Archive pour la catégorie 'prière'

LES MOUTONS ÉPRIS DE LIBERTÉ

9 juillet, 2013

http://users.skynet.be/prier/textes/PR0409.HTM

LES MOUTONS ÉPRIS DE LIBERTÉ

Auteur : Jacques H.

Un troupeau de moutons un beau jour s’aperçut
Que de sa précieuse liberté il ne jouissait plus.
Après tout, se demandait cette aimable gent laineuse
Peut-on vraiment nous imposer ces règles ennuyeuses ?
Un berger et ses chiens, est-ce bien nécessaire ?
Ce sont eux qui nous empêchent de tout faire.
De quel droit nous priver de brouter dans d’autres vallées ?
Et au nom de quoi nous faire marcher en rangs serrés ?
Ou donc est la démocratie dans tout cet appareil ?
Sans délai, mettons au pas gouvernement pareil.
Un beau matin donc, l’assemblée fut convoquée
Et, à patte levée, l’ordre du jour bien vite adopté.
Exit donc le propriétaire et son représentant, le berger.
Dehors les chiens qui n’ont de cesse de nous harceler.
Dès le lendemain, ceux-ci s’en furent vers d’autres prés.
Suivis de quelques moutons bêlants ne suscitant que risée.
Puis, le texte fondateur de l’entreprise fut mis aux voix.
Et, sans hésiter, tous les passages contraignants on extirpa.
A notre autonomie, plus de limites, il est interdit d’interdire !

Pour savoir ce qu’il advint, point n’est besoin d’être devin.
Loups, ours et chiens errants sans tarder furent en chemin.
Ceux qui au carnage purent échapper, très rapidement s’égarèrent.
Et dans des zones pierreuses ou sablonneuses de faim expirèrent.

Tel pourrait être le sort de chrétiens qui en arrivent à s’imaginer
Que de pasteurs et d’héritage l’on pourrait se passer.
La vraie liberté a ses limites et ses points de repère.
Qu’avec amour Dieu et son Eglise nous prodiguèrent.
Est-il sage celui qui d’une barrière ne voit que limitation
Alors que du précipice elle nous assure protection ?

reçu par e-mail de Belgique

PRIÈRE A MARIE – SAINT LOUIS DE GONZAGUE

29 mai, 2013

http://www.ndarche.org/prieres_mariales.html#bon

PRIÈRE A MARIE

SAINT LOUIS DE GONZAGUE

Comme Eve, ayant un époux, mais étant vierge encore, fut par sa désobéissance un cause de mort pour elle-même et pour tout le genre humain, ainsi Marie vierge fut, par son obéissance, une cause de salut pour elle-même et pour tout le genre humain (…) Le nœud de la désobéissance d’Eve a été défait par l’obéissance de Marie, car ce que la vierge Eve avait lié par son incrédulité, la Vierge Marie l’a délié par sa foi (…) De même que celle-là se laissa séduire par la parole de l’ange la poussant à se séparer de Dieu en transgressant sa parole, de même celle-ci acquiesça au message de l’Ange lui annonçant qu’elle porterait Dieu, en obéissant à sa parole (…) Si celle-ci désobéit à Dieu, celle-là se laisse persuader d’obéir à Dieu de sorte que la Vierge Marie devint l’avocate de la vierge Eve. Et, de même que le genre humain a été attaché à la mort par une vierge, c’est par une Vierge qu’il est sauvé.

Vierge sainte, mon guide et ma souveraine, je viens me jeter dans le sein de votre miséricorde, et mettre, dès ce moment et pour toujours, mon âme et mon corps sous votre sauvegarde et sous votre protection spéciale. Je vous confie et je remets entre vos mains toutes mes espérances et mes consolations, toutes mes peines et mes misères, ainsi que le cours et la fin de ma vie, afin que, par votre intercession et par vos mérites, toutes mes œuvres soient faites selon votre volonté et en vue de plaire à votre divin Fils.

PRIÈRE DU LEVER (Orthodoxie)

15 mai, 2013

http://www.pagesorthodoxes.net/liturgie/expres.htm

PRIÈRE DU LEVER

Béni soit notre Dieu en tout temps, maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.
Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur. (3 fois, avec métanie)
Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, par l’intercession de ta Mère toute-pure et de tous les saints, aie pitié de nous. Amen.

