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NEUVAINE DE RÉPARATION DU PÉCHÉ D’AVORTEMENT, PRIÈRE DE BENOÎT XVI POUR LA VIE NAISSANTE

22 juillet, 2015

http://www.compagnie-enfants-non-nes.com/fr/neuvaine-pour-les-enfants-a-naitre.html

NEUVAINE DE RÉPARATION DU PÉCHÉ D’AVORTEMENT, PRIÈRE DE BENOÎT XVI POUR LA VIE NAISSANTE

(A répéter pendant 9 jours consécutifs)
Poussés par la foi et la charité, nous vous offrons, Père, le Très Précieux Sang de votre divin Fils, et le sang des enfants tués par l’avortement comme un nouveau dramatique massacre d’innocents, en union avec nos souffrances, nos prières et nos bonnes œuvres de la journée :

Pour la réparation des innombrables cas d’enfants tués dans le ventre de leur mère, partout dans le monde, et pour leur joie éternelle.
Afin que les mères qui commettent l’avortement se repentissent, pour vivre une vie chrétienne exemplaire et pour devenir zélées en réparation des péchés des familles qui rejettent le don de la vie.
Afin que les chrétiens, qui sont la lumière du monde, propagent partout la culture de la vie et poursuivent autour d’eux une bonne éducation de la conscience à la valeur de la vie humaine.
Pour la conversion de ceux qui sont responsables ou ceux qui font usage de la loi inique de l’avortement, violant ouvertement votre commandement de ne pas tuer.
Pour les responsables les plus proches de la violation du droit à la vie, les médecins, les infirmières et les opérateurs qui pratiquent les avortements, pour qu’ils se rendent compte de ce qu’ils font et pour qu’ils se repentissent et se convertissent .
En réparation des scandales propagés par les moyens de communication sociale au détriment d’une information saine et correcte sur les devoirs envers la vie, pour le seul bénéfice de la propagation de la mentalité pro-avortement.
Afin que le Seigneur donne aux personnes la capacité d’évaluer la valeur de la vie humaine au sujet des avantages que la personne devenue adulte, peut apporter à la société grâce aux talents ordinaires et extraordinaires donnés par Dieu.
Pater, Ave, Gloria.

Neuvaine pour la Vie
Premier jour (en union avec Jean-Paul II): « Ô Marie,
aurore du monde nouveau,
Mère des vivants,
nous te confions la cause de la vie :
regarde, ô Mère, le nombre immense
des enfants que l’on empêche de naître,
des pauvres pour qui la vie est rendue difficile,
des hommes et des femmes victimes d’une violence inhumaine,
des vieillards et des malades tués par l’indifférence ou par une pitié fallacieuse.
Fais que ceux qui croient en ton Fils
sachent annoncer aux hommes de notre temps
avec fermeté et amour
l’Évangile de la vie.
Obtiens-leur la grâce de l’accueillir
comme un don toujours nouveau,
la joie de le célébrer avec reconnaissance
dans toute leur existence
et le courage d’en témoigner
avec une ténacité active, afin de construire,
avec tous les hommes de bonne volonté,
la Civilisation de la Vérité et de l’Amour,
à la louange et à la gloire de Dieu Créateur qui aime la vie »
Deuxième jour (en union avec les enfants avortés): « Notre Père du Ciel,
Tu nous as fait le don de la liberté d’aimer et de suivre Tes voies et Tes commandements.
Certains parents abusent de cette liberté
en détruisant le don de la vie
que Tu as confié à leur enfant.
Nous Te prions de pardonner à ceux qui détruisent la vie humaine
en avortant les bébés à naître.
Permets à ces enfants qui n’ont pu naître
d’être avec Toi pour l’Eternité.
Aide-moi à me rendre solidaire de Tes petits
en prenant à coeur les paroles de Ton Fils :
« chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces petits,
qui sont mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40).
Ainsi, permets-moi aujourd’hui, Père,
d’adopter spirituellement un enfant qui n’a pu venir au monde
et d’offrir mes prières, mes oeuvres,
mes joies et mes souffrances
pour ce petit être, afin que cet enfant puisse naître
et vivre pour Ton honneur et Ta très grande Gloire.
Nous T’en prions au nom de Jésus,
en union avec le Saint Esprit,
Un avec Dieu pour les siècles des siècles.
Ainsi soit-il »
Troisième jour (en union avec les femmes enceintes): « Père qui es dans les Cieux,

voici que je porte en mon sein
un tout petit enfant, faible et vulnérable,
qui déjà transforme tout mon corps
et tout mon coeur.
Merci de me l’avoir confié.

Merci de me donner de l’accueillir
comme Marie a accueilli Jésus au jour de l’Annonciation. Merci de me donner de l’accueillir
comme ma mère m’a accueillie
quand elle a reconnu ma présence
au plus intime d’elle-même.

Père qui nous aimes,
je suis émerveillée face à cette vie
si secrète et si palpitante,
si fragile et si pleine de promesses.
Merci de m’avoir donné les yeux du coeur,
qui me permettent de déjà voir cet enfant,
alors qu’il est encore si invisible.

Père plein de tendresse,
aide-moi à faire chaque jour ce que je peux faire
pour que ce petit enfant soit heureux.
Je te demande, Père de toute grâce,
de pouvoir transmettre à cet enfant,
toute la foi, toute l’espérance, tout l’amour
que je porte dans mon coeur.

Enfin, avec mon enfant, qui est d’abord le tien,
je Te prie, Père, de nous garder sous Ta protection,
maintenant et pour toujours.

Ainsi soit-il »
Quatrième jour (en union avec les femmes enceintes): « Je vous glorifie, Père très Saint, Dieu Créateur,
parce que vous avez fait en moi de grandes choses
et qu’un enfant va naître de cet amour humain
que vous avez béni.

Jésus, Fils de Dieu,
qui me permettez de vous adorer
sous les traits charmants du bébé de la crèche,
je vous consacre mon tout-petit, votre frère.
Enrichissez-le des plus beaux dons de la nature et de la grâce.
Qu’il soit sur la terre votre joie,
dans l’éternité votre gloire !

Esprit-Saint, couvrez-moi de votre ombre
pendant ces mois bénis de l’attente,
afin que rien ne puisse nuire à mon enfant.
Aidez-moi à faire face à ma nouvelle responsabilité,
à savoir m’organiser pour rester en forme physiquement
et disponible à mon mari, à nos enfants et aux autres.

Et vous, Vierge Marie, Reine des mères,
donnez-moi le dynamisme de l’Espérance,
afin que dès à présent notre enfant en soit imprégné.
Faites que notre foyer, par l’éclosion de cette vie,
s’enrichisse d’un amour plus grand.
Mère du Bel Amour, apprenez-moi à offrir toutes mes fatigues
pour que notre foyer s’ouvre à la vie en Dieu
par l’accueil, le partage et le don aux autres.
Ainsi soit-il »
Cinquième jour (en union avec les femmes en détresse): « Seigneur, Source de la vie,
nous te louons et nous te bénissons.
Face au fléau de l’avortement qui menace
des milliers d’enfants à naître,
nous te demandons, Père très bon,
de nous donner un grand respect pour
toute mère qui porte un enfant;
inspire-nous les paroles et les actes
qui donnent courage et confiance.
Eclaire les mères en attente qui délibèrent
du sort de leur enfant;
dans ta Miséricorde,
montre-leur la beauté de la maternité
et la dignité de toute vie humaine.

