Archive pour la catégorie 'prière'

QUI NOUS ROULERA LA PIERRE ? Mc 16 3

2 août, 2007

du site:

http://www.ndweb.org/ecrit/forge/forge.htm

QUI NOUS ROULERA LA PIERRE ?
Mc 16 3

Qui nous roulera la pierre ?… Qui ?
Pierre scellée de nos tombeaux
tombeaux de nos habitudes
tombeaux de nos idoles
de nos jugements définitifs
de nos idée arrêtées
de nos peurs paralysantes…

Mais aussi tombeaux de nos souffrances ensevelies
de nos rancœurs et aigreurs
de nos déceptions enfouies
de nos échecs accumulés…

Qui nous roulera la pierre… Qui ?
pierre d’achoppement
pierre de nos « pourquoi »
de tous les « pourquoi » auxquels nous nous heurtons
tous les « pourquoi » qui retentissent autour de nous
qui résonnent si fort en nous…

tous les « pourquoi » des hommes à travers les siècles
les « pourquoi » des hommes aujourd’hui
le « pourquoi » du Fils en Croix…

Qui nous roulera la pierre… Qui ?
« Car la pierre était fort grande…
Le 1er jour de la semaine, de grand matin,
les femmes vont au tombeau
alors que le soleil se lève
elles regardent : la pierre a été roulée… » Mc 16, 2-4

Le Soleil s’est levé
le Soleil a surgi du tombeau
le Soleil a surgi de tous nos tombeaux
la pierre a été roulée :
une brèche, une béance en tous nos murs

en tous les murs de l’impossible
en tous les murs de clôture
en tous les murs de séparation
en toutes nos forteresses…

une faille, une brèche a pour toujours ouvert un Passage
et nous sommes entraînés inlassablement à travers cette Pâque

Le Soleil s’est levé, CHRIST RESSUCITE
« en sa personne il a tué la haine » Ep 2, 16
béance de son Amour blessé
béance de son côté transpercé d’où jaillit l’eau et l’Esprit
d’où jaillit la vie que nul ne peut définitivement stopper
« J’ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer » Ap 3, 8

Chantal de La Forge
sœur du Cénacle

Le psaume 127. Les dons de Dieu, bonheur de l’homme.

2 août, 2007

du site:

http://www.spiritualite2000.com/page.php?idpage=1658&chronique=Psalmiste

Le psaume 127. Les dons de Dieu, bonheur de l’homme.

