Archive pour la catégorie 'saints – biographie'

11 juin: Saint Barnabé, biographie

11 juin, 2009

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http://missel.free.fr/Sanctoral/06/11.php

11 juin

Saint Barnabé

Biographie

Barnabé était un juif de la tribu de Lévi, né dans l’île de Chypre où une importante colonie juive s’était installée à l’époque d’Alexandre le Grand. Il reçut dans sa jeunesse une culture hellénique. Il vint à Jérusalem et fit partie de la première communauté chrétienne : « Joseph, surnommé par les apôtres Barnabé – ce qui veut dire fils de consolation – lévite originaire de Chypre, possédait un champ ; il le vendit, apporta l’argent et le déposa au pied des apôtres » (Actes des Apôtres IV 36-37). Dès lors, tout au long de ses courses apostoliques, il vécut du travail de ses mains, comme le dit saint Paul dans sa première lettre aux Corinthiens (IX 6).

Certaines traditions affirment que Barnabé étudia la torah à l’école de Gamaliel, à Tarse où il rencontra Saul qui devint saint Paul. Toujours est-il que c’est Barnabé qui présenta Paul à Jérusalem : « Barnabé l’ayant pris avec lui, le mena aux apôtres et leur raconta comment, sur le chemin, Saul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé et avec quel courage il avait à Damas prêché le nom de Jésus » (Actes des Apôtres IX 27).

Les apôtres envoyèrent Barnabé à Antioche où il fit venir Paul. Ensuite, ils furent envoyés ensemble à Chypre puis en Galatie méridionale (Pergé, Antioche de Pisidie, Iconium, Lystres, Derbé) d’où ils revinrent à Antioche. Ils furent encore ensemble au concile de Jérusalem dont, avec Jude-Barsabbas et Silas, ils portèrent les décisions à Antioche. Alors que Paul partait avec Silas pour son second voyage, Barnabé, accompagné de Jean-Marc, retournait à Chypre où, d’après les traditions il mourut martyr.

Ephrem le Syrien : 9 juin, Mémoire facultative

9 juin, 2009

du site:

http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1298/Saint-Ephrem-le-Syrien.html

Ephrem le Syrien

9 juin, Mémoire facultative

Diacre et Docteur de l’Eglise (+ 373)

On appelait ce mystique: « la harpe du Saint-Esprit. »

Né à Nisibe (Nesaybin actuellement en Turquie) dans la province romaine de Mésopotamie, il fut chassé de la maison par son père, païen intolérant, pour ses « fréquentations chrétiennes ». Accueilli par l’évêque du lieu dont il devint le fils spirituel selon l’historien saint Grégoire de Tours, il se convertit au christianisme à l’âge de 18 ans.
Ordonné diacre, il voulut le rester par humilité. Il fonda à Nisibe une école théologique de grand rayonnement. Mais à cause de l’invasion perse qui a envahi cette région, il préféra franchir la frontière et s’installer, avec son école, à Edesse dans l’empire romain. Il fut un grand défenseur de la doctrine christologique et trinitaire dans l’Eglise syrienne d’Antioche. Il composa de nombreux ouvrages, commenta toute la Bible, écrit des poèmes qui remplacèrent les chants des fêtes populaires et répondaient aux chansons des hérétiques qui répandaient ainsi leurs thèses erronées.
« Dimanche et fête, évoque un compatriote, il se tenait au milieu des vierges et les accompagnait de sa harpe. Toute la ville alors se réunissait autour de lui. »
Ses hymnes inaugurèrent la pratique du chant liturgique. Il est d’ailleurs considéré comme l’un des plus grands poètes de langue syriaque.
Voir aussi le site Internet de Saint-Ephrem-Le-Syriaque, Eglise de la mission syriaque-catholique en France.
Le 28 novembre 2007, lors de sa catéchèse des audiences générales consacrée aux Pères de l’Eglise, Benoît XVI a tracé un portrait d’Ephrem le Syrien, le plus grand poète de l’époque patristique. Le Saint-Père a choisi de présenter saint Ephrem comme exemple de cette diversité des expressions culturelles du christianisme. Né en 306 à Nysibis et mort à Edesse en 373, il développa dans la poésie sa vocation théologienne. « La poésie -a déclaré Benoît XVI- lui permit d’approfondir sa réflexion théologique au travers des paradoxes et des images ». Il donna à ses poèmes et hymnes liturgiques « un caractère didactique et catéchistique…destiné à mieux diffuser la doctrine de l’Eglise lors des fêtes liturgiques ».
Benoît XVI a ensuite rappelé la réflexion d’Ephrem sur le Créateur: Dans la création rien n’est isolé et avec l’Ecriture le monde est une Bible. En usant mal sa liberté, l’homme perturbe l’ordre du cosmos ». La présence de Jésus dans le sein de Marie, a ajouté le Pape, « le porta à considérer la grande dignité de la femme… dont il parlait avec sensibilité et respect. Pour Ephrem, il n’y a pas de rédemption sans Jésus et pas d’incarnation sans Marie. La dimension humaine et divine du mystère de la rédemption se trouve déjà dans l’Ecriture ».
Honoré du titre de Cithare de l’Esprit, saint Ephrem fut toute sa vie diacre, « un choix emblématique car il voulut servir, dans les offices liturgiques comme dans l’amour du Christ qu’il chantait… mais aussi dans la charité envers les frères qu’il ouvrait avec grande maîtrise à la connaissance de la Révélation ».
(Source VIS 071128 – 400)