Suscite chez les pères le vrai
sens de la responsabilité
et de l’accompagnement.

Fais que les médecins secourent avec
sagesse les mères en détresse;
qu’ils leur procurent l’aide nécessaire
dans leurs doutes, leurs difficultés
et leurs tentations
pour qu’elles acceptent de mener à terme
la vie qu’elles portent en elles.

Donne à ces mères, à ces pères,
à ces médecins et à nous tous,
la force d’accomplir ta volonté,
par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

Ainsi soit-il »
(Paru dans « Eglise du Puy » – 30 juin 1995)
Sixième jour (en union avec la Sainte Famille): « O Sainte Famille de Nazareth », Jésus, Marie et Joseph, accueillez notre prière pour ces enfants non nés, arrachés à la vie par l’avortement. Pour eux, nous demandons au Père Céleste qu’ils les appellent par leur nom et leur donne le baptême de Désir, pour qu’ils soient purifiés du péché originel, et qu’ils soient introduits dans la sainte maison du Ciel pour pouvoir contempler avec leurs Anges son divin Visage. À ces enfants, nous donnons le Baptême de Sang, avec le Sacrifice Eucharistique de la Messe, pour qu’ils soient lavés et rachetés, et toujours unis au Christ, l’Agneau innocent, sacrifié pour notre salut, pour qu’ainsi ils le suivent comme ses compagnons dans la Gloire du Paradis. Nous demandons la grâce du pardon et de la conversion pour ceux qui, dans leurs enfants avortés, ont violé le commandement de ne pas tuer et nous prions la Divine Miséricorde pour que ce sang innocent ne retombe pas sur eux et leurs enfants. Nous demandons, au nom des enfants perdus, de pouvoir les déposer dans les bras de Marie et Joseph, pour que, plus près de leur Cœur Immaculé et Chaste, ils nous obtiennent les grâces que nous avons besoin pour la santé du corps et le salut de l’âme, par leurs prières et les mérites de leurs souffrances et la perte de leur vie. Ô céleste Enfant Jésus, petit Roi, l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, purifie et glorifie tous tes compagnons du Ciel »
Septième jour (en union avec Sainte Jeanne Beretta Molla): « Sainte Jeanne », intercédez pour nous : nous vous confions les chercheurs, les gouvernants, le personnel de santé et tous ceux qui servent et protègent la vie. Préparez le coeur des jeunes à un amour vrai, pur et enthousiaste, accompagnez ceux qui se préparent au mariage, protégez les enfants à naître, protégez toutes les femmes, spécialement celles qui attendent un enfant, mais aussi celles qui n’arrivent pas à avoir d’enfant.
Sainte Jeanne, protégez les femmes qui doivent subir une intervention chirurgicale mettant leur vie en danger ou celle de leur enfant. Consolez aussi les mères qui pleurent un enfant, soutenez les mères dans leur don quotidien, secourez les personnes avec un handicap, assistez les personnes âgées, les malades, les agonisants.
Sainte Jeanne, attirez-nous dans la contemplation du Verbe fait chair.
Sainte Jeanne, apprenez-nous à rayonner l’Évangile de la Vie dans l’Église et dans le monde »
Huitième jour (en union avec les toutes les victimes): « Nous prions aujourd’hui pour toutes les victimes de l’avortement. Que ceux qui sont impliqués dans l’avortement se réconcilient avec Dieu et que les enfants qui ont été tués soient sauvés. Sainte Mère de Dieu et de l’Eglise, Notre Dame de Guadalupe, Tu fus choisis par le Père pour le Fils par le Saint Esprit. Tu es la Femme vêtue de soleil qui peine pour donner naissance au Christ, alors que Satan, le Dragon Rouge, attend afin de dévorer ton enfant. De même, qu’Hérode chercha à détruire ton Fils, Notre Seigneur et Sauveur, Jésus Christ, et dans le processus massacra beaucoup d’enfants innocents, ainsi de nos jours l’avortement assassine beaucoup d’enfants à naître et exploitent beaucoup de mères dans son attaque contre la vie humaine, l’Eglise, le Corps du Christ. Ô Vierge Marie, secours des chrétiens, nous te supplions de protéger toutes les mères des enfants à naître et les enfants en leur sein. Nous implorons ton aide pour que cesse cet holocauste de l’avortement. Fais fondre les coeurs afin que la vie soit respectée ».
Neuvième jour (pour que les avorteurs se convertissent): « Sainte Mère, nous prions ton Cœur Douloureux et Immaculé pour tous les avorteurs et ceux qui les soutiennent afin qu’ils se convertissent et acceptent ton Fils, Jésus-Christ, comme leur Seigneur et Sauveur. Défends tous les enfants dans cette bataille contre Satan et les esprits mauvais dans l’obscurité présente. Nous désirons que les enfants innocents non encore nés et qui meurent sans baptême soient baptisés et sauvés. Nous te demandons de nous obtenir cette grâce pour eux et le repentir, la réconciliation et le pardon de Dieu pour leurs parents et leurs assassins. Que soit révélée, une fois de plus, dans l’histoire du monde, l’infinie puissance de l’Amour miséricordieux. Qu’il mette fin au mal. Qu’il transforme les consciences. Que ton coeur Douloureux et Immaculé révèle à tous la lumière de l’espoir. Que le Christ Roi règne sur nous, nos familles, nos cités, nos états, nos nations et sur toute l’humanité. O clémente, o aimante, o douce Vierge Marie, entends nos supplications et accepte ce cri de nos coeurs. Notre Dame de Guadalupe, Protectrice des enfants à naître, priez pour nous ! »

Prière de Benoît XVI pour la vie naissante
Seigneur Jésus, qui, fidèlement, visite et comble de ta Présence l’Eglise et l’histoire des hommes,
Toi qui, dans l’admirable Sacrement de ton Corps et de ton Sang nous fais participer de la Vie divine
et nous donnes un avant-goût de la joie de la Vie éternelle, nous t’adorons et nous te bénissons.
Prosternés devant toi, la source de la vie, et qui l’aime, réellement présent et vivant au milieu de nous, nous te supplions:
Réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante, rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur, dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie.
Bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends fécond leur amour.
Accompagne de la lumière de ton Esprit les choix des assemblées législatives, pour que les peuples et les nations reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine.
Guide le travail des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice.
Donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers, pour qu’ils sachent pressentir et promouvoir des moyens suffisants afin que les jeunes familles puissent s’ouvrir sereinement à la naissance de nouveaux enfants.
Console les époux qui souffrent de l’impossibilité d’avoir des enfants et, dans ta bonté, pourvois!
Eduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité de la consolation de ton divin Cœur.
Avec Marie, ta Mère, la grande croyante, dans le sein de laquelle tu as assumé notre nature humaine, nous attendons de toi, notre unique et vrai Bien et Sauveur, la force d’aimer et de servir la vie, dans l’attente de vivre toujours en toi, dans la Communion de la Trinité Bienheureuse.

