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1er novembre – Solennité de la Toussaint

31 octobre, 2009

du site:

http://missel.free.fr/Sanctoral/11/01.php

1er novembre – Solennité de la Toussaint

Homélie pour la Toussaint, II

Pourquoi notre louange à l’égard des saints, pourquoi notre chant à leur gloire, pourquoi cette fête même que nous célébrons ? Que leur font ces honneurs terrestres, alors que le Père du ciel, en réalisant la promesse du Fils, les honore lui-même ? De nos honneurs les saints n’ont pas besoin, et rien dans notre culte ne peut leur être utile. De fait, si nous vénérons leur mémoire, c’est pour nous que cela importe, non pour eux. Pour ma part, je l’avoue, je sens que leur souvenir allume en moi un violent désir.

Le premier désir, en effet, que la mémoire des saints éveille, ou plus encore, stimule en nous, le voici : nous réjouir dans leur communion tellement désirable et obtenir d’être concitoyens et compagnons des esprits bienheureux, d’être mêlés à l’assemblée des patriarches, à la troupe des prophètes, au groupe des apôtres, à la foule immense des martyrs, a la communauté des confesseurs, au chœur des vierges, bref d’être associés à la joie et à la communion de tous les saints.  Cette Église des premiers-nés nous attend, et nous n’en aurions cure ! Les saints nous désirent et nous n’en ferions aucun cas ! Les justes nous espèrent et nous nous déroberions !

Réveillons-nous enfin, frères ; ressuscitons avec le Christ, cherchons les réalités d’en-haut ; ces réalités, savourons-les. Désirons ceux qui nous désirent, courons vers ceux qui nous attendent, et puisqu’ils comptent sur nous, accourons par nos désirs spirituels. Ce qu’il nous faut souhaiter, ce n’est pas seulement la compagnie des saints, mais leur bonheur, si bien qu’en désirant leur présence, nous ayons l’ambition aussi de partager leur gloire, avec toute l’ardeur et les efforts que cela suppose. Car cette ambition-là n’a rien de mauvais : nul danger à se passionner pour une telle gloire.

Et voici le second désir dont la commémoration des saints nous embrase : voir, comme eux, le Christ nous apparaître, lui qui est notre vie, et paraître nous aussi avec lui dans la gloire. Jusque là, il ne se présente pas à nous comme il est en lui-même, mais tel qu’il s’est fait pour nous : notre Tête, non pas couronnée de gloire, mais ceinte par les épines de nos péchés. Il serait honteux que, sous cette tête couronnée d’épines, un membre choisisse une vie facile, car toute la pourpre qui le couvre doit être encore non pas tant celle de l’honneur que celle de la dérision. Viendra le jour de l’avènement du Christ : alors on n’annoncera plus sa mort de manière à nous faire savoir que nous aussi sommes morts et que notre vie est cachée avec lui. La Tête apparaîtra dans la gloire, et avec elle les membres resplendiront de gloire, lorsque le Christ restaurera notre corps d’humilité pour le configurer à la gloire de la Tête, puisque c’est lui la Tête.

Cette gloire, il nous faut la convoiter d’une absolue et ferme ambition. Et vraiment, pour qu’il nous soit permis de l’espérer, et d’aspirer à un tel bonheur, il nous faut rechercher aussi, avec le plus grand soin, l’aide et la prière des saints, afin que leur intercession nous obtienne ce qui demeure hors de nos propres possibilités.

Saint Bernard

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Méditation pour le jour de la Toussaint

L’intention de l’Eglise est d’honorer aujourd’hui tous les Saints ensemble. Je les aime, je les invoque, je m’unis à eux, je joins ma voix aux leurs pour louer Celui qui les a faits saints. Que volontiers je m’écrie avec cette Eglise céleste : Saint, Saint, Saint, à dieu seul la gloire ! que tout s’anéantisse devant lui !

Je vois des saints de tous les âges, de tous les tempéraments, de toutes les conditions : il n’y a donc ni âge, ni tempérament, ni condition qui excluent de la sainteté. Ils ont eu au dehors les mêmes obstacles, les mêmes combats que nous : ils ont eu au dedans les mêmes répugnances, les mêmes sensibilités, les mêmes tentations, les mêmes révoltes de la nature corrompue ; ils ont eu des habitudes tyranniques à détruire, des rechutes à réparer, des illusions à craindre, des relâchements flatteurs à rejeter, des prétextes plausibles à surmonter, des amis à redouter, des ennemis à aimer, un orgueil à saper par le fondement, une humeur à réprimer, un amour-propre à poursuivre sans relâche, jusque dans les derniers replis du cœur.