Gloire à toi, notre Dieu, gloire à toi. (puis les prières initiales : Roi du Ciel… Saint Dieu… Très sainte Trinité… Notre Père…)

Au sortir du sommeil, nous nous prosternons devant toi, Seigneur puissant et bon, et nous t’adressons l’hymne des anges : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit.
Seigneur qui m’éveille de mon sommeil, illumine mon cœur et mon esprit, ouvre mes lèvres pour te chanter, ô sainte Trinité : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.
Maintenant et toujours et aux siècles des siècles. Amen.

Le Juge viendra comme un éclair dévoiler les actions de chacun ; avec crainte chantons donc au terme de la nuit : Saint, Saint, Saint, es-tu notre Dieu. Par l’intercession de la Mère de Dieu, aie pitié de nous.
Seigneur, prends pitié. (12 fois)

Au sortir du sommeil, je te rends grâces, très-sainte Trinité ; car dans ta longanimité et ta grande bonté, Seigneur, tu ne t’es pas irrité contre moi, indolent et pécheur que je suis, tu ne m’as pas anéanti à cause de mes péchés, mais dans ton habituel amour pour les hommes tu m’as tiré de ma torpeur pour te chanter dès le matin et glorifier ta majesté.

JACQUES DE SAROUG : TOI LE PRÊTRE QUI EST NOTRE SEL

15 avril, 2013

http://www.patristique.org/Jacques-de-Saroug-Toi-le-pretre.html

JACQUES DE SAROUG : TOI LE PRÊTRE QUI EST NOTRE SEL

Jacques de Saroug († 521) est l’un des plus grands docteurs syriens. Il fit ses études dans l’école très réputée d’Édesse puis il devint moine. Son œuvre poétique est considérable. Nous publions ici un passage de son
Poème sur l’amour.

es actions mauvaises sont devenues de plus en plus graves
et même le prêtre se met en colère.
Lui, le gardien des mystères, il déteste son frère
et il se moque de lui.

Devant cela, est-ce que je vais me taire
ou parler avec respect ?
Est-ce que je vais parler clairement
ou fermer la bouche pour ne pas enseigner ?

Le prêtre est le sel de la terre
et c’est lui qui réconcilie ceux qui sont en colère.
Si lui-même est en colère,
qui va le réconcilier avec son prochain ?

Personne ne met du sel avec du sel
pour le rendre meilleur.
Si le sel perd son goût,
qui peut lui rendre son bon goût ?

Si le sel est sans goût,
qu’est-ce qu’on va mettre dans la nourriture ?
Si le sel perd son goût,
il n’a plus aucune chance de donner un bon goût.

Alors, toi, le prêtre qui es notre sel, apporte ton bon goût
pour nous rendre agréables aux autres.
Toi, tu ne perds pas ton bon goût,
et nous t’attendons pour que tu nous rendes purs.

Mélange-toi à nous qui avons perdu notre bon goût.
Nous sommes devenus mauvais et nous ne faisons plus le bien.
Remets-nous sur le droit chemin
et redonne-nous le bon goût que nous avons perdu.

Tous attendent le bon goût de ton sel
pour devenir purs.
Si ton bon goût disparaît,
on pleurera à cause de ton goût mauvais.

Prêtre, tu es le sel.
Fais attention
à ne pas te mettre en colère contre ton prochain,
sinon les gens vont dire :
le sel n’a plus de goût.

« Vous êtes le sel de la terre » (Mt 5, 13)
et vous donnez la paix à votre pays.
« Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 14)
et vous enseignez aux autre qui est Dieu.

Vous réconciliez celui qui est en colère contre son prochain,
vous calmez celui qui s’énerve contre son compagnon.
Vous, les prêtres, vous apprenez aux autres à aimer leurs ennemis.
Vous leur donnez un enseignement qui donne la vie.

Vous annoncez de la part de Dieu :
« Si ton frère pèche sept fois,
pardonne-lui sept fois soixante fois. »

Sur vos instruments de musique,
vous chantez l’Évangile du Fils de Dieu,
vous chantez les chants de l’amour
pour que chacun aime celui qui le déteste.

Dans l’Église tous les chrétiens au cœur pur
vous entendent dire dans tous les pays :
« Personne ne doit rendre le mal pour le mal » (1 Th 5, 15).

Toi qui es prêtre, tu m’as enseigné ce que disent les Livres saints,
et, grâce à cela, j’ai aimé mon ennemi.
Mais, qu’est-ce que je vais faire
si je vois que toi, prêtre, tu détestes ton frère ?

Tu m’enseignes : « Aime celui qui te déteste. »
Mais quand ton frère est en colère contre toi,
tu ne trouve pas bien de faire la paix avec lui !