Christian Eeckhout

Ce chant de confiance fait partie de la collection des psaumes 120 à 134. On l’a considéré comme un grand « Hallel » c’est-à-dire une collection de prières de la liturgie juive pour les grandes circonstances. Cette prière convient bien comme encouragement avant un grand effort ou un déménagement ou comme marque de félicitations après une maternité, une session d’examens. Ce psaume, didactique, enseigne que sans Dieu rien ne réussit, car les biens de la vie nous viennent par Lui : le pain aussi bien qu’une famille. 1- Cantique des montées. De Salomon. Si Yahvé ne bâ tit la maison, en vain peinent les bâtisseurs; si Yahvé ne garde la ville, en vain la garde veille. 2- Vanit é de vous lever matin, de retarder votre coucher, mangeant le pain des douleurs, quand Lui comble son bien-aimé qui dort. 3- C’est l’héritage de Yahvé que des fils, récompense, que le fruit des entrailles; 4- comme flèches en la main du héros, ainsi les fils de la jeunesse. 5- Heureux l’homme, celui-l à qui en a rempli son carquois; point de honte pour eux, quand ils débattent à la porte, avec leurs ennemis. Traduit par © La Bible de Jérusalem, É ditions du Cerf, Paris 1997 [ http://www.biblia-cerf.com/BJ/ps127.html ] Le mouvement du psaume Quel est le mouvement de ce « cantique des montées » ? Il est caractérisé par un rythme à échelons : les versets s’enchaînent par des mots crochets. Un mot marquant d’un verset est repris dans le suivant comme point de départ d’une idée nouvelle. Ainsi « bâtir, garder, vanité, coucher, dormir, fils, flèche carquois ». C’est le mouvement d’un escalier où chaque marche prend appui sur la précédente pour permettre de gravir au sommet de la recherche, de la rencontre de Dieu, source de tout bien. D’embl ée ce psaume est attribué à « Salomon » alors que d’autres cantiques des montées le sont à « David » son père (Ps 122;124;131;133). Déjà le psaume 72 faisait allusion au roi et à sa justice, ainsi qu’au généreux secours de Dieu, comme sagesse, aide et vigilance. Il donne l’idée d’un roi qui est attentif à ses sujets comme Dieu l’est à sa création. Et son contenu Comme un ami de longue date, le psalmiste donne ici une piste de bonheur véritable avec une clarté inattendue (v. 5). Cette prière parle de Dieu à l’homme (vv. 1-3), puis s’adresse très largement à tout être humain de toute époque (vv. 4-5). Les deux premiers versets parlent d’abord de peiner au travail, de s’user pour un bout de pain. Une antithèse instructive apparaît clairement : les longues journées de travail sans Dieu sont bien inutiles, comme pour la tour de Babel (cf. Gn 11,4-9). Tandis que pour celui qui compte sur Dieu, les nuits de sommeil sont ré paratrices, le comblent. Dieu « b âtit » et est « gardien » ou protecteur (vv. 1-2) par une coopération avec l’humanité : le don d’une progéniture profitable (vv. 3-5). Marc Girard a ces formulations heureuses: « Au travail dur de constructeur-sans-Dieu (v. 1b) s’oppose en quelque sorte le travail mystérieux du Dieu-constructeur-de-la-famille (v. 3). Au travail ennuyeux des sentinelles-sans-Dieu, qui ne réussissent pas à protéger efficacement la ville contre les assauts de l’ennemi (v. 1d), s’oppose le travail des nombreux ‘fils’ donnés par Dieu qui, comme autant de flèches, repoussent efficacement l’ennemi (vv. 4-5). Avec lui, nulle honte n’est à craindre, car on vient à bout de toute résistance. »1 C’est d’ailleurs dans la porte des villes fortifiées que se rendait la justice au pays de la Bible, car c’est là que se tenaient les juges.2 Un psaume à saveur d’é vangile Ce psaume fait partie de la liturgie de l’Eglise qui le prie le mercredi soir de la 3e semaine. Le chrétien attentif retrouvera l’esprit du psaume dans les enseignements de Jésus. Notamment au début (v. 1) où l’image de Dieu qui édifie la maison et de la ville correspond à celle de la vigne et des sarments : « hors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5). Ensuite l’accent d’abandon à la providence de Dieu par opposition au souci exagéré (v. 2) se retrouve dans la remarque évangélique : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,…du lendemain » (cf Mt 6,25-34). Le don de pain et non pas de l’opulence est rappelé dans la prière du Seigneur : »Donne-nous aujourd’hui notre pain… » (Mt 6,11). « Portez du fruit » se poursuit en Jn 15 et bénir en Jésus « le fruit des entrailles »(v. 3) est aussi la grâce d’Elisabeth à Marie (cf. Lc 1,42). Le poète libanais chrétien maronite Khâlîl Gibran va dans le même sens, quand il écrit en substance « Vos enfants sont comme la flèche lancée par l’arc que vous êtes, vous, les parents », dans son livre Le prophète. Par ailleurs, est-ce que remplir son carquois de flèches (vv. 4-5) ne fait pas penser à remplir sa lampe d’huile dans la vigilance de l’attente de l’époux pour entrer avec lui par la porte (cf. Mt 25). Au temps des vacances ou des cong és d’été, du repos ou du sommeil, remarquons que le psalmiste n’invite pas à l’inaction, ni non plus à l’agitation effrénée de qui penserait s’en sortir tout seul, mais bien plutôt à ne pas oublier Dieu, qui veille et nous aide. A découvrir dans la création sa bonté, ses dons de vie, l’héritage de l’alliance en celui qui est « la porte » (Jn 10,9) Jésus-Christ, notre seul architecte, le Fils qui, bien que crucifié, a été notre meilleur défenseur et est notre unique roi au Ciel, à la « maison du Père » (cf. Mc 11,17; Jn 2,16). Celle où Jésus ressuscité nous introduit. Pour conclure, retenons avec saint Paul que le bâtisseur c’est Dieu : vous êtes la maison que Dieu construit, dont la fondation est Jésus-Christ (1 Co 3,9b). Sinon, ayant vainement projeté et planifié la société matérielle, nous l’entendrons dire : Avez-vous oublié que vous ê tes le temple de Dieu et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? (1 Co 3,16). fr. Christian Eeckhout, o.p.

