Archive pour la catégorie 'Marie Vierge'

La fête de la Protection de la Mère de Dieu,

30 mai, 2007

La fête de la Protection de la Mère de Dieu, dans Marie Vierge md-protection-p

du site:

http://www.pagesorthodoxes.net/ressources/monastere-protection.htm

Monastère de la
Protection-de-la-Mère-de-Dieu
Église orthodoxe roumaine
Archidiocèse d’Amérique et du Canada

La fête de la Protection de la Mère de Dieu, célébrée le 1er octobre, rappelle une vision de saint André, le fol en Christ, un jour qu’on célébrait une vigile dans l’église des Blanchernes à Constantinople. À la quatrième heure de la nuit, le saint en prière éleva les yeux vers le ciel et vit la sainte Mère de Dieu se tenir au dessus de l’assemblée et recouvrir ses fidèles de son « mamphorion ». La Mère de Dieu voulait signifier par là qu’elle protégeait la ville impériale et, par analogie, toute la sainte Église dont elle est le Signe.

La Protection de la Mère de Dieu
(Pokrov) (Icône de la Chapelle)

J’aime beaucoup Notre Dame de Guadalupe – NOTRE DAME APPARAIT

18 mai, 2007

J’aime beaucoup Notre Dame de Guadalupe, comme disent ici a Rome le Père franciscaine du Mexico, la « Guadalupegna », c’est une histoire beaucoup simple et ensemble édifiant, je retrouvé dans un tiroir par hasard l’image du « Guadalupegna » et les gares du Chapelet, je l’ai dans le cœur et peut-être la Mère il me rappelle;

Sur en site j’ai trouvé l’histoire de l’apparition et autre texte, je mis le lien, si cette histoire vous plais, et si vous peuvent retrouver dans le cœur de la Guadalupegna, la simplicité et l’amour de la Mère de Dieu et, même, l’amour de Dieu :

http://www.etoilenotredame.org/02-07.html

Notre Dame de Guadalupe 

NOTRE DAME APPARAIT

Le samedi 9 décembre 1531, Juan Diego, un indien aztèque de 56 ans baptisé en 1525 était veuf et avait un esprit simple, voire presque enfantin. Il s’en allait à pied, tôt le matin à Tlaltelolco distant de 15 kms, assister chez les Franciscains à la messe en l’honneur de la Vierge.
Le jour se levait sur la colline de Tepeyac dont il s’approchait lorsqu’il entendit, venant d’un point invisible, un chant d’une multitude d’oiseaux, une musique telle qu’il n’en avait jamais entendue de semblable. Enveloppé d’harmonies célestes, il s’arrêta stupéfait, cherchant à découvrir leur provenance. Son regard se porta au-delà de la colline sur les couleurs éclatantes du soleil levant qu’il ne voyait pas et il entendit une voix qui dominait la musique : «Juanito, Juan Dieguito». Il avança pour obéir à la voix qui l’appelait par son nom avec l’affection d’une mère pour son enfant. Sans hésiter, il gravit la colline au sommet de laquelle il vit une jeune femme d’une beauté merveilleuse.
Notre Dame était là, paisible !
Elle était là, debout, paisible, qui lui faisait signe. Comme il s’en approchait, émerveillé par ce qu’il voyait et entendait, une telle joie s’empara de lui qu’il ne put faire autrement que s’agenouiller et lui sourire.
Elle était enveloppée d’une lumière qui faisait pâlir le soleil, une lumière qui donnait à l’aride et rocailleuse colline des tons merveilleux. Les feuilles des plantes étincelaient comme des émeraudes ; les tiges et les épines, comme de l’or. Puis la colline se couronna de pierres aux couleurs de l’arc-en-ciel, comme si un feu intérieur les irradiait. La Dame se tenait là, au-dessus de la colline métamorphosée ; elle était d’une telle beauté que Juan Diego en eut le souffle coupé. Ses vêtements, aussi, brillaient de cette même lueur surnaturelle, mais lumière et couleurs disparaissaient devant la splendeur de son visage jeune et la douceur de son regard. Un sourire d’amour et de compassion accueillit Juan Diego qui s’approchait.
Juanito, mon cher enfant où allez-vous ? demanda-t-elle.

- Ma Dame et mon enfant, répondit-il dans son dialecte, je vais à la Messe à l’église et étudier et apprendre les divins mystères que nous enseigne le prêtre.

