Archive pour la catégorie 'Pape Benoit'

Jean, le théologien

13 octobre, 2006

en ami italien (d’en site web) m’ait demandé du Saint Jean et j’ai poster sur un mon Blog italien la cathéchese du Pape au-dessous, ce cathéchese c’est tres belle et je le mits aussi pour vous:

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 9 août 2006

Jean, le théologien

Chers frères et soeurs,

Avant les vacances, j’avais commencé de brefs portraits des douze Apôtres. Les Apôtres étaient les compagnons de route de Jésus, les amis de Jésus et leur chemin avec Jésus n’était pas seulement un chemin extérieur, de la Galilée à Jérusalem, mais un chemin intérieur, dans lequel ils ont appris la foi en Jésus Christ, non sans difficulté, car ils étaient des hommes comme nous. Mais c’est précisément pour cela, parce qu’ils étaient compagnons de route de Jésus, des amis de Jésus qui ont appris la foi sur un chemin difficile, qu’ils sont aussi des guides pour nous, qui nous aident à connaître Jésus Christ, à l’aimer et avoir foi en Lui. J’ai déjà parlé de quatre des douze Apôtres:  Simon Pierre, son frère André, Jacques, le frère de saint Jean, et l’autre Jacques, dit « le Mineur », qui a écrit une Lettre que nous trouvons dans le Nouveau Testament. Et j’avais commencé à parler de Jean l’évangéliste, en recueillant dans la dernière catéchèse avant les vacances les informations essentielles qui définissent la physionomie de cet Apôtre. Je voudrais à présent concentrer l’attention sur le contenu de son enseignement. Les écrits qui feront l’objet de notre intérêt aujourd’hui sont donc l’Evangile et les Lettres qui portent son nom.

S’il est un thème caractéristique qui ressort des écrits de Jean, c’est l’amour. Ce n’est pas par hasard que j’ai voulu commencer ma première Lettre encyclique par les paroles de cet Apôtre:  « Dieu est amour (Deus caritas est); celui qui demeure dans l’amour demeure en Dieu et Dieu demeure en lui » (1 Jn 4, 16). Il est très difficile de trouver des textes de ce genre dans d’autres religions. Et ces expressions nous placent donc face à un concept très particulier du christianisme. Assurément, Jean n’est pas l’unique auteur des origines chrétiennes à parler de l’amour. Etant donné qu’il s’agit d’un élément constitutif essentiel du christianisme, tous les écrivains du Nouveau Testament en parlent, bien qu’avec des accents divers. Si nous nous arrêtons à présent pour réfléchir sur ce thème chez Jean, c’est parce qu’il nous en a tracé avec insistance et de façon incisive les lignes principales. Nous nous en remettons donc à ses paroles. Une chose est certaine:  il ne traite pas de façon abstraite, philosophique ou même théologique de ce qu’est l’amour. Non, ce n’est pas un théoricien. En effet, de par sa nature, le véritable amour n’est jamais purement spéculatif, mais exprime une référence directe, concrète et vérifiable à des personnes réelles. Et Jean, en tant qu’apôtre et ami de Jésus, nous fait voir quels sont les éléments, ou mieux, les étapes de l’amour chrétien, un mouvement caractérisé par trois moments.

Le premier concerne la Source même de l’amour, que l’Apôtre situe en Dieu, en allant jusqu’à affirmer, comme nous l’avons entendu, que « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8.16). Jean est l’unique auteur de Nouveau Testament à nous donner une sorte de définition de Dieu. Il dit par exemple que « Dieu est esprit » (Jn 4, 24) ou que « Dieu est Lumière » (1 Jn 1, 5). Ici, il proclame avec une intuition fulgurante que « Dieu est amour ». Que l’on remarque bien:  il n’est pas affirmé simplement que « Dieu aime » ou encore moins que « l’amour est Dieu »! En d’autres termes:  Jean ne se limite pas à décrire l’action divine, mais va jusqu’à ses racines. En outre, il ne veut pas attribuer une qualité divine à un amour générique ou même impersonnel; il ne remonte pas de l’amour vers Dieu, mais se tourne directement vers Dieu pour définir sa nature à travers la dimension infinie de l’amour. Par cela, Jean veut dire que l’élément constitutif essentiel de Dieu est l’amour et donc toute l’activité de Dieu naît de l’amour et elle est marquée par l’amour:  tout ce que Dieu fait, il le fait par amour et avec amour, même si nous ne pouvons pas immédiatement comprendre que cela est amour, le véritable amour.

Mais, à ce point, il est indispensable de faire un pas en avant et de préciser que Dieu a démontré de façon concrète son amour en entrant dans l’histoire humaine à travers la personne de Jésus Christ incarné, mort et ressuscité pour nous. Cela est le second moment constitutif de l’amour de Dieu. Il ne s’est pas limité à des déclarations verbales, mais, pouvons-nous dire, il s’est véritablement engagé et il a « payé » en personne. Comme l’écrit précisément Jean, « Dieu a tant aimé le monde (c’est-à-dire nous tous), qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Désormais, l’amour de Dieu pour les hommes se concrétise et se manifeste dans l’amour de Jésus lui-même. Jean écrit encore:  Jésus « ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin » (Jn 13, 1). En vertu de cet amour oblatif et total, nous sommes radicalement rachetés du péché, comme l’écrit encore saint Jean:  « Petits enfants [...] si quelqu’un vient à pécher, nous avons comme avocat auprès du Père Jésus Christ, le Juste. C’est lui qui est victime de propitiation pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » (1 Jn 2, 1-2; cf. 1 Jn 1, 7). Voilà jusqu’où est arrivé l’amour de Jésus pour nous:  jusqu’à l’effusion de son sang pour notre salut! Le chrétien, en s’arrêtant en contemplation devant cet « excès » d’amour, ne peut pas ne pas se demander quelle est la réponse juste. Et je pense que chacun de nous doit toujours et à nouveau se le demander.