28 MAI – SAINT GERMAIN (mf), 28 – Évêque de Paris

28 mai, 2009

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http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20090528

28 MAI – SAINT GERMAIN (mf)

Évêque de Paris

(vers 496-576)

Saint Germain de Paris naquit à la fin du Vème siècle près d’Autun. Tout jeune, il faillit être victime d’une mère dénaturée et d’une grand-mère criminelle ; mais Dieu veillait sur cet enfant de bénédiction et le réservait à de grandes choses. Germain se réfugia près d’un ermite, son oncle, dont il partagea la vie austère, et dont il s’étudia chaque jour à imiter la piété et les vertus. L’évêque d’Autun, ayant fait sa connaissance, conçut pour lui une très haute estime, et lui donna, malgré les réclamations de son humilité, l’onction sacerdotale, puis le nomma bientôt abbé du monastère de Saint-Symphorien d’Autun.

Par ces temps de guerre et de dévastation, les pauvres affluent. Germain, toujours ému à la vue d’un homme dans la souffrance, ne renvoie personne sans lui faire l’aumône, au point qu’un jour il donne jusqu’au dernier pain de la communauté. Les moines murmurent d’abord, puis se révoltent ouvertement. Germain, pleurant amèrement sur le défaut de foi de ses disciples, se retire dans sa cellule et prie Dieu de les confondre et de les corriger. Il priait encore, lorsqu’une dame charitable amène au monastère deux chevaux chargés de vivres, et annonce que le lendemain elle enverra un chariot de blé. La leçon profita aux religieux, qui se repentirent de leur réaction.

Un jour le feu prend au grenier, menaçant de brûler toute la récolte du couvent. Germain, calme et confiant, saisit une marmite d’eau à la cuisine, monte au grenier en chantant « Alleluia », fait le signe de la Croix et jette quelques gouttes d’eau sur le brasier, qui s’éteint.

Un jour qu’il était en prière, il voit apparaître un vieillard éblouissant de lumière, qui lui présente les clefs de la ville de Paris : « Que signifie cela ? demande l’abbé. — C’est, répond la vision, que vous serez bientôt le pasteur de cette ville. » Quatre ans plus tard, Germain, devient évêque, malgré sa résistance. Il n’en resta pas moins moine toute sa vie, et il ajouta même de nouvelles austérités à celles qu’il avait pratiquées dans le cloître. Après les fatigues d’une journée tout apostolique, son bonheur, même par les temps rigoureux, était de passer les nuits entières au pied de l’autel.