-Je veux que tu saches avec certitude, mon cher fils, que je suis la parfaite et toujours Vierge Marie, Mère du vrai Dieu, de qui provient toute vie, le Seigneur de toutes choses, créateur du ciel et de la terre. J’ai un immense désir que l’on construise, en mon honneur, un temple dans lequel je manifesterai mon amour, ma compassion et ma protection. Je suis votre mère pleine de pitié et d’amour pour vous et tous ceux qui m’aiment, me font confiance et recourent à moi. J’écouterai leurs plaintes et je soulagerai leur affliction et leurs souffrances.Notre Dame s’est identifiée par les cinq privilèges que Dieu lui a conférés :
- son Immaculée Conception,
- sa perpétuelle Virginité,
- sa Maternité de Dieu
- sa Maternité de l’Eglise,
- son Assomption.
Juan écoutait attentivement les instructions de la Dame : – Pour que je puisse manifester tout mon amour, allez maintenant chez l’évêque, à Mexico, et dites-lui que je vous envoie lui faire connaître le grand désir que j’ai de voir construire, ici, un temple qui me soit dédié. Dites-lui exactement ce que vous avez vu et entendu et sachez que je vous en serai reconnaissante et vous récompenserai. Vous verrez que ce dérangement en vaut la peine. Maintenant que vous avez entendu ce que je souhaite, allez, mon fils, et faites de votre mieux.
Juan s’inclina et dit : – C’est avec joie, très cher Dame, que je m’en vais faire ce que vous demandez. Avec votre permission, je vais prendre congé.
Sans attendre de voir ce que devenait la Dame, il fit demi-tour, descendit la colline en courant, arriva sur la route et entra dans la ville. Là, il frappa au portail de la maison qu’habitait Mgr de Zumarraga, évêque de Mexico.
J’aime beaucoup Notre Dame de Guadalupe - NOTRE DAME APPARAIT dans Marie Vierge Image22

