Archive pour la catégorie 'Pape Benoit'

BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE – Salle Paolo VI – Mercredi, 17 janvier 2007 –

17 janvier, 2007

la cathéchèse du Pape d’aujourd’hui, du site Vatican (traduction) 

BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE – Salle Paolo VI – Mercredi, 17 janvier 2007 – 

Chers frères et soeurs ! Il a entame demain la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens, que je conclurai personnellement dans
la Basilique de San Paolo hors Mura, le 25 prochain janvier, avec la célébration des Vesprée, à laquelle ils sont invités même les représentants des autres Églises et de la Communauté ecclésiaux de Rome. Les jours du 18 au 25 janvier, et dans autres parties du monde, la semaine autour de la Pentecôte – ils sont un temps fort d’engagement et de prière de la part de tous les chrétiens, qui peuvent se servir des subsides élaborés conjointement du Pontifical Conseil pour la Promotion de l’Unité des Chrétiens et de la Commission « Foi et Constitution » de Conseil Oecuménique des Églises. J’ai pu avertir combien soit senti le désir de l’unité dans les rencontres que j’ai eu avec diverses des représentants d’Églises et de Communauté ecclésiaux long ces ans et, en mode très émouvante, dans la récente visite au Patriarche Oecuménique Bartolomeo I, à Istanbul en Turquie. Sur celles-ci et autres expériences, qui ont dilaté mon coeur à l’espoir, je tournerai plus longuement mercredi prochain. Le chemin de l’unité reste certainement long et pas facile ; il faut toutefois ne pas se décourager et continuer à le parcourir en comptant en premier lieu sur le sûr soutien de Celui que,  dont, avant de partir pour le ciel, il a promis à le sien : « Voilà, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). l’unité est don de Dieu et fruit de l’action de son Esprit. Pour ceci il est important prier. Plus nous nous approchons à Christ en nous convertissant à le sien amour, plus on approche même les uns aux autres. Dans quelques Pays, entre lesquels l’Italie,
la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens est faite précéder de la Journée de réflexion hébreu- chrétienne, qu’on célèbre vraiment cet aujourd’hui, 17 janvier. Maintenant presque de deux décennies la Conférence Episcopale italienne dédie à cette Journée à le judaïsme avec le balai d’en promouvoir la connaissance et l’estime et pour développer le rapport de réciproque amitié entre la communauté chrétienne et celle juive, rapport qui s’est développé positivement après Concilie Vatican II et après la historique visite de l’Esclave de Dieu Jean Paul II à
la Synagogue Majeure de Rome. Même l’amitié hébreu- chrétienne, pour croître et être fructueuse, doit se fonder sur la prière. Invitation par conséquent tous à tourner cet aujourd’hui des insistant invocation au Seigneur parce que juifs et chrétiens on respecte, s’estiment et collaborent ensemble pour la justice et la paix dans le monde. Cet an thème biblique proposé à la commune réflexion et prière dans cette « Semaine » est : « Sentir Il y à il y à les sourdes et parler le muets » (Mc 7, 31-37). Ils sont des mots tirés de l’Évangile de Marc et ils se réfèrent aux guérison d’un sourd-muet de la part de Jésus. Dans la cette bref péricope, l’évangéliste il narre que les Seigneur, après avoir posé les doigts dans les oreilles et après avoir touché avec sa salive la langue du sourd-muet, il actionna le miracle en disant : « Ephphatha ! » qui signifie « Ouvre toi! ». Racheté l’ouïe et eu à nouveau le don du mot, cet Homme suscita l’admiration des autres en recomptant combien l’ère arrivé. Chaque chrétien, spirituellement sourde et muet à cause du péché original, avec le Baptême reçoit le don des Seigneur qui met ses doigts sur son visage, et ainsi, par les merci du Baptême, il devient capable d’écouter le mot de Dieu et de le proclamer aux frères. Au contraire, à partir de cet instant il est son épelle mûrir dans la connaissance et dans l’amour de Christ ainsi de pouvoir annoncer et témoigner efficacement l’Évangile. Ceci craint, en mettant en lumière deux tu attends de la mission de chaque communauté chrétienne – l’annonce de l’Évangile et le témoignage de la charité – souligne même combien soit important traduire le message de Christ en concrètes initiatives de solidarité. Cela favorise le chemin de l’unité, parce qu’on peut dire que tout soulagement, aussi petit, que les chrétiens apportent ensemble à la souffrance prochain du, contribue à rendre plus visible même leur communion et leur fidélité à je commande des Seigneur. La prière pour l’unité des chrétiens ne peut pas toutefois se limiter à une semaine à l’an. Les invocations choral aux Seigneur parce que soit Il à réaliser, dans les temps et dans les modalités à Lui seuls connus, la pleine unité de tous ses disciples doit s’étendre à chaque jour de l’an. En outre l’harmonie de buts dans la diaconie pour soulager les souffrances de l’homme, la recherche de la vérité du message de Christ, la conversion et la pénitence, est des étapes obligées à travers lesquelles chaque chrétien je daigne de ce nom doit s’unir au frère pour implorer le don de l’unité et de la communion. Je vous exhorte, donc, à passer ces jours dans un climat de orante écoute de l’Esprit de Dieu, parce qu’on accomplisse des significatifs pas sur de la communion pleine et parfaite entre tous les disciples de Christ. Il nous l’obtienne les Vierge, que nous invoquons comme Mère de l’Église et du soutien de tous les chrétiens, soutien de les nôtre je me promène vers Christ.

——————— Saluti: (texte original) 

Je salue avec joie les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les responsables de la famille Cor Unum. Soyez tous les témoins de
la Bonne Nouvelle dont notre monde a besoin! 

MESSA EN LA SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL – Jeudi 29 juin 2006

12 janvier, 2007

  je mets la catéchèse du Pape pour la solennité de Pierre et Paul du 29.6.06, parce qu’il, à novembre, premier du Noël et de la visite en Turquie il était en train de faire ses catéchèse sur Saint Paul et, précédemment il avait longtemps parlé de Saint Pierre, la pensée de Pape Benoît recourt souvent en outre aux deux apôtres, du site Vatican, texte original: 

 MESSA EN
LA SOLENNITÉ DES SAINTS PIERRE ET PAUL 
HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI   Autel de
la Confession de la Basilique Saint-Pierre
Jeudi 29 juin 2006 
 

 « Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise » (Mt 16, 18). Que dit précisément le Seigneur à Pierre à travers ces paroles? Quelle promesse lui fait-il à travers elles et quel devoir lui confie-t-il? Et que nous dit-il à nous – à l’Evêque de Rome qui siège sur
la Chaire de Pierre, et à l’Eglise d’aujourd’hui? Si nous voulons comprendre la signification des paroles de Jésus, il est utile de se rappeler que les Evangiles nous rapportent trois situations diverses dans lesquelles le Seigneur, chaque fois de façon particulière, transmet à Pierre le devoir qui sera le sien. Il s’agit toujours du même devoir, mais de la diversité des situations et des images utilisées, nous percevons plus clairement ce qui intéressait et interesse le Seigneur dans ce devoir. 
Dans l’Evangile de saint Matthieu que nous venons d’écouter, Pierre rend sa confession à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu. Sur cette base lui est conféré son devoir particulier à travers trois images: celle du roc qui devient pierre de fondation ou pierre angulaire, celle des clés et celle de lier et de délier. Je n’entend pas ici interpréter une fois de plus ces trois images que l’Eglise, au cours des siècles, a expliquées toujours à nouveau; je voudrais plutôt rappeler l’attention sur le cadre géographique et sur le contexte chronologique de ces paroles. La promesse a lieu dans les environs des sources du Jourdain, à la frontière de la terre juive, à la limite du monde païen. Le moment de la promesse marque un tournant décisif sur le chemin de Jésus: à présent, le Seigneur marche vers Jérusalem et, pour la première fois, il dit aux disciples que ce chemin vers
la Ville Sainte est le Chemin vers
la Croix: « A dater de ce jour, Jésus commença de montrer à ses disciples qu’il lui fallait s’en aller à Jérusalem, y souffrir beaucoup de la part des anciens, des grands prêtres et des scribes, être tué et, le troisième jour, ressusciter » (Mt 16, 21). Les deux choses vont de pair et déterminent le lieu intérieur du Primat, et même de l’Eglise en général: le Seigneur est continuellement en chemin vers
la Croix, vers l’humiliation du serviteur de Dieu souffrant et tué, mais dans le même temps, il est toujours également en chemin vers la vaste étendue du monde, dans laquelle Il nous précède comme Ressuscité, afin que resplendissent dans le monde la lumière de sa parole et la présence de son amour; il est en chemin afin qu’à travers Lui, le Christ crucifié et ressuscité, Dieu lui-même arrive dans le monde. En ce sens, Pierre, dans sa Première Lettre, se qualifie de « témoin des souffrances du Christ et [devant] participer à la gloire qui va être révélée » (5, 1). Pour l’Eglise, le Vendredi Saint et
la Pâque existent toujours ensemble; celle-ci représente toujours tant le grain de sénevé que l’arbre dans les branches duquel les oiseaux du ciel font leur nid. 
L’Eglise – et en elle le Christ – souffre également aujourd’hui. En elle, le Christ est toujours à nouveau bafoué et frappé; on cherche toujours à nouveau à le pousser en dehors du monde. Et toujours à nouveau, la petite barque de Pierre est secouée par le vent des idéologies, dont les eaux la pénètrent et semblent la condamner à couler. Et pourtant, précisément dans l’Eglise souffrante, le Christ est victorieux. En dépit de tout, la foi en Lui reprend toujours à nouveau ses forces.  Aujourd’hui aussi, le Seigneur commande les eaux et se révèle Maître des éléments. Il demeure sur sa barque, sur le navire de l’Eglise. Ainsi, dans le ministère de Pierre également, se révèle, d’une part, la faiblesse qui est propre à l’homme, mais également la force de Dieu: c’est précisément dans la faiblesse des hommes que le Seigneur manifeste sa force; il démontre que c’est Lui-même qui construit, à travers les hommes faibles, son Eglise. Tournons-nous à présent vers l’Evangile de saint Luc, qui nous raconte comment le Seigneur, au cours de
la Dernière Cène, confère à nouveau un devoir spécial à Pierre (cf. Lc 22, 31-33). Cette fois, les paroles de Jésus adressées à Simon se trouvent immédiatement après l’institution de
la Très Sainte Eucharistie. Le Seigneur vient de se donner aux siens, sous les espèces du pain et du vin. Nous pouvons voir dans l’institution de l’Eucharistie le véritable acte fondateur de l’Eglise. A travers l’Eucharistie, le Seigneur donne aux siens non seulement lui-même, mais également la réalité d’une nouvelle communion entre eux qui se prolonge dans le temps « jusqu’à ce qu’il vienne » (cf. 1 Co 11, 26). A travers l’Eucharistie, les disciples deviennent sa maison vivante qui, tout au long de l’histoire, croît comme le temple nouveau et vivant de Dieu dans ce monde. Et ainsi, Jésus, immédiatement après l’institution du Sacrement, parle de ce que signifie, dans la nouvelle communauté, la condition de disciples et le « ministère »: il dit qu’il s’agit d’un engagement de service, tout comme Lui-même se trouve au milieu d’eux comme Celui qui sert. Il s’adresse alors à Pierre. Il dit que Satan a demandé de pouvoir cribler les disciples comme le blé. Cela évoque le passage du Livre de Job, dans lequel Satan demande à Dieu la faculté de frapper Job. Le diable – le calomniateur de Dieu et des hommes – veut, à travers cela, prouver qu’il n’existe pas de véritable religiosité, mais que dans l’homme, tout vise toujours et seulement à l’utilité. Dans le cas de Job, Dieu accorde à Satan la liberté requise précisément pour pouvoir défendre par cela sa créature, l’homme, et lui-même. Et c’est ce qui a lieu également avec les disciples de Jésus – Dieu donne une certaine liberté à Satan en tout temps. Il nous semble souvent que Dieu laisse trop de liberté à Satan; qu’il lui accorde la faculté de nous secouer de façon trop terrible; et que cela dépasse nos forces et nous opprime trop. Nous crierons toujours à nouveau à Dieu: hélas, vois la misère de tes disciples, de grâce, protège-nous! En effet, Jésus poursuit: « Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas » (Lc 22, 32). La prière de Jésus est la limite placée au pouvoir du malin. La prière de Jésus est la protection de l’Eglise. Nous pouvons nous réfugier sous cette protection, nous y agripper et placer notre certitude en elle. Mais, comme nous le dit l’Evangile: – Jésus prie de façon particulière pour Pierre: « … afin que ta foi ne défaille pas ». Cette prière de Jésus est à la fois une promesse et un devoir. La prière de Jésus protège la foi de Pierre; cette foi qu’il a confessée à Césarée de Philippe: « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Voilà, ne laisse jamais cette foi devenir muette, affermis-la toujours à nouveau, précisément et même face à la croix et à toutes les contradictions du monde: tel est le devoir de Pierre. C’est pourquoi précisément le Seigneur ne prie pas seulement pour la foi personnelle de Pierre, mais pour sa foi comme service aux autres. C’est précisément cela qu’Il veut dire à travers les paroles: « Toi donc, quand tu seras revenu, affermis tes frères » (Lc 22, 32). 
« Toi donc, quand tu seras revenu » – cette parole est à la foi une prophétie et une promesse. Elle prophétise la faiblesse de Simon qui, devant une servante et un serviteur, niera connaître Jésus. A travers cette chute, Pierre – et avec lui chacun de ses successeurs – doit apprendre que sa propre force ne suffit pas à elle seule à édifier et à guider l’Eglise du Seigneur. Personne n’y réussit seul. Pour autant que Pierre semble capable et bon – dès le premier instant de l’épreuve, il échoue. « Toi donc, quand tu seras revenu » – le Seigneur, qui prédit sa chute, lui promet également la conversion: « Le Seigneur, se retournant, fixa son regard sur Pierre… » (Lc 22, 61). Le regard de Jésus réalise la transformation et devient le salut de Pierre: Lui, « sortant dehors [...] pleura amèrement » (22, 62). Nous voulons implorer toujours à nouveau ce regard sauveur de Jésus: pour tous ceux qui, dans l’Eglise, ont une respon-sabilité; pour tous ceux qui souffrent des confusions de notre temps; pour les grands et les petits: Seigneur, regarde-nous toujours à nouveau et relève-nous de toutes nos chutes et prends-nous entre tes mains bienveillantes. 
Le Seigneur confie à Pierre le devoir à l’égard de ses frères à travers la promesse de sa prière. Le devoir de Pierre est ancré à la prière de Jésus. C’est ce qui lui donne la certitude de sa persévérance à travers toutes les misères humaines. Et le Seigneur lui confie cette fonction dans le contexte de
la Cène, en relation avec le don de
la Très Sainte Eucharistie. L’Eglise, fondée sur l’institution de l’Eucharistie, au plus profond d’elle-même, est une communauté eucharistique et ainsi, une communion dans le Corps du Seigneur. Le devoir de Pierre est de présider à cette communion universelle; de la maintenir présente dans le monde comme unité également visible, incarnée. Avec toute l’Eglise de Rome, il doit – comme le dit saint Ignace d’Antioche – présider à la charité: présider à la communauté de cet amour qui provient du Christ et dépasse toujours à nouveau les limites du privé pour apporter l’amour du Christ jusqu’aux extrémités de la terre. 
La troisième référence au Primat se trouve dans l’Evangile de saint Jean (21, 15-19). Le Seigneur est ressuscité, et, en tant que Ressuscité, confie à Pierre son troupeau. Ici aussi s’entremêlent
la Croix et
la Résurrection. Jésus prédit à Pierre que son chemin conduira à
la Croix. Dans cette basilique, érigée sur la tombe de Pierre – une tombe de pauvres – nous voyons que le Seigneur, précisément ainsi, à travers
la Croix, vainc toujours. Son pouvoir n’est pas un pouvoir selon les modalités de ce monde. C’est le pouvoir du bien – de la vérité et de l’amour, qui est plus fort que la mort. Oui, sa promesse est vraie: les pouvoirs de la mort, les portes de l’enfer ne tiendront pas contre l’Eglise qu’il a édifiée sur Pierre (cf. Mt 16, 18) et que, précisément de cette façon, Il continue d’édifier personnellement. 
En cette solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, je m’adresse à vous de façon particulière, chers Archevêques métropolitains, venus de nombreux pays du monde pour recevoir le Pallium des mains du Successeur de Pierre. Je vous salue cordialement ainsi que tous ceux qui vous ont accompagnés. Je salue en outre avec une joie particulière la délégation du Patriarcat oecuménique, présidée par Son Eminence Johannis Zizioulias, Métropolite de Pergame, Président de
la Commission mixte internationale pour le Dialogue théologique entre catholiques et orthodoxes. Je suis reconnaissant au Patriarche Bartholomaios I et au Saint-Synode pour ce signe de fraternité, qui manifeste le désir et l’engagement de progresser plus rapidement sur le chemin de la pleine unité que le Christ a invoquée pour tous ses disciples. Nous sentons que nous partageons l’ardent désir exprimé un jour par le Patriarche Athénagoras et par le Pape Paul VI: de boire ensemble à la même Coupe et de manger ensemble le pain qui est le Seigneur lui-même. En cette occasion, nous implorons à nouveau que ce don nous soit bientôt accordé. Et nous rendons grâce au Seigneur de nous trouver unis dans la confession que Pierre, à Césarée de Philippe, fit pour tous les disciples: « Tu est le Christ, le Fils du Dieu vivant ». Nous voulons apporter ensemble cette confession dans le monde d’aujourd’hui. Que le Seigneur nous aide à être, précisément en cette heure de notre histoire, de véritables témoins de ses souffrances et qu’il nous fasse participer à la gloire qui doit se manifester (1 P 5, 1). Amen! 

La Catéchèse du Pape de ce matin – 10.1.07

10 janvier, 2007


La Catéchèse du Pape de ce matin (traduction) , (traduction de toutes le passage biblique avec la BJ) 

 BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE  Sala Paolo VI – Mercredi, 10 janvier 2007