Cette question nous introduit au troisième moment du mouvement de l’amour:  de destinataires qui recevons un amour qui nous précède et nous dépasse, nous sommes appelés à l’engagement d’une réponse active qui, pour être adéquate, ne peut être qu’une réponse d’amour. Jean parle d’un « commandement ». Il rapporte en effet ces paroles de Jésus:  « Je vous donne un commandement nouveau:  vous aimer les  uns les autres; comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres » (Jn 13, 34). Où se trouve la nouveauté dont parle Jésus? Elle réside dans le fait qu’il ne se contente pas de répéter ce qui était déjà exigé dans l’Ancien Testament, et que nous lisons également dans les autres Evangiles:  « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19, 18; cf. Mt 22, 37-39; Mc 12, 29-31; Lc 10 27). Dans l’ancien précepte, le critère normatif était tiré de l’homme (« comme toi-même »), tandis que dans le précepte rapporté par Jean, Jésus présente comme motif et norme de notre amour sa personne même:  « Comme je vous ai aimés ». C’est ainsi que l’amour devient véritablement chrétien, en portant en lui la nouveauté du christianisme:  à la fois dans le sens où il doit s’adresser à tous, sans distinc-tion, et surtout dans le sens où il doit parvenir jusqu’aux conséquences extrêmes, n’ayant d’autre mesure que d’être sans mesure. Ces paroles de Jésus, « comme je vous ai aimés », nous interpellent et nous préoccupent à la fois; elles représentent un objectif christologique qui peut apparaître impossible à atteindre, mais dans le même temps, elles représentent un encouragement qui ne nous permet pas de nous reposer sur ce que nous avons pu réaliser. Il ne nous permet pas d’être contents de ce que nous sommes, mais nous pousse à demeurer en chemin vers cet objectif.

Le précieux texte de spiritualité qu’est le petit livre datant de la fin du Moyen-Age intitulé Imitation du Christ, écrit à ce sujet:  « Le noble amour de Jésus nous pousse à faire de grandes choses et nous incite à désirer des choses toujours plus parfaites. L’amour veut demeurer élevé et n’être retenu par aucune bassesse. L’amour veut être libre et détaché de tout sentiment terrestre… En effet, l’amour est né de Dieu et ne peut reposer qu’en Dieu, par-delà toutes les choses créées. Celui qui aime vole, court, et se réjouit, il est libre, rien ne le retient. Il donne tout à tous et a tout en toute chose, car il trouve son repos dans l’Unique puissant qui s’élève par-dessus toutes les choses, dont jaillit et découle tout bien » (Livre III, chap. 5). Quel meilleur commentaire du « commandement nouveau » énoncé par Jean? Prions le Père de pouvoir le vivre, même de façon imparfaite, si intensément, au point de contaminer tous ceux que nous rencontrons sur notre chemin.

***

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Saint Jean

 

 

Benoît XVI aux catholiques : étudiez les Ecritures ! et ne cédez pas au conformisme ambiant !

13 octobre, 2006

Benoît XVI aux catholiques : étudiez les Ecritures ! et ne cédez pas au conformisme ambiant !

du:

http://www.christicity.com/


Patrice de Plunkett
Journaliste, Ecrivain
 

Source : Blog de Patrice de Plunkett 

Résumé de la note : deux directives importantes du pape à la planète catholique…
DE L’AGENCE ZENIT :
1. Ignorer les Ecritures, c’est ignorer le Christ 
Ce sera la XIIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques. L’assemblée précédente avait eu pour thème l’eucharistie.
Le pape avait lui-même confié, le 16 septembre 2005, qu’il avait fait partie des témoins de l’élaboration de la constitution conciliaire sur la Révélation divine Dei Verbum  [...]

