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BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE – Mercredi, 6 décembre 2006

6 décembre, 2006

 du site Vatican:

BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE  Salle Paolo VI – 

Mercredi, 6 décembre 2006

Il salue aux pèlerins présents dans
la Basilique Vatican 

Chers des frères et des soeurs ! Je suis heureux  de vous accueillir dans cette Basilique et de tourner à chaque de vous mon cordial bienvenu. Il salue d’abord les fidèles des Diocèses du Latium, ici convenues avec leurs Évêques en occasion de
la Visite à « Limina Apostolorum ». Chers amis, je vous
encourage à approfondir toujours plus de votre vie que foi, en tenant bien présents les orientations émergées de la récente rencontre de l’Église Italienne à Vérone. Une courageuse action évangélisatrice, nous sommes certains, en suscitera le heureux renouvellement de l’engagement des catholiques dans la société, même dans le Latium. J’épelle primaire des évangélisation est indiquer en Christ Jésus les Salvatore de chaque homme. Ne vous fatiguez pas de lui confier et de l’annoncer avec votre vie en famille et dans chaque milieux. Il est ceci que les hommes même aujourd’hui attendent de l’Église, des chrétiens. Il vous salue, ensuite, fidèles du Decanato de Busto Arsizio et, dans vous remercier pour le vôtre il visite, souhaite à chaque de vivre ce temps d’Venue comme occasion propice pour renforcer la foi et l’adhésion à l’Évangile. Ma pensée va, en outre, à vous, représentants de la paroisse de l’Immaculée, en Terzigno et vous invitation, à l’école des Vierge Sainte votre céleste patronne, amère à Dieu sur chaque chose, toujours disponible et prête à accomplir sa volonté. Il salue, finalement, vous, étudiants des Écoles Pieuses, de Frascati et je vous assure ma prière pour que les Rédempteur inspire dans vos coeurs la vraie joie et il vous comble de ses dons. Je vous je bénis tous avec affection. Voyage Apostolique en Turquie Chers frères et soeurs ! Comme elle est maintenant coutume après chaque Voyage apostolique, je voudrais, dans le cours de cette Audience générale, parcourir de nouveaux les diverses étapes du pèlerinage que j’ai accompli en Turquie de mardi à vendredi de la semaine passée. Une visite qui, comme vous savent, se présentait pas facile sous des différents aspects, mais que Dieu a accompagné fin du debout et qu’a pu ainsi se réaliser heureusement. Par conséquent, comme j’avais demandé de la préparer et l’accompagner avec la prière, maintenant je vous demande de vous unir à moi dans rendre des merci aux Seigneur pour sa déroulement et sa conclusion. Je lui confie les fruits que j’espère d’elle puissent jaillir soit en ce qui concerne les rapports avec nos frères orthodoxes, que pour je dialogue avec les musulmans. Je sens, en premier lieu, de devoir rénover l’expression cordiale de ma reconnaissance au Président de
la République, au Premier Ministre et aux autres Autorités, qui m’ont accueilli avec tant de courtoisie et ont assuré les conditions nécessaires parce que tout pouvait se dérouler dans le meilleur des modalités. Je remercie ensuite fraternellement les Évêques de l’Église catholique en Turquie, avec leurs collaborateurs, pour tout ce qu’ils ont faits. Un détail remerciement je dirige au Patriarche Oecuménique Bartolomeo I, qui m’a reçu dans sa maison, au Patriarche Armeno Mesrob II, à

