Archive pour la catégorie 'prière'

CANON (lorica) de SAINT PATRICK

25 mai, 2011

du site:

http://catholiquedu.free.fr/prieres/STPATRICK.htm

CANON (lorica) de SAINT PATRICK

Je me lève aujourd’hui,
Par une force puissante,
L’invocation à la Trinité,
La croyance à la Trinité,
La confession de l’unité du Créateur du monde.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force de la naissance du Christ et de Son Baptême,
La force de Sa Crucifixion et de Sa mise au tombeau,
La force de Sa Résurrection et de Son Ascension,
La force de Sa Venue au jour du jugement.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force des ordres des Chérubins,
Dans l’obéissance des Anges,
Dans le service des Archanges,
Dans l’espoir de la Résurrection,
Dans les prières des Patriarches,
Dans les prédictions des Prophètes,
Dans les prédications des Apôtres,
Dans les fidélités des Confesseurs,
Dans l’innocence des Vierges saintes,
Dans les actions des Hommes justes.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force du Ciel,
Lumière du Ciel,
Lumière du Soleil,
Éclat de la Lune,
Splendeur du Feu,
Vitesse de l’Eclair,
Rapidité du Vent,
Profondeur de la Mer,
Stabilité de la Terre,
Solidité de la Pierre.

Je me lève aujourd’hui,
Par la force de Dieu pour me guider,
Puissance de Dieu pour me soutenir,
Intelligence de Dieu pour me conduire,
Oeil de Dieu pour regarder devant moi,
Oreille de Dieu pour m’entendre,
Parole de Dieu pour parler pour moi,
Main de Dieu pour me garder,
Chemin de Dieu pour me précéder,
Bouclier de Dieu pour me protéger,
Armée de Dieu pour me sauver :
Des filets des démons,
Des séductions des vices,
Des inclinations de la nature,
De tous les hommes qui me désirent du mal,
De loin et de près,
Dans la solitude et dans une multitude.

J’appelle aujourd’hui toutes ces forces
Entre moi et le mal,
Contre toute force cruelle impitoyable
Qui attaque mon corps et mon âme,
Contre les incantations des faux prophètes,
Contre les lois noires du paganisme,

Contre les lois fausses des hérétiques,
Contre la puissance de l’idolâtrie,
Contre les charmes des sorciers,
Contre toute science qui souille le corps et l’âme de l’homme.

Que le Christ me protège aujourd’hui :
Contre le poison, contre le feu,
Contre la noyade, contre la blessure,
Pour qu’il me vienne une foule de récompenses.

Le Christ avec moi,
Le Christ devant moi,
Le Christ derrière moi,
Le Christ en moi,
Le Christ au-dessus de moi,
Le Christ au-dessous de moi,
Le Christ à ma droite,
Le Christ à ma gauche,
Le Christ en largeur,
Le Christ en longueur,
Le Christ en hauteur,
Le Christ dans le coeur de tout homme qui pense à moi,
Le Christ dans tout oeil qui me voit,
Le Christ dans toute oreille qui m’écoute.
Je me lève aujourd’hui,
Par une force puissante,
L’invocation à la Trinité,
La croyance à la Trinité,
La confession de l’unité du Créateur du monde.

Au Seigneur est le Salut,
Au Christ est le Salut,
Que Ton Salut Seigneur soit toujours avec nous.

Amen ! Amen ! Amen !

Ballade pour prier Notre Dame

21 mai, 2011

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1161.HTM

Ballade pour prier Notre Dame

Auteur : François.Villon

Dame du ciel, régente terrienne,
Emperière des infernaux palus,
Recevez-moi, votre humble chrétienne,
Que comprise soie entre vos élus,
Ce nonobstant qu’oncques rien ne valus.
Les biens de vous, ma Dame et ma Maîtresse
Sont bien plus grands que ne suis pécheresse,
Sans lesquels biens âme ne peut mérir
N’avoir les cieux. Je n’en suis jangleresse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

