Archive pour la catégorie 'Hymne'

Hymne de la fête de la dédicace d’une église : Urbs Jerusalem beata

3 mars, 2010

du site:

http://www.levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=commentary&localdate=20100303

Le mercredi de la 2e semaine de Carême : Mt 20,17-28
Commentaire du jour
Liturgie latine des heures
Hymne de la fête de la dédicace d’une église : Urbs Jerusalem beata

« Voici que nous montons à Jérusalem »

O Jérusalem, cité de Dieu, nous t’acclamons « Vision de paix ».
Tu as été construite dans les cieux de pierres vivantes.
Couronnée d’anges et de saints, tu es la Bien-Aimée du Roi.

Descendue toute neuve du Ciel, tu es parée pour ton Epoux.
Avance comme l’Epousée ; viens étreindre ton Seigneur.
Et l’on verra sur tes remparts étinceler l’or de ta joie.

Que s’ouvrent tes portes à deux vantaux ; que resplendisse ta beauté.
Que par la grâce soit sauvé tout homme qui y pénètre.
Que soit accueilli celui qui souffre au nom du Christ et perd courage.

C’est le Christ le maître et l’artisan ; c’est lui qui taille et qui polit.
Il ajuste chaque pierre, la choisit en chaque lieu,
Il la place pour demeurer ce Temple saint où il habite.

(Références bibliques : 1P 2,5; Ap 21,2.18; Co 3,16)

Pourquoi un hymne à l’Esprit Saint au début de chaque office ?

10 février, 2010

du site:

http://jerusalem.cef.fr/index.php/fraternites/vivre-la-liturgie/vivre-et-comprendre-la-liturgie/138-les-hymnes-a-lesprit-saint

Les hymnes à l’Esprit Saint

Pourquoi un hymne à l’Esprit Saint au début de chaque office ?

L’Église latine avait, au cours des siècles, fait de l’Esprit Saint, selon le mot du P. Congar, «le grand méconnu». La théologie développée au Concile Vatican II, ainsi que, dans un autre ordre, le mouvement du Renouveau charismatique qui s’est développé chez les catholiques à partir des années 60-70 ont contribué à faire reculer cette «méconnaissance» et à redonner à l’Esprit toute sa place d’«ami» et de «doux hôte de l’âme» (Veni sancte).

Se plaçant dans cette filiation et voulant aussi marquer leur proximité spirituelle avec l’Orient chrétien qui, lui, n’a jamais perdu la dévotion à l’Esprit Saint, les Fraternités de Jérusalem ont choisi de commencer tous les offices par une invocation à l’Esprit empruntée tantôt à l’une tantôt à l’autre tradition.

Le matin, avant l’office des laudes, est chantée une hymne latine soit le Veni Creator, soit le Veni Sancte. Le Veni Creator a été composé au IXe s. par Raban Maur, un des grands liturgistes et biblistes de ce qu’on a appelé la «Renaissance carolingienne», au moment où Charlemagne voulait, tel un nouveau Constantin, reformer un Empire chrétien (voir le commentaire qui est proposé de ce chant pendant la retraite de Pentecôte). Le Veni Sancte Spiritus est une séquence (pièce liturgique ancienne propre à certaines fêtes) attribuée à Étienne Langton, archevêque de Cantorbéry au XIIIe s.

Avant l’office du milieu du jour, est chanté le tropaire (petite pièce versifiée qui donne la tonalité d’une fête) de la liturgie byzantine de la Pentecôte : Roi du ciel consolateur.
Et le soir, avant les vêpres, Feu et lumière qui est une composition contemporaine dont le premier couplet cite une hymne de saint Ephrem et les suivants des versets bibliques (Is 11,2 ; 1 Co 2,20 ; Rm 8,16…).

Saint Thomas d’Aquin: Lauda Sion (latin- français)

27 janvier, 2010

du site:

http://www.divinaprovvidenza.net/giovanissimi/Canti%20latini%20e%20gregoriani%20-%20Lauda%20Sion.htm

Saint Thomas d’Aquin

Lauda Sion

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

Sit laus plena, sit sonora,
sit iucunda, sit decora
mentis iubilatio.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

Quantum potes tantum aude:
quia maior omni laude,
nec laudare sufficis.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem  
in hymnis et canticis.                         

In hac mensa novi regis,                                                                          
novum Pascha novae legis           
phase vetus terminat.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

Dogma datur christianis,
quod in carnem transit panis,
et vinum in sanguinem.

Lauda, Sion, Salvatorem,
lauda ducem et pastorem
in hymnis et canticis.

http://missel.free.fr/Sanctoral/01/28bis.php

Lauda Sion

Loue, Sion, ton Sauveur,
Loue ton chef et ton pasteur
Par des hymnes et des cantiques.

Ose de tout ton pouvoir,
Car il est plus grand que toute louange
Et à le louer tu ne suffis pas.

Un thème de louange spéciale,
Le pain vivant et vivifiant,
Aujourd’hui nous est proposé.

Lors du repas de la sainte Cène,
Aux Douze ses frères
Il fut donné, nous n’en doutons pas.

Que la louange soit pleine, qu’elle soit sonore ;
Qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit parfaite,
La jubilation de l’esprit.

Car nous vivons ce jour solennel
Qui de cette table entend célébrer
L’institution première.

A cette table du nouveau Roi,
La nouvelle pâque de la nouvelle loi
Met un terme à la phase ancienne.

La nouveauté chasse la vieillerie,
La vérité l’ombre,
La lumière dissipe la nuit.

Ce que fit le Christ à la Cène,
Il nous ordonna de le faire
en mémoire de lui.

Instruits par ses saints préceptes,
Nous consacrons le pain et le vin
En hostie salutaire.

Ce dogme est donné aux chrétiens
Que le pain se change en chair,
Et le vin en sang.

