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Une œuvre patiente de formation approfondie: C’est là l’œuvre du Seigneur » (Ps 117, 23)

18 janvier, 2007

le deuxème rélation (liturgie), du site:

http://www.catho-theo.net/article.php3?id_article=139

Une œuvre patiente de formation approfondie 

Robert Le Gall
O.S.B.
Archevêque de Toulouse
Président de
la Commission épiscopale
pour
la Liturgie et
la Pastorale sacramentelle 

1 « C’est là l’œuvre du Seigneur » (Ps 117, 23) 

Tous les dimanches nous chantons, soit à Laudes soit au Milieu du jour, le Psaume 117, qui est le psaume pascal par excellence : il clôt le Hallel (Ps 112 117 dans
la Vulgate), que les Juifs récitent pour les grandes fêtes, particulièrement au repas pascal, et il précède immédiatement dans le psautier le long psaume de méditation qu’est le Psaume 118, à partir de chaque lettre de l’alphabet hébreu. 
Au moment de l’entrée messianique de Jésus à Jérusalem, les foules lui appliquent ce psaume en citant : « Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Hosanna au plus haut des cieux » (Mt 21, 9). Les pharisiens comprennent si bien cette application qu’ils lui disent : « Maître, réprimande tes disciples » ; ce à quoi Jésus répond : « Je vous le dis, si eux se taisent, les pierres crieront » (Lc 19, 38). Jésus lui-même montre que le psaume le concerne dans la parabole sur les vignerons homicides : « N’avez vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu’avaient rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue pierre de faîte ; c’est là l’œuvre du Seigneur et elle est admirable à nos yeux ? » (Mt 21, 42). Jésus va entrer dans son Mystère pascal : il va opérer l’œuvre de salut annoncée par le psaume et il l’a chanté avec ses Apôtres avant d’aller à sa Passion, comme en témoigne l’Évangile selon saint Matthieu : « Après le chant des psaumes, ils partirent pour le Mont des Oliviers » (26, 30). 

La Liturgie des Heures donne pour titre à ce psaume : « Action de grâce au Temple pour le salut accordé » et on le chante sous l’antienne Alleluia. Il s’agit bien d’une évocation de toutes les phases du Mystère pascal en forme d’eucharistie, puisque le premier mot est : « Rendez grâce au Seigneur » ; viennent ensuite l’angoisse, la pression des ennemis ; mais la confiance en Dieu domine, annonciatrice de la victoire venue de Dieu. Les mots qui expriment cette action divine dans le salut apporté par son messie sont à noter : le Seigneur est avec lui pour le défendre et le mettre au large (5 7) ; il est sa force et son chant (14) ; la clameur de joie et de victoire vante les prouesses de la « droite du Seigneur » (15 16) ; il ne mourra pas, mais il vivra pour « annoncer les actions du Seigneur » (17) ; l’eucharistie – au sens d’action de grâce domine, dont le motif est celui cité par Jésus : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux » (22 23) ; cette victoire pascale est « le jour du Seigneur, jour de fête et de joie » (24). 
Ces notations scripturaires et liturgiques – on sait à quel point Écriture et liturgie sont étroitement liées, surtout dans la tradition latine – veulent seulement rappeler combien l’œuvre du salut est d’abord l’œuvre de Dieu, son acte, ses actions, pour nous et avec nous, termes qui reviennent de façon privilégiée dans la présentation de la liturgie faite par le Concile Vatican II. 

2 L’Œuvre de Dieu dans
la Constitution sur la sainte Liturgie 

Nous savons, en effet, comment le Concile Vatican II, dans les douze premiers numéros de Sacrosanctum Concilium, a choisi de centrer sa théologie de la liturgie, si l’on peut parler ainsi, sur cette réalité fondamentale de l’ « Œuvre de Dieu », expression venue de la liturgie et répandue, entre autres, par
la Règle de saint Benoît. Dès le deuxième numéro, on lit : « La liturgie, par laquelle, principalement dans le divin sacrifice de l’Eucharistie, “ s’exerce l’œuvre de notre rédemption ” contribue au plus haut point à ce que les fidèles, en la vivant, expriment et manifestent aux autres le mystère et la nature authentique de la véritable Église ». 
Il m’est arrivé à plusieurs reprises de souligner la primauté de l’action divine dans la liturgie, primauté qui loin de nous dispenser d’agir, assure la justesse et la plénitude de notre participation ecclésiale à l’ « Œuvre de Dieu. » Il suffira de rappeler quelques éléments de mon intervention, qui portait sur cela, au Synode des Évêques sur l’Eucharistie voici un an, dont le titre était : Mettre en relief « l’Œuvre de Dieu » dans la liturgie, spécialement dans l’Eucharistie.  
La richesse propre du n. 7 de Sacrosanctum Concilium est de reprendre la définition de la liturgie que proposait le pape Pie XII dans Mediator Dei en la complétant : le culte oriente l’homme vers Dieu grâce à l’Homme-Dieu qui nous conduit au Père ; c’est la ligne ascendante. Mais la ligne descendante (cf Dies Domini, n. 43), par laquelle Dieu vient à nous dans l’Incarnation rédemptrice, est toujours première : le Concile l’appelle la « sanctification », tandis que la ligne ascendante est justement appelée le culte intégral exercé par le Corps mystique tout entier. 
Le mot qui revient constamment au début de Sacrosanctum Concilium est celui d’« Œuvre », issu d’une antique « secrète » (opus redemptionis exercetur : n. 2) et de l’expression Opus Dei venue de saint Cyprien et popularisée par
la Règle de saint Benoît. Il s’agit de « l’œuvre de la rédemption des hommes et de la parfaite glorification de Dieu » (n. 5, où sont mentionnées déjà clairement les deux lignes). « Pour accomplir une si grande œuvre, le Christ est toujours présent à son église, surtout dans les actions liturgiques. » 
Pour la justesse et la qualité de nos célébrations, il importe beaucoup que soit perçue clairement cette articulation dans l’Opus Dei entre l’opus Dei facientis et l’opus Ecclesiæ, entre ce que Dieu fait pour nous, avec nous, et ce que nous faisons pour lui, avec lui. C’est bien le sens de la doxologie de
la Prière Eucharistique, sorte de sommet de la messe. Cette articulation est aussi une clé de toute la vie spirituelle, où la primauté de la grâce suscite le meilleur de notre liberté. Si nous « rendons grâce », c’est parce que nous recevons la grâce. 
Quand nous étions présentés au Saint-Père par groupes linguistiques au cours d’une pause, celui-ci a bien voulu me dire qu’il avait noté mes propos, même s’il n’était pas présent dans la salle du Synode au moment où je les ai prononcés. Il est évidemment sensible à tout ce qui peut nous « tourner vers le Seigneur » comme Acteur principal de toutes nos liturgies, et c’est bien ce que nous voulons faire en nos diocèses français et francophones, dans le sens de ce que le récent Synode a eu l’occasion d’exprimer. 

