Archive pour la catégorie 'poème'

Cantique de Noël

4 janvier, 2011

du site:

http://www.spiritualite2000.com/page-2255.php

Décembre 2009

Cantique de Noël

Franciszek Karpinski
Dieu – naît,
La Puissance – fond,
Le Tout-Puissant – se dépouille
Le Feu – se fige
La splendeur – s’assombrit,
L’Infini – se limite,
Le Méprisé – vêtu de gloire,
Le Mortel – Roi des siècles.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!

Qu’as-tu ciel
De plus que la terre?
Dieu a abandonné ton bonheur,
Il entre au milieu des hommes,
Partageant avec eux
La fatigue et les épreuves.
Oh, combien, combien Il a souffert!
Et tout cela à cause de nous.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!

Né dans une étable misérable,
On Lui donne une crêche
Pour berceau!
Qu’est-ce qui l’entoure?
Des animaux, des bergers et du foin.
C’est aux pauvres qu’il a été donné
De Le saluer avant les riches.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!

Ensuite les rois célèbres
Se mêlent aux simples
Avec leurs dons
Au Seigneur:
La myrrhe, l’encens et l’or.
Le Nouveau-Né
Les mélangea
Avec les cadeaux des simples.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!

Enfant de Dieu,
Soulève ta main.
Bénis la patrie tant aimée,
Dans les bons conseils
Et le bien-être
Soutiens sa force avec la Tienne.
Bénis nos maisons et nos biens,
Ainsi que nos villages et nos villes.
Et le Verbe s’est fait chair
Et il a habité parmi nous!

Franciszek Karpinski
traduction P. Christian Gewvron
« Cinq mille ans de Prière », ed Desclée Brouwer, 1989

LE CONSEIL DE L’UNIVERS (UNE PETITE HISTOIRE POUR REFLECHIR)

3 décembre, 2010

pour les enfant et aussi…pour nous, du site:

http://www.idees-cate.com/index.php?page=cate&seance=creation&titre=La%20cr%E9ation

UNE PETITE HISTOIRE POUR REFLECHIR…

LE CONSEIL DE L’UNIVERS

Un jour, les belles choses de l’univers tinrent conseil.
Le soleil disait:
« Je suis beau,
Rayonnant d’une grande splendeur!
Mais Dieu est mille fois plus splendide que moi…
Qui le lui dira avec des mots? »

Les étoiles disaient:
« Nous brillons de toutes nos forces.
Et de nuit, le ciel est un véritable feu d’artifices.
Mais Dieu est mille fois plus lumineux que nous.
Qui trouvera des mots pour chanter Sa Lumière? »

Les fleurs disaient:
« Nous sommes des milliers, de toutes espèces,
Parfumées de bonnes odeurs,
Parées de belles couleurs.
Nous sommes des miettes de la Beauté de Dieu.
Qui fera pour nous un bouquet de mots pour chanter notre merci à Dieu? »

Passa par là un petit garçon,
Tout petit devant le soleil, les étoiles, les montagnes…
Heureux d’admirer les fleurs,
Heureux de s’amuser avec l’eau
Heureux d’aimer les animaux…
Et ce petit garçon s’est mis à jouer avec les mots
Pour chanter à Dieu un immense merci pour tout l’univers!
——————————————-

