Archive pour la catégorie 'sujets interessants aujourd’hui'

Family Day : Plus d’un million de personnes à Rome pour défendre la famille

16 mai, 2007

oui, le « Family Day il y a eu voisin ma maison, c’est-à-dire à Place San Giovanni, etait 1.000.00 peut être 1.500.000, familles et enfants, une belle manifestation, presque… ménagère, du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-14

Family Day : Plus d’un million de personnes à Rome pour défendre la famille ROME, Lundi 14 mai 2007 (ZENIT.org) – Plus d’un million de personnes ont manifesté samedi, dans un climat de fête, devant la Basilique de Saint-Jean-de-Latran à Rome, pour sensibiliser l’opinion publique italienne et en particulier son gouvernement, à la nécessité de soutenir la famille.Au départ ils étaient plusieurs centaines de milliers – affirment les organisateurs –, puis le nombre des participants n’a cessé d’augmenter, et à 18h00, ils étaient un million et de demi, selon l’un des deux porte-paroles du Family day, Savino Pezzotta.

Malgré les quelques polémiques et positions anticléricales de la veille, les témoignages et les interventions se sont enchaînés sur le podium, entrecoupés de choix de textes, de chansons et de jeux qui, dans une démonstration de grande humanité, ont exprimé tous ces gestes d’amour qui caractérisent la naissance, la vie et la capacité d’affronter les difficultés de la famille en général.

Le plus jeune des participants n’avait qu’un mois, le petit Thomas, alors que la plus âgée était une vaillante grand-mère de 93 ans.

Dans une myriade de couleurs, à dominante bleu et blanc, couleurs de la Vierge Marie, l’ensemble du secteur autour de la Basilique Saint-Jean-de-Latran fourmillait de banderoles en faveur de la famille, portées par les représentants de plus de 450 associations et des différentes réalités locales : « Famille une invention de Dieu », pouvait-on lire, ou encore « Dieu nous l’a donnée, gare à celui qui y touche », « Famille : une espérance pour l’humanité », « La famille construit l’avenir de tous », « La famille pour un ordre naturel et chrétien », « La famille chrétienne à l’image de la famille de Nazareth », « La famille sauve le monde ».

Le Chemin néocathécuménal avait mobilisé 200.000 membres pour participer à l’événement. On notait également une présence importante du Renouveau dans l’Esprit, de Famiglie Nuove (issu du Mouvement des Focolari) et de Communion et libération.

Les Eglises évangéliques italiennes étaient également présentes. D’après le pasteur Claudio Zappalà, 95% des Eglises évangéliques pentecôtistes ont adhéré, avec leurs familles, au Family day.

« Aujourd’hui nous sommes ici pour que la voix des familles italiennes résonne encore plus fort », a déclaré Giovanni Giacobbe, Président du Forum des Associations familiales, dans son intervention lors du rassemblement.

Pour sa part, Eugenia Roccella, porte-parole de la Family day, a mis l’accent sur « la beauté de la manifestation, égayée par tous ces enfants » et a remercié « toutes les femmes » pour : « cette passion, cet amour et cette générosité qui caractérisent les efforts qu’elles mettent à construire et à porter leur famille ».

La porte-parole du Family day a également remercié « les pères » car , a-t-elle dit, « nous voulons que la paternité reste un modèle important pour les hommes ; nous voulons une responsabilité partagée entre le père et la mère et non portée uniquement par les mères ».

Savino Pezzotta, également porte-parole du Family day, a précisé: « Loin de nous toute intention fondamentaliste ou toute intention de diviser le pays et d’alimenter des litiges anachroniques ».

« On n’instrumentalise pas la religion, mais on n’interdit pas non plus à la religion d’éclairer la conscience des personnes, croyantes ou pas ».

« Car la foi, pour un croyant, – a-t-il ajouté – n’est pas quelque chose d’insignifiant dans la construction de la société ».

Savino Pezzotta a conclu en rappelant que des manifestations en faveur de la famille ont également eu lieu en Belgique, au Portugal, en Espagne et en France. Il a par ailleurs exprimé sa solidarité et son affection au pape Benoît XVI et à Mgr Angelo Bagnasco « pour les insultes et les attaques » dont il a fait l’objet.

du Sandro Magister: Du Brésil retentit une parole plus tranchante qu’une épée

16 mai, 2007

une première, mais une importante lecture des discours de le Pape vien du journaliste Sandro Magister, pendant que je relis pour la deuxième tourne le discours fait de la Papa à CELAM ; (je l’écris en italien, en français ne sais pas comme elle est) (Conférence Episcopale Latine Américaine), du site:

http://chiesa.espresso.repubblica.it/dettaglio.jsp?id=140861&fr=y

Du Brésil retentit une parole plus tranchante qu’une épée

Un mot qui est aussi une personne: Jésus. C’est le même à qui Benoît XVI a consacré le livre de sa vie. Pour le pape, l’avenir de l’Eglise en Amérique latine et dans le monde est lié à l’obéissance qu’on Lui doit. Et il s’est senti obligé de le rappeler aux évêquespar Sandro Magister

ROMA, le 15 mai 2007 – Parmi les douze discours, homélies, messages, saluts prononcés par Benoît XVI au cours des quatre jours de son voyage au Brésil, le plus attendu était le discours inaugural de la cinquième conférence de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes, à Aparecida.Mais c’est un autre discours qui sera considéré, à l’avenir, comme le plus révélateur des objectifs du pape. C’est le discours qu’il a adressé aux évêques brésiliens à la cathédrale de São Paulo, à l’issue des vêpres du vendredi 11 mai.

Ce discours est reproduit plus bas.

Le pape commence par des paroles « plus tranchantes qu’une épée »: les paroles du Nouveau Testament sur l’obéissance vouée au Père par Jésus, sauveur de tous justement parce qu’il a été obéissant en tout, jusqu’à la croix. Les évêques – dit le pape – sont simplement « liés » à cette obéissance: leur mission est de prêcher la vérité, de baptiser, de « sauver les âmes une à une » au nom de Jésus.

« Ceci, et rien d’autre, est le propos de l’Église », souligne Benoît XVI. Ainsi, là où la vérité de la foi chrétienne est cachée et les sacrements ne sont pas célébrés, alors c’est l’essentiel qui fait défaut, y compris pour résoudre les urgents problèmes sociaux et politiques « .

Les consignes données par le pape aux évêques brésiliens dans la suite de son discours découlent toutes de ce point de départ. L’intention de Benoît XVI est clairement de recentrer sur Jésus vrai Dieu et vrai homme la vie de l’Eglise latino-américaine: une Eglise qui, selon le pape, s’est trop déplacée au cours des dernières décennies sur le terrain sociopolitique, sous l’impulsion de la théologie de la libération.

Pour Benoît XVI, une évangélisation forte est la vraie réponse aux attaques lancées contre la famille, aux atteintes contre la vie, à l’abandon du catholicisme au profit des nouveaux cultes « évangéliques » et pentecôtistes. Le célibat du clergé vacille également quand « la structure de la consécration totale à Dieu commence à perdre sa signification la plus profonde ». Et « le baume divin de la foi doit être également offert aux pauvres, sans négliger le pain matériel ».

Evangéliser, cela signifie enseigner la vérité chrétienne dans son intégralité, telle qu’elle est synthétisée dans le Catéchisme. Cela signifie célébrer les sacrements, spécialement la Confession et l’Eucharistie: la Confession non pas de manière collective mais individuelle, parce que « le péché constitue un fait profondément personnel » et l’Eucharistie avec fidélité aux règles parce qu’elle « n’est jamais la propriété privée de qui que ce soit, ni du célébrant ni de la communauté ».

Aux évêques, le pape demande de surveiller la production théologique, d’être attentifs à la formation des prêtres, de pratiquer l’œcuménisme sans oublier que « l’Eglise unique du Christ subsiste dans l’Eglise catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et par les évêques en communion avec lui ».

Il est facile de deviner les situations qui provoquent chacune de ces consignes données par Benoît XVI aux évêques brésiliens: de l’exubérance liturgique effrénée aux violations si courantes du célibat sacerdotal. Le pape ne s’est pas attardé à décrire de telles situations. De même qu’il n’a rien dit d’explicite – contrairement aux attentes de beaucoup de gens – sur la théologie de la libération. Il n’a consacré que très peu d’allusions à une analyse du succès des cultes pentecôtistes Il n’a rencontré aucun des leaders des ces cultes, pas même à l’occasion de la rencontre très rapide programmée à São Paulo avec les dirigeants des autres confessions chrétiennes et religions.

Au contraire, Benoît XVI a centré toute sa prédication sur le point de départ de son discours aux évêques: Jésus. C’est-à-dire qu’il a fait le même effort de concentration sur l’essentiel qui caractérise son encyclique « Deus caritas est » et son livre « Jésus de Nazareth ».

Les analyses et les axes d’action, il les confie aux évêques et aux délégués de la conférence continentale qu’il a inaugurée à Aparecida le 13 mai. Il leur a simplement indiqué l’objectif.

Par exemple, à propos du prosélytisme agressif des cultes pentecôtistes, il n’a pas proposé une contre-propagande du même genre. Au contraire, il a dit dans son homélie de la messe du dimanche 13 mai:

« L’Eglise ne fait pas de prosélytisme. Elle se développe plutôt par ‘attraction’. Comme le Christ ‘attire tous à lui’ par la force de son amour qui culmine dans le sacrifice de la Croix, de même l’Eglise accomplit sa mission dans la mesure où, associée au Christ, elle accomplit chacune de ses œuvres en conformité spirituelle et concrète avec la charité de son Seigneur ».

Ce message, Benoît XVI l’adresse non seulement au Brésil ou à l’Amérique latine, mais à l’Eglise du monde entier.

« Ceci, et rien d’autre, est le propos de l’Église… »

de Benoît XVI – São Paulo, le 11 mai 2007

Chers frères évêques!

« Bien qu’il soit le Fils, il a pourtant appris l’obéissance par les souffrances de sa Passion; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel » (Épître aux Hébreux 5, 8-9)

1. Le texte que nous venons d’entendre dans la lecture des Vêpres contient un enseignement profond. Une fois encore, nous réalisons que la Parole de Dieu est vivante et énergique, plus coupante qu’une épée à deux tranchants; elle pénètre au plus profond de l’âme et elle apporte réconfort à ses fidèles serviteurs (cf. Épître aux Hébreux 4, 12). [...]

2. Avec sa traditionnelle hospitalité, le Brésil accueille les participants de la Ve Conférence des évêques latino-américains. [...] Cette rencontre est un grand événement ecclésial qui se situe dans le contexte de l’élan missionnaire que l’Amérique latine a besoin d’entreprendre, à commencer par ici, en partant d’ici, du sol brésilien. C’est pourquoi j’ai voulu d’abord m’adresser à vous, évêques du Brésil, en commençant par ces mots, si riches de contenu, de l’Épître aux Hébreux: « Bien qu’il soit le Fils, il a pourtant appris l’obéissance par les souffrances de sa Passion; et, ainsi conduit à sa perfection, il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent la cause du salut éternel ».

Riches de signification, ces versets parlent de la compassion de Dieu pour nous, comme il l’a exprimé dans la passion de son Fils. Ils parlent de l’obéissance du Christ et de sa liberté, acceptant consciemment le plan de Dieu, comme cela apparaît clairement dans sa prière sur le Mont des Oliviers:  » Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Luc, 22 42).