A votre Fils dites que je suis sienne ;
De lui soient mes péchés abolus ;
Pardonne moi comme à l’Egyptienne,
Ou comme il fit au clerc Theophilus,
Lequel par vous fut quitte et absolus,
Combien qu’il eût au diable fait promesse
Préservez-moi de faire jamais ce,
Vierge portant, sans rompure encourir,
Le sacrement qu’on célèbre à la messe :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Femme je suis pauvrette et ancienne,
Qui riens ne sais ; oncques lettres ne lus.
Au moutier vois, dont suis paroissienne,
Paradis peint, où sont harpes et luths,
Et un enfer où damnés sont boullus :
L’un me fait peur, l’autre joie et liesse.
La joie avoir me fais, haute Déesse,
A qui pécheurs doivent tous recourir,
Comblés de foi, sans feinte ne paresse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Vous portâtes, digne Vierge, princesse,
Iésus régnant qui n’a ni fin ni cesse.
Le Tout-Puissant, prenant notre faiblesse,
Laissa les cieux et nous vint secourir,
Offrit à mort sa très chère jeunesse ;
Notre Seigneur tel est, tel le confesse :
En cette foi je veuil vivre et mourir.

Louange: Un cadeau merveilleux

19 mai, 2011

du site:

http://viechretienne.catholique.org/prieres/louange/2032-un-cadeau-merveilleux

Louange

Un cadeau merveilleux

Pour ces poumons qui respirent,
pour ce coeur qui bat,
pour ces regards, ces sourires,
pour le moindre geste, le moindre pas.

Pour toute cette vie en moi,
à chaque minute, à chaque seconde,
pour toute cette vie en lui,
l’inconnu, le passant, l’ami.

Pour ce miracle quotidien qui n’étonne plus,
pour ce cadeau merveilleux qui n’éblouit plus.

Pour ta bonté sans cesse renouvelant la vie,
pour ton amour sans cesse multipliant la vie.

Pour cette vie,
et la vie que tu nous as promise,
nous marchons vers Toi,
et Te disons : Merci !

Hymne au silence

11 mai, 2011

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1294.HTM

Hymne au silence

Auteur : Doris David

Quand le silence m’attire, c’est Toi qui me fais signe
Quand le silence m’interpelle, c’est Toi qui m’appelles
Quand le silence me parle, c’est Toi qui me dis
Quand le silence me conduit, c’est Toi qui me guides

Tu es mon Phare,
la Lumière au bout de ma route,
au bout de ma vie.
Tu es Celui que j’attendais,
Celui que j’ai toujours aimé.
Aujourd’hui je le sais.

Avec Joie je veux Te suivre !

Avec Toi,
je me découvre,
je suis heureuse,
je déborde de Vie.
Avec Toi,
mes yeux réapprennent à parler,
mon sourire se donne,
mon corps reprend Vie.
Avec Toi
je désire m’en aller sur la route
de l’aventure qui me mènera au bonheur,
celui que tu promets – celui de la Vraie Vie !

Sans Toi, je ne suis rien, j’erre sans but, sans limite.
Sans Toi je ne vaux rien, je suis vide, anéantie.
Sans Toi, je suis sans vie !

Tu es le Silence
que mon âme recherche à l’aube de l’éveil,
au crépuscule du sommeil,
à chaque fois que les bruits m’inondent,
quand mon coeur sombre.

Tu es le Silence,
ce puits sans fond d’où je puise ma force,
pour avancer, encore et encore.
sur la route de ma vie.

Tu es le Silence
dans lequel je me plonge chaque jour,
pour apprendre Tes paroles,
me nourrir de Ta Sagesse,
pour donner encore et toujours.
à ceux qui ornent ma vie.

Tu es le Silence,
d’où je viens extraire l’Amour – le Tien -
le seul qui se donne, qui se donne sans regret,
le seul qui m’apprend à Aimer, à aimer sans compter !

Tu es l’Amour de ma vie.

Carême : Il est temps d’aimer

18 avril, 2011

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1378.HTM

Carême : Il est temps d’aimer

La terre se racornit. Notre terre se dessèche.

Non pas à cause de l’ozone,
non pas à cause des déchets qui s’accumulent,
mais à cause de nous qui, par fragments entiers
détruisons notre face d’humanité !