Ah ! que j’aime à voir les Saints faibles comme moi, toujours aux prises avec eux-mêmes ! J’en vois dans la retraite, livrés aux plus cruelles tentations ; j’en vois dans les prospérités les plus redoutables et dans le commerce du siècle le plus empesté. O grâce du Sauveur, vous éclatez partout, pour mieux montrer votre puissance, et pour ôter toute excuse à ceux qui vous résistent. Il n’y a ni habitude enracinée, ni tempérament violent ou fragile, ni croix accablante, ni prospérités empoisonnées qui puissent nous excuser si nous ne pratiquons pas l’Evangile.

Dirai-je avec le monde insensé : Je veux bien me sauver, mais je ne prétends pas être un saint , Ah ! qui peut opérer son salut sans la sainteté ? Rien d’impur n’entrera au royaume des cieux ; aucune tache n’y peut entrer : si légère qu’elle puisse être, il faut qu’elle soit effacée, et que tout soit purifié jusque dans le fond par le feu vengeur de la justice divine, ou en ce monde, ou en l’autre. O sainteté de mon Dieu, aux yeux duquel les astres mêmes ne sont pas assez purs ! O Dieu juste ! qui jugerez toutes nos justices imparfaites, mettez la vôtre au dedans de mes entrailles pour me rendre pur.

Fénelon

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Prière à tous les saints

Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Evangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges pures et pieuses femmes, Je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître.

 Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève. O amis de Dieu !

O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité, où abondent les solides richesses ! Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l’exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes.

O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable, et qui avez mérité d’entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l’éternel repos !

O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l’abri des écueils et des tempêtes, jouissez d’un bonheur qui ne doit pas finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre coeur, au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous êtes, écoutez ma prière.

Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui portez sur vos vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui n’avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n’oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes.

Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs. Tendez-nous une main secourable, détournez de nos têtes coupables la justice irritée de Dieu ; faites entrer par vos prières notre frêle navire dans le port de la bienheureuse éternité.

Attribuée à Saint Augustin

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;Litanies des Saints

Seigneur, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous
O Christ, ayez pitié de nous O Christ, ayez pitié de nous
Seigneur, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous
Père du Ciel qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Christ, écoutez-nous Christ,écoutez-nous
Christ, exaucez-nous Christ, exaucez-nous
 
Fils, Rédempteur du monde qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Esprit-Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous
 
Sainte Marie, priez pour nous
Sainte Mère de Dieu, priez pour nous
Sainte Vierge des Vierges, priez pour nous
 
Saint Michel, priez pour nous
Saint Gabriel, priez pour nous
Saint Raphaël, priez pour nous
Vous tous, saints Anges et Archanges, priez pour nous
Chœurs saints des Esprits bienheureux, priez pour nous
 
Saint Jean-Baptiste, priez pour nous
Saint Joseph, priez pour nous
Vous tous, saints Patriarches et Prophètes,
 
priez pour nous
Saint Pierre, priez pour nous
Saint Paul, priez pour nous
Saint André, priez pour nous
Saint Jacques le Majeur, priez pour nous
Saint Jean, priez pour nous
Saint Thomas, priez pour nous
Saint Jacques le Mineur, priez pour nous
Saint Philippe, priez pour nous
Saint Barthélemy, priez pour nous
Saint Matthieu, priez pour nous
Saint Simon, priez pour nous
Saint Jude (Thadée), priez pour nous
Saint Mathias, priez pour nous
Saint Barnabé, priez pour nous
Saint Luc, priez pour nous
Saint Marc, priez pour nous
Vous tous, saints Apôtres et Evangélistes, priez pour nous
Vous tous, saints Disciples du Seigneur, priez pour nous
 
Tous les saints innocents, priez pour nous
 
Saint Étienne, priez pour nous
Saint Laurent, priez pour nous
Saint Vincent, priez pour nous
Saint Fabien et saint Sébastien priez pour nous
Saint Jean et saint Paul, priez pour nous
Saint Côme et saint Damien, priez pour nous
Saint Gervais et saint Protais priez pour nous
Vous tous, saints Martyrs, priez pour nous
Saint Silvestre, priez pour nous
Saint Grégoire, priez pour nous
Saint Ambroise, priez pour nous
Saint Augustin, priez pour nous
Saint Jérôme,  priez pour nous
Saint Martin, priez pour nous
Saint Nicolas, priez pour nous
Vous tous, saints Pontifes et Confesseurs, priez pour nous
Vous tous, saints Docteurs, priez pour nous
 