Jésus lui-même nous enseigne que le véritable chemin de salut consiste à conformer notre volonté à celle de Dieu. C’est ce pour quoi nous prions dans la troisième demande du Notre Père: que la volonté de Dieu soit faite sur la terre comme au ciel, puisque où règne la volonté de Dieu, le Royaume de Dieu est présent. Jésus nous attire par sa volonté, sa volonté filiale, et nous conduit ainsi au salut. En acceptant librement la volonté de Dieu, en union avec Jésus-Christ, nous ouvrons le monde au Royaume de Dieu.

Nous, évêques, avons à manifester ensemble cette vérité centrale, parce que nous sommes directement rattachés au Christ, le Bon Pasteur. La mission qui nous est confiée comme maîtres de la foi consiste à rappeler, selon les mots de l’Apôtre des Gentils, que notre Sauveur « veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à connaître pleinement la vérité » (1re Épître à Timothée 2, 4).

Ceci, et rien d’autre, est le propos de l’Église: la salut des âmes individuelles. Pour cette raison le Père a envoyé son Fils et, selon les mots du Seigneur lui-même transmis dans l’Évangile selon saint Jean, « de même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jean 20, 21).

D’où le mandat pour prêcher l’Évangile: « Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit; et apprenez-leur à garder tous les commandements que je vous ai donnés. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28, 19-20). Ces mots sont simples mais sublimes; ils parlent de notre devoir de proclamer la vérité de la foi, du besoin urgent de vie sacramentelle, et de la promesse du Christ de toujours assister son Église.

Ce sont là des réalités fondamentales: ils parlent d’instruire le peuple dans la foi et dans la morale chrétienne et de célébrer les sacrements. Partout où Dieu et sa volonté sont absents, partout où la foi en Jésus-Christ et en sa présence sacramentelle fait défaut, les éléments essentiels pour résoudre les problèmes sociaux et politiques urgents manquent aussi. La fidélité au primat de Dieu et de sa volonté, connue et vécue en communion avec Jésus-Christ, est le don essentiel que nous, évêques et prêtres, devons offrir à notre peuple (cf. Populorum Progressio, 21).

3. Notre ministère d’évêques nous oblige à discerner la volonté salvifique de Dieu et à élaborer un plan pastoral capable d’entraîner le Peuple de Dieu à reconnaître et à embrasser les valeurs transcendantes, dans la fidélité au Seigneur et à son Évangile.

Certainement, le présent est un moment difficile pour l’Église, et beaucoup de ses enfants connaissent des difficultés. La société fait l’expérience d’un inquiétant égarement. La sainteté du mariage et de la famille est attaquée en toute impunité, tout comme des concessions sont faites à des groupes de pression qui ont des conséquences néfastes sur les processus législatifs; des crimes contre la vie sont justifiés au nom de la liberté et des droits individuels; des attaques sont perpétrées contre la dignité de la personne; la peste du divorce et des unions extra-conjugales est de plus en plus répandue.

Plus encore: quand, dans l’Église elle-même, le peuple commence à mettre en question la valeur de l’engagement presbytéral comme une totale confiance en Dieu à travers le célibat apostolique et comme une totale ouverture au service des âmes, et que la préférence est donnée à des sujets idéologiques, politiques et mêmes partisans, la structure de totale consécration à Dieu commence à perdre sa plus profonde signification.

Comment ne pouvons-nous pas nous attrister de cela? Mais soyons confiants : l’Église est sainte et irréprochable (cf. Épître aux Éphésiens 5, 27). Comme le dit saint Augustin: « L’Église sera ébranlée si ses fondations sont ébranlées ; mais le Christ pourra-t-il être ébranlé? Parce que le Christ ne peut être ébranlé, l’Église restera fermement établie jusqu’à la fin des temps » (Enarrationes in Psalmos, 103, 2, 5 : PL 37, 1353).

Un problème particulier auquel vous devez faire face comme pasteurs est certainement la question de ces catholiques qui ont abandonné la vie de l’Église.

Il semble clair que la principale cause de ce problème doit être trouvée dans le défaut d’une évangélisation complètement centrée sur le Christ et son Église.

Ceux qui sont le plus vulnérable au prosélytisme agressif des sectes – un juste motif d’inquiétude – et ceux qui sont incapables de résister aux assauts de l’agnosticisme, du relativisme et de la sécularisation sont généralement des baptisés qui ont été insuffisamment évangélisés; ils ont été facilement influencés parce que leur foi était fragile, confuse, facilement ébranlable et naïve, en dépit de leur religiosité innée.

Dans l’encyclique Deus caritas est, je déclarais qu’ »à l’origine du fait d’être chrétien, il n’y a pas une décision éthique ou une grande idée, mais la rencontre avec un événement, avec une Personne, qui donne à la vie un nouvel horizon et par là son orientation décisive » (n° 1). Par conséquent, il est donc nécessaire d’amorcer l’activité apostolique comme une véritable mission au milieu du troupeau que constitue l’Église du Brésil, et de promouvoir à chaque niveau une évangélisation méthodique visant à une fidélité personnelle et communautaire au Christ. Aucun effort ne doit être épargné en direction de ces catholiques qui se sont éloignés et de ceux qui connaissent peu ou pas Jésus-Christ, en mettant en application un plan pastoral qui les accueillera et les aidera à réaliser que l’Église est le lieu privilégié pour rencontrer Dieu, et aussi à travers un processus continuel de catéchèse.

Ce qui est demandé, en un mot, c’est une mission d’évangélisation capable d’engager toutes les énergies vitales présentes dans cet immense troupeau. Mes pensées se tournent vers les prêtres, les religieux et religieuses et les laïcs qui travaillent si généreusement, souvent en faisant face à d’immenses difficultés, en vue de propager la vérité de l’Évangile. Beaucoup d’entre eux coopèrent ou participent activement aux associations, mouvements et autres nouvelles réalités ecclésiales qui, en communion avec les pasteurs et en harmonie avec les directives diocésaines, apportent leurs richesses spirituelles, éducatives et missionnaires au cœur de l’Église, comme une précieuse expérience et un modèle de vie chrétienne.

Dans ce travail d’évangélisation, la communauté ecclésiale devrait être clairement marquée par des initiatives pastorales, spécialement en envoyant des missionnaires, laïcs ou religieux, pour vivre dans les banlieues des villes et à l’intérieur du pays, pour entrer en dialogue avec chacun dans un esprit de compréhension et de délicate charité. D’un autre côté, si les personnes qu’ils rencontrent vivent dans la pauvreté, il est nécessaire de les aider, comme le faisaient les premières communautés chrétiennes, en pratiquant la solidarité et en leur faisant sentir qu’elles sont vraiment aimées.

Les pauvres qui vivent dans les banlieues des villes ou les campagnes ont besoin de sentir que l’Église est proche d’eux, répondant à leurs besoins les plus urgents, défendant leurs droits et travaillant avec eux à bâtir une société fondée sur la justice et la paix. L’Évangile est adressé tout spécialement aux pauvres et l’évêque, prenant exemple sur le Bon Pasteur, doit particulièrement s’inquiéter de leur offrir la consolation de la foi, sans oublier leur besoin en « pain matériel ». Comme j’ai voulu le souligner dans l’encyclique Deus Caritas Est, « l’Église ne peut pas négliger le service de la charité, de même qu’elle ne peut négliger les Sacrements ni la Parole » (n° 22).

La vie sacramentelle, spécialement dans la confession et l’eucharistie, prend ici une importance particulière.

Comme pasteurs, votre première tâche consiste à vous assurer que les fidèles participent à la vie eucharistique et au sacrement de réconciliation. Vous devez être vigilants et vous assurer que la confession et l’absolution des péchés se font ordinairement de manière individuelle, dans la mesure où le péché lui-même est quelque chose de profondément personnel. (cf. exhortation apostolique post-synodale Reconciliatio et Paenitentia 31, III) Seule une impossibilité morale ou physique exempte le fidèle de cette forme de confession, auxquels cas la réconciliation peut être obtenue par d’autres moyens (cf. Code de droit canonique, canon 960, Compendium du Catéchisme de l’Église catholique, n° 311). Il est approprié, par conséquent, d’enseigner aux prêtres la pratique d’une disponibilité généreuse pour accueillir les fidèles qui ont recours au sacrement de la miséricorde de Dieu (cf. lettre apostolique Misericordia Dei, n° 2).

4. Repartir du Christ dans tous les domaines de l’activité missionnaire ; redécouvrir en Jésus l’amour et le salut que nous donne le Père à travers l’Esprit saint : telle est la substance, la racine de la mission épiscopale qui fait de l’évêque le premier responsable de la catéchèse dans son diocèse.

En effet, il lui revient de diriger la catéchèse, en s’entourant lui-même de collaborateurs compétents et dignes de foi. Il est donc clair que la tâche du catéchiste ne consiste pas seulement à communiquer une expérience de foi; il doit être plutôt – sous la direction du Pasteur – un authentique héraut de la vérité révélée. La foi est un voyage guidé par l’Esprit saint qui peut être résumé en deux mots: conversion et mise à la suite du Christ. Dans la tradition chrétienne, ces deux mots indiquent clairement que la foi en Christ implique un chemin de vie fondé sur le double commandement d’aimer Dieu et son prochain – et ils expriment aussi la dimension sociale de la vie.

La vérité présuppose une claire compréhension du message de Jésus transmis au moyen d’un langage intelligible, inculturé, qui doit néanmoins rester fidèle au propos de l’Évangile.

En cette époque, il y a un besoin urgent d’une compréhension adéquate de la foi comme elle est présentée dans le Catéchisme de l’Église catholique et son Compendium. L’éducation aux vertus chrétiennes personnelles et sociales est aussi une part essentielle de la catéchèse, comme éducation à la responsabilité sociale. C’est précisément parce que la foi, la vie et la célébration de la sainte liturgie – la source de la foi et de la vie – sont inséparables qu’il est nécessaire d’appliquer plus correctement les principes liturgiques définis par le Second Concile du Vatican, ainsi que ceux contenus dans le Directoire pour le ministère pastoral des évêques (cf. n° 145-151) afin de restaurer le caractère sacré de la liturgie. C’est dans cette perspective que mon Vénérable prédécesseur sur la Chaire de Pierre, Jean-Paul II, avait souhaité « lancer un vigoureux appel pour que, dans la Célébration eucharistique, les normes liturgiques soient observées avec une grande fidélité… La liturgie n’est jamais la propriété privée de quelqu’un, ni du célébrant, ni de la communauté dans laquelle les Mystères sont célébrés » (Encyclique Ecclesia de Eucharistia, n° 52).

Pour les évêques, qui sont les « modérateurs de la vie liturgique de l’Église », redécouvrir et apprécier l’obéissance aux normes liturgiques est une forme de témoignage de l’Église, une et universelle, qui préside à la charité.

5. Il faut franchir un pas dans la qualité de la vie chrétienne du peuple, afin qu’il puisse témoigner de sa foi de manière claire et transparente. Cette foi, quand elle est célébrée et partagée dans la liturgie et la charité, nourrit et revivifie la communauté des disciples du Seigneur qui s’édifient eux-mêmes comme Église missionnaire et prophétique. L’épiscopat brésilien a une impressionnante structure fondée sur des statuts révisés et plus facilement applicables qui visent plus directement au bien de l’Église. Le pape est venu au Brésil pour demander que, selon les mots de Dieu, tous ses vénérables frères dans l’épiscopat deviennent réellement des messagers du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent au Christ (cf. Épître aux Hébreux 5, 10).