Ne le voyez-vous pas, gens de mon peuple ?
La tristesse nous enterre
car nos rêves s’éteignent dans les objets.
Les plaisirs individuels
deviennent les seuls pivots de nos existences.
La graisse de la consommation enveloppe nos coeurs.
Aux objets perdus nous avons remisé l’Evangile.

Ne dites pas, gens de mon peuple,
qu’il faut regarder le bon côté des choses
et que cela s’arrangera ! Parler est inutile.
Prier ne suffit pas. Prêcher ne sert plus.

Il faut renaître !
Il faut retourner à notre Humanité.
Il faut renouveler notre coeur, l’intérieur de notre coeur,
puisque de l’intérieur de notre coeur
naissent les décisions et les actions
qui mettent notre Humanité au monde !

C’est l’amour qui nous manque !
Il est temps d’aimer, gens de mon peuple,
car seul l’amour porte en lui
la démesurée puissance
de féconder notre terre
et de susciter notre Humanité !

L’amour, toujours agit
pour ensemencer la terre de fraternité.
L’amour, toujours, donne
sans calcul et sans condition.
L’amour toujours cherche
la vérité enfouie et la beauté ensevelie.
L’amour, toujours, croit
à la miséricorde multipliée pour tous.
L’amour, toujours, vit,
obstiné et patient,
à travers de longues nuits.
L’amour, toujours, se dépouille,
se vidant jusqu’à l’ultime déchirure.
L’amour, toujours, espère !
Il chante l’aurore.
Il repousse les pierres de mort.
L’amour, toujours,
ressuscite la jubilation de la vie !

Qui nous donnera l’amour ?
Qui nous déposera dans l’amour ?
Qui nous sauvera d’amour ?
Qui nous donnera l’amour qui sauve ?

Voici 40 jours, gens de mon peuple,
pour apprendre à aimer !
Voici 40 jours pour nous tenir auprès
de Celui qui, en prenant face humaine,
a libéré en notre Humanité
la source ruisselante de l’amour que
rien ne peut ralentir avant qu’il n’ait
abouti à la crucifiante joie du don
qui relève et redresse pour la pleine vie !

La prière de Carême de Saint Ephrem le Syrien

9 avril, 2011

du site:

http://www.assomptionorient.altervista.org/actualites/archivio/francia%2007/S%20Efr%2007.htm

La prière de Carême de Saint Ephrem le Syrien

« Seigneur et Maître de ma vie,
ne m’abandonne pas à l’esprit de paresse,
de découragement, de domination
et de vain bavardage !
 
Mais fais-moi la grâce, à moi ton serviteur,
de l’esprit de chasteté, d’humilité,
de patience et de charité.
 
Oui, Seigneur Roi,
Accorde – moi de voir mes fautes
et de ne pas condamner mon frère,
O Toi qui es béni dans les siècles des siècles.
Amen »
                                                                                                                                                                          
Cette prière est attribuée à l’un des grands maîtres de la tradition spirituelle orientale : saint Ephrem le Syrien.
On pourrait la définir comme la prière par excellence du temps de Carême.
On la récite en faisant une inclination à la fin de chacune de ses trois parties.
Dans sa simplicité, elle souligne bien les aspects du repentir, qui constituent l’essentiel de notre chemin de conversion pendant le temps du Carême.
Au début, elle présente quatre points négatifs, qui sont les obstacles à éliminer :
 
  L’esprit de paresse
  L’esprit de découragement
  L’esprit de domination
  Le vain bavardage
 