le Metropolita Siro Orthodoxe Mor Filüksinos et aux autres Autorités religieuses. Le long de tout le voyage je me suis senti spirituellement soutenu de miens vénérés prédécesseur, les Esclaves de Dieu Paolo VI et Jean Paul II qu’ils ont accompli tous les deux une mémorable visite en Turquie, et surtout de bienheureux Giovanni XXIII, qui fut Représentant Pontifical dans ce noble Pays de 1935 à ’44 en vous laissant un souvenir riche d’affection et de dévotion. En me refaisant alla vision que Concilio Vatican II présente à de l’ Église (cfr. Cost. Lumen gentium 14-16), je pourrais dire que même les voyages pastoral de le Pape contribuent à réaliser sa mission que s’articule « à des cercles concentrique ». Dans le cercle plus interne le Successeur que Pietro confirme dans la foi les catholiques, dans celui intermédiaire rencontre les autres chrétiens, dans celui plus extérieur il se tourne aux pas chrétiens et à l’entière humanité. La première journée de ma Visite en Turquie s’est déroulée dans le domaine de ceci troisième « cercle », le plus large : j’ai rencontré le Premier Ministre, le Président de
la République et le Président pour les Affaires Religieuses, en tournant à ce j’achève mon premier discours ; j’ai rendu hommage au Mausolée du « père de la patrie » Mustafa Kemal Atatürk ; donc j’ai eu la possibilité de parler au Corps Diplomatique dans
la Nonciature Apostolique d’Ankara. Cette intense série de rencontres a constitué une partie importante de
la Visite, spécialement en considération du fait qui
la Turquie est un Pays à très large majorité musulmane, réglé cependant d’une Constitution qui affirme la laïcité de l’État. Et ‘donc un Pays emblématique en référence au grand défi qu’on joue aujourd’hui à niveau mondial : d’une partie, c’est-à-dire, il faut redécouvrir la réalité de Dieu et l’importance publique de la foi religieuse, et de l’autre assurer que l’expression de telle foi soit libre, prive de dégénérescences fondamentalistes, capable de répudier arrêtée ment chaque forme de violence. Par conséquent j’ai eu l’occasion propice pour rénover mes sentiments d’estime vis-à-vis des musulmans et de la civilisation islamique. J’ai pu, entre-temps, insister sur l’importance qui chrétiens et musulmans s’engagent ensemble pour l’homme, pour la vie, pour la paix et la justice, en réaffirmant que la distinction entre la sphère civile et celle religieuse constitue une valeur et que l’État doit assurer au citadin et aux communautés religieuses l’effective liberté de culte. Dans le domaine de je dialogue interreligieuse, la divine Providence m’a concédé d’accomplir, presque à la fin de mon voyage, un geste initialement non prévu, et qu’il s’est révélé beaucoup significatif : la visite à la célèbre Mosquée Bleue d’Istanbul. En s’arrêtant quelque minuscule en recueillement dans ce lieu de prière, je me suis tourné aux uniques Seigneur du ciel et de la terre, Père miséricordieux de l’entière humanité. Qu’ils puissent tous les croyants se reconnaître ses créatures et donner témoignage de vraie fraternité ! La seconde journée m’a portée à Efeso, et donc rapidement je me suis trouvé dans le « cercle » plus interne du voyage, à contacte dirigé avec
la Communauté catholique. Prés d’Efeso, en effet, dans une agréable localité appelée « Colline de le rossignol », qui regarde
la Mer Égéenne, se trouve le Sanctuaire de
la Casa de Marie. Il s’agit ancienne, petite chapelle levée autour à une petit maison qui, selon une ancienne tradition, l’apôtre Giovanni fit construire pour les Vierge Marie, après l’avoir porté avec elle à Efeso. Ère été Jésus même à confier l’un à l’autre lorsque, avant de mourir en croix, il avait dit à Marie : « Femme, voilà ton fils! », et à Giovanni : « Voilà ta mère! » (Gv 19.26-27). Les recherches archéologiques ont montré que ce lieu est depuis longtemps immémorial un lieu de culte marial, cher même aux musulmans, qu’on vous apporte habituellement à vénérer Celle qui appellent « Meryem Ana », à
la Mère Marie. Dans le jardin d’en face le Sanctuaire j’ai célébré le Saint Messe pour un groupe de fidèles, venus de la ville voisine d’Izmir et d’autres parties de
la Turquie et même de l’étranger. Prés de la « Casa de Marie » nous y sommes sentis vraiment « à casa », et dans ce climat de paix nous avons prié pour la paix en Terre Sainte et dans le monde entier. Là j’ai voulu rappeler à Don Andrea Santoro, prêtre romain, témoin en terre turque de l’Évangile avec son sang. Le « cercle » intermédiaire, celui des rapports œcuménique, a occupé la partie centrale de ce voyage, produit en occasion de la fête de sant’Andrea, le 30 novembre. Telle répétition a offert conteste idéal pour consolider les rapports fraternelle entre l’Évêque de Rome, le Successeur de Pietro, et le Patriarche Oecuménique de Constantinople, l’Église fondée en second lieu la tradition de l’apôtre sant’Andrea, frère de Simon Pietro. Sur les traces de Paolo VOUS, qu’il rencontra le Patriarche Atenagora, et de Giovanni Paolo II, qui fut accueilli du successeur d’Atenagora, Dimitrios I, j’ai rénové avec Sa Sainteté Bartolomeo le ce geste de grande valeur symbolique, pour confirmer l’engagement réciproque de poursuivre sur la route vers le rétablissement de la pleine communion entre des catholiques et orthodoxes. À sanctionner telle arrêtée intention j’ai souscrit ensemble avec le Patriarche Oecuménique une Déclaration Jointe, qui constitue une ultérieure étape dans ce chemin. Il a été particulièrement significatif que cet acte se soit produit au terme de la solennelle Liturgie de la fête de sant’Andrea, à l’quelle j’ai assisté et qu’elle s’est conclue avec la double Bénédiction donnée de l’Évêque de Rome et du Patriarche de Constantinople, successifs respectivement des apôtres Pietro et Andrea. De telle manière nous avons manifesté qu’à la de base de chaque j’y force oecuménique est toujours la prière et les persévérante invocation de l’Esprit Saint. Toujours dans ce domaine, à Istanbul j’ai eu la joie de faire visite au Patriarche de l’Église Arménienne Apostolique, Sa Béatitude Mesrob II, comme pure rencontrer
la Metropolita siro- Orthodoxe. Il me plaît en outre rappeler, dans ce conteste, l’entretien eu avec le Grand Rabbin de Turquie. Ma visite s’est conclue, vraiment avant le départ pour Rome, en revenant au « cercle » plus interne, et c’est-à-dire en rencontrant
la Communauté catholique présent dans chaque sa composante dans les Cathédrale latine de l’Esprit Saint, à Istanbul. Ils ont assisté à ce Saint Messe pur le Patriarche Oecuménique, le Patriarche Arméno, le Metropolita siro- Orthodoxe et les Représentants des Églises protestants. En somme, ont été réunis en prière tous les chrétiens, ne la diversité du traditions, les déesses rites et de le langues. Réconfortés du Mot de Christ, qui promet aux croyants des « fleuves d’eau vit » (Gv 7,38), et de l’image des beaucoup de membres unies dans l’unique corps (cfr 1 Cor 12.12-13), avons vécu l’expérience d’une rénovée Pentecôte. Chers frères et soeurs, je suis tourné ici, en Vatican, avec l’esprit comble de gratitude vers Dieu et avec sentiments de sincère affection et d’estime pour les habitants de l’aimée nation turque, dont je me suis senti accueilli et comprise. La sympathie et la cordialité dont ils m’ont entourée, malgré les difficultés inévitables qui ma visite a apporté à la normale déroulement de leurs quotidiennes activités, me restent comme un vivant souvenir qui me pousse à la prière. Aides Dieu tout-puissant et miséricordieux je peuple turc, sa gouvernante et représentants des différentes religions, à construire ensemble un futur de paix, oui que
la Turquie puisse être un « pont » d’amitié et de fraternelle collaboration entre l’Occident et l’Orient. Nous prions en outre parce que, pour des intercession de Marie très sainte, l’Esprit Saint rende féconde ce voyage apostolique, et esprits dans le monde entier la mission de l’Église, instituée de Christ pour annoncer à tous les peuples l’évangile de la vérité, de la paix et de l’amour 
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Saluts : Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les pèlerins de Lorraine, invoquant sur chacun l’abondance des Bénédictions de Dieu.  zdicembre126catechesidelmercoled.jpg

Pope Benedict XVI kisses the infant child of an Iraqi family at the end of his weekly general audience at the Vatican December 6, 2006. (Dario Pignatelli/Reuters)

8 décembre 2005 – HOMMAGE DU SAINT-PÈRE À L’IMMACULÉE SUR LA PLACE D’ESPAGNE

6 décembre, 2006

du site Vatican:  

HOMMAGE DU SAINT-PÈRE
À L’IMMACULÉE SUR LA PLACE D’ESPAGNE

PRIÈRE DU PAPE BENOÎT XVI

Jeudi 8 décembre 2005

En ce jour consacré à Marie, je suis venu, pour la première fois, en tant que Successeur de Pierre, au pied de la statue de l’Immaculée ici, Place d’Espagne, en reparcourant en esprit le pèlerinage tant de fois accompli par mes prédécesseurs. Je sens que m’accompagnent la dévotion et l’affection de l’Eglise qui vit dans cette ville de Rome et dans le monde entier. Je porte avec moi les préoccupations et les espérances de l’humanité de notre temps, et je viens les déposer aux pieds de la Mère céleste du Rédempteur.

En ce jour particulier, qui rappelle le 40 anniversaire de la clôture du Concile Vatican II, je reviens en pensée au 8 décembre 1965 lorsque, précisément au terme de l’homélie de la Célébration eucharistique Place Saint-Pierre, le Serviteur  de  Dieu  Paul VI adressa une pensée à la Vierge « la Mère de Dieu et notre Mère spirituelle… la créature en laquelle l’image de Dieu se reflète avec une absolue limpidité, sans aucun trouble, comme au contraire cela se passe en toute créature humaine ». Le Pape se demandait ensuite:  « N’est-ce pas en fixant notre regard sur cette Dame humble, notre soeur et en même temps notre céleste Mère et Reine, miroir net et sacré de l’infinie bonté, que [...] peut commencer notre travail post-conciliaire? Cette beauté de Marie Immaculée ne devient-elle pas pour nous le modèle qui nous inspire? Une espérance réconfortante? ». Et il concluait:  « Nous, nous le pensons pour nous et pour vous; et c’est notre salut le plus élevé et, avec la grâce de Dieu, le plus valide! » Paul VI proclama Marie « Mère de l’Eglise » et lui confia pour l’avenir l’application féconde des décisions conciliaires.

