Archive pour la catégorie 'Pape Benoit'

Pape Benoît à l’Ambassadeur de Belgique – 26-10-06

27 octobre, 2006

du site Vatican: 

DISCOURS DU PAPE BENOÎT XVI
À S.E. M. FRANK DE CONINCK
AMBASSADEUR DU ROYAUME DE BELGIQUE
PRÈS LE SAINT-SIÈGE À L’OCCASION DE
LA PRÉSENTATION DES LETTRES DE CRÉANCE

Jeudi 26 octobre 2006

Monsieur l’Ambassadeur,

J’accueille avec plaisir Votre Excellence au Vatican pour la présentation des Lettres qui L’accréditent en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume de Belgique près le Saint-Siège et je La remercie vivement de m’avoir transmis le message courtois de Sa Majesté le Roi Albert II et de Sa Majesté la Reine. Me souvenant de la visite que m’ont rendue Leurs Majestés en avril dernier, je vous saurais gré de bien vouloir Leur exprimer en retour mes vœux les meilleurs pour Leurs personnes, pour la Reine Fabiola, pour le Prince Philippe et la Princesse Mathilde, ainsi que pour les responsables de la vie civile et pour tout le peuple belge.

Cinquante ans après le lancement du grand projet de la construction européenne, qui provient de l’esprit chrétien et dont la Belgique était partie prenante dès le début, les avancées sont considérables, même si de nouvelles difficultés sont apparues récemment : le continent européen retrouve peu à peu son unité dans la paix, et l’Union européenne est devenue, dans le monde, une force économique de premier plan, ainsi qu’un signe d’espérance pour beaucoup. Devant les exigences de la mondialisation des échanges et de la solidarité entre les hommes, l’Europe doit continuer de s’ouvrir et de s’engager dans les grands chantiers de la planète. Au premier rang de ces défis, se trouve la question de la paix et de la sécurité, alors qu’on observe une situation internationale fragilisée par des conflits qui durent, en particulier au Moyen-Orient avec les situations toujours dramatiques de la Terre Sainte, du Liban et de l’Irak, mais aussi en Afrique et en Asie. Il importe au plus haut point que la communauté internationale et tout spécialement l’Union européenne se mobilisent avec détermination en faveur de la paix, du dialogue entre les nations et du développement. Je sais que la Belgique ne ménage pas ses efforts en ce sens et je salue particulièrement ceux qu’elle déploie pour aider les pays d’Afrique centrale à déterminer dans la paix leur propre avenir, comme ceux qu’elle accomplit dans le cadre du Liban, auquel vous venez de faire référence. Pour ma part, je peux vous assurer de l’engagement résolu du Saint-Siège à œuvrer de toutes ses forces en faveur de la paix et du développement.

Un autre défi concerne l’avenir de l’homme et son identité. Les immenses progrès de la technique ont bousculé bien des pratiques dans le domaine des sciences médicales, tandis que la libéralisation des mœurs a considérablement relativisé des normes qui paraissaient intangibles. De ce fait, dans les sociétés occidentales caractérisées de plus par la surabondance des biens de consommation et par le subjectivisme, l’homme est affronté à une crise de sens. Dans un certain nombre de pays, on voit en effet apparaître des législations nouvelles qui remettent en cause le respect de la vie humaine de sa conception jusqu’à sa fin naturelle, au risque de l’utiliser comme un objet de recherche et d’expérimentation, portant ainsi gravement atteinte à la dignité fondamentale de l’être humain. Se fondant sur sa longue expérience et sur le trésor de la Révélation qu’elle a reçu en dépôt pour le partager, l’Église entend rappeler avec force ce qu’elle croit à propos de l’homme et de sa prodigieuse destinée, donnant à chacun la clé de lecture de l’existence et des raisons d’espérer. C’est ce qu’elle souhaite proposer au cours de la mission qui commencera dans quelques jours, «Bruxelles Toussaint 2006». Quand les Évêques de Belgique plaident en faveur du développement des soins palliatifs, afin de permettre à ceux qui le désirent de mourir dans la dignité, ou quand ils interviennent dans les débats de la société, pour rappeler qu’il existe «une frontière morale invisible devant laquelle le progrès technique doit s’incliner : la dignité de l’homme» (Déclaration des Évêques de Belgique, Dignité de l’enfant et technique médicale), ils entendent servir la société tout entière en indiquant les conditions d’un véritable avenir de liberté et de dignité pour l’homme. Avec eux, j’invite les responsables politiques qui sont chargés d’établir les lois pour le bien de tous à mesurer avec gravité la responsabilité qui est la leur et les enjeux de ces questions d’humanité.

Votre pays, le Royaume de Belgique, s’est construit autour du principe monarchique, faisant du Roi le garant de l’unité nationale et du respect des particularités linguistiques et culturelles de chaque communauté au sein de la Nation. L’unité d’un pays, toujours à parfaire, nous le savons bien, requiert de la part de tous la volonté de servir l’intérêt commun et de se connaître toujours mieux grâce au dialogue et à l’enrichissement mutuel. Aujourd’hui, l’accueil d’immigrés de plus en plus nombreux et la multiplication sur un même sol de communautés différentes par leur culture d’origine ou leur religion rendent absolument nécessaire, dans nos sociétés, le dialogue entre les cultures et entre les religions, comme je l’ai rappelé au cours de mon récent voyage en Bavière et comme vous venez vous-même de le souligner. Il convient d’approfondir la connaissance mutuelle, en respectant les convictions religieuses de chacun et les légitimes exigences de la vie sociale, conformément aux lois en vigueur, et d’accueillir les immigrés, de sorte qu’on respecte toujours leur dignité. Pour cela, il importe de mettre en œuvre une politique d’immigration qui sache concilier les intérêts propres du pays d’accueil et le nécessaire développement des pays les moins favorisés, politique soutenue aussi par une volonté d’intégration qui ne laisse pas se développer des situations de rejet ou de non-droit, comme le révèle le drame des sans-papiers. On évitera ainsi les risques du repli sur soi, du nationalisme exacerbé ou même de la xénophobie, et on pourra espérer un développement harmonieux de nos sociétés pour le bien de tous les citoyens.

Au terme de notre entretien, permettez-moi, Monsieur l’Ambassadeur, de saluer par votre entremise les Évêques et tous les membres de la communauté catholique de Belgique, afin de les encourager à témoigner sans se lasser de leur espérance, dans tous les secteurs de la vie sociale et professionnelle, sans oublier les prisons, les hôpitaux et toutes les nouvelles situations de pauvreté qui peuvent exister. Qu’ils portent avec eux la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu !

Au moment où vous inaugurez votre noble mission, sûr que vous trouverez toujours un accueil attentif auprès de mes collaborateurs, je vous offre, Monsieur l’Ambassadeur, mes vœux les meilleurs pour son heureux accomplissement et pour que se poursuivent et se développent des relations harmonieuses entre le Saint-Siège et le Royaume de Belgique.