UNE GRANDE MISSION
Il était tôt et personne, à l’intérieur, ne pouvait se douter de l’importance de sa mission. Il attendit donc patiemment qu’on voulût bien le laisser entrer.
Juan s’agenouillant devant l’évêque, transmit avec soin la demande de la Dame. Il dit qu’il était envoyé par la Mère très belle de Dieu qui lui était apparue, à l’aube, sur la colline de Tepeyac et lui avait demandé de faire part de son désir à l’évêque. Il parla de l’étrange musique, des couleurs lumineuses et de la Dame à la voix si douce qui avait demandé qu’on lui construise un temple. Elle l’avait envoyé le dire à l’évêque et c’est ce qu’il faisait, rapportant tous ses mots, ainsi qu’elle l’avait demandé.
L’évêque écoutait attentivement, hochant la tête, comme s’il sympathisait avec ce pauvre indien qui racontait un rêve étrange et fantastique. Cela ressemblait à une histoire d’aztèque à propos de la déesse de la fertilité dont le temple était à Tepeyac… Mais à quoi pensait donc ce pauvre homme qui avait l’air sincère pour venir à une heure si matinale raconter ses rêves et, en plus, à l’évêque…?
L’évêque essaya de le confondre, mais l’indien n’en changeait pas le moindre détail. Il était sûr de ce qu’il avait vu et entendu et il transmettait le message qu’on lui avait confié. Le prélat, curieux malgré tout d’en connaître davantage sur Juan, le congédia en disant :
«Je réfléchirai à ce que vous m’avez dit. Revenez dans quelques jours».
Juan fut très surpris de voir que l’évêque ne s’empresse pas de répondre au souhait de la Dame. Comment lui, un homme d’Eglise, pouvait-il réagir ainsi face à la Mère de Dieu, pensait-il amèrement ? Quelle foi avait-il donc au fond de son cœur ?
Désespéré, il retourna sur la colline, craignant que son échec ne blesse la Dame, tout en espérant vivement qu’elle comprendrait. Peut-être n’était-il pas le messager voulu… Après tout, il n’était qu’un pauvre indien incapable de choisir les mots qu’il fallait pour impressionner un évêque. Il allait demander à la Dame de choisir quelqu’un de plus digne et de plus influent pour remplir cette mission.
La Dame l’attendait !
Tout en réfléchissant activement, il se rendait vers la colline de Tepeyac lorsque, tout à coup, levant les yeux, il aperçut la merveilleuse lumière. La Dame était là. Il courut à Elle, et tomba à genoux éprouvant maintenant une paix qui effaçait toutes ses appréhensions.
« Ma très douce Dame, dit-il avec tendresse, je vous ai obéi et suis allé chez l’évêque ; je l’ai vu non sans difficulté et lui ai fait votre commission exactement comme vous l’aviez demandé… Il m’a reçu gentiment, m’a écouté avec attention, mais à la façon dont il m’a répondu, j’ai bien vu qu’il ne me croyait pas. Il m’a dit : – Il faudra revenir, mon fils, lorsque j’aurai le temps d’écouter votre histoire. Je réfléchirai à ce que vous m’avez dit et prendrai en considération la sincérité qui vous a conduit jusqu’ici. Très chère Dame, je vois bien qu’il s’imagine que votre souhait d’avoir un temple ici est une histoire que j’invente. Je vous prie, envoyez, pour en faire part, quelqu’un de plus connu et de plus respecté, afin qu’on puisse le croire. Je ne suis qu’un modeste indien que vous avez envoyé en haut lieu comme messager. Aussi ne m’a-t-on pas cru et je n’ai pu que vous causer une grande déception.»
Juan inclina la tête avec déférence en attendant la réponse de la Dame.
Elle lui répondit :
«Mon très cher fils, vous devez comprendre qu’il y en a beaucoup de plus nobles à qui j’aurais pu confier mon message et pourtant, c’est vous que je veux pour accomplir cette mission. C’est grâce à vous que mon projet aboutira. Retournez demain chez l’évêque, parlez-lui en mon nom et dites-lui que je désire qu’il entreprenne cette construction. Dites-lui que c’est moi, en personne, la Sainte Vierge Marie, Mère de Dieu qui vous envoie».
Juan sentit son courage revenir et, rassuré quant à la mission répondit :
«Très douce Dame, je ne vous ferai pas davantage de peine et c’est avec joie que je vais à nouveau transmettre votre vœu. L’évêque ne m’écoutera peut-être pas ou, s’il le fait, peut être ne me croira-t-il pas, mais je viendrai demain après-midi vous apporter sa réponse. Si vous le permettez, je vais prendre congé. Demeurez en paix jusqu’à ce que je revienne.»
Nouvelle visite à l’évêque
Tôt, le dimanche matin, Juan Diego s’en fut à la messe à Tlaltelolco puis se rendit chez l’évêque qui le reçut de nouveau après une longue attente.
Eclatant en sanglots, il raconta qu’il s’était entretenu une seconde fois avec la Mère de Dieu et qu’elle l’avait supplié d’intercéder auprès de lui pour qu’il fasse construire un temple sur la colline de Tepeyac. «Vraiment, c’était la Mère de Jésus-Christ qui m’envoie», ajouta-t-il.
Cette fois, l’évêque plus compréhensif posa de nombreuses questions à Juan. Non qu’il prît le consciencieux aztèque, mais peut être espérait-il quelque preuve. «Mon fils, ce que vous dites m’intéresse. Peut-être pourriez-vous m’apporter un signe de la Dame comme preuve tangible de sa Maternité Divine et du désir qu’elle a de ce temple sur la colline.»
Juan promit d’apporter ce signe et demanda à l’évêque quel était celui qu’il souhaiterait.
Surpris, celui-ci ne lui répondit pas, mais il appela deux membres de son Conseil et leur parla en castillan, langue que Juan ne pouvait comprendre. Il leur demanda d’observer l’Indien et de le suivre jusqu’à l’endroit où il prétendait avoir ses visions pour lui faire un rapport détaillé de tout ce qu’ils verraient et entendraient.