3 La mise en œuvre de la rénovation liturgique de Vatican II 

En effet, voici un an, nous venions de vivre
la XIe Assemblée générale du Synode des Évêques (2-23 octobre 2005) sur L’Eucharistie comme source et sommet de la vie et de la mission de l’Église convoquée par le pape Jean-Paul II et confirmée par Benoît XVI. Il convient de rappeler la deuxième des Propositions que nous avons laissées au Saint-Père : 
« L’Assemblée synodale a rappelé avec gratitude l’influence bénéfique que la rénovation liturgique mise en œuvre à partir du Concile Vatican II a eue pour la vie de l’Église. Celle-ci a mis en évidence la beauté de l’action eucharistique qui resplendit dans le rite liturgique. Des abus ont été constatés dans le passé, et même s’ils ont sensiblement diminué, il en existe encore aujourd’hui. De tels épisodes ne peuvent toutefois voiler la bonté et la validité de la rénovation, qui contient encore des richesses qui n’ont pas été totalement explorées ; ils invitent plutôt à accorder avec urgence une plus grande attention à l’ars celebrandi dont bénéficie pleinement l’actuosa participatio. » (Prop. 2) 
En consonance avec ce que les Évêques de France prévoient pour une catéchèse liée aux communautés ecclésiales et à la liturgie, le Synode parle de « l’exigence d’un itinéraire mystagogique à vivre dans la communauté et avec son aide et qui se base sur trois éléments essentiels : 

  l’interprétation des rites à la lumière des événements bibliques conformément à la tradition de l’Église ;
  la valorisation des signes sacramentels ;
  la signification des rites en vue de l’engagement chrétien dans la vie » (Prop. 16). Dans la tradition des Pères de l’Église, la mystagogie est bien une initiation à l’action de Dieu dans les sacrements. 
Il se trouve qu’une récente initiative d’un éditeur français a mis en route une enquête intitulée Étude qualitative : Exploratoire sur l’évolution des pratiques liturgiques en France, réalisée au début 2006 pour noter les tendances fortes observées dans le paysage liturgique en France et relever les perspectives d’avenir au plan des divers acteurs liturgiques avec leurs besoins et leurs difficultés. La tendance majoritaire est un désir commun de ritualisation, mais en profondeur. L’aspiration la plus nette est une attente de sacré compris comme accès au « mystère » : attente d’une dimension plus sublimante que solennelle, pour accéder par la liturgie à ce qui « dépasse » l’homme ; aller au-delà de l’expérience profane, tout en vivant le « mystique » dans le sensible concret ; on veut toucher au « mystère » de la liturgie, à la part d’inconnu que le rituel permet de toucher, ce qui privilégie la fonction du symbole. Il s’agit d’accéder au mystère grâce à Dieu qui parle aux hommes ; la célébration nous invite à nous effacer pour laisser Dieu parler et agir. Dans ce sens, on perçoit une exigence accrue d’intériorité, de silence, ce qui ne signifie ni évasion ni désincarnation, car en même temps on a besoin de manifester par le corps, les gestes, les vêtements cette action de Dieu qui conduit et magnifie la nôtre, dans un équilibre à trouver et à garder entre noblesse et simplicité, sobriété et beauté, dans un art de célébrer dans une liturgie plus « habitée » et des signes plus « parlants. » Cette enquête a été réalisée par un cabinet non spécialement qualifié dans le domaine religieux. On est étonné par la justesse de l’analyse et par la façon dont elle rejoint nos efforts en Église pour comprendre et mettre en application la rénovation liturgique voulue par le Concile Vatican II. Ces résultats sont à réfléchir et à compléter, mais à leur manière, ils rendent hommage à tout un travail de réflexion et de formation qui s’est fait en France depuis de nombreuses années. 

