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Pape Benoît n’ira pas Jeudi à l’Université « La Sapienza » de Rome, je voudrais vous demander de prier pour cette page noire pour la démocratie en Italie et à Rome

15 janvier, 2008

Pape Benoît n’ira pas Jeudi à l’Université « La Sapienza » de Rome, je place seulement les Vêpres de ce soir, je voudrais vous demander de prier pour cette page noire pour la démocratie en Italie et à Rome 

Vêpres d’aujourd’hui 15.1.08 

Dieu, viens à mon aide,
Seigneur, à notre secours.

Gloire au Père, et au Fils et au Saint-Esprit,
au Dieu qui est, qui était et qui vient,
pour les siècles des siècles.
Amen Alleluja

Hymne   

Sans fin, Seigneur, Dieu notre Père,
Sans fin, Seigneur, nous te louerons :
La terre exulte d’allégresse ;
Béni sois-tu, Dieu des vivants !

L’oiseau reçoit sa nourriture,
La fleur se pare de beauté ;
Tu aimes toute créature,
Tu sais le prix de nos années.

Sans fin, ton Verbe en nos paroles,
Sans fin, Seigneur, te chantera ;
L’amour s’éveille en nos cœurs d’hommes
Au nom du Fils, ton bien-aimé.

Tu es, Seigneur, notre lumière,
Toi seul nous sauves de la mort ;
Ton Fils offert à tous les peuples
Est pour chacun le Pain vivant.

Heureux les hommes qui t’adorent,
Le monde ouvert à ton amour ;
L’Esprit déjà te nomme Père :
Un jour, Seigneur, nous te verrons. 

Antienne : Le Seigneur donne la victoire à son Messie. 

Psaume 19

 Que le Seigneur te réponde au jour de détresse,
que le nom du Dieu de Jacob te défende.
Du sanctuaire, qu’il t’envoie le secours 
qu’il te soutienne des hauteurs de Sion.

Qu’il se rappelle toutes tes offrandes ;
ton holocauste, qu’il le trouve savoureux. 

Qu’il te donne à la mesure de ton coeur,
qu’il accomplisse tous tes projets.

Nous acclamerons ta victoire
en arborant le nom de notre Dieu. *
Le Seigneur accomplira
toutes tes demandes.

Maintenant, je le sais :
le Seigneur donne la victoire à son messie ; 

du sanctuaire des cieux, il lui répond
par les exploits de sa main victorieuse.
Aux uns, les chars ; aux autres, les chevaux ;
à nous, le nom de notre Dieu : le Seigneur.
E
ux, ils plient et s’effondrent ;
nous, debout, nous résistons.

Seigneur, donne au roi la victoire !
Réponds-nous au jour de notre appel.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen 

Antienne : Dresse-toi, Seigneur, dans ta force : nous chanterons ta vaillance. 

Psaume 20

 Seigneur, le roi se réjouit de ta force ;
quelle allégresse lui donne ta victoire !
Tu as répondu au désir de son coeur,
tu n’as pas rejeté le souhait de ses lèvres.

Tu lui destines bénédictions et bienfaits,
tu mets sur sa tête une couronne d’or.
La vie qu’il t’a demandée, tu la lui donnes,
de longs jours, des années sans fin.

Par ta victoire, grandit son éclat :
tu le revêts de splendeur et de gloire.
Tu mets en lui ta bénédiction pour toujours :
ta présence l’emplit de joie !

Oui, le roi s’appuie sur le Seigneur :
la grâce du Très-Haut le rend inébranlable.
Dresse-toi, Seigneur, dans ta force :
nous fêterons, nous chanterons ta vaillance.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen 

Antienne : Gloire à l’Agneau immolé ! 


Cantique (Ap 4-5) 
Tu es digne, Seigneur notre Dieu, *
de recevoir
l’honneur, la gloire et la puissance.

C’est toi qui créas l’univers ; *
tu as voulu qu’il soit :
il fut créé.

Tu es digne, Christ et Seigneur, *
de prendre le Livre
et d’en ouvrir les sceaux.

Car tu fus immolé, +
rachetant pour Dieu, au prix de ton sang, *
des hommes de toute tribu,
langue, peuple et nation.
as fait de nous, pour notre Dieu,
un royaume et des prêtres, *
et nous régnerons sur la terre.