Ce que tu ne comprends ni ne vois,
Une ferme foi te l’assure,
Hors de l’ordre naturel.

Sous diverses espèces,
Signes seulement et non réalités,
Des choses sublimes se cachent.

La chair est une nourriture, le sang un breuvage,
Pourtant le Christ total demeure
Sous l’une et l’autre espèce.

On le prend sans le déchirer,
Le briser, ni le diviser,
Il est reçu intègre.

Un seul le prend, mille le prennent :
Autant celui-ci, autant ceux-là
Le reçoivent sans le consumer.

Les bons le prennent, les méchants le prennent,
Mais d’un sort inégal,
Ici de vie, là de ruine.

Il est mort aux méchants, vie aux bons,
Vois d’une même manducation
Combien l’effet est dissemblable !

Le sacrement enfin rompu,
Ne vacille pas, mais souviens-toi
Qu’il est sous chaque fragment
Comme sous le tout il se cache.

Nulle division n’est réelle,
Le signe seulement se fractionne,
Et par là, de ce qui est signifié
Ni l’état ni la stature n’est amoindri.

Voici le pain des anges
Fait aliment des voyageurs,
Vrai pain des enfants
A ne pas jeter aux chiens.

D’avance il est désigné en figures,
Lorsqu’Isaac est immolé,
L’agneau pascal sacrifié,
La manne, donnée à nos pères.

Bon Pasteur, vrai pain,
Jésus, ayez pitié de nous ;
Nourrissez-nous, défendez-nous,
Faites-nous voir nos biens
Dans la terre des vivants.

Vous qui savez et pouvez tout,
Qui nous nourrissez ici-bas mortels,
Rendez-nous là-haut les commensaux,
Les cohéritiers et les compagnons
De la cité des saints.

Ainsi soit-il.

Fête de la Conversion de saint Paul (2009) (poème ou Hymne, magnifique!)

24 janvier, 2010

du site:

http://jerusalem.cef.fr/homelies/index.php?hid=462

Fête de la Conversion de saint Paul (2009)

La fête que nous célébrons aujourd’hui
a quelque chose de tout à fait inhabituel.
Elle évoque la figure d’un saint, mais dont ce n’est pas
la fête en ce jour, puisqu’elle est fixée au 29 juin
avec celle de l’apôtre Pierre.
Elle prend le pas, pour une fois, sur le dimanche,
ce qui ne se fait pratiquement jamais dans le cours du cycle liturgique.
Et elle ne fête ni la naissance ni la mort de celui dont on fait mémoire,
mais tout simplement : sa conversion.
La conversion de saint Paul apôtre
dont nous célébrons cette année,du 29 juin 2008 au 29 juin 2009,
le deuxième millénaire. D’où son exceptionnelle solennité, en ce 25 janvier.

C’est que cette conversion dont nous avons entendu,
une fois de plus, le récit bien connu, dans la 1e lecture,
a été et demeure d’une importance capitale
pour la mise en route et la propagation du christianisme.
Nous nous sentons toujours touchés et concernés
par une conversion, surtout quand elle est aussi spectaculaire,
aussi sincère et radicale que celle de Saul de Tarse.
Car l’Évangile, si nous le prenons au sérieux,
nous invite tous à une incessante conversion
puisque nous sommes appelés à monter, pas à pas, et tout du long,
sur un chemin de perfection.
Vous donc, vous serez parfaits
comme votre Père du ciel est parfait (Mt 5,48).

Mais la conversion de Paul a plus que quelque chose
de stimulant, d’exaltant ou même d’exemplaire.
Elle manifeste dans sa vie, une vie à nulle autre pareille,
la puissance de la grâce, capable de transformer un homme,
quand celui-ci se donne sans réserve à son action.
On comprend alors le poids de cet aveu de l’Apôtre :
C’est par la grâce de Dieu que je suis ce que je suis ;
et sa grâce à mon égard n’a pas été vaine (1 Co 15,10).

On passe dès lors de l’étonnement à l’admiration,
de la surprise à l’enthousiasme,
en voyant d’où est parti Paul, le jour où il a été renversé sur le chemin de Damas,
et à quoi il est parvenu au bout de sa course (Ph 3,14 ; 2 Tm 4,7).
Le labeur incomparable qu’il a pu accomplir
et la richesse sans pareille des écrits qu’il nous a laissés.
Sans même se douter un instant qu’ils allaient,
jetés comme des papyrus au vent de la Providence,
traverser les âges et retentir au long des jours
dans toutes les églises de la chrétienté et au plus profond du cœur des croyants !

Pour radicale et fracassante qu’elle soit,
la conversion de Paul n’a été cependant ni facile ni spontanée.
Il lui a fallu d’abord se plier à l’action patiente de la grâce
(car Dieu ne violente jamais une liberté).
Et cela, en acceptant loyalement, humblement, de s’interroger
sur le sens de cette parole tombée du ciel :
Je suis Jésus que tu persécutes ! Mais relève-toi,
entre dans la ville et on te dira ce que tu dois faire (Ac 9,5-6).

Il y a eu ensuite, ces deux ans au désert d’Arabie (Ga 1,17-18),
et le temps qui a suivi où il a dû, peu à peu, faire sienne
la lumière du mystère du Fils de Dieu fait homme.
Ce n’est pas d’emblée qu’il a pu passer
de son monothéisme juif si rigoureux,
à l’adhésion de son intelligence en un Dieu Trinité d’amour.
À un salut offert au monde par un Christ crucifié.

Ce n’a pas été non plus sans arrachement qu’une fois devenu apôtre,
il a dû choisir de porter, sans partage, l’Évangile aux nations païennes,
en passant de la pratique de la Loi de ses pères
au salut par la foi au Christ (Rm 4-5 ; Ga 3).