PRIÈRE POUR LA PAIX AUTEUR : CARDINAL MARTINI

18 mars, 2015

http://users.skynet.be/prier/textes/PR0754.HTM

PRIÈRE POUR LA PAIX

AUTEUR : CARDINAL MARTINI

O Dieu, notre Père,
riche d’amour et de miséricorde,
nous voulons te prier avec foi
pour la paix en tant de pays du monde,
pour les nombreux foyers de lutte et de haine.

Il est vrai, Seigneur, que nous-mêmes
sommes responsables de la paix absente,
et c’est pourquoi nous te supplions
de nous donner une volonté humble, forte, sincère,
pour reconstruire dans notre vie personnelle
et communautaire des rapports de vérité,
de justice, de liberté, d’amour, de solidarité (..).

La paix terrestre est le reflet de ta paix
que tu nous donnes et nous confies,
elle naît de ton amour pour l’homme
et de notre amour pour toi et pour tous nos frères.

Change notre coeur, Seigneur,
car nous sommes les premiers
à avoir besoin d’un coeur pacifique (…).
Fais-nous comprendre, ô Père,
le sens profond d’une prière de paix vraie,
semblable à celle de Jésus sur Jérusalem.
Prière d’intercession qui nous rende capables
de ne pas prendre position dans les conflits,
mais d’entrer au coeur des situations incurables
en devenant solidaires des deux parties en conflit,
en priant pour l’une et pour l’autre. (…)

Envoie ton Esprit-Saint sur nous
pour nous convertir à toi ! (…)
C’est l’Esprit qui nous fait accueillir cette paix
qui dépasse notre horizon
et devient une décision ferme et sérieuse
d’aimer tous nos frères,
de façon que la flamme de la paix réside en nos coeurs
et dans nos familles, dans nos communautés,
et irradie mystérieusement le monde entier
en poussant tous les hommes
vers une pleine communion de paix.

C’est l’Esprit qui nous aide à pénétrer
dans la contemplation de ton Fils crucifié
et mort sur la croix pour faire de tous un seul peuple.

Et toi, Marie, reine de la paix,
intercède afin que le sourire de la paix
resplendisse sur tous ces enfants
dispersés à travers le monde,
marqués par la violence,
afin que se réalise pleinement
la parole du prophète Isaïe :
 » (…) Paix ! Paix à qui est loin et à qui est proche »

SAINT PATRICK, PRIÈRE

16 mars, 2015

http://apprr.catholique.fr/spip.php?article413

SAINT PATRICK, PRIÈRE

J’avance sur ma route avec la force de Dieu pour me protéger,
La sagesse de Dieu pour me diriger,
L’oeil de Dieu pour me guider,
L’oreille de Dieu témoin de mon langage.

Que la parole de Dieu soit sur mes lèvres,Que la main de Dieu me garde,
Que le chemin qui mène à Dieu s’étende devant moi,
Que le bouclier de Dieu me protège,
Que l’armée invisible de Dieu me sauve de toutes les embûches
du démon, de tout vice qui pourrait me réduire en esclavage et de tous
ceux qui me veulent du mal, au cours de mon rapide ou long voyage,
seul ou avec la multitude.

Que le Christ sur ma route me garde de la prison, me garde du feu,
de la noyade ou de la blessure provoquée par la colère de l’ennemi,
afin qu’une moisson fructueuse puisse accompagner ma mission.

Christ devant moi, Christ derrière moi,Christ sous moi, Christ sur moi,
Christ en moi et à mes côtés,Christ autour et alentour,
Christ à ma gauche et à ma droite,
Christ avec moi le matin, avec moi le soir,
Christ dans chaque coeur qui pensera à moi,
Christ sur chaque lèvre qui parlera de moi,
Christ sur chaque regard qui se posera sur moi,
Christ dans chaque oreille qui m’écoutera.

Sur ma route me conduisant vers le roi d’Irlande et sa colère,
j’invoque le pouvoir de la Trinité Sainte, par ma foi dans la Triade,
par ma foi dans le Père, dans la divinité éternelle du Créateur

PRIÈRE DANS LA SOUFFRANCE

21 janvier, 2015

http://pastoralesante.aix.free.fr/pr_souffrance.html

 PRIÈRE DANS LA SOUFFRANCE

J’ai mal, Seigneur, j’ai mal !
Comment dire :  » Que Ta volonté soit faite « 
Alors que tout en moi
Est révolte et blasphème ?
Mes frères s’agitent à mes côtés,
Mais leurs paroles sont sans échos chez moi
Et leur pitié attise ma souffrance.

A qui parler ? A qui crier ma détresse
Quand personne ne peut la comprendre ?

Si encore, Tu pouvais m’expliquer,
Me dire le  » pourquoi  » ?
Mais tu Te tais, Tu Te caches,
Comme un coupable…
Et pourtant, je le sais, Tu es là,
Tapi dans un creux de mon âme.

A travers ces cris de révolte,
Découvre, Seigneur, ma prière.
Je ne suis pas un Saint,
Capable de porter sa croix de Rédemption.
Je ne suis qu’un enfant déchiré par la vie
Et qui a perdu l’espérance.
Alors, si Tu m’entends, réveille ta puissance.
N’es-tu pas Dieu, mon Dieu ?

Si l’épreuve, hélas, me fait douter de Toi,
Elle m’apprend aussi que tout est vanité,
Que rien n’a d’importance
Quand ta Face se cache.

J’ai mal Seigneur, j’ai mal !
Veux-tu donc, en plus m’obliger à Te dire :
 » Non pas ma volonté… la tienne ! « 

H. Léonard – Etienne

EL MALE RAHAMIM – (DIEU EMPLI DE MISÉRICORDE)

15 octobre, 2014

http://fr.wikipedia.org/wiki/El_Male_Rahamim

EL MALE RAHAMIM – (DIEU EMPLI DE MISÉRICORDE)

(je mets cette prière pour la mémoire des Juifs de Rome deportqazione: 13 Octobre 1943)

El Male Rahamim (אל מלא רחמים, Dieu empli de miséricorde) est une prière faisant partie du rite funéraire juif, déclamée par l’officiant pour l’élevation de l’âme des personnes disparues lorsqu’on emmène le cercueil du défunt vers sa dernière demeure lors de l’inhumation, ou à l’occasion des journées de commémoration collective, ou en toute occasion où l’on évoque le souvenir des disparus.
Il en existe une version « individuelle », une version pour les victimes de la Shoah et une pour les soldats israéliens « tombés pour la patrie ».
La mention de la Tzedaka dans la version « individuelle » de la prière pourrait amener à penser qu’il s’agit d’une sorte d’« appel à la générosité pour la paroisse ».
En réalité, le rappel, pour les victimes du nazisme, qu’elles moururent en « sanctifiant Son Nom », puisqu’elles furent condamnées pour le seul crime d’être Son peuple, et, pour les soldats d’Israël, qu’ils moururent en défendant la terre qu’Il leur a donnée en héritage, indique que la Tzedaka est à comprendre comme un mérite à mettre au compte du défunt lorsqu’il aura à comparaître devant le Tribunal Céleste.
En récitant la prière, l’officiant sous-entend que la Tzedaka a déjà été versée, par la famille et les amis de la personne décédée.