4 Au cœur d’une formation liturgique profonde et diversifiée 

Depuis un demi-siècle, cet Institut Supérieur de Liturgie, lié à l’Institut Catholique de Paris et fondé par une haute figure bénédictine, a contribué et contribue à la formation pour la liturgie dans notre pays et bien au-delà, spécialement dans le monde francophone. Il le fait de façon scientifique dans les domaines de l’histoire, de la théologie et de la pastorale liturgique pour tout ce qui recouvre les sacrements, les sacramentaux et
la Liturgie des Heures, en lien étroit avec l’Institut d’Art sacré et ce qui est organisé pour le Certificat de Musique liturgique. Ces 50 années n’ont pas coulé comme un fleuve tranquille : elles ont connu les soubresauts ou les bourrasques de la vie de l’Église avant, pendant et après le Concile Vatican II « la grande grâce dont l’Église a bénéficié au XXe siècle ; il nous offre une boussole fiable pour nous orienter sur le chemin du siècle qui commence », écrivait Jean-Paul II [
1] – avec les personnalités contrastées qui se sont complétées, côtoyées ou succédées au service de l’Institut et à qui nous exprimons notre reconnaissance. Tout en sauvegardant son autonomie universitaire, l’Institut Supérieur de Liturgie est lié à
la Conférence des Évêques de France par l’intermédiaire de
la Commission épiscopale pour
la Liturgie et
la Pastorale sacramentelle et le Service National de Pastorale liturgique et sacramentelle. D’une part, les situations pastorales sont l’occasion d’approfondissements théologiques dont
la Commission et le Service national ont besoin ; d’autre part, ces derniers ne peuvent fonctionner sans l’apport d’experts en liturgie formés par l’Institut. Tout cela se fait sous la vigilance des Évêques, dont le Concile dit : « L’Évêque doit être considéré comme le grand prêtre de son troupeau : de lui découle et dépend en quelque manière la vie des fidèles dans le Christ » (n. 41), car « les actions liturgiques ne sont pas des actions privées, mais des célébrations de l’Église qui est le sacrement de l’unité, c’est-à-dire le peuple saint réuni et ordonné sous l’autorité des Évêques » (n. 26 ; cf n. 22 § 1), ce qui explique nos questions et nos craintes sur la façon dont nous pourrons exercer ce rôle dans le cas d’une libéralisation de l’ancien Ordo missæ de notre Église latine. 
La formation liturgique, guidée par les Évêques, ne peut se faire qu’en lien vital avec le Siège apostolique par l’intermédiaire de
la Congrégation pour le Culte divin et
la Discipline des Sacrements à Rome, et c’est pourquoi nous remercions de tout cœur le Cardinal Francis Arinze d’avoir accepté d’être des nôtres pour ce jubilé de l’Institut Supérieur de Liturgie. Pour l’élaboration des rituels traduits et adaptés par les Conférences des Évêques avec la recognitio de
la Congrégation, nous avons besoin aussi d’experts en liturgie, dûment formés, même s’il est clair – et c’est la volonté du Saint-Siège – que seuls les Évêques sont juges en ce domaine : il nécessite un gros travail et de nombreux aller-retour : nous pensons aux récents rituels publiés du mariage et de l’exorcisme, aux chantiers de la traduction du Missel romain et de
la Traduction Liturgique de
la Bible. L’interface est ici
la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques qui vient de voir approuver ses nouveaux statuts. Il est dommage que
la Congrégation paraisse parfois trop attentive à des courriers venus de France qui relèvent de réelles anomalies ou irrégularités dans les pratiques liturgiques, mais sorties de leur contexte. Je dois personnellement remercier le Cardinal Arinze pour l’écoute qu’il m’a toujours accordée et le soutien qu’il m’a apporté dans plusieurs de nos dossiers. 
Peut-être aurions-nous à mieux mettre au courant cette Congrégation de tout le travail accompli en France et dans la francophonie, pour que la liturgie soit ce que le Concile a voulu qu’elle soit. Il suffit de regarder les programmes de l’Institut Supérieur de Liturgie, de noter la liste impressionnante de Guides pastoraux édités par le S.N.P.L.S. sous la responsabilité des Évêques, la qualité des sessions préparées et suivies au cours de l’année au plan national, le travail réalisé dans les diocèses et les provinces par les commissions diocésaines et les CYFFAL (Cycle de formation des formateurs pour l’animation liturgique.) On dit que le bruit ne fait pas de bien et que le bien ne fait pas de bruit. En tout cas, on voit les fruits de tout ce travail aux divers niveaux avec tout ce qui est en germination ; on sait aussi la fragilité de toute vie qui naît et croît. La rénovation liturgique de Vatican II est indiscutablement « reçue » dans l’Église : elle demande à être approfondie et pratiquée plutôt qu’à paraître remise en question. Il ne faudrait pas que le juste souci de retour à l’unité de fidèles blessés dans leur sensibilité liturgique par des excès ou des manques plus limités actuellement – fasse surgir un front bien plus large de souffrance et d’incompréhension grave. Nous prions avec le Saint-Père pour que soient rassemblés dans l’unité les enfants de Dieu dispersés, reprenant la demande de Jésus avant sa Passion, pour que, grâce à son sacrifice qui est aussi le nôtre, nous soyons un de l’unité même du Père et du Fils et du Saint-Esprit

je vous propose déjà la liturgie de l’Epiphanie du Seigneur… …

5 janvier, 2007

parce que nous, en Italie, célébrons l’Ephiphanie demain 6 janvier et dimanche 7 le Baptême du Seigneur, du site français EAQ : 

http://www.levangileauquotidien.org/

dimanche 07 janvier 2007

Epiphanie du Seigneur (solennité)
,   Saint Raymond de Peñafort (+ 1275) ,   Lucien d’Antioche (+ 312)

Livre d’Isaïe 60,1-6.

Debout, Jérusalem ! Resplendis : elle est venue, ta lumière, et la gloire du Seigneur s’est levée sur toi.
Regarde : l’obscurité recouvre la terre, les ténèbres couvrent les peuples ; mais sur toi se lève le Seigneur, et sa gloire brille sur toi.
Les nations marcheront vers ta lumière, et les rois, vers la clarté de ton aurore.
Lève les yeux, regarde autour de toi : tous, ils se rassemblent, ils arrivent ; tes fils reviennent de loin, et tes filles sont portées sur les bras.
Alors tu verras, tu seras radieuse, ton coeur frémira et se dilatera. Les trésors d’au-delà des mers afflueront vers toi avec les richesses des nations.
Des foules de chameaux t’envahiront, des dromadaires de Madiane et d’Épha. Tous les gens de Saba viendront, apportant l’or et l’encens et proclamant les louanges du Seigneur.

Psaume 72(71),1-2.7-8.10-13.