Il est digne, l’Agneau immolé, +
de recevoir puissance et richesse,
sagesse et force, *
honneur, gloire et louange. 

  

La Parole de Dieu : 1 Jn 3, 1a.2

 Voyez comme il est grand, l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu, – et nous le sommes –. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. 

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
Bénis son nom très saint, tout mon être.
 
Il te couronne d’amour et de tendresse.
 N’oublie aucun de ses bienfaits.
Gloire au Père et au Fils et au Saint-Esprit. 

Antienne : Le Seigneur fit pour moi des merveilles : saint est son nom ! 


Le Cantique de Marie (Lc 1) 
Mon âme exalte le Seigneur,
exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur !

Il s’est penché sur son humble servante ;
désormais, tous les âges me diront bienheureuse.

Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
Saint est son nom !

Son amour s’étend d’âge en âge
sur ceux qui le craignent;

Déployant la force de son bras,
il disperse les superbes.

Il renverse les puissants de leurs trônes,
il élève les humbles.

Il comble de biens les affamés,
renvoie les riches les mains vides.

Il relève Israël, son serviteur,
il se souvient de son amour,

de la promesse faite à nos pères,
en faveur d’Abraham et de sa race, à jamais.

Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit,
pour les siècles des siècles. Amen 

L’intercession 

Avec un cœur d’enfant, supplions Dieu, notre Père, et disons-lui : Père, fais-nous voir ton amour ! Père très bon, en ton Fils bien-aimé, nous sommes frères :
– accorde-nous de vivre ensemble et d’être unis.

Laisse venir à toi les enfants :
– ton Royaume est à ceux qui leur ressemblent.

Donne à ceux qui préparent l’avenir
– de bâtir un monde juste et fraternel.

Tu nous demandes d’aimer nos ennemis :
– convertis leur cœur et le nôtre.

Accueille tes enfants dans ta demeure éternelle :
– qu’ils voient la douceur de ta face. 

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal.

Oraison :

Dieu tout-puissant, qui nous as donné de vivre jusqu’à maintenant, vers toi nous levons les mains pour te rendre ce soir toute grâce reçue ; accepte notre offrande par le Christ notre Seigneur. Lui qui règne avec toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen. 

Que le Seigneur nous bénisse,
qu’il nous garde de tout mal,
et nous conduise à la vie éternelle.
Amen. 

SERMON DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE POUR LE BAPTEME DU SEIGNEUR

13 janvier, 2008

DEUXIÈME LECTURE DES OFFICE DES LECTURE D’AUJOURD’HUI

SERMON DE SAINT GRÉGOIRE DE NAZIANZE
(Disc. 39 pour le Bapteme du Seigneur, 14-16. 20;9

« Ceux qui voient la lumière sont dans la lumière »


Le Christ est illuminé par le baptême, resplendissons avec lui; il est plongé dans l’eau, descendons avec lui pour remonter avec lui.Jean est en train de baptiser, et Jésus s’approche; peut-être pour sanctifier celui qui va le baptiser; certainement pour ensevelir tout entier le vieil Adam au fond de l’eau. Mais avant cela et en vue de cela, il sanctifie le Jourdain. Et comme il est esprit et chair, il veut pouvoir initier par l’eau et par l’Esprit.

Le Baptiste n’accepte pas de le baptiser. Jésus insiste. Mais: C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi. Voilà comment la lampe s’adresse au soleil, la voix à la Parole, l’ami de l’Époux à l’Époux, le plus grand des enfants des femmes au premier-né de toute la création; celui qui avait bondi dans le sein de sa mère à celui qui avait été adoré dans le sein de la sienne, le précurseur présent et futur à celui qui vient d’apparaître et qui réapparaîtra. C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi. Que Jean ajoute donc: et en me sacrifiant pour toi. Il savait en effet qu’il recevrait le baptême du martyre ; ou, comme Pierre, que ses pieds ne seraient pas seuls purifiés.Mais voici Jésus qui remonte hors de l’eau. En effet, il porte le monde. Avec lui, il le fait monter; il voit les cieux se déchirer et s’ouvrir, alors qu’Adam les avait fermés pour lui et sa descendance, quand il fut expulsé du paradis que défendait l’épée de feu.Alors l’Esprit atteste sa divinité, car il accourt vers celui qui est de même nature. Une voix descend du ciel, pour rendre témoignage à celui qui en venait ; et, sous l’apparence d’une colombe, elle honore le corps, puisque Dieu, en se montrant sous une apparence corporelle, divinise aussi le corps. C’est ainsi que, bien des siècles auparavant, une colombe est venue annoncer la bonne nouvelle de la fin du déluge.

