos manières de vivre qui ne se soucient pas d’autrui. Cela ne suffit pas. Dans la solitude de la ville il faut nous faire le prochain de l’homme abandonné par les brigands, et surtout, inviter tous les chrétiens à
se faire prochains des autres.Tout ce que vous accomplissez d

éjà fait partie des actions concertées, des services caritatifs ; nous en avons entendu quelques exemples qui témoignent dune authentique intelligence du cœur, de la volonté d’aimer, du dévouement désintéressé et souvent anonyme. Mais ce n’est pas pour recevoir des médailles ou nous donner des satisfecit que nous sommes réunis ce matin ! C’est, je le répète, pour faire plus : je voudrais vous mobiliser pour que tous les chrétiens imitent le Samaritain et manifestent ainsi dans la ville la charité du Christ.
Utopie, me direz-vous. Oui, utopie, mais utopie n
écessaire. Utopie de lEvangile. Ce nest pas le bonheur que Jésus propose qui est une utopie. Cest notre manque de foi, notre timidité, notre respect humain, notre découragement peut-être qui nous font considérer comme une utopie que tant de baptisés que nous côtoyons, même dans nos églises, puissent répondre à l
appel du Christ.

Annoncer à nos contemporains le bonheur que le Christ propose, tel est lobjectif de la Toussaint 2004. Vous le savez, les Béatitudes sont précisément lEvangile de la fête de tous les saints.
Nous sommes porteurs du bonheur ; non pas l
un de ces bonheurs que tant dimages de notre société marchande nous invitent à acheter ; mais le bonheur plus grand que l’étroitesse de notre cœur ou laveuglement de notre désir. Il ne nous appartient pas. Il est donné gratuitement à tous sils l
accueillent. Nous sommes porteurs de ce bonheur pour la foule solitaire.
Ce bonheur franchit la barri
ère de la solitude. Celui qui se fait le prochain dun autre permet que cet autre se fasse à son tour le prochain dun troisième. Ce bonheur celui de la charité est contagieux, je vous le disais. Il est fécond. Il ouvre la porte à l
annonce de la Bonne Nouvelle.Sous couvert du d

ébat actuel sur les religions, souvent nous nous sentons agressés, injustement agressés par des représentations caricaturales parfois insupportables de la foi chrétienne. Il faut nous rappeler que nous n’avons pas à réagir comme un animal blessé, mais en raison de ce que nous sommes et de ce qui nous est donné. Et ce qui nous est donné est précisément ce secret du pardon et de l’amour. Nous le savons bien, la meilleure justification, la meilleure explication ne relève pas du discours, des arguments, mais des faits. C’est de trouver parmi les chrétiens ce réflexe élémentaire, fondamental de la charité.
Cur
é de paroisse, je me souviens de mon admiration pour un certain nombre de gens disons ordinaires de par leur histoire, leur métier, leur vie, etc. : ils avaient un talent dont le secret intriguait. Quand j’allais chez eux, je trouvais tantôt un gosse dont personne ne s’occupait pour le faire lire, tantôt une femme qui venait d’être abandonnée par son mari ou un homme au chômage à qui il fallait donner un coup de main. Je me suis souvent demandé : comment font-ils ? Pourquoi eux ? Ils n’avaient pas d’autre secret que ce réflexe chrétien de lamour du prochain, puisque Dieu nous aime. Il n’était pas nécessaire de les inviter à ouvrir leur porte, à partager leur pain et la chaleur de leur famille. Pour eux, c’était normal, é
vident.

Notre société, celle de la foule solitaire, nous enferme, nous aussi chrétiens, dans son mode de fonctionnement. Dans votre action caritative, vous avez le sentiment d’être trop peu nombreux et seuls souvent.Gr

âce à vous, jappelle tous les chrétiens à répondre par lannonce du bonheur à la solitude de la foule. Il nous faut imaginer les mots et les gestes simples, à la portée de chacun, qui enclenchent cette contagion de la charité que Sœur Rosalie avait su provoquer.
Il ne s’agit pas d’un effet m
écanique. Cette attitude de fond repose toujours sur l’amour qui est don et oubli de soi, sur la conviction et l’expérience que cet amour est la source du bonheur – le nôtre et celui de l’autre. Tout geste, même caché, qui nous fait le prochain de lautre est déjà annonce de la Bonne Nouvelle ; il ouvre la porte, il trace un chemin, il lè
ve les obstacles.
Nous ne r
êvons pas en suivant ainsi le Christ. Nous le savons, il y aura toujours des jeunes qui se bagarreront et même des vieux ; il y aura toujours des éclats de violence. Telle est la condition de l’humanité jusqu’à ce que le Règne de Dieu arrive en sa plénitude. Cest précisément pour cette situation que nous sommes appelés à manifester lamour qui fait vivre, appelés à recevoir et à partager la charité
du Christ.

Réunissez-vous donc pour vous nourrir de la Parole de Dieu, pour prier, vous qui travaillez dans différents services ou mouvements caritatifs, vous « simples paroissiens » comme certains se désignent. Car seul lamour que Dieu nous donne peut nous faire franchir ce pas auquel le Christ nous invite. Sinon, comment pourrions-nous annoncer lEvangile à celui dont nous ne nous serions pas faits le prochain ?Est-ce une utopie qu’au seuil de ce troisi

ème millénaire la foule des catholiques familiers chaque semaine des églises parisiennes en deviennent conscients et que, chacun à sa place, là où il est, fasse à sa façon ce que Sœur Rosalie avait instauré : une véritable contagion de l’amour et du service dans ce Paris du 21è siècle ?+Jean-Marie cardinal Lustiger
Archev
ê
que de Paris

Chrétiens et Bouddhistes: L’éducation à la paix, message du card. Poupard

26 avril, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/french/

2007-04-25 

Chrétiens et Bouddhistes: L’éducation à la paix, message du card. Poupard 

A l’occasion de la fête du Vesakh

 

 ROME, Mercredi 25 avril 2007 (ZENIT.org) – « Chrétiens et Bouddhistes: éduquer les communautés à vivre en harmonie et en paix », tel est le thème de ce message, à l’occasion de la fête du Vesakh, du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, signé par son président, le cardinal Paul Poupard et par le secrétaire de ce dicastère, Mgr Pier Luigi Celata, dont voici le texte intégral. 