Dieu, donne au roi tes pouvoirs, à ce fils de roi ta justice.
Qu’il gouverne ton peuple avec justice, qu’il fasse droit aux malheureux !
En ces jours-là, fleurira la justice, grande paix jusqu’à la fin des lunes !
Qu’il domine de la mer à la mer, et du Fleuve jusqu’au bout de la terre !
Les rois de Tarsis et des Iles apporteront des présents. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande.
Tous les rois se prosterneront devant lui, tous les pays le serviront.
Il délivrera le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours.
Il aura souci du faible et du pauvre, du pauvre dont il sauve la vie.

Lettre de saint Paul Apôtre aux Ephésiens 3,2-3.5-6.

Vous avez appris en quoi consiste la grâce que Dieu m’a donnée pour vous :
par révélation, il m’a fait connaître le mystère du Christ, dont je vous ai déjà parlé dans ma lettre.
Ce mystère, il ne l’avait pas fait connaître aux hommes des générations passées, comme il l’a révélé maintenant par l’Esprit à ses saints Apôtres et à ses prophètes.
Ce mystère, c’est que les païens sont associés au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 2,1-12.

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut pris d’inquiétude, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les chefs des prêtres et tous les scribes d’Israël, pour leur demander en quel lieu devait naître le Messie. Ils lui répondirent :
« A Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem en Judée, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Judée ; car de toi sortira un chef, qui sera le berger d’Israël mon peuple. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, avertissez-moi pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Sur ces paroles du roi, ils partirent.Et voilà que l’étoile qu’ils avaient vue se lever les précédait ; elle vint s’arrêter au-dessus du lieu où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie.
En entrant dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais ensuite, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

Le lecture d’aujourd’hui 4.1.07 et les Saints

4 janvier, 2007

du site Chemin d’Amour vers le Père, voir le lien: 

Nous sommes le : 4/1/2007
Aujourd’hui :

Sainte Angèle de Foligno (+ 1309) ,   Saint Odilon de Cluny (962-1048)

Première lettre de saint Jean 3,7-10.

Mes petits enfants, ne vous laissez égarer par personne : celui qui vit selon la justice est juste comme lui, Jésus, est juste ;
celui qui commet le péché appartient au diable, car, depuis le commencement, le diable est pécheur. C’est pour détruire les oeuvres du diable que le Fils de Dieu est apparu.
L’homme qui est né de Dieu ne commet pas le péché, car ce qui a été semé par Dieu demeure en lui : il ne peut donc pas pécher, puisqu’il est né de Dieu.
Voici comment on distingue les enfants de Dieu et les enfants du diable : celui qui ne vit pas selon la justice n’appartient pas à Dieu, et pas davantage celui qui n’aime pas son frère.

Psaume 98,1.7-9.

Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles ; par son bras très saint, par sa main puissante, il s’est assuré la victoire.
Que résonnent la mer et sa richesse, le monde et tous ses habitants ;
que les fleuves battent des mains, que les montagnes chantent leur joie,
à la face du Seigneur, car il vient pour gouverner la terre, pour gouverner le monde avec justice et les peuples avec droiture !

Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean 1,35-42.

Le lendemain, Jean Baptiste se trouvait de nouveau avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent cette parole, et ils suivirent Jésus.
Celui-ci se retourna, vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi (c’est-à-dire : Maître), où demeures-tu ? »
Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils l’accompagnèrent, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers quatre heures du soir.
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu Jean Baptiste et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord son frère Simon et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie (autrement dit : le Christ).
André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Képha » (ce qui veut dire : pierre).Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris

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toujour da le site EAQ le Saint du Jour

SAINTE ANGÈLE de FOLIGNO
(1245-1309)

Sainte Angèle naquit à Foligno, à trois lieues d’Assise. Mariée fort jeune, elle ne prit point au sérieux ses devoirs d’épouse et de mère, et elle connut trop, avec les plaisirs du monde, ses excès et ses désordres. Mais soudain, au milieu du tourbillon qui l’emportait, Angèle sentit l’aiguillon de la grâce, vit l’inutilité de sa vie mondaine et dissipée, et comprit les dangers que courait son salut. L’ennemi des âmes tenta en vain d’entraver sa conversion; une fois sa confession faite, elle s’élança généreusement dans la voie de la perfection.

Devenue libre par la mort de son mari, elle entra dans le Tiers-Ordre de Saint-François. Sa vie dès lors fut remplie de sacrifices et d’austérités. Un jour qu’elle était tentée de découragement: « Quand il serait vrai, Seigneur, dit-elle, que Vous m’auriez condamnée à l’enfer que je mérite, je ne cesserais de faire pénitence et de demeurer, s’il Vous plaît, à Votre service. » Une fois, après avoir lavé les pieds d’un lépreux, elle proposa à sa compagne de boire l’eau qui leur avait servi. Surmontant toute délicatesse, elle avala toute cette eau fétide: « Je n’ai jamais, disait-elle, trouvé meilleur goût à aucune liqueur, et cependant j’avais bien senti dans ma bouche les écailles qui étaient tombées des mains de ce pauvre. »

Sa grande grâce fut l’amour de Jésus crucifié. La contemplation des souffrances du Sauveur lui devint si familière, que la vue d’un crucifix provoquait spontanément chez elle des torrents de larmes: « Quand je méditais sur la Passion, dit-elle, je souffrais le supplice de la Compassion; j’éprouvais dans les os et les jointures une douleur épouvantable et une sensation comme si j’avais été transpercée corps et âme. » Cette grande pénitente ne fut pas moins admirable par ses visions, ses écrits et ses extases que par ses vertus.

Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l’année, Tours, Mame, 1950.