Germain eut la plus grande et la plus heureuse influence auprès des rois et des reines qui se succédèrent sur le trône de France pendant son épiscopat; on ne saurait dire le nombre de pauvres qu’il secourut, de prisonniers qu’il délivra, avec l’or des largesses royales. Il mourut, plein de mérites, vers l’âge de quatre-vingts ans.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

25 mai Saint Bède le vénérable

25 mai, 2009

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http://missel.free.fr/Sanctoral/05/25.php

25 mai Saint Bède le vénérable

Biographie

La vie paisible et laborieuse de saint Bède le Vénérable s’écoula toute entière à l’ombre du cloître où, orphelin, il fut recueilli dès l’âge de huit ans. Les principales dates de sa vie sont connues par quelques lignes qu’il écrivit à la fin de son Histoire ecclésiastique où il se donne cinquante-neuf ans ; l’ouvrage étant achevé en 731, on peut en déduire qu’il naquit en 672 ou 673. Accueilli à l’abbaye de Wearmouth par saint Benoît Biscop, Bède fut, trois ans plus tard, confié à saint Ceolfrid qui allait fonder l’abbaye de Jarrow où il passa toute sa vie ; diacre à dix-neuf ans, prêtre à trente ans, il mourut à Jarrow le 26 mai 735. Il se décrit lui-même « Tout occupé de l’étude des saintes Ecritures, de l’observance de la disciline régulière, du souci de chanter chaque jour la louange divine dans l’église, trouvant son plaisir à apprendre, à enseigner et à écrire. »

Initié à la culture classique, Bède le Vénérable connaît le latin et le grec ; il possède Aristote et Hippocrate, Cicéron, Sénèque, Pline, Virgile, Ovide et Lucain ;  il manie la prose et les vers ; encore qu’il fut surtout exégète et historien, son œuvre contient à peu près toute la science de son temps (orthographe, métrique, cosmologie…), au point que Burke l’appelle le père de l’érudition anglaise. Grand lecteur des Pères de l’Eglise, il se fit surtout le disciple de saint Ambroise, de saint Jérôme, de saint Augustin et de saint Grégoire le Grand. Outre ses récits hagiographiques, ses œuvres grammaticales, ses écrits scientifiques, ses lettres, ses prières et ses ouvrages historiques dont son Histoire ecclésiastique, on a de lui des commentaires de presque toute l’Ecriture (48 livres) et des sermons dont deux groupes de vingt-cinq homélies qu’il prêcha aux moines de Jarrow. Il s’inspire de saint Jérôme pour le sens littéral, de saint Augustin pour le sens moral et de saint Grégoire le Grand pour le sens allégorique.

Bède le Vénérable, parfait moine, qui était mort en disant : Gloire au Père, au Fils, et au Saint-Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, pour les siècles des siècles, fut enterré dans l’église abbatiale Saint-Paul de Jarrow. En 1020, ses reliques furent portées à Durham et mises dans une châsse que l’évêque Hugues fit somptueusement refaire en 1155. Henri VIII fit détruire les reliques dont il ne reste plus qu’un vieux siège de bois que l’on montre à Jarrow

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Commentaire de l’évangile selon saint Luc

Le Seigneur m’a fait une telle grâce qu’aucune parole humaine ne saurait l’exprimer et que je puis à peine, au fond de ma conscience, la comprendre : c’est pourquoi j’offrirai à mon Dieu, pour lui exprimer ma reconnaissance, toutes les forces de mon âme ; et tout ce que j’ai de vie, de sentiment, d’intelligence, je l’emploierai de tout coeur à contempler la grandeur de celui qui est infini … Le psalmiste avait indiqué une disposition semblable quand il disait : Mon âme a tressailli dans le Seigneur et elle se délectera dans son salut. (…) Un seul regard de Dieu sur sa créature la plus pauvre (et ceci elle le dit encore à la gloire de Dieu), suffit pour amener cette créature à la grandeur et à la béatitude. C’est pourquoi elle sait, qu’à cause de ce regard de Dieu sur elle, on l’appellera bienheureuse.