Si nous restons fidèles à notre engagement solennel comme successeurs des Apôtres, nous, pasteurs, devons être de fidèles serviteurs de la Parole, évitant toute vision réductrice ou erronée de la mission qui nous est confiée. Il n’est pas suffisant de regarder la réalité uniquement du point de vue de la foi personnelle ; nous devons travailler avec l’Évangile dans nos mains et ancrés nous-mêmes dans l’authentique héritage de la Tradition apostolique, libres de toute interprétation motivée par des idéologies rationalistes.

En effet, « dans les Églises particulières, il est de la responsabilité de l’évêque de garder et d’interpréter la Parole de Dieu et de poser des jugements d’autorité sur ce qui est ou non conforme avec elle » (Congrégation pour la Doctrine de la foi, Instruction sur la vocation ecclésiale du théologien, n° 19). Comme premier Maître de la foi et de la doctrine, l’évêque comptera sur la collaboration du théologien qui, en vue « d’être fidèle à son rôle au service de la vérité, doit prendre en compte la propre mission du Magistère et collaborer avec lui » (ibid, n° 20). Le devoir de préserver le dépôt de la foi et de sauvegarder l’unité demande une stricte vigilance afin que le dépôt de la foi soit « conservé et transmis fidèlement et que les positions particulières soient unifiées dans l’intégrité de l’Évangile du Christ » (Directoire pour le ministère pastoral des évêques, n° 126).

Ceci, donc, est une énorme responsabilité que vous devez assumer comme formateurs de votre peuple, et spécialement des prêtres et religieux sous votre responsabilité. Ils sont vos fidèles coopérateurs. J’ai conscience de votre engagement à ouvrir des chemins pour former de nouvelles vocations à la prêtrise et à la vie religieuse. La formation théologique, aussi bien que l’éducation aux sciences sacrées, doit être constamment mise à jour, mais cela doit toujours se faire en accord avec le Magistère authentique de l’Église.

J’en appelle à votre zèle sacerdotal et à votre sens du discernement vocationnel, spécialement en ce qu’il saura vous amener à amener à sa perfection la formation spirituelle, psychologique et affective, intellectuelle et pastorale nécessaire pour préparer les jeunes gens à un service mûr et généreux au service de l’Église. Une bonne et assidue direction spirituelle est indispensable pour stimuler la croissance humaine et éliminer le risque de s’égarer dans le domaine de la sexualité. Gardez toujours à l’esprit que le célibat sacerdotal « est un don que l’Église a reçu et sur lequel elle veut veiller, convaincue qu’il est un bien pour elle-même et pour le monde » (Directoire sur le ministère et la vie des prêtres, n° 57).

Je voudrais aussi vous recommander les communautés religieuses qui jouent un rôle si important dans la vie de vos diocèses. Elles offrent leur propre et précieuse contribution car « les dons de la grâce sont variés, mais c’est toujours le même Esprit » (Première épître aux Corinthiens 12, 4). L’Église ne peut pas ne pas manifester sa joie et sa gratitude envers tous les religieux et religieuses qui travaillent dans les universités, les écoles, les hôpitaux et les autres œuvres et institutions.

6. Je sais le dynamisme de vos assemblées et les efforts mis en œuvre pour développer de nombreux plans pastoraux qui donnent la priorité à la formation du clergé et de ceux qui les assistent dans leur travail pastoral. Certains d’entre vous ont encouragé des mouvements d’évangélisation pour faciliter le regroupement de fidèles dans une certaine ligne d’action. Le Successeur de Pierre compte sur vous pour vous assurer que la préparation que vous leur donnez soit toujours basée sur une spiritualité de communion et de fidélité au Siège de Pierre, afin que le travail de l’Esprit ne soit pas vain. En effet, l’intégrité de la foi, de même que la discipline ecclésiastique, est et doit toujours être un domaine qui requiert un regard attentif de votre part, spécialement quand sont prises en compte les conséquences qu’ »il n’y a qu’une seule foi et un seul baptême ».

Comme vous le savez, parmi les nombreux documents traitant de l’unité des chrétiens, il y va le Directoire pour l’œcuménisme publié par le Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens. L’œcuménisme, vu comme la recherche de l’unité entre chrétiens, est devenu à notre époque, marquée par la rencontre des cultures et le défi du sécularisme, une des tâches les plus urgentes de l’Église catholique.

Par conséquent, étant donnée la croissance rapide du nombre de nouvelles dénominations chrétiennes, et spécialement certaines formes souvent agressives de prosélytisme, le travail œcuménique est devenu plus complexe. Dans ce contexte, une bonne formation historique et doctrinale est absolument essentielle, qui entraînera un nécessaire discernement et conduira à une meilleure compréhension de l’identité spécifique de ces communautés, des éléments qui les divisent, et des élément qui peuvent mener sur la route d’une plus grande unité.

Le principal terrain de collaboration devrait être la défense des valeurs morales, transmises par la tradition biblique, contre les forces culturelles relativistes et consuméristes qui tentent de les détruire. Un autre domaine est la foi en Dieu Créateur et en Jésus-Christ son Fils incarné. Plus que tout, qu’il y ait toujours le principe de l’amour fraternel et la quête de la compréhension mutuelle et du rapprochement. Nous devons toujours avoir à l’esprit la défense de la foi de notre peuple, le confirmant dans la certitude joyeuse que « unica Christi Ecclesia… subsistit in Ecclesia catholica, a successore Petri et Episcopis in eius communione gubernata » (« l’unique Église du Christ… subsiste dans l’Église catholique qui est gouvernée par le successeur de Pierre et par les évêques en communion avec lui » – Lumen Gentium n° 8).

Dans ce sens, à travers le Conseil national des Églises chrétiennes, vous devez serez capables d’un dialogue œcuménique franc, vous engageant au plein respect des autres confessions religieuses qui souhaitent rester en contact avec l’Église catholique qui est au Brésil.

7. Il n’est pas nouveau de dire que votre pays est confronté déficit historique de son développement social dont les effets extrêmes peuvent être constatés dans le grand nombre de Brésiliens qui vivent dans le besoin et les grandes inégalités de revenus.

C’est votre tâche, mes chers frères, en tant que hiérarchie du Peuple de Dieu, de promouvoir la recherche de nouvelles solutions imprégnées de l’esprit chrétien. Une vision de l’économie et des problèmes sociaux dans la perspective de la doctrine sociale de l’Église nous amènerait à considérer les choses du point de vue de la dignité humaine, qui transcende la simple interaction des facteurs économiques. D’où la nécessité de travailler inlassablement à former les politiciens, et tous les Brésiliens qui ont une certaine influence, petite ou grande, et tous les acteurs de la société, afin qu’ils assument pleinement leurs responsabilités et apprennent à donner à l’économie un visage réellement humain et compatissant.

Un authentique esprit de sincérité et d’honnêteté chez les politiciens et les milieux d’affaires est nécessaire. Ceux qui ont un rôle dirigeant dans la société doivent essayer de mesurer les conséquences sociales – directes et indirectes, à court et à long terme – de leurs propres décisions, en agissant toujours selon le critère du bien commun plutôt que de la simple recherche du profit personnel.

8. S’il plaît à Dieu, chers frères, nous trouverons d’autres occasions d’approfondir les questions qui interpellent notre sollicitude pastorale commune. Pour aujourd’hui, j’ai voulu, de manière sans doute non exhaustive, exposer les thèmes les plus importants qui s’imposent à ma considération de pasteur de l’Église universelle.

Je vous fais part de mon encouragement affectueux, qui est aussi une supplication fraternelle et sincère: puissiez-vous poursuivre votre tâche et travailler toujours, comme vous le faites déjà, dans la concorde, en ayant pour fondement une communion qui, dans l’Eucharistie, trouve son point culminant et sa source inextinguible.

Je vous confie tous à la très sainte Vierge Marie, mère du Christ et mère de l’Église, et du fond du cœur j’adresse à chacun de vous et à vos communautés respectives ma bénédiction apostolique.

[Traduction par "La Croix"]

VATICAN – Le pape Benoît XVI au Brésil – “Repartir Christ dans tous les domaines de la mission…

14 mai, 2007

du site:

http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=9541&lan=fra

VATICAN – Le pape Benoît XVI au Brésil – “Repartir Christ dans tous les domaines de la mission, redécouvrir en Jésus l’amour et le salut que le Père nous donne, par l’Esprit Saint : telle est la substance, la racine de la mission épiscopale”