Toi, le Dieu Vivant, tu ne veux jamais la souffrance humaine

2 août, 2007

du site 

http://www.inxl6.org/article2503.php

Toi, le Dieu Vivant, tu ne veux jamais la souffrance humaine

Alors que le pèlerinage terrestre du Frère Roger, homme de paix, a été brutalement interrompu par la violence humaine, nous pouvons méditer cette prière du fondateur de la communauté de Taizé, tout entière tournée vers l’amour et le pardon du Père. Frère Roger 17/08/2005

Toi, le Dieu Vivant, quand malgré la repentance
notre coeur en vient à nous condamner,
tu es là, tellement plus grand que notre coeur,
et tu ne veux jamais la souffrance humaine.
Ta présence, ô Dieu,
c’est ta confiance déposée en nous,
c’est aussi le pardon.

Tu oublies ce qui est en arrière de nous
pour que nous nous tournions vers un devenir :
être créateurs avec toi.

T’attendre, de jour et de nuit,
c’est laisser s’élargir notre coeur
au point que,
plus l’existence se charge d’années,
plus le coeur voudrait brûler
dans un même amour, le nôtre et le tien. 

Alors, la paix viendra…

30 juillet, 2007

du site: 

http://www.ayletmarcharbel.org/Lecture16.htm

 

Alors, la paix viendra…

 

Si, tu crois qu’un sourire est plus fort qu’une arme,

Si tu crois à la puissance d’une main offerte,

Si tu sais regarder l’autre avec un brin d’amour,

Si tu sais préférer l’espérance au soupçon,

Si tu estimes que c’est à toi de faire le premier pas !

Si tu peux te réjouir de la joie de ton voisin,

Si pour toi l’étranger est un frère qui t’est proposé,

Si tu sais donner gratuitement un peu de ton temps par amour,

Si tu peux accepter qu’un autre te rendre service,

Si tu partages ton pain et que tu saches y joindre un morceau de ton cœur,

Si tu crois qu’un pardon va plus loin qu’une vengeance,

Si tu peux écouter le malheureux qui te fait perdre de ton temps et lui garder le sourire,

Si tu sais accueillir un avis différent que le tien,

Si pour toi l’autre est d’abord un frère,

Si tu crois que la paix est possible

Alors viendra la paix !

Pierre Quilbert

une prière a Marie cette nuit très chaud de juillet, Gabriella

18 juillet, 2007

Marie « Mater Bonii Consilii »

             °°°

Je te bénis Maria

« Mater Bonii Consili »

Mère des augustiniens,

Notre mère

de toujour

          °°°

Conserve-nous ton amour,

ta pitié

Ton secours,

Ton sourire,

La bénédiction,

          °°°

 si nous ne réussissons pas

À soulever le regard

Fait-toi descendre le tien

sur nos fatigues

et déceptions

          °°°

Dans le jour de notre joie

Donne-nous de courir

Comme toi à Elisabeth

pour donner la joie

et bénir la venue du Seigneur

          °°°

Gabriella

Prière > Prières d’hier et d’aujourd’hui: Exultet !

12 juillet, 2007

 du site:

http://www.inxl6.org/article2932.php

Prière > Prières d’hier et d’aujourd’hui

Exultet !

Chanté dans la nuit de Pâques, l’Exultet est la proclamation de la résurrection du Christ.

