Archive pour la catégorie 'prière'

Augustin d’Hippone : Donne-moi de reposer en toi

3 février, 2012

http://www.patristique.org/Augustin-d-Hippone-Donne-moi-de.html

Augustin d’Hippone : Donne-moi de reposer en toi

par Luc Fritz

Vous trouverez ici, sous forme psalmodiée, une prière de saint Augustin.

Qui me donnera, Seigneur, de reposer en toi ?
Qui me donnera que tu viennes en mon cœur et que tu l’enivres,
afin que j’oublie mon malheur,
et que je t’embrasse, toi, mon seul bien ?

Seigneur, qu’es-tu pour moi ?
Aie pitié, pour que je parle !
Et moi, qui suis-je pour toi,
pour que tu m’ordonnes de t’aimer ?

[…]

Dis-moi au nom de ta miséricorde,
Seigneur mon Dieu, ce que tu es pour moi.
Dis à mon âme : ton salut c’est moi.
Dis-le, de façon que je l’entende.

Voici les oreilles de mon cœur, Seigneur,
et dis à mon âme : ton salut c’est moi.
Je veux quêter cette parole, et te saisir.
Ne me cache pas ta face…, que je la voie.

Étroite est la maison de mon âme
pour que tu viennes y loger :
qu’elle se dilate grâce à toi !
Elle tombe en ruines : répare-la.

Elle a de quoi offenser tes yeux :
je l’avoue, je le sais.
Mais qui la purifiera ?
Vers quel autre que toi crierai-je ?

[…]

Je crois et c’est pourquoi je parle.
Seigneur, tu le sais.
Ne t’ai-je pas confessé mes fautes ?
N’as-tu pas remis l’impiété de mon cœur ?

Je n’entre pas en jugement avec toi,
Tu es la vérité,
Je ne veux pas me tromper moi-même,
de peur que mon iniquité ne se mente à elle-même.

Je n’entre pas en jugement avec toi,
Tu es la vérité.
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?

MON CHANT D’AUJOURD’HUI, premier juin 1894 de Ste Thérèse de Lisieux

15 janvier, 2012

http://prierecatholique.free.fr/fiches/14penseeslugan.htm#_Toc69008347

MON CHANT D’AUJOURD’HUI, premier juin 1894 de Ste Thérèse de Lisieux

Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit, Tu le sais, ô mon Dieu! pour t’aimer sur la terre Je n’ai rien qu’aujourd’hui…
Oh! je t’aime, Jésus! vers toi mon âme aspire Pour un jour seulement reste mon doux appui Viens régner dans mon coeur, donne-moi ton sourire Rien que pour aujourd’hui !
Que m’importe, Seigneur, si l’avenir est sombre ? Te prier pour demain, oh non, je ne le puis !… Conserve mon coeur pur, couvre-moi de ton ombre Rien que pour aujourd’hui.
Si je songe â demain, je crains mon inconstance Je sens naître en mon coeur la tristesse et l’ennui. Mais je veux bien, mon Dieu, l’épreuve, la souffrance Rien que pour aujourd’hui.
Je dois te voir bientôt sur la rive éternelle 0 Pilote Divin! dont la main me conduit. Sur les flots orageux guide en paix ma nacelle Rien que pour aujourd’hui.
Ah! laisse-moi, Seigneur, me cacher en ta Face. Là je n’entendrai plus du monde le vain bruit Donne-moi ton amour, conserve-moi ta grâce Rien que pour aujourd’hui.
Près de ton Coeur divin, j’oublie tout ce qui passe. Je ne redoute plus les craintes de la nuit Ah! donne-moi, Jésus, dans ce Coeur une place Rien que pour aujourd’hui.
Pain Vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie ! Mystère sacré ! que l’Amour a produit…
Viens habiter mon coeur, Jésus, ma blanche Hostie rien que pour aujourd’hui.
Daigne m’unir â toi, Vigne Sainte et sacrée Et mon faible rameau te donnera son fruit Et je pourrai t’offrir une grappe dorée Seigneur, dès aujourd’hui.
Cette grappe d’amour, dont les grains sont des âmes Je n’ai pour la former que ce jour qui s’enfuit Ah! donne-moi, Jésus, d’un Apôtre les flammes Rien que pour aujourd’hui.
O Vierge Immaculée ! C’est toi ma Douce Etoile qui me donnes Jésus et qui m’unis â Lui. O Mère ! laisse-moi reposer sous ton voile Rien que pour aujourd’hui.
Mon saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile Eclaire de tes feux la route que je suis Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle Rien que pour aujourd’hui.
Seigneur, je veux te voir, sans voile, sans nuage, Mais encore exilée, loin de toi, je languis Qu’il ne me soit caché, ton aimable visage rien que pour aujourd’hui.
Je volerai bientôt, pour dire tes louanges Quand le jour sans couchant sur mon âme aura lui Alors je chanterai sur la lyre des Anges L’Eternel Aujourd’hui !…
Avec Dieu nous avons la force de supporter tout ce qui nous arrive si nous choisissons de faire ce qu’il nous demande : l’aimer avec tout ce que nous sommes et accepter sa lumière dans nos vies et son regard sur chacun de nous.