* * * 


Chrétiens et Bouddhistes:
Eduquer les communautés à
vivre en harmonie et en paix

Chers Amis Bouddhistes,

1. À l’occasion de la fête du Vesakh, je souhaite m’adresser aux communautés bouddhistes présentes dans le monde, pour leur présenter mes meilleurs vœux, auxquels s’associe l’ensemble du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux.

2. Catholiques et Bouddhistes, nous entretenons de bonnes relations, et nos contacts, notre collaboration et la mise en œuvre de divers programmes ont contribué à approfondir notre compréhension mutuelle. Le dialogue est la voie sûre pour des relations interreligieuses fécondes. Il fait grandir le respect et il nourrit le désir de vivre en harmonie avec les autres.

3. Le Concile Vatican II enseigne que le genre humain tout entier partage une origine et une destinée communes: Dieu, notre Créateur, et le but de notre pèlerinage terrestre. De la même façon, le Pape Benoît XVI a voulu souligner ce point dans son Message pour la célébration de
la Journée mondiale de
la Paix 2007: «Parce qu’il est créé à l’image de Dieu, l’individu humain a la dignité de personne; il n’est pas seulement quelque chose, mais quelqu’un, capable de se connaître, de se posséder, de se donner librement et d’entrer en communion avec d’autres personnes»
(n. 2).

4. Construire une communauté nécessite des gestes concrets qui reflètent le respect de la dignité de l’autre. De plus, en tant que membres d’une religion, nous sommes convaincus de l’existence d’«une logique morale qui éclaire l’existence humaine et qui rend possible le dialogue entre les hommes et entre les peuples» (ibid., n. 3). Cependant, il existe aujourd’hui des personnes qui ont encore besoin de mieux connaître les autres et leurs croyances, afin de surmonter les préjugés et les malentendus. Cette triste réalité, exige, pour la vaincre, beaucoup d’efforts de la part des autorités civiles et des responsables religieux. Même dans les lieux où les hommes vivent au quotidien les ravages de la guerre, nourrissant des sentiments de haine et de vengeance, la confiance peut être retrouvée. Ensemble, nous pouvons aider à créer les espaces et les occasions pour que les personnes se parlent, s’écoutent, expriment leurs regrets et offrent le pardon réciproque pour les erreurs commises par chacun dans le passé.

5. L’éducation à la paix est une responsabilité qui doit être portée par tous les secteurs de la société. Elle commence bien sûr à la maison, où la famille, pilier fondamental de la société, s’efforce de transmettre des valeurs traditionnelles et saines aux enfants, en s’engageant dans un effort pour former leurs consciences. Les plus jeunes générations méritent une éducation fondée sur des valeurs, qui renforce le respect, l’accueil, la compassion et l’égalité, condition de leur épanouissement véritable. Il importe donc que les écoles, qu’elles soient publiques ou confessionnelles, fassent tout leur possible pour soutenir les parents dans leur tâche délicate mais belle d’éduquer leurs enfants en les rendant sensibles à ce qui est bon et à ce qui est vrai.

6. Le pouvoir des médias de modeler les esprits, en particulier chez les plus jeunes, ne saurait être sous-estimé. Tandis qu’on prend toujours plus conscience des éléments négatifs qu’ils véhiculent, on voit aussi qu’on peut obtenir de bonnes choses à travers des productions et des programmes éducatifs de qualité. Lorsque les personnes travaillant dans les médias mettent en œuvre leur conscience morale, il est possible de dissiper l’ignorance et de transmettre des connaissances, de préserver les valeurs sociales et de présenter la dimension transcendante de la vie qui résulte de la nature spirituelle de tous les peuples. Les croyants servent admirablement la société en collaborant à de tels projets en vue du bien commun.

7. Enfin, l’objectif d’une véritable éducation est d’amener chacun à se diriger vers le but ultime de la vie, ce qui motive également la personne à servir l’humanité blessée. Puissions-nous continuer ensemble à contribuer à la paix et à l’harmonie dans la société et dans le monde ! Alors que vous célébrez cette fête, nous vous adressons, nous, Catholiques, nos cordiales salutations. Je vous redis : joyeux Vesakh!

Paul Cardinal Poupard
Pré
sident

Mgr Pier Luigi Celata

 

Le dialogue, voie de relations interreligieuses fécondes, par le card. Poupard

26 avril, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-04-25  Le dialogue, voie de relations interreligieuses fécondes, par le card. Poupard 

Message aux Bouddhistes pour la fête du Vesakh  ROME, Mercredi 25 avril 2007 (ZENIT.org) – « Le dialogue est la voie sûre pour des relations interreligieuses fécondes », affirme le cardinal Poupard dans un message aux Bouddhistes.« Chrétiens et Bouddhistes : éduquer les communautés à vivre en harmonie et en paix », tel est le thème de ce message du conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, signé par son président, le cardinal Paul Poupard, et par le secrétaire de ce dicastè

re, Mgr Pier Luigi Celata. La fête de Vesakh est la plus importante des Bouddhistes, souligne le conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux. Ils commémorent l’un des principaux événements de la vie de Bouddha. Au Japon et à Taiwan, elle a été célébrée le 8 avril. Dans d’autres pays, Sri Lanka, Thaïlande, Malaisie, Corée, etc.…, elle sera célébrée, cette année, entre le 2 et le 31 mai.Après avoir présenté ses vœux aux Bouddhistes du monde, le cardinal Poupard explique : « Le dialogue est la voie sûre pour des relations interreligieuses fécondes. Il fait grandir le respect et il nourrit le désir de vivre en harmonie avec les autres »