La création est belle! De l’infiniment petit à l’infiniment grand, elle est riche (de couleurs, de lumières, de parfums, de formes, d’interrogations,…), diverse, organisée (atomes, molécules, gènes, galaxies,…)… Devant cette belle profusion, l’humain s’émerveille, s’étonne, questionne: « Y a-t-il « quelqu’un » à l’origine de tout cela ou tout cela n’est-il que le fruit du hasard? »
Au fil du temps, les terriens ont cherché une réponse à cette question. Certains ont cru au hasard, d’autres en l’existence d’une multitude de dieux, d’autres encore ont vu dans la création la trace d’un Dieu créateur.
Dans le petit texte ci-dessus, on dirait que toute la création est au courant de La Grandeur et de La Beauté de l’Origine. Mais la création n’a pas de mots pour dire le créateur (une fleur ne parle pas…). Seul l’humain peut lancer des bouquets de mercis vers Le Ciel! Encore faut-il qu’il croie, qu’il admire, qu’il s’émerveille…
Il y a environ 3000 ans, le peuple hébreux, croyant en l’existence de Ce Dieu créateur origine de toutes vies et sans doute admiratif devant les merveilles terrestres, a écrit de très beaux poèmes -poèmes de la création- pour dire son merci, pour chanter sa louange au Dieu Vivant.
Ces poèmes se trouvent dans la Bible ( Genèse 1 et 2).
—————————————————-

Création avec les plus jeunes: à partir du texte « Le conseil de l’univers ». (Chaque enfant prend en charge une strophe du texte et dessine. Les dessins sont ensuite accrochés dans la salle. Exemple:)

LA JOIE DE LA VIE

11 novembre, 2010

du site:

http://www.dieumajoie.com/joievie.htm

LA JOIE DE LA VIE

Mère Térésa dit que :

La vie est une chance, saisis-la
La vie est une beauté, admire-la
La vie est béatitude, savoure-la
La vie est un rêve, fais-en une réalité
La vie est un défi, fais-lui face
La vie est un devoir, accomplis-le
La vie est un jeu, joue-le
La vie est précieuse, prends-en soin
La vie est une richesse, conserve-la
La vie est amour, jouis-en
La vie est un mystère, perce-le
La vie est tristesse, surmonte-la
La vie est un hymne, chante-le
La vie est tragédie, prends-la à bras le corps
La vie est aventure, ose-la
La vie est bonheur, mérite-la
La vie est la VIE, défends-la.

La vie est intimement mêlée à la mort, mais pour nous chrétiens la vie ne s’arrête pas à la mort : elle continue. Nous sommes sauvés par grâce ! nous dit saint Paul dans sa lettre aux Ephésiens, au chapitre 2. La joie de la vie sur terre avec le Christ, éclot en la joie du Royaume où nous contemplerons DIEU LE PERE et son FILS JESUS. C’est l’ESPRIT SAINT qui nous fait vivre ici bas et qui nous fera revivre ! Nous sommes sauvés par JESUS CHRIST. En LUI, par sa mort et sa résurrection, nous avons notre propre mort et notre propre résurrection.
La joie de vivre est cette joie que  » nul ne peut nous enlever  » cette joie de la Vie Eternelle déjà commencée.

Pour Marthe Robin
La mort, c’est la grâce des grâces et le couronnement de notre vie chrétienne. Elle n’est pas la fin, comme hélas, encore trop le pensent, mais c’est le commencement d’une belle naissance.
Elle ne marque pas l’heure de la dissolution d’une créature, mais son véritable développement, son plein épanouissement dans l’amour. Elle complète notre possession de la vie divine, en supprimant les obstacles, qui ici-bas, nous empêchent d’en jouir à notre aise. Elle nous permet enfin de vaquer librement à L’ÉTERNEL AMOUR, d’avoir conscience qu’IL se donne à nous et de demeurer à jamais en LUI…

Pour Thérèse de l’enfant Jésus
Ce n’est pas la mort qui viendra me chercher, c’est le Bon DIEU !
 » Je ne meurs pas, j’entre dans la Vie « 

Marguerite Marie a entrevu cette merveilleuse louange, célébrée jour et nuit, dans le ciel. Elle raconte :  » Je suis environnée de multitudes, elles chantent les hymnes, les psaumes, les prières liturgiques…elles supplient, elles adorent la divine Majesté, elles LA louent avec un ensemble, une harmonie ineffable… je vivrai encore longtemps que je ne pourrai oublier cette harmonie, ces accents dont rien sur terre, ne peut donner idée  » Ceci est une grâce de DIEU et non une communication avec les morts…

Roland Blanquart avant de mourir disait :
Vivre du face à face, Oh quel instant !
Quel bonheur ineffable ! quand j’entendrai le doux son de ta voix
Quand je verrai de ta Face Adorable, l’éclat divin, pour la première fois…

Pour Karl Rahner
La mort est une chute que seule la foi interprète comme une chute entre les mains du DIEU VIVANT, qui a pour nom PERE.