L’esprit de paresse est la maladie la plus dangereuse pour la vie spirituelle. Ce mauvais esprit empêche notre désir du bien de se développer et de s’épanouir. Il nous persuade,  au regard de nos fautes répétées,  qu’aucun changement n’est possible. Cette paresse est la racine de tout péché, car elle empoisonne l’énergie spirituelle à sa source.
La conséquence de la paresse  c’est le découragement qui est l’expression de l’acédie. Le père provincial de France, dans son blog, nous donne une belle explication de ce que représente l’acédie : « …Je ne sais pas si vous connaissez ce sentiment qui ronge le religieux et que les Pères grecs appellent l’acédie? Il s’agit d’un mal sournois qui envahit le coeur du moine et qui lui fait perdre le goût des réalités divines. Dans les maladies de l’âme qu’explorent les psychanalystes, le terme qui conviendrait le mieux pour caractériser l’acédie est celui de dépression. Mais l’acédie est avant tout une crise spirituelle qui plonge le religieux dans la tristesse. L’acédie est une sorte de dégoût, d’ennui pour les « choses divines ». Le moine, le religieux n’a plus d’attrait pour la prière, la relation à Dieu dans l’oraison. Ignace de Loyola parlait quant à lui de « désolation »…»
Quand notre vie n’est pas orientée vers Dieu, inévitablement elle devient égoïste et centrée sur elle-même.  Alors, la voie est libre pour l’esprit de domination qui nous conduit à considérer la réalité uniquement en fonction de nos idées, de nos désirs et de nos besoins. A travers l’exclusion de Dieu du centre de notre vie, nous réalisons un véritable meurtre spirituel, qui s’achève en suicide spirituel.
Le suicide spirituel consiste en ceci : empêcher la parole de Dieu d’engendrer la vie dans notre vie. Nous restons seulement avec notre parole, vide et vaine, qui devient un bavardage stérile.
Ces quatre aspects négatifs sont les obstacles à éliminer ; mais seule la grâce de Dieu peut nous permettre de l’accomplir.
« … fais-moi la grâce, à moi ton serviteur… »
Après cette constatation de l’impuissance humaine, la prière nous montre les buts positifs du chemin de conversion, qui sont eux aussi au nombre de quatre :
 
  
  La chasteté
  L’humilité
  La patience
  La charité
 
La chasteté s’oppose au désir de possession, qui habite mon cœur. Elle me permet de comprendre ma vie dans son intégralité. La chasteté me met dans la condition de reconnaître que tout seul je ne suis pas capable de réaliser les vrais désirs de mon cœur et que tout dans ma vie est le fruit de la bienveillance gratuite de Dieu.
La vision intégrale de la vie, fruit de l’esprit de chasteté, engendre la vertu d’humilité, qui est la capacité de voir et d’accueillir la vérité, c’est-à-dire, de se tenir les mains ouvertes devant Dieu dans la conscience que nous ne possédons rien et que tout nous est donné.
La chasteté et l’humilité sont suivies de la patience.
L’esprit de possession nous pousse à vouloir tout et tout de suite sans être jamais satisfait. Nous vivons continuellement dans l’anxiété de réaliser nos désirs sans jamais trouver pleine satisfaction. La patience, c’est le fruit de l’expérience que Dieu ne déçoit pas et que le véritable bonheur se découvre seulement quand nous prenons le temps de vivre ce qu’il nous est donné de vivre avec un regard profond et intégral.
Le chemin de conversion trouve son épanouissement dans la vertu de charité qui est don de Dieu et but de tout effort spirituel.
Le parcours quadragésimal  est résumé dans la demande finale, qui nous invite à prier le Seigneur ainsi : « Accorde-moi de voir mes fautes et de ne pas condamner mon frère ».
L’orgueil est la source du mal et tout mal est orgueil.
Le chemin de Carême nous conduit  au pied de la croix du Christ, pour reconnaître nos limites, notre besoin d’être guéri par sa miséricorde  et faire à notre tour miséricorde à nos frères.
 

prière pour la carême:

2 avril, 2011

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/prieres/priere_5.html

prière pour la carême:

Délivre-nous, Seigneur,
de tout ce qui nous encombre,
de nos convoitises et de nos complaisances,
de nos vanités et de nos richesses.
Délivre-nous de la crasse du cœur,
de l’envie, de l’ambition, de l’hypocrisie.
Délivre-nous de la rancune et des arrières-pensées,
de tout esprit de calcul et de concurrence.
Délivre-nous de la colère et de l’agressivité,
de l’orgueil et de la vanité.
Délivre-nous des tentations de la violence.
Délivre-nous des tortures et des assassinats.

Apprends-nous, Seigneur, à aimer les autres, tous les autres.
Apprends-nous à convaincre plutôt qu’à vaincre.
Apprends-nous le silence et la patience.
Apprends-nous la force des moyens pauvres.
Apprends-nous à nous désarmer,
car nous savons, Seigneur, grâce à toi,
qu’on ne triomphe jamais que par l’Amour.