Pour nous, honorons aujourd’hui le baptême du Christ, et célébrons cette fête de façon irréprochable.

Soyez entièrement purifiés, et purifiez-vous encore. Car rien ne donne à Dieu autant de joie que le redressement et salut de l’homme: c’est à cela que tend tout ce discours tout ce mystère. Soyez comme des sources de lumière dans le monde, une force vitale pour les autres hommes. Comme des lumières parfaites secondant la grande Lumière, soyez initiés à la vie de lumière qui est au ciel ; soyez illuminés avec plus de clarté et d’éclat par la sainte Trinité, dont vous avez reçu maintenant, d’une façon restreinte, un seul rayon, venant de l’unique divinité, en Jésus Christ notre Seigneur, à qui appartiennent la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen.

Hymne de l’Office des Lectures du dimanche 13 janvier 2008

12 janvier, 2008

du site: 

http://services.liturgiecatholique.fr/heures_consult.php?office=Lectures

Hymne de l’Office des Lectures du dimanche 13 janvier 2008

(toute la prière sur le site)


Baptême du Seigneur

Ô Fils unique, Jésus Christ,
Nous contemplons en ton visage
La gloire dont tu resplendis
Auprès de Dieu avant les siècles.

Les tiens ne t’ont pas reconnu,
Et les ténèbres te repoussent ;
Mais donne à ceux qui t’ont reçu
De partager ta plénitude.

Toi qui habites parmi nous,
Ô Verbe plein de toute grâce,
Enseigne-nous la vérité,
Transforme-nous en ton image.

À toi, la gloire, ô Père saint,
À toi, la gloire, ô Fils unique,
Avec l’Esprit consolateur,
Dès maintenant et pour les siècles.

La sanctification des eaux

9 janvier, 2008

de mon Bréviaire:

SERMON DE SAINT PROCLUS DE CONSTANTINOPLE POUR LE BAPTÊME DU CHRIST
La sanctification des eaux

Le Christ s’est manifesté au monde, il a restauré ce monde livré au chaos, il lui a rendu sa splendeur. Il a endossé le péché du monde et il a terrassé l’ennemi du monde. Il a sanctifié les sources des eaux et il a illuminé les âmes des hommes. Aux miracles il a joint des miracles plus grands encore.

Aujourd’hui, en effet, la terre et la mer se sont partagé la grâce du Sauveur et le monde entier a été comblé de joie; et la fête d’aujourd’hui montre un surcroît de merveilles par rapport à la fête précédente.

Car dans celle-ci la terre se réjouissait de la naissance du Sauveur, parce qu’elle tenait couché dans la crèche le Seigneur de l’univers; mais aujourd’hui, avec la fête des Théophanies, c’est la mer qui se réjouit hautement ; elle se réjouit de ce que, par l’intermédiaire du Jourdain, elle a reçu la bénédiction qui la sanctifie.

La fête précédente nous montrait un pauvre nourrisson qui manifestait notre pauvreté. La fête d’aujourd’hui nous le fait voir dans sa perfection, elle nous suggère qu’il est l’Être parfait, issu de l’Être parfait. Alors, pour les Mages, le Roi était revêtu de la pourpre de son corps. Aujourd’hui, au Baptême, celui qui est la Source, est enveloppé par l’eau du fleuve.

Allons, regardez ces merveilles incroyables: le Soleil de justice qui se baigne dans le Jourdain, le Feu qui se plonge dans l’eau, Dieu qui est sanctifié par un homme!