Texte, translittération et traduction
Cette version est au masculin, il faut changer le genre des mots aux endroits appropriés.
Traduction française Transcription Hébreu
Dieu empli de Miséricorde résidant dans les hauteurs El Male Rahamim shokhen ba’meromim אֵל מָלֵא רַחֲמִים שׁוֹכֵן בַּמְּרוֹמִים
Fais trouver (Accorde) le juste repos Hamtze mènou’ha nekhona הַמְצֵא מְנוּחָה נְכוֹנָה
sur (sous) les ailes de la Présence Divine ‘al kanfeï Shekhina עַל כַּנְפֵי הַשְּׁכִינָה
parmi les saints et les purs bema’alot qedoshim outehorim בְּמַעֲלוֹת קְדוֹשִׁים וּטְהוֹרִים
qui brillent comme la splendeur du firmament, Kezohar haraqi’a maz’hirim כְּזוֹהַר הָרָקִיעַ מַזְהִירִים
Cette partie est commune à la prière « individuelle » et à la prière « collective »
Ce qui suit est la prière « individuelle » :
à l’âme d’Untel fils d’Untel, ett nishmat Ploni ben Ploni אֶת נִשְׁמַת פלוני בן פלוני
qui est allé en son monde shehalakh le’olamo שֶׁהָלַךְ לְעוֹלָמוֹ
pour la tzedaka collectée ba’avour shinedavou tzedaka בַּעֲבוּר שֶׁנָדְבוּ צְדָקָה
pour le souvenir de son âme. be’ad hazkarat nishmato בְּעַד הַזְכָּרַת נִשְׁמָתוֹ
En conséquence, que le Maître de Miséricorde Lakhen ba’al hara’hamim לָכֵן בַּעַל הָרַחֲמִים
le cache dans Ses ailes à jamais Yastirèhou bèssèter k’nafav le’olamim יַסְתִּירֵהוּ בְּסֵתֶר כְּנָפָיו לְעוֹלָמִים
et enveloppe son âme dans la vie (éternelle), Veyitzror bitzror ha’hayim ett nishmato וְיִצְרֹר בִּצְרוֹר הַחַיִּים אֶת נִשְׁמָתו
Que Dieu soit son héritage. HaShem hou na’halato ה’ הוּא נַחֲלָתוֹ
et puisse-t-il reposer en paix sur sa couche. Vayanou’ah beshalom al mishkavo וְיָנוּחַ בְּשָׁלוֹם עַל מִשְׁכָּבוֹ
et nous disons Amen. ‘Venomar Amen וְנֹאמַר אָמֵן.
Ici termine la version « individuelle ».
Ce qui suit est la prière collective pour les victimes de la Shoah :
à toutes les âmes des six millions de Juifs ett kol haneshamot את כל הנשמות
des six millions de Juifs shel sheshet milionei haYehoudim של ששת מיליוני היהודים
disparus de la Shoah d’Europe Hallalei haShoah beEiropa חללי השואה באירופה
qui (car ils) ont été tués, abattus, brûlés shene’hergou, shenish’hethou, shenisrafou שנהרגו, שנשחטו, שנשרפו
et qui ont ajouté à la sanctification du Nom oushenossafou ‘al Kiddoush Hashem ושנספו על קידוש השם
aux mains des assassins allemands biyedeï hamertza’him haGuermanim בידי המרצחים הגרמנים
et leurs auxiliaires des autres peuples Vè’ozrèhem mishear ha’amim ועוזריהם משאר העמים
Du fait que toute l’assemblée prie Ba’avour shekol haqahal mitpalel בעבור שכל הקהל מתפלל
pour l’élévation de leurs âmes lè’ilouï nishmotèhem לעלוי נשמותיהם
En conséquence, que le Maître de Miséricorde Lakhen, ba’al hara’hamim לָכֵן בַּעַל הָרַחֲמִים
« les cache dans le secret de Ses ailes pour l’éternité Yastirem bèssètèr knafav le’olamim יסתירם בסתר כנפיו לעולמים
et enveloppe leurs âmes dans la vie (éternelle) Veyitzror bitzror ha’hayim ett nishmoteihem ויצרור בצרור החיים את נשמותיהם
(que) Dieu Soit leur héritage HaShem Hou ne’halatam ה’ הוא נחלתם
Qu’au Paradis soit leur repos BeGan Eden tehe menou’hatam בגן-עדן תהא מנוחתם
Et qu’ils se tiennent à leurs destins jusqu’à la fin des jours Otam zakhar ויעמדו לגורלם לקץ הימים
Et disons Amen Venomar amen ונאמר אמן

JÉSUS, MON BIEN-AIMÉ, RAPPELLE-TOI ! … Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus LISIEUX

16 juillet, 2014

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/carmel/thereseenfj/index.htm

JÉSUS, MON BIEN-AIMÉ, RAPPELLE-TOI ! …

Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus LISIEUX

21 octobre 1895.

« Ma fille, cherche celles de mes paroles qui respirent le plus d’amour; écris-les, et puis, les gardant précieusement comme des reliques, aie soin de les relire souvent. Quand un ami veut réveiller au coeur de son ami la vivacité première de son affection, il lui dit : Souviens-toi de ce que tu éprouvais quand tu me dis un jour telle parole; ou bien : Te souviens-tu de tes sentiments à telle époque, un tel jour, en un tel lieu ? Crois-le donc, les plus précieuses reliques qui demeurent de moi sur la terre sont les paroles de mon amour, les paroles sorties de mon très doux Coeur. »
NOTRE-SEIGNEUR à sainte Gertrude.

Oh ! souviens-toi de la gloire du Père,
Rappelle-toi les divines splendeurs
Que tu quittas, t’exilant sur la terre,
Pour racheter tous les pauvres pécheurs.
O Jésus ! t’abaissant vers la Vierge Marie,
Tu voilas ta grandeur et ta gloire infinie.
De ce sein maternel
Qui fut ton second ciel,
Oh ! souviens-toi !

Rappelle-toi qu’au jour de ta naissance,
Quittant le ciel, les Anges ont chanté
« A notre Dieu : gloire, honneur et puissance
Et paix aux coeurs de bonne volonté! »
Depuis dix-neuf cents ans, tu remplis ta promesse.
Seigneur, de tes enfants, la paix est la richesse
Pour goûter à jamais
Ton ineffable paix,
Je viens à toi !