Sur Votre Excellence, sur sa famille et tout le personnel de l’Ambassade, ainsi que sur la famille royale, sur les Responsables et tous les habitants du pays, j’invoque l’abondance des Bénédictions divines.

Bruxelles, Grand Place – tappeto di fiori, du:

http://www.sinequanon.it/immagini/belgio.7.bruxelles.jpg

Pape Benoît à l'Ambassadeur de Belgique - 26-10-06 dans Pape Benoit belgio.7.bruxelles

Benoît XVI salue les pèlerin suisse et le séminaire français de Rome

26 octobre, 2006

 du Zenith org. 

Benoît XVI salue les pèlerins suisses et le séminaire français de Rome

« A l’exemple de saint Paul, prenez le Christ pour modèle »

ROME, Mercredi 25 octobre 2006 (ZENIT.org) – A l’issue de sa catéchèse en français, sur l’apôtre Paul, Benoît XVI a salué les francophones, dont les pèlerins suisses, de Sion avec le cardinal Schwery, et le séminaire français de Rome.« Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier le groupe de pèlerins de Sion, accompagné par Monsieur le Cardinal Henry Schwery, Evêque émérite de Sion, et la Communauté du Séminaire pontifical français de Rome, venue à l’occasion du cent-cinquantième anniversaire de son installation Via Santa Chiara », disait le pape.Il ajoutait cette invitation : « A l’exemple de saint Paul, prenez le Christ pour modèle: lui seul vous rendra capables d’annoncer avec audace la Bonne Nouvelle du salut! »Le seminaire français de Rome – link: http://www.seminairefrancaisderome.org/a en effet célébré en 2003-2004 les 150 ans de sa première installation à Rome, en 1853, grâce au P. Lannurien, dans les locaux de l’ancien collège irlandais. Il devait seulement ensuite s’installer non loin du Panthéon, rue Santa Chiara.La communauté du « Pontificio seminario Gallico », a participé lundi 23 octobre à la messe d’ouverture de l’année académique présidée par le cardinal préfet de la congrégation pour l’Education Catholique, Zénon Grocholewski, et à la rencontre qui a suivi avec Benoît XVI en la basilique Saint-Pierre, à l’occasion de la messe de rentrée des universités pontificales.Le jubilé a été l’occasion de grands travaux en particulier de la chapelle du séminaire – avec la découverte d’anciennes fresques du XIXe s. – et la restauration de l’orgue.La communauté a été reçue en audience par Jean-Paul II en 2003 pour ce jubilé. La chapelle, ornée de nouvelles mosaïques, a été inaugurée et le nouvel autel consacré par le cardinal Jean-Louis Tauran, le 24 mars 2004.Deux livres ont également été publiés, l’un sur le fondateur, le Père Lannurien, par le P. Roger Billy (Ed. Karthala) et un ouvrage sur les 150 ans du séminaire: un recueil d’articles, sous la direction des professeurs Levillain et Boutry, avec la participation de cardinaux, évêques, historiens et pères du séminaire, grâce à la coordination du recteur, le P. Yves-Marie Fradet (Ed. Karthala, collection « Mémoires d’Églises »).en ancienne photo de: Via di Santa Chiara, ou est le Seminaire française de Rome,

Benoît XVI salue les pèlerin suisse et le séminaire français de Rome dans Pape Benoit steclair

près, ou en continuant, il y a le Panteon, il y a pas très loin à gauche Place Navona, à gauche encore le sénat de la République et, près, l’Église Saint Luis de’ Français, église nationale française à Rome et la librairie Française; un peu lointain est l’ambassade de la France dans le très beau et ancien Immeuble « Farnese », (où il se déroule une partie de l’oeuvre « Tosca » de Puccini; je suis née voisine à ce petite Place de Sainte Chiara; que vous voyez: en revenant se trouve Large Argentine et une traverse en arrièr: rue Du Suaire où, je suis née, l’est un petite église où il se trouve une copie du suaire de Christ, elle est fermée souvent, je la trouvai pas il y a longtemps ouverte il y avait une célébration d’un groupe de Français mais pas touristes, peut-être l’Église a été confiée à une communauté ou je centre cultural français;

ou-dessous il-y-a la photo de le Palais « Farnese » ou est l’ambassade de France;plfarnese01 dans Pape Benoit

La catechesi de ce matin (par l’intérmediaire d’un traducteur on line)

25 octobre, 2006

je vous écris la traduction fait avec un traducteur on line du catechesi de ce matin à Saint Pietro, le Pape parle de San Paul, je l’ai prise de Korazym, le journal on line dit qu’aussi précédemment eux n’ont pas eu le texte, mais seul à 14 heures d’aujourd’hui, je vous copie le texte comme moi il du traducteur (Babelfish) et je le laisse, à des traductions bien fait, comme il est, il y a différentes fautes et « italianismi », mais je pense qu’il y fera plaire le lire également