Pour Carlo Carretto :
 » l’histoire de l’homme sur la terre n’est que la longue histoire de sa transformation qui est l’authentique gestation d’un fils de DIEU  »

Chaque chrétien exprime à sa manière l’unique réalité : LA VIE qui traverse la mort. Or Dieu nous invite dans la liberté qu’IL nous a donnée, à choisir la joie de vivre avec LUI et en LUI, en suivant le CHRIST. La Vie sur la terre est un don. La Vie Eternelle est un choix. Jésus nous dit :

 » Celui qui veut sauver sa vie, la perdra ; mais celui qui perd sa vie, à cause de MOI et de l’Evangile, la sauvera.. Que pourrait donner l’homme qui ait la valeur de sa vie ?  » (Marc 8-35)

C’est pourquoi notre pape Jean Paul II dans Evangelium Vitae, dit
 » La souffrance et la mort font partie de l’expérience humaine… chacun doit être aidé à en saisir le sens profond  »

Voilà ce que Jésus avait dit lui-même du Royaume :
« Père l’heure est venu, glorifie ton fils afin que Ton Fils TE glorifie et que selon le pouvoir sur toute chair que TU lui as donné, IL donne la Vie Eternelle à tous ceux que TU lui as donnés. Or la Vie Eternelle, c’est qu’ils TE connaissent, TOI, le Seul Vrai Dieu et Celui que tu as envoyé JESUS CHRIST » (Jean 17-1)

La mort n’est que ce passage vers la vie où sauvés par la mort et la résurrection de Jésus, nous entrerons dans la claire vision du Royaume. Je veux voir Dieu, LE voir de mes yeux, je veux voir Dieu….
Monique

Étoile de la mer

12 octobre, 2010

du site:

http://www.ayletmarcharbel.org/lecture9.htm

Étoile de la mer

Toi donc, qui que tu sois en ce monde,
Ballotté par les flots à travers bourrasques
Et ouragans plutôt que
Marchant sur la terre ferme,
Si tu ne veux être englouti par la tempête :
Ne quitte pas des yeux cet astre étincelant.
Que se lèvent les vents des tentations,
Que surgissent les écueils de l’adversité :
Regarde l’étoile, invoque Marie…
Si, angoissé par l’énormité de tes fautes,
Accablé de la laideur de ta conscience,
Épouvanté par la rigueur du jugement,
Tu te vois sombrer dans le gouffre de la tristesse,
Dans l’abîme du désespoir :
Pense à Marie,
Dans les périls,
Dans les angoisses,
Dans les situations critiques :
Pense à Marie, invoque Marie.
Que son nom ne quitte pas tes lèvres,
Qu’il ne quitte pas ton cœur ;
Et, pour obtenir l’appui de sa prière,
Ne néglige pas l’exemple da sa vie,
En la suivant, tu es sûr de ne pas dévier ;
En l’implorant, de na pas désespérer ;
En pensant à elle, de ne pas te tromper,
Si elle te soutient, tu ne tomberas pas ;
Si elle te protège, tu n’auras pas à craindre ;
Si elle te conduit, tu ne connaîtras pas la fatigue ;
Avec son aide tu parviendras au but.
Et ainsi tu sauras par ta propre expérience
À quel point se justifie la parole :
Le nom de la Vierge était Marie.

Saint bernard.