Aujourd’hui, toute la création éclate en louanges et s’écrie: Béni soit, au nom du Seigneur, celui qui vient! Béni soit celui qui vient en tout temps, car ce n’est pas aujourd’hui son premier avènement.

Et qui est-il? Dis-le-nous clairement, bienheureux David: Le Seigneur est le Dieu qui nous illumine. Le prophète David n’est pas le seul à nous le dire; l’Apôtre Paul y ajoute son témoignage lorsqu’il proclame: La grâce de Dieu s’est manifestée pour le salut de tous les hommes. Elle nous instruit. Elle ne s’est pas manifestée pour le salut de certains hommes, mais pour le salut de tous. Car c’est à tous, Juifs aussi bien que Grecs, qu’elle accorde le salut par le baptême, qu’elle offre le baptême comme un bienfait universel.

Allons, regardez ce stupéfiant déluge, bien supérieur à celui du temps de Noé. Alors l’eau du déluge fit mourir le genre humain; aujourd’hui, l’eau du baptême, par la puissance de celui qui a été baptisé, ramène les morts à la vie.

Alors une colombe, portant dans son bec un rameau d’olivier, a préfiguré la bonne odeur du Christ. Aujourd’hui le Saint-Esprit, en survenant sous l’apparence d’une colombe, nous montre combien le Seigneur est miséricordieux.

SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR NOËL : Nous serons rassasiés par la vision du Verbe

5 janvier, 2008

de mon bréviaire  Office des Lecture de ce matin, second lecture: 

SERMON DE SAINT AUGUSTIN POUR NOËL 

 

(Disc. 194, 3-4; Pl 38, 1016-1017) 

 


Nous serons rassasiés par la vision du Verbe 

Qui donc, parmi les hommes, connaît tous les trésors de sagesse et de science cachés dans le Christ, et enfouis dans la pauvreté de sa chair? Car lui qui est riche est devenu pauvre à cause de nous, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Puisqu’il venait pour endosser la condition mortelle et pour terrasser la mort elle-même, il s’est infiltré dans l’état de pauvre; mais lui qui nous a promis des richesses lointaines n’a pas réellement perdu celles dont il s’est éloigné.

Comme ils sont surabondants, ses bienfaits! Il les tient en réserve pour ceux qui le craignent, il en comble ceux qui espèrent en lui!

Car notre connaissance est partielle, jusqu’à ce que vienne l’achèvement. Afin que nous devenions capables de le saisir, celui qui est égal au Père comme ayant la nature de Dieu est devenu semblable à nous en prenant la nature du serviteur, et il nous recrée à la ressemblance de Dieu.

Devenu fils d’homme, l’unique Fils de Dieu transforme de nombreux hommes en fils de Dieu. Et après avoir nourri les serviteurs par sa nature visible de serviteur, il les rend libres pour qu’ils puissent contempler la nature de Dieu.

Car nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons, lorsque le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous le verrons tel qu’il est. En quoi consistent, en effet, ces trésors de sagesse et de science, ces richesses divines? Tout ce que nous savons, c’est qu’ils nous suffisent pleinement. Et cette surabondance de ses bienfaits? Tout ce que nous savons, c’est qu’elle nous rassasie. Montre-nous le Père, donc, et cela nous suffit.

Et dans les psaumes, l’un d’entre nous, l’un de ceux qui sont en nous ou parlent de nous, dit au Seigneur: Je serai rassasié lorsque se manifestera ta gloire. Lui-même et le Père ne sont qu’ un, et celui qui le voit voit aussi le Père. Donc le Seigneur de l’univers, c’est lui, le Roi de gloire. Nous faisant revenir, il nous montrera son visage; nous serons sauvés, nous serons rassasiés, et cela nous suffira.

En attendant que réellement il nous montre ce qui nous suffit, en attendant de boire à cette source de vie et d’être rassasiés, tandis que nous progressons par la foi en voyageant loin de lui, tandis que nous avons faim et soif de la justice, et que nous désirons d’une ardeur inexprimable contempler la beauté de la nature divine, célébrons avec ferveur le jour de sa naissance, où il prend la nature de serviteur.