Tu m’as dit : « Dieu ne te pardonnera pas,
si tu ne pardonne pas. »
Et toi, tu ne veux pas pardonner à ton frère
qui s’est mis en colère contre toi !

Si tu ne respectes pas ce que tu dois faire,
est-ce que quelqu’un pourra t’instruire ?
J’ai peur de t’instruire, toi, un prêtre !

Quand tu nous as lu les Livres saints,
tu m’as appris à faire la paix avec mon frère.
En effet, le jour du Grand Pardon,
on ne recevait pas celui qui était en colère.

Dans la Bonne Nouvelle, on lit :
« Laisse ton offrande
et va d’abord faire la paix avec ton frère » (Mt 5, 24).

Oui, si quelqu’un est en colère,
et s’il fait la paix avec son frère,
ensuite il peut facilement présenter son offrande à Dieu.

Mais quand nous n’avons pas fait la paix,
si nous offrons de l’encens à Dieu, notre offrande sent mauvais.
Et si celui qui offre l’encens est en colère,
il méprise la maison de Dieu.

En effet, le jour où nous demandons pardon à Dieu,
l’encens est le signe de notre amour pour Dieu.
C’est l’intelligence du cœur qui l’a recueilli
dans les racines bénies de l’arbre du paradis.

Cet encens choisi
que le prêtre présente dans le lieu très saint du Temple
figure les pensées qui sont pures de tout mal.

Le chandelier à sept branches
qui éclairait autrefois la Tente de la Rencontre,
c’est l’amour du Seigneur
qui est dans le cœur de l’homme pur.

[…]

S’il aime, le prêtre peut entrer chez Dieu.
Mais, s’il n’aime pas,
un simple chrétien est meilleur que lui.

Source :

La prière des Pères, Sodec-a.i.m., Bayard Éditions 1997, p. 212-217.