. « L’éducation à la paix est une responsabilité qui doit être portée par tous les secteurs de la société. Elle commence bien sûr à la maison, où la famille, pilier fondamental de la société, s’efforce de transmettre des valeurs traditionnelles et saines aux enfants, en s’engageant dans un effort pour former leurs consciences ».Le cardinal Poupard insiste sur la formation des jeunes en famille et à l’école: « Les plus jeunes générations méritent une éducation fondée sur des valeurs, qui renforce le respect, l’accueil, la compassion et l’égalité, condition de leur épanouissement véritable. Il importe donc que les écoles, qu’elles soient publiques ou confessionnelles, fassent tout leur possible pour soutenir les parents dans leur tâche délicate mais belle d’éduquer leurs enfants en les rendant sensibles à ce qui est bon et à ce qui est vrai »

. « L’objectif d’une véritable éducation est d’amener chacun à se diriger vers le but ultime de la vie, ce qui motive également la personne à servir l’humanité blessée. Puissions-nous continuer ensemble à contribuer à la paix et à l’harmonie dans la société et dans le monde ! », souhaite le cardinal Poupard.Le cardinal Poupard souligne l’importance de « gestes concrets » de « respect de la dignité de l’autre », pour « construire une communauté »

. « De plus, en tant que membres d’une religion, nous sommes convaincus de l’existence d’«une logique morale qui éclaire l’existence humaine et qui rend possible le dialogue entre les hommes et entre les peuples» (ibid., n. 3) », ajoute le cardinal Poupard.Le président du dicastère pour le Dialogue souligne également l’importance de la connaissance mutuelle : « Il existe aujourd’hui des personnes qui ont encore besoin de mieux connaître les autres et leurs croyances, afin de surmonter les préjugés et les malentendus »

. Il évoque la nécessité de retrouver la confiance en disant : « Cette triste réalité, exige, pour la vaincre, beaucoup d’efforts de la part des autorités civiles et des responsables religieux. Même dans les lieux où les hommes vivent au quotidien les ravages de la guerre, nourrissant des sentiments de haine et de vengeance, la confiance peut être retrouvée ».Il évoque aussi l’importance du « pardon » : « Ensemble, nous pouvons aider à créer les espaces et les occasions pour que les personnes se parlent, s’écoutent, expriment leurs regrets et offrent le pardon réciproque pour les erreurs commises par chacun dans le passé »

. Pour ce qui est de la responsabilité des media, le cardinal Poupard fait observer : « Lorsque les personnes travaillant dans les médias mettent en œuvre leur conscience morale, il est possible de dissiper l’ignorance et de transmettre des connaissances, de préserver les valeurs sociales et de présenter la dimension transcendante de la vie qui résulte de la nature spirituelle de tous les peuples. Les croyants servent admirablement la société en collaborant à de tels projets en vue du bien commun  

l’événement de converti, il nous questionne

24 avril, 2007

Un approfondissement du journal on line Avvenire italienne (traduction):

Le sens d’un voyage

l’événement de converti, il nous questionne

Gian Marie Vian

 

la clé de l’étape à Pavie de Benoît XVI, qui dimanche a vénéré le relique de sant’Agostino, est le « pèlerinage » : celui d’un évêque qui a prié devant la tomba de le sien prédécesseur dans la foi et dans la recherche de Dieu, en montrant ainsi à chaque femme et à chaque homme d’aujourd’hui combien de cette foi et cette recherche ils soient indispensables. Une clé qui est autobiographique, certain, mais pas seulement, comme a indiqué la même Pape : arrivé à Pavie « pour exprimer soit l’hommage de toute l’Église catholique à un de ses  » pères  » plus grands, soit mon personnel dévotion et reconneissance vers celui que tant de partie a eu dans ma vie de théologue et de bergères, mais disaient d’abord ancre d’homme et de prêtre ».

Il n’a pas été en effet seulement l’accomplissement d’un désir de l’âme le voyage de Benoît, cet évêque de Rome, qui avec ses mots simples sait toucher le coeur de quel il l’écoute. Et que dimanche a voulu indiquer comme sant’Agostino restes un modèle pour l’humanité d’aujourd’hui. Modèle signifie exemple qu’il frappe et fascine, comme le grand intellectuel et évêque africain a été et est pour Joseph Ratzinger, aujourd’hui Benoît XVI. Et comme il peut être pour n’importe qui on accoste à l’événement de l’auteur de celle-là extraordinaire autobiographie intérieure qui est les Aveux : événement de converti, au contraire d’ « un de plus grands convertis de l’histoire de l’Église », a souligné le Pape qui n’a pas eu de la peur d’employer un mot pour notre temps presque scandaleux. Mais pourquoi celui converti il y à de seize siècles peut fasciner encore aujourd’hui, quand semble que plus de rien soit vrai ? Parce que la conversion de sant’Agostino « ne fut pas un évènement d’un unique instant », il a expliqué Benoît XVI, mais « un chemin » : recherche inépuisée de la face de Dieu qui continua jusqu’à à lorsque l’évêque d’Ippona mourante fit attaquer au mur les psaume pénitentiels pour les pouvoir légères du lit dans la dernière prière. Mais sin de jeune Agostino avait cherché, a dit le Pape : « On accontent ò jamais de la vie ainsi comme elle se présentait et comme tous ne la vivait. Ère toujours tourmenté de la question de la vérité. Il voulait trouver la vérité. Il voulait réussir à savoir ce qu’il est l’homme ; dont il provient le monde ; dont nous venons mêmes, où nous allons et comme pouvons trouver la vie vraie. Il voulait trouver la droite vie et pas simplement vivre aveuglement sans sens et sans but. La passion pour la vérité est la vraie mot-clé de sa vie « . Et la recherche della vérité n’est pas, en second lieu Ratzinger, né une prérogative né un luxe d’intellectuels : « Je ne dois pas dire combien de tout ces égards nous : rester des personnes qui cherchent, ne pas se contenter de ce que tous disent et font. Pas le regard détourner du Dieu eternel et de Jésus Christ. Apprendre toujours de nouveau l’humilité de la foi dans l’Église corporelle de Jésus Christ « . Comme il sut faire Agostino, appelé à traduire l’évangile « dans le langage de la vie quotidienne » : en reconnaissant de façon continue la nécessité de la « bonté miséricordieuse d’un Dieu qui pardonne », dans la conscience que « nous nous rendons semblables à Christ, le Parfait, dans la mesure plus grande possible, lorsque nous devenons comme Lui des personnes miséricordieux ». De ceci il est auto convaincu Benoît XVI : « Seulement de quel il vit dans l’expérience personnelle des amour du Seigneur est en mesure exercer épelle de guider et accompagner autres dans le chemin de la série de Christ. À l’école de sant’Agostino je répète cette vérité pour vous comme Évêque de Rome, pendant que, avec joie toujours nouvelle, je l’accueille avec vous comme chrétien « . Parce qu’Agostino, comme il écrivit son ami Possidio, est vivant et il parle encore : à le Pape comme à n’importe qui de nous.