Saint Bède le Vénérable

SAINTE RITA DE CASCIA – (MF) 22 MAI – LA VIE

22 mai, 2009

du site:

http://www.sainte-rita.org/

SAINTE RITA DE CASCIA – (MF) 22 MAI

La vie de Sainte Rita :
Avocate des causes désespérées

Sainte Rita

C’est une étonnante et admirable histoire que celle de Sainte Rita qui fut épouse, mère de famille et religieuse.

L’Ombrie où elle va naître en 1381 est un monde à part, pays montagnard fermé à l’extérieur, isolé par les montagnes et, plus encore, par sa langue et ses coutumes, ses particularités religieuses et son comportement typique.

Pour parvenir à son hameau natal de Roccaporena il faut cheminer longuement par des sentiers ardus. C’est à 700 mètres d’altitude que vit la famille de Rita.

Cet isolement est encore renforcé par la crise religieuse et morale de cette époque. En France le Roi perd de plus en plus son pouvoir, la Guerre de Cent Ans ruine les provinces, dans toute l’Europe sévit la terrible peste noire qui fera des centaines de milliers de victimes. L’Eglise est déchirée, après l’exil d’Avignon, le Pape Grégoire XI est revenu mourir à Rome. Urbain VI son successeur doit faire face à de nombreux problèmes, celui de la prolifération de nombreuses sectes, celui du Grand Schisme d’Occident avec ses deux, puis ses trois papes…

C’est le combat sans merci que se livrent les deux prétendants à la papauté. Ils sont cupides, cruels, sanguinaires. Chacun se disant le seul légitime et n’hésitant pas à voler, torturer, piller sans merci…

L’on va jusqu’à la sorcellerie, jusqu’aux voults avec des statuettes de cire pour tenter d’asseoir ce pouvoir pontifical : Urbain VI et Clément VII ont oublié tout esprit chrétien dans leur soif de pouvoir.

C’est une époque terrible que traverse l’Eglise de Rome et Rita en prend conscience. En France Jeanne d’Arc fera le même constat pour son pays.

Rappelons que Rita naît 31 ans avant Jeanne d’Arc et qu’elle meurt 26 ans après. Quand Jeanne d’Arc entend ses voix, Rita est déjà moniale à Cascia. Deux vies extraordinaires qui resteront légendaires.

Longtemps désirée, Rita naquit en 1381 au mois de mai à Roccaporena en Ombrie pas très loin de Cascia, en Italie, d’où son nom de sainte RITA de CASCIA. Son père : Antonio Mancini, sa mère : Aimée Lotti. A cet enfant qui vient de naître, on donne le nom de Margarita dont le diminutif RITA lui est resté.

Alors que ses parents travaillaient dans les champs et qu’ils avaient déposée la jeune Rita dans son berceau, un essaim d’abeilles entra dans sa bouche, sans lui faire aucun mal. Ce fait quasi miraculeux laissait présager pour cette enfant un avenir extraordinaire… Ce fait miraculeux fut connu dans la région et laissait présager pour Rita un avenir hors du commun.

Elevée très chrétiennement par ses parents, Rita aimait se retirer à l’écart pour prier. Elle construisit une petite chapelle de branchage et lorsque sa mère s’inquiétait de savoir ou était Rita, elle allait tout de suite au fond du jardin, sûre de pouvoir y trouver son enfant en prière.

C’est ainsi que peu à peu naquit en elle, le désir de se consacrer entièrement à Dieu.

Mais ses parents voyaient surtout la sécurité pour l’avenir de leur fille et ils avaient un autre projet pour elle. Ils souhaitaient la marier à un beau parti. Justement dans la région, Antonio Ferdinando était bien connu. C’était un solide gaillard qui avait la réputation d’être un valeureux guerrier. Il avait été en relation avec d’anciens chefs de bande pendant les années de trouble. Le point noir était son caractère irascible et son penchant pour l’alcool. Etait-ce vraiment le mari idéal pour Rita ?

Ses parents voyaient surtout la sécurité pour l’avenir de leur fille et ils décidérent de la marier.

Rita fut bouleversée. Elle qui ne songeait qu’à se consacrer à Dieu !