Puisque nous ne pouvons pas encore contempler sa génération par le Père dès l’aurore, célébrons sa naissance d’une vierge, aux heures de la nuit. Puisque nous ne saisissons pas encore que son nom existait avant le soleil, reconnaissons qu’il a posé sa tente dans le soleil. Puisque notre regard ne découvre pas encore le Fils unique demeurant en son Père, souvenons-nous de l’Epoux sortant de la chambre nuptiale. Puisque nous ne sommes pas encore capables de savourer le banquet de notre Père reconnaissons la crèche de notre Seigneur Jésus Christ. 

mardi 1 janvier : Messe de la Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu

31 décembre, 2007

du site:

http://levangileauquotidien.org/

Solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu 

Livre des Nombres 6,22-27.

Le Seigneur dit à Moïse :
« Voici comment Aaron et ses descendants béniront les fils d’Israël :
‘Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il se penche vers toi !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !’
C’est ainsi que mon nom sera prononcé sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. »

Psaume 67(66),2-3.5.7-8.

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse, que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre, ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie, car tu gouvernes le monde avec justice ; tu gouvernes les peuples avec droiture, sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ; Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse, et que la terre tout entière l’adore !

Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,4-7.

Mais lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils ; il est né d’une femme, il a été sous la domination de la loi de Moïse
pour racheter ceux qui étaient sous la domination de la Loi et pour faire de nous des fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils : envoyé par Dieu, l’Esprit de son Fils est dans nos coeurs, et il crie vers le Père en l’appelant « Abba ! ».
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et comme fils, tu es héritier par la grâce de Dieu.

Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.

Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après l’avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tout le monde s’étonnait de ce que racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son coeur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception.
 

TE DEUM – LATIN FRANÇAIS

30 décembre, 2007

pour la louange à Dieu au Vêpres du 31 décembre 2007, de mon Bréviaire: 

TE DEUM – LATIN FRANÇAIS 

Version latine : 

Te Deum laudamus : te Dominum confitemur.
Te æternum Patrem omnis terra veneratur.
Tibi omnes Angeli, tibi Cæli, et universæ Potestates :
Tibi Cherubim et Seraphim incessabili voce proclamant :
Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth.
Pleni sun cæli et terra majestatis gloriæ tuæ.
Te glotiosus Apostolorum chorus,
Te Prophetarum laudabilis numerus,
Te Martyrum candidatus laudat exercitus.
Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia,
Patrem immensæ majestatis;
Venerandum tuum verum et unicum Filium;
Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
Tu Rex gloriæ, Christe.
Tu Patris sempiternus es Filius.
Tu, ad liberandum suscepturus hominem, non horruisti Virginis uterum
Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti credentibus regna cælorum.
Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris.
Judex crederis esse venturus.
Te ergo quæ sumus, tuis famulis subveni, quos pretioso sanguine redemisti.
Æterna fac cum Sanctis tuis in gloria numerari.
Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuæ.
Et rege eos, et extolle illos usque in æternum.
Per singulos dies bénedicimus te;
Et laudamus nomen tuum in sæculum et in sæculum sæculi.
Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire.
Miserere nostri, Domine, miserere nostri.
Fiat misericordia tua, Domine, super nos, quemadmodum speravimus in te.
In te, Domine, speravi : non confundar in æternum. 


Version française : 

Nous vous louons, ô Dieu ! Nous vous bénissons, Seigneur.
Toute la terre vous adore, ô Père éternel !
Tous les Anges, les Cieux et toutes les Puissances.
Les Chérubins et les Séraphins s’écrient sans cesse devant vous :
Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu des armées.
Les cieux et la terre sont plein de la majesté de votre gloire.
L’illustre chœur des Apôtres,
La vénérable multitude des Prophètes,
L’éclatante armée des Martyrs célèbrent vos louanges.
L’Eglise sainte publie vos grandeurs dans toute l’étendue de l’univers,
O Père dont la majesté est infinie !
Elle adore également votre Fils unique et véritable;
Et le Saint-Esprit consolateur.
O Christ ! Vous êtes le Roi de gloire.
Vous êtes le Fils éternel du Père.
Pour sauver les hommes et revêtir notre nature, vous n’avez pas dédaigné le sein d’une Vierge.
Vous avez brisé l’aiguillon de la mort, vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux.
Vous êtes assis à la droite de Dieu dans la gloire du Père.
Nous croyons que vous viendrez juger le monde.
Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs, rachetés de votre Sang précieux.
Mettez-nous au nombre de vos Saints, pour jouir avec eux de la gloire éternelle.
Sauvez votre peuple, Seigneur, et versez vos bénédictions sur votre héritage.
Conduisez vos enfants et élevez-les jusque dans l’éternité bienheureuse.
Chaque jour nous vous bénissons;
Nous louons votre nom à jamais, et nous le louerons dans les siècles des siècles.
Daignez, Seigneur, en ce jour, nous préserver du péché.
Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.
Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous, selon l’espérance que nous avons mise en vous.
C’est en vous, Seigneur, que j’ai espéré, je ne serai pas confondu à jamais. 