Demandons à Dieu la grâce de choisir son Amour tant que nous le pouvons, tant qu’il est encore temps…

Prière du Pape Jean Paul II à Notre Dame de Guadalupe

13 décembre, 2011

du site:

http://www.sancta.org/jp2pray_f.html

Prière du Pape Jean Paul II à Notre Dame de Guadalupe

O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et Mère de l’Eglise, qui, de cet endroit, rèvèles ta clémence et ta compassion envers tous ceux qui te demandent ta protection, écoute la prière que nous t’adressons avec une confiance filiale et présente la à ton Fils Jésus, notre seul Rédempteur.
Mère de Miséricorde, qui nous enseignes le sacrifice caché et silencieux, à Toi qui viens à la rencontre des pécheurs que nous sommes, nous consacrons en ce jour tout notre être et tout notre amour. Nous Te consacrons aussi notre vie, notre travail, nos joies, nos faiblesses et nos peines. Accorde la paix, la justice et la prospérité à nos peuples; car nous confions à tes soins, tout ce que nous avons et tout ce que nous sommes, O Notre Dame et Notre Mère. Nous voulons être entièrement à Toi et marcher avec Toi le long du chemin de la complète fidélité à Jésus-Christ en Son Eglise: Que ta main aimante nous tienne toujours.
Vierge de Guadalupe, Mère des Amériques, nous te prions pour tous les Evêques, qu’ils conduisent les fidèles dans le chemin d’une vie chrétienne intense, une vie d’amour, et d’humble service de Dieu et des âmes. Regarde l’immense récolte et intercède auprès du Seigneur afin qu’Il inspire à tout le peuple de Dieu une soif de sainteté et accorde d’abondantes vocations de prêtres et de religieux, forts dans la foi et qui soient des apôtres zélés des mystères de Dieu.
Accorde à nos familles la grâce d’aimer et de respecter la vie à ses débuts, avec le même amour que celui avec lequel tu conçus en ton sein la vie du Fils de Dieu. Bienheureuse Vierge Marie, protège nos familles, afin qu’elles soient toujours unies et bénis l’éducation de nos enfants.
Notre Espérance, jette sur nous un regard de compassion, apprends nous à aller sans cesse à Jésus et, si nous tombons, aide nous à nous relever à nouveau, à retourner vers Lui par la confession de nos fautes et nos péchés dans le Sacrement de la Réconciliation qui donne la paix à l’âme.
Nous t’implorons accorde nous un grand amour pour tous les saints Sacrements qui sont comme les signes que Ton Fils a laissés sur la terre.
Ainsi, Très Sainte Mère, avec la paix de Dieu dans notre conscience, nos coeurs, libres du mal et de la haine. Pourront nous donner toute la vraie joie et la vraie paix qui viennent de Ton Fils, Notre Seigneur Jesus-Christ, qui, avec Dieu le Père et le Saint Esprit, vit et règne dans les siècles des siècles.
Amen.

Sa Sainteté le Pape Jean Paul II
Mexico, Janvier 1979. Visitant sa Basilique lors de son premier voyage, comme Pape, hors du Vatican.

Marie de tous nos désirs et de toutes nos espérances (par Michel Hubaut)

5 décembre, 2011

du site:

http://stbruno.e-monsite.com/pages/prieres/prieres-a-marie.html

Marie de tous nos désirs et de toutes nos espérances

(par Michel Hubaut)

Je te salue Marie, Mère de tous nos désirs d’être heureux.
Tu es la terre qui dit oui la vie.
Tu es l’humanité qui consent à Dieu.
Tu es le fruit des promesses du passé
Et l’avenir de notre présent.
Tu es la foi qui accueille l’imprévisible,
Tu es la foi qui accueille l’invisible.

Je te salue Marie. Mère de toutes nos recherches de ce Dieu imprévu.
Du temple où tu te perds, au calvaire où il est pendu, sa route te semble folle.