Elle supplia ses parents de lui épargner cette épreuve, mais en vain. En ce temps là, on ne demandait pas l’avis de la jeune fille ; les mariages étaient l’affaire des parents qui organisaient les alliances selon leurs intérêts.

Rita avait 16 ans, elle dut se soumettre. Cependant cette contraiété dans sa vocation n’atteint pas sa confiance en la providence. Elle se demanda si précisément ce n’était pas dans cette voie, qu’elle allait progresser dans la charité, qui est le secret de la vraie perfection chrétienne.

Mais Rita souffrit beaucoup de cette situation, d’autant plus que Ferdinando repris peu à peu ses mauvaises habitudes et ses dangereuses fréquentations. Son mari allait jusqu’à la frapper dans ses moments d’ivresse. Par contre dans ses beaux jours, il savait être aimable. Rita décida de le convertir par la douceur, la prière et le dévouement.

Elle eut des jumeaux, deux fils. Peu à peu Ferdinando se radoucit, il cessa de fréquenter ses mauvais amis, et perdit l’habitude de boire avec excès. Gagné par la douceur de Rita, il décida de ne plus porter d’armes sur lui. Les jumeaux grandissaient, mais très vite ils avaient hérité de leur père une certaine agressivité que Rita avait bien du mal à combattre.

Un soir, un voisin vint prévenir Rita qu’une agression venait d’avoir lieu à cinq lieux d’ici dans le couloir de la Vesina, réputé dangereux parce que fréquenté par des bandits. Il en avait été le témoin et avait pu s’approcher Ferdinando qui lui avait dit quelques mots avant de mourir. Il pardonnait à ses agresseurs et remerciait Rita de tout ce qu’elle avait fait pour lui. Rita avait gagné la conversion de son mari. Il était sauvé.

Cependant ses deux fils jurèrent de le venger, et cela malgré les objurgations de leur mère. Rien n’y fit. Ils rencontrèrent un soir les meurtriers de leur père et engagèrent le combat. Ils furent victimes de leur témérité. Appelée près de ses deux fils agonisants, elle obtint leur conversion et ils moururent en paix. Rita avait obtenu du ciel leur conversion.

Restée seule, elle pouvait désormais espérer retrouver sa vocation religieuse et entrer chez les sœurs Augustines de Cascia. Mais son entrée fut refusée. On ne voulait pas d’une veuve. N’avaient le droit d’être religieuses que des jeunes filles.

Rita aurait pu, à ce moment là, douter une fois de plus de la providence. A quoi bon prier, aurait-elle pu se dire ? Mais elle ne se découragea pas. Elle pria avec ferveur. Elle multiplia les œuvres de charité envers les pauvres. Elle comprenait leur souffrance et leur détresse, parce qu’elle avait elle-même beaucoup souffert.

On l’aimait énormément à Cascia, on la sentait habitée par la présence et l’amour du Christ. C’était un personnage qui jouissait d’une grande renommée de sainteté.

Jésus, j’ai confiance en toi

Un soir de Noël, alors qu’elle entrait dans l’Eglise du monastère, une sœur lui fit signe, contre toute attente, de prendre place dans le chœur avec les moniales. Ainsi sa prière était enfin exaucée. Elle allait pouvoir devenir religieuse. Rita devenait vraiment l’avocate des causes désespérées.

On la mit à l’épreuve de différentes manières pour voir si sa vocation était solide. On lui ordonna d’arroser une rose et un olivier complètement desséchés. Ils refleurirent ; le rosier donna des fleurs et l’olivier des fruits. Son obéissance exemplaire avait fait ce miracle.

Très connue dans la région de Cascia, on venait la consulter de partout. Elle avait l’expérience de la vie et savait comprendre toutes les situations difficiles et toutes les misères humaines. A tous, elle apportait le réconfort de sa foi et de sa prière. Chose étonnante : tout s’arrangeait lorsqu’on s’adressait à Rita. Sa prière était entendue du ciel. Le bouche à oreille fit le reste. Elle devint vraiment l’avocate des causes désespérées.