Puis l’évêque congédia Juan.
Les conseillers le suivirent jusqu’à un petit ruisseau au pied de la colline et là, il disparut soudain. Furieux, ils le cherchèrent en vain et décidèrent qu’ils avaient à faire à un fraudeur ou un sorcier. De retour à l’évêché, ils déclarèrent qu’on ne pouvait pas faire confiance à l’indien.
Troisième visite de la Dame
Entre temps, ce dernier avait gravi la colline où l’attendait la belle Dame. Quand il lui fit part de la requête de l’évêque, Elle le rassura en disant : «Qu’il en soit ainsi, mon fils, revenez demain matin chercher le signe qu’il réclame. Quand il l’aura, il vous croira et ne mettra plus en doute votre bonne foi. Sachez que je vous récompenserai de toutes vos peines. Je vous attendrai demain, ici, à l’aube».
En rentrant chez lui, ce soir-là Juan trouva son oncle Juan Barnardino, malade et fiévreux. Fort ennuyé de le voir dans cet état, il passa toute la journée suivante du lundi à le soigner et ne put se rendre à Tepeyac pour revoir la Dame.
Malgré les soins du neveu et les médicaments qu’il lui administrait, I’oncle qui allait plus mal et qui craignait de mourir, demanda à Juan de se lever à l’aube et d’aller au Monastère de Santiago Tlaltelolco chercher un prêtre pour lui donner les derniers sacrements.
Au lever du jour, le mardi 12 décembre, Juan approchait donc de la colline de Tepeyac. Il se disait avec tristesse qu’il n’avait pas tenu la promesse faite à la Vierge Marie tout en estimant que soigner son oncle était un devoir qui primait tous les autres. Mais, s’il prenait un raccourci, la Dame, pensait-il, ne le verrait peut-être pas…
Quatrième visite de la Dame
Il avançait sur le chemin rocailleux lorsqu’il fut soudain arrêté par la Dame qui l’interpellait affectueusement…
«Où allez-vous, mon cher fils. Qu’est-ce qui vous ennuie ?».
Couvert de confusion et craignant de l’avoir déçue, Juan expliqua la mission urgente d’aller chercher un prêtre pour donner les derniers sacrements à son oncle en ajoutant :
«Dès que j’aurai accompli mon devoir, je reviendrai pour transmettre votre message. Pardonnez-moi, ma Dame, soyez patiente, je ne vous mens pas. Demain, je ferai ce que vous désirez. »
Tandis qu’il parlait, Elle le regardait avec une affectueuse compassion et semblait comprendre ses difficultés sans qu’il ait besoin de les expliquer. Elle lui répondit : «Mon cher petit, écoutez ce que je vais vous dire et laissez-le pénétrer dans votre cœur : ne laissez jamais quoi que ce soit vous décourager, vous déprimer. Que rien n’altère votre cœur ni votre comportement. Ne redoutez, non plus, ni la maladie, ni les contrariétés, ni l’inquiétude, ni la douleur. Ne suis-je pas ici, moi votre Mère ? N’êtes-vous pas sous mon ombre et ma protection ? Ne suis-je pas votre fontaine de vie ? N’êtes vous pas dans les plis de mon manteau, au creux de mes bras ? Que vous faut-il de plus ? Ne soyez pas affligé par la maladie de votre oncle, parce qu’il ne va pas en mourir maintenant. Je vous assure qu’il va guérir.»
En entendant : «Je vous assure qu’il va guérir» Juan se sentit rassuré sur le sort de son oncle. Si la Reine du Ciel disait que tout allait bien, il ne voulait pas la questionner. Il renouvela son offre de porter à l’évêque le signe qu’elle désignerait.
«Eh bien, mon fils, reprit-elle, allez jusqu’au sommet de la colline où vous m’avez vue pour la première fois. Vous y cueillerez les roses qui y poussent et apportez-les moi.»
Ce simple geste exigeait un acte de foi pour cet homme de la terre qui savait qu’à cette saison il n’y avait plus de fleurs, surtout pas de roses et que rien ne poussait sur cette colline.
Juan se hâta de gravir la colline et, à sa grande surprise, il se trouva devant de belles roses telles qu’il n’en avait jamais vu. Il les cueillit et les mit dans son poncho. Puis il les apporta à la Reine du Ciel qui les prit et, de ses mains, les arrangea dans le manteau.
«Mon cher fils, lui dit-elle, ces roses sont le signe que vous devez donner à l’évêque. Dites-lui, de ma part, qu’il doit y voir ma volonté et s’y conformer. Vous êtes mon ambassadeur et vous êtes digne de ma confiance. Lorsque vous arriverez chez l’évêque, dépliez votre poncho, mais seulement en sa présence, et montrez-lui ce que vous portez. Dites-lui ce que vous avez vu et entendu, sans omettre quoi que ce soit. Dites-lui que je vous ai envoyé au sommet de la colline et que vous y avez cueilli ces fleurs. Répétez-lui toute l’histoire pour qu’il vous croie et fasse construire le temple que je demande avec instance.»
Puis, la Dame congédia Juan qui, tout heureux, courut jusqu’à l’évêché, serrant dans son poncho les roses dont il admirait de temps à autre la beauté et le parfum. Il mettait tous ses soins à protéger le précieux fardeau, le signe qui allait prouver à l’évêque la véracité de son histoire.
A son arrivée chez celui-ci, les domestiques refusèrent brutalement de le laisser entrer. Il attendit donc plusieurs heures avec patience, persuadé qu’il finirait par attirer l’attention de l’évêque. Entre temps, les domestiques poussés par la curiosité, essayaient de voir ce qu’il portait avec tant de soin. Mais Juan refusait de révéler son secret et, plus les indiscrets s’efforçaient d’en découvrir la nature, plus il serrait étroitement son manteau contre lui.
Quand enfin il put voir l’évêque, il lui transmit de nouveau la demande de la Dame, ajoutant qu’il avait maintenant le signe demandé.
Image22 dans Pape Benoit