Le pape Benoît XVI avait en effet reçu en audience à Castel Gandolfo les participants au congrès international sur l’Ecriture Sainte dans la vie de l’Eglise qui se tient à Rome du 14 au 18 septembre, sous l’égide du conseil pontifical pour l’Unité des chrétiens et la Fédération biblique catholique, dans le cadre du 40e anniversaire de la constitution dogmatique de Vatican II sur la Révélation divine, Dei Verbum.
Il avait dit alors avoir participé « [...] comme jeune théologien aux vives discussions qui l’ont accompagnée ».  Et c’est grâce à Dei Verbum, ajoutait Benoît XVI, qu’a été « évaluée de façon plus profonde l’importance fondamentale de la Parole de Dieu».
Il en a jailli pour l’Eglise « un renouveau de la vie de l’Eglise, surtout dans la prédication, dans la catéchèse, dans la théologie, dans la spiritualité, et même sur le chemin œcuménique».
Dei Verbum constitue, disait le pape, « un des documents les plus importants du concile Vatican II ».
« Seul celui qui se met avant tout à l’écoute de la parole de Dieu peut l’annoncer », parce que l’on doit enseigner non « sa propre sagesse mais la sagesse de Dieu », a affirmé Benoît XVI.
Le  
pape a ainsi invité tous les fidèles à la lecture assidue de la Bible parce que, comme l’a dit saint Jérôme: « Ignorer l’Ecriture, c’est ignorer le Christ ».
La Parole de Dieu, soulignait le pape, « ne vieillit jamais, et c’est pourquoi l’Eglise doit se renouveler sans cesse ».
[...] Il précisait: « L’Eglise ne vit pas d’elle-même mais de l’Evangile et c’est de l’Evangile toujours et à nouveau qu’elle tire des orientations pour sa marche. C’est une remarque que tout chrétien doit recueillir, et mettre en application: seul celui qui se met avant tout à l’écoute de la Parole peut l’annoncer. En effet, on ne doit pas enseigner sa propre sagesse, mais la sagesse de Dieu, qui apparaît souvent folie aux yeux du monde ».
« L’Eglise, a affirmé le pape, sait bien que le Christ vit dans les Saintes Ecritures » et c’est pour cela que « l’on a toujours entouré les Saintes Ecritures d’une vénération semblable à celle réservée au Corps même du Seigneur ».
« L’Eglise et la Parole de Dieu sont intrinsèquement liées » parce que, comme le dit saint Pierre, « aucune Ecriture prophétique n’est sujette à une interprétation privée », affirmait le pape ;
Benoît XVI rappelait qu’en « ces derniers temps, grâce aussi à l’impulsion imprimée par cette constitution dogmatique Dei Verbum, a été plus profondément réévaluée l’importance fondamentale de la Parole de Dieu ».
« Il en est découlé, faisait remarquer le pape, un renouveau dans la vie de l’Eglise, surtout dans la prédication, la catéchèse, la théologie, la spiritualité, et pour le chemin œcuménique lui-même. L’Eglise doit toujours se renouveler et rajeunir, et la Parole de Dieu, qui ne vieillit jamais et ne s’épuise jamais, est un moyen privilégié dans ce but. C’est en effet la Parole de dieu, qui, grâce à l’Esprit Saint, nous guide toujours à nouveau vers la vérité tout entière ».
Et dans ce sens, le pape recommandait la pratique de la très ancienne Lectio divina : « La lecture assidue de l’Ecriture Sainte accompagnée par la prière réalise ce colloque intime dans lequel, en lisant on écoute Dieu qui parle, et en priant, on lui répond, avec une ouverture du cœur confiante. Cette pratique, si elle est promue efficacement, apportera à l’Eglise, j’en suis convaincu, un nouveau printemps spirituel. En temps que référence ferme de la pastorale biblique, la Lectio divina doit être de nouveau encouragée, grâce à l’utilisation de méthodes nouvelles, soigneusement pensées, pour notre époque. Jamais on ne doit oublier que la Parole de Dieu est lanterne pour nos pas, et lumière sur notre chemin…»   >>
———————————————————– 
2.  La liberté du théologien face au conformisme
Le pape a donné saint Bruno, dont on fêtait aujourd’hui la mémoire liturgique, comme modèle aux théologiens : un modèle de silence, de contemplation, et d’obéissance à la vérité. La messe était présidée par le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal William Levada.
« Sa mission, disait le pape en citant saint Bruno, fut de silence et de contemplation », ce qui lui permit de « trouver une profonde union avec Dieu au milieu de la dispersion de la vie quotidienne ».
Faisant allusion à sa devise épiscopale puis pontificale, – « Coopérateurs de la vérité » – , Benoît XVI expliquait : « Cette discipline, qui est aussi difficile, de l’obéissance à la vérité, qui nous fait collaborateurs de la vérité, bouche de la vérité, afin que ce ne soit pas nous qui parlions, comme ce fleuve de paroles de notre époque, mais qu’une  
fois réellement purifiés, et rendus chastes par l’obéissance à la vérité, ce soit la vérité qui parle en nous. Et que nous puissions ainsi être réellement porteurs de la vérité ».
La mission du théologien est  «aujourd’hui comme hier, de rendre présentes les paroles essentielles au milieu du bruit de la société et de l’inflation des propos ».
 [...]  « Notre façon de penser et de parler devrait viser à offrir au monde un espace d’écoute de ce que dit Dieu », ajoutait le pape.
Citant la 1ère épître de Pierre qui affirme ne pas attendre d’être applaudi lorsqu’il parle, le pape invitait les théologiens à « ne pas parler en fonction de ce que les gens veulent entendre, en obéissant à la dictature de l’opinion courante, considérée comme une espèce de prostitution du langage et de l’esprit »,  mais à « chercher à obéir à la vérité ».  >>
 
[Le texte de ces deux dépêches est de l'agence Zenit.]
 
 

Je te salue, Marie de chez nous

12 octobre, 2006
Je te salue, Marie de chez nous
Auteur : Charles Singer

Je te salue, Marie de chez nous dans Pape Benoit separgrey

Je te salue, Marie de chez nous,
femme, ma soeur humaine,
par toi Dieu vient s’établir
dans la demeure terrestre.
Avec toi, la terre des vivants
devient le berceau de Dieu.
 
  

Je te salue, Marie de chez nous,
femme humble, ma soeur humaine,
par toi Dieu s’éloigne
du ciel de sa grande puissance.
Avec toi, la terre des vivants
devient le trône de Dieu.

Je te salue, Marie de chez nous,
femme de chaque jour,
ma soeur humaine,
par toi Dieu vient chercher
les oubliés de tous les jours
pour les asseoir à ses côtés
tout contre sa joue.
Avec toi la terre quotidienne
devient l’espace et le temps
de Dieu Serviteur des vivants.