Remplis nos cœurs, Seigneur,
non pas d’attendrissement mais de tendresse.
Remplis-nous de compassion pour les autres,
à commencer par les plus proches.
Apprends-nous à partager la souffrance des affligés
et à porter leur fardeau.
Rends-nous attentifs, Seigneur, à ceux qui pleurent
car c’est par leurs yeux que tu pleures.

Fais de nous, Seigneur,
des hommes de la réconciliation,
libérés de toute hargne, incapables d’injures,
détachés de tout, même de nos idées,
libres de tout, même de nos habitudes.
Nous calculons, nous jugeons, nous condamnons,
tandis que Toi, Seigneur,
tu pardonnes et tu fais confiance.
Tu mises tout sur l’Amour et sur la liberté.
Dieu de tendresse et de générosité,
d’accueil et de gratuité,
communique-nous la folie de ta miséricorde.
Et donne-nous de savoir veiller sans cesse,
avec Marie et tous les saints,
aux portes de ton Royaume.

Prière de la future maman

11 mars, 2011

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/pro-vie/pro-vie01.html

Prière de la future maman

Père qui es dans les cieux,
Voici que je porte en mon sein
un tout petit enfant, faible et vulnérable,
qui déjà transforme tout mon corps
et tout mon coeur.
Merci de me l’avoir confié.

Merci de me donner de l’accueillir
comme Marie a accueilli Jésus
au jour de l’Annonciation.
Merci de me donner de l’accueillir
comme ma mère m’a accueillie
quand elle a reconnu ma présence
au plus intime d’elle-même.

Père qui nous aimes,
Je suis émerveillée face à cette vie
si secrète et si palpitante,
si fragile et si pleine de promesses.
Merci de m’avoir donné les yeux du coeur,
qui me permettent de déjà voir cet enfant,
alors qu’il est encore invisible.

Père plein de tendresse,
aide-moi à faire chaque jour ce que je peux faire
pour que ce petit enfant soit heureux.
Je te demande, Père de toute grâce,
de pouvoir transmettre à cet enfant,
toute la foi, toute l’espérance, tout l’amour
que je porte dans mon coeur.

Enfin, avec mon enfant, qui est d’abord le tien,
je te prie, Père, de nous garder sous ta protection,
maintenant et pour toujours.
Amen.

P. Michel Schooyans
http://perso.infonie.fr/le.feu/ms/divfr/prfm.html

Les dix clés de la prière (7) : Prier avec tout son être

14 février, 2011

du site:

http://jerusalem.cef.fr/fraternites/prier-dans-la-ville/prier-avec-tout-son-etre

Les dix clés de la prière (7)