Et c’est tout son être, avec sa fougue, sa faiblesse,
son bouillant tempérament et sa fameuse écharde dans la chair (2Co 12,7),
qu’il a dû convertir, au jour le jour et au long des jours,
à l’humilité, la patience, la persévérance, la tendresse.

Mais au bout du compte on est bien amené à constater
que ce que Paul a pu entreprendre et mener à bien
sous la mouvance de la grâce de Dieu, tient du miracle.
Tant du point de vue humain que du point de vue spirituel,
ce que cet apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu,
a fait et écrit, dépasse l’entendement !

Humainement, on est fasciné par son personnage.
On peut ne pas l’aimer
(et d’aucuns ne s’en privent pas, tant il est direct et entier),
mais on ne peut s’empêcher de l’admirer.
Certains traits de sa personnalité peuvent agacer,
certains aspects de sa pensée peuvent heurter
mais on doit reconnaître que l’homme est hors du commun.
Ainsi demeure-t-il un des êtres les plus marquants de l’humanité.
Quelqu’un qui, depuis vingt siècles,
a mis son empreinte sur l’histoire et la pensée
et va continuer de le faire au fil des âges,
tant son message et plein de force et de lumière.

Quand on fait le total de ce que Paul, à l’époque où il était,
dans les circonstances qu’il a connues,
à travers les épreuves qu’il a traversées,
en face de ce monde juif et païen qu’il affrontait
avec le seul glaive de l’Esprit, c’est-à-dire la Parole de Dieu (Ep 6,17),
sans aucun moyen matériel, sans ressources financières, sans appareil intellectuel,
quand on songe à ce qu’il a pu vivre, subir, parcourir,
proclamer, enseigner, écrire, entreprendre,
ne sachant quelle suite cela pourrait avoir,
mais en allant toujours droit de l’avant,
tendu de tout son être en poursuivant sa course (1 Co 9,25-26 ; Ph 3,13-14),
on reste sans voix !

Souvent j’ai été à la mort.
Cinq fois j’ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet ;
trois fois j’ai été flagellé ; une fois lapidé ;
trois fois j’ai fait naufrage.
Il m’est arrivé de passer un jour et une nuit dans l’abîme.
Et il énumère pour nous : Voyages sans nombre,
dangers des rivières, dangers des brigands,
dangers de mes compatriotes, dangers des païens,
dangers de la ville, dangers du désert
 dangers de la mer, dangers des faux frères !
Labeur et fatigue, veilles fréquentes,
faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité !
Et sans parler du reste, mon obsession quotidienne,
le souci de toutes les Églises ! (2 Co 11,24-29).

Avouons-le, cet itinéraire de vie
a quelque chose d’aussi ahurissant que de profondément touchant.
On pourrait en effet le regarder comme un héros
accumulant épreuves et exploits.
Il ne s’agit en fait que d’un fol en Christ plein de sagesse,
d’un saint passionné par l’annonce de la Bonne Nouvelle du salut (Ep 1,13),
se redisant sans cesse : Malheur à moi si je ne prêche pas l’Évangile (1 Co 9,16),
et pour qui seule compte la foi s’exerçant dans la charité (Ga 5,6).
Jamais sans doute, dans l’histoire des hommes,
un parcours n’a été aussi contrasté puisque la vie de Paul de Tarse
part du crime le plus froidement organisé,
pour parvenir à la sainteté la plus pure.

Sachant comment il est parvenu
à travers toutes ces épreuves et difficultés,
à semer les germes de l’Évangile de Jérusalem à Rome,
en passant par toutes les viles que l’on sait,
pour venir périr par le glaive au cœur de la capitale de l’Empire,
on peut se dire : qui a jamais fait humainement ce que Paul a fait ?

D’un point de vue spirituel, notre étonnement et notre admiration
sont tout aussi grands.
L’apôtre Paul demeure celui qui a mis en forme,
enraciné, structuré le christianisme.
Celui qui, sans rien renier de la source à laquelle il puise
et qu’il sert dans une fidélité absolue,
a révélé l’abîme de la richesse,
de la sagesse et de la science de Dieu (Rm 11,33).

Il est bien en ce sens
le révélateur et le dispensateur d’un mystère (Rm 16,25 ; Col 1,25-29),
le metteur en lumière de cette sagesse de Dieu,
mystérieuse, demeurée cachée, celle que dès avant les siècles
Dieu a par avance destinée pour notre gloire (1 Co 2,7).
Et Paul n’hésite pas à dire :
Car c’est à nous que Dieu l’a révélé par l’Esprit ! (1 Co 2,10).
Aussi peut-il aller jusqu’à proclamer,
avec autant de fierté que d’humilité :
C’est bien pour cette cause que je me fatigue à lutter,
avec l’énergie du Christ qui agit en moi avec puissance (Col 1,29).
Et il nous avoue, dans le feu de son zèle pour cet Évangile de Dieu (2 Co 11,7)
qui n’est autre que l’Évangile du Christ (2 Co 10,14),
pourquoi il agit ainsi, libre à l’égard de tous,
en se faisant l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre (1 Co 9,19) :
pour que tous parviennent au plein épanouissement de l’intelligence
qui leur fera pénétrer le mystère de Dieu
dans lequel se trouvent cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance (Col 2,3).

La grande richesse de Paul, à ce stade,
est de se situer parfaitement, au carrefour du Premier et du Second Testaments.
Tout nourri des Écritures qu’il possède à la perfection,
il est en même temps le ministre de l’Évangile de la paix (Ep 6,15)
dont il n’hésite plus à dire que c’est son Évangile (Rm 16,25),
tellement ce n’est plus lui qui vit mais le Christ qui vit en lui.
Nul ne pouvait être mieux placé que lui,
Pharisien et irréprochable observateur de la Loi (Ph 3,5-6)
pour établir le lien
entre les valeurs de la loi ancienne et les richesses de l’Évangile,
en montrant combien la vétusté de la lettre
débouche sur la nouveauté de l’Esprit.