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il se parle dans ces jours, sur les journaux italiens, de la liturgie, de la possibilité qui Pape Benoît la remette en ordre

12 octobre, 2006

il se parle dans ces jours, sur les journaux italiens, de la liturgie, de la possibilité qui Pape Benoît remette en ordre – dans le sens qui clarifie les faits arrivés après le Concile le Vatican II – la liturgie et de décide des améliorations à la pratique liturgique actuelle, j’ai trouvé, en français, cet article que je mets, mais je mets le link au site parce qu’il y a aussi des interventions; sur l’italiens, il y a alors une référence au livre du Pape Benoît « Ma vie » du 1997, dans lequel il faisait le point sur la publication du missel de Paolo VI avec le défense complet du missel précédent je écris seulemet un passage: » … mais je restai effrayé de la défense du missel ancien, du moment qu’une chose semblable il n’était jamais dans l’histoire de la liturgie », je regrette de ne pas pouvoir mettre de plus soin au texte de son livre, mais je n’ai pas la traduction en français, pour celui qui dût l’avoir, ce référence se trouve dans le livre au bout d’à les dernières pages, sous je mes le link du site:


http://www.chretiente.info/spip.php?breve1386


Le pape Benoît XVI va remettre de l’ordre dans la liturgie

13 juillet 2006


Le pape Benoît XVI va mettre fin aux abus dans la célébration de la messe et faire cesser « les affrontements » avec les partisans de la messe de toujours, a déclaré jeudi un responsable du Vatican à l’agence I-Média, spécialisée dans l’information du Vatican.
Selon l’évêque sri-lankais Albert Malcom Ranjith Patabendige Don, nouveau secrétaire de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape va « prendre des mesures » car la liturgie de l’Eglise catholique serait trop souvent « un signe de scandale ».Le prélat, nommé par Benoît XVI, dénonce certains « abus » dans la mise en oeuvre des réformes de la liturgie introduites après le concile Vatican II il y a 40 ans. Ces réformes, notamment l’abandon de la messe dite « tridentine » (célébrée en latin et le prêtre tournant le dos aux fidèles), « n’ont pas porté les fruits espérés », selon Mgr Ranjith.
Elles n’ont en outre jamais été acceptées par le courant catholique traditionaliste rassemblé autour de l’évêque français Marcel Lefebvre (aujourd’hui décédé). Le pape Benoît XVI, qui a reçu l’été dernier le chef des Lefebvristes, Mgr Bernard Fellay, s’est fixé pour but de les faire revenir dans le sein de l’Eglise.

Selon le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, il « va prendre des mesures pour nous indiquer avec quel sérieux nous devons célébrer la liturgie ».

Mgr Ranjith révèle que le Vatican reçoit « chaque jour (…) de nombreuses lettres, signées, où les gens se lamentent de nombreux abus : des prêtres qui font ce qu’ils veulent, des évêques qui ferment les yeux ou même qui justifient ce que font les prêtres au nom du renouveau » (…) Et à la fin, les gens vont assister à la messe tridentine et nos églises se vident ».

Or « la messe tridentine n’appartient pas aux Lefebvristes », souligne Mgr Randjith. Il est donc temps « de cesser les affrontements », a-t-il ajouté.

- dans le sens qui clarifie les faits arrivés après le Concile le Vatican II – la liturgie et de décide des améliorations à la pratique liturgique actuelle, j’ai trouvé, en français, cet article que je mets, mais je mets le link au site parce qu’il y a aussi des interventions; sur l’italiens, il y a alors une référence au livre du Pape Benoît « Ma vie » du 1997, dans lequel il faisait le point sur la publication du missel de Paolo VI avec le défense complet du missel précédent je écris seulemet un passage: » … mais je restai effrayé de la défense du missel ancien, du moment qu’une chose semblable il n’était jamais dans l’histoire de la liturgie », je regrette de ne pas pouvoir mettre de plus soin au texte de son livre, mais je n’ai pas la traduction en français, pour celui qui dût l’avoir, ce référence se trouve dans le livre au bout d’à les dernières pages, sous je mes le link du site:

- dans le sens qui clarifie les faits arrivés après le Concile le Vatican II – la liturgie et de décide des améliorations à la pratique liturgique actuelle, j’ai trouvé, en français, cet article que je mets, mais je mets le link au site parce qu’il y a aussi des interventions; sur l’italiens, il y a alors une référence au livre du Pape Benoît « Ma vie » du 1997, dans lequel il faisait le point sur la publication du missel de Paolo VI avec le défense complet du missel précédent je écris seulemet un passage: » … mais je restai effrayé de la défense du missel ancien, du moment qu’une chose semblable il n’était jamais dans l’histoire de la liturgie », je regrette de ne pas pouvoir mettre de plus soin au texte de son livre, mais je n’ai pas la traduction en français, pour celui qui dût l’avoir, ce référence se trouve dans le livre au bout d’à les dernières pages, sous je mes le link du site: http://www.chretiente.info/spip.php?breve1386

Le pape Benoît XVI va remettre de l’ordre dans la liturgie
13 juillet 2006

Le pape Benoît XVI va mettre fin aux abus dans la célébration de la messe et faire cesser « les affrontements » avec les partisans de la messe de toujours, a déclaré jeudi un responsable du Vatican à l’agence I-Média, spécialisée dans l’information du Vatican.
Selon l’évêque sri-lankais Albert Malcom Ranjith Patabendige Don, nouveau secrétaire de la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le pape va « prendre des mesures » car la liturgie de l’Eglise catholique serait trop souvent « un signe de scandale ».
Le prélat, nommé par Benoît XVI, dénonce certains « abus » dans la mise en oeuvre des réformes de la liturgie introduites après le concile Vatican II il y a 40 ans.
Ces réformes, notamment l’abandon de la messe dite « tridentine » (célébrée en latin et le prêtre tournant le dos aux fidèles), « n’ont pas porté les fruits espérés », selon Mgr Ranjith.
Elles n’ont en outre jamais été acceptées par le courant catholique traditionaliste rassemblé autour de l’évêque français Marcel Lefebvre (aujourd’hui décédé).
Le pape Benoît XVI, qui a reçu l’été dernier le chef des Lefebvristes, Mgr Bernard Fellay, s’est fixé pour but de les faire revenir dans le sein de l’Eglise.
Selon le secrétaire de la congrégation pour le culte divin, il « va prendre des mesures pour nous indiquer avec quel sérieux nous devons célébrer la liturgie ».
Mgr Ranjith révèle que le Vatican reçoit « chaque jour (…) de nombreuses lettres, signées, où les gens se lamentent de nombreux abus : des prêtres qui font ce qu’ils veulent, des évêques qui ferment les yeux ou même qui justifient ce que font les prêtres au nom du renouveau » (…) Et à la fin, les gens vont assister à la messe tridentine et nos églises se vident ».
Or « la messe tridentine n’appartient pas aux Lefebvristes », souligne Mgr Randjith. Il est donc temps « de cesser les « les affrontements » a-t-il ajouté.