Tu es chacun de nous qui cherche Jésus, Sans bien comprendre sa vie et ses paroles.
Tu es la mère des obscurités de la foi ,Toi qui observes tous les événements dans ton cœur,
Creuses et médites tous nos « pourquoi ? »
Et qui fais confiance en l’avenir de Dieu, ton Seigneur.

Je te salue Marie, Mère de toutes nos souffrances.
Tu es la femme debout au pied de l’homme crucifié,
Tu es la mère de tous ceux qui pleurent
L’innocence massacrée et le prisonnier torturé.

Je te salue Marie. Mère de Jésus et du disciple qui a cru.
Tu es la mère des hommes et de l’Eglise,
Tu es au carrefour de l’histoire du salut
Que Dieu invente depuis Abraham et Moïse.

Je te salue Marie, Mère de toutes nos pentecôtes.
Tu es, avec les apôtres, l’Eglise qui prie
Et accueille les dons du Saint-Esprit.

Je te salue Marie, Mère de toutes nos espérances.
Tu es l’étoile radieuse d’un peuple
En marche vers Dieu.
Tu es l’annonce de l’humanité transfigurée.
Tu es la réussite de la création
Que Dieu a faite pour son éternité.

Sainte Marie, Notre-Dame de la Prière (8 décembre 1999 par André VINGT-TROIS)

1 décembre, 2011

du site:

http://www.ilebouchard.com/prieres/priere_mgr.htm

Sainte Marie, Notre-Dame de la Prière
——————————
par: Le 8 décembre 1999
André VINGT-TROIS, Archevêque de Tours
—————

Tu as accueilli dans la foi le message de l’ange Gabriel
et tu es devenue la Mère de Jésus, le Fils Unique de Dieu,
Apprends-nous à prier pour grandir dans la foi.

A la Visitation, tu as exulté de joie par le Magnificat,
Apprends-nous à rendre grâce à Dieu.

A Cana, tu as prié le Christ
pour qu’Il donne le vin des noces,
Apprends-nous à intercéder pour nos frères.

Debout au pied de la Croix,
tu as souffert avec Jésus par amour pour les pécheurs,
Apprends-nous à accueillir la miséricorde du Père.

A la Pentecôte, tu priais avec les Apôtres
quand ils ont reçu la plénitude de l’Esprit-Saint,
Apprends-nous à demander l’Esprit pour témoigner de l’Evangile.

Tu es la Mère de l’Eglise et la Protectrice des Familles,
Veille sur chacune de nos familles,
Apprends-nous à nous aimer avec fidélité.

Tu es la Mère de l’humanité et la Patronne de la France,
ouvre notre pays aux dimensions universelles de l’amour de Dieu.
Apprends-nous à servir avec générosité.

O Marie conçue sans péché,
priez pour nous qui avons recours à vous !
Notre-Dame de la Prière, apprenez-nous à prier !

Saint Charles Borromée – prière

3 novembre, 2011

du site:

http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/priere01.html#Charles

Saint Charles Borromée – prière

Archevêque de Milan (Lombardie, Italie), cardinal
Né le 2 octobre 1538 au château d’Arona (Lombardie)
Mort le 3 novembre 1584 à Milan

Ange saint qui adorez toujours la face du Père éternel, comme vous la voyez toujours ; puisque sa bonté suprême vous a commis le soin de mon âme, secourez-la sans cesse par sa grâce, éclairez-la dans ses ténèbres, consolez-la dans ses peines, échauffez-la dans ses froideurs, défendez-la dans ses tentations, gouvernez-la dans toute la suite de sa vie.
Daignez prier avec moi ; et parce que mes prières sont froides et languissantes, embrasez-les du feu dont vous brûlez, et portez-les jusqu’au trône de Dieu pour les lui offrir.
Faites par votre intercession que mon âme soit humble dans la prospérité et courageuse dans l’adversité ; qu’elle s’anime dans la ferveur de sa foi et par la joie de son espérance, et que, ne travaillant dans cet exil qu’à avancer vers sa céleste patrie, elle aspire de plus en plus, par les gémissements d’un ardent amour pour Jésus son Sauveur, à l’adorer éternellement, et à jouir enfin avec vous, dans la compagnie de tous les saints Anges, de cette gloire ineffable qu’il possède dans tous les siècles.
Ainsi soit-il.

Extrait d’un Office de l’Ange Gardien, attribué à saint Charles Borromée.

Regardez mon âme comme vous étant toute confiée, ô mon très tendre Gardien; et au sortir de la prison de mon corps, daignez la remettre entre les mains de son Créateur et Rédempteur, afin qu’avec vous et avec tous les saints du ciel, elle puisse jouir de sa présence, l’aimer parfaitement et le posséder pleinement pendant toute l’éternité.
Amen.