 

Le médecin doit-il soigner ou satisfaire ?

24 avril, 2007

DU SITE:

http://www.zenit.org/french/

2007-04-24

Le médecin doit-il soigner ou satisfaire ?

Réflexion du Dr. Carlo Bellieni, médecin italien

ROME, Lundi 23 avril 2007 (ZENIT.org) Nous publions ci-dessous une analyse du docteur Carlo Valerio Bellieni, directeur de lunité de soins intensifs néonatals à la Polyclinique universitaire « Le Scotte » de Sienne et membre de lAcadémie pontificale pour la Vie sur le rôle du médecin. Le médecin doit-il soigner ou satisfaire ? sinterroge le docteur Bellieni.

* * *

Les récents cas de soins de mauvaise qualité enregistrés en Italie mettent en évidence lexistence de vraies ou prétendues fautes ; mais ces cas montrent aussi que la profession médicale a ses limites. Quil sagisse d « erreurs » ou d « insuccès thérapeutiques », ces limites sont inhérentes à la profession même du médecin, et à lhumanité de celui qui la pratique. Mais il y en a dautres qui entrent dans le cadre des lois et du bon sens : par exemple la limite à ne pas se servir des patients comme cobayes, qui bloque ainsi toute possibilité scientifique mais que nous jugeons absolument indispensable. Nous revendiquons également la limite de ne pas mettre fin à une vie, de sélectionner ou éliminer des embryons, des fœtus, même si cest le public qui le demande.

Nous devons comprendre quel est vraiment le rôle du médecin et quelles sont ses vraies limites : le médecin doit-il soigner ou satisfaire ? Mais pour cela, il convient dabord de nous interroger sur lobjet de sa profession, cest-à-dire sur la santé, et sur la manière de ne pas tomber dans les dérives commerciales ou, plus cyniquement encore, sur la manière de ne pas succomber à la mode du moment.

La santé cest quoi ? Pour répondre à cette question nous devons partir de lexpérience : quand éprouvons-nous le sentiment de ne pas être en bonne santé ? La réponse est facile : « Quand nous narrivons plus à faire une chose que nous avions lhabitude de faire avant ou quand nous narrivons pas à faire ce que les autres arrivent à faire ». Par exemple, quand nous narrivons plus à courir comme avant, ou à marcher normalement parce que nous sommes atteints dune paralysie. Comme on le voit, lidée de santé est profondément liée à lidée de désir. Et il est évident quon ne parle pas dun « caprice », mais dun vrai désir. La différence entre ces deux termes est vite vue : le désir doit impliquer que lon cherche à obtenir quelque chose qui est inscrit dans la nature de la personne. Ainsi, vouloir le même nez quune célèbre actrice relève du caprice, alors que vouloir réparer son nez pour éviter les moqueries ou rétablir une fonction respiratoire relève du désir.

Nous sommes loin de la position de lOrganisation Mondiale de la Santé qui définit la santé comme « un état de bien-être physique, mental et social complet ». Cette définition, née pour sopposer à lidée que la santé nest que labsence de maladies, ouvre la voie à une claire utopie : le bien être complet est impossible : qui peut dire navoir jamais eu à se plaindre ? Qui peut se dire totalement satisfait ? Cette définition de lOMS est une définition qui porte à deux conséquences malheureuses : une insatisfaction existentielle (si la santé est un droit, mais que la pleine satisfaction est impossible, mon droit est donc impossible) ; et le pur caprice : moi seul suis capable de déterminer mon degré de satisfaction, et je sais que ma satisfaction nest pas totale alors je dois m « inventer » des désirs qui élèveront mon niveau de satisfaction, puisquen satisfaisant jusqu’à présent mes désirs, ma satisfaction était réduite. Eh oui, car cette définition crée une confusion entre les mots santé’ et bonheur. La société moderne croit que le bonheur est une question de satisfaction (chercher à avoir tout ce que lon veut). Non, ça ne fait que multiplier les nécessités davoir encore plus de désirs à satisfaire, et en théorie davoir plus de bonheur.

Mais alors quest-ce que la santé ? Cest la possibilité de saffirmer dans les désirs profonds qui nous caractérisent : désir de beauté, de bonheur, de liberté et damour. Mais nous devons savoir faire la part des choses entre les « grands » désirs, qui sont ceux que nous venons d’énumérer, et les désirs « partiels » qui sont ceux de tous les jours et qui nont de valeur que sils ouvrent la voie à la satisfaction des premiers. Donc la santé dun octogénaire qui a du mal à se déplacer peut être meilleure que celle dun jeune de 16 ans recalé à l’école, car la mesure de notre état ne dépend pas de ce que lon fait, mais de ce que lon peut faire par rapport à ce que nous désirons à moins que nos désirs ne se soient atrophiés…

Que le contraire de la santé nest alors pas la maladie est un corollaire de cette définition du mot « santé ». Des athlètes de grande qualité sexhibent dans des manifestations sportives, assis sur des fauteuils roulants, ou skiant sur une seule jambe. Or personne ne dit quils ne sont pas des athlètes ou que leur prestation nest pas hautement sportive ; et quils ne sont pas en bonne santé. Il suffit dailleurs de voir tous ces gens tristes et mal dans leur peau. Ils ne souffrent pourtant daucune pathologie particulière. On en déduit donc que le réel contraire du mot santé’, vu comme « possibilité de répondre à un désir », est le désespoir.