Mais le plus admirable ici, c’est de voir combien,
sans avoir connu le Christ selon la chair,
ni vécu durablement avec ses apôtres,
tout ce qu’il a pu dire, écrire, enseigner, développer
est en parfaite concordance avec les quatre évangiles.
En parfaite conformité avec l’Évangile de Jean.
C’est là où l’on voit combien l’Esprit de Dieu
peut conduire la marche de l’Évangile du salut,
et construire l’Église du Christ
dans sa quête inlassable de vérité, d’unité et de paix !

À l’évidence, l’instrument inutile
est devenu un instrument de choix !
Il est bien clair qu’en tout cela, ce n’est pas seulement
le zèle, le talent, le savoir-faire de Saul de Tarse
que l’on peut louer et admirer,
mais bien plus encore la puissance de la grâce de Dieu.
Et c’est cela qui permet de parler, à son égard,
de vivant miracle.
Cela n’enlève d’ailleurs rien à la sainteté de Paul
qui fait de lui le plus accompli des saints et le plus grand des apôtres.

Qu’il intercède pour nous en ce jour béni !
 

TE DEUM – SCHOLA GREGORIANA MEDIOLANENSIS (à savoir: comment doit-il être chanté, lien à You Tube)

30 décembre, 2009

TE DEUM

http://www.youtube.com/watch?v=BLbNyE_AgGc

Te Deum laudamus, Gregoriano, T. Simplex; SCHOLA GREGORIANA MEDIOLANENSIS, Giovanni Vianini, Milano.It.

Te Deum Laudamus

29 décembre, 2009

du site:

http://wapedia.mobi/fr/Te_Deum

Le Te Deum est un hymne chrétien, titre abrégé de l’expression latine Te Deum laudamus (Dieu, nous te louons).

Plusieurs auteurs se partagent l’attribution de cette hymne dont l’origine exacte reste inconnue:

dans le bréviaire romain, ce chant est parfois appelé hymne ambrosienne par référence à saint Ambroise de Milan ;
selon Dom Morin, c’est Nicétas de Remesiana qui l’aurait composée ;
le Te Deum aurait depuis longtemps tenu une place importante dans l’histoire de la ville de Milan et certains pensent qu’il fut inspiré des écrits de saint Cyprien de Carthage;
un légende de la fin du VIIIe siècle voudrait qu’elle fut spontanément composée et chantée par trois saints la nuit du baptême de saint Augustin.
Dans les rites latins, le Te Deum est chanté ordinairement durant la liturgie des heures, à l’office de matines, les dimanches et à certaines fêtes, après la proclamation de l’évangile. Dans l’Église anglicane, il est chanté tous les jours de l’année.

Le Te Deum est aussi chanté comme hymne d’action de grâce liturgique dans certaines circonstances particulières, au choix et jugement de l’ordinaire du lieux. Traditionnellement, on chante le Te Deum à la fin de l’année civile, en remerciement d’une faveur particulière comme l’élection d’un pape, la consécration d’un évêque, la profession d’un religieux, la publication d’un traité de paix, un couronnement, la libération d’une occupation militaire, une victoire militaire. Selon certaines coutumes locales, il était chanté à la fin de chaque baptême.

Le Te Deum peut être chanté de différentes manières. Dans la liturgie des heures, il est psalmodié par deux choeurs qui alternent les versets, comme dans la psalmodie, sur une mélodie grégorienne. Il peut aussi être chanté en polyphonie savante à plusieurs voix, parfois accompagnée d’un orchestre et entrecoupé d’intermèdes instrumentaux.

Latin

Te Deum laudamus: te Dominum confitemur. Te aeternum patrem, omnis terra veneratur.
Tibi omnes angeli, tibi caeli et universae potestates: tibi cherubim et seraphim, incessabili voce proclamant:
« Sanctus, Sanctus, Sanctus Dominus Deus Sabaoth. Pleni sunt caeli et terra maiestatis gloriae tuae. »
Te gloriosus Apostolorum chorus, te prophetarum laudabilis numerus, te martyrum candidatus laudat exercitus.
Te per orbem terrarum sancta confitetur Ecclesia, Patrem immensae maiestatis; venerandum tuum verum et unicum Filium; Sanctum quoque Paraclitum Spiritum.
Tu rex gloriae, Christe. Tu Patris sempiternus es Filius. Tu, ad liberandum suscepturus hominem, non horruisti Virginis uterum.
Tu, devicto mortis aculeo, aperuisti credentibus regna caelorum. Tu ad dexteram Dei sedes, in gloria Patris.
Iudex crederis esse venturus.
(Dans certains rites, le verset suivant est chanté à genoux ou incliné sur les miséricordes des stalles) Te ergo quaesumus, tuis famulis subveni, quos pretioso sanguine redemisti.
Aeterna fac cum sanctis tuis in gloria numerari.
Salvum fac populum tuum, Domine, et benedic hereditati tuae. Et rege eos, et extolle illos usque in aeternum.
Per singulos dies benedicimus te; et laudamus nomen tuum in saeculum, et in saeculum saeculi.
Dignare, Domine, die isto sine peccato nos custodire. Miserere nostri, Domine, miserere nostri.
Fiat misericordia tua, Domine, super nos, quemadmodum speravimus in te. In te, Domine, speravi: non confundar in aeternum.