Saint Antoine, priez pour nous
Saint Benoît, priez pour nous
Saint Bernard, priez pour nous
Saint Dominique, priez pour nous
Saint François, priez pour nous
Vous tous, saints Prêtres et Lévites, priez pour nous
Vous tous, saints Moines et Ermites, priez pour nous
 
Sainte Marie-Madeleine, priez pour nous
Sainte Agathe, priez pour nous
Sainte Lucie, priez pour nous
Sainte Agnès, priez pour nous
Sainte Cécile, priez pour nous
Sainte Catherine, priez pour nous
Sainte Anastasie, priez pour nous
Vous toutes, saintes Vierges et Veuves, priez pour nous
 
Tous les Saints et Saintes de Dieu, intercédez pour nous
Montrez-vous favorable, pardonnez-nous, Seigneur
Montrez-vous favorable, exaucez-nous, Seigneur
 
De tout mal, délivrez-nous, Seigneur
De tout péché, délivrez-nous, Seigneur
De votre colère, délivrez-nous, Seigneur
De la mort subite et imprévue, délivrez-nous, Seigneur
Des embûches du diable, délivrez-nous, Seigneur
De la colère, de la haine et de toute mauvaise volonté, délivrez-nous, Seigneur
De l’esprit de fornication, délivrez-nous, Seigneur
De la foudre et de la tempête, délivrez-nous, Seigneur
Des tremblements de terre, délivrez-nous, Seigneur
De la peste, de la famine et de la guerre, délivrez-nous, Seigneur
De la mort éternelle, délivrez-nous, Seigneur
Par le mystère de votre sainte Incarnation, délivrez-nous, Seigneur
Par votre Avènement, délivrez-nous, Seigneur
Par votre Naissance, délivrez-nous, Seigneur
Par votre Baptême et votre saint Jeûne, délivrez-nous, Seigneur
Par votre Croix et votre Passion, délivrez-nous, Seigneur
Par votre Mort et votre Sépulture, délivrez-nous, Seigneur
Par votre sainte Résurrection, délivrez-nous, Seigneur
Par votre admirable Ascension délivrez-nous, Seigneur
Par la venue du Saint-Esprit Paraclet, délivrez-nous, Seigneur
Au jour du jugement, délivrez-nous, Seigneur
Nous qui sommes pécheurs, délivrez-nous, Seigneur
 
Épargnez-nous, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez nous faire grâce, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez nous conduire à une sincère pénitence, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez conduire et conserver votre sainte Église, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez garder dans votre sainte religion le
Souverain Pontife et tous les membres du clergé, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez abaisser les ennemis de la sainte Église, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez donner aux rois et aux princes chrétiens la
paix et la véritable concorde, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez accorder à toutes les nations chrétiennes la
paix et l’unité, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez rappeler à l’unité de l’Eglise tous ceux qui
sont dans l’erreur et conduire à la lumière de l’Evangile
tous les infidèles, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez nous affermir et nous garder à votre saint service, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez élever notre esprit et les désirs de notre
cœur vers les biens célestes, ô Seigneur, écoutez-nous
Accordez les biens éternels à tous nos bienfaiteurs, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez délivrer de la damnation éternelle nos âmes et celles de nos frères, de nos parents et de nos bienfaiteurs, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez nous donner et nous conserver
les fruits de la terre, ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez à tous les fidèles défunts,
donner le repos éternel ô Seigneur, écoutez-nous
Daignez nous exaucer, ô Seigneur, écoutez-nous
Fils de Dieu, ô Seigneur, écoutez-nous
 
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ô Seigneur, écoutez-nous
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ô Seigneur, pardonnez-nous
Agneau de Dieu, qui enlevez les péchés du monde, ô Seigneur, exaucez-nous
 
Christ, écoutez-nous Christ, écoutez-nous
Christ, exaucez-nous. Christ, exaucez-nous
Seigneur, ayez pitié de nous Seigneur, ayez pitié de nous
Christ, ayez pitié de nous. Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous. Seigneur, ayez pitié de nous.
 

Dieu éternel et tout-puissant, vous nous donnez de célébrer dans une même fête la sainteté de tous vos élus ; puisqu’un telle multitude intercède pour nous, répondez à nos désirs, accordez-nous largement ses grâces. Par Jésus-Christ, votre Fils unique, notre Seigneur et notre Dieu, qui vit et règne avec vous, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles.

Amen

5 août : Fête de Notre-Dame des Neiges ! (fête local pour Rome)

4 août, 2009

du site:

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11984751.html

5 août : Fête de Notre-Dame des Neiges ! (fête local pour Rome)

Notre-Dame des Neiges est aussi très connue à Rome !
      