Nous souvenant des nombreux événements qui ont marqué les quarante ans qui viennent de s’écouler, comment ne pas revivre aujourd’hui les divers moments qui ont marqué le chemin de l’Eglise en cette période? La Madone a soutenu au cours de ces quatre décennies les Pasteurs et, en premier lieu, les Successeurs de Pierre dans leur ministère exigeant au service de l’Evangile; elle a guidé l’Eglise vers la compréhension fidèle et l’application des documents conciliaires. Pour cela, me faisant la voix de la communauté ecclésiale tout entière, je voudrais rendre grâces à la Très Sainte Vierge et m’adresser à Elle avec les mêmes sentiments qui animèrent les Pères conciliaires, qui consacrèrent précisément à Marie le dernier chapitre de la Constitution dogmatique Lumen gentium, en soulignant le lien inséparable qui lie la Vierge à l’Eglise.

Oui, nous voulons te rendre grâce, Sainte Vierge Mère de Dieu et notre Mère bien-aimée, pour ton intercession en faveur de l’Eglise. Toi qui, accueillant sans réserve la volonté divine, t’es consacrée de toutes tes forces à la personne et à l’oeuvre de ton Fils, enseigne-nous à garder dans notre coeur et à méditer en silence, comme Tu l’as fait, les mystères de la vie du Christ.

Toi, qui as avancé jusqu’au Calvaire, toujours profondément unie à Ton Fils qui, sur la Croix, te donna comme mère au disciple Jean, fais que nous te sentions toujours proche de nous à chaque instant de notre existence, en particulier dans les moments sombres et d’épreuve.

Toi, qui, le jour de la Pentecôte, avec les Apôtres en prière, as imploré le don de l’Esprit Saint pour l’Eglise naissante, aide-nous à persévérer en suivant fidèlement le Christ. Avec confiance, nous tournons notre regard vers Toi, comme vers « un signe d’espérance assurée et de consolation devant le peuple de Dieu [...] en attendant la venue du jour du Seigneur » (n. 68).

Partout dans le monde, les fidèles t’invoquent avec une prière insistante, Marie, afin que, exaltée dans le ciel parmi les anges et les saints, tu intercèdes pour nous auprès de ton Fils « jusqu’à ce que toute les familles des peuples, qu’ils soient déjà marqués du beau nom de chrétiens, ou qu’ils ignorent encore leur Sauveur, soient enfin heureusement rassemblées dans la paix et la concorde en un seul peuple de Dieu à la gloire de la Très Sainte et indivisible Trinité » (n. 69). Amen!

Pape à le vêpres de ce soir

3 décembre, 2006

Pape Benoît à le vêpres de ce soir: 2.11.06

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Pope Benedict XVI sips a glass of water as he presides over a Vespers Mass in St. Peter’s Basilica at the Vatican Saturday, Dec. 2, 2006. (AP Photo/Plinio Lepri)

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Pope Benedict XVI sips a glass of water as he presides over a Vespers Mass in St. Peter’s Basilica at the Vatican Saturday, Dec. 2, 2006. (AP Photo/Plinio Lepri)

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Pope Benedict XVI walks under a crucifix as he approaches the altar to deliver his speech to faithful and pilgrims as he presided over a Vespers Mass in St. Peter’s Basilica at the Vatican Saturday, Dec. 2, 2006. (AP Photo/Plinio Lepri)

Le Pape : « La dimanche tours jour du Seigneur »

2 décembre, 2006

Du journal italien : « Avvenire » (traduction) 

http://www.avvenire.it/  

Le Pape : « La dimanche tours jour du Seigneur » Sur l’importance de
la Messe fériée le message envoyé de Benoît XVI à la rencontre de j’étudie organisé hier à Rome de
la Congrégation pour le culte divin. 

Arinze : « La religion n’est pas un optionnel mais un devoir vers Dieu » de Rome Fabrizio Mastrofini la dimanche est « fondation » de l’an liturgique, son « noyau primordiale » et en puisant ses origine des Résurrection  il devient « un fragment de temps pénétré d’éternité, parce que son aube a vu le crucifix ressuscité  entrer victorieux dans la vie éternelle ». Il le réaffirme Bénit XVI, en se refaisant à Concilie Vatican II, dans le message envoyé hier au cardinal Francis Arinze, préfet de
la Congrégation pour le Culte Divin, en occasion de la journée de étudie du Ministère, significativement dédiée à craint  »
la Messe du dimanche pour les sanctification de peuple chrétien ». Pour les premiers chrétiens – il
souligne le Pape -, la participation al le célébrations du dimanche « constituait la naturelle expression de la ils appartenance à Christ, de la communion al son Corps mystique, dans joyeuse attendue de son reviens glorieux. Telle appartenance se manifeste en manière héroïque dans l’événement des martyres d’Abitene, qui affrontèrent les mortes en exclamant : « , sans nous réunir ensemble la dimanche pour y célébrer l’Eucharistie nous ne pouvons pas vivre « . Et aujourd’hui il doit être réaffirmée la « sacralité » du jour du Seigneur, parce que « le conteste culturel dans lequel nous vivons, marqué souvent de l’indifférence religieuse et du sécularisme qui offusque l’horizon du transcendant, il ne doit pas faire oublier que peuple de Dieu, né de l’Évènement pascal, à lui doit revenir comme à inépuisable source, pour comprendre toujours mieux les traits de son identité et les raisons de son existence ». Dans la seconde partie du message, Bénit XVI s’arrête sur la « centralité de l’Eucharistie » qui s’accompagne à l’importance dont il faut tenir compte de la dimanche. « En effet dans chaque célébration eucharistique du dimanche se réalise les sanctification de peuple chrétien, jusqu’à la dimanche sans coucher de soleil, jour de la définitive rencontre de Dieu avec ses créatures ». Par conséquent – il conclut Bénoît XVI – « il puisse le Jour du Seigneur, qui bien peut être dicton même » Seigneur des jours « , acquérir nouvellement tout son relief et être perçu et vécu pleinement dans la célébration de l’Eucharistie, de la racine et du pivot d’une authentique croissance de la communauté chrétienne ». Dans l’intervention introductive, le cardinal Arinze a analysé quelques « défis » culturels à affronter pour rendre centralité à la dimanche. Avant tout il a évoqué l’idée négative de la « fine semaine » comme temps libre du travail qui relègue la fête à un giorno entre les autres avec « l’erreur » de ne pas la considérer « comme un giorno à une partie pour Dieu ». Le « virus du sécularisme » qui ici on montre ne peut pas être accepté parce que « la religion n’est pas un fait facultatif, un accessoire superflu » mais un « devoir » vers Dieu. La pénurie de prêtres ne peut pas venir évoquée à excuse mais au contraire il faut auto convaincre les fidèles à s’apporter dans les paroisses voisines si dans sa il n’y a pas un prêtre. « Si les gens peuvent guider pour 20 kilomètres pour rejoindre un supermarché – il a remarqué les préfet – parce qu’il ne peut pas faire aussi pour
la Messe? ». En remarquant que dans beaucoup de lieux du monde la participation est en croissance – en Amérique Latine comme en Afrique, par exemple – le cardinal Arinze il a finalement énuméré quelques initiatives « possibles » pour promouvoir les sanctification du jour du Seigneur : formation du clergé, plus soin dans l’homélie, soignée préparation des chants, valorisation des prêtres en retraite et des séminariste, pour réduire les liturgies du Mot substitutives de
la Messe là où il y a pénurie de prêtres résidents. Le secrétaire de
la Congrégation, monsignor Malcolm Ranjith, dans les conclusions, a réaffirmé que « il faut fuir » des « célébrations improvisées » et entamer une « efficace stratégie pastorale » pour redonner centralité à la liturgie du dimanche. 