Paul Verlaine: Puisque l’aube grandit…

8 octobre, 2010

du site:

http://www.bonheurpourtous.com/botext/puisqaub.html

Puisque l’aube grandit…

Paul Verlaine, La bonne chanson

Puisque l’aube grandit, puisque voici l’aurore,
Puisque, après m’avoir fui longtemps, l’espoir veut bien
Revoler devers moi qui l’appelle et l’implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
C’en est fait à présent des funestes pensées,
C’en est fait des mauvais rêves, ah ! c’en est fait
Surtout de l’ironie et des lèvres pincées
Et des mots où l’esprit sans l’âme triomphait.

Arrière aussi les poings crispés et la colère
A propos des méchants et des sots rencontrés;
Arrière la rancune abominable ! arrière
L’oubli qu’on cherche en des breuvages exécrés !

Car je veux, maintenant qu’un Être de lumière
A dans ma nuit profonde émis cette clarté
D’une amour à la fois immortelle et première,
De par la grâce, le sourire et la bonté,

Je veux, guidé par vous, beaux yeux aux flammes douces,
Par toi conduit, ô main où tremblera ma main,
Marcher droit, que ce soit par des sentiers de mousses
Ou que rocs et cailloux encombrent le chemin ;

Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas,
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux et gais combats.

Et comme, pour bercer les lenteurs de la route,
Je chanterai des airs ingénus, je me dis
Qu’elle m’écoutera sans déplaisir sans doute ;
Et vraiment je ne veux pas d’autre Paradis.

Ô Dieu d’amour – par Sören Kierkegaard

4 juillet, 2010

du site:

http://www.bonheurpourtous.com/botext/odieudam.html

Ô Dieu d’amour

Comment pourrait-on bien parler de l’amour si l’on t’oubliait, ô Dieu d’amour, d’où provient tout amour dans les cieux et sur la terre ! Toi qui n’as pas lésiné, mais qui a tout donné dans ton amour. Toi qui es l’amour, en sorte que celui qui aime n’est ce qu’il est que parce qu’il est en Toi !
Comment pourrait-on bien parler de l’amour si l’on t’oubliait, toi qui révélas ce qu’est l’amour, toi, notre Sauveur et notre Rédempteur, qui te donnas toi-même pour nous racheter tous !

Comment pourrait-on bien parler de l’amour si l’on t’oubliait, toi, Esprit d’amour, toi qui ne prends rien de ce qui te revient, mais qui rappelles ce grand sacrifice d’amour, qui rappelles au croyant d’aimer comme il est aimé et d’aimer son prochain comme lui-même !

Amour éternel, toi qui es omniprésent et qui apportes ton témoignage partout où tu es invoqué, ne me refuse pas ce témoignage dans tout ce qui se dit ici de l’amour et du règne de l’amour !

Car il est vrai qu’il n’y a que peu d’oeuvres que la langue humaine distingue et nomme mesquinement oeuvres d’amour. Mais, au ciel, il n’est pas un acte qui soit agréable s’il n’est une oeuvre d’amour, sincère dans son abnégation, accompli sous l’impulsion de l’amour, donc sans revendiquer aucun mérite !

Sören Kierkegaard

Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde

12 juin, 2010

du site:

http://www.biblisem.net/meditat/amboicr.htm

Chant royal de la plus belle qui jamais fut au monde

par CATHERINE D’AMBOISE.

Anges, Trônes et Dominations,
Principautés, Archanges, Chérubins,
Inclinez-vous aux basses régions
Avec Vertus, Potestats, Séraphins,
Transvolitez des hauts cieux cristallins
Pour décorer la triomphante entrée
Et la très digne naissance adorée,
Le saint concept par mystères très hauts
De cette Vierge où toute grâce abonde,
Décrétée par dits impériaux
La plus belle qui jamais fût au monde.