Le teste intégral des catechesi

Chers frères et soeurs, nous avons conclu nos réflexions sur les douze Apôtres appelés directement de Jésus pendant sa vie terrena. Aujourd’hui nous entamons à approcher les figures d’autres personnages importants de l’Église primitiva. Même ils ont dépensé leur vie pour les Signore, pour l’Évangile et pour l’Église. Il s’agit d’hommes et même de femmes, qui, comme il écrit Luca dans le Livre des Actes, « ont voté leur vie au nom des Signore notre Jésus Christ » (15.26). Le premier de ceux-ci, appelé des Signore même, de René, à être même lui un vrai Apôtre, est sans doute Paolo de Tarse. Il grise comme étoile de première grandeur dans l’histoire de l’Église, et pas seulement de cette des origines. San Giovanni Crisostomo l’exalte comme personnage supérieur même à beaucoup à d’anges et archanges (cfr Panégyrique 7,3). Donnant Alighieri dans la Divine Commedia, en s’inspirant au récit de Luca dans les Actes (cfr 9,15), le définit simplement « vase d’élection » (Inf. 2,28), qui signifie : moyen prechoisi de Dieu. Autres l’ont appelé l’ »treizième Apôtre » – et réellement il insiste beaucoup d’être un vrai Apôtre, en étant appelé de René -, ou même « le premier après l’Unique ». Certes, après Jésus, il est le personnage des origines sur lesquelles nous sommes plus informés. En effet, nous possédons pas seulement le récit qui en fait Luca dans les Actes des Apôtres, mais même un groupe de Lettres qui proviennent directement de sa main et que sans intermediaires ils nous en révèlent la personnalité et la pensée. Luca nous informe que son nom originaire ère Saulo (cfr At 7.58 ; 8.1 etc), au contraire en hébreu Saul (cfr At 9,14.17 ; 22,7.13 ; 26,14), comme le roi Saul (cfr At 13,21), et il était un giudeo de la diaspora, en étant la ville de Tarse située entre l’Anatolia et la Syrie. Bien vite elle était allée à Gerusalemme pour étudier à fond la Loi mosaica aux pieds des grands Rabbì Gamaliele (cfr At 22,3). avait appris même un métier manuel et rude, le tarvail de tend (cfr At 18,3), qui en suite lui aurait permis de pourvoir personnellement à sa subsistance sans grever sur les Églises (cfr At 20.34 ; 1 Cor 4.12 ; 2 Cor 12.13-14). Il fut décisif pour lui connaître la comunnauté dont on professait des disciples de Jésus. D’il eux avait appris d’une nouvelle foi, – un nouveau « chemin », comme on disait – qu’il posait à son centre pas aussi bien la Loi de Dieu, combien plus plutôt la personne que Jésus, crocifisso et rené, lequel était maintenant relié la rémission des péchés. Comme giudeo zélé, il retenait ce message inacceptable, au contraire scandaleux, et il se sentit donc dans devoir persécuter les disciples de Christ même hors de Gerusalemme. Il fut vraiment sur la route de Damas, au début des ans ’30, qui Saulo, seconde ses mots, vinrent « ghermito de Christ » (Fil 3,12). Pendant que Luca recompte le fait avec dovizia de dite lui, – de comme la lumière de René il lu’a touché et a changé fondamentalement toute sa vie – il dans ses Lettres vont droit à l’essentiel et parlent pas seulement de vision (cfr 1 Cor 9,1), mais d’éclairage (cfr 2 Cor 4,6) et surtout de révélation et de vocation dans la rencontre avec le Renée (cfr Gal 1.15-16). En effet, on définira explicitement « apôtre pour vocation » (cfr Rm 1.1 ; 1 Cor 1,1) ou « apôtre pour volonté de Dieu » (2 Cor 1.1 ; Ef 1.1 ; Avec 1,1), comme souligner que sa conversion était pas le résultat de je développe de pensées, de réflexions, mais je proportione d’une intervention divine, d’une imprévisible grâce divine. Depuis lors, tout ce qui d’abord constituait pour lui une valeur divenne paradoxalement, en second lieu ses mots, perte et ordure (cfr Fil 3.7-10). Et de cet instant toutes ses énergies furent posées au service exclusif de Jésus Christ et de son Évangile. Maintenant le sien l’existence sera ce d’un Apôtre désireux de « se faire à tout à tous » (1 Cor 9,22) sans réserves. D’ici elle dérive pour nous une leçon très importante : ce qui compte est poser à centre de sa vie Jésus Christ, sicché notre identité soit marquée essenzialmente de la rencontre, de la communion avec Christ et avec son Mot. À sa lumière chaque autre valeur est récupérée et ensemble purifié d’eventuelles scories. Une autre fondamentale leçon offerte de Paolo est respire universel qui caractérise son apostolat. En sentant aigu le problème de l’accès des Gentils, c’est-à-dire des pagani, à Dieu, qui en Jésus Christ crocifisso et rené offre au salut à tous les hommes sans exceptions, dédia si même à rendre connu cet Évangile, littéralement « bonne nouvelle », c’est-à-dire annonce de grâce destinée à réconcilier l’uomo avec Dieu, avec si même et avec les autres. Du premier instant il avait arrive que celle-ci est une réalité qui ne concernait pas seulement les giudei ou un certain groupe d’hommes, mais qu’il avait une valeur universelle et concernait tous, parce que Dieu est le Dieu de tous. Point de départ pour le sien tu voyages fut l’Église d’Antiochia de Syrie, où pour la première fois l’Évangile fut annoncé aux Grecs et où même il fut frappé le nom de « chrétiens » (cfr At 11, 20.26), c’est-à-dire de croyants Christ. Là il visa d’abord sur Chypre et ensuite à plusieurs reprises sur les régions de l’Asia Minore (Pisidia, de Licaonia, de Galazia), ensuite sur ces de l’Europe (Macedonia, Grèce). Plus considérables elles furent les villes d’Efeso, de Filippi, de Tessalonica, Corinto, sans toutefois oublier Beréa, Atene et Mileto. Dans l’apostolat de Paolo ils ne manquèrent pas difficulté, qu’il affronta avec courage pour amore de Christ. Il même se rappelle d’avoir agi « dans les fatigues… dans les captivités… dans les coups… souvent en danger de mortes… : trois fois j’ai été battu avec les verghe, une fois j’ai été lapidé, trois fois ai fait naufrage… ; voyages innumerevoli, dangers des fleuves, dangers de briganti, dangers de mes compatriotes, dangers des pagani, dangers dans la ville, dangers dans le désert, dangers sur la mer, dangers de faux frères ; fatigue et tourment, veilles sans nombre, faim et soies, tu fréquentes des jeûnes, froid et de la nudité ; et outre tout ceci, ma hantise quotidienne, préoccupation pour toutes les Églises « (2 Cor 11.23-28). D’un passage de la Lettre aux Romains (cfr 15, 24.28) traspare son intention de se pousser jusqu’à l’Espagne, aux extrémités de l’Occident, pour annoncer l’Évangile partout, jusqu’aux frontières de la terre alors connue. Comment ne pas admirer un uomo ainsi ? Comment ne pas remercier les Signore pour nous avoir donné un Apôtre de cette taille ? Et ‘clair qu’il ne lui aurait pas été possible affronter des situations très difficiles et parfois désespérées, s’il n’y avait pas eu une raison de valeur absolue, face à laquelle aucune limite pouvait se retenir invalicabile. Pour Paolo, cette raison, nous le savons, est Jésus Christ, dont il écrit : « L’amore de Christ il nous pousse… parce que ceux qui vivent ne vivent plus pour si même, mais pour celui qui il est mort et risuscitato pour eux » (2 Cor 5.14-15), pour nous, pour tous. De fait, l’Apôtre rendra le suprême témoignage du sang sous l’empereur Nerone ici à Rome, où nous conservons et vénérons ses dépouillúx mortelles. Ainsi il écrivit d’lui Clément Romain, mien predecessore sur ce Siège Apostolique dans les derniers ans du siècle I° : « Pour la jalousie et la discorde Paolo fut obligé à nous montrer comme elle s’atteint le prix della patience… Après avoir prêché la justice à tout le monde, et après être joint jusqu’aux extrêmes frontières de l’Occident, soutint le martyre devant les gouvernantes ; ainsi il partit de ce monde et rejoignit le lieu saint, devenu avec cela le plus grand modèle de perseveranza « (aux Corinzi 5). Les Signore nous aides à mettre en pratique les esortazione laissée nous de l’Apôtre dans ses Lettres : « Fatevi mes imitatori, comme moi suis de Christ » (1 Cor 11,1). La  catechesi de ce matin (par l'intérmediaire d'un traducteur on line) dans Pape Benoit

Pope Benedict waves to the faithful during his weekly Wednesday general audience in Saint Peter’s Square at the Vatican October 25, 2006. REUTERS/Tony Gentile (VATICAN)  

 

visite de Benoît XVI dans « son » université

25 octobre, 2006

 le Pape à la Université Lateranense,  article du:

http://www.zenit.org/french/ 

Visite de Benoît XVI dans « son » université « Un service ecclésial fondamental »

ROME, Mardi 24 octobre 2006 (ZENIT.org) –

 « Etre en marche vers la vérité, chercher à mieux connaître la vérité, dans toutes ses expressions est réellement un service ecclésial fondamental », affirme Benoît XVI.Le pape Benoît XVI a rendu visite à « son » université, comme il l’a lui même appelée, « l’université du pape », l’université pontificale du Latran, samedi dernier, 21 octobre, à l’occasion de l’inauguration de la bibliothèque bienheureux Pie IX, de la salle de lecture Jean-Paul II et du grand amphithéâtre rénové qui a reçu le nom de Benoît XVI.Le pape est arrivé à 10 h 30 dans la cour de l’université où il a adressé quelques mots aux étudiants enthousiastes, en parlant d’abondance du coeur, soulignant d’emblée que « sans vérité il n’y a pas de liberté ».