Lon comprend alors aisément ce que signifie le mot « bien-être ». Dans son acceptation moderne, ce mot tend à être utilisé pour qualifier notre état quand nous pouvons disposer de choses superflues si bien que notre bien-être finirait paradoxalement, par se mesurer en fonction des déchets que nous produisons. En réalité, cette conception est limitée et insuffisante : obtenir des choses dont on finit par se lasser tôt ou tard ne suffit pas à garantir notre sérénité. Le bien-être réel consiste à avoir conscience de sa propre santé : je me sens bien quand je sais que je maffirme moi-même.

Surgit alors le problème de ce que signifie lexpression « saffirmer soi-même », car la confondre avec une vision égocentrique et égoïste de la vie serait trop facile. En réalité, je maffirme quand je réponds à mes désirs, mais pas à mes caprices, ni à mes besoins : caprices et besoins n’étant pas dignes d’être définis des « désirs ». Ces désirs dont je parle sont mon ADN éthique, ce qui est inscrit au fond de mon cœur : le désir de beauté, de bonheur, damour, de liberté. Par conséquent, notre cheminement vers la santé passe par la réalisation de désirs partiels successifs aptes à nous ouvrir à ces « grands désirs » dont nous parlions plus haut.

Nous pouvons donc comprendre maintenant ce que veut dire « soigner » : soigner veut dire favoriser lassouvissement des « grands désirs » en satisfaisant nos désirs partiels.

Et lon comprend bien que pour soigner il faille miser sur les premiers avant de traiter les seconds.

En somme : laction de soigner est une action qui part de lhomme. Lhomme qui se consume pour le destin dun autre homme, dans la mesure de ses capacités et en utilisant les instruments qui lui sont propres. Le médecin soignera avec ses instruments, le prêtre avec les siens, lenseignant avec dautres encore. Et la méthode est la même. De tout cela on peut en déduire aussi que les actions entreprises par le médecin ne visent pas toutes à soigner. Par exemple favoriser lusage danabolisants dans le sport ; interrompre une grossesse ; céder à certaines prétentions absurdes qui consistent à remodeler le corps selon les modèles véhiculés par la publicité. Tout ceci fait la différence entre le fait de souvrir à la réalisation de soi et le saffirmer soi-même. Dans le premier cas (la réalisation de soi) son prochain est vu comme un allié ; dans le second cas (affirmation de soi), il est vu comme une entrave ou comme un moyen à saisir.

Il est dautre part erroné de dire que les opérations pharmacologiques sont le seul moyen de soigner et que laction du médecin sarrête là : la parole, l’écoute, lattention que lon porte à la prévention, au milieu ambiant et au soutien économique peuvent et doivent constituer les pivots daction du médecin.

Doù cette grande différence entre le médecin qui « soigne » et le médecin qui « satisfait ». La structure sanitaire veut satisfaire et les patients aussi réclament cette satisfaction, mais est-ce bien là le cœur de la profession médicale ?

Malheureusement, en créant tant de désirs et de caprices, la pression des médias nest pas étrangère à cette dérive : nos rues pullulent de panneaux, les télévisions, internet, ne cessent de nous bombarder de messages assimilant le bonheur et la consommation. Cela dit, les sociétés pharmaceutiques ont, elles aussi leur part de responsabilité quand elles favorisent leur propre invention de nouvelles maladies créées de toutes pièces pour vendre des médicaments : cest ce quon appelle le disease mongering : cest-à-dire créer des nécessités pour vendre des remèdes. Et nous savons bien aujourdhui à quel niveau de consommation nous sommes arrivés, par exemple dans le domaine de la reproduction, où lon multiplie les examens médicaux au nom dune hypothétique garantie de la « perfection » du nouveau-né. Certains articles sur la surconsommation procréative et sur comment le diagnostic prénatal est devenu acceptable en France (un phénomène en expansion également en Italie), sont significatifs.

Dans le domaine de la chirurgie esthétique, de la fécondation in vitro, de leuthanasie, on ne compte plus les demandes. Des demandes qui veulent être satisfaites même si elles ne sont pas liées directement à la recherche de la santé. Le médecin, semblerait-il, « doit garantir la guérison », pas soigner qui plus est fournir « un service », sans poser de questions et encore moins dobjections.

Cest pourquoi nous ne devons cesser de réclamer notre droit de vivre une profession médicale qui ait à cœur de soigner et non de satisfaire, davoir des médecins non des machines à ordonnances qui sintéressent à lhomme, à ses besoins et à ses souffrances.