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Saint Odilon de Cluny,
Cinquième abbé de Cluny
(962-1048)

« Il est, en l’an mil, l’abbé de l’abbaye de Cluny, qui avait alors un rayonnement sur toute l’Europe. Il est considéré comme le «  »pape »" des bénédictins et possède une grande influence sur le Pape et l’Empereur.Lors de la grande famine de 1006, il vendit tous ses biens et mendia avec les mendiants. C’est lui qui instaura la fête des défunts le 2 novembre. »

Te Deum laudamus

30 décembre, 2006

le « Te Deum » en deux version latin-français, par le site:

http://www.cef.fr/catho/prier/prieres/tedeum.php

Te Deum
Te Deum laudamus :
A Dieu, notre louange 
Te Dominum confitemur .
Seigneur, nous te glorifions
Te aeternum Patrem omnis terra veneratu.
A toi, Père éternel la terre entière te vénère.
Tibi omnes Angeli, tibi Caeli et universae Potestates
A toi les anges et toutes les puissances d’en -haut
Tibi Cherubim et Seraphim incessabili voce proclamant :
A toi tous les esprits bienheureux redisent sans cesse :
Sanctus ! Sanctus ! Sanctus ! Dominus Deus Sabaoth
Saint ! Saint ! Saint ! Le Seigneur Dieu de l’univers
Pleni sunt caeli et terra majestatis gloriae tuae. Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
Te gloriosus Apostolorum chorus : te Prophetarum laudabilis numerus  
Le chœur glorieux des apôtres, les prophètes
te Martyrum candidatus
laudat exercitus ;
L’armée des martyrs, chante ta gloire 
Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia :
Par toute la terre la Sainte Eglise confesse
Patrem , immensae majestatis , venerandum tuum verum et unicum Filium 
O Père, ton infinie majesté, ton adorable et unique vrai Fils,
Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
Avec le Saint Esprit consolateur.
Tu Rex gloriae,Christe  ,
tu Patris sempiternus es Filius.
O Christ, tu es le Roi de gloire, tu es le Fils éternel du Père
Tu, ad liberandum suscepturus hominem non horruisti Virginis uterum
Pour libérer l’humanité tu t’es fait homme, ne dédaignant pas le corps de la Vierge.
Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti credentibus regna caelorum
Vainqueur de la mort, tu ouvres aux croyants le royaume des cieux.
Tu ad dextera Dei sedes in gloria Patris.
Tu sièges à la droite de Dieu dans la gloire du Père
Judex crederis esse venturus.
Nous croyons que tu es le juge qui doit venir
Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni quos pretioso sanguine redemisti,
Daigne alors secourir tes serviteurs que tu as rachetés par ton sang précieux.
Aeterna fac cum Sanctis tuis In gloria numerari.
Faits qu’ils soient au nombre de tes saints, dans ta gloire éternelle
Salvum fac populumtuum Domine, et benedic lhaeriditati tuae
Sauve ton peuple Seigneur et bénis ton héritage.
Et rege eos et extolle illos usque in aeternum
Sois leur guide et conduis-les sur le chemin d’éternité
Per singulos dies, benedicimus te
Chaque jour nous te bénissons
Et laudamus nomen tuum in seculum, et in seculum saeculi
Nous te louons à jamais dans les siècles des siècles.
Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire.
Daigne veiller sur nous et nous garder de toute faute
Miserere nostri, Domine, miserere nostri,
Aie pitié de nous Seigneur
Fiat misericordia tua, Domine, super nos quemadmodum speravimus in te.
Que ta miséricorde soit sur nous puisque tu es notre espoir.
In te, Domine, speravi : non confundar in aeternum
Tu es, Seigneur, mon espérance jamais je ne serai déçu.
Te Deum laudamus dans liturgie pix_trans
 

F3 dans liturgie

lecture de la messe d’aujourd’hui 29.12.06

29 décembre, 2006

lecture de la messe d’aujourd’hui par le site: « Chemin d’amour vers le Père », lien sous: Site à regardez: 

Première lettre de saint Jean 2,3-11.

Et voici comment nous pouvons savoir que nous le connaissons : c’est en gardant ses commandements.
Celui qui dit : « Je le connais », et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur : la vérité n’est pas en lui.
Mais en celui qui garde fidèlement sa parole, l’amour de Dieu atteint vraiment la perfection : voilà comment nous reconnaissons que nous sommes en lui.
Celui qui déclare demeurer en lui doit marcher lui-même dans la voie où lui, Jésus, a marché.
Mes bien aimés, ce que je vous écris n’est pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous aviez dès le début. Ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue.
Et pourtant, ce commandement que je vous écris est nouveau, il l’est vraiment en Jésus et en vous, puisque les ténèbres sont en train de disparaître, et que déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres.
Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n’y a pour lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l’ont rendu aveugle.


Psaume 96(95),1-3.5-6.

Chantez au Seigneur un chant nouveau, chantez au Seigneur, terre entière,
chantez au Seigneur et bénissez son nom ! De jour en jour, proclamez son salut,
racontez à tous les peuples sa gloire, à toutes les nations ses merveilles !
néant, tous les dieux des nations ! Lui, le Seigneur, a fait les cieux :
devant lui, splendeur et majesté, dans son sanctuaire, puissance et beauté.


Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,22-35.

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur.
Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui.
L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur.
Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient.
Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole.
Car mes yeux ont vu ton salut,
que tu as préparé à la face de tous les peuples :
lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. »
Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui.
Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division.
- Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. – Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris
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Presentazione al tempio – Giovanni Lanfranco – du Palais du Président de la République  »Quirinale »

Le texte de le deux lecture de la « l’Office des lectures »

27 décembre, 2006

 Le texte de le deux lecture de la « Office des Lectures »

1 Jean. Chapitre 1,1-2,3 

1 Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie, -
2 car la vie a été manifestée, et nous l’avons vue et nous lui rendons témoignage, et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée, -
3 ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ.
4 Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite.
5 La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres.
6 Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité.
7 Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché.
8 Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous.
9 Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.
10 Si nous disons que nous n’avons pas péché, nous le faisons menteur, et sa parole n’est point en nous. 
Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste.
2
Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier.
3 Si nous gardons ses commandements, par là nous savons que nous l’avons connu. 