Prier avec tout son être

La prière, on le voit, n’a rien de désincarné. Elle sollicite l’être tout entier. S’il est vrai, comme le dit Thérèse d’Avila, qu’elle consiste à «faire attention à Dieu en l’aimant», la Torah et l’Évangile nous rappellent conjointement qu’il s’agit de répondre ainsi de tout son amour à l’amour que Dieu nous porte le premier. Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton pouvoir, dit le Deutéronome (6,5) ; et Jésus ajoute : de tout ton esprit (Mt 22,37). Ainsi l’homme apparaît-il parfaitement décrit dans ses quatre dimensions. Quatre dimensions où l’on reconnaît l’esprit divin, l’âme immortelle, le cœur profond et ce pouvoir concret en qui on reconnaît le corps. Le corps, ce compagnon de l’âme, cet associé du cœur, ce tabernacle de l’esprit, sans lequel on ne peut prier. Car le corps est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps. Si donc notre corps est le tabernacle du Saint Esprit, c’est aussi avec lui et par lui, avec notre être tout entier en somme, qu’il convient de prier. L’apôtre peut le dire : Glorifiez donc Dieu dans votre corps ! (1 Co 6,13.20). Et ajouter magnifiquement : Celui qui s’unit au Seigneur n’est avec lui qu’un seul esprit (6,17).
Car le corps, ainsi spiritualisé, est aussi fait pour la prière et il faut savoir l’y associer. En Occident, à force de tout situer au niveau du cérébral ou du rationnel, nous avons un peu oublié de faire participer le corps à la prière. Faute de savoir le faire, nous risquons d’éprouver à ce sujet d’inutiles difficultés ou de rattraper cette frustration essentielle par de bien charnelles compensations.
C’est pourquoi une des clefs de la prière consiste aussi à y orienter son corps afin qu’il y soit pleinement participant et que notre vie tout entière loue celui qui nous a faits. Nous pouvons ainsi devenir, par le biais de ce corps humain, qui est le chef d’œuvre de toutes les réalités créées de ce monde visible, le chantre attitré du Cantique des Créatures (Ps 150 ; Dn 3,51-90). Comme il est bel et bon alors d’élever ses bras, de joindre ses mains, d’incliner son buste, de se signer de la tête aux pieds, de s’agenouiller, de s’asseoir, de se prosterner, de se livrer en somme tout entier, pour prier de tout son corps Celui qui nous a faits et qui, lui-même, Verbe éternel, s’est incarné.
Les disciples de Jésus ont été si saisis par son attitude dans la prière qui sollicitait si visiblement son être tout entier, qu’ils lui ont dit un jour : Seigneur, apprends-nous à prier ! (Lc 11,1). Le judaïsme, l’Islam, les religions orientales appellent des attitudes de prière où le corps s’engage pleinement. Nous devons nous aussi réapprendre à prier ainsi. Faute de pouvoir ou de savoir le faire, nous pouvons nous heurter comme à une porte close et risquer de rester longtemps dans l’antichambre de la contemplation. Eh quoi ! va-t-on encore prier longtemps raides comme des piquets et les bras croisés, enraidis sur un dossier de chaise ? Ou bien ne savez-vous pas que votre corps est un Temple du Saint Esprit qui est en vous et que vous tenez de Dieu ? (1 Co 6,19). Laissons donc l’Esprit, dans la prière, chanter, supplier, gémir, exulter à travers notre corps. Puisque l’Esprit est notre vie, que l’Esprit aussi nous fasse agir (Ga 5,25).
Saint Ignace de Loyola l’avait parfaitement compris et c’est pourquoi on le voit si souvent proposer dans ses Exercices spirituels de prier «avec l’application des sens» (§ 65). Il faut savoir regarder et entendre, sentir, toucher et goûter jusqu’aux réalités d’En-Haut ; sinon on risque bien de passer à côté de l’essentiel du mystère de l’Incarnation rédemptrice, car ce n’est pas en vain que Jésus a pris chair de la Vierge Marie, comme le Credo le proclame.
Le croyant, invité par la prière et le silence contemplatif à rentrer au plus profond de soi, s’y découvre lui-même en même temps que Dieu. Et puisqu’il est vrai qu’habite corporellement dans le Christ la plénitude de la Divinité, il faut qu’il découvre que c’est aussi corporellement qu’il se trouve associé en lui à cette plénitude (Col 2,9-10). Son oraison n’en sera que plus sentie, plus vraie et plus remplie. L’être ancien en lui a disparu, un être nouveau est là et le tout vient de Dieu (2 Co 5,17). Car le corps est pour le Seigneur et le Seigneur est pour le corps (1 Co 6,13). On peut par conséquent prier véritablement Dieu et avec son âme et avec son corps. C’est là aussi la raison pour laquelle le jeûne reste un des meilleurs alliés de la prière. C’est par le jeûne au désert que Moïse et Élie ont été élevés peu à peu jusqu’aux sommets de la contemplation divine. C’est par le jeûne que Jésus a triomphé du Tentateur. C’est par le jeûne vécu en secret que l’homme touche le cœur de Dieu son Père. Et c’est par le jeûne associé à la prière que les démons peuvent même être expulsés (Mc 9,29). Voilà pourquoi les temps forts de la contemplation, comme l’Avent, le Carême, les vigiles des fêtes, le vendredi mémorial du sacrifice du Calvaire, sont traditionnellement dans l’Église ouverts au jeûne. Le corps ainsi purifié, libéré, laisse mieux encore le cœur s’ouvrir, l’âme s’élever, l’esprit exulter.
On prie alors avec son être tout entier. Ceux qui savent le faire ont en main la septième clef de la prière.