Chers frères et soeurs, après le temps des fêtes nous revenons à nos catéchèse. J’avais médité avec vous les figures des douze Apôtres et saint Paul. Ensuite nous avons commencé à réfléchir sur les autres figures de l’Église naissante et ainsi aujourd’hui nous voulons nous arrêter sur la personne de saint Étienne, fêté de l’Église le jour après Noël. Saint Étienne est le plus représentatif d’un groupe de sept copains. La tradition voit dans ce groupe le germe du futur ministère du ` diacre’, même si il faut remarquer que cette dénomination est absent dans le Livre des Actes. L’importance de Étienne résulte en tout cas du fait que Luc, dans son important livre, la dédicace deux entiers chapitres. Le récit lucanien part de la constatation d’une subdivision affirmé à l’intérieur de la primitif Église de Jérusalem : celle-ci était, oui, entièrement composée de chrétiens d’origine juive, mais de cet quelque été originaires de la terre d’Israël et été touts dictes des « hébreux », pendant qu’autre de foi juive vétérotestamentaire provenaient de la diaspora de langue grecque et été tu dictes des « helléniste ». Voilà le problème qui se profilait : plus besogneux entre les helléniste, spécialement le veuve dépourvues de chaque j’appuie social, couraient le risque d’être négligé dans l’assistance pour la subsistance quotidienne. Pour obvier à cette difficulté les Apôtres, en réservant si à des mêmes la prière et le ministère du Mot comme ils central j’épelle décidèrent in charger de « sept hommes de bonne réputation, plein d’Esprit et de sagesse » parce qu’ils remplissaient le charge de l’assistance (Ac 6, 2-4), aussi du service social caritatif. À ce fin, comme il écrit Luc, sur invitation des Apôtres les disciples élurent sept hommes. Nous en avons même les noms. Ils sont : « Étienne, homme plein de foi et d’Esprit Saint, Philippe, Prochore, Nicanor, Timon, Parmènas et Nicolas. Ils les présentèrent aux Apôtres, lesquels, après avoir prié, ils imposèrent les mains « (Ac 6.5-6). Le geste de l’imposition des mains peut avoir varies des significations. Dans l’Ancien Testament le geste a surtout signifié de transmettre un fardeau important, comme il fit Moïses avec Josué (cfr Nm 27.18-23), en désignant ainsi son successeur. Dans cette ligne même l’Église d’Antiochia utilisera ce geste pour envoyer Paolo et Barnabé en mission aux peuples du monde (cfr Ac 13,3). à une analogue imposition des mains sur Timoteo, pour lui transmettre un fardeaux officiel, font à référence les deux Lettres paulines à lui adressez (cfr 1 Tm 4.14 ; 2 Tm 1,6). Qui s’agissait d’une action importante, à accomplir après du décernement, déduite de quel loi dans la première Lettre à Timothée : « Ne te hâte pas d’imposer le main à qui que soit. Ne te fais complice des péchés d’autrui » (5.22). Donc nous voyons que le geste de l’imposition des mains se développe dans la ligne de marque sacramentale. Dans le cas de Étienne et de copains il s’agit certainement de la transmission officielle, de la part des Apôtres, d’un charge et ensemble des imploration d’une grâce pour l’exercer. La chose plus importante à remarquer est que, outre les services caritatif, Étienne déroule aussi épelle d’évangélisation vis-à-vis des compatriotes, des soi-disant « helléniste », Luc en effet insiste sur le fait qu’il, « rempli de grâce et de puissance » (Ac 6,8), présente dans le nom de Jésus des nouvelle interprétation de Moïse et de la même Loi de Dieu, il relit l’Ancien Testament dans la lumière de l’annonce des mortes et des résurrection de Jésus. Cette relecture de l’Ancien Testament, de la relecture christologique  provoque les réactions des juif qui perçoivent ses mots comme un juron (cfr Ac 6.11-14). Pour cette raison il est condamné aux lapidation. Et saint Luc nous transmet achève discours du saint, une synthèse de sa prédication. Comme Jésus avait montré aux disciples d’Emmaüs qui tout l’Ancien Testament parle de lui, de sa croix et de ses résurrection, ainsi saint Étienne, en suivant l’enseignement de Jésus, lit tout l’Ancien Testament en clé christologique. Il montre que le mystère de
la Croix est à centre de l’histoire du salut recompté dans l’Ancien Testament, exposition qui réellement Jésus, le crucifié et rené, est le point d’arrivée de toute cette histoire. Et il montre donc même que le culte du temple est fini et que Jésus, rené, est le nouveau et vrai « temple ». Vraiment celui «  » au temple et à son culte ne provoque pas la condamnation de saint Étienne, qui, dans cet instant – il dit saint Luc – en fixant les yeux au ciel vit la gloire de Dieu et Jésus qui était à sa droite. Et en voyant le ciel, Dieu et Jésus, saint Étienne il dit : « Ah ! dit- il, je vois les cieux ouverts et le Fils de l’homme qui est à la droite de Dieu » (Ac 7,56). Suivre son martyre, qui de fait est modelé sur la passion de Jésus même, puisqu’il délivre aux « Seigneur Jésus » son esprit et prie parce que le péché de ses meurtrier il ne soit pas eux imputé (cfr Ac 7.59-60). Le lieu du martyre de Étienne à Jérusalem est traditionnellement placé peu hors de
la Porte de Damas, à nord, où maintenant il se lève justement l’église de saint- Étienne auprès de la note École Biblique des Dominicains. Le meurtre de Étienne, premier martyre de Christ, fut suivi d’une persécution locale contre les disciples de Jésus (cfr Act 8,1), la première qui s’est vérifiée dans histoire de l’Église. Elle constitua l’occasion concrète qui poussa le groupe des chrétiens juif – helléniste à fuir de Jérusalem et à se disperser. Chassés de Jérusalem, ils se transformèrent en missionnaires des itinérants : « Ceux qu’été dispersés allaient pour le pays et répandaient le Mot de Dieu » (Ac 8,4). La persécution et la conséquente dispersion deviennent mission. L’Évangile se propagea ainsi dans
la Samarie, dans
la Phénicie et dans
la Syrie jusqu’à la grande ville d’Antiochia, où en second lieu Luca il fut annoncé pour la première fois même aux païen (cfr Ac 11.19-20) et où aussi résonné pour la première fois le nom de « chrétiens » (Ac 11,26). En particulier, Luc annote que les lapidateur de Étienne « …poussèrent leur manteau aux pieds d’un jeune, appelé Saul » (Ac 7,58), le même qui donne persécuteur deviendra apôtre insigne de l’Évangile. Cela signifie que le jeune Saul devait avoir senti la prédication de Étienne, et être donc à connaissance des contenus principaux. Et saint Paul était probablement entre ceux que, en suivant et en sentant ce discours, « …frémissaient de rage, et ils grinçaient les dents contre Étienne » (Ac 7, 54). Et à ce point nous pouvons voir les étonnements de
la Providence divine. Saul, adverse acharné de la vision de Étienne après la rencontre avec le Christ rené sur de Damas, reprend la lecture christologique de l’Ancien Testament faite des Proto martyre, il l’approfondit et la complète, et ainsi il devient l’ »Apôtre des Gens ».
La Loi est accompli, ainsi elle enseigne, dans la croix de Christ. Et la foi en Christ, la communion avec l’amour de Christ est le vrai accomplissement de toute
la Loi. Celui-ci est le contenu de la prédication de Paul. Il montre ainsi que le Dieu d’Abraham devient le Dieu de tous. Et tous les croyants en Jésus Christ, comme fils d’Abraham, deviennent participes des promesses. Dans la mission sain Paulo on accomplit la vision de Étienne. L’histoire de Étienne dit à nous beaucoup de choses. Par exemple, nous enseigne qui ne faut jamais disjoindre l’engagement social de la charité de l’annonce courageuse de la foi. Ère un des sept chargés surtout de la charité. Mais il n’était pas possible disjoindre charité et annonce. Ainsi, avec la charité, il annonce Christ crucifié, jusqu’au point d’accepter même le martyre. Celle-ci est la première leçon que nous pouvons apprendre de la figure de saint Étienne : charité et annonce vont toujours ensemble. Surtout, saint Étienne nous parle de Christ, du Christ crucifié et rené comme le centre de l’histoire et de notre vie. Nous pouvons comprendre que
la Croix reste toujours centrale dans la vie de l’Église et même dans notre vie personnelle. Dans l’histoire de l’Église il ne manquera jamais la passion, la persécution. Et vraiment la persécution devient, en second lieu la célèbre phrase de Tertullien, la source de mission pour les nouveaux chrétiens. Je cite ses mots : « Nous nous multiplions chaque tourne que de vous nous sommes fauchés : il est une graine le sang des chrétiens « (Apologétique 50.13 : Plures efficimur quoties metimur à vobis : semen est sanguis christianorum). Mais même dans notre vie la croix, qui ne manquera jamais, devient bénédiction. Et en acceptant la croix, en sachant qu’elle devient et est bénédiction, nous apprenons la joie du chrétien même dans les instants de difficulté. La valeur du témoignage est irremplaçable, puisqu’à elle il mène l’Évangile et d’elle nourrie l’Église. Saint Étienne nous enseignes à faire trésor de ces leçons, nous enseignes à des amères
la Croix, parce qu’elle est la route sur laquelle Christ arrive toujours de nouveau au milieu de nous. 

 (original français)  Saluts : Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones venus à cette audience. Je salue particulièrement les diacres du séminaire de Lille. Puissiez- Vous, à l’exemple de saint Étienne, être d’ardents témoins de l’Évangile par votre engagement concret au service de vos frères et par l’annonce courageuse de la foi en Jésus. Que Dieu vous bénisse !  La Catéchèse du Pape de ce matin - 10.1.07 dans Pape Benoit

Saint Étienne, du site:

http://www.diaconi.diocesipa.it/diaconisi.htm

AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE BÉNÉFICIAIRE PRÈS DU SAINT SIÈGE, 08.01.2007 – DISCOURS DU SAINT PÈRE (texte original français)

8 janvier, 2007

du site du Saint Siège: 

AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE BÉNÉFICIAIRE PRÈS DU SAINT SIÈGE, 08.01.2007 – DISCOURS DU SAINT PÈRE (traduction)

Royal de l’Immeuble Apostolique Vatican, le Saint-Père Benedetto XVI il reçoit en Audience les Membres du Corps bénéficiaire Diplomatique près de la Sainte Siège, pour la présentation des voeux pour le nouvel an. Après l’adresse souhaite leur formulé du Doyen du Corps Diplomatique, S.E. le Prof. Giovanni Galassi, Ambassadeur de la République du Saint-Marin je presse la Sainte Siège, le Pape prononce le discours qui reportons de suite:

DISCOURS DU SAINT PÈRE (texte original)

Monsieur le Doyen,

  • Excellences, Mesdames et Messieurs,C’est avec plaisir que je vous accueille aujourd’hui, pour cette traditionnelle cérémonie d’échange de vœux. Bien qu’elle se renouvelle chaque année, il ne s’agit pas cependant d’une simple formalité, mais d’une occasion pour affermir notre espérance et pour nous engager toujours davantage au service de la paix et du développement des personnes et des peuples.En premier lieu, je désire remercier votre Doyen, Monsieur l’Ambassadeur Giovanni Galassi, pour les aimables paroles par lesquelles il a exprimé vos vœux. J’adresse aussi un salut particulier aux Ambassadeurs qui participent pour la première fois à cette rencontre. Je vous offre à tous mes vœux les plus cordiaux et je vous assure de mes prières, afin que 2007 vous apporte, à vous-mêmes, à vos familles, à vos collaborateurs, à tous les peuples et à leurs dirigeants, le bonheur et la paix.En début d’année, nous sommes invités à porter un regard sur la situation internationale, pour envisager les défis que nous sommes appelés à affronter ensemble. Parmi les questions essentielles, comment ne pas penser aux millions de personnes, spécialement aux femmes et aux enfants, qui manquent d’eau, de nourriture, de toit ? Le scandale de la faim, qui tend à s’aggraver, est inacceptable dans un monde qui dispose des biens, des connaissances et des moyens d’y mettre un terme. Il nous pousse à changer nos modes de vie; il nous rappelle l’urgence d’éliminer les causes structurelles des dysfonctionnements de l’économie mondiale et de corriger les modèles de croissance qui semblent incapables de garantir le respect de l’environnement et un développement humain intégral pour aujourd’hui et surtout pour demain. J’invite à nouveau les Responsables des Nations les plus riches à prendre les dispositions nécessaires pour que les pays pauvres, souvent pleins de richesses naturelles, puissent bénéficier des fruits des biens qui leur appartiennent en propre. De ce point de vue, le retard dans la mise en œuvre des engagements pris par la communauté internationale au cours des toutes dernières années est aussi source de préoccupation. Il faut donc souhaiter la reprise des négociations commerciales du «Doha Development Round» de l’Organisation mondiale du Commerce, ainsi que la poursuite et l’accélération du processus d’annulation et de réduction de la dette des pays les plus pauvres, sans que cela soit conditionné à des mesures d’ajustement structurel, néfastes pour les populations les plus vulnérables.Dans le domaine du désarmement également, se multiplient les symptômes d’une crise progressive, liée aux difficultés dans les négociations sur les armes conventionnelles aussi bien que sur les armes de destruction massive, et, d’autre part, à l’augmentation des dépenses militaires à l’échelle mondiale. Les questions de sécurité, aggravées par le terrorisme, qu’il faut condamner fermement, doivent être traitées dans une approche globale et clairvoyante.En ce qui concerne les crises humanitaires, il convient de noter que les Organisations qui les affrontent ont besoin d’un soutien plus fort, afin qu’elles soient en mesure de fournir aux victimes protection et assistance. Une autre question qui prend toujours davantage de relief est celle des mouvements de personnes: des millions d’hommes et de femmes sont contraints à laisser leurs foyers ou leur patrie à cause de violences ou bien pour rechercher des conditions de vie plus dignes. Il est illusoire de penser que les phénomènes migratoires pourront être bloqués ou contrôlés simplement par la force. Les migrations et les problèmes qu’elles créent doivent être affrontés avec humanité, justice et compassion.Comment ne pas se préoccuper non plus des continuelles atteintes à la vie, de la conception jusqu’à la mort naturelle ? De telles atteintes n’épargnent même pas des régions où la culture du respect de la vie est traditionnelle, comme en Afrique, où l’on tente de banaliser subrepticement l’avortement, par le Protocole de Maputo, ainsi que par le Plan d’action adopté par les Ministres de la santé de l’Union Africaine, qui sera d’ici peu soumis au Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement. Se développent également des menaces contre la structure naturelle de la famille, fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, et des tentatives de la relativiser en lui donnant le même statut que d’autres formes d’union radicalement différentes. Tout cela offense la famille et contribue à la déstabiliser, en en voilant la spécificité et le rôle social unique. D’autres formes d’agression à la vie sont commises parfois sous couvert de recherche scientifique. La conviction se répand que la recherche n’est soumise qu’aux lois qu’elle veut bien se donner et qu’elle n’a d’autre limite que ses propres possibilités. C’est le cas par exemple dans les tentatives de légitimer le clonage humain pour d’hypothétiques fins thérapeutiques.