LE MIRACLE
Lorsqu’il déplia son poncho, les roses, encore luisantes de rosée et délicatement odorantes, s’éparpillèrent à ses pieds : Les voici, recevez-les ! dit, tout rempli de bonheur, le messager.
Le cœur battant, Juan en admirait la beauté lorsque, levant les yeux, il vit Mgr Zumar-raga tomber à genoux admirant les roses castillanes de son pays (délicatesse de Notre Dame). Des larmes aussi brillantes que les gouttes de rosée perlaient à ses yeux. Quant tout à coup il aperçoit le portrait de Notre Dame qui venait, semble-t-il, de s’imprégner miraculeusement sur le poncho.
Embarrassé, devant l’évêque à genoux pleurant comme un enfant, l’Indien porta à son tour son regard sur l’image de la Vierge Marie. Elle était là, imprimée sur le manteau, exactement comme il l’avait vue sur la colline.
Les deux hommes contemplaient le signe miraculeux de Notre-Dame, inconscients du temps qui passait. Finalement, l’évêque prit le poncho, ramassa les roses et, toujours en larmes, le porta respectueusement dans son oratoire privé, en remerciant Dieu et sa Mère immaculée. Puis avec beaucoup de considération, il retint Juan Diego chez lui toute la journée.
Le mercredi, il l’accompagna sur les lieux où la mère de Dieu désirait qu’on lui élève un temple : «C’est ici» dit Juan, en indiquant l’emplacement exact où il l’avait vue et parlé avec elle.
Puis, timidement, Juan finit par demander la permission d’aller voir son oncle qui, d’après la Dame, devait être guéri. L’évêque le fit accompagner par des domestiques avec mission de le ramener si l’oncle était en bonne santé.
Sainte Marie de Guadalupe
Ce dernier, impressionné par l’arrivée de ce beau monde était éberlué. Il souriait, heureux qu’il était d’être bel et bien guéri !
«Moi aussi, dit-il, je l’ai vue. Elle est venue ici même et m’a parlé. Elle m’a dit qu’elle voulait qu’on lui élève un temple sur la colline de Tepeyac et qu’il faudrait appeler son portrait Sainte Marie de Guadalupe. Mais, elle ne m’a pas expliqué pourquoi.»
Tout en répondant aux questions des envoyés de l’évêque, les deux hommes comprirent que la Dame était aussi apparue à Juan Bernardino à l’heure même où elle assurait au neveu la guérison de l’oncle. En entendant le récit des apparitions de la Vierge, les enquêteurs demandèrent aux deux hommes de venir avec eux à l’évêché. Là, on écouta l’oncle qui raconta de nouveau sa guérison miraculeuse et la visite que lui avait faite la Vierge Marie.
La nouvelle du miracle se répandit vite dans toute la région et des foules envahirent l’évêché pour rendre hommage au portrait que l’évêque fit bientôt placer bien en vue, au-dessus de l’autel de la cathédrale.
La première petite église
Tout de suite, les hommes du pays se mirent au travail pour construire une petite église sur le lieu que Marie avait demandé.
Espagnols et Indiens décidèrent de la terminer pour Noël, date à laquelle le portrait y serait installé solennellement. Effectivement, tout était prêt au jour dit, même qu’il avait fallu travailler jour et nuit.
Voûtes et berceaux de verdure décoraient les six kilomètres qui séparent l’ancienne église de la nouvelle. La longue avenue était jonchée de toutes sortes de fleurs et d’herbes odorantes. De loin en loin, des groupes d’Indiens richement vêtus et parés de plumes aux couleurs éclatantes dansaient au son de la musique. Tous défilaient, formant cortège pour rendre les honneurs à Notre-Dame.
Un deuxième miracle
Au milieu de ces réjouissances, il se produisit un incident tragique.
Un simulacre de bataille, pour montrer que le passé était dépassé, avait été prévu sur le lac près de la nouvelle église et, dans l’exaltation du combat, un Indien s’écroula, mort, le cou transpercé d’une flèche.
Avec des larmes et des supplications, on le plaça devant le portrait de Notre Dame pour qu’elle lui rende la vie. En un instant, il était sur pied, ressuscité… On retira la flèche et il ne resta qu’une légère cicatrice comme preuve du miracle. La puissance de Dieu par Notre Dame était déterminante pour extirper du fond des cœurs les anciennes traditions.