Benoît XVI a ensuite visité la chapelle renovée, accompagné du Chancelier, le cardinal Camillo Ruini, du Recteur, Mgr Rino Fisichella, du cardinal Secrétaire d’Etat, Tarcisio Bertone, du préfet de la maison pontificale, Mgr James Harvey et de Mons. Georg Gänswein. Le pape s’est ensuite recueilli quelques instants en silence. Les bas-reliefs romains découverts à l’occasion des travaux et exposés dans la chapelle ont également retenu l’attention du pape.

Dans la bibliothèque, le pape a été accueilli par les applaudissements des étudiants enthousiastes. Il a ensuite revêtu l’étole pour bénir la nouvelle bibliothèque, la salle de lecture et ses ordinateurs, priant pour que son usage serve à la « construction d’un monde plus humain ».

Benoît XVI a alors gagné le grand amphithéâtre où l’attendaient le corps enseignant, les employés de l’université et des étudiants. Le pape a pris la parole après la prière du « Veni Creator » et l’accueil du cardinal Ruini et de Mgr Fisichella qui a ensuite offert au pape un texte de Johannes Joseph Fuchs sur la musique, avant de déclarer ouverte la 234e année académique de l’université du Latran.

A l’issue de la cérémonie, le pape a tenu à saluer longuement, dans la cour de l’université, tous les étudiants, religieuses – d’Afrique, d’Amérique latine, de Chine… – les séminaristes et les prêtres, et les nombreux laïcs. Les voitures du cortège sont reparties vers midi.

Dans son discours, le pape a salué les composantes de l’université et tout spécialement les étudiants : « Parce que l’université est créée pour les étudiants », ajoutait le pape en improvisant.

Benoît XVI, mentionnant sa visite en tant que préfet de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 13 décembre 2004, a repris le thème de la « crise de culture et d’identité » de ces dernières décennies, et son caractère « dramatique ».

Benoît XVI voit dans l’université « l’un des lieux les plus significatifs pour trouver des issues à cette situation », car « la fécondité de la vérité peut y être illustrée lorsqu’elle est accueillie dans son authenticité avec un esprit simple et ouvert ». C’est là, soulignait le pape que se forment « de nouvelles générations qui attendent une proposition sérieuse, engagée, et capable de répondre – dans des contextes nouveaux – à la question permanente sur le sens de l’existence. Cette attente ne doit pas être déçue ».

« Le contexte contemporain, faisait observer Benoît XVI, semble donner le primat à une intelligence artificielle qui devient de plus en plus dépendante de la technique expérimentale, et oublie de cette façon que toute science doit cependant toujours sauvegarder l’homme, et promouvoir sa tension vers le bien authentique ».

« Surévaluer le ‘faire’ en obscurcissant ‘l’être’, n’aide pas à recomposer l’équilibre fondamental dont chacun a besoin pour donner à son existence un solide fondement et une finalité valide », avertissait le pape en ralentissant le rythme pour mieux insister.

Le pape a ensuite souligné le rôle de l’Université : « Etre en marche vers la vérité, chercher à mieux connaître la vérité, dans toutes ses expressions est réellement un service ecclésial fondamental ».

« Se laisser prendre par le goût de la découverte sans sauvegarder les critères qui viennent d’une vision plus profonde ferait tomber facilement dans le drame dont parle le mythe antique », ajoutait le pape en citant le mythe d’Icare : « Pris par le goût du vol vers la liberté absolue, et sourd aux appels de son vieux père, Dédale, il s’approche toujours plus du soleil, en oubliant que les ailes sur lesquelles il s’est élevé vers le ciel sont de cire ».

« La chute désastreuse et la mort sont le prix qu’il paye pour son illusion. La fable antique contient une leçon d’une valeur permanente. Il y a dans la vie, d’autres illusions auxquelles on ne peut pas se fier, sans risquer des conséquences désastreuses pour notre existence et celle d’autrui », expliquait le pape.

Par ailleurs, le pape s’est arrêté au rôle des professeurs qui est « d’enquêter sur la vérité, et susciter une stupeur permanente, mais aussi de promouvoir la connaissance sous toutes ses facettes, et la défendre contre des interprétations réductrices ou erronées ».

Pour ce qui est de la recherche de la vérité, le pape insistait sur son importance « vitale » et « sociale » en disant : « Placer au centre le thème de la vérité, n’est pas un acte simplement spéculatif, restreint à un petit cercle de penseurs ; au contraire, c’est une question vitale, pour donner une profonde identité à la vie personnelle, et susciter la responsabilité, dans les relations sociales ».

Le pape citait « L’Eloge de la Folie » d’Erasme de Rotterdam : « Les opinions sont source de bonheur à bon marché ! Apprendre la vraie essence des choses, même s’il s’agit de choses d’une importance minime, coûte une grande fatigue ».

Cette « fatigue », soulignait le pape va de pair avec la « passion pour la vérité », et la « joie de l’avoir trouvée ».

Le pape citait par ailleurs le « Proslogion » de saint Anselme d’Aoste : « Que je te cherche en te désirant, que je te désire en te cherchant, que je te trouve en aimant, que je t’aime en te retrouvant », pour affirmer : « Puisse l’espace du silence et de la contemplation, qui sont le lieu indispensable où placer les interrogations que l’esprit suscite, trouver entre ces murs des personnes attentives qui sachent en évaluer l’importance, l’efficacité et les conséquences pour la vie personnelle et sociale ».

« Dieu, poursuivait Benoît XVI est la vérité ultime vers laquelle tend naturellement toute raison (…). Dieu n’est pas une parole vide ni une hypothèse abstraite, au contraire, il est le fondement sur lequel construire sa vie ».

« Le croyant sait que ce Dieu, ajoutait le pape, a un visage, et que, une fois pour toutes, en Jésus-Christ, il s’est fait proche de toute homme (..). Le connaître c’est connaître la vérité dans sa plénitude, grâce à laquelle on trouve la liberté ».

Le pape concluait par ce vœu que l’université du Latran soit « un instrument fécond de dialogue entre les différentes réalités religieuses et culturelles, dans la commune recherche de parcours qui favorisent le bien et le respect de tous ».