    Ce cadre préoccupant n’empêche pas de percevoir des éléments positifs qui caractérisent notre époque. Je voudrais mentionner en premier lieu la prise de conscience croissante de l’importance du dialogue entre les cultures et entre les religions. Il s’agit d’une nécessité vitale, en particulier en raison des défis communs concernant la famille et la société. Je relève d’ailleurs les nombreuses initiatives en ce sens, qui visent à bâtir les bases communes pour vivre dans la concorde.

    Il convient aussi de noter le développement de la prise de conscience de la communauté internationale face aux énormes défis de notre temps, ainsi que les efforts pour qu’elle se traduise en actes concrets. Au sein de l’Organisation des Nations unies, a été créé l’année dernière le Conseil des Droits de l’Homme, dont il faut espérer qu’il centrera son activité sur la défense et la promotion des droits fondamentaux de la personne, en particulier le droit à la vie et le droit à la liberté religieuse. Évoquant les Nations unies, je me sens le devoir de saluer avec gratitude Son Excellence Monsieur Kofi Annan pour l’œuvre accomplie au cours de ses mandats de Secrétaire général. Je formule les vœux les meilleurs pour son successeur Monsieur Ban Ki-moon, au moment où il vient de prendre ses fonctions.

    Dans le cadre du développement, diverses initiatives ont été également lancées, auxquelles le Saint-Siège n’a pas manqué d’apporter son soutien, rappelant en même temps que ces projets ne doivent pas supprimer l’engagement des pays développés à destiner 0,7% de leur produit intérieur brut à l’aide internationale. Un autre élément important dans l’effort commun pour l’éradication de la misère requiert non seulement une assistance, dont on ne peut que souhaiter l’expansion, mais aussi la prise de conscience de l’importance de la lutte contre la corruption et la promotion de la bonne gouvernance. Il faut aussi encourager et poursuivre les efforts accomplis afin d’assurer l’application du droit humanitaire aux personnes et aux peuples, pour une protection plus efficace des populations civiles.

    En considérant la situation politique dans les différents continents, nous trouvons encore des motifs de préoccupation et d’espérance. Nous constatons en premier lieu que la paix est bien souvent fragile et même bafouée. Nous ne pouvons pas oublier le Continent africain. Le drame du Darfour se poursuit et s’étend aux régions frontalières du Tchad et de la République centrafricaine. La communauté internationale semble impuissante depuis bientôt quatre ans, malgré les initiatives destinées à soulager les populations en détresse et à apporter une solution politique. C’est seulement par une collaboration active entre les Nations unies, l’Union Africaine, les gouvernements en cause et d’autres protagonistes que ces moyens pourront devenir efficaces. Je les invite tous à agir avec détermination : nous ne pouvons pas accepter que tant d’innocents continuent à souffrir et à mourir ainsi.

    La situation dans la Corne de l’Afrique s’est récemment aggravée, avec la reprise des hostilités et l’internationalisation du conflit. En appelant toutes les parties à l’abandon des armes et à la négociation, qu’il me soit permis d’évoquer la mémoire de Sœur Leonella Sgorbati qui a donné sa vie au service des plus défavorisés, invoquant le pardon pour ses meurtriers. Que son exemple et son témoignage inspirent tous ceux qui cherchent réellement le bien de la Somalie.

    En Ouganda, il faut souhaiter les progrès des négociations entre les parties, en vue de la fin d’un conflit cruel qui voit même l’enrôlement de nombreux enfants contraints de se faire soldats. Cela permettra aux nombreux déplacés de revenir chez eux et de retrouver une vie digne. La contribution des chefs religieux et la récente désignation d’un Représentant du Secrétaire général des Nations unies sont de bonne augure. Je le redis: n’oublions pas l’Afrique et ses nombreuses situations de guerre et de tension. Il faut se rappeler que seules les négociations entre les différents protagonistes peuvent ouvrir la voie à un règlement juste des conflits et faire entrevoir des progrès vers la consolidation de la paix.

    La Région des Grands Lacs a été ensanglantée depuis des années par des guerres sans merci. C’est avec intérêt et espérance qu’il convient d’accueillir les développements positifs récents, en particulier la conclusion de la phase de transition politique au Burundi et plus récemment en République démocratique du Congo. Il est cependant urgent que les pays s’attachent à un retour au fonctionnement des institutions de l’état de droit, pour endiguer tous les arbitraires et pour permettre le développement social. Au Rwanda, je souhaite que le long processus de réconciliation nationale après le génocide trouve son aboutissement dans la justice, mais aussi dans la vérité et le pardon. La Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs, avec la participation d’une délégation du Saint-Siège et des représentants de nombreuses conférences épiscopales nationales et régionales de l’Afrique centrale et orientale, laisse entrevoir de nouvelles espérances. Enfin, je voudrais mentionner la Côte d’Ivoire, exhortant les parties en présence à créer un climat de confiance réciproque qui puisse conduire au désarmement et à la pacification, et d’autre part l’Afrique Australe: dans ces pays, des millions de personnes sont réduites à une situation de grande vulnérabilité, qui exige l’attention et l’appui de la communauté internationale.

    Des signes positifs pour l’Afrique viennent également de la volonté exprimée par la communauté internationale de maintenir ce continent au centre de son attention, et aussi du renforcement des institutions continentales et régionales, qui témoignent de l’intention des pays concernés de devenir toujours davantage responsables de leur propre destin. De même, il faut louer l’attitude digne des personnes, qui chaque jour, sur le terrain, s’engagent avec détermination pour promouvoir des projets qui contribuent au développement et à l’organisation de la vie économique et sociale.

    Le voyage apostolique que j’accomplirai au mois de mai prochain au Brésil me donne l’occasion de tourner mon regard vers ce grand pays, qui m’attend avec joie, et vers toute l’Amérique Latine et les Caraïbes. L’amélioration de certains indices économiques, l’engagement dans la lutte contre le trafic de drogue et contre la corruption, les divers processus d’intégration, les efforts pour améliorer l’accès à l’éducation, pour combattre le chômage et pour réduire les inégalités dans la distribution des revenus, constituent des indices à relever avec satisfaction. Si ces évolutions se consolident, elles pourront contribuer de façon déterminante à vaincre la pauvreté qui afflige de vastes secteurs de la population et à accroître la stabilité institutionnelle. S’agissant des élections qui se sont déroulées l’année dernière dans plusieurs pays, il convient de souligner que la démocratie est appelée à prendre en compte les aspirations de l’ensemble des citoyens, à promouvoir le développement dans le respect de toutes les composantes de la société, selon les principes de la solidarité, de la subsidiarité et de la justice. Il faut cependant mettre en garde contre le risque que l’exercice de la démocratie se transforme en dictature du relativisme, proposant des modèles anthropologiques incompatibles avec la nature et la dignité de l’homme.

    Mon attention se tourne tout particulièrement vers certains pays, notamment la Colombie, où le long conflit interne a provoqué une crise humanitaire, surtout en ce qui concerne les personnes déplacées. Tous les efforts doivent être faits pour pacifier le pays, pour restituer aux familles leurs proches qui ont été enlevés, pour redonner sécurité et vie normale à des millions de personnes. De tels signes donneront confiance à tous, y compris à ceux qui ont été impliqués dans la lutte armée. Nos regards se tournent vers Cuba. En souhaitant que chacun de ses habitants puisse réaliser ses aspirations légitimes dans le souci du bien commun, permettez-moi de reprendre l’appel de mon vénéré Prédécesseur: «Que Cuba s’ouvre au monde et le monde à Cuba». L’ouverture réciproque avec les autres pays ne pourra qu’être au bénefice de tous. Non loin de là, le peuple haïtien vit toujours dans une grande pauvreté et dans la violence. Je forme des vœux pour que l’intérêt de la communauté internationale, manifesté entre autres par les conférences des donateurs qui ont eu lieu en 2006, conduise à la consolidation des institutions et permette au peuple de devenir artisan de son propre développement, dans un climat de réconciliation et de concorde.

    L’Asie montre avant tout des pays qui sont caractérisés par une population très nombreuse et un grand développement économique. Je pense à la Chine et à l’Inde, pays en pleine expansion, souhaitant que leur présence croissante sur la scène internationale entraîne des bénéfices pour les populations elles-mêmes et pour les autres nations. De même, je forme des vœux pour le Viet-Nâm, rappelant sa récente adhésion à l’Organisation mondiale du Commerce. Ma pensée rejoint les communautés chrétiennes. Dans la plupart des pays d’Asie, il s’agit souvent de communautés petites mais vivantes, qui désirent légitimement pouvoir vivre et agir dans un climat de liberté religieuse. C’est à la fois un droit primordial et une condition qui leur permettra de contribuer au progrès matériel et spirituel de la société, et d’être des éléments de cohésion et de concorde.

    Au Timor oriental, l’Église catholique entend continuer à offrir sa contribution notamment dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la réconciliation nationale. La crise politique traversée par ce jeune État, comme d’ailleurs par d’autres pays de la région, met en évidence une certaine fragilité des processus de démocratisation. De dangereux foyers de tension couvent dans la Péninsule de Corée. L’objectif de la réconciliation du peuple coréen et la dénucléarisation de la Péninsule, qui auront des effets bénéfiques dans toute la région, doivent être poursuivis dans le cadre de négociations. Il convient d’éviter les gestes qui puissent compromettre les pourparlers, sans toutefois conditionner aux résultats les aides humanitaires destinées aux couches de la population nord-coréenne les plus vulnérables.