São Paulo (Agence Fides) – A la célébration des Vêpres dans la « Catedral da Sé », église métropolitaine de la ville de São Paulo consacrée à Notre Dame de l’Annonciation, le Saint-Père Benoît XVI a rencontré les 400 autres évêques du Brésil dans l’après-midi du vendredi 11 mai. “Je remercie Dieu de m’avoir accordé de rencontrer un épiscopat prestigieux, qui préside à l’une des plus nombreuses populations catholiques du monde – a dit le pape au début de son homélie. Je vous salue avec des sentiments de communion profonde et d’affection sincère, connaissant bien le dévouement avec lequel vous suivez les communautés qui vous sont confiées”. Puis il a remercié le Brésil pour l’hospitalité offerte aux participants de
la Ve Conférence de l’épiscopat latino-américain, et pour les prières élevées pour le succès de la rencontre des évêques à Aparecida: “il s’agit d’un grand événement ecclésial qui se situe dans le cadre de l’effort missionnaire que l’Amérique Latine devra assumer, à partir de là précisément, du sol brésilien”.
Commentant les versets de
la Lettre aux Hébreux “Etant Fils lui aussi, il apprit l’obéissance par les choses qu’il souffrit, et, rendu parfait, devint cause de salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent” (Héb 5,8-9), le pape Benoît XVI a souligné que Jésus lui-même “nous enseigne que la vraie voie de salut consiste à conformer notre volonté à celle de Dieu… En allant à la rencontre de la volonté de Dieu, avec Jésus-Christ, nous ouvrons le monde au Règne de Dieu”. La mission confiée aux évêques consiste à rappeler, comme l’Apôtre des Gentils écrivait lui-même, que notre Sauveur “veut que tous les hommes soient sauvés et arrivent à la connaissance de la vérité” (1 Tim 2,4-6). “Telle est la finalité de l’Eglise, et autre chose: le salut des âmes, une à une. D’où le mandat d’évangéliser… Là où Dieu et sa volonté ne sont pas connus, où n’existe pas la foi en Jésus-Christ, et en sa présence dans les célébrations sacramentelles, manque l’essentiel pour la résolution des problèmes sociaux et politiques urgents”.
Le Saint-Père a ensuite rappelé que les temps actuels s’avèrent difficiles pour l’Eglise: “la vie sociale traverse des moments déconcertants. La sainteté du mariage et de la famille est attaquée impunément… on justifie des délits contre la vie au nom des droits de la liberté individuelle; on attente à la dignité de l’être humain; on répand la plaie du divorce et des unions libres… au sein de l’Eglise, la valeur de l’engagement sacerdotal est remise en question, comme consécration totale à Dieu à travers le célibat apostolique et comme disponibilité totale à servir les âmes…” Le Pape Benoît XVI a donc exhorté à la confiance puisque “l’Eglise est sainte et incorruptible” dans son fondement, qui est le Christ lui-même. Parmi les plus grands problèmes du Brésil, le pape a cité aussi la question des catholiques qui abandonnent la vie ecclésiale, dénonçant comme cause principale, entre autres, “le manque d’une évangélisation dans laquelle le Christ et son Eglise soient au centre de chaque élucidation”. Il est ensuite nécessaire de promouvoir “une évangélisation méthodique et minutieuse en vue d’une adhésion personnelle et communautaire au Christ… On demande, en un mot, une mission évangélisatrice qui interpelle toutes les forces vives de ce troupeau immense”.
“Si les personnes rencontrées vivent une situation de pauvreté, il faut les aider comme le faisaient les premières communautés chrétiennes, pratiquant la solidarité pour qu’elles se sentent vraiment aimées – a recommandé encore le Pontife. La population pauvre des périphéries urbaines ou de la campagne a besoin de sentir la proximité de l’Eglise, autant dans son aide pour les besoins les plus urgents que dans la défense de ses droits et dans la promotion commune d’une société fondée sur la justice et sur la paix. Les pauvres sont les destinataires privilégiés de l’Evangile”. Puis le pape a souligné l’importance de la vie sacramentelle, appelant les évêques à veiller en particulier sur le sacrement de pénitence, “pour que l’accusation et l’absolution des péchés soient de façon ordinaire individuelles”, et à accueillir les fidèles recourrant au sacrement de la miséricorde de Dieu”.
“Repartir du Christ dans tous les domaines de la mission, redécouvrir en Jésus l’amour et le salut que le Père nous donne, par l’Esprit Saint : telle est la substance, la racine de la mission épiscopale qui fait de l’évêque le premier responsable de la catéchèse diocésaine – a poursuivi le pape Benoît XVI. Lui revient en effet la direction supérieure de la catéchèse, s’entourant de collaborateurs compétents et dignes de confiance”. La foi est un chemin conduit par l’Esprit Saint qui se résume en deux mots : conversion et suite… à l’époque actuelle une connaissance adéquate de la foi est urgente, comme le récapitule bien le Catéchisme de l’Eglise catholique dans son Compendium. Fait aussi partie de la catéchèse essentielle l’éducation aux vertus personnelles et sociales du chrétien, ainsi que l’éducation à la responsabilité sociale.
“Une application plus correcte des principes indiqués par le Concile Vatican II est nécessaire, concernant
la Liturgie de l’Eglise, les dispositions contenues dans le Directoire pour les évêques (cfr nn. 145-151), avec la proposition de rendre à
la Liturgie son caractère sacré”, a dit encore le Pape, qui a exprimé la nécessité de “faire un saut de qualité dans la vie chrétienne du peuple, pour qu’il puisse témoigner de sa foi de manière limpide et claire”. Puis il a appelé les évêques à être “porteurs de salut éternel pour tous ceux qui obéissent au Christ (cfr Eb 5,10)… fidèles serviteurs de
la Parole, sans visions réductrices ni confusions dans la mission qui nous est confiée. Il ne suffit pas d’observer la réalité à partir de la foi personnelle; il est nécessaire de travailler avec l’Evangile à la main et ancrés à l’authentique héritage de
la Tradition Apostolique, sans interprétations motivées par des idéologies rationalistes”. A l’évêque revient aussi le grand devoir “de conserver le dépôt de la foi et de maintenir son unité”.
Parmi les autres thèmes de pertinence de l’évêque, abordés par le pape pendant son homélie : le discernement des vocations, “pour savoir aussi compléter la dimension spirituelle, psychoaffective, intellectuelle et pastorale chez les jeunes mûrs et disponibles au service de l’Eglise”, et la sollicitude pour les communautés religieuses : “L’Eglise ne peut pas ne pas manifester sa joie et son contentement pour tout ce que les religieux réalisent à travers les universités, les écoles, les hôpitaux et autres oeuvres et institutions”.
Concernant l’oecuménisme le Saint-Père a dit qu’à notre époque c’est “un devoir de plus en plus urgent de l’Eglise catholique” et que ce devoir devient “un travail complexe”. Ensuite “une bonne formation historique et doctrinale est indispensable, qui habilite au discernement nécessaire et facilite le chemin vers la construction de l’unité”. Dans la partie finale de son homélie, le pontife a rappelé aux évêques l’engagement de “travailler inlassablement en faveur de la formation des hommes politiques, comme aussi de tous les brésiliens qui ont un pouvoir déterminé de décision, grand ou petit, et de tous les membres de la société en générale, de sorte qu’ils assument pleinement leurs responsabilités et sachent donner un visage humain et solidaire à l’économie”.
Le pape Benoît XVI a conclu son discours aux évêques brésiliens par un “affectueux encouragement, qui est en même temps une supplication fraternelle et ressentie : pour que vous poursuiviez et travailliez toujours comme vous le faites déjà, dans la concorde, en ayant pour fondement une communion qui dans l’Eucharistie trouve son point culminant et sa source inépuisable”. (S.L.) (Agence Fides 12/5/2007; lignes 85, mots 1.194)
 

Départ du pape Benoît XVI pour Rome après une visite au Brésil – lundi 14 mai 2007 à 05:10

14 mai, 2007

 du site:

http://www.rfi.fr/actufr/afp/001/une/070514051001.bgj1m2sj.asp

Départ du pape Benoît XVI pour Rome après une visite au Brésil – lundi 14 mai 2007 à 05:10

Le pape Benoît XVI traverse la foule, le 13 mai 2007 à Aparecida (Photo: Orlando KDépart du pape Benoît XVI pour Rome après une visite au Brésil - lundi 14 mai 2007 à 05:10 dans Pape Benoit Image16issner / AFP)

SAO PAULO (AFP) – Le pape Benoît XVI a quitté dimanche soir Sao Paulo au terme d’une visite de quatre jours et demi au Brésil, sa première en Amérique latine depuis le début de son pontificat.

L’avion transportant le pape a décollé de l’aéroport international de Sao Paulo peu avant 21H00 locales (00H00 GMT).

Peu avant son départ, lors de sa toute dernière allocution en présence du vice-président brésilien José Alencar, Benoît XVI a évoqué les « heures intenses et inoubliables » vécues au Brésil.

« Les manifestations d’enthousiasme et la profonde piété de ce peuple généreux resteront à jamais gravées dans ma mémoire », a-t-il dit, saluant « la vibrante démonstration de foi » du peuple brésilien.

Durant sa visite au Brésil, Benoît a réaffirmé les valeurs morales du catholicisme et tenté de donner un nouveau souffle évangélisateur à l’Eglise latino-américaine, face au « prosélytisme agressif des sectes » évangélistes. Il a critiqué les régimes « autoritaires » d’Amérique latine et invité le clergé à l’ouverture de la Ve conférence épiscopale latino-américain à ne pas confondre défense de la foi et engagement politique.

Le pape a été accueilli avec ferveur au Brésil: plus d’un million de fidèles ont assisté à la messe de canonisation de Frère Galvao, premier saint brésilien.

Dimanche, le pape Benoît XVI avait invité à Aparecida (sud-est) l’Eglise latino-américaine à ne pas confondre le catholicisme avec une « idéologie politique », fustigeant par ailleurs les régimes « autoritaires » d’Amérique latine.

Le pape a critiqué sans les citer les « gouvernements autoritaires » en Amérique latine, à l’ouverture de la Ve conférence des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes (CELAM), qui président aux destinées de près de la moitié des catholiques de la planète.

Image17 dans sujets interessants aujourd'hui

Le pape Jean Paul II au sanctuaire d’Aparecida le 12 mai 2007 (Photo: Orlando Kissner / AFP)

Parlant tantôt en espagnol tantôt en portugais, il s’est élevé contre le retour de « certaines idéologies que l’on croyait dépassées » sur le sous-continent, en référence au marxisme, tout en déplorant l’approfondissement des inégalités parmi la population.

Une nouvelle génération de dirigeants est récemment arrivée en Amérique latine tels Evo Morales en Bolivie, premier chef d’Etat d’origine indigène qui tente d’imposer des réformes radicales, ou en Equateur Rafael Correa, tous deux alliés au Vénézuélien Hugo Chavez, chef de file du camp antilibéral.

Dans une homélie prononcée quelques heures plus tôt lors d’une messe au sanctuaire d’Aparecida, le pape avait déclaré que la foi en Dieu « n’est pas une idéologie politique ni un mouvement social, ni un système économique ».

La religion chrétienne « c’est la foi en un Dieu amour », et « l’Eglise doit se sentir disciple et missionnaire de cet amour », avait-il souligné.

La messe célébrée en plein air devant le sanctuaire marial d’Aparecida n’a pas attiré les foules attendues. Selon la police et le Vatican, 150.000 fidèles ont assisté à la célébration au lieu du demi-million escompté par l’Eglise.

Dans son discours aux 220 évêques et cardinaux délégués de la CELAM, il a ensuite condamné les « erreurs destructrices » des « systèmes marxistes et capitalistes », tous deux coupables d’avoir « exclu Dieu de leur horizon ».

« Les structures justes ne peuvent pas fonctionner sans un consensus moral de la société fondé sur des valeurs fondamentales », a-t-il estimé.

La défense des « valeurs morales », ainsi que la mise en garde contre une intervention directe de l’Eglise sur le terrain politique, ont constitué les deux fils rouges des discours du pape depuis son arrivée au Brésil mercredi.

« Si l’Eglise commençait à se transformer directement en acteur politique, elle ne ferait pas plus, mais moins, pour les pauvres parce qu’elle perdrait son indépendance » et s’identifierait à « des positions partisanes », a-t-il estimé.

Ces déclarations ont sonné comme des critiques de la Théologie de la Libération condamnée par le Vatican mais toujours influente en Amérique latine.

Benoît XVI a cependant précisé que l’Eglise devait maintenir son « option préférentielle pour les pauvres » et l’a appelée à partager « les joies et les espérances, les douleurs et les angoisses » des hommes d’aujourd’hui.

Le pape a par ailleurs pris le contrepied des accusations de destruction des civilisations d’avant la conquête de l’Amérique portées contre l’Eglise.

« L’annonce de Jésus et de son Evangile n’a à aucun moment comporté une aliénation des cultures précolombiennes », a-t-il assuré, et « l’utopie de redonner vie aux religions précolombiennes (…) ne serait pas un progrès mais une régression », a-t-il dit.

L’assemblée de la CELAM, qui se tient jusqu’au 31 mai à Aparecida, doit fixer la feuille de route de l’Eglise sur le continent qui connaît une forte progression de l’influence du pentecôtisme protestant et de l’indifférence religieuse.

 

Brésil: Voyage du pape – Benoît XVI face aux évêques d’Amérique latine

14 mai, 2007

du site: 

http://www.kipa-apic.ch/meldungen/sep_show_fr.php?id=3643

Brésil: Voyage du pape – Benoît XVI face aux évêques d’Amérique latine

Etat des lieux de l’Eglise catholique sur le continent

Aparecida (Brésil), 14 mai 2007 (Apic) Lors de la 5e Conférence générale de l’épiscopat d’Amérique latine et des Caraïbes, Benoît XVI a fait une sorte d’état des lieux pour l’Eglise latino-américaine, au sanctuaire marial d’Aparecida, le 13 mai 2007. Il a dénoncé » l’aspect destructeur du système marxiste comme du capitalisme ».

Pour la 5e Conférence générale de l’épiscopat d’Amérique latine et des Caraïbes, 220 évêques et une vingtaine de cardinaux du continent sont réunis jusqu’au 31 mai autour du thème ‘Disciples et missionnaires de Jésus-Christ pour que nos peuples aient la vie en Lui’.