Une autre citation a retenu l’attention des francophones : le pape, qui aime la tradition bénédictine, a cité l’ouvrage de Don Jean Leclercq édité en 1957 et plusieurs fois réédité (au Cerf) : « L’amour des Lettres et le désir de Dieu ».

Il s’agit d’une « initiation aux auteurs monastiques du moyen âge », imprégnés de « la lecture de la Bible et des Pères, dans le cadre liturgique de la vie monastique » (p. 10, édition de 1990).

visite de Benoît XVI dans

Pope Benedict XVI attends a ceremony to inaugurate the new academic year of the Pontificial Lateran University in Rome October 21, 2006. REUTERS/Osservatore Romano (ITALY)

« Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu

24 octobre, 2006

j’ai trouvé cet article ou les coutures fait sur le discours de Ratisbona heure seule, il vaut le coup les relire aussi parce que la pensée du Pape est continuée sur cette ligne aussi dans le discours de Vérone et ce à l’université, ou Pape Benedetto est en train de réfléchir sur la primauté de Christ sur tout, soit dans la création, soit dans l’homme, une primauté de l’amour (voit le Deus Caritas est); ou toute la création se réfère à la présence d’un Dieu-amour et l’homme, dans s’il, est fait à la mesure de l’amour de Dieu pour l’aimer, comme il dit souvent Saint’Agostino, notre source, notre chemin, notre maison définitive ils se trouvent en Dieu, en les éloignant de Lui nous trouvons division en nous mêmes, nous perdons notre « humanité », notre sensibilité, notre vrai être et le sens de la vie, parce que la vie est-Il;du:

http://www.pasaj.ch/ne-pas-agir-selon-la-raison-est-contraire-a-la-nature-de-dieu-note-de-benoit-xvi-article781.html 

 

Polémique de Ratisbonne  

« Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu  : note de Benoît XVI 

mercredi 11 octobre 2006.

Le Vatican a publié les « notes » du discours de Ratisbonne. Réflexion sur la raison…

« Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu » : dans une note, Benoît XVI explique que cette phrase de l’empereur byzantin Manuel II Paléologue a été essentielle pour ses réflexions successives dans son discours à l’université de Ratisbonne.

Les 13 notes du discours de Benoît XVI à Ratisbonne le 12 septembre dernier, à l’université de la ville, ont été publiées hier par le Vatican sur son site en Allemand, en Italien, en Anglais, à la page du voyage de Benoît XVI.

Deux notes retiennent particulièrement l’attention : le pape signale le passage qui a prêté à malentendu.

La première référence renvoie entre autres au livre publié en français par le P. Khoury, « Manuel II Paléologue, Entretiens avec un Musulman. 7e Controverse », dans la collection des « Sources chrétiennes » (n. 115, Paris 1966).

Dans la note (3) le pape renvoie à la Controverse VII 2c (Khoury, pp. 142-143) et il ajoute (nous taduisons de l’italien) : « Dans le monde musulman, cette citation a été hélas prise comme une expression de ma position personnelle, suscitant ainsi une compréhensible indignation. J’espère que le lecteur de mon texte pourra comprendre immédiatement que cette phrase n’exprime pas mon évaluation personnelle face au Coran, pour lequel j’ai le respect dû au livre sacré d’une grande religion. En citant le texte de l’empereur Manuel II Paléologue, j’entendais uniquement mettre en évidence le rapport essentiel entre foi et raison. Sur ce point, je suis d’accord avec Manuel II, sans pourtant faire mienne sa polémique ».

Le dialogue entre l’empereur et le Persan pourrait avoir eu lieu au cours de l’hiver 1391.

A propos de l’affirmation de l’empereur byzantin : « Ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu », la note (5) de Benoît XVI, très personnelle également, dit : « C’est seulement pour cette affirmation que j’ai cité le dialogue entre Emmanuel et son interlocuteur persan. C’est dans cette affirmation qu’émerge le thème de mes réflexions successives ».

Lorsque le texte du discours a été communiqué aux journalistes le 12 septembre, le Vatican avait en effet annoncé : « Le Saint-Père se réserve d’offrir dans un second temps une rédaction de ce texte accompagnée de notes. L’édition actuelle doit donc être considérée comme provisoire ».

Ces notes constituent donc des précisions sur les sources et sur l’interprétation à donner aux paroles du pape.

C’est la quatrième fois que le pape propose lui-même l’exégèse de sa « lectio magistralis » de Ratisbonne, après l’angélus du 17 septembre, l’audience du 20 septembre, et la rencontre avec les ambassadeurs des pays à majorité musulmane, et les représentants de l’Islam en Italie, le lundi 25 septembre à Castel Gandolfo.

Les 17 et 20 septembre, le pape avait déjà souligné qu’il ne prenait pas à son compte les paroles de l’empereur byzantin.

A côté des notes, le texte lui-même porte également des petites retouches. Un passage disait : « Il s’agit d’une des sourates de la période initiale où Mahomet lui-même était encore sans pouvoir et menacé ». Il est devenu : « C’est probablement une des sourates de la période initiale, dit une partie des experts, dans laquelle Mahomet était encore sans pouvoir et menacé ».

La sourate avait été citée par le pape parce qu’elle contient l’affirmation « aucune contrainte dans les choses de la foi ». Et quelque expert avait contesté l’affirmation selon laquelle elle avait été reçue par Mahomet à La Mecque, au moment où il était persécuté.

Par ailleurs, là où le texte commentait le jugement de l’empereur sur Mahomet, comme étant « abrupte, de façon surprenante », le nouveau texte ajoute : « abrupte au point d’être pour nous inacceptable ».

Et enfin, au milieu d’une phrase de l’empereur, le nouveau texte ajoute : « dit-il », pour bien mettre en relief qu’il ne s’agit pas des paroles du pape.

Dieu Père:

http://sliced.splinder.com/?from=80

fondation Jean-Paul II: trasmettre l’héritage aux jeune

24 octobre, 2006

 du:

http://www.zenit.org/french/La Fondation Jean-Paul II a 25 ans : transmettre l’héritage aux jeunes

« Le mystère de la sainteté » de Jean-Paul II

ROME, Lundi 23 octobre 2006 (ZENIT.org) –

Benoît XVI encourage le travail de la « fondation Jean-Paul II » qui célèbre son 25e anniversaire et évoque « le mystère de la sainteté » de Jean-Paul II. Il demande que ce « précieux » héritage soit transmis aux jeunes.Benoît XVI a reçu ce matin au Vatican les membres de la « Fondation Jean-Paul II », guidée par le cardinal Stanislas Dziwisz, archevêque de Cracovie, à l’occasion de ce 25e anniversaire.La fondation a en effet pour but de maintenir vivante la mémoire de Jean-Paul II et de recueillir pour cela des archives complètes de ses écrits, des commentaires de la presse, et de ses œuvres littéraires.« Je vous confie, a souligné Benoît XVI, la mission d’expliquer aux jeunes générations la richesse de ce message ».

Pour Benoît XVI, il s’agit d’une tâche « vraiment prometteuse, parce qu’elle se réfère non seulement aux archives ou à la recherche, mais qu’elle touche le mystère de la sainteté » de Jean-Paul II.