« Actualité der la louange »

23 avril, 2007

du site « Ministére de Louange »:

http://louange.org/html/index.php?name=News&file=article&sid=410

« Actualité der la louange »

Par Mme Judith Ann Robinson Il y a quelques semaines, je parlais à un conducteur de louange dont les chants ont touché le monde entier. Curieuse de savoir quel était son point de vue sur ce qu’on peut appeler “ l’actualité de la louange ”, je lui ai posé la question. Après quelques secondes de réflexion, il m’a dit la chose suivante : “ Je crois qu’en ce moment, on a vraiment besoin de chants qui nous rappellent, objectivement, qui est Dieu. Des chants qui expriment qui est Jésus. Nous avons bénéficié d’une multitude de chants qui ont permis à cette génération d’exprimer ses émotions et les choses qu’elle vit personnellement avec le Seigneur, et c’était important. Mais maintenant nous avons besoin d’un complément, de chants qui redressent l’équilibre. ”
Sa réponse m’a poussée à la réflexion et la prière. Je partage ici les quelques éléments qui sont sortis de ce moment, car je pense qu’il a touché quelque chose de très profond. Ceci a des conséquences pour tous ceux qui sont impliqués dans la conduite de la louange.
Notre Dieu, l’objet de notre louange, est toujours :

Transcendant et immanentDans le langage des théologiens, Dieu est transcendant, c’est-à-dire au-dessus de toute matière, de toute créature, et Il existe avant et indépendamment de tout. Il ne dépend pas de nous pour son existence. À ce Dieu transcendant, on peut adresser des prières et des louanges qui élèvent Sa grandeur, Sa magnificence, Sa toute-puissance, Sa nature de Créateur, Son Omniscience. C’est cette transcendance qui est la base de notre foi en la puissance de Dieu. Elle nous permet aussi d’avoir un regard juste sur ce Dieu qui, tout en nous aimant passionnément, n’est pas un distributeur automatique de bénédictions et n’est surtout pas sujet à notre volonté humaine.Mais Dieu est aussi immanent, c’est-à-dire qu’il est tout près de nous. Il n’est pas tout simplement à côté de nous, mais il habite en nous. Il nous touche au plus profond de notre être et nous restaure corps, âme et esprit. Le Père désire l’intimité avec Ses enfants. Jésus est notre Bien-aimé. Il est l’époux, nous sommes l’épouse. Le Saint-Esprit est le Consolateur qui ne nous quitte jamais.Dieu est en même temps justice et miséricordeNotre Seigneur s’est donné sur la croix pour payer le prix de nos péchés afin de nous pardonner. Il nous aime d’un amour infini. Il est aussi le juste juge, qui séparera tous ceux qui ne le connaissent pas à la fin des temps et qui les enverra vers le châtiment éternel. Il nous touche au plus profond de notre être afin de nous guérir de toutes nos craintes et de nos mauvaises images de Lui-même, mais Il nous appelle aussi à la crainte de Son nom et à une vie de sainteté.La grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ (Jean 1 :17)Dieu nous aime. Il nous pardonne. Il déverse librement sur nous Son Saint-Esprit. Il oublie nos péchés pardonnés. Il nous permet de vivre sous la grâce, sans aucune condamnation. Mais Il est aussi concerné par la vérité. Si nous perdons le réflexe de vérifier nos “ inspirations ”, nos charismes, nos paroles et les directions que nous pensons recevoir, en nous référant à la Bible, des erreurs et des fausses directions peuvent s’installer de manière très subtile. À force de nous référer constamment à des choses que nous croyons “ recevoir ”, nous pouvons en arriver à un point où nous dépendons entièrement de notre révélation “ directe ” et subjective. À ce moment-là nous sommes en danger. Nous sommes, précisément, ouverts “ à tout vent de doctrine ” et “ à la tromperie des hommes ” ou pire. (Éphésiens 4 : 14) Mais si nous gardons le réflexe de rester fidèle à la Bible, tout en étant libre dans l’exercice des dons inspirationnels et autres du Saint-Esprit, “ sous l’inspiration de la grâce ” nous restons aussi fidèles à ce Dieu qui a permis que la grâce et la vérité soient venues par le même Sauveur.Les implications pour la louange

Qu’est-ce que tout cela a à faire avec la louange?

  • D’abord, cela affecte le contenu de nos compositions en matière de chants de louange. Mon ami conducteur de louange a soulevé un point important. Si nous voulons louer et adorer le vrai Dieu et ne pas mettre à Sa place une image de notre création, il vaut mieux que la gamme de nos chants reflète fidèlement Sa nature. Cela n’empêche pas qu’il y aura des périodes où certains aspects seront mis en avant plus que d’autres, mais à long terme on gardera l’équilibre.
  • Deuxièmement, si, en ce qui concerne la conduite de la louange, nous avons compris ces choses, nous serons capables de conduire les différentes étapes ou les différentes saisons de la louange. Sans vouloir être rigide, il faut avouer que le Psaume 100 nous exhorte à entrer dans Ses portes avec des louanges et dans Ses parvis avec des chants de reconnaissance. Pour ce faire nous avons besoin de chants qui élèvent le nom de Dieu et nous rappellent Sa bonté, Sa puissance et Sa merveilleuse nature, indépendamment de notre situation ou de nos émotions. Mais à d’autres moments, nous entrons dans une communion très personnelle, très intime, où nous avons besoin d’exprimer nos émotions, et notre amour pour le Dieu qui est aussi notre époux. Pour ce faire, un autre style de chant est plus approprié.

Le besoin actuelPlusieurs ont constaté, depuis quelques mois, une lourdeur qui veut s’installer sur certaines assemblées où on loue Dieu. Une des raisons pour cela peut être que nous nous sommes depuis longtemps concentrés sur des chants qui parlaient de manière très subjective de notre relation avec le Seigneur. Tout en avouant que ces chants sont vraiment nécessaires et que cette période l’était aussi, ne pouvons-nous pas nous poser la question, peut-être c’est maintenant le moment de nous tourner de nouveau sur des chants qui élèvent les aspects transcendants de Dieu. Car des chants qui parlent de l’intimité nous aident à la vivre, mais ne nous exhortent pas forcément à lever les yeux vers ce Dieu tout-puissant et d’entrer dans Sa présence avec reconnaissance et la foi qui ne dépend pas de nos circonstances.De plus, nous avons entamé une période de jeûne et d’intercession pour la France (nous sommes le 14 mars 2001). N’est-il pas juste de se dire que si c’est, selon Jacques 5, la prière de foi des justes qui sauvera les individus, c’est aussi les prières de foi de plusieurs qui agiront en faveur de notre pays? N’avons-nous pas d’autant plus besoin de chants qui élèvent, non seulement la toute-puissance de Dieu, mais aussi les projets bienveillants qu’il a pour la France, malgré nos péchés et la situation humaine actuelle?J’aimerais dire pour conclure, que je crois qu’en tant que responsables ou équipiers de louange, nous avons une grande responsabilité d’être sensibles aux temps de Dieu. chaque fois que nous conduisons un moment de louange nous transmettons aussi un message sur notre Seigneur. Si nous Lui sommes sensibles, et si nous reflétons fidèlement son caractère dans tous Ses aspects, les personnes présentes seront édifiées dans leur marche avec Lui et peut-être d’autres auront une première révélation de Lui. Exerçons cette responsabilité avec confiance mais en même temps avec un saint respect de Dieu et de Son peuple, qui nous permettra de refléter Son image de manière juste et de Lui être sensibles nous-mêmes.