Le texte 2eme, du Saint Augustin, l’original est un peu longe, si vous voulez le lire le lien est : 

 http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/jean/parthes/index.htm#_Toc6821330  

1,2,3 chapitre, mais sur le Bréviaire c’est composée en coupant une partie, chose que je ne me sens pas faire, en n’ayant pas un déjà texte prêt; 

Le projet de « Motu proprio » du Pape concernant le missel de 1962

6 novembre, 2006

2006-11-05

 du Zenith: 

Motu proprio pour la libéralisation de la messe d’avant le concile : Phase de consultations

Déclaration du cardinal Jean-Pierre Ricard, président de la Conférence des évêques de FranceROME, Dimanche 5 novembre 2006 (ZENIT.org) –

Le projet de Motu proprio du pape Benoît XVI concernant « la décision de libéraliser la possibilité de dire la messe selon le missel de 1962 » doit encore « faire l’objet de consultations diverses ». C’est ce qu’a déclaré le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux et président de la Conférence des évêques de France, dans son discours inaugurant l’Assemblée des évêques de France, hier samedi, à Lourdes.

Répondant à la presse qui avait annoncé que le pape prépare un Motu proprio concernant la célébration de la messe selon le rite d’avant le concile, le cardinal Ricard a déclaré : « la décision de libéraliser pour les prêtres la possibilité de dire la messe selon le missel de 1962 n’a pas encore été prise. Le Motu proprio annoncé n’a pas été signé. Son projet va faire l’objet de consultations diverses. Nous pouvons faire part, dès maintenant, de nos craintes et de nos souhaits ».

« Ce projet ne s’inscrit pas dans une volonté de critiquer le missel dit de ‘Paul VI’ ni de procéder à une réforme de la réforme liturgique », a ajouté le cardinal.

« Les livres liturgiques rédigés et promulgués à la suite du Concile sont la forme ordinaire et donc habituelle du rite romain. Ce projet s’origine plutôt dans le désir de Benoît XVI de faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin au schisme lefevbriste », a-t-il poursuivi.

« Il sait que plus les années passent, plus les relations se distendent et les positions se durcissent. Devant l’histoire des grands schismes, on peut toujours se demander s’il n’y a pas eu des occasions manquées de rapprochement. Le Pape souhaite faire son possible pour que la main soit tendue et qu’un accueil soit manifesté, au moins à ceux qui sont de bonne volonté et qui manifestent un profond désir de communion. C’est dans cet esprit qu’il faut comprendre ce projet de Motu proprio », a précisé le président de la Conférence des évêques de France.

« L’accueil de quelques-uns dans la communion ecclésiale ne saurait remettre en question le travail pastoral de l’ensemble. Non, l’Eglise ne change pas de cap. Contrairement aux intentions que certains lui prêtent, le pape Benoît XVI n’entend pas revenir sur le cap que le Concile Vatican II a donné à l’Eglise. Il s’y est engagé solennellement », a déclaré le cardinal Ricard.

Il Santo Sepolcro:

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du Card. John Henry Newman encore un commentaire aux evangile du demain

14 octobre, 2006

encore un commentaire pour l’evangile du dimanche, du site Evangile aux quotidien:

http://www.levangileauquotidien.org/ 

Cardinal John Henry Newman (1801-1890), prêtre, fondateur de communauté religieuse, théologien
PPS III, n° 9

« Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l’aimer »

 


Dieu te regarde, qui que tu sois. Et il « t’appelle par ton nom » (Jn 10,3). Il te voit et te comprend, lui qui t’a fait. Tout ce qu’il y a en toi, il le sait : tous tes sentiments, tes pensées, tes inclinations, tes goûts, ta force et ta faiblesse… Ce n’est pas seulement que tu fais partie de sa création, lui qui a souci même des moineaux (Mt 10,29) ; tu es un homme racheté et sanctifié, son fils adoptif, jouissant d’une part de cette gloire et de cette bénédiction qui découlent éternellement de lui sur le Fils unique. Tu as été choisi pour être sien… Tu es un de ceux pour qui le Christ a offert au Père sa dernière prière et y a mis le sceau de son sang précieux. Quelle pensée que celle-là, pensée presque trop grande pour notre foi ! Quand nous y réfléchissons, comment ne pas réagir comme Sara qui a ri d’émerveillement et de confusion (Gn 18,12). « Qu’est-ce que l’homme », que sommes-nous, que suis-je, pour que le Fils de Dieu « ait de moi un si grand souci ? » (Ps 8,5) Que suis-je…pour qu’il m’ait refait à neuf…, et pour qu’il ait fait de mon coeur sa demeure

Jesus et le jeune riche, du site:

http://jesus8880.com/chapters/mk10-preview/mk10v17-31-rich-youth/index.htm

jesusrichyouth.jpg 

 

 

un commentaire auxlecture de dimanche 15 octobre XXVIII T.O.

14 octobre, 2006
un commentaire aux lectures,du site:
28e dim. ordinaire (15/10) :

Commentaire

Pendant cette eucharistie, Christ veut me parler. Si je l’écoute vraiment, sa parole va me percer (deuxième lecture). Christ, tu me demandes plus que de belles intentions, tu me demandes de tout laisser pour te suivre. Ah ! que je n’esquive pas cet appel dans une fuite qui me rendrait triste (évangile) ! Que j’aie la sagesse qui me fera voir où se trouvent mes vraies chances (première lecture). Alors je recevrai, dès aujourd’hui le centuple (évangile).   

Première lecture : Sg 7,7-11

En préparation à l’évangile du jeune homme riche, nous lisons une méditation d’un juif pieux (premier siècle avant J.C.) sur la véritable richesse qu’il appelle Sagesse.

La méditation exalte la valeur de cette Sagesse. Elle est au-dessus des trônes et des sceptres, de la richesse, de l’or… qui pourtant donnent tant d’avantages ; au-dessus de la santé, de la beauté que même l’argent ne peut donner ; et même au-dessus de la lumière du soleil sans laquelle, pourtant, on ne saurait vivre.