« Jean-Paul II, philosophe et théologien, grand pasteur de l’Eglise, a laissé une richesse d’écrits et de gestes qui expriment son désir de répandre l’Evangile du Christ dans le monde, en employant les méthodes indiquées par Vatican II, et de tracer les lignes de développement de la vie de l’Eglise pour le nouveau millénaire. Ces dons précieux ne peuvent pas être oubliés », a déclaré Benoît XVI.

du:

http://www.verginedegliultimitempi.com/santorosario.htm
fondation Jean-Paul II: trasmettre l'héritage aux jeune dans Pape Benoit 1_11_1427

Le Card. Lustiger reçu pre Benoît XVI

24 octobre, 2006

du Zenith.org 

2006-10-23Le card. Lustiger reçu par Benoît XVI u lendemain de la lettre au clergé de Paris

ROME, Lundi 23 octobre 2006 (ZENIT.org) –

Benoît XVI a reçu ce matin en audience au Vatican le cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque émérite de Paris, annonce la salle de presse du Saint-Siège.

Cette audience survient au lendemain de l’annonce, par le cardinal Lustiger lui-même – qui choisit donc la transparence sur son état -, le 19 octobre, dans une lettre au clergé de Paris, que les médecins lui ont diagnostiqué, fin septembre, une « grave maladie » qui nécessite un « traitement lourd ».

Un note de l’archevêché indique que le cardinal Lustiger, qui a fêté ses 80 ans le 17 septembre dernier à Notre-Dame de Paris, doit « un peu freiner son activité » en raison du traitement, mais qu’il « reste très actif ».

L’archevêché explique que le cardinal Lustiger « a souhaité adresser lui-même une lettre aux prêtres de son diocèse pour leur annoncer qu’il souffre d’une maladie grave dont le traitement a commencé ».

Dans sa lettre, le cardinal Lustiger précise qu’il a « bénéficié de la guérison » de sa voix, et précise : « détrompant la rumeur d’un cancer du larynx que je n’ai jamais eu ».

Demandant que cette lettre ne soit pas publiée, le cardinal précise que ce n’est pas son « testament ».

En Italie, le quotidien de la conférence épiscopale italienne, « Avvenire » a fait état de cette lettre le 20 octobre.

On se souviendra peut-être que le cardinal Lustiger, qui avait été élu à l’Académie française au fauteuil du cardinal Albert Decourtray en 1995, y est venu prendre séance le jeudi 14 mars 1996, et que dans son discours de réception, il avait évoqué la maladie – qui pour le cardinal Decourtray était bien un cancer de la gorge – et dont ce dernier avait été guéri (cf. (http://www.academie-francaise.fr/immortels/discours_reception/lustiger.htm).

Le cardinal Lustiger disait : « Privé de la parole par un cancer de la gorge, l’homme au tempérament heureux et jusque-là épargné, subit le tragique de la vie en devenant un sans-voix, en vivant la menace de sa mort. Cette épreuve aurait pu seulement lui faire mesurer la vanité de toutes choses, désengager sa liberté. Ce fut le contraire. Albert Decourtray est désarmé, pour devenir plus intimement vulnérable au Mystère qu’il doit annoncer.
« Dans l’incapacité de parler, il consacre son temps à la lecture. Il découvre la vie d’une mystique dont il connaissait déjà les écrits : Élisabeth de la Trinité, une carmélite de Dijon morte à vingt-six ans tout au début du siècle. Il a aimé chez elle le goût de la vie, le sens de l’adoration, l’exigence radicale de l’Absolu. « Ma sainte », l’appellera-t-il plus tard.
« Ainsi, lorsque s’apaise le tourbillon des années soixante-dix, sa maladie dont il guérit et la découverte d’Élisabeth de la Trinité achèvent de le faire naître à lui-même. Sa liberté en éveil se déploie : cette brèche spirituelle ouvre son esprit par le dedans, rend son intelligence disponible à ce qu’elle n’avait pas encore vraiment rencontré. Albert Decourtray a revêtu le Christ. À son mystère il avait, en sa jeunesse, consacré sa vie, renonçant ingénument à tout, sans encore en éprouver toute l’exigence. Prêtre, ’évêque, il a prêché ce mystère ; et voilà que celui-ci le rattrape en l’intime de son être.
« Façonné par son éducation et sa culture, préservé certes, Albert Decourtray se reçoit lui-même après cet événement décisif, sans encore savoir qu’il est « mis à part comme une flèche dans le carquois de Dieu », ainsi qu’Isaïe le dit du Serviteur.
« Le voici prêt pour sa dernière mission. »

Le cardinal Decourtray est en particulier celui qui a accompagné le cardinal Lustiger à Auschwitz – où ont péri sa mère et une grande partie de sa famille paternelle -, en juin 1983. Il était archevêque de Paris depuis deux ans.

Le cardinal Lustiger a fait ses études secondaires au lycée Montaigne à Paris, et au lycée Pothier à Orléans, où ses parents l’avaient mis à l’abri de la persécution pendant l’Occupation. C’est à Orléans qu’il a embrassé la foi chrétienne à l’âge de 14 ans.

Il a ensuite poursuivi ses études supérieures de lettres à la Sorbonne, puis ses études de théologie au séminaire des Carmes de l’Institut catholique de Paris. Et il a été ordonné prêtre le 17 avril 1954.

Jusqu’en 1959, il a été aumônier parisien de la Paroisse universitaire (enseignants catholiques de l’enseignement public), aumônier des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne, ainsi que des Grandes Ecoles (E.N.S. de Saint-Cloud et Fontenay).

Il a été directeur du Centre Richelieu en 1959 (qui deviendra le CEP) et responsable des aumôneries des nouvelles universités de la région parisienne.

En 1969, il a été nommé curé de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal, à Paris, puis évêque d’Orléans, le 8 décembre 1979.

Le 27 février 1981, il a succédé au cardinal François Marty comme archevêque de Paris et comme Ordinaire des catholiques de rite oriental en France.

Il a été créé cardinal par Jean-Paul II, le 2 février 1983, au titre des Saints Marcellin et Pierre, puis de Saint-Louis-des-Français, en 1995.

Il a été élu à l’Académie française le 15 juin 1995, au fauteuil du Cardinal Albert Decourtray.

Et il a quitté ses fonctions d’archevêque de Paris fin février 2005

L’Angelus de ce matin traduit par en traducteur on line

22 octobre, 2006

Chers frères et soeurs!Aujourd’hui nous célébrons la quatre-vingtième Journée Missionnaire Mondiale. Elle fut fondé par le Pape Pieux XI, qu’il donna une poussée forte aux missions au gentes, et dans le Jubilé de 1925 reçue une exposition grandiose puis devenue l’actuelle Collection Ethnologique-missionnaire des Musées Vaticani. Cet an, dans le coutumier Message pour telle récurrence, j’ai proposé comme je lui craigne « charité, âme de la mission. » En effets, la mission, si elle n’est pas animée par l’amour, il se réduit à l’activité philanthropique et sociale. Pour les chrétiens, ils valent par contre les mots de l’apôtre Paolo,: « L’amour du Christ nous pousse », 2 Cor 5,14. La charité qui remuée le Père à envoyer en le monde et le Fils à s’offrir pour jusqu’à la la mort de croix, cette même charité elle a été reversée par l’Esprit Saint dans le coeur des croyants. Chaque baptisé comme sarment uni à la vigne peuvent coopérer ainsi à la mission de Jésus, qu’on résume en celui-ci: apporter à chaque personne la bonne nouvelle que « Dieu est amour » et, vraiment, pour celui-ci, il veut sauver le monde.