PRIERES

20 janvier, 2011

du site:

http://www.sentezvousbien.com/Campagne1.htm

PRIERES

Don Miguel RUIZ

(auteur entre autre des « Quatre Accords Toltèques »)

S’il vous plaît, accordez-vous quelques instants pour fermer les yeux, ouvrir votre cœur et sentir tout l’amour qui s’en écoule. J’aimerais que vous vous joignez à moi pour une prière spéciale, destinée à vivre un instant de communion avec notre Créateur.
Concentrez votre attention sur vos poumons, comme si eux seuls existaient. Sentez le plaisir qu’ils vous procurent quand ils se gonflent pour satisfaire le besoin le plus important du corps humain : respirer.
Inspirez profondément et sentez l’air à mesure qu’il remplit vos poumons. Sentez comme cet air est fait d’amour. Prêtez attention au lien qu’il y a entre l’air et les poumons, qui est un lien d’amour. Gonflez vos poumons d’air jusqu’à ce que votre corps ait besoin de chasser cet air. Expirez alors et sentez à nouveau le plaisir que cela vous procure. Chaque fois que nous satisfaisons un besoin du corps humain, nous y trouvons du plaisir. Respirer nous procure du plaisir. Respirer suffit à nous rendre toujours heureux, à jouir de la vie. Etre en vie suffit à notre bonheur. Sentez le plaisir qu’il y a à être en vie, le plaisir de ressentir l’amour…

Prière pour la conscience.
Aujourd’hui, ô Créateur de l’Univers, nous te demandons d’ouvrir notre cœur et nos yeux, afin que nous puissions apprécier toutes tes créations et vivre avec toi dans l’amour éternel. Aide-nous à te voir dans tout ce que nous percevons par nos yeux, par nos oreilles, avec notre cœur et tous nos sens. Puissions-nous percevoir avec des yeux d’amour, afin de te trouver où que nous allions et de te voir dans tout ce que tu crées. Puissions-nous te voir dans chaque cellule de notre corps, dans chaque émotion de notre esprit, dans chaque rêve, chaque fleur, chaque personne que nous rencontrons. Tu ne peux te cacher de nous, car tu es partout, et nous faisons un avec toi. Puissions-nous être conscient de cette vérité.
Soyons conscients de la puissance qui nous permet de créer un rêve de paradis dans lequel tout est possible. Aide-nous à utiliser notre imagination pour guider le rêve de notre vie, la magie de notre création, de façon à vivre sans peur, sans colère, sans jalousie, sans envie. Donne-nous une lumière à suivre et qu’aujourd’hui soit le jour où s’achève notre quête d’amour et de bonheur. Qu’aujourd’hui se produise quelque chose d’extraordinaire qui change notre vie à jamais : que tous nos actes et nos paroles soient une expression de la beauté de notre cœur, toujours fondés sur l’amour.
Aide-nous à être comme toi, à aimer comme tu aimes, à partager comme tu partages, à créer un chef-d’œuvre de beauté et d’amour, de même que toutes tes créations sont des chefs-d’œuvre de beauté et d’amour. A partir d’aujourd’hui et de façon croissante, jour après jour, aide-nous à augmenter la puissance de notre amour, afin que nous créions un chef-d’œuvre : notre propre vie. Aujourd’hui, ô Créateur, nous t’exprimons toute notre gratitude et notre amour, car tu nous as donné la Vie. Amen.