DIX CHEMINS POUR RENTRER DANS LA PRIÈRE PAR JACQUES GAUTHIER – POUR ENTRER DANS LA PRIÈRE

20 mars, 2013

http://prierecatholique.free.fr/fiches/12reveraud-8.html

DIX CHEMINS POUR RENTRER DANS LA PRIÈRE PAR JACQUES GAUTHIER

POUR ENTRER DANS LA PRIÈRE

On apprend à prier… en priant, tout simplement. L’été semble un bon moment pour en faire l’expérience mais il n’y a pas que l’été pour prier et entrer dans la prière. Ceci dit, l’été on a plus de temps pour se mettre à prier. Voici dix sentiers à explorer pour se mettre en présence de Dieu.
 On apprend à prier en priant. La prière existe dès que nous en avons le désir et que nous commençons à prier. C’est une expérience de foi et d’amour qui se vit au plus profond du cœur. Très discrète, elle frappe à la porte pour nous accompagner partout. La seule chose à faire: lui ouvrir. C’est un don de Dieu qui s’accueille dans la foi en s’y rendant disponible, là où l’on est.
Alors, comment prier ? En priant, tout simple­ment. « Il est en moi, je suis en lui, je n’ai qu’à l’aimer, qu’à me laisser aimer, et cela en tout temps, à travers toutes choses », écrivait Élisabeth de la Trinité. Tu pries comme tu es, comme tu vis, comme tu crois, comme tu aimes et comme tu parles à un ami; ce sont les cinq premiers sentiers de la prière. Les cinq suivants se présentent comme des sup­ports à la prière: tu pries avec ton désir, ton corps, la Bible, la liturgie, le silence.
PRIE COMME TU ES
La meilleure méthode pour prier est la tienne, encore faut- il la découvrir. La meilleure technique, si technique il y a, est celle qui t’aide le mieux à libérer la prière qui est en toi. Tu as une prière qui t’appartient et qui s’accorde à ton tempérament, à ton état de vie. Tu n’as pas à copier la prière des autres. Elle varie selon les jours: demande ou louange, supplication ou action de grâces, vocale ou silencieuse. Qu’importe, tu pries à partir de ce que tu es, avec l’âge que tu as, avec tes joies et tes tristesses, avec ton histoire et ton expérience de vie. Tu pries à partir d’une image de Dieu qui est la tienne et qui est appelée à changer, à mesure que tu grandis dans la foi.
Tu te présentes devant Dieu en sachant qu’il t’aime tel que tu es. Sois toi-même ! N’est-ce pas le plus beau cadeau que tu puisses faire à Dieu ? En t’accueillant et en t’aimant tel que tu es, c’est Dieu que tu accueilles et que tu aimes comme un père plein de miséricorde.
PRIE COMME TU VIS
La prière ne marche pas à côté de la vie, elle est dans la vie. Et comme la vie n’est pas parfaite, la prière ne l’est pas non plus. Si on attend les conditions idéales pour prier, on ne priera jamais. La plus belle prière est celle que tu vis aujourd’hui, dans les situations les plus diverses, parfois angoissantes: rater un examen, manquer une sortie sur l’autoroute, égarer les clés, vivre un grand stress, traverser une épreuve, accompagner un enfant malade, et que sais-je encore.
La prière s’adapte aux circonstances de ta vie: que l’on soit sur un banc d’école ou au travail, à la maison ou sur un lit d’hôpital, sur la route ou en train, couché ou en plein air, joyeux ou triste, insom­niaque ou travailleur de nuit. Elle est là dès que l’on prie. Invisible aux autres, visible en soi, elle prend ce qui fait ta vie et l’exprime au Seigneur sous forme de demandes et de louanges.
PRIE COMME TU CROIS
Dis-moi comment tu pries et je te dirai quelle est ta foi! Tu pries de la manière dont tu crois. La prière commence par un acte de foi. Elle est comme une flèche que tu lances vers le ciel; plus ta foi est vivante, plus elle vole haut. Mais chacun ne croit pas en Dieu de la même façon, ni ne le prie de la même manière. Si Dieu est au cœur de ta vie, ta prière le sera aussi.
‘idée que l’on se fait de la prière est donc subor­donnée à l’image que l’on a de Dieu. S’il est un être lointain et menaçant, la prière sera froide et crain­tive. D’ailleurs, on ne prie pas longtemps un Dieu qui semble indifférent à ce que l’on vit. Cette image d’un Dieu impassible est aux antipodes des grands textes bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testa­ment, où Dieu est présenté comme un amoureux qui épouse sa créature. «Tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la justice et le droit, l’amour et la ten­dresse j tu seras ma fiancée, et je t’apporterai la fidé­lité, et tu connaîtras le Seigneur.» (Osée 2,21-22.)
PRIE COMME TU AIMES
Le sujet de la prière, c’est toi, mais son objet est Dieu qui t’a aimé le premier. Tu pries parce que tu es aimé de Dieu et tu lui réponds par l’amour. La prière est un dialogue secret et plein d’amour qui n’appartient qu’à toi et à Dieu. Il t’offre sa présence sans que rien n’y interfère, même pas tes faiblesses; elles sont une occasion d’expérimenter sa miséricorde infinie.
Tu ne prieras pas toujours de la même manière, mais tu vas toujours prier comme tu aimes. Prier, c’est être en présence de Dieu en pensant à lui avec amour. Le bienheureux Charles de Foucauld disait souvent que plus tu aimes, mieux tu pries.
À un moment donné, on ressent dans la prière une certaine absence de l’amour de Dieu, mais cela ne signifie pas que Dieu est absent. Il nous conduit sur les chemins de la sécheresse pour nous faire croître d’une manière plus sûre dans l’amour désintéressé. Thérèse de Lisieux en est un exemple éloquent. Alors qu’elle est alitée à l’infirmerie du carmel, elle ne peut pas dormir, donc elle prie. Sœur Geneviève lui demande ce qu’elle dit à Jésus. Elle lui répond: «Je ne lui dis rien, je l’aime».
PRIE COMME TU PARLES À UN AMI
Prier, c’est s’entretenir avec Dieu, le Christ, en toute amitié. Rien ne t’empêche, en ce moment-ci par exemple, de fermer les yeux et de dire avec tes mots que tu crois en Dieu: « Seigneur, je crois en toi, apprends-moi à prier et à aimer. Tu me connais et tu m’aimes tel que je suis. Je t’offre ce que je suis et ceux qui me sont chers. Envoie ton Esprit, qu’il donne vie à ma vie. Je te loue pour ce que tu es et pour ce que je suis. Merci pour ton amour infini ».
Tu vois, c’est simple. Tiens-toi en sa présence comme un ami avec son ami. Il suffit de lui parler simplement et de l’écouter. Raconte-lui ce que tu vis ou regarde-le en silence dans la foi. La prière, n’est-ce pas écouter Dieu qui parle par nos mots et nos silences autant que par sa parole et son silence ? En nous sachant écoutés de Dieu, nous retrouvons le fil conducteur qui relie notre vie à la sienne.
PRIE AVEC TON DÉSIR
TON DÉSIR, C’EST TA PRIÈRE, DISAIT SAINT AUGUSTIN.