2. Français (traduction)

À toi Dieu, notre louange ! Nous t’acclamons, tu es Seigneur ! À toi Père éternel, L’hymne de l’univers.
Devant toi se prosternent les archanges, les anges et les esprits des cieux ; ils te rendent grâce ; ils adorent et ils chantent :
Saint, Saint, Saint, le Seigneur, Dieu de l’univers ; le ciel et la terre sont remplis de ta gloire.
C’est toi que les Apôtres glorifient, toi que proclament les prophètes, toi dont témoignent les martyrs ; c’est toi que par le monde entier l’Église annonce et reconnaît.
Dieu, nous t’adorons : Père infiniment saint, Fils éternel et bien-aimé, Esprit de puissance et de paix.
Christ, le Fils du Dieu vivant, le Seigneur de la gloire, tu n’as pas craint de prendre chair dans le corps d’une vierge pour libérer l’humanité captive.
Par ta victoire sur la mort, tu as ouvert à tout croyant les portes du Royaume ; tu règnes à la droite du Père ; tu viendras pour le jugement.
Montre-toi le défenseur et l’ami des hommes sauvés par ton sang : prends-les avec tous les saints dans ta joie et dans ta lumière.

3. Français (autre traduction approuvée)
Traduction approuvée par le cardinal Joseph Ratzinger, Benoit XVI, présentation de la réédition du Missel Romain en vigueur en 1962 (imprimatur 10 novembre 1990, Rome. Seuls quelques mots ont été changés au profit de synonymes, ne trahissant nullement la lettre du texte initial.

Nous vous louons, ô Dieu ! Nous vous bénissons, Seigneur. Toute la terre vous adore, ô Père éternel !
Tous les Anges, les Cieux et toutes les Puissances. Les Chérubins et les Séraphins s’écrient sans cesse devant vous :
« Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu des armées. Les cieux et la terre sont plein de la majesté de votre gloire. »
L’illustre chœur des Apôtres, La vénérable multitude des Prophètes, L’éclatante armée des Martyrs célèbrent vos louanges.
L’Église sainte publie vos grandeurs dans toute l’étendue de l’univers, Ô Père dont la majesté est infinie ! Elle adore également votre Fils unique et véritable ; Et le Saint-Esprit consolateur.
Ô Christ ! Vous êtes le Roi de gloire. Vous êtes le Fils éternel du Père. Pour sauver les hommes et revêtir notre nature, vous n’avez pas dédaigné le sein d’une Vierge.
Vous avez brisé l’aiguillon de la mort, vous avez ouvert aux fidèles le royaume des cieux. Vous êtes assis à la droite de Dieu dans la gloire du Père.
Nous croyons que vous viendrez juger le monde.
Nous vous supplions donc de secourir vos serviteurs, rachetés de votre Sang précieux. Mettez-nous au nombre de vos Saints, pour jouir avec eux de la gloire éternelle.
Sauvez votre peuple, Seigneur, et versez vos bénédictions sur votre héritage. Conduisez vos enfants et élevez-les jusque dans l’éternité bienheureuse.
Chaque jour nous vous bénissons ; Nous louons votre nom à jamais, et nous le louerons dans les siècles des siècles.
Daignez, Seigneur, en ce jour, nous préserver du péché. Ayez pitié de nous, Seigneur, ayez pitié de nous.
Que votre miséricorde, Seigneur, se répande sur nous, selon l’espérance que nous avons mise en vous. C’est en vous, Seigneur, que j’ai espéré, je ne serai pas confondu à jamais.

Tota pulchra (latin-français) traduction par…moi

9 décembre, 2009

Tota pulchra
Tota pulchra es, Maria.
Tota pulchra es, Maria.
Et macula originalis non est in Te.
Et macula originalis non est in Te.
Tu gloria Ierusalem.
Tu laetitia Israel.
Tu honorificentia populi nostri.
Tu advocata peccatorum.
O Maria, o Maria.
Virgo prudentissima.
Mater clementissima.
Ora pro nobis.
Intercede pro nobis.
Ad Dominum Iesum Christum.

Toute belle
Toute belle est toi Marie.
Toute belle est toi Marie.
Et la faute originelle n’est point en toi.
Et la faute originelle n’est point en toi.
Toi, la gloire de Jérusalem
Toi, la joie d’Israël,
Toi qui es l’honneur de notre peuple
Toi, Avocate de notre péchée
O, Maria,
O, Maria,
Vierge très prudente
Mère véritablement miséricordieux
Prie pour nous
Intercède pour nous
Près Notre Seigneur Jesus Christ

ACATHISTE A NOTRE TRES DOUX SEIGNEUR JESUS CHRIST

21 novembre, 2009

du site: 

http://pagesperso-orange.fr/stranitchka/VO02/ACATHISTE.html

PAGES ORTHODOXES

ACATHISTE  A  NOTRE TRES  DOUX  SEIGNEUR  JESUS  CHRIST 

KONDAKION 1
Chef des défenseurs et Seigneur, vainqueur de l’enfer, puisque Tu m’as délivré de la mort éternelle, je Te chante les louanges, moi qui suis Ta créature et Ton serviteur. Dans cette indicible compassion qui T’appartient, délivre moi de toute vicissitude, moi qui Te crie :
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !  
 

 IKOS 1
Créateur des Anges et Seigneur des Puissances ! Ouvre mon esprit embarrassé et ma langue pour la louange de Ton Nom très pur, comme Tu ouvris autrefois l’oreille et la langue du sourd-muet, que je T’adresse ces cris :
Jésus, tout merveilleux, étonnement des anges !
Jésus, tout puissant, délivrance des ancêtres !
Jésus, tout doux, exaltation des patriarches !
Jésus, tout glorieux, affermissement des rois !
Jésus, tout aimant, accomplissement des prophètes !
Jésus, tout admirable, force des martyrs !
Jésus, tout paisible, joie des moines !
Jésus, tout compatissant, douceur des prêtres !
Jésus, tout miséricordieux, abstinence des jeûneurs !
Jésus, tout tendre, réjouissance des saints !
Jésus, tout honorable, chasteté des vierges !
Jésus, tout éternel, salut des pécheurs !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !  