le deux lecture de l’Office des Lectures (Liturgie des Heures) d’aujourd’hui (Saint Jean)

27 décembre, 2007

le deux lecture de l’Office des Lectures (Liturgie des Heures) d’aujourd’hui, de mon Breviaire:

Première lettre de saint Jean (1Jn 1, 1-10; 2, 1-3)

Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie
- car la vie s’est manifestée, et nous avons vu et nous rendons témoignage et nous vous annonçons la vie éternelle, qui était tournée vers le Père et s’est manifestée à
nous -,
ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Et notre communion est communion avec le Père et avec son Fils Jé
sus Christ.
Et nous vous écrivons cela pour que notre joie soit complè
te.
Et voici le message que nous avons entendu de lui et que nous vous dévoilons: Dieu est lumière, et de ténè
bres, il n’y a pas trace en lui.
Si nous disons: « Nous sommes en communion avec lui », tout en marchant dans les ténèbres, nous mentons et nous ne faisons pas la vérité
.
Mais si nous marchons dans la lumière comme lui-même est dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus, son Fils, nous purifie de tout péché
.
Si nous disons: « Nous n’avons pas de péché », nous nous égarons nous-mêmes et la vérité
n’est pas en nous.
Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme il est, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité
.
Si nous disons: « Nous ne sommes pas pé
cheurs », nous faisons de lui un menteur, et sa parole n’est pas en nous.Mes petits enfants, je vous écris cela pour que vous ne péchiez pas. Mais si quelqu’un vient à pécher, nous avons un défenseur devant le Père, Jésus Christ, qui est juste;
car il est, lui, victime d’expiation pour nos péchés; et pas seulement pour les nô
tres, mais encore pour ceux du monde entier.
Et à
ceci nous savons que nous le connaissons: si nous gardons ses commandements.

COMMENTAIRE DE S. AUGUSTIN SUR LA 1 ère LETTRE DE JEAN


Ce qui était depuis le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons contemplé de nos yeux, et que nos mains ont touché, c’est le Verbe de la vie

. Y a-t-il quelqu’un qui touche de ses mains le Verbe de la vie, sinon parce que le Verbe s’est fait chair et qu’il a étable sa demeure parmi nous ?

Or, ce Verbe qui s’est fait chair pour être touché de nos mains, il a commencé d’être chair dans le sein de la Vierge Marie. Mais il n’a pas alors commencé d’être le Verbe, car il était depuis le commencement, dit saint Jean. Voyez comme sa Lettre confirme son Évangile, où naguère vous avez entendu lire : Au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu.

Peut-être que certains entendent le Verbe de la vie

comme une formule quelconque pour désigner le Christ, et non pas précisément le corps du Christ, que les mains ont touché. Mais voyez la suite : Oui, la vie s’est manifestée. Le Christ est donc le Verbe de la vie.Et comment cette vie s’est-elle manifestée ? Car, si elle était dès le commencement, elle ne s’était pas manifestée aux hommes : elle s’était manifestée aux Anges, qui la voyaient et qui s’en nourrissaient comme de leur pain. C’est ce que dit l’Écriture : L’homme a mangé le pain des Anges

.