Le Pape :

 

dans la mosquee Blue

1 décembre, 2006

c’est le moment lorsque le Pape prie avec le Mufti dans la  mosquee Blue

 dans la mosquee Blue dans Pape Benoit

le cadeaux du pape a le Mufti

 dans Pape Benoit

Le service d’amour du successeur de Pierre au monde orthodoxe

30 novembre, 2006

sur le site « Generation Benoît » (autre article, voir):

http://www.generation-benoitxvi.com/Le-service-d-amour-du-successeur.html

Le service d’amour du successeur de Pierre au monde orthodoxe

30 novembre 2006

Ce matin, 30 novembre, Benoît XVI a assisté à la divine liturgie célébrée dans l’église patriarcale St-Georges du patriarcat oecuménique de Constantinople. SS Barthélémy Ier, patriarche œcuménique, a accueilli le Pape puis a prononcé un discours auquel à répondu le Saint-Père.

discour du Pape

« Aujourd’hui en cette cathédrale patriarcale – a dit le Pape – nous vivons une fois encore la communion et l’appel des deux frères, Simon-Pierre et André, dans la rencontre entre le Successeur de Pierre et son Frère dans le ministère épiscopal, le chef de cette Eglise, fondée selon la tradition par l’apôtre André. Notre rencontre fraternelle démontre la relation particulière qui unit les Eglises de Rome et de Constantinople comme des Eglises jumelles ».

Le Saint-Père a ensuite remercié Dieu pour « la nouvelle vitalité des relations qui se sont développées depuis la mémorable rencontre de décembre 1964, entre Paul VI et Athénagoras qui, la veille de la session finale du Concile Vatican II… ont accompli un geste unique et inoubliable en effaçant de la mémoire de l’Eglise les tragiques excommunications de 1054. Ainsi, ont-ils imposé un changement décisif dans nos relations ».

Vers la pleine communion

« C’est dans le même esprit que ma venue est destinée à renouveler l’engagement commun pour poursuivre la route vers le rétablissement… de la pleine communion entre l’Eglise de Rome et l’Eglise de Constantinople. Je peux vous assurer que l’Eglise catholique est prête à faire tous les efforts possibles pour surmonter les obstacles et rechercher, avec nos frères et sœurs orthodoxes, les moyens toujours plus efficaces de collaboration pastorale pour atteindre ce but ».

Jésus a confié aux Apôtres Pierre et André « la mission de faire que toutes les nations soient disciples en les baptisant et en proclamant son enseignement », a expliqué le Pape tout en rappelant que cette mission est « encore plus urgente et nécessaire aujourd’hui. En effet elle concerne non seulement les cultures touchées marginalement par le message de l’Evangile mais aussi les cultures européennes qui sont profondément enracinées dans la tradition chrétienne depuis très longtemps. »

« Le processus de sécularisation a affaibli le maintien de cette tradition, elle est même remise en jeu sinon rejetée. Face à cette réalité, nous sommes appelés, avec toutes les communautés chrétiennes, à renouveler la prise de conscience de l’Europe de ses propres racines, ses traditions et valeurs chrétiennes en leur redonnant vitalité. Nos efforts pour renforcer les liens qui unissent l’Eglise catholique et les Eglises orthodoxes font partie de ce devoir missionnaire. Les divisions entre chrétiens sont un scandale pour le monde et un obstacle pour la proclamation de l’Evangile. »

Puis Benoît XVI a répété que Simon-Pierre et André ont été appelé à être pêcheurs d’homme, mais que cette mission « s’est exprimée différemment pour chacun des deux frères. Simon… a été appelé Pierre, la pierre sur laquelle sera construite l’Eglise ; les clefs du Royaume des Cieux lui ont été plus particulièrement confiées. Son itinéraire l’a conduit de Jérusalem… à Rome afin qu’en cette ville il puisse exercer une responsabilité universelle ».

« Le thème du service universel de Pierre et de ses successeurs – a expliqué le Pape – a malheureusement donné naissance à nos différences d’opinion, que nous souhaitons surmonter, grâce au dialogue théologique qui a repris depuis peu ». Benoît XVI a alors rappelé les paroles de Jean-Paul II sur « la miséricorde qui caractérise le service à l’unité de Pierre [...] invitant sur cette base à entrer dans un dialogue fraternel afin d’identifier sous quelles formes le ministère pétrinien pourrait s’exercer aujourd’hui, respectant sa nature et son essence pour accomplir un service d’amour reconnu par les uns et les autres ».

Quant à André qui parlait le grec, sa mission a été d’être « l’Apôtre de la rencontre avec les Grecs ». Il représente ainsi ’la rencontre de la christianité primitive avec la culture grecque. Cette rencontre, particulièrement en Asie Mineure, est devenue possible grâce aux grands Pères de la Cappadoce qui ont enrichi la liturgie, la théologie et la spiritualité des Eglises orientales comme occidentale ».

L’heureuse rencontre entre message chrétien et culture hellénique

« Le message chrétien, tel un grain de blé, est tombé sur cette terre et a donné beaucoup de fruits. Nous devons être profondément reconnaissants de l’hérédité issue de la fructueuse rencontre entre le message chrétien et la culture hellénique qui a eu de longues répercussions » pour les deux églises.

« Au cours de l’histoire, l’Eglise de Rome comme l’Eglise de Constantinople ont souvent vécu la leçon du grain de blé. Ensemble, nous vénérons nombre de martyres communs… Nous partageons le même espoir qui oblige l’Eglise à poursuivre son pèlerinage parmi les persécutions du monde et les consolations de Dieu… Le siècle à peine achevé a également connu de courageux témoins de la foi en Orient comme en Occident. Aujourd’hui encore [...] nous prions pour eux et nous leur offrons tout notre soutient possible alors que nous demandons avec insistance à tous les responsables mondiaux de respecter la liberté religieuse comme droit de l’homme fondamental ».

« La divine liturgie à laquelle nous avons participé a été célébrée selon le rite de saint Jean Chrysostome. La croix et la résurrection de Jésus-Christ sont restées mystiquement présents… Nous partageons tous, orthodoxes et catholiques, cette foi dans la mort rédemptrice de Jésus sur la croix et l’espérance que le Christ ressuscité offre à la famille humaine. Que notre prière et engagement quotidien soient inspirés du fervent désir d’être non seulement présents à la divine liturgie mais aussi d’être capable de la célébrer ensemble pour prendre part à l’unique table du Seigneur, partageant le même pain et le même calice ».

A la fin de la cérémonie solennelle, le Pape et le Patriarche oecuménique ont donné ensemble la bénédiction conclusive.

Source : VIS

RENCONTRE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE

29 novembre, 2006

texte original du site de la Saint-Siège: 

VOYAGE APOSTOLIQUE DU PAPE
BENOÎT XVI
EN TURQUIE
(28 NOVEMBRE – 1er DÉCEMBRE 2006)

RENCONTRE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE
AUPRÈS DE LA RÉPUBLIQUE DE TURQUIE

DISCOURS DU SAINT-PÈRE

Nonciature apostolique d’Ankara
Mardi 28 novembre 2006

Excellences,
Mesdames et Messieurs,

J’ai préparé mon discours en français, car c’est la langue de la diplomatie, espérant qu’il pourra être compris.