Je viens à toi, cache-moi dans tes langes,
En ton berceau je veux rester toujours !
Là, je pourrai, chantant avec les anges,
Te rappeler les fêtes de ces jours
O Jésus ! souviens-toi des bergers et des mages
Qui t’offrirent, joyeux, leurs coeurs et leurs hommages ;
Du cortège innocent
Qui te donna son sang,
Oh ! souviens-toi !

Rappelle-toi que, les bras de Marie,
Tu préféras à ton trône royal;
Petit enfant, pour soutenir ta vie,
Tu n avais rien que le lait virginal !
A ce festin d’amour que te donne ta Mère,
Oh ! daigne m’inviter, Jésus, mon petit frère,
De ta petite soeur
Qui fit battre ton Coeur,
Oh ! souviens-toi !

Rappelle-toi que tu nommas ton père
L’humble Joseph, qui, par l’ordre du Ciel,
Sans t’éveiller sur le sein de ta Mère,
Sut t’arracher aux fureurs d’un mortel.
Verbe-Dieu, souviens-toi de ce mystère étrange
Tu gardas le silence et fis parler un ange !
De ton lointain exil
Sur les rives du Nil,
Oh ! souviens-toi !

Rappelle-toi que, sur d’autres rivages,
Les astres d’or et la lune d’argent,
Que je contemple en l’azur sans nuages,
Ont réjoui, charmé tes yeux d’enfant.
De ta petite main qui caressait Marie,
Tu soutenais le monde et lui donnais la vie.
Et tu pensais à moi !
Jésus, mon petit Roi,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi que, dans la solitude,
Tu travaillais de tes divines mains;
Vivre oublié fut ta plus chère étude,
Tu rejetas le savoir des humains !
O toi qui d’un seul mot pouvais charmer le monde,
Tu te plus à cacher ta sagesse profonde…
Tu parus ignorant!
O Seigneur tout-puissant,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi qu’étranger sur la terre,
Tu fus errant, toi, le Verbe éternel !
Tu n’avais rien, non pas même une pierre,
Pas un abri, comme l’oiseau du ciel.
O Jésus ! viens en moi, viens reposer ta tête,
Viens !… à te recevoir mon âme est toute prête.
Mon bien-aimé Sauveur,
Repose dans mon coeur,
Il est à toi !

Rappelle-toi les divines tendresses
Dont tu comblas les tout petits enfants ;
Je veux aussi recevoir tes caresses.
Ah ! donne-moi tes baisers ravissants !
Pour jouir dans les cieux de ta douce présence,
Je saurai pratiquer les vertus de l’enfance
Tu nous l’as dit souvent :
« Le Ciel est pour l’enfant….. »
Rappelle-toi !

Rappelle-toi qu’au bord de la fontaine
Un Voyageur, fatigué du chemin,
Fit déborder sur la Samaritaine
Les flots d’amour que renfermait son sein.
Ah ! je connais Celui qui demandait à boire
Il est le « Don de Dieu », la source de la gloire !
C’est toi l’eau qui jaillit,
Jésus ! tu nous as dit :
« Venez à moi !

« Venez à moi, pauvres âmes chargées;
« Vos lourds fardeaux bientôt s’allégeront,
« Et, pour toujours, dans mon Coeur submergées,
« De votre sein des sources jailliront. »
J’ai soif, ô mon Jésus ! cette eau, je la réclame.
De ses torrents divins daigne inonder mon âme;
Pour fixer mon séjour
En l’océan d’amour,
Je viens à toi !

Rappelle-toi qu’enfant de la lumière,
Souvent, hélas ! je néglige mon Roi ;
Oh ! prends pitié de ma grande misère,
Dans ton amour, Jésus, pardonne-moi !
Aux affaires du ciel daigne me rendre habile,
Montre-moi les secrets cachés dans l’Evangile.
Ah ! que ce livre d’or
Est mon plus cher trésor,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi que ta divine Mère
A sur ton Coeur un pouvoir merveilleux ;
Rappelle-toi qu’un jour, à sa prière,
Tu changeas l’onde en vin délicieux.
Daigne aussi transformer mes oeuvres indigentes…
A la voix de Marie, ô Dieu ! rends-les ferventes
Que je suis son enfant,
Mon Jésus, bien souvent,
Rappelle-toi !

Rappelle ci que souvent les collines
Tu gravissais au coucher du soleil ;
Rappelle-toi tes oraisons divines,
Tes chants d’amour à l’heure du sommeil !
Ta prière, ô mon Dieu, je l’offre avec délice
Pendant mes oraisons, pendant le saint office
Là, tout près de ton Coeur, Je chante avec bonheur,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi que, voyant la campagne,
Ton divin Coeur devançait les moissons;
Levant les yeux vers la sainte Montagne,
De tes élus tu murmurais les noms.
Afin que ta moisson soit bientôt recueillie,
Chaque jour, ô mon Dieu, je m’immole et je prie.
Que ma joie et mes pleurs
Sont pour tes moissonneurs,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi cette fête des Anges,
Cette harmonie au royaume des cieux,
Et le bonheur des sublimes phalanges,
Lorsqu’un pécheur vers toi lève les yeux !
Ah l je veux augmenter cette grande allégresse…
Jésus, pour les pécheurs je veux prier sans cesse;
Que je vins au Carmel
Pour peupler ton beau ciel,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi cette très douce flamme
Que tu voulais allumer dans les coeurs
Ce feu du ciel, tu l’as mis en mon âme,
Je veux aussi répandre ses ardeurs.
Une faible étincelle, ô mystère de vie,
Suffit pour allumer un immense incendie.
Que je veux, ô mon Dieu, Porter au loin ton feu,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi cette fête splendide
Que tu donnas à ton fils repentant ;
Rappelle-toi que pour l’âme candide,
Tu la nourris toi-même, à chaque instant!
Jésus, avec amour tu reçois le prodigue…
Mais les flots de ton Coeur, pour moi, n’ont pas de digue.
Que tes biens sont à moi,
Mon Bien-Aimé, mon Roi,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi que, méprisant la gloire,
En prodiguant tes miracles divins
Tu t’écriais : « Comment pouvez-vous croire
« Vous qui cherches l’estime des humains?
« Les oeuvres que je fais vous semblent surprenantes
« Mes amis en feront de bien plus éclatantes. »
Que tu fus humble et doux,
Jésus, mon tendre Epoux,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi qu’en une sainte ivresse
L’Apôtre-vierge approcha de ton Coeur !
En son repos il connut ta tendresse ;
Et tes secrets il les comprit, Seigneur
De ton disciple aimé je ne suis pas jalouse;
Je connais tes secrets, car je suis ton épouse…
O mon divin Sauveur,
Je m’endors sur ton Coeur.
Il est à moi !

Rappelle-toi qu’au soir de l’agonie,
Avec ton sang se mêlèrent tes pleurs;
Perles d’amour ! leur valeur infinie
A fait germer de virginales fleurs.
Un Ange, te montrant cette moisson choisie,
Fit renaître la joie en ton âme bénie ;
Jésus, que tu me vis Au milieu de tes lis,
Rappelle-toi !