Donc, la Vie elle-même s’est manifestée dans la chair : elle a été placée, en effet, en état de manifestation pour qu’une réalité visible seulement par le cœur pût être aussi visible aux yeux, afin de guérir les cœurs. C’est par le cœur seul qu’on voit le Verbe, tandis que la chair est vue aussi par les yeux. C’est la chair qui nous permettait de voir le Verbe. Le Verbe s’est fait chair, une chair que nous puissions voir, afin que soit gué

ri en nous ce qui pourrait voir le Verbe. ~Nous portons témoignage

, dit saint Jean : nous vous annonçons cette vie éternelle qui était auprès du Père et qui s’est manifestée en nous, c’est-à-dire qui s’est manifestée parmi nous ; on dirait plus clairement : qui s’est manifestée à nous.

Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons. Que votre charité soit attentive : Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons. Eux, ils ont vu le Seigneur lui-même présent dans la chair, ils ont entendu les paroles tombant de sa bouche et ils nous les ont annoncées. Mais nous, si nous avons entendu, nous n’

avons pas vu.Sommes-nous donc moins favorisés que ceux qui ont vu et entendu ? En ce cas, pourquoi ajoute-t-il : pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous ?

Eux ont vu ; nous, nous n’avons pas vu ; et pourtant nous sommes en communion avec eux, parce que nous avons une foi commune. ~

Et notre communion est avec Dieu le Père et Jésus Christ son Fils. Et c’est nous qui écrivons cela, ajoute saint Jean, pour que vous ayez la plénitude de la joie. Cette plénitude de la joie, il la fait consister précisément dans la communion, dans l’amour, dans l’unité.

Connaissez-vous les antiennes O?

5 décembre, 2007

du site:

http://www.inxl6.org/article3174.php

Connaissez-vous les antiennes O?

Ce sont les sept antiennes qui se chantent au Magnificat du 17 au 23 décembre. Elles servent d’introduction solennelle à la grande fête de Noël. Elles commencent toutes par l’interjection O et on les appelle grandes à cause de leur solennité et des sublimes mystères qu’elles expriment.

Rubrique prière inXL6
20/12/2006

Ces invocations datent, pour le moins, du VI° siècle. Primitivement, il y en avait douze et on les chantait au Benedictus des Laudes. Au IX° siècle, on commença à les chanter au Magnificat des Vêpres. Dom Guéranger disait que ces antiennes « contiennent toute la moelle de la liturgie de l’Avent ». Chacune en effet comprend deux parties faciles à distinguer. La première est tirée de la sainte Écriture, non pas toujours textuellement, mais en des termes qui en font bien reconnaître l’origine : O Sagesse (Ecclésiastique, XXIV et Sag., VIII) ; O Adonaï et Chef de la maison d’Israël ; O Rejeton de Jessé (Isaïe) ; O Clef de la maison de David (Isaïe, XXII, 22) ; O Orient (Luc, I, 78) ; O Roi des nations ; O Emmanuel (Isaïe). Dans la seconde partie, on répète, comme dans une litanie, le même appel : « Veni, venez », suivi d’une invocation qui varie avec chaque strophe.

17 décembre


Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ

O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d’un pôle à l’autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.

18 décembre

O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento

O Adonaï, guide du peuple d’Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

19 décembre

O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare

O Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !

20 décembre

O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis

O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d’Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.

21 décembre

O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis

O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.

22 décembre

O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti

O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l’homme que vous avez façonné d’argile

23 décembre

O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster

O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !

Dédicace de la basilique du Latran

9 novembre, 2007

 du site:

http://cf.geocities.com/archivesosm/Les_dimanches/dedicace.latran.html

Dédicace de la basilique du Latran
9 novembre 2003
Évangile selon saint Jean Chapitre 4, versets 19-24

19 La femme lui dit : “ Seigneur, je le vois, tu es un prophète. Alors, explique-moi : 20 nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem. ” 21 Jésus lui dit : “ Femme, crois-moi : l’heul’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous adorons, nous, celui que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité : tels sont les adorateurs que recherche le Père. 24 Dieu est esprit, et ceux qui l’adorent, c’est en esprit et vérité qu’ils doivent l’adorer. ”

Le temple de ton coeur

Juan María Olivares Troncoso, osm
juan.maria@tin.it

La basilique du Saint-Sauveur, dédiée aux saints Jean apôtre et Jean le baptiste, se trouve sur la colline du Latran; elle est la cathédrale du pape, évêque de Rome, et non pas la basilique Saint-Pierre, comme plusieurs pourraient penser.