Je vous salue avec une grande joie, vous qui, en tant qu’Ambassadeurs, exercez la noble charge de représenter vos pays auprès de la République de Turquie et qui avez bien voulu rencontrer le Successeur de Pierre dans cette Nonciature, et je remercie votre Vice-Doyen, Monsieur l’Ambassadeur du Liban, pour les aimables paroles qu’il vient de m’adresser. Je suis heureux de vous redire l’estime que le Saint-Siège a maintes fois exprimé pour votre haute fonction qui assume aujourd’hui une dimension toujours plus «globale». En effet si votre mission vous conduit, avant tout, à protéger et à promouvoir les intérêts légitimes de chacune de vos nations, «l’inéluctable interdépendance qui aujourd’hui relie toujours davantage tous les peuples du monde invite tous les diplomates à être, dans un esprit toujours neuf et original, les artisans de l’entente entre les peuples, de la sécurité internationale et de la paix entre les nations» (Jean-Paul II, Discours au Corps diplomatique, Mexico, 26 janvier 1979).

Je tiens d’abord à évoquer devant vous le souvenir des visites mémorables de mes deux prédécesseurs en Turquie, le Pape Paul VI, en 1967, et le Pape Jean-Paul II, en 1979. Comment ne pas faire mémoire également du Pape Benoît XV, artisan infatigable de la paix au cours du premier conflit mondial, et du Bienheureux Jean XXIII, le Pape «ami des Turcs», qui fut Délégué apostolique en Turquie et Administrateur apostolique du Vicariat latin d’Istanbul, laissant à tous le souvenir d’un pasteur attentif et plein de charité, spécialement désireux de rencontrer et de connaître la population turque dont il était l’hôte reconnaissant ! Je suis heureux d’être aujourd’hui l’hôte de la Turquie, venu ici en ami et en apôtre du dialogue et de la paix.

Il y a plus de quarante ans, le Concile Vatican II écrivait que «la paix n’est pas une pure absence de guerre et qu’elle ne se borne pas seulement à assurer l’équilibre de forces adverses», mais qu’elle «est le fruit d’un ordre inscrit dans la société humaine par son divin Fondateur, et qui doit être réalisé par des hommes qui ne cessent d’accéder à une justice plus parfaite» (Gaudium et spes, n. 78). Nous avons en effet appris que la véritable paix a besoin de la justice, pour corriger les déséquilibres économiques et les désordres politiques qui sont toujours des facteurs de tensions et de menaces dans toute société. Le développement récent du terrorisme et l’évolution de certains conflits régionaux ont par ailleurs mis en évidence la nécessité de respecter les décisions des Institutions internationales et aussi de les soutenir, en leur donnant notamment des moyens efficaces pour prévenir les conflits et pour maintenir, grâce à des forces d’interposition, des zones de neutralité entre les belligérants. Tout cela reste pourtant inefficace si ce n’est pas le fruit d’un vrai dialogue, c’est-à-dire d’une sincère rencontre entre les exigences des parties concernées, afin de parvenir à des solutions politiques acceptables et durables, respectueuses des personnes et des peuples. Je pense tout particulièrement au conflit du Moyen-Orient, qui perdure de manière inquiétante en pesant sur toute la vie internationale, au risque de voir se généraliser des conflits périphériques et se diffuser les actions terroristes; je salue les efforts des nombreux pays, dont la Turquie, qui se sont engagés aujourd’hui dans la restauration de la paix au Liban, plus nécessaire que jamais. J’en appelle une fois de plus, devant vous, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, à la vigilance de la communauté internationale, pour qu’elle ne se dérobe pas à ses responsabilités et qu’elle déploie tous les efforts nécessaires pour promouvoir, entre toutes les parties en cause, le dialogue qui seul permet d’assurer le respect d’autrui, tout en sauvegardant les intérêts légitimes et en refusant le recours à la violence. Comme je l’ai écrit dans mon premier Message pour la Journée mondiale de la Paix, «la vérité de la paix appelle tous les hommes à entretenir des relations fécondes et sincères; elle les encourage à rechercher et à parcourir les voies du pardon et de la réconciliation, à être transparents dans les discussions et fidèles à la parole donnée» (1er janvier 2006, n. 6).

La Turquie a depuis toujours une situation de pont entre l’Orient et l’Occident, entre le continent asiatique et le continent européen, et de carrefour de cultures et de religions. Au siècle dernier, elle s’est donné les moyens de devenir un grand pays moderne, en faisant notamment le choix d’un État laïque, distinguant clairement la société civile et la religion, afin de permettre à chacune d’être autonome dans son domaine propre, tout en respectant la sphère de l’autre. Le fait que la majorité de la population de ce pays soit musulmane constitue une réalité marquante de la vie sociale dont l’État ne peut que tenir compte, mais la constitution turque reconnaît à tout citoyen les droits à la liberté de culte et à la liberté de conscience. C’est le devoir des Autorités civiles dans tout pays démocratique de garantir la liberté effective de tous les croyants et de leur permettre d’organiser librement la vie de leur communauté religieuse. Je souhaite bien sûr que les croyants, à quelque communauté religieuse qu’ils appartiennent, puissent toujours bénéficier de ces droits, certain que la liberté religieuse est une expression fondamentale de la liberté humaine et que la présence active des religions dans la société est un facteur de progrès et d’enrichissement pour tous. Cela implique bien sûr que les religions elles-mêmes ne recherchent pas à exercer directement un pouvoir politique, car elles n’ont pas vocation à cela, et, en particulier, qu’elles renoncent absolument à cautionner le recours à la violence comme expression légitime de la démarche religieuse. Je salue à cet égard la communauté catholique de Turquie, peu nombreuse mais très attachée à participer de son mieux au développement du pays, notamment par l’éducation de la jeunesse, ainsi qu’à la construction de la paix et à la concorde entre tous les citoyens.

Comme je l’ai rappelé récemment, «nous avons impérativement besoin d’un dialogue authentique entre les religions et entre les cultures, capable de nous aider à surmonter ensemble toutes les tensions, dans un esprit de collaboration fructueuse» (Discours lors de la rencontre avec les ambassadeurs des pays musulmans, Castel Gandolfo, 25 septembre 2006). Ce dialogue doit permettre aux diverses religions de mieux se connaître et de se respecter mutuellement, afin d’œuvrer toujours plus au service des aspirations les plus nobles de l’homme, en quête de Dieu et du bonheur. Je souhaite, pour ma part, redire à l’occasion de ce voyage en Turquie toute mon estime pour les croyants musulmans, les invitant à s’engager ensemble, grâce au respect mutuel, en faveur de la dignité de tout être humain et pour la croissance d’une société où liberté personnelle et attention à autrui permettent à chacun de vivre dans la paix et la sérénité. C’est ainsi que les religions pourront participer à relever les nombreux défis auxquels les sociétés sont actuellement confrontées. Assurément, la reconnaissance du rôle positif que rendent les religions au sein du corps social peut et doit inciter nos sociétés à approfondir toujours davantage leur connaissance de l’homme et à respecter toujours mieux sa dignité, en le plaçant au centre de l’action politique, économique, culturelle et sociale. Notre monde doit réaliser de plus en plus que tous les hommes sont profondément solidaires et les inviter à mettre en valeur leurs différences historiques et culturelles non pour s’affronter mais pour se respecter mutuellement.