Tu pries en présentant à Dieu non seulement ce que tu es, mais ce que tu désires être. Tu t’ouvres au désir de Dieu en étant présent à sa présence avec tout ton désir. La prière que tu récites, tu ne la dis pas seulement du bout des lèvres. Que tu répètes intérieurement une prière que tu as apprise ou que tu pries spontanément, ce que Dieu regarde, c’est le désir et l’amour que tu mets dans ta prière.
Tu mne dis que tu arrives difficilement à te recueillir, que tu as l’impression d’être dans le vide, que ton esprit part dans toutes les directions. Tu peux t’aider d’une image ou icône, d’un verset biblique, d’une musique, du nom de Jésus que tu répètes intérieu­rement, et tu peux prier à partir de tes distractions, au lieu de vouloir les chasser sans cesse.
A toi de voir ce qui t’aide dans la prière et quel est ton désir. Tu veux peut-être trop en faire, ou bien tu vois Dieu comme quelqu’un de compliqué qu’il faut impressionner, satisfaire, amadouer. La prière est comme Dieu, tellement simple: c’est un regard d’amour, un désir d’être avec lui, un silence paisible, un doux soupir. Elle est fondamentalement repos, grâce, don.
PRIE AVEC TON CORPS
Ton corps peut être un allié qui exprime et soutient ta prière. Nourris-le bien et donne-lui le repos dont il a besoin. Un moine m’a déjà dit que prier, c’est savoir s’asseoir. Il n’avait pas tort. En étant bien assis et immobile, la colonne vertébrale droite, on prie mieux. Une bonne posture assise aide l’esprit à se recueillir et à être attentif à la présence de Dieu.
Si, dans les grandes traditions, la position assise exprime surtout l’attente, l’écoute et la méditation, la position à genoux exprime la supplication, le repentir, l’adoration. Il y a aussi la position des mains, jointes ou levées, et aussi la posture debout. Pour le chrétien, la station debout signifie qu’il est déjà ressuscité dans le Christ.
À chacun de trouver la posture qui lui convient dans la prière. Et si tu t’endors en priant, ne te scandalise pas: « Dieu comble son bien-aimé quand il dort » (Psaume 126,2).
PRIE AVEC LA BIBLE
Le chrétien ne prie jamais dans le vide, il répond à la parole de Dieu qu’il lit et entend et médite et contemple, individuellement ou en groupe. La tradition chrétienne parle de quatre exercices de l’être spirituel qui sont comme quatre degrés de la prière : lecture spirituelle, méditation, prière, contemplation. On cherche en lisant  et on trouve en méditant; on frappe en priant et p on entre en contemplant.
La méthode est simple. Tu te recueilles q quelques minutes, puis tu lis un verset ou une scène de l’Évangile. Tu lis lentement dans ton la cœur comme si tu « mâchais» le texte. Tu médites et goûtes ce que tu lis. Ce n’est plus ton activité, mais celle de Dieu. Il peut se manifester par un silence pacifiant qui envahit tout. Cela arrive assez rarement, j’en conviens, notre prière étant plus souvent au ras des pâquerettes. Mais la prière contemplative, qui est une attention amoureuse à Dieu, n’est pas pour autant l’apanage des moines et des moniales. Dieu est libre de ses dons.
PRIE AVEC LA LITURGIE
Un ami me disait l’autre jour: «Moi,je prie chez moi, je n’ai pas besoin d’aller à l’église. » Il est vrai que l’on n’est pas obligé d’être dans une église pour prier, puisque le cœur est le sanctuaire de la prière. Le starets Silouane (saint moine orthodoxe du Mont Athos) écrivait que pour celui qui prie, le monde entier devient église. Mais le Seigneur nous donne aussi de le rencontrer dans la célébration liturgique.
La liturgie et la prière personnelle ne sont pas opposées, mais s’interpénètrent comme le levain dans la pâte. La liturgie et les sacre­ments ont toujours été considérés comme des lieux privilégiés de la rencontre du Christ ressus­cité. Pourquoi n’irais-tu pas puiser à cette source qui ouvre ta prière aux autres en lui donnant des mots qui la nourrissent de l’intérieur? On passe du « je» de sa prière au « nous » de l’Église : « Prions le Seigneur ».
LA LITURGIE EST UN FAIRE QUI AIDE À ÊTRE PRIÈRE
Par ses rites, paroles, gestes, chants, musiques, la liturgie enseigne à prier tout en proposant une expérience: la rencontre du Ressuscité qui conduit au Père en donnant l’Esprit.
Diverses formes de prière communautaire peuvent irriguer la prière personnelle: célébration de la Parole, prière charismatique, pèlerinage, bénédictions quotidiennes, rosaire, liturgie des Heures, qu’on appelle aussi Office divin, et que l’on retrouve dans le livre Prière du temps présent.
PRIE AVEC LE SILENCE
C’est parce que Dieu est Parole que l’on fait silence. Le silence dont il est question ici est d’abord intérieur avant d’être extérieur. Il n’est donc pas tant l’absence de paroles qu’une présence amou­reuse au mystère, une communion à ce qu’il y a de plus sacré, de plus profond en nous.
On peut très bien goûter ce silence en plein métro à l’heure de pointe, ou être envahi par les bruits intérieurs dans un monastère éloigné du monde. La bienheureuse Marie de l’Incarnation, une mystique canadienne, disait que «le silence est un parler sacré dans lequel on goûte l’amour. »
Le silence est à la prière ce que l’eau est au poisson: un espace vital. Il éveille le cœur et met en présence du mystère de Dieu. Un silence tout d’attente, simple attention à la Présence, éveil à Dieu. Tu peux le désirer, l’accueillir, le cultiver. Ce silence habité se vit surtout dans l’oraison inté­rieure, appelée aussi prière contemplative. Le but recherché est toujours le même: l’union avec Dieu présent au centre de l’âme.
LA PRIÈRE DU SIGNE DE LA CROIX
Comment prier ? en pensant avec amour à ce que tu fais. Un exemple : le signe de la Croix ?. Certains le font comme s’ils chassaient les mouches. Mais tu peux le faire aussi en portant attention au geste et aux paroles. Tu signifies par ce rite très simple que le Dieu trois fois saint est inscrit dans ta chair.
Ta main droite se porte à ton front et tu dis « au nom du Père » ; l’amour créateur ouvre ton intelligence aux réalités spirituelles. Ta main descend au ventre, tu dis « et du Fils » ; l’amour sauveur descend sur la Terre pour te rendre plus humain. Ta main va de l’épaule gauche à l’épaule droite, tu dis « et du Saint-Esprit » ; l’amour sanctificateur te fait communier à ce que les autres vivent.
Ce geste de la croix nest pas un geste banal : il unit la Terre et le Ciel, rassemble l’humain et le divin à ce point central du cœur d’où jaillit la prière. Des chrétiens sont morts martyrs pour l’avoir fait dans des pays qui ne tolèrent pas la foi chrétienne.
En mettant tout ton désir dans cet exemple du signe de la croix, tu dis avec fierté : « au nom du Père qui me crée par amour, au nom du Fils qui me porte avec amour et au nom de l’Esprit qui m’enfante à l’amour ».