Dans sa longue intervention, au sanctuaire marial d’Aparecida, en fin d’après-midi du 13 mai, le pape a dénoncé « l’aspect destructeur du système marxiste comme du capitalisme », il a mis en garde contre une mondialisation mal maîtrisée et rappelé la nécessité d’une Eglise politiquement indépendante et au service des pauvres.

Après être revenu sur la première
évangélisation du continent, Benoît XVI a dressé le constat de la perte d’influence de l’Eglise face au prosélytisme de nombreuses sectes ou de nouvelles expressions pseudo-religieuses en énumérant une série de chantiers prioritaires : la famille, les prêtres, les laïcs ou les jeunes.

Le marxisme comme le capitalisme entraînent une « destruction des esprits »
S’interrogeant pour savoir si “la réalité“ consiste dans “les biens matériels, les problèmes sociaux, économiques et politiques“, Benoît XVI a noté que “c’est précisément là que se trouve l’erreur des tendances dominantes du siècle dernier, une erreur destructrice, comme le démontrent les résultats des systèmes marxistes autant que ceux des systèmes capitalistes“. Ceux-ci, selon le pape, “falsifient le concept de réalité avec l’amputation de la réalité fondatrice (…) décisive qui est Dieu“.

“Le capitalisme autant que le marxisme avaient promis de trouver la voie pour créer des structures justes, affirmant qu’une fois établies, celles-ci auraient fonctionné toutes seules“, a relevé le pape, ajoutant que “cette promesse idéologique s’est révélée fausse“. Selon lui, “le système marxiste, là où il a gouverné, n’a pas seulement laissé un triste héritage de destructions économiques et écologiques, mais aussi une destruction douloureuse des esprits“. “Nous voyons la même chose à l’ouest, a-t-il noté, où la distance entre les pauvres et les riches grandit constamment et où a lieu une inquiétante dégradation de la dignité personnelle avec la drogue, l’alcool et les mirages trompeurs de bonheur“.

Préoccupation devant des gouvernements « autoritaires » en Amérique latine

Constatant “des avancées vers la démocratie“ sur le continent latino-américain, Benoît XVI a dit sa préoccupation devant des formes de gouvernement autoritaires ou sujets à certaines idéologies que l’on croyait dépassées et qui ne correspondent pas avec la vision chrétienne de l’homme et de la société“. D’autre part, a-t-il prévenu, l’économie libérale de certains pays latino-américains doit prendre en considération l’équité. Si le phénomène de la mondialisation peut être “un gain“, il entraîne aussi le risque de monopoles et de la finalité du gain en valeur suprême.
Souhaitant que les Etats favorisent “le respect d’une laïcité saine“, le pape a désiré d’autre part que l’Eglise ne se transforme pas en sujet politique car elle perdrait son indépendance et son autorité morale, sans pour autant en faire plus pour les pauvres et la justice. A l’inverse, “l’Eglise est l’avocate de la justice et des pauvres précisément parce qu’elle ne s’identifie ni aux politiciens ni aux intérêts des partis“, a déclaré Benoît XVI dans le pays d’origine de la Théologie de la libération. Il a cependant réaffirmé la responsabilité“des laïcs dans la vie publique et dans la lutte pour la justice ainsi que l’option préférentielle pour les pauvres qui est “implicite“ dans la foi chrétienne.

Portant un regard historique sur le continent, Benoît XVI a jugé que les populations d’Amérique latine avaient accueilli le Christ, “le Dieu méconnu que leurs ancêtres, sans le savoir, cherchaient dans leurs riches traditions religieuses“. Ainsi, à ses yeux, l’annonce de l’Evangile, dès la colonisation du continent, n’a comporté en aucun cas une aliénation des cultures précolombiennes et ne fut pas non plus l’imposition d’une culture étrangère. Par ailleurs, a mis en garde le souverain pontife, “l’utopie de revenir aux religions précolombiennes, en les séparant du Christ et de l’Eglise universelle, ne serait pas un progrès mais au contraire un recul“.

Des choix nouveaux et difficiles pour l’Eglise

Sur un plan plus pastoral, Benoît XVI a constaté “la religiosité populaire“ du continent, la qualifiant de trésor précieux de l’Eglise, mais aussi un certain affaiblissement de la vie chrétienne dans l’ensemble de la société et de la participation à la vie de l’Eglise catholique. Celui-ci, d’après-lui, est dû “au sécularisme, à l’hédonisme, à l’indifférence et au prosélytisme de nombreuses sectes, de religions animistes et de nouvelles expressions pseudo religieuses“. Reconnaissant que l’Eglise devait faire des choix nouveaux et difficiles, le pape a souhaité un nouvel élan missionnaire pour le continent porté par des croyants enracinés dans le Christ.
Pour l’Eglise et le continent, Benoît XVI a alors proposé des domaines prioritaires : la famille “qui souffre de situations occasionnées par le sécularisme et par le relativisme éthique“, les prêtres qui ont besoin d’une “structure spirituelle solide“, les religieux et religieuses “qui doivent continuer à travailler avec héroïsme“, les laïcs invités “à porter au monde le témoignage de Jésus-Christ“ et les jeunes. Ceux-ci, a expliqué enfin Benoît XVI, ne doivent pas “se fourvoyer dans les modes ou les mentalités courantes“ mais adopter “une curiosité profonde sur le sens de la vie“. Ils doivent surtout s’opposer aux « mirages faciles du bonheur immédiat et aux paradis trompeurs de la drogue, du plaisir, de l’alcool, ainsi qu’à toute forme de violence“.

C’est dans la salle de conférences du sanctuaire d’Aparecida que le pape a pris la parole au cours de la prière des Vêpres. Devant les prélats, mais aussi en présence de plusieurs dizaines d’invités, d’observateurs et d’experts, le pape est intervenu en espagnol et en portugais, les langues majeures du continent.

Ouverts par Benoît XVI, les travaux de la 5e Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes vont se poursuivre jusqu’au 31 mai dans le sanctuaire national brésilien. Quant au pape, au terme de son intervention, il a quitté Aparecida en hélicoptère aux alentours de 18h45 (23h45 heure de Rome) pour se rendre à l’aéroport international Guarulhos de São Paolo, à 130 km de là.

Après une cérémonie de départ et un dernier discours sur le sol brésilien, Benoît XVI partait en avion à destination de l’aéroport de Rome-Ciampino. Son arrivée à Rome est prévue le 14 mai à 12h45 (heure locale). Antoine-Marie Izoard à Aparacida (Brésil) – I.MEDIA/APIC (apic/imedia/ami/vb)

14.05.2007 – Apic/Imedia – En direct d’Aparecida, Brésil

Regina Caeli du Dimanche 13 mai

14 mai, 2007

du site:

http://www.zenit.org/french/

2007-05-13

Regina Caeli du Dimanche 13 mai

Texte intégral

ROME, Dimanche 6 mai 2007 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape a prononcée à l’occasion de la prière du Regina Caeli, ce dimanche, sur la place située devant le sanctuaire d’Aparecida, à l’issue de la messe d’inauguration de la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes.

AVANT LE REGINA CAELI

[En portugais]
Je salue vous salue avec une grande affection vous tous qui êtes venus des quatre coins du Brésil, d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que ceux qui m’écoutent à travers la radio et la télévision. Au cours de la célébration de la messe, j’ai invoqué l’Esprit Saint lui demandant de rendre féconde la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes que j’aurai tout à l’heure l’occasion d’inaugurer. Je vous demande à tous de prier pour les fruits de cette grande assemblée qui ouvre à l’espérance l’avenir de la famille latino-américaine. Vous êtes les acteurs du destin de vos nations. Que Dieu vous bénisse et vous accompagne.

[En espagnol]

Je salue avec affection les groupes et les communautés de langue espagnole ici présents, ainsi que tous ceux qui, en Espagne et en Amérique latine, s’unissent spirituellement à cette célébration. Que la Vierge Marie vous aide à maintenir vive la flamme de la foi, de l’amour, et de la concorde, afin que par le témoignage de votre vie, et de la fidélité à votre vocation de baptisés, vous soyez la lumière et l’espérance de l’humanité. Prions aussi pour que la célébration de cette Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes donne beaucoup de fruits d’authentique renouveau spirituel et d’inlassable évangélisation. Que Dieu vous bénisse.

[En anglais]

Je salue chaleureusement tous les groupes de langue anglaises présents ici aujourd’hui. Les familles sont au centre de la mission d’évangélisation de l’Eglise puisque c’est au foyer que notre vie de foi se manifeste en premier et est nourrie. Cher parents, vous êtes pour vos enfants les premiers témoins des vérités et des valeurs de la foi : priez avec et pour vos enfants, enseignez-les par l’exemple de votre fidélité et de votre allégresse ! En vérité, chaque disciple, stimulé par la parole et fortifié par les sacrements, est appelé à la mission. Il s’agit d’une tâche à laquelle personne ne devrait renoncer, puisque rien n’est plus beau que de connaître le Christ, et de faire en sorte que les autres le connaissent ! Que Notre Dame de Guadalupe soit votre modèle et votre guide ! Dieu vous bénisse tous.

[En français]

Chères familles et groupes de langue française, je vous salue de tout cœur, vous qui vivez sur le Continent sud-américain, notamment en Haïti, en Guyane française et dans les Antilles. Puissiez-vous édifier, avec tous, une société toujours plus solidaire et plus fraternelle, avec le souci de faire découvrir aux jeunes la grandeur des valeurs familiales

[En portugais]

C’est aujourd’hui le 90e anniversaire des apparitions de Notre Dame de Fatima. Avec un fort appel à la conversion et à la pénitence, elle est, sans aucun doute, la plus prophétique des apparitions modernes. Demandons à la Mère de l’Eglise, à celle qui connaît les souffrances et les espérances de l’humanité, de protéger nos foyers et nos communautés. Nous lui confions de façon spéciale les peuples et les nations qui ont des besoins particuliers, et nous le faisons avec la certitude qu’elle ne laissera pas inexaucées les supplications que nous lui adressons avec une dévotion filiale.

Je pense en particulier à ces frères et soeurs qui souffrent de la faim, et pour cela, je désire rappeler la « Marche contre la faim » promue par le Programme alimentaire mondial, organisme des Nations unies chargé de l’aide alimentaire. Cette initiative a lieu aujourd’hui dans de nombreuses villes du monde, parmi lesquelles ici, au Brésil, à Ribeirão Preto. Nos prières se tournent aussi vers la communauté afro-brésilienne qui commémore ce dimanche l’abolition de l’esclavage au Brésil.

Puisse ce souvenir stimuler la conscience évangélisatrice de cette réalité socio-culturelle de grande importance dans la Terre de la Sainte Croix. J’adresse également une salutation cordiale ainsi que des sincères remerciements, à tous les groupes et associations qui se sont recueillis ici. Que Dieu vous récompense et vous garde forts dans la foi.

Proclamons avec joie le commencement de notre salut.