Ange de l’Eglise, 1999, © Editions Bénédictines, Rue E. Guinnepain – 36170 Saint-Benoît-du-Sault – France.

Comme si les morts existaient ! (P. Michel Quoist, Prières)

2 novembre, 2011

du site:

http://spiritualite-chretienne.com/mort/accompagnement.html

Comme si les morts existaient !

Il n’y a pas de morts, Seigneur,
Il n’y a que des vivants, sur notre terre, et au-delà.
La mort existe, Seigneur.
Mais elle n’est qu’un moment,
Un instant, une seconde, un pas,
Le pas du provisoire au définitif,
Le pas du temporel à l’éternel.
Ainsi meurt l’enfant quand naît l’adolescent,
     la chenille quand s’envole le papillon,
     le grain quand s’annonce l’épi.
[...]

Seigneur, ils sont près de moi mes morts,
Je les sais qui vivent dans l’ombre ;
Je ne les touche plus de mes yeux, car ils ont un moment abandonné leur enveloppe charnelle comme on laisse un vêtement usé ou démodé.
Leur âme privée de leur déguisement, désormais, ne me fait plus signe.

Mais en Vous, Seigneur, je les entends qui m’appellent,
Je les vois qui m’invitent,
Je les écoute qui me conseillent,
Car ils me sont davantage présents.
Jadis, nos chairs se touchaient, mais non pas nos âmes.
Maintenant, je les rencontre, lorsque je Te rencontre,
Je les reçois en moi, lorsque je Te reçois,
Je les porte lorsque je Te porte,
Je les aime lorsque je T’aime.
O mes morts, vivants éternels qui vivez en moi,
Aidez-moi à bien apprendre, en cette courte vie, à vivre éternellement.

Seigneur, je Vous aime et je veux Vous aimer davantage,
C’est Vous qui éternisez les amours et je veux éternellement aimer.

P. Michel Quoist, Prières, Editions ouvrières, 1954.

Jamais homme n’a respecté les autres hommes comme cet homme (prière par le Cardinal Decourtray)

28 octobre, 2011

du site:

http://prierecatholique.free.fr/fiches/8prieresdiverses-12.html

Prières pour diverses intentions ou circonstances

XII – 12 : Jamais homme n’a respecté les autres hommes comme cet homme

par le Cardinal Decourtray

Il ne dit pas : cette femme est volage, légère, sotte, elle est marquée par I’atavisme moral et religieux de son milieu, ce n’est qu’une femme.
Il lui demande un verre d’eau et engage la conversation.
Il ne dit pas : Voilà une pécheresse publique, une prostituée à tout jamais enlisée dans son vice.
Il dit : elle a plus de chance pour le royaume de Dieu que ceux qui tiennent à leur richesse ou se drapent dans leur vertu et leur savoir.
Il ne dit pas : Celle-ci n’est qu’une adultère.
Il dit : Je ne te condamne pas. Va et ne pêche plus.
Il ne dit pas : celle-là qui cherche à toucher mon manteau n’est qu’une hystérique.
Il l’écoute, lui parle et la guérit.
Il ne dit pas : cette vieille qui met son obole dans le tronc pour les oeuvres du temple est une superstitieuse.
Il dit qu’elle est extraordinaire et qu’on ferait bien d’imiter son désintéressement.
Il ne dit pas : ces enfants ne sont que des gosses.
Il dit : laissez-les venir à moi et tâchez de leur ressembler.
Il ne dit pas : cet homme n’est qu’un fonctionnaire véreux qui s’enrichit en flattant le pouvoir et en saignant les pauvres.
Il s’invite à sa table et assure que sa maison a reçu le salut.
Il ne dit pas comme son entourage : cet aveugle paie sûrement ses fautes ou celles de ses ancêtres.
Il dit que l’on se trompe complètement à ce sujet et il stupéfie tout le monde, ses apôtres, les scribes et pharisiens, en montrant avec éclat combien cet homme jouit de la ferveur de Dieu : « Il faut que l’action de Dieu se manifeste en lui ».
Il ne dit pas : Ce centurion n’est qu’un occupant.
Il dit : je n’ai jamais vu pareille foi en Israël.
Il ne dit pas : ce savant n’est qu’un intellectuel.
Il dit : aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis.
Il ne dit pas : ce Judas ne sera jamais qu’un traître.
Il l’embrasse et lui dit : mon ami.
Il ne dit pas : Ce fanfaron n’est qu’un renégat.
Il lui dit : Pierre, m’aimes-tu ?
Il ne dit pas : ces grands prêtres ne sont que des juges iniques, ce roi n’est qu’un pantin, ce procurateur romain n’est qu’un pleutre, cette foule qui me conspue n’est qu’une plèbe, ces soldats qui me maltraitent ne sont que des tortionnaires.
Il dit : Père pardonne-leur car il ne savent pas ce qu’ils font…
Jésus n’a jamais dit : Il n’y a rien de bon dans celui-ci, dans celui-là, dans ce milieu-ci, dans ce milieu-là. Pour LUI, les autres, quels qu’ils soient, quels que soient leurs actes, leur statut, leur réputation, sont toujours des êtres aimés de Dieu.