    Je voudrais attirer votre attention sur deux autres pays asiatiques, qui sont des motifs de préoccupation. En Afghanistan, au cours des derniers mois, il faut hélas déplorer une augmentation notable de la violence et des attaques terroristes, qui rendent difficile le chemin vers la sortie de crise et qui pèsent lourdement sur les populations locales. Au Sri Lanka, l’échec des négociations de Genève entre le Gouvernement et le Mouvement Tamoul a entraîné une intensification du conflit, qui provoque d’immenses souffrances parmi les populations civiles. Seule la voie du dialogue pourra assurer un avenir meilleur et plus sûr pour tous.

    Le Moyen-Orient est aussi source de grandes inquiétudes. Aussi ai-je voulu adresser une lettre aux catholiques de la région à l’occasion de Noël, pour exprimer ma solidarité et ma proximité spirituelle avec tous, et pour les encourager à poursuivre leur présence dans la région, sûr que leur témoignage sera une aide et un soutien en vue d’un avenir de paix et de fraternité. Je renouvelle mon appel pressant à toutes les parties en cause sur l’échiquier politique complexe de la région, avec l’espoir que se consolideront les signes positifs entre Israéliens et Palestiniens, enregistrés au cours des dernières semaines. Le Saint-Siège ne se lassera jamais de répéter que les solutions armées n’aboutissent à rien, comme on l’a vu au Liban l’été dernier. L’avenir de ce pays passe nécessairement par l’unité de toutes ses composantes et par des relations fraternelles entre les différents groupes religieux et sociaux. Cela constitue un message d’espérance pour tous. Il n’est pas possible de se satisfaire non plus de solutions partielles ou unilatérales. Pour mettre un terme à la crise et aux souffrances qu’elle occasionne dans les populations, il importe de procéder par une approche globale, qui n’exclue personne de la recherche d’une solution négociée et qui tienne compte des aspirations et des intérêts légitimes des différents peuples concernés; notamment, les Libanais ont droit à voir respectées l’intégrité et la souveraineté de leur pays; les Israéliens ont le droit de vivre en paix dans leur État ; les Palestiniens ont droit à une patrie libre et souveraine. Si chacun des peuples de la région voit ses attentes prises en considération et se sent moins menacé, la confiance mutuelle se renforcera. Cette même confiance se développera si un pays comme l’Iran, tout spécialement en ce qui concerne son programme nucléaire, accepte de donner une réponse satisfaisante aux préoccupations légitimes de la communauté internationale. Des pas accomplis dans ce sens auront sans aucun doute un effet positif pour la stabilisation de toute la région, et de l’Iraq en particulier, mettant fin à l’épouvantable violence qui ensanglante ce pays et offrant la possibilité de relancer sa reconstruction et la réconciliation entre tous ses habitants.

    Plus près de nous, en Europe, de nouveaux pays, la Bulgarie et la Roumanie, nations de longue tradition chrétienne, ont fait leur entrée dans l’Union européenne. Alors que l’on s’apprête à célébrer le cinquantième anniversaire des Traités de Rome, une réflexion s’impose sur le Traité constitutionnel. Je souhaite que les valeurs fondamentales qui sont à la base de la dignité humaine soient pleinement protégées, en particulier la liberté religieuse dans toutes ses dimensions et les droits institutionnels des Églises. De même, on ne peut faire abstraction de l’indéniable patrimoine chrétien de ce continent, qui a largement contribué à modeler l’Europe des Nations et l’Europe des peuples. Le cinquantième anniversaire de l’insurrection de Budapest, fêté au mois d’octobre dernier, nous a rappelé les événements dramatiques du vingtième siècle qui incitent tous les Européens à construire un avenir libre de toute oppression et de tout conditionnement idéologique, à tisser des liens d’amitié et de fraternité, et à manifester sollicitude et solidarité envers les plus pauvres et les plus petits; de même, il importe de purifier les tensions du passé, en promouvant la réconciliation à tous les niveaux, car c’est elle seule qui permet de construire l’avenir et de consentir à l’espérance. J’appelle aussi tous ceux qui, dans le continent européen, sont tentés par le terrorisme, à cesser toute activité de ce genre, car de tels comportements, qui font prévaloir la violence et qui engendrent la peur chez les populations, constituent une voie sans issue. Je pense aussi aux divers «conflits gelés», souhaitant qu’ils trouvent rapidement une solution définitive, et aux tensions récurrentes liées aujourd’hui surtout aux ressources énergétiques.

    Je souhaite que la région des Balkans parvienne à la stabilisation que tous espèrent, en particulier grâce à l’intégration des nations qui la composent dans les structures continentales et au soutien de la communauté internationale. L’établissement de relations diplomatiques avec la République du Monténégro, qui vient d’entrer pacifiquement dans le concert des nations, et l’Accord de Base signé avec la Bosnie Herzégovine sont des marques de l’attention constante du Saint-Siège pour la région des Balkans. Alors qu’approche le moment où sera défini le statut du Kosovo, le Saint-Siège demande à tous ceux qui sont concernés un effort de sagesse clairvoyante, de flexibilité et de modération, afin que soit trouvée une solution qui respecte les droits et les attentes légitimes de tous.

    Les situations que j’ai évoquées constituent un défi, qui nous implique tous; il s’agit d’un défi qui consiste à promouvoir et à consolider tout ce qu’il y a de positif dans le monde et à surmonter, avec bonne volonté, sagesse et ténacité tout ce qui blesse, dégrade et tue l’homme. C’est en respectant la personne humaine qu’il est possible de promouvoir la paix et c’est en bâtissant la paix que sont jetées les bases d’un authentique humanisme intégral. C’est ici que trouve réponse la préoccupation de tant de nos contemporains face à l’avenir. Oui, l’avenir pourra être serein si nous travaillons ensemble pour l’homme. L’homme, créé à l’image de Dieu, a une dignité incomparable; l’homme, qui est si digne d’amour aux yeux de son Créateur, que Dieu n’a pas hésité à donner pour lui son propre Fils. C’est cela le grand mystère de Noël, que nous venons de célébrer et dont l’atmosphère joyeuse se poursuit jusqu’à notre rencontre d’aujourd’hui. Dans son engagement au service de l’homme et de la construction de la paix, l’Église est aux côtés de toutes les personnes de bonne volonté et elle offre une collaboration désintéressée. Qu’ensemble, chacun à sa place et avec ses propres talents, nous sachions travailler à la construction d’un humanisme intégral qui peut seul assurer un monde pacifique, juste et solidaire. Ce souhait s’accompagne de la prière que je fais monter vers le Seigneur pour vous-mêmes, pour vos familles, pour vos collaborateurs et pour les peuples que vous représentez.

    [00032-03.01] [Texte original: Français]

  • AUDIENCE AU CORPS DIPLOMATIQUE BÉNÉFICIAIRE PRÈS DU SAINT SIÈGE, 08.01.2007 - DISCOURS DU SAINT PÈRE (texte original français) dans Pape Benoit
  • Pope Benedict XVI delivers his speech during an audience with diplomats in the Regia hall at the Vatican, Monday, Jan 8, 2007. Benedict XVI called for negotiations to end fighting in Somalia, warned that democracies must not be transformed into dictatorships in Latin America and urged Iran to cooperate with the international community over concerns about its nuclear program. (AP Photo/Maurizio Brambatti, pool)

     dans Pape Benoit

    Pope Benedict XVI, left, delivers his speech during an audience with diplomats in the Regia hall at the Vatican, Monday, Jan 8, 2007. Benedict XVI called for negotiations to end fighting in Somalia, warned that democracies must not be transformed into dictatorships in Latin America and urged Iran to cooperate with the international community over concerns about its nuclear program. (AP Photo/Maurizio Brambatti, pool)

    l’Homélie du Pape Benoît pour l’Epiphanie du Seigneur du 2006

    5 janvier, 2007

     l’Homélie du Pape Benoît pour l’Epiphanie du Seigneur du 2006 (l’an dernier)

    CHAPELLE PAPALE EN LA SOLENNITÉ DE L’ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR

    HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI Basilique Vaticane
    Vendredi 6 janvier 2006

    Chers frères et soeurs, La lumière qui, à Noël, a brillé dans la nuit, illuminant la grotte de Bethléem, où Marie, Joseph et les bergers demeuraient, en adoration silencieuse, resplendit aujourd’hui et se manifeste à tous. L’Epiphanie est un mystère de lumière, représentée de manière symbolique par l’étoile qui a guidé le voyage des Rois mages. Toutefois, la vraie source de lumière, l’ »Astre d’en haut qui vient nous visiter » (cf. Lc 1, 78), c’est le Christ. Dans le mystère de Noël, la lumière du Christ rayonne sur la terre, en se diffusant comme par cercles concentriques. Tout d’abord sur la sainte Famille de Nazareth: la Vierge Marie et Joseph sont illuminés par la présence divine de l’Enfant Jésus. La lumière du Rédempteur se manifeste ensuite aux bergers de Bethléem qui, avertis par l’ange, accourent immédiatement à la grotte et y trouvent le « signe » qui leur avait été annoncé: un enfant enveloppé de langes et couché dans une mangeoire (cf. Lc 2, 12). Les bergers, avec Marie et Joseph, représentent ce « reste d’Israël », les pauvres, les anawim, auxquels est annoncée la Bonne Nouvelle. L’éclat du Christ parvient enfin jusqu’aux Rois mages, qui constituent les prémices des peuples païens. Les palais du pouvoir de Jérusalem restent dans l’ombre et la nouvelle de la naissance du Messie y est annoncée paradoxalement par les Rois mages et suscite non pas la joie, mais la crainte et des réactions hostiles. Mystérieux dessein de Dieu: « Quand la lumière est venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs oeuvres étaient mauvaises » (Jn 3, 19). Mais qu’est-ce que cette lumière? Est-ce seulement une métaphore suggestive ou cette image correspond-elle à une réalité? L’Apôtre Jean écrit dans sa Première Epître: « Dieu est Lumière, en lui point de ténèbres » (1 Jn 1, 5); puis il ajoute: « Dieu est amour ». Ces deux affirmations, mises ensemble, nous aident à mieux comprendre: la lumière, apparue à Noël, et qui se manifeste aujourd’hui aux nations, est l’amour de Dieu, révélé dans la Personne du Verbe incarné. Les Rois mages arrivent d’Orient, attirés par cette lumière. Dans le mystère de l’Epiphanie, par conséquent, en plus d’un mouvement de rayonnement vers l’extérieur, se manifeste un mouvement d’attraction vers le centre qui achève le mouvement déjà inscrit dans l’Ancienne Alliance. La source d’un tel dynamisme est Dieu, Un dans la substance et Trine dans les Personnes, qui attire tout et tous à lui. La Personne incarnée dans le Verbe se présente ainsi comme le principe de réconciliation et de récapitulation universelle (cf. Ep 1, 9-10). Il est le but ultime de l’histoire, le terme d’un « exode », d’un chemin providentiel de rédemption, qui culmine dans sa mort et sa résurrection. Pour cette raison, lors de la solennité de l’Epiphanie, la liturgie anticipe celle que l’on appelle l’ »Annonce de Pâques »: l’année liturgique, en effet, reprend toute la parabole de l’histoire du salut, au centre de laquelle se trouve le « Triduum du Seigneur crucifié, enseveli et ressuscité ».