La basilique du Latran a été fondée par le pape Melchiade (311-314) sur les propriétés données à cette fin par l’empereur Constantin, à côté du palais du Latran, jusque là résidence impériale et par la suite résidence pontificale; dans la basilique et dans le palais voisin, aujourd’hui siège du Vicariat de Rome, où cinq Conciles (1123, 1139, 1179, 1215, 1512) ont été célébrés.

Célébrer cette fête, c’est célébrer notre propre union avec le siège épiscopale du pape, à Rome, et avec la sainte tradition de construire des espaces aptes à la prière et à l’union avec Dieu.

La samaritaine, faisant les choses ordinaires de tous les jours, a trouvé au puits, non seulement l’eau dont elle avait besoin, mais aussi une personne, Jésus, qui lui fournit des informations importantes pour nourrir sa pensée : “ nos pères ont adoré Dieu sur la montagne qui est là, et vous, les Juifs, vous dites que le lieu où il faut l’adorer est à Jérusalem ” (Jn 4, 20).

La réponse de Jésus s’adresse, bien sûr, non seulement à elle mais aussi à nous : “ l’heure vient où vous n’irez plus ni sur cette montagne ni à Jérusalem pour adorer le Père … l’heure vient – et c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et vérité (Jn 4, 21. 23). Car Dieu est esprit; il n’est pas un lieu, ni une brique, quelque soit leur importance. Il est vrai que l’Esprit du Seigneur, “ la gloire du Seigneur ”, remplit le lieu saint et en prend possession; et, en regardant la beauté et la solennité de l’édifice, nous pouvons reconnaître la présence du Seigneur, au milieu de la ville. Il y a, cependant, un danger : nous risquons d’être accablés par l’espace réservé à Dieu et de penser que nous sommes en présence de Dieu seulement quand nous sommes à l’intérieur de ce temple.

Le Seigneur, qui n’a jamais eu de limite de lieu et d’espace, aime davantage une autre demeure, très vivante : notre cœur. La seule chose, c’est qu’il n’est pas facile d’y reconnaître sa présence … un peu parce que, dans notre cœur, il n’y a pas que le Seigneur; il y a tant d’autres petites choses … que parfois nous risquons de perdre le Seigneur. Le temps est venu de faire place au Seigneur, de lui accorder une entrevue, de le rencontrer personnellement … de nous présenter à lui tels que nous sommes, en toute vérité, en toute simplicité … plutôt que de faire de nombreuses actions (dévotions) extérieures qui ne touchent pas notre cœur.

Le temple fait de pierres et de briques est important, pour abriter nos assemblées … et nos rencontres communautaires avec le Seigneur, mais le temple de notre cœur, lieu de notre rencontre personnelle, est encore plus important.

Questions

- Frère, sœur, toi qui respectes et veilles sur les temples de pierres sacrées, est-ce que tu respectes et veilles aussi, avec autant d’amour, sur le Seigneur qui habite ton cœur, tout comme il habite le cœur de ton prochain?
- Si tu te soucies de la beauté extérieure des temples/églises fait(e)s par l’être humain au cours des siècles, est-ce que tu te soucies aussi de la beauté de tes sentiments?
- Toi qui admires l’art que renferment les anciens temples chrétiens, hindous, musulmans, … est-ce que tu as déjà remarqué par quels dons Dieu t’a revêtu(e) toi-même?
- Toi qui construis la cité terrestre, est-ce que tu as réservé une petite place pour Dieu?
- Est-ce que tu as invité Dieu à t’accompagner dans tes activités.
- Dieu le Père t’a tout donné; est-ce que tu as veillé à lui faire don de quelque chose?
- Dieu aime les temples, mais il aime davantage le cœur humain. Est-ce que c’est la même chose pour toi?

Prière

Dieu, notre Père,
je sais que tu te fais présent à nous,
de toutes sortes de façons,
donne-moi la grâce de ne pas détourner mon regard de toi
et de te laisser toujours la meilleure place, dans ma vie, dans mon cœur.
Par Jésus le Christ notre Seigneur.
Amen.

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