Jamais homme n’a respecté les autres comme cet homme. Il est unique. Il est le FILS unique de CELUI qui fait briller son soleil sur les bons et sur les méchants.
 

Prières à l’Ange gardien

1 octobre, 2011

du site:

http://spiritualite-chretienne.com/anges/ange-gardien/priere09.html#13

Prières à l’Ange gardien

Mon bon Ange, ô vous qui êtes le gardien de mon corps et de mon âme, mon tuteur, mon guide, mon cher compagnon, mon très sage conseiller et mon très fidèle ami, qu’il est glorieux et consolant pour moi de penser que je suis commis à vos soins, dès le premier moment de ma vie jusqu’à celui de ma mort ! Quel respect ne vous dois-je pas, sachant que je suis toujours en votre présence ? Avec quelle dévotion ne faut-il pas que je vous honore pour reconnaître l’amour que vous me portez, et quelle confiance ne dois-je pas avoir en votre appui, puisque vous êtes toujours à mes côtés !
O vous qui connaissez si bien ma faiblesse, la violence de mes passions et la malice si redoutable des ennemis qui désirent si ardemment de me perdre, aidez-moi à découvrir tous leurs artifices, à éviter tous leurs pièges et à vaincre toutes leurs tentations ! Ne permettez pas que je fasse en votre présence la moindre chose qui puisse blesser la pureté de vos regards et me rendre indigne de votre compagnie. Apprenez-moi à faire des prières si ferventes, qu’elles soient comme un excellent parfum que vous présentez volontiers au trône de Dieu ; offrez-lui mes gémissements et mes soupirs, présentez-lui mes nécessités et mes misères. Veillez sans cesse sur moi, instruisez-moi, dirigez-moi, protégez-moi et quand viendra la fin de ma vie, assistez-moi avec bonté dans la dernière lutte, portez mon âme dans le ciel afin que je puisse louer Dieu, l’aimer, le bénir à jamais avec vous dans la glorieuse société des Anges. Ainsi soit-il.

Extrait de « L’Ange conducteur dans la vie chrétienne », Malines, H. Dessain, 1894.

UNE PRIÈRE EN MÉMOIRE DU 11 SEPTEMBRE 2001

10 septembre, 2011

du site:

http://www.zenit.org/article-28887?l=french

UNE PRIÈRE EN MÉMOIRE DU 11 SEPTEMBRE 2001

ROME, Vendredi 9 septembre 2011 (ZENIT.org) – Dix ans après les événements du 11 septembre 2001, le Conseil œcuménique des Eglises (COE) diffuse une prière en hommage aux victimes des attentats. Nous la publions ci-dessous :
Aie pitié de nous, ô Dieu, dans ton amour inébranlable;
ôte la terreur de nos vies, dans ta miséricorde abondante.
Consacre nos mémoires, ô Seigneur,
quand nous évoquons le souvenir de ceux qui ont souffert et qui sont morts
à la suite du 11 septembre et de ses conséquences.
Bénis-nous alors que nous ressentons à nouveau la douleur de la perte,
et que nous travaillons à empêcher qu’une telle tragédie ne se reproduise.
Suscite notre gratitude quand nous considérons la qualité du soutien et de l’assistance
prodigués à ceux qui étaient blessés, choqués, plongés dans le deuil.
Donne-nous la capacité d’offrir une assistance semblable à ceux qui sont dans la détresse.
Rassemble-nous dans l’amour. Ne laisse pas brandir l’épée nation contre nation,
culture contre culture, religion contre religion, individu contre individu.
Purifie nos cœurs des intentions de violence et de la soif de vengeance.
Aide-nous à nous repentir de la haine, et à rechercher la paix fondée sur ta justice.
Pardonne-nous nos péchés, ô Seigneur, et enseigne-nous les actes qui contribuent à la paix;
car nous prions au nom de Jésus Christ, Prince de la paix,
pour la gloire de ton nom trinitaire. Amen.

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