KONDAKION 2
En voyant la veuve pleurer amèrement, ô Seigneur, Tu fus touché de compassion et Tu ressuscitas son fils mené au tombeau. De même, use de miséricorde envers moi, Ami de l’homme, et ressuscite mon âme  mortifiée par les péchés qui s’écrie : alléluia !

    IKOS 2
 Cherchant à connaître l’inconnaissable , Philippe demanda : Seigneur, montre nous le Père. Tu lui dis alors : J’ai été si longtemps avec vous et cependant vous n’avez pas su que Je suis dans le Père comme le Père est en moi  ?  Ainsi, ô inconcevable, je Te crie avec crainte :
Jésus, tout éternel Dieu !
Jésus, tout puissant Roi !
Jésus, patient Maître !
Jésus, tout miséricordieux Gardien !
Jésus, lave mes péchés !
Jésus, écarte mes iniquités !
Jésus, pardonne mon injustice !
Jésus, mon Espérance, ne m’abandonne pas !
Jésus, mon Secours, ne me rejette pas !
Jésus, mon Créateur, ne m’oublie pas !
Jésus, mon Pasteur, ne me perds pas !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi ! 

KONDAKION 3
Toi qui as revêtu de la puissance d’en Haut Tes apôtres qui résidaient à Jérusalem, ô Jésus, habille moi ausi, moi qui suis nu, dépouillé de toute bonne oeuvre, avec la chaleur de Ton Saint Esprit et accorde moi de Te chanter avec amour : Alléluia !
 
IKOS 3
Dans l’abondance de Ta miséricorde, ô Jésus, Toi qui as appelé les publicains, les pécheurs et les adultères, ne me dédaigne pas, moi qui suis de même, mais comme une précieuse myrrhe reçois ce chant :
Jésus, puissance invincible !
Jésus, infinie miséricorde !
Jésus, radieuse beauté !
Jésus, ineffable amour !
Jésus, Fils du Dieu vivant !
Jésus aie pitié de moi, pécheur !
Jésus, écoute moi, qui fus conçu dans l’iniquité !
Jésus, lave moi, qui suis né dans le péché !
Jésus, enseigne moi, qui suis indigne !
Jésus, illumine mon obscurité !
Jésus, purifie moi, qui suis souillé !
Jésus, relève moi, prodigue !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 
 
 

KONDAKION 4
Pris dans la tempête intérieure du doute en pensée, Pierre sombrait. Mais Te voyant, ô Jésus, marcher sur les eaux en ta chair, il Te reconnut comme le vrai Dieu et, atteignant la main du salut, il dit : alléluia !
 
 

IKOS 4
Quand l’aveugle T’entendit passer sur le chemin, il s’écria : Jésus, fils de David, aie pitié de moi !  Et, l’appelant, Tu ouvris ses yeux.Illumine ainsi, dans Ta compassion, les yeux spirituels du coeur en moi qui crie vers Toi et dis :
Jésus, créateur des hauteurs !
Jésus, redempteur des inférieurs !
Jésus, vainqueur des enfers !
Jésus, embellissement de toute créature !
Jésus, consolateur de mon âme !
Jésus, illuminateur de mon esprit !
Jésus, allégresse de mon coeur !
Jésus, santé de mon corps !
Jésus, mon Sauveur, sauve moi !
Jésus, ma Lumière, illumine moi !
Jésus, délivre moi de tout tourment !
Jésus, sauve moi qui suis indigne !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 

KONDAKION 5
De ton Sang répandu, comme autrefois Tu nous a rachetés de la malédiction de la loi, de même délivre des pièges dans lesquels le serpent nous empêtre par les passions charnelles, les suggestions lascives et les découragements malins, nous qui Te chantons : alléluia !
 
 

IKOS 5
Les enfants hébreux, voyant sous une forme humaine Celui qui a créé l’homme de sa main, et Le reconnaissant comme Seigneur,s’empressèrent de Lui faire honneur avec des rameaux et chantaient : hosanna ! .Et nous, nous T’offrons un chant, disant :
Jésus, vrai Dieu !
Jésus, fils de David !
Jésus, roi très glorieux
Jésus, agneau innocent !
Jésus, pasteur très admirable !
Jésus, gardien de mon enfance
Jésus, nourricier de ma jeunesse !
Jésus, éloge de ma vieillesse !
Jésus, espérance de ma mort !
Jésus, vie après ma mort !
Jésus, ma consolation à Ton Jugement
Jésus, mon désir, ne me couvre pas alors de honte !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi
 
 
 

KONDAKION 6
Prédicateur, prophétie des théophores et accomplissement des paroles, Jésus, Tu es apparu sur terre et Toi, l’ incontenable , Tu demeuras avec les hommes , Tu soulageas nos infirmités. C’est pourquoi, guéri par tes blessures, nous avons appris à chanter : alléluia !
 
 

IKOS 6
L’illumination de ta vérité a coloré l’univers et a dispersé l’illusion démoniaque car les idoles, ô notre Sauveur, ne supportant pas Ta force, s’écroulèrent. Nous qui avons reçu le salut, nous Te chantons :
Jésus, la vérité qui disperse l’illusion !
Jésus, la lumière qui surpasse toute luminosité !
Jésus, le roi qui l’emporte sur toute force !
Jésus, Dieu qui use constamment de miséricorde !
Jésus, pain de vie, rassasie l’affamé que je suis !
Jésus, source d’intelligence, abreuve l’assoiffé que je suis !
Jésus, vêtement d’allégresse, revêts moi qui suis nu !
Jésus, voile de joie, couvre moi l’indigne !
Jésus, donateur à ceux qui sollicitent, donne moi de pleurer sur mes péchés !
Jésus, découvreur de ceux qui cherchent, découvre mon âme !
Jésus, huissier de ceux qui frappent, ouvre mon misérable coeur !
Jésus, rédempteur des pécheurs, purifie moi de mes iniquités !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 

KONDAKION 7
 Voulant dévoiler le mystère caché depuis des siècles, Tu fus mené comme une brebis à l’immolation, ô Jésus, et comme un agneau muet devant son tondeur. Mais comme Dieu, Tu ressuscitas des morts et montas en gloire aux cieux, nous emmenant , nous qui Te crions : alléluia !
 