Angelus du dimanche 1 octobre

8 octobre, 2006

du Zenith: 

Angélus du dimanche 1 octobre

ROME, Lundi 25 septembre 2006 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte de la méditation que le pape a prononcée à l’occasion de la prière de l’Angélus, dimanche 1 octobre, de la résidence pontificale de Castel Gandolfo.

* * *

Chers frères et soeurs, Aujourd’hui, premier jour d’octobre, je voudrais m’arrêter sur deux aspects qui, dans la communauté ecclésiale, caractérisent ce mois: la prière du Rosaire et l’engagement pour les missions. Le 7 octobre, samedi prochain, nous célébrerons la fête de la Bienheureuse Vierge du Rosaire et c’est comme si, chaque année, la Vierge nous invitait à redécouvrir la beauté de cette prière, si simple et si profonde. Le bien-aimé Jean-Paul II a été un grand apôtre du Rosaire: nous nous le rappelons, agenouillé, le chapelet entre les mains, plongé dans la contemplation du Christ, comme lui-même a invité à le faire avec la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae. Le Rosaire est une prière contemplative et christocentrique, inséparable de la méditation de l’Ecriture Sainte. C’est la prière du chrétien qui avance dans le pèlerinage de la foi, à la suite de Jésus, précédé par Marie. Chers frères et soeurs, je voudrais vous inviter au cours de ce mois à réciter le Rosaire en famille, dans les communautés et dans les paroisses pour les intentions du Pape, pour la mission de l’Eglise et pour la paix dans le monde.

Octobre est également le mois missionnaire, et le dimanche 22, nous célébrerons la Journée mondiale des Missions. L’Eglise est, par nature, missionnaire. « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21), dit Jésus ressuscité aux Apôtres dans le Cénacle. La mission de l’Eglise est le prolongement de celle du Christ: apporter à tous l’amour de Dieu, en l’annonçant à travers les paroles et le témoignage concret de la charité. Dans le Message pour la prochaine Journée mondiale des Missions, j’ai voulu présenter la charité précisément comme l’ »âme de la mission ». Saint Paul, l’Apôtre des nations, écrivait: « Car l’amour du Christ nous pousse » (2 Co 5, 14). Puisse chaque chrétien faire siennes ces paroles, en faisant l’expérience joyeuse d’être missionnaires de l’Amour là où la Providence l’a placé, avec humilité et courage, en servant son prochain sans arrière-pensées et en puisant dans la prière la force de la charité joyeuse et agissante (cf. Deus caritas est, 32-39).

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Vierge carmélite et docteur de l’Eglise, dont nous faisons mémoire précisément aujourd’hui, est, avec saint François-Xavier, la Patronne universelle des missions. Qu’Elle nous aide, elle qui a indiqué comme voie « simple » vers la sainteté l’abandon confiant à l’amour de Dieu, à être des témoins crédibles de l’Evangile de la charité. Que la Très Sainte Vierge Marie, Vierge du Rosaire et Reine des Missions, nous conduise tous au Christ Sauveur.

A l’issue de l’Angelus

Chers frères et soeurs, J’ai eu la joie, hier, de rencontrer Sa Béatitude Emmanuel III Delly, Patriarche de Babylone des Chaldéens, qui m’a exposé la tragique réalité que doit affronter quotidiennement la chère population d’Irak, dans laquelle chrétiens et musulmans vivent ensemble depuis quatorze siècles comme fils de la même terre. Je souhaite que ces liens de fraternité entre eux ne se distendent pas, tandis que, avec les sentiments de ma proximité spirituelle, j’invite chacun à s’unir à moi pour demander à Dieu tout-puissant le don de la paix et de la concorde pour ce pays martyrisé.

Nous célébrerons demain la Journée mondiale annuelle de l’Habitat, proclamée par les Nations unies et consacrée cette année au thème « Villes, aimants de l’espoir ». La gestion du rapide processus d’urbanisation, conséquence également de l’émigration toujours plus importante vers les villes, représente l’une des plus graves questions auxquelles l’humanité du XXI siècle est appelée à faire face. J’encourage tous ceux qui, au niveau local et international, oeuvrent afin que soient garanties des conditions de vie dignes aux personnes qui habitent dans les périphéries dégradées, et que soient satisfaits leurs besoins primordiaux et la possibilité de réaliser leurs aspirations, en particulier dans le domaine familial et dans une coexistence sociale pacifique.

Je vous salue cordialement, chers pèlerins francophones. L’Eucharistie dominicale est pour tout chrétien la source première de sa vie filiale avec le Père et la force pour le témoignage, afin d’annoncer aux hommes, par les actes, la Bonne Nouvelle du Salut. En ce jour où l’Eglise fait mémoire de sainte Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Eglise et patronne des missions, que le Seigneur vous accompagne sur votre route avec le Christ. Avec ma Bénédiction apostolique pour vous tous.

Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue anglaise rassemblés ici aujourd’hui, y compris les pèlerins de Rotterdam, qui célèbrent le cinquantième anniversaire de la fondation de leur diocèse. En ce mois d’octobre, consacré au Saint Rosaire, nous méditons avec Marie les mystères de notre salut, et nous demandons au Seigneur de nous aider à croître dans notre compréhension des merveilles qu’il a faites pour nous. Puisse Dieu vous combler de son amour et puisse-t-il déverser sur tous ceux qui vous sont chers ses bénédictions de joie et de paix.

Je suis heureux d’accueillir le groupe nombreux de dirigeants du Mouvement des Focolari, venus des cinq continents. Je salue en outre les participants à la « Fête du sportif » organisée par la Conférence épiscopale du Latium, réunis en ce moment dans la Basilique Saint-Paul et parmi lesquels figurent 1.500 jeunes sportifs porteurs de handicap provenant de divers pays européens. Aujourd’hui, en la Journée nationale pour la disparition des barrières architectoniques, j’encourage les Institutions et les Associations de volontariat à continuer de collaborer pour atteindre cet important objectif.

Aujourd’hui est le dernier dimanche de mon séjour estival à Castel Gandolfo. Dimanche prochain, nous nous retrouverons donc à Rome. Je renouvelle mon salut affectueux ainsi qu’un cordial « au revoir » à l’Evêque d’Albano, au Maire, au curé et à vous tous, chers habitants de cette belle petite ville. Je souhaite à tous un bon dimanche et une bonne semaine. Au revoir!

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da Yahoo USA

Benoît XVI a plaidé pour la liberté du théologien,

7 octobre, 2006

du Zenith:

« Benoît XVI plaide pour la liberté du théologien

Messe concluant la session de la Commisison théologique

ROME, Vendredi 6 octobre 2006 (ZENIT.org) –

Benoît XVI a plaidé pour la liberté du théologien, face notamment au conformisme, dans son homélie de la messe qui a conclu, ce matin au Vatican, en la chapelle Redemptoris Mater, la session de la Commission théologique. Une liberté capable ainsi « d’obéir à la vérité ». Le pape a donné saint Bruno, dont on fêtait aujourd’hui la mémoire liturgique, comme modèle aux théologiens : un modèle de silence, de contemplation, et d’obéissance à la vérité. La messe était présidée par le préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, le cardinal William Levada.« Sa mission, disait le pape en citant saint Bruno, fut de silence et de contemplation », ce qui lui permit de « trouver une profonde union avec Dieu au milieu de la dispersion de la vie quotidienne ».

Faisant allusion à sa devise épiscopale puis pontificale, – « Coopérateurs de la vérité » – , Benoît XVI expliquait : « Cette discipline, qui est aussi difficile, de l’obéissance à la vérité, qui nous fait collaborateurs de la vérité, bouche de la vérité, afin que ce ne soit pas nous qui parlions, comme ce fleuve de paroles de notre époque, mais qu’une fois réellement purifiés, et rendus chastes par l’obéissance à la vérité, ce soit la vérité qui parle en nous. Et que nous puissions ainsi être réellement porteurs de la vérité ».

La mission du théologien, est donc « aujourd’hui comme hier, de rendre présentes les paroles essentielles au milieu du bruit de la société et de l’inflation des propos ».

Cela se réalise, précisait le pape, grâce à une « purification de nos paroles, de celles du monde, et par le silence qui nous est nécessaire et qui devient contemplation, qui nous fait entrer dans le silence de Dieu pour arriver à la source même de la Parole rédemptrice ».

« Notre façon de penser et de parler devrait viser à offrir au monde un espace d’écoute de ce que dit Dieu », ajoutait le pape.

Citant la 1ère Epître de Pierre qui affirme ne pas attendre d’être applaudi lorsqu’il parle, le pape invitait les théologiens à « ne pas parler en fonction de ce que les gens veulent entendre, en obéissant à la dictature de l’opinion courante, considérée comme une espèce de prostitution du langage et de l’esprit », mais de « chercher à obéir à la vérité ». »

Sa Juan Teologien  

 

Benoît évoque les Pâques de son enfance

5 octobre, 2006

« Là, j’ai vécu la résurrection » : Benoît XVI évoque les Pâques de son enfanceLe pape, citoyen honoraire de Aschau am InnROME, Mercredi 4 octobre 2006 (ZENIT.org) – « Là, j’ai vécu la résurrection » : le pape Benoît XVI a évoqué en ces termes un grand souvenir liturgique de son enfance, la célébration de Pâques vécue à Aschau am Inn, petite ville qui lui a conféré ce matin en la salle Paul VI du Vatican la citoyenneté honoraire. Son village natal, Marktl am Inn, et les villes d’Altötting et de Ratisbonne ont déjà conféré cette dignité au pape, avant son voyage dans sa patrie.La cérémonie s’est déroulée dans un climat de simplicité et de cordialité à l’issue de l’audience générale du mercredi.Dans les années trente, Aschau am Inn était, soulignait le pape, « un petit village agricole ». Mais aujourd’hui, ajoutait-il, « la petite ville a grandi, elle a changé, mais elle est restée fidèle à ses racines, et le clocher de l’église continue à saluer toute la campagne ».C’est là, se souvenait le pape, que « j’ai appris à lire et à écrire ». Il évoquait ses compagnons de classe, qui parfois taquinaient les professeurs mais sans « méchanceté ».

C’est aussi à Aschau, ajoutait le pape, que « j’ai fait ma première confession et ma première communion », et il évoquait les belles célébrations de Noël et de Pâques.