© Copyright du texte original plurilingue : Librairie Editrice Vaticane
Traduction réalisée par Zenit

un college de: mes pénsée et des article du journaux

13 mai, 2007

 

j’ai mis ensemble trois articles de journal sur la visite de le Pape en Brésil et, en citant le lien, je vous les propose parce qu’il est presque irréalisable recompter : pas seulement l’homélie, les gens, la commotion de tous, est difficile rapporter surtout les sentiments qui se perçoivent à de même des mots et de ce qui se voit ; ce qu’à moi à fait penser dont plus et a ému a été certainement les gens ainsi émues, qu’il participait tant, mais surtout le Pape à travers les mots, les gestes les embrassades, les saluts et tant de choses qui ne peuvent pas se rapporter ; Le Pape a mis en marche tout si même, a donné tout si même, a été vraiment les « Bonnes Bergères qui donnent la vie pour ses brebis » ; toujours plus de Papa Benoît m’apparaît comme s’il percevait la voix de l’Esprit Saint, ses suggestions, les « Amour même » qui semblaient descendre sur lui et il le conformait, et il conforme au même Jésus ; je ne réussis à recompter plus de mes sentiments, peut-être trouve quelqu’un qu’il les a éprouvés comme moi et eux il a su écrire mieux, du site:

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=531304

Le pape se dégèle au contact des Brésiliens et salue leur « soif de Dieu »
Aparecida, 13/05 – Le pape Benoît XVI d`habitude très réservé a brisé l`armure samedi au Brésil où il est apparu chaleureux, détendu et presque expansif durant la visite d`un centre de réhabilitation pour jeunes toxicomanes, et où il a salué la « soif de Dieu » des latino-américains, a rapporté l`AFP.
Le pape n`a pas ménagé les gestes affectueux et s`est laissé étreindre sans façon par ces jeunes « blessés de la vie » qu`il a rencontrés à la « ferme de l`espérance » fondée par une communauté religieuse à Guaratingueta, un village proche du sanctuaire marial d`Aparecida (sud-est).Plus tard, alors qu`il dirigeait la prière du rosaire dans la basilique du sanctuaire, Benoît XVI a voulu parler au coeur des latino-américains. « Le pape vous aime! », a-t-il lancé, dé

clenchant un tonnerre d`applaudissements.« Hommes et femmes d`Amérique latine, je sais que vous avez une grande soif de Dieu », a-t-il dit. « Le pape veut vous dire à tous: « l`Eglise est notre maison! Dans l`Eglise catholique nous trouvons tout ce qui est bon, tout ce qui est motif de sécurité et de soulagement ».Benoît XVI doit présider dimanche à Aparecida l`ouverture de la 5ème conférence générale des évêques d`Amé

rique latine.
Celle-ci doit fixer pour les ann
ées à venir les orientations des Eglises d`un sous-continent qui vit de profonds bouleversements politiques, é
conomiques et culturels, dont une forte progression des sectes protestantes qui concurrencent le catholicisme.

du site: ici

AmériquesLe pape Benoît XVI visite un centre de désintoxication pour drogués

AP | 12.05.2007 | 17:21

Le pape Benoît XVI a visité samedi à Guaratingueta, au Brésil, un centre de désintoxication pour drogués, appelant les trafiquants de drogue à « réfléchir au mal qu’ils font ».Le souverain pontife a exhort

é les trafiquants à « réfléchir au mal qu’ils font à d’innombrables jeunes et adultes de toutes les couches sociales ». « Dieu leur demandera des comptes pour ce qu’ils auront fait », a-t-il prévenu devant 6.000 personnes.

« La dignité humaine ne peut être piétinée de cette manière », a poursuivi le pape devant la communauté de la Fazenda da Esperança établie dans ce centre fondé par un frère franciscain.Le centre de Guaratingueta propose aux drogu

és un programme de désintoxication basé sur un encadrement spirituel et sur le travail (apiculture, traite de vaches, cueillette de pommes). La communauté revendique un taux de sevrage de 80%.

Après cette visite rurale, le pape rentrera à Aparecida où il déjeunera samedi midi avec les responsables de la Ve Conférence générale de l’épiscopat latino-américain et des Caraïbes, conférence dont le coup d’envoi sera donné dimanche matin par Benoît XVI lors d’une grande messe d’inauguration sur l’esplanade située devant le sanctuaire de l’Aparecida. AP

du site:

http://www.letemps.ch/template/static.asp?afpi=070513151620.2ns9jf1u.xml

Le pape au Brésil: la religion chrétienne n’est pas une idéologie politique

AFP – 13.05.2007, 05:32

APARECIDA (AFP) – Le pape Benoît XVI a déclaré dimanche au Brésil que la religion chrétienne « n’est pas une idéologie politique », dans une mise en garde aux adeptes de la Théologie de la Libération encore très influente dans les Eglises d’Amérique latine.

Au dernier jour du voyage du pape au Brésil, la messe qu’il a célébré au sanctuaire marial d’Aparecida (sud-est du Brésil) a rassemblé 150.000 fidèles, selon des sources policières et du Vatican.

L’Eglise comptait initialement sur près d’un demi million de fidèles à cette célébration d’inauguration de la 5e conférence des évêques d’Amérique latine et des Caraïbes.

La foi en Dieu « n’est pas une idéologie politique ni un mouvement social, ni un système économique », a déclaré le pape dans son homélie. La religion chrétienne « c’est la foi en un Dieu amour », et « l’Eglise doit se sentir disciple et missionnaire de cet amour ».

Il a cependant ajouté que la religion « ne doit pas être un motif d’évasion de la réalité historique, dans laquelle vit l’Eglise en partageant les joies et les espérances, les douleurs et les angoisses de la réalité contemporaine, spécialement celles des plus pauvres et de ceux qui souffrent ».

Benoît XVI a encore souligné que « l’Eglise ne fait pas de prosélytisme ».

« L’Eglise se développe plutôt par +attraction+, comme le Christ attirait à lui avec la force de son amour qui a culminé dans le sacrifice de la croix », a-t-il expliqué, ajoutant que « l’Eglise doit se sentir disciple et missionnaire de cet amour ».

Le pape avait critiqué vendredi à Sao Paulo le « prosélytisme agressif des sectes » qui viennent concurrencer l’Eglise catholique en Amérique latine, particulièrement dans les banlieues populaires des grandes métropoles du sous-continent.

Benoît XVI a encore appelé les fidèles à « obéir à la parole de Jésus ». « Notre amour pour Jésus se manifeste par l’obéissance à sa parole », « qui peut se communiquer à ses disciples par le Saint Esprit », a-t-il dit.

A son arrivée au sanctuaire, Benoît XVI, accueilli par une grande ovation et les cris de « Vive le pape, Bento, Bento » (Benoît mais aussi béni en portugais), avait salué la foule à travers les vitres baissées de la papamobile.

Benoît XVI ouvre ensuite les travaux de la Ve Conférence épiscopale latino-américaine qui réunit les évêques de tout le continent, avant son départ du Brésil.

Dans l’après-midi, Benoît XVI doit donner ses orientations aux 266 participants à cette conférence qui doit définir la stratégie d’évangélisation de l’Eglise catholique dans cette région qui compte près de la moitié des 1,1 milliard de catholiques dans le monde.

 

Le pape : la vraie révolution vient des saints et de Dieu –

11 mai, 2007

j’espère qu’il y aura vite la traduction de tout le texte d’un site en laquelle j’ai confiance (comme j’ai répété plusieurs fois l’italien et le français divergent beaucoup même si elles sont des langues semblables et faut est attentif à ne pas modifier trop la phrase, ensuite, dans ce cas, l’italien est traduction de le portugais qui est une langue latine mais complètement différente et incomprensibile pour nous);

j’espère bientôt d’avoir quelque commentaire bien fait sur ce que le Pape a dit, je lis commentaires faits  en extraiant un pas dicte du Pape de tout  le conteste historique, logique et ecclésial de Lui  présumé, il y a beaucoup de mensonge et élaboration malveillante des choses qui dit le Pape dans ces jours ( et beaucoup de foi );

Traduction du site Korazym (italien) que traduit du portugais, mais, pour ce que je rappelle de l’homélie ce texte est voisin a la traduction italien en directe, le texte meilleur, je pense, que il verra du site Vatican:

Le pape : la vraie révolution vient des saints et de Dieu

de Mattia Blancs

/11/05/2007

Le teste intégral de l’Homélie prononcée de Benoît XVI pendant le Saint Messe de canonisation de moine Antonio Galvao, à San Paolo : œuvres aux pauvres, enthousiasme, sainteté dans le quotidien.

La traduction italienne… Le teste pas définitif

Monsieur Cardinaux, Monsieur Archevêque de San Paolo et Evêques du Brésil et de l’Amérique Latine, Distinctes Autorités, Sœurs et Frères en Christ ! « Je bénirai les Seigneur dans chaque temps,/sur ma bouche toujours son éloge » (Sal 32,2). 1. Réjouissons nous dans les Seigneur dans ce jour dans lequel nous contemplons une autre étonnement de Dieu que, pour sa admirable providence, nous permet de goûter un vestige de sa présence dans cet acte de donation d’Amour constitué du Saint Sacrifice de l’Autel. Oui, nous ne pouvons pas ne pas louer notre Dieu. Louons le tous combien, peuples du Brésil et de l’Amérique, nous chantons aux Seigneur ses étonnements, parce que grandes choses il a fait pour nous. Aujourd’hui, la Divine Sagesse permet y de nous rencontrer autour de son autel, en attitude d’éloge et de remerciement pour nous avoir concédé la grâce des Canonisation Entre Antonio de Sant’d'Anne Galvão. Je veux remercier pour les affectueux mots de l’Archevêque de San Paolo, qui s’est fait voix de vous tous. Je remercie pour la présence de chacun et chacune de vous, soit des habitants de cette grande ville soit dont ils sont venus d’autres villes et de nations. Je me réjouis parce que, à travers les moyens de communication, mes mots et expressions de mon affection peuvent entrer dans chaque maison et dans chaque cœur. Que vous soyez en en certains : la Papa vous aime, et il vous aime parce que Jésus Christ vous aime. Dans cette solennelle Célébration eucharistique a été proclamé l’Évangile dans lequel Jésus, en attitude d’intérieur transport, proclama : « Je Te bénis, ou Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as tenu cachées ces choses aux savants et à intelligents et tu elles as révélées aux petits » (Mt 11,25). Me sens donc heureux parce que l’élévation d’Entre Galvão aux autels il restera toujours encadré dans la liturgie que cet aujourd’hui l’Église nous offre. Il salue avec affection toute la communauté franciscaine et, en mode spéciale, les sœurs conceptionistes que, du Monastère de la Lumière, de la Capitale de l’État de San Paolo, rayonnent la spiritualité et la charisme de l’première brésilienne élevé à la gloire des autels. 2. Rendrons-nous merci à Dieu pour les bénéfices continus obtenus au moyen de la forte influence évangélisatrice que l’Esprit Saint mets dans tant d’âmes à travers Entre Galvão. La charisme franciscain, évangéliquement vécu, a donné des fruits significatifs à travers son témoignage d’ardent adorateur de l’Eucharistie, de prudent et savante guide des âmes qui le cherchaient et du grand fidèle de l’Immaculée Conception de Marie, dont on considérait « fils et esclave je perpétue ». Dieu y vient rencontre, « cherche à nous conquérir – jusqu’au Dernier Dîner, jusqu’au Cœur transpercé sur la croix, jusqu’aux apparitions de René et aux grandes œuvres au moyen dont Il, à travers l’action des Apôtres, a guidé le chemin de l’Église naissante » (Lettre En. Deus caritas est, 17). Il se révèle à travers sa Parole, dans les Sacrement, spécialement dans l’Eucharistie. La vie de l’Église, donc, est en modo essentiel eucharistique. Les Seigneur, dans sa affectueuse providence, nous a laissé marque visible de sa présence. Lorsque nous contemplons dans le Saint Messe les Seigneur, élevé du prêtre, après les Consécration du pain et du vin, ou bien lorsque nous l’adorons avec des dévotions exposées dans l’Ostensoir, nous rénovons notre foi avec profonde humilité, comme il faisait Entre Galvão en « laus perennis », en constante attitude d’adoration. Dans la Sacrée Eucharistie il est contenu tout le bien spirituel de l’Église, c’est-à-dire, le même Christ notre Pâques, le Pain vivant qui a descendu du Ciel vivifiât de l’Esprit Saint et vivifiante parce qu’il donne la Vie aux hommes. Cette mystérieuse et ineffable manifestation de l’amoure de Dieu pour l’humanité occupe un lieu privilégié dans le cœur des chrétiens. Ils doivent pouvoir connaître la foi de l’Église, à travers ses ministres commandés, pour l’exemplarité avec laquelle ils accomplissent les rites prescrits, qui indiquent toujours dans la liturgie eucharistique centre de toute l’œuvre d’évangélisation. Les fidèles, à eux tourne, doivent chercher à recevoir et vénérer le très saint Sacramento avec pitié et dévotion, en désirant accueillir les Seigneur Jésus avec foi, et en sachant recourir, chaque tourne qu’il sera nécessaire, au Sacramento de la réconciliation pour purifier l’âme de chaque péché grave.