FATIMA, les apparitions

13 mai, 2007

fatima22.jpg 

du site:

http://www.fatima.be/fr/fatima/vision/ciel.php

LES APPARITIONS

Dimanche 13 mai 1917

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« Je suis du Ciel »

 

Plusieurs mois après la dernière Apparition de l’Ange, les 3 enfants jouaient en haut de la pente de la Cova da Iria, à construire un mur autour d’un buisson, quand soudain ils virent comme un éclair. Pensant que l’orage ne tarderait pas à venir, ils décidèrent de rentrer à la maison.

Les petits descendirent donc la pente, poussant les brebis en direction de la route. Arrivés à la moitié de la pente, environ à la hauteur d’un grand chêne-vert qui se trouvait là, ils virent un autre éclair puis une Dame toute vêtue de blanc, et qui répandait la lumière autour d’Elle.

Surpris par cette Apparition, les enfants s’arrêtèrent à environ 1m50 de distance d’Elle. Alors la Dame dit:

- N’ayez pas peur, je ne vous ferai pas de mal.
- D’où venez-vous ?, demanda Lucie.
- Je suis du Ciel, répondit Notre-Dame.
- Et que voulez-vous de moi ?
- Je suis venue vous demander de venir ici pendant six mois de suite, le 13, à cette même heure. Ensuite, je vous dirai qui je suis et ce que je veux. Après je reviendrai encore ici une septième fois.
- Et moi, est-ce que j’irai au Ciel aussi ?, dit l’enfant.
- Oui, tu iras.
- Et Jacinthe ?
- Aussi.
- Et François ?
- Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Lucie demanda au sujet de deux jeunes filles mortes depuis peu: Maria, 16 ans, et Amélia, 19 ans, qui allaient chez elle apprendre à tisser :
- Est-ce que Maria est déjà au Ciel ?
- Oui, elle y est.
- Et Amélia ?
- Elle sera au Purgatoire jusqu’à la fin du monde.
Il semble que cette jeune fille est décédée dans des circonstances comportant un irrémédiable déshonneur en matière de chasteté.
- Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’Il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés par lesquels Il est offensé, et de supplication pour la conversion des pécheurs ?
- Oui, nous voulons.
- Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre réconfort.

Pendant qu’Elle prononçait ces paroles, Notre-Dame ouvrit les mains et, comme par un reflet qui émanait d’Elles, une lumière intense s’en dégagea. Lucie dit plus tard que « cette lumière intense pénétra notre cœur jusqu’au plus profond de notre âme. Elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu, qui était la lumière, plus clairement que nous nous voyons dans le meilleur des miroirs ».

Les enfants se mirent à genoux en récitant intérieurement cette prière :

« Ô, Très Sainte Trinité, je Vous adore.
Mon Dieu, mon Dieu,
je Vous aime dans le Très Saint-Sacrement. »

Avant de partir, Notre-Dame ajouta :
- Récitez le chapelet tous les jours afin d’obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre.
- Quand arrivera la fin de la guerre ?
- Je ne peux le dire encore, tant que je ne t’ai pas dit aussi ce que je veux.

Après ces paroles, Elle s’éleva doucement, en direction du levant, jusqu’à disparaître dans le Ciel. La lumière qui l’environnait semblait lui ouvrir un chemin.
Cette premi
ère Apparition dura environ 10 minutes, et comme pour les Apparitions de l’Ange, François vit la Très Sainte Vierge mais n’entendit pas ses Paroles. Jacinthe, elle, voyait et entendait tout, mais n’osa pas parler à Notre-Dame. Seule Lucie eut le privilège de dialoguer avec Elle.

Jacinthe, oubliant sa promesse de ne rien dire à personne, en parla aussitôt à ses parents. Ces derniers interrogèrent le petit François qui confirma tout ce qu’avait raconté sa sœur. Cette révélation arriva aux oreilles de Maria, sœur de Lucie. Questionnée, la petite voyante, dut tout raconter pour ne pas mentir, et la nouvelle se sut dans tout le bourg. Ses parents ne croiront pas à ce qui se raconte, et Lucie se fera donc très sérieusement gronder ; ce qui explique que, plus tard, Jacinthe ne dira plus rien sur ce qu’elle verra.