Cette Sagesse n’est pas explicitement décrite. Par des parallèles, on peut déduire qu’elle est plus que simple prudence humaine ; elle est éminemment religieuse : lumière intérieure qui fait voir et estimer les choses « autrement ». Elle est donnée par Dieu, on l’obtient par la prière et la supplication.

Mon Dieu, je te prie, je te supplie : donne-moi cette Sagesse. Sois toi-même ma richesse, ma santé, ma beauté, ma lumière !

Psaume : Ps 89

Seigneur, reviens pendant cette eucharistie. Apprends-nous, par ta sainte Parole, la vraie et courte mesure de nos jours et que nos coeurs pénètrent ta Sagesse. Fais mieux connaître à tes serviteurs ton oeuvre : ta création si belle, ta splendeur, et ta « ré-création » en Jésus. Rassasie-nous de cette Sagesse, de ton Fils incarné que nous recevons dans le pain eucharistique. Que nous passions cette célébration et tous nos jours ici-bas dans la joie reconnaissante et les chants d’action de grâce !

Deuxième lecture : He 4,12-13

Des paroles, de la parlote. C’est ce que nous suggère le mot parole. Mais quand deux se disent leur amour, quand un juge prononce une sentence ou que l’on annonce à un père la naissance de son enfant – c’est alors que nous expérimentons ce qu’est la parole. Ce n’est plus de la phrase, le mot change le cours de notre vie.

Dieu parle à notre communauté. Que celle-ci existe est déjà le résultat de sa Parole : c’est elle qui nous a faits Eglise (du grec ek-kaleo : je convoque par ma parole). Cette Parole n’est pas un message neutre ; elle nous provoque, nous bouscule, énergique et vivante. Elle ne nous parle pas de la pluie et du beau temps, mais touche nos racines, elle pénètre au plus profond de l’âme, jusqu’aux jointures et jusqu’aux moelles. Il n’y a pas d’échappatoire, tout est nu devant elle, jusqu’aux intentions et aux pensées du coeur les plus secrètes. On ne trompe pas Dieu. Selon que nous lui répondons, notre vie change de direction. Nous aurons à lui rendre des comptes.

Jésus lui-même est la Parole vivante. Si la Bible dit souvent : La parole de Dieu fut adressée à Jérémie, à Jean Baptiste… jamais elle ne le dit du Christ. Il est lui-même la Parole de Dieu. Il est le Verbe, expression divine du Père, que l’Apocalypse nous présente, selon une saisissante image, comme celui de la bouche duquel sort une épée coupante, à deux tranchants (1,16 ; 19,15).

Notre texte si bref a quelque chose de terrifiant. Il a été écrit pour une communauté lasse, afin de la secouer de sa torpeur. Il doit être équilibré par les paroles du Christ qui sont une Bonne Nouvelle, qui réconfortent le coeur, ses paroles de pardon, ses béatitudes. Mais que Dieu nous garde de nous habituer aux audacieux mots d’amour qu’il nous a dits : on ne joue pas avec de tels mots. L’amour est grave, nous aurons à lui rendre des comptes.

Tous les dimanches, quand cette Parole nous est proclamée, le Christ lui-même nous parle. Pénètre-t-elle jusqu’aux jointures et aux moelles ? Et puissent ceux dont le ministère est de la servir la proclamer – par leur bouche, qu’elle soit entendue – et par leur vie, qu’elle soit convaincante !

Evangile : Mc 10,17-30

Jésus se mettait en route vers Jérusalem, quand un homme accourut vers lui. C’est donc dans le contexte de la montée vers la croix que se situe cet épisode. L’homme court, il a quelque chose d’important à demander. Il ne manque pas de manières, se met à genoux et dit : Bon Maître. Ce titre, qui n’appartient qu’à Dieu seul, Jésus le refuse comme doit le faire tout juif pieux. Pourquoi m’appelles-tu bon ? Dieu seul est bon. De plus, dans Marc surtout, Jésus cherche volontiers à cacher sa véritable identité, parce que les esprits ne sont pas encore prêts à accepter l’inouï.

Que dois-je faire pour avoir en héritage la vie éternelle ? Rien d’intéressé. Cet homme ne demande que la vie éternelle : être avec Dieu. Jésus lui récite le catéchisme juif, les commandements. Curieusement, il omet les commandements envers Dieu auxquels on s’attendrait d’abord, les devoirs religieux, pour insister sur les commandements envers le prochain, sans doute parce qu’il a à faire à un homme fortuné. D’où aussi la recommandation supplémentaire : ne fais de tort à personne.

Maître, j’ai observé tout cela depuis ma jeunesse. C’est un homme honnête, religieux. Mais Jésus a bien senti en lui un quelque chose, un désir de plus. Il avait couru ! Cet homme lui est sympathique, il le regarda ; littéralement : « il regarda dedans », d’un regard qui va jusqu’au fond – et il l’aima. Imaginez la scène, et ce regard qui trahit les sentiments de Jésus.

Une seule chose te manque ! Va, vends tout ce que tu as, puis viens, suis-moi. Les commandements ne suffisent donc pas ? Même en les observant, il manque une chose. C’est ici ou jamais qu’il faut prendre l’évangile à la lettre. Nous pensons : « Ceci n’est pas pour moi, c’est pour les moines ». Comme si l’évangile avait une partie obligatoire, les dix commandements, et une partie conseillée, les Béatitudes. Et nous voilà, les disciples, stupéfaits… de plus en plus déconcertés.

Quelle est donc cette seule chose, qui nous manque ? La radicalité. Le commandement se limite à des actions qui, une fois accomplies, nous laissent quittes. Jésus veut tout. Sans doute, ce « plus », ce tout varie avec chacun. Jésus ne demande pas à tous de vendre leur bien, comme il l’a demandé à cet homme. Mais à nous tous il dit : Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu’il renonce à lui-même, prenne sa croix et qu’il me suive (Mc 8,34). Le tournant décisif, c’est le moment où nous passons d’un christianisme correct, de l’observance des commandements – à la suite généreuse du Christ. D’un côté, le Tu connais les commandements ; de l’autre. Viens et suis-moi.