3. Significative est l’exemple de fré Galvão pour sa disponibilité au service de peuple, chaque foi venait interpellait. Conseiller de renommée, de pacificateur des âmes et des familles, du dispensateur de la charité spécialement vers les pauvres et les infirmes. Il était beaucoup recherché pour les aveux, parce que zélé, sage et prudent. Une caractéristique dont il aime vraiment est ne pas vouloir qu’Aimé il vienne offensé ; la conversion des pécheurs était, donc, la grande passion de notre Saint. Sœur Helena Marie, qui a été la première « religieuse » destinée à donner entame au « Recolhimento de Nossa Senhora de Conceição », a témoigné ce qui Entre Galvão avait dit : « Priées parce que Dieu nos Seigneur soulève les pécheurs avec son bras fort du misérable abîme des fautes dans lesquelles on trouve ». Qu’il puisse ce délicat avertissement nous servir de stimule pour reconnaître dans la Divine Miséricorde le chemin vers la réconciliation avec Dieu et avec prochain le et pour la paix de nos consciences.

4. Unit avec les Seigneur dans la suprême communion de l’Eucharistie et réconciliés avec Lui et avec nos prochain, nous serons ainsi des porteurs de cette paix qui le monde ne réussit pas à dette. Pourront les hommes et les femmes de ce monde trouver la paix, s’ils ne seront pas conscients de la nécessité de se réconcilier avec Dieu, avec prochain le et avec lui même ? De haut signifié a été, en ce sens, ce que l’Assemblée du Sénat de San Paolo écrivit au Ministre Provincial des Franciscains à la fin du siècle XVIII, en définissant Entre Galvão un « homme de paix et de charité ». Que nous demande-il les Seigneur ? « Aimées vous les uns les autres, comme je vous ai aimé ». Mais vite après il ajoute : « Portiez du fruit, et que le vôtre fruit demeure » (cf. Jn 15,12.16). Et ce que le fruit nous demande, si celui de ne pas savoir amères, en nous inspirant à l’exemple du Saint de Guaratinguetá ? La renommée de son immense charité ne connaissait pas de limites. Des personnes de toute la géographie nationale allaient donnent Entre Galvão, qui tous accueillait paternellement. Ils étaient pauvres, infirmes dans le corps et dans l’esprit, que supplient son aide. Jésus ouvre son cœur et il nous révèle centre de tout son message rédempteur : « Personne n’a un amour plus grand que ceci : donner la vie pour ses amis « (Ibid., v. 13). Il même aima jusqu’à donner à sa vie pour nous sur la Croix. Même l’action de l’Église et des chrétiens dans la société doit posséder cette même inspiration. Les initiatives pastorale de social, si elles sont orientées vers bien des pauvres et les infirmes, portent dans même ceci lui scelle divin. Les Seigneur compte sur nous et il nous appelle des amis, parce que seulement aux ceux que nous aimons de cette manière sommes capables de donner la vie offerte de Jésus au moyen de sa grâce. Comme nous savons, la V Conférence Générale de l’Episcopat Latino-américain aura comme thème fondamental : « Disciples et missionnaires de Jésus Christ, parce que dans Lui nos peuples aient la vie ». Comment ne pas voir, alors, la nécessité d’écouter avec ferveur rénovée l’appel, pour pouvoir répondre généreusement aux défis qui l’Église à Brésil et dans l’Amérique Latine sont appelés à affronter ? 5. « Vous venez à moi, à vous tous, que vous êtes fatigués et opprimés, et à moi vous soulagerai », dit les Seigneur dans l’Évangile (Mt 11, 28). Celle-ci est la recommandation finale qu’il nous tourne. Comment ne pas voir ici le sentiment paternel et ensemble maternel de Dieu pour tous ses fils ? Marie, la Mère de Dieu et Mère, la nôtre, se trouve particulièrement liée à nous dans cet instant. Entre Galvão elle affirma avec voix prophétique la vérité de l’Immaculé Conception. Lui, la « Tota Pulchra », la Vierge très pure, qui ont conçu dans son sein les Rédempteur des hommes et a été préservait de chaque tache originale, veut être scelle définitif de les nôtre rencontre avec Dieu, nos Salvatore. Il n’y a pas fruit de la grâce dans histoire du salut qui n’ait pas comme moyen nécessaire la médiation de La nôtre Dame. De fait, notre Saint s’est offert en mode irrévocable à la Mère de Jésus depuis sa jeunesse, en désirant les appartenir toujours et en choisissant les Vierge Marie comme Mère et Protectrice de ses filles spirituelles. Très chers amis et amies, qui bel exemple à suivre nous ont laissé Entre Galvão ! Comme ils sonnent actuels pour nous, que nous vivons dans une époque ainsi pleine d’hédonisme, les mots écrits dans la formule de ses consécration : « enlevez-moi plus plutôt la vie, d’abord que j’offense ton bénit Fils, mes Seigneur! ». Ils sont des mots forts, d’une âme passionnée, mots qui devraient faire une partie de la normale vie de chaque chrétien, soit il consacré ou moins, et réveille désirs de fidélité à Dieu soit dans que hors du mariage. Le monde a besoin de vies limpides, d’âmes claires, d’intelligences simples, qui refusent d’être considérées des créatures objet de plaisir. Il est nécessaire de dire non à ces moyens de communication sociale qui mettent en ridicule la sainteté du mariage et la virginité avant le mariage. Il est juste maintenant qu’il nous est donné dans la Mère de Dieu la plus parfaite défendue contre les maux qui affligent la vie moderne ; la dévotion de Marie est la sûre garantie de protection maternelle et de tutelle dans maintenant de la tentation. Et ce qui ne sera pas cette mystérieuse présence de la Vierge très pure, quand nous invoqueront la protection et l’aide de la Senhora Aparecida ? Nous déposons dans ses mains très saintes la vie des prêtres et des laïques consacrés, du séminariste et de tous qui sont appelés à la vie religieuse.

6. Cari amis, permettez moi de finir en repensant à Veille de Prière de Marienfeld, en Allemagne : devant à une multitude de jeunes, j’ai voulu qualifier les saints de notre époque comme vrais réformateurs. Et j’ai ajouté : « Seulement des Saints, seulement de Dieu elle vient la vraie révolution, le changement décisif du monde » (homélie, 25/08/2005). Celle-ci est l’invitation que je tourne aujourd’hui à tous vous, du premier à achève, dans cette Eucharistie sans frontières. Dieu dit : « Vous soyez saints, comme je suis saint » (Lev 11,44). Donnons-nous merci à Dieu Père, à Dieu Fils, à Dieu Esprit Saint, dont ils y viennent, pour des intercession de la Vierge Marie, toutes les bénédictions du ciel ; dont il y vient ce don que, ensemble à la foi, elle est la plus grande grâce qui puisse être concédée à une créature : l’arrêté désir de rejoindre la plenitude de la charité, dans la conviction que la sainteté pas seulement est possible mais même nécessaire à chacune dans son état de vie, pour dévoiler au monde la vraie face de Christ, notre ami ! Amen !

 

la théologie de la libération par Wikipedia

10 mai, 2007

un des problèmes qui le Pape devra affronter est celui de la théologie de la libération, aujourd’hui, ici en Europe maintenant se retiene fermée la réflexion de cette théologie née en sud Amérique, n’a pas été acceptée, peut-être a été humainement comprise, dans le sens qui on pouvait comprendre l’état d’esprit des prêtres et les théologien qu’on trouvait en situations ainsi difficiles et extrêmes, je ne me sens pas de reparcourir tout le long chemin de la théologie de la libération, j’ai choisi pour une relecture, le teste de Wikipedia qui fait à des analyse historique théologique claire, il est possible approfondir – je mets le lien au site – sur chaque mot en bleu, il se peut clikkare pour savoir de plus sur question pour le comprenons mieux , c’est bien cercher la page sur Google parce que l’addresse ne prend pas la page:

http://www.google.it/search?hl=it&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&q=Wikipedia++%2B+th%C3%A9ologie+de+la+liberation&spell=1 

Théologie de la libération

Un article de Wikipédia, l’encyclopédie libre.

Aller à : Navigation, Rechercher

La théologie de la libération est un mouvement de pensée politique et religieux issu de l’Église Catholique né en Amérique latine en 1972 et inspiré par le communisme pour certains (plutôt marxiste), mais qui trouve sa source dans les textes prophétiques de la bible et la révélation évangélique (la victime innocente). Ce courant prône la libération des peuples et entend ainsi renouer avec la tradition chrétienne de solidarité.Il est li

é à l’apparition de militants politiques des pays du Tiers-monde dont l’action partage un fondement politique et religieux : politiquement, proche du socialisme, qui insuffle à la religion chrétienne une valeur intrinsèque de mission libératrice du peuple de leur point de vue.

Cette conception de la religion, dont le rôle est central dans beaucoup de pays du Tiers-monde ayant adopté les religions autrefois imposées par les pays colonisateurs, est à l’opposé des conceptions condamnant la religion comme instrument univoque d’oppression ééé[réf. nécessaire], lié notamment a l’idéologie communiste.

Desmond Tutu a été un militant actif de la théologie de la libération.

En France, ce courant théologique fut représenté par les mouvements ouvriers d’action catholique, principalement la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC).

Sommaire

[masquer]

  • 1 Histoire 
  • 2 Principes 
  • 3 Critiques 
  • 4 Figures de la théologie de la libération 
  • 5 Bibliographie 
  • 6 Source 
  • 7 Liens externes

 

Histoire [modifier]

Le mouvement a été théorisé en 1972 par le théologien péruvien Gustavo Gutiérrez, dans son essai Théologie de la libération. Il trouve notament sa source dans l’ouvrage de Paul Gauthier Les Pauvres, Jésus et l’Église publié en 1963, résultat des travaux préliminaires au Concile Vatican II et qui est considéré comme un précurseur du mouvement.

Le mouvement, voix du peuple opprimé, eut immédiatement une grande popularité en Amérique latine pour cause d’innombrables injustices perpétrées par les groupes militaires au pouvoir.En ao

ût 1975 se tient le congrès théologique de Mexico, auquel participent plus de 700 personnes sur le thème Libération et captivité.

En 1976, le théologien Leonardo Boff publie Teologia do Cativeiro e da Libertação (Lisbonne : Multinova).En

1979 lors de la IIIe conférence générale de l’épiscopat Sud-américain,(Conférence de Puebla), les évêques définissent le concept d’option préférentielle pour les pauvres.