L’information vint jusqu’aux oreilles du Curé-Prieur de Fatima, Dom Manœl Marquès Ferreira qui se montra assez perplexe et interrogea maladroitement les pastoureaux. Les petits enfants, impressionnés par l’attitude et le ton sévère du curé, ne gagnèrent pas sa confiance. Jacinthe observa même un mutisme total.Offusqué, l’abbé durcit sa position et transmit le compte rendu de l’interrogatoire au Cardinal Belo, du diocèse de Fatima, qui suivit sa conclusion : « il faut se tenir résolument à l’écart de cela ». Dès lors, Dom Ferreira se conforme à cette directive, en se montrant très hostile aux événements de la Cova da Iria.

prière a Marie

6 mai, 2007

preghiereamaria.jpg

image di site italien Maranathà, prière du site:http://users.skynet.be/prier/textes/PR0627.HTM

Je te salue, Marie de chez nous
Auteur : Charles Singer

Je te salue, Marie de chez nous,
femme, ma soeur humaine,
par toi Dieu vient s’établir
dans la demeure terrestre.
Avec toi, la terre des vivants
devient le berceau de Dieu.

Je te salue, Marie de chez nous,
femme humble, ma soeur humaine,
par toi Dieu s’éloigne
du ciel de sa grande puissance.
Avec toi, la terre des vivants
devient le trône de Dieu.

Je te salue, Marie de chez nous,
femme de chaque jour,
ma soeur humaine,
par toi Dieu vient chercher
les oubliés de tous les jours
pour les asseoir à ses côtés
tout contre sa joue.
Avec toi la terre quotidienne
devient l’espace et le temps
de Dieu Serviteur des vivants.

Marie dans la liturgie du dimanche

4 février, 2007

du site:

http://www.mariedenazareth.com/1129.0.html

Marie dans la liturgie du dimanche

 

La théologie liturgique exige un signe de la présence de Marie le dimanche, car en y réfléchissant, l’absence de Marie le dimanche est une absurdité. La piété populaire qui tend par contre à séparer le jour du Seigneur (dimanche) du jour de la Mère du Seigneur (samedi), doit s’ouvrir à cette réflexion.

Marie est l’éducatrice de l’union parfaite avec le Christ (Lumen Gentium 63) et elle est celle qui reproduit dans les fils les traits spirituels du Fils aîné (Marialis Cultus 57), c’est pourquoi elle est aussi la « mère mystagogique », c’est à dire celle qui introduit au mystère total du Christ célébré chaque Dimanche.

Suivons ce que le pape Jean Paul II a écrit dans la lettre apostolique Dies Domini (n.86) : « Marie, sans rien retirer à la centralité du Christ et de son Esprit, est présente chaque dimanche de l’Église ».

C’est le même mystère du Christ qui l’exige: comment se pourrait-il en effet que celle qui est la « Mater Domini » et la « Mater Ecclesiae » (la mère du Seigneur et la mère de l’Eglise), ne soit pas présente à un titre spécial, en ce jour qui est tout à la fois « dies Domini » et « dies Ecclesiae »(le jour du Seigneur et le jour de l’Eglise)?

  • Le Dimanche, Marie a une présence exemplaire dans l’écoute de la Parole : les fidèles regardent la Vierge Marie qui écoute la Parole proclamée dans l’assemblée, en apprenant d’elle à la garder et la méditer dans le propre cœur (cf. Lc 2,19).
    Marie a aussi une présence de communion dans l’offrande de l’action eucharistique : avec Marie les fidèles apprennent à rester au pied de la Croix, pour offrir au Père le sacrifice de Christ et lui unir à l’offrande de leur propre vie.

  • Avec Marie les fidèles vivent la joie de la résurrection, en faisant leurs les mots du Magnificat qui chantent le don inépuisable de la miséricorde divine en l’inexorable écoulement du temps ; élevée à la gloire du ciel, Marie montre comment le Dimanche est le signe du temps nouveau et anticipation de la gloire céleste.

  • Sa présence nous guide, parce que de dimanche en dimanche, le peuple pèlerin se met en route sur les traces de Marie : cheminement des fils à la suite de leur Mère, des disciples avec la première des disciples, avec celle qui connaît déjà la voie qui mène à la vie, pour l’avoir entièrement parcourue.

  • C’est enfin une présence orante, parce que son intercession maternelle rend particulièrement intense et efficace la prière qui s’élève vers la très sainte

  •  Trinité.

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Bibliographie complémentaire :

I. CALABUIG, « Presente in ogni domenica della Chiesa », in Marianum Notizie-News 2(1998)1-3. P S. GASPARI, Maria nella liturgia. Linee di teologia liturgica per un culto mariano rinnovato, Ed. Dehoniane, Roma 1993, pp.182-183; ID., Maria nelle tradizioni liturgiche del Ciclo pasquale, in Ephemerides Liturgicae 107 (1993)350-351.