« Là, disait Benoît XVI, j’ai vécu la résurrection. A Pâques, toute l’église était tendue de noir pour créer une obscurité épaisse. Le curé chantait ‘Christus resurrexit’ et à la troisième fois, les tentures tombaient pour faire entrer une lumière éblouissante par les fenêtres ».

Le pape Ratzinger a également évoqué les excursions à bicyclette avec sa mère, qui lui ont fait découvrir la beauté de la création.

Avec cette citoyenneté d’honneur, disait le pape, en remerciant ses concitoyens « de tout cœur », il me semble « être resté à la maison ».

Famille Ratzinger (joseph a gauche)

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Ce qu’a vraiment dit Pape Benoît

5 octobre, 2006
Ce qu’a VRAIMENT dit Sa Sainteté le Pape Benoît XVI
15 septembre 2006
 

Voici des extraits de son intervention, selon une traduction française de l’AFP à partir du texte allemand fourni par le Vatican.
« Le dialogue repose sur tout le concept de la foi décrit dans la Bible et le Coran et porte en particulier sur les images de Dieu et de l’homme, tout en revenant nécessairement sans cesse sur le rapport entre ce qu’on appelle les « trois lois » : l’Ancien Testament, le Nouveau Testament et le Coran.

 

« Dans ce discours, je voudrais seulement aborder un point — plutôt marginal dans le dialogue — qui m’a captivé, en rapport avec le thème de la foi et de la raison, et qui me sert de point de départ pour mes réflexions sur ce thème.

« Dans la septième Controverse éditée par le professeur Khoury, l’empereur aborde le thème du Jihad (la Guerre sainte). L’empereur devait savoir que la sourate 2-256 dit : « Il n’est nulle contrainte en matière de foi » — selon les spécialistes, c’est l’une des premières sourates, datant de l’époque où Mahomet était encore sans pouvoir et menacé.

« Mais l’empereur connaissait aussi naturellement les commandements sur la Guerre sainte contenus (…) dans le Coran. Sans s’attarder sur des détails, comme la différence de traitement entre les « croyants » et les « infidèles », il pose à son interlocuteur, d’une manière étonnamment abrupte pour nous, la question centrale du rapport entre religion et violence.

« Il lui dit : Montre-moi donc ce que Mahomet a apporté de nouveau. Tu ne trouveras que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait ».

« L’empereur, après avoir tenu des propos si forts, explique ensuite en détails pourquoi il est absurde de diffuser la foi par la violence. Une telle violence est contraire à la nature de Dieu et à la nature de l’âme : « Dieu n’aime pas le sang et agir de manière déraisonnable est contraire à la nature de Dieu. La foi est le fruit de l’âme et non du corps. Celui qui veut donc conduire quelqu’un vers la foi doit être capable de parler bien et de penser juste, et non de violence et de menace… Pour convaincre une âme raisonnable, on n’a pas besoin de son bras, ni d’armes, ni d’un quelconque moyen par lequel on peut menacer quelqu’un de mort…« .

« La phrase décisive dans cette argumentation contre la conversion par la violence, c’est : « Agir de manière déraisonnable est contraire à la nature de Dieu ».

« L’éditeur, Théodore Khoury, commente à ce propos : pour l’empereur, un Byzantin éduqué dans la philosophie grecque, cette phrase est évidente. En revanche, pour la doctrine musulmane, Dieu est absolument transcendant. Sa volonté n’est liée à aucune de nos catégories, pas même celle de la raison.

« Khoury cite à ce propos un travail du célèbre islamologue français (Roger) Arnaldez (ndlr : décédé en avril dernier), qui souligne que Ibn Hazm (ndlr : un théologien musulman des Xe et XIe siècles) est allé jusqu’à expliquer que Dieu n’est même pas lié par sa propre parole, que rien ne l’oblige à nous révéler la vérité. S’il le souhaitait, l’homme devrait même se livrer à l’idôlatrie 

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Benoît XVI – Angelus 1.10.2006

3 octobre, 2006

BENOÎT XVI

ANGELUS

Palais apostolique de Castelgandolfo
Dimanche 1er octobre 2006

Chers frères et soeurs,

Aujourd’hui, premier jour d’octobre, je voudrais m’arrêter sur deux aspects qui, dans la communauté ecclésiale, caractérisent ce mois:  la prière du Rosaire et l’engagement pour les missions. Le 7 octobre, samedi prochain, nous célébrerons la fête de la Bienheureuse Vierge du Rosaire et c’est comme si, chaque année, la Vierge nous invitait à redécouvrir la beauté de cette prière, si simple et si profonde. Le bien-aimé Jean-Paul II a été un grand apôtre du Rosaire:   nous nous le rappelons, agenouillé, le chapelet entre les mains, plongé dans la contemplation du Christ, comme lui-même a invité à le faire avec la Lettre apostolique Rosarium Virginis Mariae. Le Rosaire est une prière contemplative et christocentrique, inséparable de la méditation de l’Ecriture Sainte. C’est la prière du chrétien qui avance dans le pèlerinage de la foi, à la suite de Jésus, précédé par Marie. Chers frères et soeurs, je voudrais vous inviter au cours de ce mois à réciter le Rosaire en famille, dans les communautés et dans les paroisses pour les intentions du Pape, pour la mission de l’Eglise et pour la paix dans le monde.