Ton sang, tes pleurs, cette source féconde
Virginisant les calices des fleurs,
Les a rendus capables, dès ce monde,
De t’enfanter un grand nombre de coeurs.
Je suis vierge, ô Jésus ! Cependant, quel mystère !
En m’unissant à toi, des âmes je suis mère…
Des virginales fleurs
Qui sauvent les pécheurs,
Oh ! souviens-toi !

Rappelle-toi qu’abreuvé de souffrance
Un Condamné, se tournant vers les cieux,
S’est écrié : « Bientôt dans ma puissance
« Vous me verrez paraître glorieux ! »
Qu’il fût le Fils de Dieu, nul ne le voulait croire,
Car elle se cachait son ineffable gloire.
O Prince de la Paix!
Moi, je te reconnais…
Je crois en toi !

Rappelle-toi que ton divin Visage,
Parmi les tiens, fut toujours inconnu !
Mais tu laissas pour moi ta douce image…
Et tu le sais, je t’ai bien reconnu !
Oui, je te reconnais, même à travers tes larmes,
Face de l’Eternel, je découvre tes charmes.
Que ton regard voilé
Mon coeur a consolé,
Rappelle-toi !
Rappelle-toi cette amoureuse plainte
Qui, sur la croix, s’échappa de ton Coeur.
Ah ! dans le mien, Jésus, elle est empreinte
Oui… de ta soif il partage l’ardeur !
Plus il se sent blessé de tes divines flammes,
Plus il est altéré de te donner des âmes.
Que, d’une soif d’amour,
Je brûle nuit et jour,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi, Jésus, Verbe de vie,
Que tu m’aimas jusqu’à mourir pour moi !
Je veux aussi t’aimer à la folie ;
Je veux aussi vivre et mourir pour toi
Tu le sais, ô mon Dieu, tout ce que je désire,
C’est de te faire aimer, et d’être un jour martyre.
D’amour je veux mourir.
Seigneur, de mon désir,
Oh ! souviens-toi !

Rappelle-toi qu’au jour de ta victoire,
Tu nous disais : « Celui qui n’a pas vu
« Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire.
« Il est heureux… si quand même il a cru ! »
Dans l’ombre de la foi, je t’aime et je t’adore
O Jésus, pour te voir j’attends en paix l’aurore.
Que mon désir n’est pas
De te voir ici-bas,
Rappelle-toi !

Rappelle-toi que, montant vers le Père,
Tu ne pouvais nous laisser orphelins ;
Que, te faisant prisonnier sur la terre,
Tu sus voiler tes rayons tout divins;
Mais l’ombre de ton voile est lumineuse et pure,
Pain vivant de la foi, céleste nourriture.
O mystère d’amour !
Mon Pain de chaque jour
Jésus, c’est toi !

Jésus, c’est toi qui malgré les blasphèmes
Des ennemis du Sacrement d’amour,
C’est toi qui veux montrer combien tu m’aimes,
Puisqu’en mon coeur tu fixes ton séjour.
O Pain de l’exilé ! sainte et divine Hostie !
Ce n’est plus moi qui vis ; mais je vis de ta vie
Ton ciboire doré,
Entre tous préféré,
Jésus, c’est moi !

Jésus, c’est moi ton vivant sanctuaire
Que les méchants ne peuvent profaner.
Reste en mon coeur, n’est-il pas un parterre
Dont chaque fleur vers toi veut se tourner ?
Mais, si tu t’éloignais, ô blanc Lis des vallées!
Je le sais bien, mes fleurs seraient vite effeuillées.
Toujours, mon Bien-Aimé,
Jésus, Lis embaumé,
Fleuris en moi !

Rappelle-toi que je veux sur la terre
Te consoler de l’oubli des pécheurs ;
Mon seul Amour, exauce ma prière
Ah ! pour t’aimer, donne-moi mille coeurs
Mais c’est encore trop peu, Jésus, beauté suprême,
Donne-moi pour t’aimer ton divin Coeur lui-même ;
De mon désir brûlant,
Seigneur, à chaque instant,
Oh ! souviens-toi

Rappelle-toi que ta volonté sainte
Est mon repos, mon unique bonheur ;
Je m’abandonne et je m’endors sans crainte
Entre tes bras, ô mon divin Sauveur !
Si tu t’endors aussi lorsque l’orage gronde,
Je veux rester toujours en une paix profonde ;
Mais pendant ton sommeil,
Jésus ! pour le réveil Prépare-moi !

Rappelle-toi que souvent je soupire
Après le jour du grand avènement.
Qu’il vienne enfin l’Ange qui doit nous dire
« Le temps n’est plus, venez au jugement! »
Alors rapidement je franchirai l’espace,
Et j’irai me cacher en ta divine Face.
Qu’au séjour éternel
Tu dois être mon ciel,
Rappelle-toi !

PRIER AVEC SAINT AUGUSTIN

18 juin, 2014

http://www.augustines-malestroit.com/communaute_2.php

PRIER AVEC SAINT AUGUSTIN

De toutes mes forces, celles que tu m’as données,
Je T’ai cherché,
Désirant voir ce que j’ai cru.
Et j’ai lutté, et j’ai souffert.
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Mon unique espoir,
Accorde-moi de n’être jamais las de te chercher,
Qu’avec passion sans cesse je cherche Ton visage.

Toi qui m’as donné de Te trouver,
Donne-moi le courage de te chercher
Et d’espérer Te trouver toujours davantage.

Devant Toi ma solidité : garde-la.
Devant Toi ma fragilité : guéris-la.
Devant Toi tout ce que je sais, tout ce que j’ignore.

Par là où Tu m’as ouvert, j’entre : accueille-moi.
De là où Tu m’as fermé, j’appelle : ouvre-moi.

Accorde-moi de ne pas T’oublier,
Accorde-moi de Te comprendre.
Mon Dieu,
Mon Seigneur,
Accorde-moi de T’aimer.

Source : Augustin d’Hippone, Traité de la Trinité XV, PL 62, 1098, trad. d’après P.-M. Hoog.

ui me donnera, Seigneur, de reposer en toi ?
Qui me donnera que tu viennes en mon cœur et que tu l’enivres,
afin que j’oublie mon malheur,
et que je t’embrasse, toi, mon seul bien ?
Seigneur, qu’es-tu pour moi ?
Aie pitié, pour que je parle !
Et moi, qui suis-je pour toi,
pour que tu m’ordonnes de t’aimer ?

[…]

Dis-moi au nom de ta miséricorde,
Seigneur mon Dieu, ce que tu es pour moi.
Dis à mon âme : ton salut c’est moi.
Dis-le, de façon que je l’entende.

Voici les oreilles de mon cœur, Seigneur,
et dis à mon âme : ton salut c’est moi.
Je veux quêter cette parole, et te saisir.
Ne me cache pas ta face…, que je la voie.

Étroite est la maison de mon âme
pour que tu viennes y loger :
qu’elle se dilate grâce à toi !
Elle tombe en ruines : répare-la.