L’Église, vous le savez, a reçu de son Fondateur une mission spirituelle et elle n’entend donc pas intervenir directement dans la vie politique ou économique. Cependant, au titre de sa mission et forte de sa longue expérience de l’histoire des sociétés et des cultures, elle souhaite faire entendre sa voix dans le concert des nations, afin que soit toujours honorée la dignité fondamentale de l’homme, et spécialement des plus faibles. Devant le développement récent du phénomène de la mondialisation des échanges, le Saint-Siège attend de la communauté internationale qu’elle s’organise davantage, afin de se donner des règles permettant de mieux maîtriser les évolutions économiques, de réguler les marchés, voire de susciter des ententes régionales entre les pays. Je ne doute pas, Mesdames et Messieurs, que vous ayez à cœur, dans votre mission de diplomates, de faire se rencontrer les intérêts particuliers de votre pays et les nécessités de s’entendre les uns avec les autres, et que vous puissiez ainsi contribuer grandement au service de tous.

La voix de l’Église sur la scène diplomatique se caractérise toujours par la volonté, inscrite dans l’Évangile, de servir la cause de l’homme, et je manquerais à cette obligation fondamentale si je ne rappelais pas devant vous la nécessité de mettre toujours davantage la dignité humaine au cœur de nos préoccupations. Le développement extraordinaire des sciences et des techniques que connaît le monde d’aujourd’hui, avec ses conséquences quasi immédiates sur la médecine, sur l’agriculture et la production des ressources alimentaires, mais également sur la communication des savoirs, ne doit pas se poursuivre sans finalité ni sans référence, alors qu’il est question de la naissance de l’homme, de son éducation, de sa manière de vivre et de travailler, de sa vieillesse et de sa mort. Il est plus que nécessaire de réinscrire le progrès d’aujourd’hui dans la continuité de notre histoire humaine et donc de le conduire, selon le projet qui nous habite tous de faire grandir l’humanité et que le livre de la Genèse exprimait déjà à sa manière : «Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez-la» (1, 28). Permettez-moi enfin, en pensant aux premières communautés chrétiennes qui ont grandi sur cette terre et tout particulièrement à l’apôtre Paul, qui en a fondé lui-même plusieurs, de citer son propos aux Galates : «Or vous, frères, vous avez été appelés à la liberté. Mais que cette liberté ne soit pas un prétexte pour vivre de manière égoïste ; au contraire, mettez-vous, par amour, au service les uns des autres» (5, 13). La liberté est un service les uns des autres. Je forme le vœu que l’entente entre les nations, que vous servez les uns et les autres, contribue toujours davantage à faire grandir l’humanité de l’homme, créé à l’image de Dieu. Un si noble objectif requiert le concours de tous. C’est pourquoi l’Église catholique entend renforcer la collaboration avec l’Église orthodoxe et je souhaite vivement que ma prochaine rencontre avec le Patriarche Bartholomaios Ier au Phanar y contribue largement. Comme le soulignait le Concile œcuménique Vatican II, l’Église cherche également à collaborer avec les croyants et les responsables de toutes les religions, et particulièrement avec les musulmans, pour «protéger et promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les biens de la morale, la paix et la liberté» (Nostra Aetate, n. 3). J’espère que mon voyage en Turquie portera de nombreux fruits dans cette perspective.

Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs, sur vos personnes, sur vos familles et sur tous vos collaborateurs, j’invoque de grand cœur les Bénédictions du Très-Haut.

RENCONTRE AVEC LE CORPS DIPLOMATIQUE  dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI attends a meeting with diplomatic mission chiefs at the Vatican Embassy in Ankara November 28, 2006. Pope Benedict sets off on Tuesday on one of the most delicate trips by a Pontiff, visiting Turkey, where resentment is seething over his comments on Islam. The visit by the leader of 1.1 billion Roman Catholics was originally intended to be a pre-eminently Christian event centred around a meeting with the Istanbul-based head of the world’s 250 million Orthodox Christians. REUTERS/Anatolian/Bulent Uzun/Pool (TURKEY)

SAINT MESSA PRÉS DU SANCTUAIRE MARIANO MERYEM D’ANA EVÌ HOMELIE DU SAINT PÈRE

29 novembre, 2006

 traduction (comme je peu, je n’ai pas trop du tremp, ‘est pour coir da directe in Turchia)

VOYAGE APOSTOLIQUE DE SA SAINTETÉ BÉNOÎT  XVI  EN TURQUIE (28 NOVEMBRE – 1° DÉCEMBRE 2006)  SAINT MESSA PRÉS DU SANCTUAIRE MARIANO MERYEM D’ANA EVÌ HOMELIE DU SAINT PÈRE 

 Efeso Mercredi, 29 novembre 2006 Chers frères et soeurs, Dans cette célébration eucharistique nous voulons rendre éloge aux Seigneur pour la divine maternité de Marie, mystère qui ici à Efeso, dans le « Concilio ecumenico » du 431, fut solennellement confessé et proclamé. Dans ce lieu, un plus des chers à
la Communauté chrétienne, ils sont venus en pèlerinage miens vénérés des prédécesseur les Esclaves de Dieu Paolo VI et Giovanni Paolo II, qui s’arrêta dans ce Sanctuaire le 30 novembre 1979, à peu plus qu’un an de j’entame de son pontificaux. Mais il y a autres mes prédécesseur qui dans ce Pays n’ont pas été de Pape, mais plutôt comme Représentant pontifical dal janvier 1935 al décembre du ’44, et la le souvenir de laquelle suscite encore tant de dévotion et sympathie : heureux Giovanni XXIII, Ange Roncalli. Il nourrissait de la grande estime et admiration pour je peuple turc. À cet égard il me plaît rappeler une expression que loi dans son Journal de l’âme : « J’aime les turcs, apprécie les qualités naturelles de ce le peuple qu’il a aussi sa place préparée dans le chemin des civilisation » (n° 741)., en outre, ai laissé en don à l’Église et au monde une attitude spirituelle d’optimisme chrétien, fondé sur une foi profonde et une constante union avec Dieu. Animé de tel esprit, on tourne cette nation et, particulièrement, à la « petite troupeau » de Christ qui vit en moyen à elle, pour l’encourager et lui manifester l’affection de l’Église entière. Avec grande affection il salue tous vous, ici présent, fidèle d’Izmir, de Mersin, d’Iskenderun et d’Antakia, et d’autres venus divergées des parties du monde ; comme pures combien n’ont pas pu participer à cette célébration mais ils sont spirituellement unis à nous. Il salue, en particulier, Mons. Ruggero Franceschini, Archevêque d’Izmir, Mons. Giuseppe Bernardini, Archevêque honoraire d’Izmir, Mons. Luigi Padovese, les prêtres et les religieuses. Merci pour votre présence, pour votre témoignage et votre service à l’Église, dans cette terre bénie où, aux origines, la communauté chrétienne a connu des grands développements, comme ils attestent même les nombreux pèlerinages qui s’apportent en Turquie. 