Et il apparut au milieu d’eux: « Jésus de Nazareth » en librairie – de Sandro Magister

16 avril, 2007

du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=133541&fr=y

Et il apparut au milieu deux: « Jésus de Nazareth » en librairie


Le livre que son auteur pr
éfère a été publié en plusieurs langues. Joseph Ratzinger y a travaillé pendant de nombreuses années et il en pré
pare actuellement la suite. Un texte fondamental y compris pour comprendre ce pontificatpar Sandro Magister

ROMA, le 16 avril 2007
A partir daujourdhui, jour du quatre-vingtième anniversaire de la naissance et du baptême de Benoît XVI, son livre très attendu sur « Jésus de Nazareth » est en vente dans sa version originale en allemand et dans les versions italienne, polonaise et grecque. Des traductions en une vingtaine dautres langues suivront prochainement: anglais, français, espagnol, portugais, catalan, hollandais, suédois, slovène, croate, serbe, tchèque, slovaque, lituanien, hongrois, maltais, coréen. »Jésus de Nazareth » est la première partie dune œuvre en deux volumes que Joseph Ratzinger a conçue il y a de nombreuses années comme une étape de son « long cheminement intérieur » à la recherche du « visage du Seigneur ». Il a écrit les quatre premiers chapitres avant d’être é

lu pape et les six chapitres suivants par la suite, « en utilisant tous les moments de loisir ».Dans ce premier volume, le récit commence par le baptême de Jésus dans le Jourdain et se termine avec sa transfiguration sur le mont Thabor. Le second volume ira, quant à lui, jusqu’à la passion, à la mort et à la résurrection, avec également un chapitre consacré aux récits de lenfance: lannonciation, la naissance, les Mages, la fuite en Egypte.Joseph Ratzinger explique dans la préface dans quelle intention il a écrit ce livre: présenter aux hommes daujourdhui le Jésus des Evangiles comme étant le Jésus historiquement ré

el, vrai Dieu et vrai homme.Pour Benoît XVI, on trouve dans les Evangiles tous les éléments permettant daffirmer que le personnage historique de Jésus est aussi, réellement, le Fils de Dieu venu sur Terre pour sauver lhumanité. Page après page, le pape guide le lecteur croyant mais aussi non-croyant dans la recherche et dans la découverte du vrai visage de Jésus.Le livre est composé dune préface, déjà rendue publique en novembre dernier, dune introduction, de dix chapitres et de repè

res bibliographiques.Dans lintroduction, Benoît XVI présente Jésus comme le « nouveau Moïse » annoncé par lAncien Testament dans le livre du Deutéronome: « un prophète avec lequel le Seigneur parle face à face ». Et même beaucoup plus: si Moïse na pu contempler le visage de Dieu mais seulement en voir « les épaules », Jésus est non seulement lami de Dieu mais son Fils unique, il est « dans le sein du Père » et il peut donc le révéler: « Qui me voit, voit mon Père ».Le premier chapitre est consacré au baptême de Jésus dans le Jourdain. En simmergeant dans les eaux, Jésus « accepte la mort pour les péchés de lhumanité« . La voix du ciel qui le désigne comme le Fils bien-aimé de Dieu « est le renvoi anticipé à la résurrection ». Le parcours de sa vie est déjà tracé

.Deuxième chapitre: les tentations de Jésus. Pour sauver lhumanité, Jésus doit vaincre les principales tentations qui menacent, sous des formes différentes, les hommes de tous les temps et, en les transformant en obéissance, rouvrir la voie vers Dieu, vers la vraie Terre promise qui est le « royaume de Dieu ».Le troisième chapitre est justement consacré au Royaume de Dieu, qui est la domination de Dieu sur le monde et sur lhistoire mais qui sidentifie dans la personne même de Jésus, vivant et présent ici et maintenant. En Jésus, « Dieu vient à notre rencontre, règne de manière divine, cest-à-dire sans pouvoir humain, il règne avec lamour qui va jusquau bout

« .Quatrième chapitre : le discours sur la montagne. Jésus y apparaît comme le « nouveau Moïse », qui accomplit la Torah, la loi. Les Béatitudes sont les points clés de la nouvelle loi et, en même temps, un autoportrait de Jésus. Il est lui-même la loi: « Voilà le point qui exige une décision et qui conduit donc à la croix et à la résurrection ».Cinquième chapitre: la prière du Seigneur. En prenant la suite de Jésus, le croyant peut invoquer le Père par les paroles quil lui a enseignées: le Notre Père. Benoît XVI l

explique point par point.Sixième chapitre: les disciples. La communauté formée autour de Jésus réunit les disciples dans le « nous » dune nouvelle famille, lEglise, appelée à son tour à porter son message au monde.Septième chapitre: les paraboles. Benoît XVI en explique la nature et le but, puis il en commente trois, toutes tirées de l