Elle a de quoi offenser tes yeux :
je l’avoue, je le sais.
Mais qui la purifiera ?
Vers quel autre que toi crierai-je ?

[…]

Je crois et c’est pourquoi je parle.
Seigneur, tu le sais.
Ne t’ai-je pas confessé mes fautes ?
N’as-tu pas remis l’impiété de mon cœur ?

Je n’entre pas en jugement avec toi,
Tu es la vérité,
Je ne veux pas me tromper moi-même,
de peur que mon iniquité ne se mente à elle-même.

Je n’entre pas en jugement avec toi,
Tu es la vérité.
Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?

Source : Augustin d’Hippone, Les Confessions, I, v, 5-6.

Dieu
Je n’aime que Toi seul
Je ne cherche que Toi seul
Je ne veux servir que Toi seul
Toi seul dois être mon Maître.

Chasse loin de moi la vanité, afin que je puisse Te reconnaître.
Dis-moi où regarder pour Te voir
J’espère accomplir tout ce que Tu attends.

Fais, ô Père, que je Te cherche
préserve-moi de l’erreur
Que dans ma recherche, rien d’autre que Toi ne se présente à moi.
S’il est vrai que je ne désire rien d’autre que Toi
Fais, ô Père, que je Te trouve.

Et s’il y avait encore en moi quelque désir superflu
Veuille m’en dévêtir Toi-même
Et rends-moi capable de Te voir.

Source : Augustin d’Hippone, Soliloques I, 1, 5. Trad. E. Jansen, Comme un cerf altéré. Saint Augustin et le désir de Dieu, CIP Bukavu, Crab Bonnelles.

e désir
c’est la profondeur du cœur.

Nous arrivons à posséder Dieu
si nous dilatons ce désir
selon toute sa capacité.

C’est vers ce but que tendent
la sainte Écriture quand elle est proclamée,
les assemblées du peuple chrétien,
la célébration eucharistique,
le saint baptême,
les cantiques de louange que nous chantons à Dieu
et jusqu’à nos discussions.

Tout cela n’a d’autre but que
de semer et de faire germer le désir dans notre cœur,
de l’agrandir jusqu’à ce qu’il soit capable
de comprendre
ce que l’homme n’a pas vu,
ce que l’oreille n’a pas entendu
ce que son cœur n’a pas compris.

Mais pour cela
aimons Dieu ensemble.

Source : Saint Augustin, « Commentaire de l’évangile de Jean », 40, 10 dans Saint Augustin, « J’espère ton royaume aujourd’hui », Centurion 1979, p. 57-58.

ieu, notre Père,
Toi qui nous invite à te prier
- et qui nous accordes ce que nous te demandons -,
puisque dès que nous t’implorons
nous vivons mieux et devenons meilleurs,
exauce-moi.

Je palpite dans ces ténèbres,
tends-moi ta main,
prête-moi ta lumière,
rappelle-moi loin de mes erreurs et guide mes pas.

Que je revienne à toi et à moi-même.
Amen.

Source : Augustin d’Hippone, Soliloques II, 9.

ieu, qui n’a donné qu’aux cœurs purs de connaître le Vrai ;
Dieu, Père de la Vérité,
Père de la Sagesse,
Père de la Vie véritable et plénière,
Père du bonheur,
Père du bon et du beau,
Père de la lumière intelligible,
Père de notre réveil et de notre illumination…

C’est Toi que j’invoque,
Ô Dieu Vérité, Source, Principe, Auteur de la vérité de tout ce qui est vrai ;
Dieu Sagesse, Principe, Auteur de la sagesse de tout ce qui est sage ;
Dieu Vie véritable et plénière, Source, Principe, Auteur de la vie de tout ce qui vit véritablement et pleinement ;
Dieu Béatitude, Source, Principe, Auteur du bonheur de tout ce qui est heureux ;
Dieu du Bien et du Beau, Source, Principe, Auteur du Bien et du Beau dans tout ce qui est bon et beau ;
Dieu Lumière intelligible, Source, Principe, Auteur de la lumière intelligible dans tout ce qui brille de cette lumière ;
Dieu, dont le royaume est cet univers que les sens ignorent ;
Dieu, dont le royaume trace leurs lois aux royaumes de ce monde ;
Dieu, de qui on ne se détourne que pour choir,
vers qui se tourner c’est se lever de nouveau,
et en qui demeurer c’est trouver un solide appui ;
sortir de toi, c’est mourir ;
revenir à toi, c’est revivre ;
habiter en toi, c’est vivre ;
Dieu que nul ne perd s’il n’est trompé,
que nul ne cherche sans appel préalable,
que nul ne trouve s’il ne s’est purifié d’abord ;
Dieu, dont l’abandon équivaut à la mort,
la recherche à l’amour,
la vie à l’entière possession ;
Dieu, vers qui la foi nous pousse,
vers qui l’espérance nous dresse,
à qui la charité nous unit ;
Dieu, par qui nous triomphons de l’Ennemi,
C’est à Toi que j’adresse ma prière.

Source : Augustin d’Hippone, Soliloques I, I, 2-3 d’après la traduction de la Bibliothèque Augustinienne, p. 27-29.

PRIÈRES À LA TRINITÉ SAINTE

13 juin, 2014

http://www.esprit-et-vie.com/breve.php3?id_breve=14

PRIÈRES À LA TRINITÉ SAINTE

P. Maurice Jourjon

Le P. Maurice JOURJON nous propose cette série de petites prières adressées à la Trinité. Elles sont évidemment imprégnées de patristique. En nous les envoyant, il précisait : « En les composant, je pratiquais de loin l’idéal augustinien : plutôt chercher à connaître en parlant avec piété que de se figurer connaître en parlant avec autorité. »

Esprit Saint dont je fais l’expérience
Fils dont je fais connaissance
Père que j’adore en silence.
C’est vers toi que je crois, Père
C’est par toi que j’espère, Fils
Et c’est en toi que j’aime, Esprit Saint.
Père que je ne sais pas
Fils que je connais un peu
Esprit en qui j’ignore.
Fils, par qui je sais le Père inconnaissable
Donne-moi l’Esprit Saint
De la docte ignorance.
Le Père n’est pas un aventurier père de famille :
c’est dans son repos qu’il est Père
Le Fils est bien quelque peu prodigue :
sans le quitter il s’éloigne du Père
Et l’Esprit dissimule le Fils dans le monde
pour le rendre à son Père.
Sois-nous présent, véritable lumière
Père, le Dieu créateur
Sois-nous présent, lumière de la lumière
Fils et Verbe rédempteur
Sois-nous présent, ô Saint-Esprit
en qui se donne la lumière.
Père, est-ce que ce nom te convient,
Père du dinosaure et du mongolien
Père, mais en son esprit qui est le Saint-Esprit
Ton Fils en son cœur d’homme t’a appelé
Abba : Papa !
Un Dieu que personne n’a jamais vu
Un Dieu qui parle aux hommes en un langage d’homme
Un Dieu qui est en nous plus nous-mêmes que nous
Un Dieu Père, un Dieu Fils
noms humains, trop humains
noms communs
Mais l’Esprit Saint nous souffle :
ce sont comme le mien les noms propres de Dieu.
En le Dieu clandestin
Par le Dieu de l’histoire
Vers le Dieu inconnu
En le Dieu qui suggère
Par le Dieu qui déclare
Vers le Dieu qui se tait
En le Dieu qui murmure
Par le Dieu de parole
Vers le Dieu qui se sait.