Octobre est également le mois missionnaire, et le dimanche 22, nous célébrerons la Journée mondiale des Missions. L’Eglise est, par nature, missionnaire. « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jn 20, 21), dit Jésus ressuscité aux Apôtres dans le Cénacle. La mission de l’Eglise est le prolongement de celle du Christ:  apporter à tous l’amour de Dieu, en l’annonçant à travers les paroles et le témoignage concret de la charité. Dans le Message pour la prochaine Journée mondiale des Missions, j’ai voulu présenter la charité précisément comme l’ »âme de la mission ». Saint Paul, l’Apôtre des nations, écrivait:  « Car l’amour du Christ nous pousse » (2 Co 5, 14). Puisse chaque chrétien faire siennes ces paroles, en faisant l’expérience joyeuse d’être missionnaires de l’Amour là où la Providence l’a placé, avec humilité et courage, en servant son prochain sans arrière-pensées et en puisant dans la prière la force de la charité joyeuse et agissante (cf. Deus caritas est, 32-39).

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Vierge carmélite et docteur de l’Eglise, dont nous faisons mémoire précisément aujourd’hui, est, avec saint François-Xavier, la Patronne universelle des missions. Qu’Elle nous aide, elle qui a indiqué comme voie « simple » vers la sainteté l’abandon confiant à l’amour de Dieu, à être des témoins crédibles de l’Evangile de la charité. Que la Très Sainte Vierge Marie, Vierge du Rosaire et Reine des Missions, nous conduise tous au Christ Sauveur.



 

A l’issue de l’Angelus

Chers frères et soeurs, J’ai eu la joie, hier, de rencontrer Sa Béatitude Emmanuel III Delly, Patriarche de Babylone des Chaldéens, qui m’a exposé la tragique réalité que doit affronter quotidiennement la chère population d’Irak, dans laquelle chrétiens et musulmans vivent ensemble depuis quatorze siècles comme fils de la même terre. Je souhaite que ces liens de fraternité entre eux ne se distendent pas, tandis que, avec les sentiments de ma proximité spirituelle, j’invite chacun à s’unir à moi pour demander à Dieu tout-puissant le don de la paix et de la concorde pour ce pays martyrisé.

Nous célébrerons demain la Journée mondiale annuelle de l’Habitat, proclamée par les Nations unies et consacrée cette année au thème « Villes, aimants de l’espoir ». La gestion du rapide processus d’urbanisation, conséquence également de l’émigration toujours plus importante vers les villes, représente l’une des plus graves questions auxquelles l’humanité du XXI siècle est appelée à faire face. J’encourage tous ceux qui, au niveau local et international, oeuvrent afin que soient garanties des conditions de vie dignes aux personnes qui habitent dans les périphéries dégradées, et que soient satisfaits leurs besoins primordiaux et la possibilité de réaliser leurs aspirations, en particulier dans le domaine familial et dans une coexistence sociale pacifique.

Je vous salue cordialement, chers pèlerins francophones. L’Eucharistie dominicale est pour tout chrétien la source première de sa vie filiale avec le Père et la force pour le témoignage, afin d’annoncer aux hommes, par les actes, la Bonne Nouvelle du Salut. En ce jour où l’Eglise fait mémoire de sainte Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Eglise et patronne des missions, que le Seigneur vous accompagne sur votre route avec le Christ. Avec ma Bénédiction apostolique pour vous tous.

Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue anglaise rassemblés ici aujourd’hui, y compris les pèlerins de Rotterdam, qui célèbrent le cinquantième anniversaire de la fondation de leur diocèse. En ce mois d’octobre, consacré au Saint Rosaire, nous méditons avec Marie les mystères de notre salut, et nous demandons au Seigneur de nous aider à croître dans notre compréhension des merveilles qu’il a faites pour nous. Puisse Dieu vous combler de son amour et puisse-t-il déverser sur tous ceux qui vous sont chers ses bénédictions de joie et de paix.

Je suis heureux d’accueillir le groupe nombreux de dirigeants du Mouvement des Focolari, venus des cinq continents. Je salue en outre les participants à la « Fête du sportif » organisée par la Conférence épiscopale du Latium, réunis en ce moment dans la Basilique Saint-Paul et parmi lesquels figurent 1.500 jeunes sportifs porteurs de handicap provenant de divers pays européens. Aujourd’hui, en la Journée nationale pour la disparition des barrières architectoniques, j’encourage les Institutions et les Associations de volontariat à continuer de collaborer pour atteindre cet important objectif.

Aujourd’hui est le dernier dimanche de mon séjour estival à Castel Gandolfo. Dimanche prochain, nous nous retrouverons donc à Rome. Je renouvelle mon salut affectueux ainsi qu’un cordial « au revoir » à l’Evêque d’Albano, au Maire, au curé et à vous tous, chers habitants de cette belle petite ville. Je souhaite à tous un bon dimanche et une bonne semaine. Au revoir!

« Donne-moi mon Dieu, ce qui vous reste »

30 septembre, 2006

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce qu’on ne vous demande jamais.

Je ne vous demande pas le repos
Ni la tranquillité
Ni celle de l’âme, ni celle du corps.

Je ne vous demande pas la richesse
Ni le succès, ni même la santé.

Tout ça, mon Dieu, on vous le demande tellement
Que vous ne devez plus en avoir.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste
Donnez-moi ce que l’on vous refuse.

Je veux l’insécurité et l’inquiétude.
Je veux la tourmente et la bagarre
Et que vous me les donniez, mon Dieu, définitivement.

Que je sois sûr de les avoir toujours
Car je n’aurai pas toujours le courage
De vous les demander.

Donnez-moi, mon Dieu, ce qui vous reste.
Donnez-moi ce dont les autres ne veulent pas.
Mais donnez-moi aussi le courage
Et la force et la foi.

Car vous seul donnez, mon Dieu,
Ce que l’on ne peut attendre que de soi.

André Zirnheld
Aspirant des Forces Françaises Libres
Tombé au Champ d’Honneur en 1942

 

 

 

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