Faites sermons et prédications,
Carmes dévots, Cordeliers, Augustins ;
Du saint concept portez relation,
Chaldéens, Hébrieux et Latins ;
Romains, chantez sur les monts palatins
Que Joachim, sainte Anne a rencontrée
Et que par eux nous est administrée
Cette Vierge sans amours conjugaux
Que Dieu créa de plaisance féconde,
Sans point sentir vices originaux,
La plus belle qui jamais fût au monde.

Ses honnêtes belles réceptions
D’âme et de corps aux beaux lieux intestins
Ont transcendé toutes conceptions
Personnelles, par mystères divins.
Car, pour nourrir Jésus de ses doux seins,
Dieu l’a toujours sans souillure montrée,
La déclarant par droit et loi outrée,
Toute belle pour le tout beau des beaux,
Toute claire, nette, pudique et monde, 1
Toute pure par dessus tous vaisseaux, 2
La plus belle qui jamais fût au monde.

Muses, venez en jubilations
Et transmigrez vos ruisseaux cristallins,
Viens, Aurora, par lucidations, 3
En précursant les beaux jours matutins ;
Viens, Orpheus, sonner harpe et clarins,
Viens, Amphion, de la belle contrée,
Viens, Musique, plaisamment accoutrée,
Viens, reine Esther, parée de joyaux,
Venez, Judith, Rachel et Florimonde,
Accompagnez par honneurs spéciaux
La plus belle qui jamais fût au monde.

Très doux zéphyrs, par sibillations 4,
Semez partout roses et romarins,
Nymphes, laissez vos inondations,
Lieux stygieux 5 et carybdes marins ;
Sonnez des cors, violes, tambourins ;
Que ma maîtresse, la Vierge honorée,
Soit de chacun en tous lieux décorée ;
Viens, Apollon, jouer des chalumeaux,
Sonne, Panna, si haut que tout redonde,
Collaudez tous en termes généraux 6
La plus belle qui jamais fût au monde.

ENVOI
Esprits dévots, fidèles et loyaux,
En paradis, beaux manoirs et châteaux,
Au plaisir Dieu, la Vierge pour nous fonde
Où la verrez en ses palais royaux :
La plus belle qui jamais fût au monde.

CATHERINE D’AMBOISE.

Extrait de Dévotes épîtres.
—————————-

(1) Pure.
(2) Vases.
(3) Illuminations.
(4) Souffles.
(5) Du Styx, fleuve des enfers dans la mythologie grecque.
(6) Généreux.

Pâques : Qui nous roulera la pierre ?

3 avril, 2010

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1079.HTM

Pâques : Qui nous roulera la pierre ?

Auteur : Chantal de la Forge 
 
Qui nous roulera la pierre ?…Qui ?
Pierre scellée de nos tombeaux,
tombeaux de nos habitudes,
tombeaux de nos idoles,
de nos jugements définitifs,
de nos idées arrêtées,
de nos peurs paralysantes…

Mais aussi de nos souffrances ensevelies,
de nos rancoeurs et aigreurs,
de nos déceptions enfouies,
de nos échecs accumulés…

Qui nous roulera la pierre ?…Qui ?
pierre d’achoppement,
pierre de nos  »pourquoi »,
pierre de tous les  »pourquoi » auxquels nous nous heurtons,
tous les  »pourquoi » qui retentissent autour de nous,
qui résonnent si fort en nous…
tous les  »pourquoi » des hommes à travers les siècles,
les  »pourquoi » des hommes d’aujourd’hui,
le  »pourquoi » du Fils en Croix…

Qui nous roulera la pierre ?…Qui ?
 »Car la pierre était fort grande…
Le 1er jour de la semaine, de grand matin,
les femmes vont au tombeau
alors que le soleil se lève
elles regardent : la pierre a été roulée »

Le Soleil s’est levé,
le Soleil a surgi du tombeau,
le Soleil a surgi de tous nos tombeaux.
La pierre a été roulée :
une brèche, une béance en tous nos murs

en tous les murs de l’impossible,
en tous les murs de clôture,
en tous les murs de séparation,
en toutes nos forteresses….

une faille, une brèche a pour toujours ouvert un Passage
et nous sommes entraînés inlassablement
à travers cette Pâque.