Sous le pontificat de Sa Sainteté le Pape Libère, il y avait à Rome un patricien du nom de Jean, marié à une dame de haute naissance. Ils n’avaient pas d’enfant.  Déjà bien avancés en âge, ils résolurent, à défaut d’héritiers, de léguer tous leurs biens à la Vierge Marie. Ils prièrent avec une ferveur nouvelle, multiplièrent leurs jeûnes et leurs bonnes œuvres, dans le but d’apprendre de la Reine du Ciel Elle-même comment Elle voulait que leur fortune fût employée. Le 5 août 366, Elle leur apparut en songe séparément et leur dit que la Volonté de Son Divin Fils et la Sienne était que leurs biens fussent employés à la construction d’une église sur le mont Exquilin, au lieu qu’ils trouveraient, le matin, couvert de neige. Les deux saints époux, à leur réveil, se communiquèrent leurs révélations, furent remplis de joie en voyant qu’elles se confirmaient l’une l’autre, et allèrent aussitôt trouver le Pape pour l’informer de ce que Dieu leur avait fait connaître. Libère, qui avait eu un songe semblable, ne douta point que ce fût un prodige céleste. Il fit assembler le clergé et le peuple et marcha en procession vers le lieu indiqué, pour constater la réalité de cette merveille. Le patricien Jean et sa femme suivirent le cortège, et, quand la procession fut arrivée sur la colline, on aperçut un emplacement couvert de neige, sur une étendue de terrain suffisante pour bâtir une vaste église. L’édifice fut bâti aux frais des deux époux, avec une grande magnificence, et on lui donna le nom de Sainte-Marie-des-Neiges, à cause du miracle qui en signala l’origine; ensuite on la nomma basilique de Libère, en souvenir du Pape sous le pontificat duquel elle fut commencée; plus tard, elle reçut le nom de Sainte-Marie-de-la-Crèche, parce que les restes précieux de la crèche qui avait servi de berceau au Sauveur du monde y furent apportés de Bethléem et s’y conservent encore dans une châsse d’argent. Aujourd’hui l’église de Sainte-Marie-des-Neiges porte le nom de Sainte-Marie-Majeure, parce qu’elle est, tant par sa beauté que par son antiquité, la première des nombreuses églises dédiées, à Rome, sous l’invocation de Marie. Après la basilique incomparable de Saint-Pierre et celle de Latran, la plus vénérable de toutes par son ancienneté, Sainte-Marie-Majeure est une des plus splendides églises de Rome.

Marie, de la Résurrection à la Pentecôte

29 mai, 2009

du site:

http://www.josephbonespoir.org/Marie-de-la-Resurrection-a-la.html

Marie, de la Résurrection à la Pentecôte

jeudi 21 mai 2009,

A.Itinéraire de Marie de la naissance de Jésus au Golgota

On peut imaginer l’inquiétude de Joseph lorsque parut l’édit de César Auguste concernant le recensement ( Lc 2) car la grossesse arrivait à son terme. Mais de même que plus tard Jésus se soumettra aux autorités civiles et religieuses, Marie ne discute pas et « ne se fait pas porter pâle ». Elle accepte tout, le voyage long et difficile, le froid de l’hiver, l’absence de place et d’hospitalité à Bethleem et la naissance dans la grotte de son Fils bien-aimé.

Mais elle retient tout ce qui est positif et notamment la visite des bergers, conduits par les anges, ainsi que leurs propos concernant l’enfant. Huit jours plus tard, c’est la circoncision et la présentation au Temple, qui vont donner à Marie l’occasion de  » s’étonner » des propos de Syméon et d’Anne de Phanuel. Attention au sens à donner au terme  » s’étonner ». Dans le texte grec, ce n’est pas une surprise mais un émerveillement notamment devant le fait que l’Esprit fasse connaître à d’autres le salut en marche. Marie vit constamment du Magnificat et voit dans les autres les merveilles de Dieu. Mais elle obtient aussi la confirmation que ce salut se fera dans la contradiction et la souffrance et cela ne peut pas surprendre celle dont le coeur est immaculé et qui n’a pu manquer de s’apercevoir que le monde est profondément pécheur.