 Mère de Dieu – Mère de l’Église  Nous avons écouté le passage de l’Évangile de Giovanni qui invite à contempler l’instant des Rédemption, lorsque Marie, unie au Fils dans offerte du Sacrifice, étendues sa maternité à tous les hommes et, en particulier, aux disciples de Jésus. Témoin privilégié de tel évènement est le même auteur du quatrième Évangile, de Giovanni, unique des Apôtres à rester sur le « Golgota » ensemble à
la Mère de Jésus et aux autres femmes. La maternité de Marie, entamée avec le fiat de Nazareth, s’accomplit sous
la Croix. S’il est vrai – comme il observe sant’Anselmo – qui « de l’instant du fiat Marie commença à nous porter tous dans son sein », la vocation et mission maternelle des Vierge vis-à-vis des croyants en Christ entama effectivement lorsque Jésus lui dit : « Femme, voilà ton fils! » (Gv 19,26). En voyant de la haut de la croix Mère et là à côté le disciple aimé, le Christ mourant reconnut la primité de la nouvelle Famille qui était venue à former dans le monde, le germe de l’Église et de la nouvelle humanité. Pour ceci on tourna Marie en lui appelant « femme » et pas « mère » ; terme qui par contre utilisa en la confiant le disciple : « Voilà ta mère! » (Gv 19,27). Le Fils de Dieu accomplis ainsi sa mission : né des Vierge pour partager dans tout, sauf le péché, notre condition humaine, à l’instant de je reviens au Père laissa dans le monde le sacrement de l’unité du genre humain (cfr « Cost. Lumen gentium », 1) :
la Famille « rassemblée de l’unité du Père et du Fils et de l’Esprit Saint » (San Cipriano, De Orat. Dom. 23 : PL 4, 536), le noyau duquel primordiale est vraiment ce lien nouveau entre
la Mère et disciple. De telle manière elles restent soudée en manière indissoluble la maternité divine et la maternité ecclésiale. 

Mère de Dieu – Mère de l’unité La première Lecture il nous a présenté ce qu’on peut définir l’ »évangile » de l’Apôtre des gens : tous, même les païen, sont appelés en Christ à participer pleinement au mystère du salut. En particulier, je teste contient l’expression que j’ai choisie quelle devise de mon voyage apostolique : « Lui, Christ, est notre paix » (Ef 2,14). Inspiré de l’Esprit Saint, Paolo affirme pas seulement que Jésus Christ il nous a portés la paix, mais qu’il « est » notre paix. Et il justifie telle affirmation en se référant au mystère de
la Croix : en versant « son sang » – il dit -, en offrant en sacrifice « sa chair », Jésus a détruit l’inimitié « dans si même » et a créé « dans si même, des deux, un seul homme nouveau » (Ef 2.14-16). L’apôtre explique dans quel sens, vraiment imprévisible, la paix messianique se soit réalisée dans
la Personne même de Christ et dans son mystère salvifique. Il l’explique en écrivant, pendant qu’il se trouve prisonnier, à la communauté chrétienne qui habitait ici, à Efeso : « aux saints qui sont en Efeso, des croyants en Christ Jésus » (Ef 1,1), comme affirme dans l’adresse de
la Lettre. À eux l’Apôtre elle souhaite « grâce et paix de Dieu, Père les nôtre, et des Seigneur Jésus Christ » (Ef 1,2). « Grâce » est la force qui transforme l’homme et le monde ; « paix » est fruit mûris de telle transformation. Christ est la grâce ; Christ est la paix. Maintenant, Paul on sait envoyé annoncer un « mystère », c’est-à-dire je dessine divin qui seulement dans la plénitude des temps, en Christ, s’est réalisé et révélé : que c’est-à-dire « les Gentils sont appelés, en Christ Jésus, à participer au même héritage, à former le même corps et à être tu participes de la promesse pour moyen de l’évangile » (Ef 3,6). Ce « mystère » se réalise, sur la plan historique- salvifique, dans l’Église, cette Peuple nouveau dans laquelle, abattu le vieux je mure de séparation, on retrouve en unité des juif et païen. Comme Christ, l’Église n’est pas seulement moyen de l’unité, mais il est même en marque efficace. Et les Viège Marie, Mère de Christ et de l’Église, est
la Mère de ce mystère d’unité que Christ et l’Église inséparablement représentent et construisent dans le monde et long l’histoire. 

Nous demandons à paix pour Jérusalem et le monde entier marque l’Apôtre des gens qui Christ « a fait des deux un peuple seul » (Ef 2,14) : affirmation, celle-ci, qu’il se réfère en sens vraiment au rapport entre Juif et « Gentil= païen » en ordre au mystère du salut éternel ; affirmation, cependant, qu’il peut même s’étendre, sur plan analogique, aux relations entre des peuples et des civilisations présents dans le monde. Christ « est venu à annoncer de la paix » (Ef 2,17) pas seulement entre des hébreux et pas juifs, mais plutôt entre toutes les nations, parce que toutes proviennent du même Dieu, unique Créateur et Seigneur de l’univers. Réconfortés du Mot de Dieu, d’ici, d’Efeso, ville bénie de la présence de Marie très sainte – que nous savons être aimée et vénérée même des musulmans – nous élevons aux Seigneur une spéciale prière pour la paix entre les peuples. De ce bord de
la Péninsule anatolien, pont naturel entre des continents, de l’ invocation de la paix et de la réconciliation d’abord pour ceux qui ils habitent dans
la Terre que nous appelons « saint », et que tel il est retenue soit des chrétiens, que des hébreux et des musulmans : elle est la terre d’Abramo, d’Isacco et de Giacobbe, destinée à recevoir je peuple qu’elle devenait bénédiction pour toutes les gens (cfr Gn 12.1-3). Paix pour l’entière humanité ! Qu’il puisse vite se réaliser la prophétie d’Isaia : « Ils forgeront leurs épées en vomer,/leurs lances en faux ; / je peuple n’élèvera pas plus l’épée contre autre peuple,/ne s’exerceront pas plus dans l’art de la guerre « (Is 2,4). de cette paix universelle avons tout besoin ; de cette paix l’Église est appelée à être pas seulement speakerine prophétique mais, plus d’ancre, » je marque et moyen « . Vraiment dans cette perspectif d’universelle pacification, plus profonde et intense on fait à le désirer arde mme vers la pleine communion et la concorde entre tous les chrétiens. À la célébration d’aujourd’hui est des présents fidèles catholiques de différents Rites, et ceci est motive de joie et d’éloge à Dieu. Des tels Rites, en effet, sont expression de celle-là admirable variété dont elle est ornée la marié de Christ, pourvu que sachent converger dans l’unité et dans le commun témoignage. Exemplaire à tel fin devon ‘être l’unité entre les Ordinaires dans
la Conférence Episcopale, dans la communion et dans le partage des efforts pastoral. 

 Magnificat  La liturgie d’aujourd’hui nous a faits répéter, comme refrain au psaume  responsorial, le cantique d’éloge que
la Vierge de Nazareth proclamai dans la rencontre avec le âgée parent Elisabeth (cfr Lc 1,39). Consolante sont pures rejouer dans nos coeurs les mots de la psalmiste : « miséricorde et vérités se rencontreront,/justice et paix se baiseront » (Sal 84, v. 11). Chers frères et soeurs, avec cette visite ai voulu faire sentir la amour et proximité spirituelle pas seulement miennes, mais de l’Église universelle à la communauté chrétienne qui ici, en Turquie, est vraiment une petite minorité et affronte chaque giorno pas peu de défis et difficulté. Avec solide confiance nous chantons, ensemble à Marie, « magnificat » de l’éloge et du remerciement à Dieu, qui regarde l’humilité de son esclave (cfr Lc 1.47-48). Chantons l’avec joie même lorsque nous sommes éprouvés de difficulté et de dangers, comme atteste le beau témoignage du prêtre romain Don Andrea Santoro, qu’il me plaît rappeler même dans notre célébration. Marie nous enseigne qui source de notre joie et d’unique notre solide soutien est Christ, et nous répète ses mots : « Vous ne craignez pas » (Mc 6,50), « Je suis avec vous » (Mt 28,20). Et tu, Mère de l’Église, accompagne toujours les nôtre me promène ! Saint Maria Mère de Dieu prie pour nous ! Aziz Meryem Mesih’en Annesi bizim için Dua et « .
Amen. 
SAINT MESSA PRÉS DU SANCTUAIRE MARIANO MERYEM D'ANA EVÌ HOMELIE DU SAINT PÈRE dans Pape Benoit