Auteur : Jacques Gauthier et paru dans la revue Famille Chrétienne numéro 1696 du 17 au 23 juillet 2010

Saint Jean Damascène – Prière a Marie

4 décembre, 2012

http://missel.free.fr/Sanctoral/12/04.php

4 décembre

Saint Jean Damascène
Prêtre et docteur de l’Eglise

Prière

O fille du roi David et Mère de Dieu, roi universel.
O divin et vivant objet dont la beauté a charmé le Dieu créateur,
vous dont l’âme est toute sous l’action divine
et attentive à Dieu seul ;
tous vos désirs sont tendus vers Celui-là seul
qui mérite qu’on le cherche et qui est digne d’amour ;
vous n’avez de colère que pour le péché et son auteur.
Vous aurez une vie supérieure à la nature
mais vous ne l’aurez pas pour vous,
vous qui n’avez pas été créée pour vous.
Vous l’aurez consacrée tout entière à Dieu
qui vous a introduite dans le monde
afin de servir au salut du genre humain,
afin d’accomplir le dessein de Dieu,
l’Incarnation de son Fils et la déification du genre humain.
Votre coeur se nourrira des paroles de Dieu :
elles vous féconderont,
comme l’olivier fertile dans la maison de Dieu,
comme l’arbre planté au bord des eaux vives de l’Esprit,
comme l’arbre de vie qui a donné son fruit au temps fixé :
le Dieu incarné, la vie de toutes choses.
Vos pensées n’auront d’autre objet que ce qui profite à l’âme,
et toute idée non seulement pernicieuse, mais inutile,
vous la rejetterez avant même d’en avoir senti le goût.
Vos yeux seront toujours tournés vers le Seigneur,
vers la lumière éternelle et inaccessible ;
vos oreilles attentives aux paroles divines
et au son de la harpe de l’Esprit
par qui le Verbe est venu assumer notre chair. (…)
O Vous qui êtes à la fois fille et souveraine de Joachim et d’Anne,
Accueillez la prière de votre pauvre serviteur :
il n’est qu’un pécheur,
et, pourtant, de tout son coeur, il vous aime et vous honore.
C’est en vous
qu’il veut trouver la seule espérance de son bonheur,
le guide de sa vie,
la réconciliation auprès de votre Fils
et le gage assuré de son salut.
Délivrez-moi du poids de mes fautes,
dispersez l’obscurité accumulée autour de mon esprit,
débarrassez-moi de mon épaisse boue,
arrêtez mes tentations,
gouvernez ma vie avec bonheur
et conduisez-moi au bonheur du ciel.
Accordez la paix au monde.
Donnez à tous les chrétiens de cette ville
la joie parfaite et le salut éternel.