    Dans la liturgie du Temps de Noël on retrouve souvent, comme refrain, ce verset du Psaume 97: « Le Seigneur a fait connaître sa victoire et révélé sa justice aux nations » (v. 2). Ce sont des paroles que l’Eglise utilise pour souligner la dimension « épiphanique » de l’Incarnation: le Fils de Dieu qui se fait homme, son entrée dans l’histoire est le pinacle de l’auto-révélation de Dieu à Israël et à toutes les nations. A travers l’Enfant de Bethléem, Dieu s’est révélé dans l’humilité de la « forme humaine », dans la « condition d’esclave », ou plutôt de crucifié (cf. Ph 2, 6-8). C’est le paradoxe chrétien. C’est précisément le fait de se cacher qui constitue la plus éloquente « manifestation » de Dieu: l’humilité, la pauvreté, l’ignominie même de la Passion nous font découvrir comment Dieu est réellement. Le visage du Fils révèle fidèlement celui du Père. C’est pour cette raison que le mystère de Noël est, pour ainsi dire, toute une « épiphanie ». La manifestation aux Rois mages n’ajoute pas une chose étrangère au dessein de Dieu, mais en révèle une dimension éternelle et constitutive: « Les païens sont admis au même héritage, membres du même Corps, bénéficiaires de la même Promesse, dans le Christ Jésus, par le moyen de l’Evangile » (Ep 3, 6).

    La fidélité de Dieu à Israël et sa manifestation aux nations pourraient apparaître comme des aspects divergents entre eux à un regard superficiel; en réalité, ce sont les deux faces d’une même médaille. En effet, selon les Ecritures, c’est précisément en restant fidèle au pacte d’amour avec le peuple d’Israël que Dieu révèle également sa gloire aux autres peuples. « Grâce et fidélité » (cf. Ps 88, 2), « amour et vérité » (cf. Ps 84, 11) sont le contenu de la gloire de Dieu, son « nom », destiné à être connu et sanctifié par les hommes de toute langue et de toute nation. Mais ce « contenu » est inséparable de la « méthode » que Dieu a choisie pour se révéler, celle de la fidélité absolue à l’alliance, qui atteint son sommet en Jésus Christ. Le Seigneur Jésus est, dans le même temps et de manière inséparable, « lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël [son] peuple » (Lc 2, 32), comme s’exclamera le vieux Siméon, inspiré par Dieu, en prenant l’Enfant dans ses bras, lorsque ses parents le présenteront au temple. La lumière qui éclaire les nations – la lumière de l’Epiphanie – provient de la gloire d’Israël – la gloire du Messie né, selon les Ecritures, à Bethléem « ville de David » (Lc 2, 4). Les Rois mages ont adoré un simple Enfant dans les bras de sa Mère Marie car, en Lui, ils ont reconnu la source de la double lumière qui les avait guidés: la lumière de l’étoile et la lumière des Ecritures. Ils ont reconnu en Lui le Roi des Juifs, gloire d’Israël, mais aussi le Roi de toutes les nations.

    Dans le contexte liturgique de l’Epiphanie se manifeste également le mystère de l’Eglise et sa dimension missionnaire. Celle-ci est appelée à faire resplendir dans le monde la lumière du Christ, en la reflétant en elle-même comme la lune reflète la lumière du soleil. Les anciennes prophéties concernant la ville sainte de Jérusalem, comme la magnifique prophétie d’Isaïe, que nous venons d’entendre, se sont réalisées dans l’Eglise: « Debout, Jérusalem! Resplendis: elle est venue, ta lumière, (…) Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi » (Is 60, 1-3). C’est ce que devront réaliser les disciples du Christ: formés par Lui pour vivre dans le style des Béatitudes, ils devront attirer tous les hommes à Dieu, à travers le témoignage de l’amour: « De même, que votre lumière brille devant les hommes: alors en voyant ce que vous faites de bien, ils rendront gloire à votre Père qui est aux cieux » (Mt 5, 16). En écoutant ces paroles de Jésus, nous, membres de l’Eglise, ne pouvons pas ne pas percevoir toute l’insuffisance de notre condition humaine, marquée par le péché. L’Eglise est sainte mais elle est composée d’hommes et de femmes avec leurs limites et leurs erreurs. Seul le Christ, en nous donnant l’Esprit Saint, peut transformer notre misère et nous renouveler continuellement. C’est Lui la lumière des nations, lumen gentium, qui a choisi d’éclairer le monde à travers son Eglise (cf. Concile Vatican II, Lumen gentium, n. 1). « Comment cela adviendra-t-il? », pouvons-nous nous demander en reprenant les paroles que la Vierge adressa à l’Archange Gabriel. C’est précisément la Mère du Christ et de l’Eglise qui nous fournit la réponse: par son exemple de disponibilité totale à la volonté de Dieu « fiat mihi secundum verbum tuum » (Lc 1, 38), elle nous enseigne à être « épiphanie » du Seigneur, dans l’ouverture du coeur à la force de la grâce et dans l’adhésion fidèle à la parole de son Fils, lumière du monde et but ultime de l’histoire. Ainsi soit-il!

    Le Pape est allé ce matin à une cantine pour les pauvres

    4 janvier, 2007

    Le Pape est allé ce matin à une cantine pour les pauvres, au « Colle Oppio », qu’il n’est pas loin du Colisée, du Stazione Termini (et de ma maison ou de
    la Basilique de Saint Jean), il a porté des cadeaux il a reçu des cadeaux, j’ai seulement un article de d’AsiaNews qu’il reporte quelque chose de l’événement de ce matin, de site AsiaNews : 

    VATICAN Pape : la vraie joie vient de l’amour de Dieu, ne viens pas de cette faite de la publicité .  En visitant la cantine du « Caritas » de Rome, Benoît XVI remarque comme l’amour se mets en évidence dans le service à la personne, « sans distinction de race, de religion et de culture ». Rome (AsiaNews) – Qui reçoit comme qui donne, dans le travail quotidien du « Caritas », expérimente la beauté de l’amour que Jésus a porté, sent « la profondeur de la joie qui de lui dérive, une joie certainement divergée de celle-là illusoire faite de la publicité. La première visite de 2007 hors du Vatican a vu aujourd’hui Bénit XVI à la cantine « Caritas »  du quartier de Colle Oppio, pas loin de la « Stazione Termini » que la même Pape a défini « symbole, dans quelque mode, du Caritas romaine ». La cantine de « Collo Oppio », en effet, est la première structure d’accueil pour sans demeure fondée à Rome. Ouverte en 1983, en 23 ans il a reçu milliers des personne que vient dans la gêne italiens et étrangers, en distribuant au-delà de neuf millions de repas. Et d’aujourd’hui même Benoît XVI en a la carte – qui a le nombre 1 – délivrée lui du directeur du « Caritas » romaine mons. Guerino de Tora. De son chant le Pape a porté en don à la cantine 10mila couverte et 2mila des vestons lourds contre les rigueurs de l’hiver. Salué de cris joyeuses de « Viva il Papa » de quelques centaines de personnes, réunies à l’intérieur de la structure, de Benoît XVI a souligné comme Jésus, « le pain descendu du ciel », « le pain de la vie », « on rend dans quelque mode visible chaque jour dans cette Cantine, où on ne veut pas donner seulement à manger, mais servir la personne, sans distinction de race, de religion et de culture ». Dans la cantine du « Caritas », dans les mots de le Pape « il est possible toucher avec main la présence de Christ dans le frère qui a de la faim et dans celui qui il lui offre à manger. Ici il peut s’expérimenter que, lorsque nous aimons le prochain, nous connaissons meilleur Dieu : dans la grotte de Bethléem, en effet, Il s’est manifesté à nous dans la pauvreté d’un nouveau-né besogneux de tout. Le message des Noël est simple : Dieu est venu entre nous parce qu’il nous aime. Dieu est amour : pas un amour sentimentale, mais un amour qu’on a fait don total jusqu’à au sacrifice de
    la Croix « . Benoît XVI s’est ensuite rappelle des mots qui Jean Paul II dirent en 1992 en visitant cette même institution : « L’homme qui y souffre appartient ». La phrase est rapportée sur les lapide poste à l’entrée de la cantine, dédiée à papa Wojtyla, et découverte aujourd’hui de Benoît XVI. La même Pape, en se référant ensuite à la crèche construite dans la salle, a souligné que « de la grotte de Bethléem
    , de chaque crèche se répand une annonce qui est pour tous : Jésus nous aime et nous enseigne à des amères. Les responsables, les volontaires et tous qui fréquentent
    la Cantine puissent expérimenter la beauté de cet amour ; qu’ils puissent sentir la profondeur de la joie qui d’elle dérive, une joie certainement divergée de celle-là illusoire faite de la publicité « . « L’Esprit Saint – il a conclu – esprits les coeurs des responsables et de tous les opérateurs et les volontaires, parce qu’ils accomplissent leur service avec dévouement toujours plus consciente, en s’inspirant à j’authentifie style de l’amour chrétien, que les Saints de la charité ont repris dans la devise : bien il doit être fait bien « . 