Lors d’un voyage à Mexico en janvier 1979, le pape Jean-Paul II déclare que « cette conception du Christ comme une figure politique, un révolutionnaire (…) est incompatible avec les enseignements de l’Église ».La th

éologie de la libération a fait l’objet de deux condamnations du Vatican en 1984 et 1986. Tout en reconnaissant la légitimité d’un combat contre la misère, la Congrégation pour la doctrine de la foi condamnait les emprunts faits à la philosophie marxiste et tentait de recadrer les aspirations des peuples sud-américains dans la doctrine sociale de l’Église.

 

Principes [modifier]

Dans la tradition chrétienne, les pauvres ont tenu depuis les origines une place particulière : ils sont à la fois des modèles (« Heureux, vous les pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous » Lc 6, 20) et des sujets de compassion et de charité. La théologie de la libération dépasse ce point de vue, et propose non seulement de libérer les pauvres de leur pauvreté, mais en plus d’en faire les acteurs de leur propre libération.
Elle d
énonce dans le capitalisme la cause de l’aliénation à la pauvreté de millions d’individus. Aujourd’hui, les thèses soutenues par les théologiens de la libération font de moins en moins appel au marxisme, et rejoignent les mouvements altermondialistes dans leurs actions contre la mise en place d’un ordre néolibéral mondial.

 

Critiques [modifier]

Le pape Jean-Paul II et le courant de l’Opus Dei, très influent au Vatican, se sont montrés défavorables à ce mouvement, à cause de ses théories reprenant des concepts marxistes comme la lutte des classes. La théologie de la libération était ressentie comme une menace pour l’unicité et l’impact public de l’Église catholique. En outre, affirmer la lutte des classes pouvait dans une certaine mesure encourager la participation à des actions violentes comme la guérilla, ce que refusait le Vatican.

Toutefois Jean-Paul II a finalement reconnu que la théologie de la libération pouvait être « bonne, utile et même nécessaire », dans une lettre à la Conférence des évêques du Brésil[1].Dans le document

Interprétation de la Bible dans l’Église de la Commission Biblique Pontificale 1993, qui a été présenté à Jean-Paul II par le cardinal Ratzinger, la théologie de la libération est reconnue comme une approche possible (paragraphe 1.E.1). Les critiques du Vatican se concrétisent le 15 mars 2007, lorsque la Congrégation pour la doctrine de la foi fait état, à propos des écrits du jésuite Jon Sobrino, de « notables divergences avec la doctrine de l’Église »[2], faisant notamment remarquer que Jon Sobrino accorde une place trop importante à l’aspect humain de Jésus, au détriment de son aspect divin. Le théologien est alors interdit d’enseignement et de publication par l’archevêque de San Salvador, Fernando Saenz Lacalle, membre de l’Opus Dei. Le père Jose Vera, porte-parole du Conseil général des Jésuites, a annoncé que l’Ordre ne prendra pas de sanctions contre Jean Sobrino[3], qui est cependant interdit de publication et d’enseignement en Mai 2007[4].

 

Figures de la théologie de la libération [modifier]

  • Carlos Felipe Ximenes Belo
  • Samuel Ruiz
  • Leonardo Boff
  • Paul Gauthier
  • Jose Miguez Bonino
  • Hélder Câmara
  • Ernesto Cardenal
  • Gustavo Gutiérrez
  • Erwin Kräutler
  • Oscar Romero
  • Juan Luis Segundo
  • Jon Sobrino
  • Camilo Torres
  • Ignacio Ellacuría
  • Luis Felipe Zegarra

Bibliographie [modifier]

  • Une expérience colombienne de la fatalité – une parole habitée par le destin interpelle une théologie de la liberté, Ignacio Madera Vargas, 1995, in Destin, prédestination, destinée sous la direction d’Adolphe Gesché, Cerf, ISBN 2-204051098 
  • Les Pauvres, Jésus et l’Église, Paul Gauthier, 1963, Editions Universitaires, Chrétienté Nouvelle, 141p, ISBN B0000DV4DF 
  • Le discours homilétique de Mgr Oscar Romero, Yves Carrier, Québec, Éditions l’Harmattan, 2003, 324 p. 

     

Source [modifier] José-Maria Mayrink, « Retour annoncé de la théologie de la libération », dans Courrier international, 2005, n° 754, p. 15.

  1. Un pape au double visage: article tiré de Politis
  2. Le Monde, 16 mars 2007, p. 5
  3. Apic, Agence de presse internationale catholique, 16 mars 2007 [1]
  4. Le Monde, 8 mai 2007

Liens externes [modifier]

  • Un article sur l’action de l’Opus Dei au Chili, son soutien à Pinochet et à la tentative de coup d’état contre Hugo Chavez
  • Un article sur les liens entre la théologie de la libération et le marxisme, par Michael Löwy
  • [2] Articles de Leonardo Boff, François Houtart, Augusto Zamora R., etc. publiés par RISAL
  • Le Mouvement des Sans Terre Brésilien, ou la théologie de la libération en pratique

Article présentant la théologie de la liberation par François Houtart

 

Benoît XVI au Brésil. Pendant ce temps les « latinos » envahissent le Nord

9 mai, 2007

du site: chiesa »Espresso »:

Benoît XVI au Brésil. Pendant ce temps les « latinos » envahissent le Nord


Les Etats-Unis sont d
ésormais le cinquième pays du monde en termes de population latino-américaine. Enquête du Pew Forum sur une émigration qui change la face du catholicisme dans le pays leader de l’Occident

par Sandro Magister

ROMA, le 9 mai 2007
Le voyage de Benoît XVI au Brésil est le premier quil accomplit, en tant que pape, en dehors du monde qui semble lui être le plus familier: lEurope et lOccident.

Mais les frontières entre lAmérique latine et lhémisphère Nord ne sont plus aussi nettes quautrefois. Avec 37 millions dimmigrés hispaniques, les Etats-Unis sont désormais le cinquième pays au monde et bientôt le quatrième en termes de population latino-américaine, après le Brésil, le Mexique, la Colombie et lArgentine et devant tous les autres pays du Centre et du Sud de lAmérique. Aux Etats-Unis, un catholique sur trois vient dAmérique latine, parle espagnol ou portugais et fréquente de préférence les églises où il retrouve des fidèles venus eux aussi du Sud.

En outre, près de la moitié des immigrés hispaniques aux Etats-Unis sidentifient comme charismatiques, exactement comme il en est dans leur pays dorigine. Cela modifie sensiblement le paysage religieux des Etats-Unis, notamment en ce qui concerne lEglise catholique. Non seulement les latino-américains bouleversent les chiffres, mais ils changent aussi la manière dont le catholicisme est vécu dans le pays leader de lOccident.

Une enquête du Pew Forum on Religion & Public Life, publiée aux Etats-Unis à la veille du voyage de Benoît XVI au Brésil, a étudié pour la première fois en profondeur cette impressionnante transformation, qui aura de répercussions sur lavenir du catholicisme mondial.

Le texte intégral de lenquête est disponible sur le site Internet du Pew Forum:

> Changing Faiths: Latinos and the Transformation of American Religion

En voici les résultats essentiels, point par point:

RELIGION ET DEMOGRAPHIE

Plus des deux tiers des « latinos » des Etats-Unis 68% sont catholiques. Parmi ceux-ci, 28% se définissent comme charismatiques, une proportion qui atteint les 70% chez les immigrés protestants.

Les immigrés originaires du Mexique sont pour la plupart catholiques. Les protestants sont les plus nombreux parmi ceux qui proviennent de Porto Rico. Les sans-religion une faible part du total des immigrés sont pour la majorité originaires de Cuba.

Le Pew Forum prévoit que dici 2030, les latino-américains passeront de 33% à 41% de la population catholique des Etats-Unis.

PRATIQUES ET CROYANCES RELIGIEUSES

Par rapport aux autres catholiques des Etats-Unis, les hispaniques ont plus de dévotion pour la Vierge, prient davantage les saints et considèrent la Bible comme un texte directement inspiré par Dieu. Ils vont plus souvent à l’église et accordent à la religion une place plus grande dans leur vie.

En outre, une bonne moitié des catholiques « latinos » pensent que Jésus reviendra bientôt sur terre, au cours de leur vie. Trois sur quatre sont convaincus que Dieu assure richesse et santé à ceux qui ont la foi.

CATHOLIQUES ET CHARISMATIQUES

A la différence des autres catholiques des Etats-Unis, dont seulement un sur dix se définit comme charismatique, 28% des catholiques « latinos » se considèrent comme tels. Une proportion qui augmente beaucoup si lon observe non pas les classifications mais les comportements typiques de ce catholicisme puritain, communautaire, inspiré, avec de nombreuses expériences supranaturelles, depuis les guérisons jusqu’à la pratique de langues inconnues.

Par rapport aux autres catholiques, les charismatiques dorigine latino-américaine sont également beaucoup plus fidèles aux doctrines traditionnelles de lEglise: ils pensent que, lors de la messe, le pain et le vin sont réellement le corps et le sang de Jésus, ils se confessent et récitent le rosaire.

CONVERSIONS

Un émigré d’Amérique latine sur cinq a changé de religion, presque toujours par « désir dune expérience de Dieu plus directe et plus personnelle ». Ils sont très peu nombreux à dire quils ont quitté lEglise catholique parce quils n’étaient pas satisfaits de ses positions sur des sujets comme le célibat du clergé ou linterdiction du divorce, ou en raison de la manière « ni vivante ni entraînante » de célébrer la messe (un rejet dailleurs partagé par la moitié dentre eux).

En ce qui concerne les autres croyances, 42% des catholiques »latinos » expriment un jugement favorable sur les chrétiens évangéliques, 38% sur les juifs, 36% sur les protestants pentecôtistes, 32% sur les mormons, 26% sur les musulmans, 17% sur les athées. Ceux qui nont pas de jugement favorable ne se prononcent généralement pas. Dans les autres confessions, on peut noter le jugement très favorable (77%) des pentecôtistes sur les juifs.

EGLISE ETHNIQUE

Aux Etats-Unis, les églises fréquentés par les catholiques « latinos » sont, selon les deux tiers des interviewés, celles qui réunissent les trois conditions suivantes: la messe y est célébrée en espagnol ou en portugais, les fidèles appartiennent à la même ethnie et les prêtres sont hispaniques.

RELIGION ET POLITIQUE

Alors que la majorité des catholiques non hispaniques préfère que lEglise se tienne éloignée de la politique, les « latinos » ne sont pas de cet avis: 57% demandent que lEglise se prononce de temps en temps sur les questions sociales et politiques. Et 44% regrettent que les leaders politiques manifestent « trop peu » leur foi religieuse.

52% des catholiques provenant dAmérique Latine sont contre le mariage des homosexuels, 54% soutiennent que lavortement doit être illégal, 40% sont opposés à la peine de mort, ces pourcentages étant plus élevés chez les personnes qui vont à la messe plus fréquemment.

Sept latinos sur dix, quils soient catholiques ou protestants, disent que les Eglises ne devraient pas donner dindications sur les partis et les candidats. Pour le vote, les catholiques hispaniques sont trois fois plus nombreux à se déclarer en faveur du parti démocrate que du parti républicain (48% contre 17%), contrairement aux protestants qui sont majoritairement républicains.

En tout cas, près de la moitié des catholiques latinos, la même proportion que chez les protestants, sont convaincus que les problèmes sociaux seraient résolus si plus de gens sapprochaient du Christ.

__________

12345...9