Rubrique Prière inXL6
07/04/2007

Qu’exulte de joie dans le ciel la multitude des anges ! Chantez, serviteurs de Dieu, et que retentisse la trompette triomphale pour la victoire du grand Roi ! Réjouis-toi, ô notre terre, resplendissante d’une lumière éclatante, car il t’a prise en sa clarté et son règne a dissipé ta nuit ! Réjouis-toi, Eglise notre mère, toute remplie de sa splendeur, et que résonne l’acclamation du peuple des fils de Dieu !… Vraiment il est juste et bon de proclamer à pleine voix ta louange, Dieu invisible, Père tout puissant, et de chanter ton Fils bien-aimé, Jésus Christ notre Seigneur. C’est lui qui a payé pour nous la dette encourue par Adam notre père, et qui a détruit en son sang la condamnation de l’ancien péché. Car voici la fête de la Pâque où l’Agneau véritable est immolé pour nous. Voici la nuit où tu as tiré de l’Egypte nos pères, les enfants d’Israël, et leur as fait passer la mer Rouge à pied sec ; nuit où le feu de la nuée lumineuse a repoussé les ténèbres du péché…

Ô nuit qui nous rend à la grâce et nous ouvre la communion des saints ; nuit où le Christ, brisant les liens de la mort, s’est relevé victorieux des enfers. Heureuse faute d’Adam qui nous a valu un tel Rédempteur ! Ô nuit qui seule a pu connaître le temps et l’heure où le Christ est sorti vivant du séjour des morts ; ô nuit dont il est écrit : « La nuit comme le jour illumine, la ténèbre autour de moi devient lumière pour ma joie » (Ps 138,12)… Ô nuit bienheureuse, où se rejoignent le ciel et la terre, où s’unissent l’homme et Dieu.

Dans la grâce de cette nuit, accueille, Père très Saint, le sacrifice du soir de cette flamme que l’Eglise t’offre par nos mains ; permets que ce cierge pascal, consacré à ton nom, brûle sans déclin en cette nuit et qu’il joigne sa clarté à celle des étoiles. Qu’il brûle encore quand ce lèvera l’astre du matin, celui qui ne connaît pas de couchant, le Christ ressuscité revenu des enfers, qui répand sur les hommes sa lumière et sa paix. Garde ton peuple, nous t’en prions, ô notre Père, dans la joie de ces fêtes pascales. Par Jésus Christ, ton Fils notre Seigneur, qui par la puissance de l’Esprit s’est relevé d’entre les morts et qui règne près de toi pour les siècles des siècles.
Amen !

Exultet iam angelica turba caelorum! Exultent divina mysteria, et pro tanti regis victoria tuba intonet salutaris. Gaudeat se tantis Tellus inradiata fulgoribus, et aeterni regis splendore lustrata, totius orbis se sentiat amisisse caliginem. Laetetur et Mater Ecclesia, tanti luminis adornata fulgore, et magnis populorum vocibus haec aula resultet. Quapropter adstantibus vobis, fratres carissimi, ad tam miram sancti huius luminis claritatem, una mecum, quaeso, Dei omnipotentis misericordiam invocate. Ut qui me, non meis meritis, intra levitarum numerum dignatus est adgregare, luminis sui gratia infundente, cerei huius laudem implere praecipitat. (..)

Vere qui dignum et iustum est invisibilem Deum omnipotentem Patrem, Filiumque unigenitum Dominum nostrum Iesum Christum, toto cordis ac mentis adfectu at voci ministerio personare, qui pro nobis aeterno Patri Adae debitum solvit et veteris piaculi cautionem pio cruore detersit. Haec sunt enim festa paschalium, in quibus verus ille agnus occiditur eiusque sanguis postibus consecratur. Haec nox est in qua primum patres nostros, filios Israel, educens de Aegypto, Rubrum mare sicco vestigio transire fecisti. Haec igitur nox est, quae peccatorum tenebras columnae inluminatione purgavit. Haec nox est, quae hodie per universum mundum in Christo credentes, a vitiis saeculi segregatos et caligine peccatorum, reddit gratiae, sociat sanctitati.