    Le Pape est allé ce matin à une cantine pour les pauvres dans Pape Benoit

    Pope Benedict XVI greets faithful as he visits Caritas cantine for homeless in downtown Rome January 4, 2007. REUTERS/Pier Paolo Cito/Pool (ITALY)

    BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE – 3 janvier 2007

    3 janvier, 2007

    du site Vatican (traduction): 

    BENOÎT XVI AUDIENCE GÉNÉRALE 

    Sala Paolo VI – Mercredi, 3 janvier 2007 

    Chers frères et soeurs, merci par votre affection. Je vous souhaite un Bon An à tous ! Cette première Audience générale du nouvel an se déroule encore dans le climat de Noël, dans une atmosphère qui nous invite à la joie pour la naissance des Rédempteur. En venant dans le monde, Jésus a épandu avec abondance entre les hommes des dons de bonté, de miséricorde et d’amour. Presque en interprétant les sentiments des hommes de chaque temps, l’apôtre Giovanni observe : « Quel grand amour il nous a donné le Père pour être appelé des fils de Dieu » (1 Gv 3,1). Qui s’arrête à méditer devant le Fils de Dieu qui enveloppé inerme dans la crèche ne peut pas ne pas se sentir surpris de cet évènement humainement incroyable ; il ne peut pas ne pas partager la stupeur et le humble abandon des Vierge Marie, qui Dieu a choisi comme Mère des Rédempteur vraiment pour son humilité. Dans l’Enfant de Bethléem chaque homme découvre d’être gratuitement aimé de Dieu ; dans la lumière des Noël se manifeste à chaque de nous l’infinie bonté de Dieu. En Jésus le Père céleste a inauguré une nouvelle relation avec nous ; il nous a rendus des « fils dans le même Fils ». Il est vraiment sur cette réalité qui, pendant ces jours, Saint Jean nous invite à méditer avec la richesse et la profondeur de sa Parole, dont nous avons senti un passage. L’Apôtre bien-aimé du Seigneur souligne que fils nous « sommes réellement » (1 Jn 3,1) : nous ne sommes pas seulement des créatures, mais nous sommes des fils ; de cette manière Dieu est près de nous ; de cette manière il nous attrait à lui dans l’instant de son incarnation, dans le sien se faire un de nous. Donc nous appartenons vraiment à la famille qui a Dieu comme Père, parce que Jésus, le Fils Un engendré (traduction fait de moi), est venu à poser la sienne tende au milieu de nous, la tende de sa chair, pour rassembler toutes les gens dans une unique famille, famille de Dieu, appartenant réellement à l’Être divin, unis dans un seul peuple, une seule famille. Il est venu pour nous révéler la vraie face du Père. Et si maintenant nous employons le mot Dieu, on n’agit pas quelque réalité connue seulement de loin. Nous connaissons la face de Dieu : il est cela du Fils, venu pour rendre plus voisines à nous, à la terre, aux réalités célestes. Connue Saint Jean : « Dans ceci il est l’amour : nous n’avons pas été amers à Dieu, mais il est lui qu’il nous a aimés « (1 Jn 4,10). Dans les Noël il résonne dans le monde entier l’annonce simple et bouleversante : « Dieu nous aime ». « Nous aimons – il dit Saint Jean – parce qu’il nous a aimés pour premier » (1 Jn 4,19). Ce mystère est maintenant confié à nos mains parce que, en expérimentant l’amour divin, nous vivons prothèse vers les réalités du ciel. Et ceci, nous disons, est même l’exercice de ces jours : vivre réellement prothèse vers Dieu, en cherchant d’abord le Règne et sa justice, certains que le reste, tout le reste nous sera donné en surcroît  (cfr Mt 6,33). À nous croître dans cette conscience il aide le climat spirituel du temps de Noël. La joie du Noël ne nous fait pas cependant oublier le mystère du mal « mysterium iniquitatis », le pouvoir des ténèbres qui tente d’assombrir la splendeur de la lumière divine : et, malheureusement, nous expérimentons chaque jour ce pouvoir des ténèbres. Dans le prologue de son Évangile, plusieurs fois proclamé dans ces jours, l’évangéliste Jean écrit : « La lumière brille dans les ténèbres, mais les ténèbres ils ne l’ont pas accueillie » (1.5). Il est le drame de refuse de Christ, que, comme en passé, on manifeste et il s’exprime, malheureusement, même aujourd’hui dans tant de modalités différentes. Peut-être même plus sournoises et dangereuses elles sont les formes de refuse de Dieu dans l’ère contemporaine : du net rejet à l’indifférence, de l’athéisme scientiste alla présentation d’un Jésus soi-disant modernisé ou post modernisé. Un Jésus homme, réduit en mode divergée à un simple homme de son temps, privé de sa divinité ; ou bien un Jésus tellement idéalisé à sembler parfois le personnage d’une fable. Mais Jésus, le vrai Jésus de l’histoire, est vrai Dieu et vrai homme et on fatiguée de ne pas proposer son Évangile à tous, en sachant d’être « je marque de contradiction parce qu’ils soient dévoilés les pensées de beaucoup de coeurs », comme eut à prophétiser les vieux Siméon (cfr Lc 2, 32-33). En réalité, seul l’Enfant qui enveloppé dans la crèche possède le vrai secret de la vie. Pour ceci il demande de l’accueillir, de lui faire espace dans nous, dans nos coeurs, dans nos maisons, dans nos villes et dans nos sociétés. Résonne dans les menthes et dans le coeur les mots du prologue de Jean : « À quel ils l’ont accueilli, il a donné pouvoir devenir des fils de Dieu » (1.12). Nous cherchons à être entre ceux qui l’accueillent. Devant on ne lui peut pas rester indifférents. Même nous, chers amis, devons continuellement prendre position. Que donc notre sera-il répondu ? Avec ce qu’attitude nous l’accueillons ? Il y vient en aide la simplicité des bergers et la recherche des Mages qui, à travers l’étoile, scrutent les signes de Dieu ; elle nous est d’exemple la docilité de Marie et la savante prudence de Joseph. Au-delà de deux mille ans d’histoire chrétienne ils sont pleins d’exemples d’hommes et des femmes, de jeunes et d’adultes, d’enfants et âgés qu’ils ont crus au mystère de Noël, ont ouvert les bras aux Emmanuel en devenant avec leur vie des phares de lumière et d’espoir. L’amour que Jésus, en naissant à Bethléem, a apporté dans le monde, ligue à elle combien l’accueille dans un durable rapport d’amitié et à de fraternité. Il affirme Saint Jean de
    la Croix : « Dieu en nous donnant tout, c’est-à-dire son Fils, a dit maintenant dans Lui tout. Il fixe les yeux sur Lui seul… et tu vous trouveras même plus de ce que tu demandes et des désirs « (Montée du monte Carmel, du Livre I, d’Ep. 22, 4-5). Chers frères et soeurs, au debout de cet nouvel an nous ravivons dans nous l’engagement d’ouvrir à Christ les menthes et le coeur, en lui manifestant sincèrement la volonté de vivre de vrais amis le sien. Nous deviendrons ainsi collaborateurs de le sien projette de salut et de témoins de cette joie qu’il nous offre parce que nous la répandons en abondance autour de nous. Nous aides Marie à ouvrir le coeur aux Emmanuel, qui ont assumé notre pauvre et la fragile chair pour nous partager ensemble le fatigant chemin de la vie terrestre. En compagnie de Jésus, toutefois, ce chemin fatigant devient un chemin de joie. Nous allons ensemble avec Jésus, nous nous promenons avec Lui, et ainsi l’an nouveau sera un an heureux et bon. 

    La venue du Messie, « moment » culminant de l’histoire universelle

    2 janvier, 2007

    du Zenith:

    La venue du Messie, « moment » culminant de l’histoire universelle  Premières vêpres de Marie Mère de Dieu et Te Deum d’action de grâce 

    ROME, Lundi 1er janvier 2007 (ZENIT.org) – La venue du Messie constitue le « moment » culminant de l’histoire universelle, souligne Benoît XVI. Le pape a présidé, dimanche soir, en la basilique Saint-Pierre, la prière des premières vêpres de Marie, Mère de Dieu, et le « Te Deum » d’action de grâce pour l’année civile écoulée. Au terme de la célébration, le pape s’est rendu auprès de la crèche dressée place Saint-Pierre.

    Benoît XVI a mis l’accent sur deux dimensions du temps : l’une quantitative, et l’autre qualitative.

    Il s’agit, diagnostiquait le pape, d’une part, du temps « séculier » lié aux « rites mondains » de la fin de l’année, marqués par le « divertissement », et le temps « chrétien », vécu comme une évasion de la réalité, comme pour en exorciser les moments difficiles.

    L’autre temps est celui de la venue du Messie, moment culminant de l’histoire universelle, c’est ce que saint Paul, expliquait encore le pape appelle « la plénitude du temps », celui de la naissance de Jésus, où Dieu s’est fait « petit » pour conduire l’humanité à sa pleine maturité.

    « La venue du Messie, annoncée par les prophètes, est l’événement qualitatif le plus important de toute l’histoire, à laquelle il confère son sens ultime et plénier. Ce ne sont pas les coordonnées historiques et politiques qui conditionnent les choix de Dieu, mais au contraire, c’est l’événement de l’Incarnation qui ‘emplit’ l’histoire de valeur et de signification ».

    Benoît XVI a par ailleurs exprimé sa « filiale gratitude » à
    la Sainte Mère de Dieu pour sa protection spéciale pendant son voyage apostolique en Turquie.

    Enfin, le pape s’est arrêté à la signification de la maternité de Marie, en rappelant que Jésus n’est pas seulement né « par » une femme, mais « d’une » femme, en prenant chair d’elle.

    « La maternité de Marie est donc, disait le pape, vraie et pleinement humaine. Dans l’expression « Dieu a envoyé son Fils né d’une femme » se trouve condensée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui et en même temps, il est le fils d’une femme, Marie. Il vient de Lui. Il est de Dieu et de Marie. C’est pour cela que
    la Mère de Jésus peut et doit être appelée Mère de Dieu ».

    Pour le nouvel an, Benoît XVI a demandé à Marie le don d’une foi « mûre, humble et courageuse » en même temps, tissée « d’espérance et d’enthousiasme » pour le Royaume de Dieu, libre de tout « fatalisme », et tendue à « coopérer à la pleine et joyeuse obéissance à la divine volonté dans la certitude absolue que Dieu ne veut rien d’autre qu’amour et vie, toujours, et pour tous ». 

    SAINT MESSA DANS LA SOLENNITÉ DE MARIE SS. MÈRE DE DIEU – XL JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX – HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ BÉNOÎT XVI – Basilique Vatican Lundi, 1° janvier 2007

    1 janvier, 2007

    j’ai traduit le texte de l’homélie du Pape, elle est environ arrivé sur le sité Vatican seul, environ, il y a 30 minutes

    SAINT MESSA DANS
    LA SOLENNITÉ DE MARIE SS. MÈRE DE DIEU

    XL JOURNÉE MONDIALE DE
    LA PAIX 


    HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ BÉNOÎT XVI

    Basilique Vatican Lundi, 1° janvier 2007

    Chers frères et soeurs !