Evangile selon saint Luc: celle du bon Samaritain, celle du fils prodigue, celle de Lazare et du mauvais riche.Huitième chapitre: les grandes images johanniques. A savoir: leau, la vigne et le vin, le pain, le berger. Le pape les commente une à une, après avoir expliqué qui était saint Jean l’évangéliste.Neuvième chapitre: la confession de Pierre et la transfiguration. Les deux événements sont des moments décisifs pour Jésus comme pour ses disciples. Ils montrent clairement quelle est la vraie mission du Fils de Dieu sur la terre et quel sort attend celui qui veut le suivre. Jésus, Fils du Dieu vivant, est le Messie attendu par Israël qui, à travers le scandale de la croix, conduit lhumanité vers le royaume de Dieu, à la liberté dé

finitive.Dixième chapitre: les affirmations de Jésus sur lui-même. Benoît XVI en commente trois : « Fils de lHomme », « Fils » et « Je Suis ». Cette dernière affirmation est le nom mystérieux par lequel Dieu sest révélé à Moïse dans le buisson ardent et grâce auquel les Evangiles font entrevoir que Jésus est ce Dieu même.Ainsi sachève le premier volume du pape sur Jésus de Nazareth. Mais lannexe en fin de livre est tout aussi intéressante; lauteur y donne des repères aux lecteurs dans limmense bibliographie sur le sujet. Pour chacun des dix chapitres, Joseph Ratzinger cite les principaux livres auxquels il sest référé et qui peuvent être lus pour approfondir le sujet. Il indique en outre « quelques uns des livres les plus importants et les plus récents sur Jésus », parmi lesquels ceux de Joachim Gnilka, de Klaus Berger, de Heinz Schürmann, de Thomas Söding, de Rudolf Schnackenburg, de John P. Meier. Benoît XVI écrit à propos de ce dernier ouvrage, composé de trois gros volumes et intitulé « A Marginal Jew. Rethinking the Historical Jesus »:« Cet ouvrage en plusieurs volumes écrit par un jésuite américain représente à bien des égards un modèle dexégèse historico-critique, où sont révélées limportance et les limites de cette discipline. Le compte-rendu critique, par Jacob Neusner, du premier volume, ‘Who needs the historical Jesus?’, paru dans ‘Chronicles’ de juillet 1993, pages 32 à 34, mérite d’être lu ».Benoît XVI consacre à linterprétation de la Sainte Ecriture le passage suivant de son livre, dans le chapitre consacré aux tentations de Jé

sus:« Pour attirer Jésus dans le piège quil lui tend, le diable cite la Sainte Ecriture, [] il apparaît comme un théologien. [] Vladimir Soloviev a repris ce thème dans son Court Récit sur lAntéchrist; lAntéchrist reçoit un diplôme de docteur honoris causa en théologie de luniversité de Tübingen; cest un grand expert de la Bible. A travers ce récit, Soloviev a voulu exprimer de manière drastique son scepticisme quant à une certaine forme dexégèse érudite qui avait cours de son temps. Il ne sagit pas dun refus de linterprétation scientifique de la Bible en tant que telle, mais bien plutôt dune mise en garde tout à fait salutaire et nécessaire contre les voies erronées quelle peut emprunter. Linterprétation de la Bible peut effectivement devenir un instrument de lAntéchrist. Ce nest pas Soloviev seul qui le dit, cest ce quaffirme implicitement le récit même des tentations. Les livres les plus dangereusement destructeurs de la figure de Jésus, ceux qui démantèlent la foi, sont basés sur des résultats présumés de lexégèse ».

Le premier témoignage historique du baptême chrétien, à Rome au milieu du deuxième siècle

16 avril, 2007

 du site EAQ:

Saint Justin (vers 100 -160), philosophe, martyr
Première apologie (trad. cf. bréviaire)
 Le premier témoignage historique du baptême chrétien, à Rome au milieu du deuxième siècleNous allons vous exposer comment, après avoir été renouvelés par le Christ, nous nous consacrons à Dieu… Ceux qui croient à la vérité de notre doctrine et de notre parole promettent de vivre selon cette loi. Nous leur enseignons à prier et à demander à Dieu, en jeûnant, le pardon de leurs péchés passés, et nous-mêmes nous prions et nous jeûnons avec eux. Ensuite nous les conduisons en un endroit où il y a de l’eau et là, de la même manière que nous avons été régénérés nous-mêmes, ils sont régénérés à leur tour. Au nom de Dieu le Père, maître de l’univers, de notre Sauveur Jésus Christ et de l’Esprit Saint, ils sont alors lavés dans l’eau.Le Christ a dit en effet : « Si vous ne renaissez pas, vous n’entrerez pas dans Le Royaume des cieux ». Il est évident pour tout le monde que ceux qui sont nés une fois ne peuvent pas rentrer dans le sein de leur mère. Le prophète Isaïe a enseigné comment les pécheurs convertis effaceront leurs péchés ; il a parlé ainsi : « Lavez-vous, purifiez-vous, enlevez la méchanceté de vos âmes, apprenez à faire le bien… Venez et discutons, dit le Seigneur. Et si vos péchés sont comme l’écarlate, je vous rendrai blancs comme la laine » (Is 1,16s)… Voici la doctrine que les apôtres nous ont transmise à ce sujet. Nous avons reçu la première naissance sans le savoir et par nécessité, par suite de l’union de nos parents… Pour que nous ne demeurions pas les enfants de la nécessité et de l’ignorance, mais du libre choix et de la connaissance, et pour que nous obtenions dans l’eau le pardon de nos péchés passés, sur celui qui veut renaître et se convertir de ses péchés, on invoque dans l’eau le nom du Père de l’univers, notre Dieu et Maître. Il ne lui donne pas d’autre nom, celui qui conduit le candidat au baptême, car personne n’est capable d’attribuer un nom au Dieu qui est au-dessus de toute parole…

Ce bain du baptême est appelé « illumination » parce que ceux qui reçoivent cette doctrine ont l’esprit rempli de lumière. C’est aussi au nom de Jésus Christ, crucifié sous Ponce Pilate, et au nom de l’Esprit Saint qui a proclamé d’avance par les prophètes tout ce qui se rapporte à Jésus, c’est en leur nom qu’est baptisé celui qui reçoit la lumière.

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