Nous vous en supplions,
obtenez-nous d’être sauvés,
d’être délivrés des passions de nos âmes,
d’être guéris des maladies de nos corps,
d’être délivrés de nos difficultés ;
obtenez-nous une vie tranquille dans la lumière de l’Esprit.
Enflammez-nous d’amour pour votre Fils.
Que notre vie lui soit agréable,
pour que,
établis dans la béatitude du ciel,
nous puissions vous voir un jour
resplendir dans la gloire de votre Fils,
pour que nous puissions chanter, dans une joie sans fin,
des hymnes saintes d’une manière digne de l’Esprit,
au milieu de l’assemblée des élus,
en l’honneur de Celui qui, par vous, nous a sauvés,
le Christ, Fils de Dieu et notre Dieu.
A lui soient la puissance et la gloire,
avec le Père et l’Esprit,
maintenant et toujours,
dans les siècles des siècles.
Amen.

Salut étoile de la mer « Regarde l’étoile, appelle Marie.»

12 novembre, 2012

http://prierecatholique.free.fr/fiches/8prieresdiverses-16.html#belle

Salut étoile de la mer

« Regarde l’étoile, appelle Marie.» Nous répondons à l’invitation de saint Bernard avec cette hymne qui remonte au VIIIe-IXe siècle. 

Salut, Etoile de la mer,
sainte Mère de Dieu,
mère qui restas vierge,
heureuse porte du ciel.
Toi qui fus saluée
par l’ange Gabriel,
Mère des vivants, Ève nouvelle,
accorde-nous la paix.
Brise les liens des pécheurs »
donne la lumière aux aveugles,
écarte de nous le mal
obtiens-nous de Dieu le bonheur.
Montre toujours que tu es Mère :
qu’il reçoive de toi nos prières ;
Celui qui s’est fait ton enfant,
Celui qui pour nous s’est fait chair.
O Vierge qui n’as pas d’égale,
vierge douce entre toutes,
obtiens-nous le pardon,
donne-nous un cœur humble et pur.
Rends sainte notre vie,
rends Sûre notre route,
afin que, contemplant Jésus,
nous partagions sans fin ta joie.
Louange à -Dieu le Père,
gloire au Christ souverain,
ainsi qu’au Saint-Esprit ;
aux Trois le même honneur.

Prière au Saint Esprit par saint Isidore de Séville

29 octobre, 2012

http://prierecatholique.free.fr/fiches/8prieresdiverses-6.html

Prière au Saint Esprit par saint Isidore de Séville
(né entre 560 et 570 et décédé «en 636)

Nous sommes devant toi, Saint-Esprit, Notre Seigneur.
Nous voici, conscients de nos fautes innombrables,
Mais particulièrement unis en ton Saint Nom.
Viens à nous et reste avec nous:
Daigne entrer dans nos coeurs.
Sois le guide de nos actions,
Indique nous où nous devons aller,
Fais nous voir ce que nous devons faire, pour que,
Avec ton aide, notre travail puisse t’être agréable.