Haec nox est, in qua destructis vincolis mortis, Christus ab inferis victor ascendit. Nihil enim nobis nasci profuit, nisi redimi profuisset. O mira circa nos tuae pietatis dignatio! O inaestimabilis dilectio caritatis: ut servum redimeres, filius tradidisti! O certe necessarium Adae peccatum, quod Christi morte deletum est! O felix culpa, quae talem ac tantum meruit habere redemptorem! O beata nox, quae sola meruit scire tempus et horam in qua Christus ab inferis resurrexit. Haec nox est, de qua scriptum est: Et nox ut dies inluminabitur, et: Nox inluminatio mea in deliciis meis. Huius igitur sanctificatio noctis fugat scelera, culpas lavat et reddit innocentiam lapsis, maestis laetitiam; fugat odia, concordiam parat et curvat imperia.

In huius igitur noctis gratia, suscipe, sancte Pater, incensi huius sacrificium vespertinum, quod tibi in hac cerei oblatione solemni, per ministrorum manus, de operibus apum, sacrosancta reddit Ecclesia. Sed iam columnae huius praeconia novimus, quam in honore Dei rutilans ingnis accendit. Qui licet divisus in partes, mutuati luminis detrimenta non novit: alitur liquantibus ceris quas in substantiam pretiosae huius lampadis apis mater eduxit. Apis ceteris, quae subiecta sunt homini animantibus antecellit. Cum sit minima corporis parvitate, ingentes animos angusto versat in pectore, viribus imbecilla sed fortis ingenio. Haec explorata temporum vice, cum canitiem pruinosa hiberna posuerint, et glaciale senium verni temporis moderata deterserint, statim prodeundi ad laborem cura succedit; dispersaque per agros, libratis paululum pinnibus, cruribus suspensis insidunt, prati ore legere flosculos; oneratis victualibus suis, ad castra remeant, ibique aliae inaestimabili arte cellulas tenaci glutino instruunt, aliae liquantia mella stipant, aliae vertunt flores in ceram, aliae ore natos fingunt, aliae collectis et foliis nectar includunt. O vere beata et mirabilis apis, cuius nec sexum masculi violant, foetus non quessant, nec filii destruunt castitatem; sicut sancta concepit virgo Maria, virgo peperit et virgo permansit. O vere beata nox, que expoliavit Aegyptos, ditavit Hebraeos; nox in qua terrenis caelestia iunguntur. Oramus te, Domine, ut cereus iste, in honore nominis tui consecratus, ad noctis huius caliginem destruendam indeficiens persevert. In odorem suavitatis acceptus, supernis luminaribus miseatur. Flammas eius Lucifer matutinus inveniat, ille inquam Lucifer qui nescit occasum; ille qui regressus ab inferis, humano generi sereno inluxit. Precamur ergo te, Domine (…)Traduction : liturgie chorale du Peuple de Dieu

du: « Prières du temps présent »: Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste

3 juillet, 2007

du site:

http://www.spiritualite-chretienne.com/prieres/priere_1.html#Campinas

du: « Prières du temps présent »

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.
Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.

Car vous seul donnez, mon Dieu,
Ce que l’on ne peut attendre que de soi.

André Zirnheld
Aspirant des Forces Françaises Libres
Tombé au Champ d’Honneur en 1942

Prière > Prier avec un thème:« Qui nous enseignera le bonheur ? »

2 juillet, 2007

du site:

http://www.inxl6.org/article2318.php

Prière > Prier avec un thème

« Qui nous enseignera le bonheur ? »

Pendant de nombreuses années, le philosophe Paul Ricœur, de tradition protestante, avait lhabitude de venir à Taizé. Il est décédé vendredi 20 mai 2005 à l’âge de 92 ans. Les extraits ci-dessous proviennent dun entretien lors de son séjour à Taizé pendant la Semaine sainte 2000.

Paul Ricoeur
31/05/2005

Jaime beaucoup le mot bonheur.

Longtemps, jai pensé que c’était soit trop facile, soit trop difficile de parler du bonheur.