La mission part du coeur: quand il s’arrête y à prier devant le Crucifix, avec le regard tourné à ce coûté transpercé, on ne peut pas ne pas expérimenter dans soi la joie de les savoir chers et le désir d’aimer et de se faire orchestre de miséricorde et de réconciliation. Il arriva ainsi, vraiment 800 ans ors sont, au jeune Francesco d’Assise, dans la petit église de Saint Damiano, qu’alors elle était démolie. Du haut de la Croix, maintenant gardée dans la Basilique de Sainte Chiara, Francesco entendit Jésus lui dire: Il va’, il répare ma maison que, comme tu vois, il est tout en ruine. » Cette « maison » était sa même vie avant tout à « réparer par une vraie conversion; c’était l’Église, pas cette espèce de briques, mais de gens vifs, indigente toujours de purification; c’était l’humanité tout aussi en qui aime habiter. La mission part toujours transformé par un coeur de l’amour de Dieu, comme ils témoignent histoires innombrables de saints et de martyrs, qu’avec de la modalité différente ils ont dépensé la vie au service de l’Évangile.

La mission est un chantier en lequel y est mis pour tous donc: pour celui qui s’engage à réaliser dans la propre famille le Royaume de Dieu; pour celui qui vives avec esprit chrétien le travail professionnel; pour celui qui se consacre totalment aux Signore ; pour qui il suit Jésus Bonnes Bergères dans le ministère commandé à Popolo de Dieu ; pour qui, en mode spécifique, une partie pour annoncer Christ à combien à d’ancre ne le connaissent pas. Nous aides Marie très sainte à vivre avec rénové élan, chacun dans la situation dans laquelle la Providence l’a posé, la joie et le courage de la mission.

L'Angelus de ce matin traduit par en traducteur on line dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI acknowledges cheers from the faithful and pilgrims after delivering his noon blessing from the window of his studio overlooking St. Peter’s square at the Vatican Sunday, Oct. 22, 2006. In his speech the Pontiff appealed to political and religious leaders in Iraq and the world to help the conflict-ridden country in its reconstruction, and expressed solidarity with the Christian community and all victims of the violence there. (AP Photo/Andrew Medichini)

Message de Benoît aux Passioniste

21 octobre, 2006

 du site: 

http://www.emploi-pac.com/article2139.html

Le mystère de l’amour divin se perçoit dans la lumière de la Croix

Message de Benoît XVI aux Passionistes

ROME, Vendredi 6 octobre 2006 (ZENIT.org) – Le mystère de l’amour divin se perçoit dans la lumière de la Croix, affirme Benoît XVI dans un message qu’il a adressé, sous la signature du cardinal serétaire d’Etat Tarcisio Bertone, aux Pères Passionistes, à l’occasion de leur chapitre général, qui se tient du 1er au 22 octobre dans leur maison généralice, à Rome, sur la colline du Coelius..

La mission du fondateur des Passionistes, saint Paul de la Croix, est une mission « toujours actuelle », soulignait le pape, invitant à réfléchir sur les paroles du saint qui voyait dans la Croix « la plus grande manifestation de l’amour de Dieu capable de convertir les cœurs au-delà de ce que pourrait faire tout autre argument ».

La mission de la congrétaiton est donc aujourd’hui de « montrer que la croix est amour et que l’amour c’est Dieu ».

Benoît XVI souligne que le fondateur était « intimement convaincu que les maux du monde dérivent de l’oubli de la Passion de Jésus ». Pour lui, l’union au Christ crucifié le poussait « à la communion avec tous les hommes, à la passion pour la justice et pour la charité ».

Dans le mystère de la Croix, continuait le pape, il trouvait la « force d’agir » et de « mettre en valeur les renoncements et les souffrances ».

Le pape incitait donc la congrégation à « mener à bonne fin l’engagement à la restructuration », de façon à « mieux répondre aux défis de notre temps en tenant compte des différents contextes culturels ».

Citant l’exhortaiton apostolique de Jean-Paul II sur la Vie consacrée « Vita consecrata », Benoît XVI disait y voir « un appel à la persévérance sur le chemin de la sainteté à travers les difficultés matérielles et spirituelles qui marquent la vie quotidienne », et un appel à « chercher la compétence dans le travail » et à cultiver « une fidélité dynamique à sa propre mission », en tenant compte des « nouvelles pauvretés » et des « crucifiés » de notre époque.

Paul Danei, né le 3 janvier 1694, était le fils de Luc Danei, commerçant à Ovada (diocèse d’Acqui), dans la République de Gênes, dont la deuxième épouse, Anne-Marie Massari, lui donna seize enfants dont plusieurs moururent en bas âge (cf. http://missel.free.fr/Sanctoral/10/19.php#paul). En 1709, Luc Danei retourna dans son pays natal, Castellazo, où il établit son commerce et sa famille. Paul fit quelques études à Cremolino sous la conduite d’un vénérable prêtre.

Paul qui avait toujours été pieux et vertueux, après un an de vie militaire (1715), décida de se consacrer à Dieu, malgré les efforts de son oncle, le prêtre Christophe Danei qui lui avait arrangé un beau mariage. Tout en aidant au commerce de son père, il commença d’enseigner le catéchisme ; le curé, après l’avoir traité durement, découvrit en lui une âme exceptionnelle et, se croyant incapable de la guider, le confia à un capucin de Castellazo, le R.P. Jérôme de Tortone qui se fit aider par un de ses confrères d’Ovada, le R.P. Colomban de Gênes.

Quand les deux capucins quittèrent la région, Paul s’adressa à Don Polycarpe Cerutti, pénitencier d’Alexandrie, qui crut découvrir de l’orgueil dans ses habitudes d’oraison et lui interdit de méditer sur les fins dernières. « Je donnais entre le jour et la nuit, au moins sept heures à l’oraison et aux autres exercices ; Quant aux fêtes, je me levais le matin de très bonne heure et j’allais à une confrérie où j’étais inscrit, puis, terminée la confrérie, je me rendais à l’église principale où selon l’usage était exposé le Très Saint-Sacrement et j’y restais au moins cinq heures à genoux ; j’allais ensuite prendre quelque chose et puis j’allais à vêpres. Après vêpres, en compagnie de quelques pieux jeunes gens avec qui avaient lieu de dévots entretiens, on allait prendre un peu l’air et je faisais une autre heure d’oraison mentale, puis je rentrais à la maison. »

L’évêque d’Alexandrie, Mgr de Gattinara, qui avait remarqué l’extraordinaire piété de ce jeune homme, avait fait sa connaissance. Paul lui confia son désir de fonder une nouvelle famille religieuse qui porterait une tunique noire sur laquelle serait cousu un cœur surmonté d’une croix avec les mots : Jesu Christi Passio. L’évêque l’autorisa à porter ce costume religieux qu’il bénit et remit lui-même (22 juillet 1720).