MÉDITATION DU CARD. LUSTIGER: « LA NUIT DU JEUDI SAINT, PRIEZ LA NUIT ! »

7 mai, 2014

http://www.zenit.org/fr/articles/meditation-du-card-lustiger-la-nuit-du-jeudi-saint-priez-la-nuit

MÉDITATION DU CARD. LUSTIGER: « LA NUIT DU JEUDI SAINT, PRIEZ LA NUIT ! »

Extraits publiés sur le site du diocèse de Paris

12 avril 2001

ROME, Jeudi 12 avril 2001 (ZENIT.org) – « En cette anticipation de l´épreuve qui doit venir, désirez que la Passion nous soit douce : d´abord, le Salut reçu ! », invite l´archevêque de Paris, en ce Jeudi Saint.

« Je vous invite à prier les Jours Saints », c´est sous ce titre que les méditations du cardinal Jean-Marie Lustiger sont publiées par le site (http://catholique-paris.cef.fr). Nous reprenons ci-dessous les méditations pour le Jeudi Saint et pour le Vendredi Saint.
L´intégralité du texte est publié dans l´hebdo de l´Eglise de Paris: « Paris-Notre Dame » (Contact: ++ 33 (0)1 56 56 44 11).
La méditation du Jeudi saint s´achève par cette autre invitation: « La nuit du Jeudi Saint, priez la nuit ! »

Le Jeudi Saint
« Le mystère de la croix nous est déjà donné dans sa plénitude puisque le Christ offre et célèbre au Cénacle le sacrifice qu´il va accomplir le lendemain sur la Croix. Vraiment, c´est une bénédiction que l´institution de l´Eucharistie ait lieu avant la Passion. Le Seigneur nous instruit et donne d´abord à son Eglise, constituée par les Douze, la réalité sacramentelle de l´Amour, du pardon, de la Rédemption, le Sacrifice de l´Alliance nouvelle en son sang, avant de les entraîner, à sa suite, dans l´offrande de sa vie par le supplice de la croix. Comment réagirions-nous si nous étions face au Crucifié sans avoir d´abord reçu l´Eucharistie ? Probablement comme les passants qui, regardant la croix, sont pris dans les ténèbres (cf. Luc 23, 44), foudroyés par l´incompréhensible signe dressé entre ciel et terre.
L´attitude spirituelle du Jeudi Saint nous demande d´accepter la bénédiction que représente l´Eucharistie, dans la mémoire de la délivrance d´Israël. Dieu fait naître en nous la joie profonde de l´action de grâce. Demandez alors à Dieu, avec force, la grâce de le bénir dans l´Eucharistie et de recevoir le Corps livré et le Sang versé comme un don de paix, de bénédiction et de réconciliation.
En cette anticipation de l´épreuve qui doit venir, désirez que la Passion nous soit douce : d´abord, le Salut reçu ! Qu´elle nous soit communion et union au Christ, lui qui est « avec nous, tous les jours jusqu´à la fin des temps » (Mt 28, 20). Le mystère eucharistique nous est « transmis », nous dit saint Paul, pour constituer l´Eglise tout au long de l´Histoire.
- Le Christ nous donne son Corps et son Sang, vraie nourriture, vrai breuvage, Pain de Vie, gage de résurrection ultime.
- L´Esprit saisit nos corps mortels, nous donne la Vie, nous transfigure, nous divinise.
Voici, au-delà de notre sensibilité et de ses obscurcissements, le signe et le gage de la Présence du Seigneur donnée à son Eglise et gardée dans son Eglise par son acte liturgique.
Rendez grâce ce jour-là, même si, pour quelque motif que ce soit, votre peine est grande ! Ne vous laissez pas accabler. Avec le Christ, rendez grâce. Epousez l´action de grâce de tout le peuple de Dieu. Laissez-vous porter par cette vague d´action de grâce, par les psaumes du Hallel (113 à 118) que le Christ chante cette nuit-là. Laissez cette action de grâce monter de plus loin que vous et vous porter au-delà de vous-mêmes. Car, à ce moment-là, vous accomplissez le mystère sacerdotal du peuple de Dieu.
Le Jeudi Saint, il vaut la peine de méditer la trahison de Judas. Ne pas prendre ce récit avec horreur, mais comprendre par la foi que cette trahison est le signe déchiffrable de la réalité du péché – infidélité, rupture, division – qui mène le Christ à la Croix. Et, pourtant, Judas n´est pas d´un autre bois que les Onze. Judas demeure pour nous un frère aimé et perdu que nous ne devons pas exécrer. Si Pierre pleure et reçoit la miséricorde, Judas désespère et se détruit. Mais c´est le secret de Dieu de savoir où l´a conduit son désespoir et jusqu´où l´amour du Rédempteur va le chercher. Le Christ l´a aimé et est mort pour lui aussi. Le Christ, descendu aux enfers, a parcouru tous les abîmes de la mort. Judas, brebis perdue, aurait-il le pouvoir de se dérober au Bon Pasteur qui veut le retrouver ? La trahison de Judas nous permet de mesurer la gravité de notre péché, d´éclairer le véritable enjeu de nos choix face à l´amour du Christ. A cet égard, le verset 23 « Et eux (les Douze) se mirent à se demander quel était donc parmi eux celui qui allait faire cela » est remarquable. Tous se jugent donc capables de trahir ! Ils sont moins sûrs d´eux-mêmes que nous.

La nuit du Jeudi Saint, priez la nuit ! »

« MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ ? » (MARC 15, 34)

18 avril, 2014

http://www.dioceserimouski.com/lit/spir/vendst2010.html

« MON DIEU, MON DIEU, POURQUOI M’AS-TU ABANDONNÉ ? » (MARC 15, 34)

Quel est ce chemin de souffrance et de douleur,
où tu t’engages aujourd’hui,
Toi, Jésus, le fils du charpentier,
Toi, l’humble enfant de Nazareth?

Quelle est cette force
qui te fait garder le silence devant tes accusateurs?
Quelle est cette passion qui te dévore
et qui te pousse à la mort même, à la mort de la croix?

Chaque fois que nous entendons le récit de ta passion,
chaque fois que nous refaisons avec toi
le chemin de ta croix,
chaque fois que nous contemplons
ton visage de juste défiguré,
un doute nous assaille.

Pourquoi?

Pourquoi Dieu t’a-t-il ainsi abandonné?
Pourquoi, dans ta révolte même,
t’es-tu abandonné dans la main du Père?

Donne-nous de comprendre cet amour.
Donne-nous de découvrir dans cette folie
le dévoilement même du coeur de Dieu.

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus!

André Beauchamp, Rassembler 2 (2002) 31.

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