Prière pour l’amour de soi.
Aujourd’hui, ô Créateur de l’Univers, nous te demandons de nous aider à nous accepter tels que nous sommes, sans nous juger. Aide-nous à accepter notre esprit tel qu’il est, avec toutes nos émotions, tous nos espoirs et nos rêves, notre personnalité, notre façon d’être unique. Aide-nous à accepter notre corps tel qu’il est, dans toute sa beauté et sa perfection. Que l’amour que nous avons envers nous-mêmes soit si fort que jamais plus, nous ne nous rejetions, ni ne sabotions notre bonheur, notre liberté et notre amour.
Désormais, que chacune de nos actions, de nos réactions, de nos pensées et de nos émotions soit fondée sur l’amour. Aide-nous, Créateur, à accroître notre amour pour nous-mêmes, jusqu’à ce que tout le rêve de notre vie soit transformé et que la peur et les drames cèdent la place à l’amour et à la joie. Que la puissance de notre amour pour nous soit assez forte pour briser tous les mensonges qu’on nous ait programmés à croire, tous ceux qui nous font croire que nous ne sommes pas à la hauteur, pas assez forts, pas assez intelligents et que nous ne nous en sortirons pas. Que la puissance de notre amour pour nous soit si forte que nous n’ayons plus besoin de vivre notre vie en accord avec l’opinion d’autrui. Ayons une confiance totale en notre capacité à effectuer les choix que nous devons faire. Parés de notre amour pour nous, nous n’avons plus peur de faire face à quelque responsabilité que ce soit dans notre vie, ni à quelque problème dont nous trouverons la solution quand il se présentera. Quoi que nous voulions accomplir, puissions-nous le faire avec la puissance de notre amour pour nous-mêmes.
A partir d’aujourd’hui, aide-nous à nous aimer tellement nous-mêmes que nous ne fassions plus jamais rien contre nous. Nous pouvons vivre notre vie en étant nous-mêmes et non en prétendant être quelqu’un d’autre, dans le but de plaire à autrui. Nous n’avons plus besoin que les autres nous disent du bien de nous, car nous savons qui nous sommes. Grâce à notre amour pour nous, prenons désormais plaisir à l’image que nous renvoie le miroir de nous-mêmes. Qu’un sourire illumine notre visage et qu’il accroisse notre beauté intérieure et extérieure. Aide-nous à ressentir un tel amour pour nous que notre propre présence nous soit toujours un plaisir.
Aide-nous à nous aimer sans jugement, car lorsque nous nous jugeons, il en résulte des reproches et de la culpabilité, puis le besoin de se punir, de sorte que nous perdons de vue ton amour. Fortifie notre volonté de nous pardonner en cet instant. Nettoie notre esprit de tout poison émotionnel et de tout jugement, afin que nous vivions dans la paix et l’amour.
Que notre amour pour nous-mêmes soit la force qui changera le rêve de notre vie. Armés de ce nouveau pouvoir dans nos cœurs, le pouvoir de l’amour de soi, que nous transformions chacune de nos relations, à commencer par celle que nous avons avec nous-mêmes. Aide-nous à nous libérer de tout conflit avec autrui. Que nous soyons heureux de passer du temps avec ceux qui nous sont chers et que nous leur pardonnions toute injustice encore ressentie en nous. Aide-nous à nous aimer tellement que nous puissions pardonner quiconque nous a blessé dans notre existence.
Donne-nous le courage d’aimer notre famille et nos amis sans conditions et de modifier nos relations de la façon la plus positive et la plus empreinte d’amour. Aide-nous à créer de nouveaux canaux de communication dans nos relations, de manière à ce qu’il n’y ait plus de guerre de pouvoir, ni de perdant ou de gagnant. Puissions-nous travailler ensemble comme une équipe, pour l’amour, pour la joie et pour l’harmonie.
Que nos relations avec notre famille et nos amis soient fondées sur le respect et la joie, afin que nous ne ressentions plus le besoin de leur dire comment penser ou se comporter. Que nos relations romantiques soient les plus merveilleuses ; que la joie nous envahisse chaque fois que nous partageons notre amour avec notre partenaire. Aide-nous à accepter les autres tels qu’ils sont, sans jugement, car lorsque nous les rejetons, nous nous rejetons nous-mêmes. Et quand nous nous rejetons, nous te rejetons. Aujourd’hui, nous prenons un nouveau départ. Aide-nous à recommencer notre vie en ce jour avec la puissance de l’amour de soi. Aide-nous à apprécier notre vie, à apprécier nos relations, à explorer la vie, à prendre des risques, à être vivants, et à ne plus vivre dans la crainte de l’amour. Ouvrons nos cœurs à l’amour, qui est notre droit de naissance. Aide-nous à devenir des Maîtres de la Gratitude, de la Générosité et de l’Amour, afin que nous puissions jouir de toutes tes créations à tout jamais. Amen.

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