Toi seul, sois notre inspirateur et dirige nos intentions:
Car toi seul possèdes un nom glorieux avec le Père et le Fils…
Ne permets jamais que nous fassions obstacle à la justice,
Toi qui es l’infinie équité.
Ne permets pas que notre ignorance nous amène à mal faire,
Que les flatteries nous fassent fléchir,
Que les intérêts, moraux ou matériels, nous corrompent.
Attache nos cœurs à toi seul, vigoureusement,
Par le don de ta grâce.
Ainsi nous serons en toi un seul être
Et jamais nous ne nous éloignerons de la vérité.
Ainsi, puisque nous sommes unis en ton Nom,
Nous pourrons, en chacun de nos actes,
Suivre les conseils de ta pitié et de ta justice.
Alors, aujourd’hui et toujours,
Notre jugement ne s’éloignera pas du tien,
Et, dans le siècle future, nous pourrons recevoir
La récompense éternelle de notre travail. Amen

Quatre petites prières de Saint François d’Assise (1182-1226)

2 octobre, 2012

http://ccvienne.free.fr/textes/prieres.html

Quatre petites prières de Saint François d’Assise (1182-1226)

Dame Sainte

Salut, Dame Sainte, reine très sainte, Mère de Dieu, ô Marie qui êtes vierge perpétuellement, élue par le très Saint Père du Ciel, consacrée par Lui,
avec son très saint Fils bien aimé et l’esprit Paraclet, vous en qui fut et demeure toute plénitude de grâce et tout bien!
Salut, palais; salut, tabernacle; salut, maison; salut, vêtement; salut, servante; salut, mère de Dieu!
Et salut à vous toutes, saintes vertus qui par la grâce et l’illumination du Saint Esprit, êtes versées dans les cœurs des fidèles et, d’infidèles que
nous sommes, nous rendez fidèles à Dieu.

Tout Puissant

Tout puissant, très saint, très haut et souverain Dieu; souverain bien, bien universel, bien total; toi qui seul est bon; puissions nous te rendre
toute louange, toute gloire, toute reconnaissance, tout honneur, toute bénédiction; puissions nous rapporter toujours à toi tous les biens. Amen.

Seigneur, je vous en prie

Seigneur, je vous en prie, que la force brûlante et douce de votre amour absorbe mon âme et la retire de tout ce qui est sous le ciel, afin que
je meure par amour de votre amour puisque vous avez daigné mourir par amour de mon amour.

O mes très chers frères

O mes très chers frères et mes enfants bénis pour toute l’éternité, écoutez moi, écoutez la voix de votre père :
Nous avons promis de grandes choses, on nous en a promis de plus grandes; Gardons les unes et soupirons après les autres;
Le plaisir est court, la peine éternelle. La souffrance est légère, la gloire infinie.
Beaucoup sont appelés, peu sont élus. Tous recevront ce qu’ils auront mérité. Ainsi soit-il

Prière à l’Amour par François LUGAN

21 août, 2012

http://prierecatholique.free.fr/fiches/8prieresdiverses-2.html

Prière à l’Amour par François LUGAN

L’Amour croit tout ;
L’Amour espère tout ;
L’Amour c’est la véritable liberté, la liberté totale ;
L’Amour c’est la charité : l’Amour de Dieu et l’Amour du prochain ;
L’Amour c’est préférer la Volonté de Dieu à notre Volonté ;
L’Amour veux dire se nourrir tous les jours de la Parole de Dieu et de son Corps dans l’Eucharistie vécu et adoré ;
L’Amour signifie retrouver Dieu dans le silence de son cœur ;
L’Amour consiste à donner chaque jour gratuitement du temps à Dieu dans la prière pour qu’il m’avise et que je l’avise selon les mots du paysan au saint curé d’Ars ;
L’Amour nous permet de vivre du silence intérieur pour écouter Dieu ;
L’Amour nous donne la force de faire passer Dieu au premier rang dans notre vie ;
L’Amour nous aide à préparer notre Vie Eternelle c’est à dire à devenir une personne toute remplie d’Amour comme Dieu le désire ;
L’Amour nous aide à remercier Dieu pour tout ce qui nous arrive dans nos vies : le bien comme le mal selon l’expression de la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité ;
L’Amour c’est rendre gloire à Dieu pour toutes les merveilles qu’Il fait dans nos vies et spécialement pour sa création : l’univers dans lequel nous vivons ;
L’Amour nous aide à lutter contre les concupiscences, les convoitises de ce monde c’est à dire à lutter contre la jouissance des biens terrestres particulièrement des plaisirs sensuels (voir la première épître de saint Jean au chapitre 2) ;
L’Amour consiste à savoir demander quotidiennement pardon à Dieu pour nos péchés et régulièrement dans le sacrement de la réconciliation, la confession et en même temps à être miséricordieux ;
L’Amour c’est intercéder pour notre prochain, pour et avec les saints ;
L’Amour nous fait vivre avec notre ange gardien et notre saint patron ;
L’Amour c’est le Saint-Esprit et la Vierge Marie : deux personnes toutes remplies d’Amour, qui ne sont qu’Amour.

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