 

IKOS 7
Nous montrant une créature admirable, le Créateur nous est apparu ; Il s’est incarné sans germe d’une vierge, a ressuscité du tombeau sans en rompre les scellés et s’est rendu en sa chair chez les apôtres, les portes étant closes. Ainsi, émerveillés, nous chantons :
Jésus, Verbe incontenable !
Jésus, Verbe inscrutable !
Jésus, Puissance incompréhensible !
Jésus, Sagesse inimaginable !
Jésus, Divinité indescriptible !
Jésus, Seigneurerie illimitée !
Jésus, Royaume invincible !
Jésus, Souveraineté infinie !
Jésus, Force suprême !
Jésus, Autorité éternelle !
Jésus, mon Créateur,aie compassion pour moi !
Jésus, mon Sauveur, sauve moi !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 
 
 

  KONDAKION 8
Voyant Dieu étrangement fait homme, retirons nous du monde vain et portons notre esprit vers ce qui est divin . Car Dieu est descendu sur terre pour nous élever aux cieux, nous qui lui chantons : alléluia !
 
 

IKOS 8
Tu étais tout entier en bas et en haut, jamais Tu n’as reculé, ô Illimité, quand tu souffris volontairement pour nous, par Ta mort Tu mis à mort notre mort et par Ta résurrection Tu donnas la vie à ceux qui clament :
Jésus, douceur du coeur !
Jésus, force du corps !
Jésus, clarté de l’âme !
Jésus, célérité de l’esprit !
Jésus, joie de ma conscience !
Jésus, espoir certain !
Jésus, mémoire pré-éternelle !
Jésus, louange élevée !
Jésus, ma gloire exaltée !
Jésus, mon désir, ne me repousse pas !
Jésus, mon pasteur, cherche moi !
Jésus, mon Sauveur, sauve moi !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 

KONDAKION 9
Toute la nature angélique glorifie sans cesse Ton Nom très saint, Jésus, clamant dans les cieux : Saint, Saint, Saint !  Et nous pécheurs nous chantons sur terre de nos voix frêles : alléluia !
 
 

IKOS 9
Nous voyons les diserts orateurs muets comme des poissons devant Toi, Jésus notre Sauveur, car incapables de dire comment Tu demeuras Dieu immuable et homme parfait. Mais nous, admirant le mystère nous chantons avec foi :
Jésus, Dieu prééternel !
Jésus, roi des régents !
Jésus, seigneur des souverains !
Jésus, juge des vivants et des morts !
Jésus, espoir des désespérés !
Jésus, consolation des affligés !
Jésus, gloire des pauvres !
Jésus, ne me juge pas selon mes oeuvres !
Jésus, purifie moi selon ta miséricorde !
 Jésus, débarasse moi de l’abattement !
Jésus, illumine les pensées de mon coeur !
Jésus, donne moi la mémoire de la mort !
Jésus, Fils de Dieu aie pitié de moi !
 
 
 

KONDAKION 10
Voulant sauver le monde, Orient des orients, Tu es venu dans le sombre occident de notre nature, et Tu T’es humilié jusqu’à la mort. C’est pourquoi Ton Nom est exalté au dessus de tout nom, et de toute race au ciel et sur terre Tu entends: alléluia !
 
 

IKOS 10
Roi prééternel, Consolateur, vrai Christ , purifie nous de toute souillure, com-me Tu as purifié les dix lépreux, et guéris nous comme Tu as guéri l’âme cupide de Zacchée le publicain, afin que nous Te chantions avec componction, disant :
Jésus, trésor incorruptible !
Jésus, richesse intarissable !
Jésus, nourriture solide !
Jésus, boisson inépuisable !
Jésus, vêtement des pauvres !
Jésus, défenseur des veuves !
Jésus, protecteur des orphelins !
Jésus, aide des laborieux !
Jésus, guide des voyageurs !
Jésus, pilote des navigateurs!
Jésus, apaisement des tempêtes!
Jésus,relève moi qui suis tombé !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 

KONDAKION 11
Je T’offre, moi l’indigne, un hymne rempli de componction, et Te chante com-me la Cananéenne : Jésus, aie pitié de moi!  car ce n’est pas ma fille mais ma chair qui est possédé férocement par les passions et brûlée furieusement. Ainsi, donne la guérison à celui qui Te clame : alléluia !
 
 

IKOS 11
ô Flambeau donateur de lumière à ceux qui sont dans les ténèbres de l’ignorance, T’ayant d’abord persécuté , Paul prêta attention au pouvoir de la voix de la science divine et élucida la célérité de l’âme. De même, illumine les prunelles enténébrées de mon âme, moi qui Te crie :
Jésus, mon Roi tout fort !
Jésus, mon Dieu tout puissant !
Jésus, mon Seigneur tout immortel !
Jésus, mon Créateur tout glorieux !
Jésus, mon précepteur tout bon !
Jésus, mon pasteur tout compatissant !
Jésus, mon maître tout clément !
Jésus, mon Sauveur tout miséricordieux !
Jésus, illumine mes sens enténébrés par les passions !
Jésus, guéris mon corps encrouté par les péchés !
Jésus, purifie mon esprit des vaines pensées !
Jésus, préserve mon coeur des mauvais désirs !
Jésus, Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 
 
 

KONDAKION 12
Accorde moi la grâce, ô rédempteur de toute dette, Jésus, et accueille moi repentant, comme Tu as accueilli Pierre qui T’avait renié, appelle moi, qui suis abattu, comme Paul qui Te persécutait , et écoute moi qui Te clame : alléluia !
 