12 décembre – NOTRE-DAME de GUADALUPE

12 décembre, 2006
du site EAQ, sur le site de Wikipedia autre notice: http://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Guadalupe

12 décembre 
NOTRE-DAME de GUADALUPE
Patronne de l’Amérique Latine
(1531)


Un samedi, 9 décembre 1531, un pieux Indien du nom de Juan Diego se rendait de son village à Mexico pour y satisfaire sa dévotion. Comme il passait au pied du Tepeyac, la plus haute des collines qui entourent la ville, il entendit tout à coup une musique céleste descendre jusqu’à lui.Irrésistiblement attiré vers le sommet de la colline, il en fait l’ascension et dans une lumière resplendissante bordée d’un iris aux plus vives couleurs, il aperçoit une Dame incomparablement belle, souriante et radieuse de bonté:
«Juan, Mon fils bien-aimé, dit l’Apparition, où vas-tu?
— Madame, je vais à Mexico entendre la messe en l’honneur de la Vierge.
— Ta dévotion m’est agréable, reprit l’Inconnue; Je suis cette Vierge, Mère de Dieu. Je désire que l’on me bâtisse ici un temple magnifique d’où je répandrai mes faveurs et ferai voir ma compassion envers tous ceux qui m’invoqueront avec confiance. Va trouver l’évêque de Mexico pour l’instruire de ma volonté.»
Juan Diego se hâte de transmettre le message, mais le prélat le prend pour un illuminé et le congédie. Diego retourne au Tepeyac, y retrouve la Vierge qui le renvoie une seconde fois auprès de l’évêque. Cette fois, on lui ménage meilleur accueil, mais l’ecclésiastique exige quelque témoignage certain de la volonté du ciel. Le dix décembre, Juan Diego revoit la Vierge qui promet le signe demandé pour le lendemain, mais Diego passe toute cette journée là auprès de son oncle gravement malade. Le douze décembre, pressé de trouver un prêtre à Mexico pour administrer les derniers sacrements au moribond, Diego passe rapidement devant la colline, mais au détour de la route, il se trouve subitement en présence de l’Apparition. «Ton oncle est guéri, dit la Très Sainte Vierge, va au haut de la colline cueillir des roses que tu donneras à l’évêque de Mexico.»

Ce n’était point la saison des fleurs et jamais la roche nue du Tepeyac n’avait produit de roses. L’humble paysan obéit néanmoins sans hésiter et trouva un merveilleux parterre de roses fraîches au sommet du monticule. Il en cueillit une brassée, et les tenant cachées sous son manteau, il s’achemina vers l’évêché. Lorsque Juan Diego fut introduit devant le prélat, deux miracles au lieu d’un frappèrent les yeux de l’évêque stupéfait: la gerbe de roses vermeilles et l’image de l’Apparition peinte à l’insu de Diego sur l’envers de son paletot. Aussitôt que leurs yeux rencontrèrent l’image bénie de la Sainte Vierge, tous les témoins du prodige tombèrent à genoux, muets de joie, sans pouvoir faire autre chose que d’admirer la beauté surhumaine de leur Mère du ciel. Se relevant, l’évêque enlève le manteau des épaules du pieux Mexicain et l’expose dans sa chapelle en attendant d’élever un sanctuaire qui puisse renfermer cette relique sacrée. Tous les habitants la ville se rassemblèrent à l’évêché pour honorer l’image miraculeuse que Marie elle-même venait de léguer si gracieusement à ses enfants de la terre.

Le jour suivant, treize décembre, l’évêque de Mexico se rendit sur la colline de l’Apparition suivi d’un grand concours de peuple. Il voulait voir l’endroit exact où la Très Sainte Vierge s’était montrée à son fils privilégié, Juan Diego. Ce dernier ne crut pas pouvoir le déterminer avec précision. Marie vint le tirer d’embarras par un nouveau miracle: une source jaillit soudainement, désignant le lieu précis de l’Apparition. Depuis, cette source n’a cessé de couler et d’opérer des guérisons miraculeuses.

La Reine du Ciel se montra une cinquième fois à son humble serviteur et lui révéla le titre sous lequel elle désirait être invoquée. «On m’appellera, dit-elle: Notre-Dame de Guadalupe». Ce mot venu d’Espagne, mais d’origine arabe, signifie: Fleuve de Lumière. Conformément à la demande de la Mère de Dieu, on éleva une grandiose basilique sur la colline du Tepeyac où l’on vénéra la sainte image de Marie imprimée dans le manteau du voyant. Tout au cours des âges, d’innombrables et éclatants miracles témoignèrent de l’inépuisable bonté de Notre-Dame de Guadalupe.

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