Le Soleil s’est levé, Christ Ressuscité
 »en sa personne il a tué la haine »
béance de son Amour blessé,
béance de son côté transpercé d’où jaillit l’eau et l’Esprit
d’où jaillit la vie que nul ne peut définitivement stopper.

 »J’ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer »

Pâques : Qui nous roulera la pierre ?

1 avril, 2010

du site:

http://users.skynet.be/prier/textes/PR1079.HTM

Pâques : Qui nous roulera la pierre ?

Auteur : Chantal de la Forge 
 
Qui nous roulera la pierre ?…Qui ?
Pierre scellée de nos tombeaux,
tombeaux de nos habitudes,
tombeaux de nos idoles,
de nos jugements définitifs,
de nos idées arrêtées,
de nos peurs paralysantes…

Mais aussi de nos souffrances ensevelies,
de nos rancoeurs et aigreurs,
de nos déceptions enfouies,
de nos échecs accumulés…

Qui nous roulera la pierre ?…Qui ?
pierre d’achoppement,
pierre de nos  »pourquoi »,
pierre de tous les  »pourquoi » auxquels nous nous heurtons,
tous les  »pourquoi » qui retentissent autour de nous,
qui résonnent si fort en nous…
tous les  »pourquoi » des hommes à travers les siècles,
les  »pourquoi » des hommes d’aujourd’hui,
le  »pourquoi » du Fils en Croix…

Qui nous roulera la pierre ?…Qui ?
 »Car la pierre était fort grande…
Le 1er jour de la semaine, de grand matin,
les femmes vont au tombeau
alors que le soleil se lève
elles regardent : la pierre a été roulée »

Le Soleil s’est levé,
le Soleil a surgi du tombeau,
le Soleil a surgi de tous nos tombeaux.
La pierre a été roulée :
une brèche, une béance en tous nos murs

en tous les murs de l’impossible,
en tous les murs de clôture,
en tous les murs de séparation,
en toutes nos forteresses….

une faille, une brèche a pour toujours ouvert un Passage
et nous sommes entraînés inlassablement
à travers cette Pâque.

Le Soleil s’est levé, Christ Ressuscité
 »en sa personne il a tué la haine »
béance de son Amour blessé,
béance de son côté transpercé d’où jaillit l’eau et l’Esprit
d’où jaillit la vie que nul ne peut définitivement stopper.

 »J’ai ouvert devant toi une porte que nul ne peut fermer »

Cantique à saint Joseph composée sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

18 mars, 2010

du site:

http://www.saint-joseph.fr/Cantique-de-la-Petite-Therese

Cantique à saint Joseph composée sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus

Joseph, votre admirable vie
Se passa dans l’humilité ;
Mais, de Jésus et de Marie,
Vous contempliez la beauté !

Joseph, ô tendre Père,
Protégez le Carmel !
Que vos enfants, sur cette terre,
Goûtent déjà la paix du ciel.

Le Fils de Dieu, dans son enfance,
Plus d’une fois, avec bonheur,
Soumis à votre obéissance,
S’est reposé sur votre cœur !

Comme vous, dans la solitude,
Nous servons Marie et Jésus ;
Leur plaire est notre seule étude ;
Nous ne désirons rien de plus.

Sainte Thérèse, notre Mère,
En vous se confiait toujours ;
Elle assure que sa prière,
Vous l’exauciez d’un prompt secours.

Quand l’épreuve sera finie,
Nous en avons le doux espoir
Près de la divine Marie,
Saint Joseph, nous irons vous voir.

Bénissez, tendre Père,
Notre petit Carmel ;
Après l’exil de cette terre
Réunissez-nous dans le ciel.

19 mars 2007

12345...8