 

IKOS 12
Chantant Ton incarnation, tous nous Te magnifions et croyons avec Thomas que Tu es notre Seigneur et Dieu, qui es assis avec le Père et qui vas juger les vivants et les morts. Accorde moi alors de me tenir à Ta droite, moi qui clame :
Jésus, roi prééternel, aie pitié de moi !
Jésus, fleur parfumée, embaume moi !
Jésus, chaleur bien aimée, réchauffe moi !
Jésus, temple prééternel, abrite moi !
Jésus, habit lumineux, embellis moi !
Jésus, perle pure, auréole moi !
Jésus, pierre précieuse, illumine moi !
Jésus, soleil de justice, éclaire moi !
Jésus, lumière  sainte, resplendis en moi !
Jésus, débarrasse moi des maladies de l’âme et du corps !
Jésus, préserve moi de la main de la rebellion !
Jésus, délivre moi du feu inextinguible et des autres tourments éternels !
Jésus,  Fils de Dieu, aie pitié de moi !
 

KONDAKION 13
O très suave et compatissant Jésus, accueille maintenant cette modeste prière de nous, comme Tu as accueilli les deux oboles de la veuve et garde ton héritage des ennemis visibles et invisibles, de l’invasion étrangère, de l’infirmité , de la famine, de toute affliction comme de toute blessure mortelle, et préserve des tourments à venir tous ceux qui Te clament: alléluia ! alléluia ! alléluia !(trois fois)
 A nouveau IKOS 1 puis  KONDAKION 1 

Hymne de Saint’Ambroise: Aeterne rerum conditor/Eternel créateur du monde,

10 septembre, 2009

du site:

http://dugardin.vb.chez-alice.fr/hagio/hymnes.php

HYMNE DE SAINT’AMBROISE

Aeterne rerum conditor 
noctem diemque qui regis
et temporum das tempora
ut alleues fastidium

Praeco diei iam sonat
noctis profundae peruigil
nocturna lux uiantibus
a nocte noctem segregans

Hoc excitatus lucifer
soluit polum caligine
hoc omnis errorum chorus
uias nocendi deserit

hac nauta uires colligit
pontique mitescunt freta
hoc ipse petra ecclesiae
canente culpam diluit

Surgamus ergo strenue
gallus iacentes excitat
et somnolentos increpat
gallus negantes arguit

Gallo canente spes redit
aegris salus refunditur
mucro latronis conditur
lapsis fides reuertitur

Iesu, labantes respice
et nos uidendo corrige
si respicis lapsus cadunt
fletuque culpa soluitur

Tu lux refulge sensibus
mentisque somnum discute
te nostra vox primum sonet
et vota soluamus tibi

————-

FRANÇAIS

Eternel créateur du monde,
toi qui gouvernes les nuits et les jours
fais succéder les temps aux temps
pour alléger la lassitude

Le hérault du jour déjà sonne
le veilleur de la nuit profonde,
clarté nocturne aux voyageurs,
séparant la nuit de la nuit.

Par lui réveillé, Astre porteur de lumière
Délivre le ciel des ténèbres,
par lui tout le choeur des rôdeurs
abandonne les voies du mal.

Par lui le marin reprend force
et la houle des flots s’apaise ;
La Pierre même de l’Eglise
à son chant a lavé sa faute.

Levons nous donc avec courage ;
le coq éveille ceux qui gisent,
invective les somnolents ;
le coq confond les renégats

Au chant du coq, l’espoir renaît,
la santé revient aux malades,
l’arme du bandit se rengaine,
la foi s’en retourne aux pécheurs.

Jésus, regarde qui chancelle
et par ta vue corrige-nous
sous ton regard, nos faux pas cessent,
nos pleurs effacent notre faute.

Reprends ton éclat dans nos âmes,
dissipe le sommeil du coeur ;
pour toi d’abord, que nos voix sonnent :
acquittons nos voeux envers toi.

LA DIVINE COMÉDIE, CHANT TRENTE-TROISIÈME (HYMNE POUR L’OFFICE DES LECTURES EN ITALIEN)

8 septembre, 2009

dans la liturgie de L’Officie des Lectures de la Vierge Marie, en italien nous avons – pour Hymne – ce passage da la Divine Comédie, texte du site:

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/dante/index.htm

DANTE  ALIGHIERI

LA DIVINE COMÉDIE

CHANT TRENTE-TROISIÈME
 

« Vierge Mère, fille de ton Fils, humble et élevée plus qu’aucune créature, terme fixe d’un éternel conseil (1),
tu es celle qui tant a ennobli l’humaine nature, que son auteur ne dédaigna point de s’en revêtir. En ton sein se ralluma l’amour, par la chaleur duquel dans l’éternelle paix ainsi a germé cette fleur. Ici, pour nous, tu es en son midi le flambeau de la charité, et en bas, parmi les mortels, tu es la vraie fontaine d’espérance. Dame, tu es si grande, et si grand est ton pouvoir, que celui qui désire la grâce et à toi ne recourt point, son désir veut voler sans ailes. Ta bonté non-seulement secourt qui demande, mais d’elle-même, souvent, elle prévient le demander. En toi miséricorde, en toi pitié, en toi magnificence, en toi se rassemble tout ce que dans les créatures il y a de bonté.

1...34567