On venait de partout voir la sainte et lui confier ses problèmes. La communauté n’apprécia pas cette publicité qui suscita une certaine jalousie parmi les sœurs. Pourquoi venait-on consulter tout particulièrement la veuve de Ferdinando et pas les autres sœurs ? Rita le comprit et vint un soir, s’agenouiller devant le grand crucifix de l’autel et elle lui demanda de l’associer davantage à sa passion pour rétablir la paix dans la communauté. Elle voulait aider à sauver les âmes de tous ceux qui s’adressaient à elle. Sa prière fut exaucée.

Une épine de la couronne du Christ se détacha mystérieusement et vint se figer sur le front de Rita. Peu de jours après, une odeur pestilentielle se dégagea de la plaie. Il n’en fallut pas davantage, pour que la communauté considéra que cette épreuve était une punition du ciel pour la vie passée de Rita qui cependant avait été exemplaire. Mais à cette époque, la renommée de Ferdinando, son mari assassiné et le meurtre de ses deux fils, ne passaient pas pour être une vie exemplaire et sans histoires.

Finalement, on la relégua dans une cellule par peur de la contagion. Rita accepta tout dans un esprit de sacrifice admirable.On lui passait sa nourriture par une petite ouverture pour ne pas être contaminé. Un matin du 22 mai 1457 une odeur extraordinaire de rose se répandit dans tout le monastère, ainsi qu’un lumière particulière : Rita venait de mourir. Son visage avait retrouvé une beauté toute surnaturelle. La communauté se rendit compte alors qu’elle avait eu une sainte parmi elle. Elle lui rendit hommage en diffusant sa vie et son œuvre.

Rita devint rapidement célèbre dans toute l’Italie et bientôt dans le monde entier. Elle fut connue et invoquée comme l’avocate des causes désespérées. Elle fut béatifiée en 1626 par le Pape Urbain VIII et canonisée en 1900 par le Pape Léon XIII . Son corps, dans un état de conservation parfaite, repose dans l’Eglise de Cascia en Italie.

Saint Pacôme le Grand, 15 mai (je trouve la mémoire les 9, à la fois le 15 Mai) (mf)

15 mai, 2009

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http://nominis.cef.fr/contenus/saint/1127/Saint-Pacome-le-Grand.html

15 mai (je trouve la mémoire les 9, à la fois le 15 Mai) (mf)

Saint Pacôme le Grand

Calendrier

Fondateur du cénobitisme chrétien (+ 346)A 20 ans, l’Egyptien Pacôme est enrôlé de force dans l’armée romaine. A Thèbes, alors qu’il se morfond dans une caserne où on l’a enfermé avec les autres conscrits récalcitrants, des chrétiens charitables viennent les visiter et leur apportent de quoi manger.
Une fois libéré, Pacôme se fait baptiser. Il se met au service des pauvres et des malades, puis obéit à l’appel de la solitude en se faisant ermite pendant sept ans.
Un jour qu’il se trouve à Tabennesi dans le désert, une voix mystérieuse lui dit : »Pacôme, reste ici, bâtis un monastère. »
Une autre fois, un ange lui dit : »Pacôme, voici la volonté de Dieu : servir le genre humain et le réconcilier avec Dieu. »
Pacôme a compris : on ne se sauve pas tout seul. Il bâtit un monastère pour aider d’autres hommes à trouver Dieu. Les disciples y viendront petit à petit.
Ce premier essai de vie commune est un échec : on n’improvise pas une communauté. Pacôme en tirera la leçon et rédigera un règlement strict : « la Règle de saint Pacôme ». Il devient ainsi le père du monachisme communautaire ou cénobitique.
Le grand saint Athanase d’Alexandrie veut le faire prêtre. Par humilité, il refuse. Il continue à fonder et à multiplier les monastères chez les coptes de la Haute-Egypte.
Il mourut lors d’une épidémie qui frappa les couvents égyptiens en 346. 

St Louis Marie Grignion de Montfort, la vie (m.f. aujourd’hui)

28 avril, 2009

du site:

http://www.ephphata.net/grignion-de-montfort/resume-de-sa-vie.html

St Louis Marie Grignion de Montfort

La vie de Louis-Marie… à sa plus simple expression.