    La liturgie d’aujourd’hui contemple, comme dans une mosaïque, différents faits et réalité messianique, mais l’attention se concentre particulièrement sur Marie, Mère de Dieu. Huit jours après la naissance de Jésus, nous nous rappelons de
    la Mère, le Theotókos, celle qui « a donné à la lumière le Roi qui gouverne le ciel et la terre pour les siècles en éternel » (Antifona d’entrée ; cfr Sedulio). La liturgie médite aujourd’hui sur le Verbe fait homme, et répète qu’il est né dalla Vierge. Il refléchit sur les circoncision de Jésus comme rite d’association à la communauté, et contemple Dieu qui a donné son Uni- engendré Fils comme chef du « nouveau peuple » pour moyen de Marie. Il rappelle le nom donné à
    la Messie, et il l’écoute prononcé avec tendre dolcezza de sa Mère. Invoca pour le monde la paix, la paix de Christ, et il fait à travers Marie, médiatrice et coopératrice de Christ (cfr Lumen gentium, 60-61). Nous entamons un nouvel an solaire, qui est une ultérieure période de temps offert nous de
    la Providence divine dans conteste du salut inauguré de Christ. Mais le Verbe éternel n’est-il pas entré dans le temps vraiment pour moyen de Marie ? De lui il se rappelle dans la seconde Lecture il y à, que nous avons peu écouté, l’apôtre Paolo, en affirmant que Jésus est né « d’une femme » (cfr Gal 4,4). Dans la liturgie d’aujourd’hui domine la figure de Marie, de vraie Mère de Jésus, d’homme Dieu. La solennité d’aujourd’hui ne célèbre pas par conséquent une idée abstraite, mais plutôt un mystère et un évènement historique : Jésus Christ, personne divine, est né de Marie Vierge, qui est, dans le sens plus vrai, sa mère. Outre la maternité aujourd’hui elle est mise en évidence même la virginité de Marie. Il s’agit de deux prérogatives qui viennent toujours proclamée ensemble et en manière indissociable, parce qu’ils se complètent et se qualifient réciproquement. Marie est mère, mais mère vierge; Marie est une vierge, mais une vierge mère. Si on omet l’un ou autre j’attends on ne comprend pas pleinement le mystère de Marie, comme les Évangiles nous le présentent. Mère de Christ, Marie est même Mère de l’Église, comme mien vénéré prédécesseur, l’Esclave de Dieu Paolo il fallut proclamer le 21 novembre de 1964, pendant Concilio Vatican II. Marie est, finalement, Mère spirituelle de l’entière humanité, parce que pour tout Jésus elle a donné son sang sur la croix, et toute dalla croix a confié ses maternelles prévenance. Nous entamons donc en regardant à Marie cet nouvel an, que nous recevons des mains de Dieu comme un « talent » précieux à faire proportionner, comme une occasion providentielle pour contribuer à réaliser le Règne de Dieu. Dans ce climat de prière et de gratitude aux Seigneur pour le don d’un nouvel an, ils sont heureux de tourner mien déférant pensée aux illustres Monsieur Ambassadeurs du Corps Diplomatique crédité prés du Saint Siége, qu’ils ont voulus prendre une partie à la solennelle Célébration d’aujourd’hui. Il salue cordialement le Cardinal Tarcisio Bertone, mon Secrétaire d’État. Il salue le Cardinal Renato Raffaele Martino et les composantes du Pontificio Consiglio de
    la Justice et de
    la Paix, en les exprimant tu mienne la vis reconnaissance pour l’engagement avec lequel quotidiennement ils promeuvent ces valeurs ainsi fondamentales pour la vie de la société. En occasion de la présent Journée Mondiale de
    la Paix, j’ai dirigé aux Gouvernantes et aux Responsables des Nations, comme même à tous les hommes et les femmes de bonne volonté, le habituel Message, qui cet an a pour craint : « La personne humaine, le coeur de la paix ». Je suis profondément auto convaincu que « en respectant la personne on promeut la paix, et en construisant la paix on pose les prémisses pour authentifie humanisme intégral » (Message, n. 1) Est un engagement ceci qui rivalise en mode particulière au chrétien, appelé « à être d’infatigable opérateur de paix et vaillant défenseuse de la dignité de la personne humaine et de ses inaliénables droits » (Message, de n. 16). Vraiment parce que créé à image et de ressemblance de Dieu (cfr Gn 1,27), chaque individu humain, sans distinction de race, de culture et religion, est revêtue de la même dignité de personne. Pour ceci il doit être respecté, né quelque raison peut jamais justifier qu’il se dispose de lui à volonté, presque était un objet. Face aux menaces à la paix, malheureusement toujours présentes, devant les situations d’injustice et de violence, qui continuent à persister en différentes régions de la terre, devant le restent de conflits armés, souvent oubliés de la vaste opinion publique, et au danger du terrorisme qui trouble la sérénité des peuples, il devient plus que jamais nécessaire d’actionner ensemble pour la paix. Celle-ci, je me suis rappelé dans le Message, est « ensemble un don et j’épelle » (n. 3) : don de l’invocation avec la prière, j’épelle à réaliser avec courage sans jamais se fatiguer. Le récit évangélique que nous avons écouté montre la scène des bergers de Bethléem qu’on apporte à la grotte pour adorer l’Enfant, après avoir reçu l’annonce de l’Ange (cfr Lc 2,16). Comment ne pas tourner le regard encore une fois à la dramatique situation qui caractérise vraiment cette Terre où naquit Jésus ? Comment pas implorer avec insistante prière qui même dans cette région arrive combien première le jour de la paix, le jour dans lequel on résolve définitivement le conflit en acte qui dure maintenant trop de temps ? Un accord de paix, pour être durable, doit poser sur le respect de la dignité et des droits de chaque personne. L’auspice que je formule devant les représentants des Nations ici présentes est que
    la Communauté internationale joigne ses efforts, parce qu’au nom de Dieu se construise un monde dans lequel les essentiels droits de l’homme soient de tous respectés. Parce que cela se produise est cependant nécessaire que la fondation de tels droits soit reconnue pas en simples le négocier humaines, mais « dans la nature même de l’homme et dans sa inaliénable dignité de personne créée de Dieu » (Message, n. 13). Si en effet les éléments constitutifs de la dignité humaine sont confiés aux changeantes opinions humaines, même ses droits, aussi solennellement proclamé, 
    finissent pour devenir des faibles et d’une manière différente interprétables. « Il est important, par conséquent, que les Organismes internationaux ne perdent pas de vue la fondation naturelle des droits de l’homme. Cela les soustraira au risque, malheureusement toujours latent, de glisser vers elle interprétation seule positiviste « (ibid.). « Que Yahvé te bénisse et te garde… Que Yahvé te découvre sa face et t’apporte la paix » (traduit par
    la BJ) (Nm 6,24.26). Est celle-ci la formule de bénédiction que nous avons écouté dans la première Lecture. Elle est tirée du livre des Nombres : il se vous répète trois fois le nom des Seigneur. Cela signifie l’intensité et la force de la bénédiction, le dernier mot de laquelle est « paix ». Le terme biblique shalom, que nous traduisons de la « paix », indique cet ensemble de biens dans laquelle il consiste « le salut » porté de Christ,
    la Messie annoncé des prophètes. Pour ceci nous chrétiens reconnaissons dans Lui le Prince de la paix. Il s’est fait homme et est né dans une grotte à Bethléem pour porter sa paix aux hommes de bonne volonté, à lequel ils l’accueillent avec foi et amour. La paix est ainsi vraiment le don et l’engagement des Noël : le don, qui doit être accueilli avec humble docilité et constamment invocable avec orante confiance ; l’engagement, qui fait de chaque personne de bonne volonté un « canal de paix ». Nous demandons à Marie, à Mère de Dieu, de nous aider à accueillir le Fils le sien et, dans Lui, la vraie paix. Demandons les d’éclairer nos yeux, parce que nous savons reconnaître
    la Face de Christ dans la face de chaque personne humaine, coeur de la paix ! 

    primogennaio20063.jpg

    Pope Benedict XVI blesses a faithful during the New Year’s Day Mass in St. Peter’s Basilica, at the Vatican Monday, Jan. 1, 2007. The Pontiff called in New Year’s appeals Monday for nations to champion world peace, and urged people to repudiate war and violence. (AP Photo/Gregorio Borgia)

    Benoît XVI à oeuvrer pour la paix

    1 janvier, 2007

    «Le pape Benoît XVI a appelé aujourd’hui, durant la messe du Nouvel An, à « oeuvrer pour la paix », du site :

    http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/international/209.aspx?articleid=68049

    Benoît XVI à oeuvrer pour la paix


    Mise en ligne le 1-1-2007 12:00

    Le pape Benoît XVI a appelé aujourd’hui, durant la messe du Nouvel An, à « oeuvrer pour la paix » afin de combattre « terrorisme » et « conflits armés », souhaitant notamment « un accord de paix » au Moyen-Orient qui vit « une situation dramatique ». « Face aux menaces contre la paix malheureusement toujours présentes, face aux situations d’injustice et de violence qui continuent de persister dans plusieurs régions de
    la Terre, face à la permanence des conflits armés souvent oubliés par l’opinion publique, face au danger du terrorisme qui trouble la sérénité des peuples, il devient plus que jamais nécessaire d’œuvrer ensemble pour la paix », a souligné le pape.

    Lors de cette première messe de l’année traditionnellement consacrée au thème de la paix et célébrée dans la basilique Saint-Pierre, Benoît XVI a notamment fait référence au conflit israélo-palestinien. Evoquant « la scène des bergers de Bethléem qui se rendent à la grotte pour admirer l’enfant » Jésus, il s’est demandé « comment ne pas diriger encore une fois le regard vers la dramatique situation qui caractérise justement cette terre où est né Jésus? ». « Comment ne pas implorer avec une prière insistante que dans cette région arrive aussi vite que possible le jour de la paix, le jour où se résoudra le conflit qui dure désormais depuis trop longtemps? », a poursuivi Benoît XVI. « Un accord de paix, pour être durable, doit s’appuyer sur le respect de la dignité et des droits de chaque personne », a indiqué le souverain pontife.

    S’adressant aux représentants du corps diplomatique auprès du Saint-Siège présents à la messe, il a souhaité que « la communauté internationale conjugue ses efforts, pour qu’au nom de Dieu se construise un monde dans lequel les droits essentiels de l’Homme soient respectés par tous ».

    Le pape avait adressé un message le 12 décembre aux catholiques du monde entier en prévision de la « journée mondiale pour la paix » célébrée par l’Eglise le 1er janvier. Le pape allemand avait passé en revue les facteurs « d’une mentalité et d’une culture négatives pour la paix »: « attentats à la vie », violations de la liberté religieuse, inégalités (notamment entre hommes et femmes), « attitudes irrespectueuses envers l’environnement », religion transformée en « idéologie », terrorisme, course à l’armement nucléaire, violation des droits de l’Homme… Il avait également cité « les morts silencieuses provoquées par la faim, l’avortement, l’expérimentation sur les embryons et l’euthanasie », alors que l’Italie et d’autres pays occidentaux débattent

    primogennaio20012.jpg

    Pope Benedict XVI kisses a child at the end of the New Year’s Day Mass in St. Peter’s Basilica, at the Vatican Monday, Jan. 1, 2007. The Pontiff called in New Year’s appeals Monday for nations to champion world peace, and urged people to repudiate war and violence. (AP Photo/Gregorio Borgia)

    1...150151152153154...162