Le 23 novembre 1720, Paul se retirait, avec la permission de son évêque, dans une petite pièce située sous un escalier à côté de la sacristie de l’église paroissiale Saint-Charles de Castellazo. Il y fit une retraite de quarante jours, jusqu’au 1er janvier 1721, dans des conditions matérielles fort pénibles : pieds nus et mal vêtu dans ce réduit froid et humide, il se contenta d’un peu de paille jetée à même le sol en guise de lit, ne but que de l’eau et ne mangea que le pain reçu en aumône. A la fin de cette retraite, qui donna à sa vie sa direction définitive, il apporta à Mgr de Gattinara son journal, brèves notes destinées à rendre compte des grâces reçues et des épreuves endurées, et la première ébauche de sa Règle, écrite du 2 au 7 décembre. L’évêque approuva tout.

Retiré à l’ermitage de la Sainte-Trinité puis à celui de Saint-Etienne, catéchiste et prédicateur apprécié, il fut rejoint par son frère, Jean-Baptiste, et par Paul Sardi qui ne put supporter les rigueurs de la règle. Paul partit à Rome pour obtenir l’approbation pontificale, mais n’ayant pas de protecteur, il quitta Rome sans avoir vu le Pape. Installé sur le Monte Argentario, Paul et Jean-Baptiste, prêchèrent à Orbetello puis furent appelés par l’évêque de Gaète, Charles Pignatelli (juin 1723), qui les fit prêcher dans son diocèse et leur confia la retraite des ordinands. Au mois d’août 1724, ils furent recrutés par l’évêque de Troja. En 1725, alors qu’ils étaient à Rome, priant dans la basilique Saint-Pierre, pour gagner le Jubilé, ils furent remarqués par Mgr Marcel Crescenzi qui les introduisit auprès de Benoît XIII.

Les deux frères se retirèrent à Gaète où les quelques jeunes gens qui se joignirent à eux, ne persévérèrent pas sous une règle si austère. Malgré les succès de leur prédication, ils quittèrent Gaète (14 septembre 1726) et revinrent à Rome où ils furent admis comme infirmier à l’hôpital Saint-Gallican du Transtevere. Ils furent tonsurés (6 février), reçurent les ordres mineurs (23 février), le sous-diaconat (12 avril), le diaconat (1° mai) et Benoît XIII les ordonna prêtres (7 juin). Ils furent protégés par Clément XII qui leur donna le droit de prêcher des missions (23 février 1731) et les fit missionnaires apostoliques (14 septembre 1737). Adoucie, la règle de la Congrégation des Clercs déchaussés de la Sainte-Croix et de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ fut approuvée par Benoît XIV (15 mai 1741) et la première profession eut lieu le 11 juin 1741 : Paul Danei devint Paul de la Croix. Les recrues commencèrent à affluer et les fondations se multiplièrent, protégées par les papes successifs. Malade depuis plusieurs années, Paul de la Croix célébra la messe pour la dernière fois le 15 juin 1775 ; il reçut l’extrême-onction le 8 octobre et mourut après avoir communié le 18 octobre 1775. Il fut enterré dans la basilique romaine des Saints-Jean-et-Paul.

Pie VI qui, comme Benoît XIV, était allé le visiter dans sa chambre, le déclara vénérable (septembre 1784) ; Pie VII proclama l’héroïcité de ses vertus (18 février 1821), Pie IX le béatifia (1er mai 1853) et le canonisa (29 juin 1869).

ceci c’est le bouclier des passionistes, si jamais je vous traduis l’explication qui ai avec trouvé l’image

Message de Benoît aux Passioniste dans Pape Benoit scudo-passionisti

Audience de ce matine du Pape sur : Judas

18 octobre, 2006

celle-ci est la synthèse de l’audience de ce matin du Pape chez le situé Vatican; 

je suis du sembler de lire le texte définitif aussi du site Vatican, quand il arrive, que j’ai mis dans les link sous: La Saite Siège, directement en français;

celui-ci j’ai aussi conseillé dans le Blog italien;

texte:

BENOÎT XVI

AUDIENCE GÉNÉRALE

Mercredi 18 octobre 2006

Chers Frères et Sœurs,

Achevant le portrait des apôtres appelés directement par Jésus, on trouve Judas Iscariote, toujours mentionné en dernier comme «celui qui le livra», mais aussi désigné comme «l’un des Douze». Cela suscite deux questions. La première est son choix par Jésus, alors qu’il est considéré comme un voleur dans sa charge d’économe du groupe et que Jésus a sur lui un jugement dur : «Malheureux l’homme par qui le Fils de l’homme est livré !»

La deuxième question concerne les raisons de sa trahison. Certains parlent de sa cupidité, d’autres de sa déception devant le refus de Jésus d’être un messie politique. Les Évangiles insistent sur un autre aspect : «Le démon avait inspiré à Judas l’intention de le livrer». Sa trahison, expression de sa liberté humaine, a conduit Jésus à la mort, transformée par ce dernier en geste d’amour salvifique. Jésus a été livré par Judas, mais il s’est livré lui-même à l’amour du Père, et saint Paul dit que «Dieu l’a livré pour nous tous». Dans son mystérieux projet de salut, Dieu assume donc le geste inexcusable de Judas comme l’occasion du don total du Fils pour la rédemption du monde.

Rappelons aussi la figure de Matthias, témoin dès le début de tout ce qui arriva à Jésus. Il fut élu après Pâques pour prendre la place de Judas. Que sa fidélité nous apprenne à compenser nous aussi dans l’Église les défaillances de chrétiens indignes, par notre témoignage fidèle au Christ Jésus!

* * *

salue:

J’accueille avec joie les pèlerins de langue française, en particulier les pèlerins du diocèse de Limoges, accompagnés par leur Évêque, Mgr Christophe Dufour, ainsi que les membres du chapitre des Frères du Sacré-Cœur et leur nouveau supérieur général. Que votre pèlerinage à Rome vous renforce tous dans la joie d’être disciples et témoins du Christ ressuscité!

Audience de ce matine du Pape sur : Judas dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI’s private secretary, the 49-year-old Monsignor Georg Gaenswein, changes the pontiff’s skull cap during the weekly general audience in St. Peter’s Square at the Vatican, Wednesday Oct. 18, 2006. Pope Benedict XVI travels Thursday to Verona in northern Italy to address a meeting of the nation’s bishops on the state of the Roman Catholic Church in Italy and to celebrate an open-air Mass in the city’s soccer stadium. (AP Photo)

 

 

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