A ces mots, l’homme devint sombre et s’en alla tout triste. Ne l’accusons pas trop, car nous lui ressemblons. Ne sommes-nous pas, nous aussi, désireux de plus, mais peu désireux d’y mettre le prix ? D’où notre religion triste, sombre, si peu épanouie.

L’homme une fois parti, Jésus se laisse aller à la confidence. Par deux fois, il dit : Comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Difficile, a un riche surtout, mais difficile de toute façon, car il y a encore bien d’autres cas de refus, mais la richesse est le cas-type. Et Jésus de servir un de ces proverbes si expressifs qu’on ne les oublie plus : il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu.

Alors, pour les riches, c’est foutu ? En soi, oui. Amasser de l’argent et vivre les béatitudes, c’est aussi inconciliable que l’eau et le feu. Notre Occident riche le sent bien, qui n’arrive pas à se désengluer pour aider le Tiers-monde. Comme c’est difficile à ceux qui possèdent !

Mais Jésus ajoute, d’une façon plus générale : Comme il est difficile, de toute façon, d’entrer dans le royaume des dieux ! Alors les disciples, qui se sentent concernés, sont de plus en plus déconcertés. Ils saisissent que les richesses ne sont qu’une des formes d’attaches qui empêchent l’accès au royaume. Alors ils discutent, ils se demandent entre eux : Mais alors, qui peut être sauvé ? Jésus les regarda (encore ce regard !) : Pour les hommes, cela est impossible, aussi impossible que fut pour Abraham (Gn 18,4) et pour Elisabeth (Lc 1,37) la naissance d’un enfant dans leur grand âge. Qui de nous peut se hausser jusqu’à Dieu ? De ses propres forces ? Mais la force de Dieu, sa grâce, peut vaincre cet impossible. Car rien n’est impossible à Dieu (vue capitale que développeront à plaisir les Lettres aux Romains et aux Galates).

Sur le fond triste des refus égoïstes se détache la joie des coeurs donnés. Les disciples, eux du moins, ont agi autrement que l’homme riche : Nous avons tout quitté pour te suivre. Jésus leur envoie son Amen, je vous le dis des grands jours. Personne n’aura quitté, à cause de moi et de l’Evangile (remarquez la précision qui distance l’ascèse chrétienne d’une simple maîtrise de soi), sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple, une paix, un bonheur profond que ne peut soupçonner l’égoïste. Tout ce qui fait la différence entre le plaisir et le bonheur. Jésus ne promet pas une vie sans difficultés ; le renoncement coûte, et la persécution n’est pas plus épargnée aux disciples qu’au Maître qui est en route vers sa croix. L’énumération, pêle-mêle, maison, frères… à quitter et la conjonction ou montre bien que, pour Jésus, il ne s’agit pas de quitter n’importe quoi (le mari devra rester près de sa femme, les deux près de leurs enfants). L’important est de quitter ce qui nous empêche de servir Dieu de tout notre coeur. Chacun selon ses propres appels.

Mais que sera donc ce bonheur dans le monde à venir, quand ils recevront la vie éternelle, la vie avec Dieu !

Je desire retourner a la liturgie et…

11 octobre, 2006

parceque, je pense que c’è la primière inquiétude du Pape Benoît, aussi non la seule, je poste cet article que j’ìai pris du:

http://tresordelafoi.org/news/520.shtml 

Le pape Benoît XVI invite à nourir l’espèrance chrétienne par la liturgie

Benoît XVI invite à nourrir l’espérance chrétienne par la célébration de la liturgie qui est avant tout « action de Dieu », et à revenir « à la célébration, à la contemplation de Jésus, le Ressuscité ».

Le pape a adressé une lettre, sous la signature du cardinal Secrétaire d’Etat Angelo Sodano, à Mons. Luca Brandolini, président du Centre d’Action liturgique et aux participants de la 57e semaine liturgique nationale qui se tient à Varèse en août 2006, sur le thème : « Célébrons Jésus Christ, espérance du monde ».

« L’expérience de la bonté de Dieu dans la liturgie, insiste le message, devient renouveau du don de l’espérance ».

« En libérant le cœur de l’homme des angoisses quotidiennes, elle donne une nouvelle confiance », explique la lettre pontificale.

Aussi le moment de la célébration communique-t-il, ajoute le message, la « joie d’espérer un monde meilleur, de vivre dans l’Eglise et d’être aimés de Dieu et de pouvoir l’aimer à nouveau, d’être pardonnés et sauvés ».

Le congrès constitue « une étape de préparation » au prochain congrès national ecclésial de Vérone qui sera, explique la lettre, une nouvelle occasion de conscience et de responsabilité pastorale au service de l’Evangile ».

La lettre souligne que le croyant doit être aidé à « comprendre que pour garder, raviver, témoigner, communiquer l’espérance, il doit revenir à la célébration, à la contemplation de Jésus, le Ressuscité ».

Le document réaffirme que « réfléchir sur la signification de la célébration liturgique comme source d’espérance pour tous », signifie « concentrer son attention sur l’événement de la mort et de la résurrection du Christ, fondement de notre espérance ».

Le Ressuscité, poursuit le message pontifical, « est la source de notre espérance et toute célébration place dans le cœur de l’homme ce mystère d’espérance pleinement réalisé dans le Christ ».

Et le thème du congrès, poursuit le message, indique « qu’à travers la célébration liturgique, l’homme inséré dans le Mystère pascal est transfiguré par le Ressuscité ».

La prière, continue le message, « ouvre notre vie au projet de Dieu et nous pousse à devenir de dociles instruments entre ses mains pour transformer (…) l’histoire de notre environnement ».

La célébration liturgique, fait encore observer le message, « embrasse des aspects très variés de l’existence : le monde des affections et des relations, la fragilité et les faiblesses partagées, l’expérience du travail et du repos, toujours en proclamant le primat de l’amour de Dieu ».

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