Avant-Propos…

Ce n’était pas un homme ordinaire. C’était un fou de Dieu. Il aimait beaucoup aussi les hommes, les pauvres surtout. Il a vécu -ou plutôt brûlé- sa vie comme une torche. Il est mort à 43 ans. Mais un tel ami de Dieu et des Hommes peut-il mourir ?
Comment vivrait-il aujourd’hui ? De peu de choses et très simplement.
Que ferait-il ? On le trouverait sans doute à l’église mais aussi parlant de Dieu et de l’Evangile sur un trottoir ou à un carrefour de rue. On le verrait bien parcourant des coins de campagne sans prêtres, rappelant à la population le sens et les engagements du baptême ; peut-être marchant avec des jeunes et des moins jeunes vers quelque lieu de pèlerinage en chantant et en priant. Il serait à l’aise au milieu des migrants, engagé pour quelque temps dans un asile de nuit, aumônier d’hôpital. Sans doute que de temps en temps, il aimerait laisser tout cela pour s’en aller faire retraite en quelque monastère ou quelque coin retiré de la campagne ou de la montagne.
En fait, près de 300 ans nous séparent de lui. En lisant sa vie, tu verras combien son monde était bien différent du nôtre. Pourtant, Louis-Marie de Montfort nous parle encore aujourd’hui : c’est un témoin, un prophète. Son cœur est plein de l’amour de Dieu.
Il a surtout compris combien Dieu nous aime et comment, pour nous faire sentir son amour, il nous a envoyé Jésus. Jésus c’est Dieu tout proche de nous, homme comme nous. Montfort découvre à partir de là la grande place de Marie, la mère de Jésus, la mère des chrétiens.
Il aime la prier pour aller à Jésus. Il est frappé en voyant tout ce que Jésus a souffert pour être fidèle à sa mission et combien il a aimé tout le monde, les petits, les pauvres, les pêcheurs surtout.
Louis-Marie prêchera souvent là-dessus. Il écrit aussi des livres et des cantiques pour aider ceux qui l’écoutent, à vivre et à prier.
Tout cela est tellement important pour lui qu’il sent que Dieu l’appelle à laisser après lui des disciples, des hommes et des femmes qui continuent à vivre et à annoncer l’Evangile comme lui. Ils sont très peu au moment de sa mort : Quelques Sœurs pour l’éducation des enfants pauvres et le soin des malades ; il a voulu qu’elles s’appellent les Filles de la Sagesse. Elles sont environ 3 500 aujourd’hui. Quelques hommes l’ont déjà accompagné et aidé aussi au cours de ses missions. Souvent ils ne sont pas prêtres ; il les appelle frères. Aujourd’hui, les Montfortains ou missionnaires de la Compagnie de Marie (prêtres et non prêtres) sont environ 1 300. Dans la lignée des premiers frères qui accompagnaient Montfort et ses successeurs, faisant le catéchisme et l’école aux enfants pauvres, les Frères de Saint Gabriel, constitués en congrégation autonome par le Père Gabriel Deshayes, sont aussi les disciples de ce grand apôtre du début du XVIIIe siècle. Ils sont environ 1 350 aujourd’hui.
Il n’est donc pas mort, c’est vrai. Son esprit, sa mission continue par ses disciples et bien d’autres groupes et mouvements qui se réclament de lui, en France et un peu partout dans le Monde.
Une belle histoire, une belle vie en effet que celle de Louis-Marie de Montfort.
Lis, et tu trouveras lumière et force pour mieux vivre ce que Jésus attend de nous : aimer et servir aujourd’hui Dieu notre Père et nos frères… les Hommes.

26 janvier – Saint Timothée et Tite

27 janvier, 2009

26 janvier

Sommaire :

 Saint Timothée -  Saint Tite

Saint Timothée et saint Tite, compagnons de voyage et amis de saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Eglise d’Ephèse et l’autre l’Eglise de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 janvier et le second le 4 janvier.