Pope Benedict XVI leaves after celebrating a Mass at the House of the Virgin Mary at Ephesus, near Selcuk, Turkey, Wednesday, Nov. 29, 2006. It is believed that this house is the last residence of the Virgin Mary. The Pope is on the second day of his four-day trip to Turkey. (AP Photo/Patrick Hertzog, Pool)

Turquie: le voyage de Benoît XVI

28 novembre, 2006
Je vous propose cet article, parce que est le premier que j’ai trouvé avec en peu d’explication, toutefois je pense que pour l’interprétation de discours est  nécessaire en peu plus de réflexion, du site:

http://info.france2.fr/monde/26365263-fr.php

Turquie: le voyage de Benoît XVI 

 

Publié le 28/11 à 17:48 
Le pape a brièvement a rencontré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan à l’aéroport d’Ankara 
     
    Celui-ci a affirmé avoir obtenu le soutien de Benoît XVI pour l’entrée de son pays dans l’UE.Le pape a entamé aujourd’hui une visite de quatre jours en Turquie sous haute surveillance policière, moins de 3 mois après la violente polémique déclenchée par ses propos, en Allemagne, sur l’islam dans le monde musulman.

 

« J’ai demandé [au pape] son soutien sur notre chemin vers l’Union européenne. Il a dit ‘nous voulons que
la Turquie fasse partie de l’Union européenne’ », a affirmé à la presse Recep Tayyip Erdogan. « C’est une recommandation honorable », a-t-il  ajouté alors qu’il venait d’accueillir le pape à l’aéroport d’Ankara.
En 2004, à l’époque du pontificat de Jean Paul II et alors qu’il était l’un des principaux personnages du Vatican, le cardinal Joseph Ratzinger avait  publiquement déclaré que l’admission de
la Turquie dans l’UE serait « une grande erreur ». Une opinion personnelle qui ne reflétait pas la position officielle du Vatican.
Le pape Benoît XVI a déposé une gerbe en début d’après-midi au mausolée d’Atatürk, le fondateur de
la Turquie moderne. « Sur cette terre, point de rencontre et carrefour de diverses religions et  cultures, charnière de l’Asie et de l’Europe, je fais volontiers miennes les  paroles du fondateur de
la République turque pour exprimer ce souhait: ‘paix dans la patrie, paix dans le monde’ », a-t-il écrit selon le texte diffusé à la presse en italien.Le pape Benoît XVI a entamé mardi vers 15H00 GMT  sa rencontre avec Ali Bardakoglu, directeur des affaires religieuses au sein du  gouvernement turc.
   
Les deux hommes, tous deux vétus de blanc étaient entourés de leurs  délégations.
   
M. Bardakoglu avait tenu des propos très durs contre le souverain pontife  après le discours de Ratisbonne.Un dispositif plus important que pour George Bush

Soucieux d’éviter tout incident et de donner une bonne image de
la Turquie  au moment où le pays négocie difficilement son entrée dans l’Union européenne,  le gouvernement a mis en place un dispositif de sécurité plus important que pour  la visite en 2004 du président américain George W. Bush qui pourrait mobiliser  jusqu’à 12.000 policiers à Istanbul.
 Les autres points forts du voyage devraient avoir lieu mercredi soir et  jeudi à Istanbul lors des entretiens de Benoît XVI avec le patriarche de Constantinople Bartholomée 1er, représentant spirituel des orthodoxes, et la  visite du pape à
la Mosquée bleue. Benoît XVI a fait de la réconciliation avec les orthodoxes une des priorités  de son pontificat.


 

Turquie: le voyage de Benoît XVI dans Pape Benoit image_26341919

le programme du voyage du même site

Anglicans et catholiques romains : Témoigner ensemble de l’Evangile

24 novembre, 2006

du Zenith:

2006-11-23

Anglicans et catholiques romains : Témoigner ensemble de l’Evangile

Visite du primat anglican au Vatican

ROME, Jeudi 23 novembre 2006 (ZENIT.org) –

« Le monde a besoin de notre témoignage et de la force qui vient d’une annonce unie de l’Evangile », a déclaré le pape Benoît XVI en recevant l’archevêque de Cantorbéry au Vatican.Benoît XVI a accueilli ce matin S. G. Rowan Williams, primat de la Communion anglicane, en visite à Rome à l’occasion du 40e anniversaire de la rencontre entre l’archevêque Michael Ramsey et Paul VI, et du 40e anniversaire de la fondation du centre anglican de Rome.

Le pape a évoqué les 1400 ans de relations entre les Eglises de Rome et de Cantorbéry, remerciant notamment l’archevêque et son entourage de leur présence aux funérailles de Jean-Paul II, le 8 avril 2005, et à l’inauguration de son pontificat, le 24 avril.

Et à propos de ce 40e anniversaire, le pape soulignait les nombreux motifs d’action de grâce pour ces quatre décennies, et spécialement le travail « de la Commission théologique mixte », « l’amitié et les bonnes relations entre anglicans et catholiques », le « nouveau climat dans le témoignage évangélique commun ».

Et justement, le pape invitait à développer ce témoignage commun parallèlement à la recherche théologique en disant : « Le monde a besoin de notre témoignage et de la force qui vient d’une annonce unie de l’Evangile », et « c’est pourquoi il faut continuer notre dialogue théologique, malgré les difficultés ».

Le pape est également revenu sur les visites des Primats anglicans à Rome, et la « réunion d’évêques des deux confessions tenue à Mississauga », permettant la constitution d’une « commission épiscopale mixte visant à rechercher des applications ecclésiales pratiques aux accords conclus ».

Mais le pape ne cachait pas les ombres : « Dans le monde occidental sécularisé de multiples pressions et influences négatives agressent chrétiens et communautés chrétiennes ».

Il en citait notamment deux : « Récemment, des positions sur le ministère ordonné ou des points de morale ont affecté les rapports internes à la Communion anglicane mais aussi entre cette Eglise et l’Eglise catholique ».

« Ces sujets débattus au sein de l’anglicanisme sont d’une importance vitale pour la diffusion de l’Evangile et son intégrité », faisait observer le pape, ajoutant : « ce débat se répercutera sur nos relations à venir ».

« Il faut espérer que le dialogue théologique, qui a enregistré bien des progrès, prendra en compte ces questions théologiques », souhaitait le pape.

Après cette rencontre et l’échange des discours et des dons, le pape et l’archevêque ont signé une Déclaration commune avant de se rendre en la chapelle de style byzantin Redemptoris Mater, avec leurs délégations, pour prier ensemble l’office du milieu du jour.

Le pape a offert un crucifix précieux à l’archevêque qui a offert au pape une belle icône.
Anglicans et catholiques romains : Témoigner ensemble de l’Evangile dans Pape Benoit williamsratzi

image Reuters

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