Et jai dépassé cette pudeur. Ou plutôt je lapprofondis, cette pudeur, en face du mot bonheur. Je le prends dans toute la variété de ses significations, y compris celle des Béatitudes. Je dirais que la formule du bonheur cest : « Heureux celui qui »

Alors, le bonheur, je le salue comme justement une « re-connaissance », dans les trois sens du mot : je le reconnais comme étant mien, je lapprouve chez autrui, et jai de la gratitude pour ce que jen ai connu, ces petits bonheurs, parmi lesquels ceux de la mémoire, pour me guérir des grands malheurs de loubli.

Et cest là que je fonctionne à la fois comme philosophe, nourri des Grecs, et lecteur de la Bible et de l’Évangile, où on peut suivre le parcours du mot bonheur, mais dans les deux registres. Parce que le meilleur de la philosophie grecque est une réflexion sur le bonheur, le mot grec eudeimon – on a parlé de leudémonisme philosophique, chez Platon, chez Aristote -, et je my retrouve très bien avec la Bible. Je pense tout dun coup au début du psaume 4 : « Ah ! Qui nous enseignera le bonheur ? » Cest une question un peu rhétorique, mais qui a sa réponse dans les Béatitudes.

Et les Béatitudes, cest lhorizon de bonheur dune vie sous le signe de la bienveillance, parce que le bonheur, ce nest pas simplement ce que je nai pas, ce que jespère avoir, mais aussi ce que jai goûté.Entretien avec Paul Ricoeur « Libérer le fond de bonté » sur le site de Taizé

Où et comment Te trouver ?

26 juin, 2007

du site libanese:

http://www.ayletmarcharbel.org/lecture20.htm

Où et comment Te trouver ?

O Seigneur mon Dieu, enseigne à mon coeur où et comment il Te cherche, où et comment il Te trouvera. Si Tu n’es pas ici, ô Seigneur ! Absent, où Te trouverai-je ? Sans doute Tu habites une lumière inaccessible. Mais où est cette lumière inaccessible, comment m’approcherai-je d’elle ? Qui me conduira, qui m’introduira dans ce séjour de lumière ? Qui fera que je T’y contemple ? Par quels signes ensuite, sous quelle forme Te chercherai-je ? Je ne T’ai jamais vu, Seigneur mon Dieu, je ne connais point Ta face. Que fera, Seigneur tout-puissant, cet être exilé par Toi, si loin de Toi ? Que fera Ton serviteur, tourmenté de l’amour de Tes perfections, et rejeté loin de Ta présence ? Il s’épuise en cherchant à Te voir, et Ta face est trop loin de lui. Il désire s’approcher de Toi, et Ta demeure est inaccessible. Il brûle de l’ardeur de Te trouver, et il ignore quel lieu Tu habites. Il ne respire qu’après Toi, et il n’a jamais vu Ton visage. Seigneur, Tu es mon Dieu, Tu es mon maître, et je ne T’ai jamais vu. Tu m’as créé et Tu m’as racheté, Tu m’as accordé tous les biens que je possède, et je ne Te connais pas encore. Enfin, j’ai été créé pour Te voir et je n’ai point encore atteint ce but de ma naissance. O sort plein de misère! L’homme a perdu le bien pour lequel il a été créé. O cruel malheur ! Hélas ! Qu’a-t-il perdu et qu’a-t-il trouvé ? Que lui a-t-il été ravi ? Que lui est-il resté ? Il a perdu le bonheur pour lequel il était né, il a trouvé le malheur auquel il n’était pas destiné !

Saint Anselme

Prière dans la nuit: Alor que nous somme plus petit (24.6.07)

24 juin, 2007

Alor que nous somme plus petit (24.6.07) 

(taduction simple)

Mère du Bon Conseil

Que tu es entrée en ma vie

Enseigne-nous ta simplicité,

Tu doux comme ton fils,

Il, le Tout-Puissant,

Le Seigneur que nous aime,

Alors que nous sommes plus petits,

Plus fragiles, plus simples,

Et plus sincères,

Que celle-ci c’est le vrai savoir,

Le savoir de ton Fils

Que de Dieu homme s’est fait

Il a souffert nos souffrances,

Supporté les mêmes humiliations,

Comme nous regardons à nous,

Au monde, aux choses qui a créé,

Nous apercevons, souvent, en le plus petites,

Son visage, sa présence, son amour;

Gabriella

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