Saint Timothée

Né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), juives et croyantes, converti par saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage. Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les épîtres. Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Ephèse dont il fut le premier évêque. La tradition dit qu’il fut massacré à coups de massue et de pierres dans une émeute populaire, pour avoir voulu dissuader le peuple de se mêler aux désordres d’une fête païenne. Le corps de saint Timothée fut enterré près de celui de saint Jean, à Ephèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).

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Saint Tite

Né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète. Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son salut. Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Ecritures des Hébreux. Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples. Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à saint Paul.

Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « concile » qui rejette la circoncision des païens. A partir de ce moment là, il accompagne saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Ephèse. Après la première captivité de saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie. Après le martyre de saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans). Le corps de saint Tite resta dans la cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint-Marc.

2 janvier: Saints Basile & Grégoire – Evêques et docteurs de l’Eglise

2 janvier, 2009

2 janvier: Saints Basile & Grégoire - Evêques et docteurs de l'Eglise dans images sacrée

http://santiebeati.it/

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/01/02.php

2 janvier

Saints Basile & Grégoire
Evêques et docteurs de l’Eglise

Depuis la réforme du calendrier par Paul VI, en célébrant ensemble saint Basile le Grand, évêque de Césarée et saint Grégoire de Nazianze, évêque de Sazimes puis patriarche de Constantinople, l’Eglise veut souligner la vertu de leur amitié exemplaire.

Saint Basile de Césarée et saint Grégoire de Nazianze naquirent en Cappadoce, vers 330, l’un à Césarée de Cappadoce et l’autre à Arianze ; tous les deux appartenaient à des familles éminemment chrétiennes puisque le premier, fils et petit-fils de saintes, était le frère de saint Grégoire de Nysse, de saint Pierre de Sébaste et de sainte Macrine la Jeune, tandis que le second était le fils de Grégoire l’Ancien, évêque de Nazianze. Les deux amis qui avaient reçu une solide éducation, se rencontrèrent à l’école de Césarée mais ne lièrent indéfectiblement qu’à l’école d’Athènes quand Basile revint de l’école de Constantinople et Grégoire de celle d’Alexandrie. Ensemble, ils furent moines, près de Néo-Césarée, dans le Pont, où ils composèrent ensemble la Philocalie et écrivirent deux règles monastiques.

Basile fut élu évêque de Césarée (370), en même temps qu’il était fait métropolite de Cappadoce et exarque du Pont ; quand il créa de nouveaux sièges épiscopaux, il fit confier à Grégoire qu’il consacra, celui de Sazimes (371). En 379, Grégoire fut désigné pour réorganiser l’Eglise de Constantinople dont il fut nommé patriarche par l’empereur Théodose I° et confirmé par le concile de 381 ; la légitimité de sa nomination étant contestée, il démissionna et, après avoir un temps administré le diocèse de Nazianze, il se retira dans sa propriété d’Arianze où il mourut en 390.

Quant à saint Basile, son activité comme prêtre, apôtre de la charité et prince de l’Eglise, lui a procuré de son vivant le surnom de Grand. Une importance particulière s’attache à sa lutte victorieuse contre l’arianisme si puissant sous le règne de l’empereur Valens. l’Empereur ne put porter atteinte qu’à la position extérieure de saint Basile en partageant la Cappadoce en deux provinces (371), ce qui amenait aussi le partage de la province métropolitaine (une cinquantaine d’évêchés suffragants). Pour assurer de façon durable l’orthodoxie mise en péril en Orient, saint Basile chercha, par l’entremise de saint Athanase et par une prise directe de contact avec le pape Damase, à nouer de meilleures relations et à obtenir une politique unanime des évêques d’Orient et d’Occident. L’obstacle principal à l’union souhaité entre les épiscopats d’Orient et d’Occident était le schisme mélécien d’Antioche ; les tentatives de saint Basile pour obtenir la reconnaissance de Mélèce en Occident demeurèrent sans résultat puisque le Pape ne voulait pas abandonner Paulin. Basile fut moins comme un spéculatif qu’un évêque d’abord attaché à l’exploitation pratique et pastorale des vérités de la foi.

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