Quelques mois après la naissance de Jésus arrivent à Jérusalem des sages dont on peut penser qu’ils attendent mystérieusement un roi des Juifs digne d’adoration ( Lc 2, 1-2). Pour ce qui concerne notre propos, plusieurs éléments retiennent l’attention. La Juive Marie trouve normal de voir des non juifs venir adorer son fils. En cela, l’Esprit de la Pentecôte repose déjà sur elle ( et sur saint Joseph). La mère du Sauveur trouve d’autre part naturel que Joseph soit traité en chef de famille par le Seigneur et qu’il prenne les décisions les concernant tous les trois. Elle part de nuit pour l’exil en Egypte sans discuter car elle sait le rôle de protecteur de la sainte Famille donné par l’Esprit saint à Joseph. De même qu’elle a dû, à cause de l’édit, quitter précipitamment Bethleem pour Nazareth, ce qui n’a pu manquer de provoquer des difficultés professionnelles à Joseph, ils vont devoir vivre en immigrés en Egypte jusqu’à la mort d’ Hérode. Le retour ne se fera pas en Judée, où la Sainte Famille avait dû s’adapter, mais de nouveau à Nazareth. De même que le Fils de l’homme n’aura pas de pierre où reposer sa tête, Marie est sans cesse bousculée par le plan divin auquel elle obéit et adhère totalement.

Puis les évangélistes sont totalement muets sur la période de l’enfance et de la vie cachée de Jésus, à l’exception d’une dizaine de versets dans la fin du chapitre 2 de Saint Luc. Au début et à la fin de ce passage, il est signalé par l’auteur que l’enfant grandit en taille, en âge et en sagesse. Mais le coeur de la fin de ce chapitre nous intéresse car il nous signale que, dès sa majorité religieuse ( douze ans chez les Juifs), le jeune Jésus saisit l’occasion d’avertir ses parents qu’il se doit  » aux choses de son Père ». Dans l’émotion de l’inquiétude et la joie des retrouvailles, Marie ne comprend pas immédiatement, mais, comme à son habitude,  » elle garde ces choses en son coeur », laissant l’Esprit Saint l’éclairer dans des profondeurs que nous ne soupçonnons pas. C’est ainsi qu’aux noces de Cana, vingt ans plus tard, elle recevra et méditera encore dans son coeur les paroles et le premier miracle de son Fils, toutes en corrélation avec l’Esprit Saint et l’oeuvre du Salut.  » Femme, mon heure n’est pas encore venue ».  » Faites tout ce qu’Il vous dira » : combien Marie a dû avancer dans les profondeurs du mystère du Christ !

Les trois synoptiques restent discrets sur l’existence de Marie durant la vie publique de Jésus. Mais une première chose est certaine : dans la ville de Nazareth, le Messie n’est pas reconnu ( Mt 13, 53 ; Mc 6, 1-6 ; Lc 4, 16-30). De ce fait, les  » siens » sont gênés car on le traite d’exalté ( Mc 3, 21). On imagine la pauvre Marie essayant d’empêcher ses  » frères » ( ses cousins, au sens juif et biblique) d’entraver la mission de Jésus.  » Ma mère, mes frères, ce sont ceux qui font la volonté de mon Père ( Mt 12, 46 ; Mc 3, 35) qui mettent en pratique la Parole de Dieu ». Cette phrase doit être considérée comme une remontrance pour la famille mais certainement pas pour Marie, la docile à la Parole de Dieu. De même, la réponse de Jésus à la femme qui s’écrie :  » Bienheureux le sein qui t’a porté, les mamelles qui t’ont allaité » met en exergue et en valeur, par contraste, la parfaite obéissance et mise en pratique de la Parole par Marie, première disciple en l’Esprit Saint de son divin Fils.

Saint Jean l’évangéliste montre Marie au début et à la fin de la mission du Fils, à Cana et au Golgotha. A Cana, Jésus confirme qu’il est désormais engagé dans sa mission. Comme nous l’avons dit plus haut, Jésus appelle sa mère  » femme » et lui dit  » Qu’y-a-t-il de commun de moi à toi ? » C’est bien lui le Rédempteur, et ce qu’il y a de commun entre eux, c’est le Salut, mais en situant Marie bien à sa place, qu’elle exprime dans sa réponse :  » Faites tout ce qu’Il vous dira ». L’humilité de Marie obtient le premier miracle publique de l’oeuvre du Salut et de la mission du Fils. Mais  » son heure n’est pas encore venue », et il faudra que Marie aille elle aussi jusqu’au Golgotha par Amour pour l’humanité.

Trois années plus tard, l’oeuvre rédemptrice atteint son apogée au Golgotha. Marie ne s’est pas dérobée malgré la haine des pécheurs endurcis et la douleur d’assister au supplice de son Fils bien-aimé. A ce moment, elle donne toute la mesure à sa coopération à l’oeuvre du salut pour laquelle l’Esprit Saint l’a préparée depuis le début. Avec son coeur aimant et douloureux, elle offre son Fils au Père et s’associe à l’oeuvre du Salut. Elle accomplit la prophétie de Syméon. Pendant ces trois années, elle a vu son Fils persécuté et haï, abandonné par les Apôtres-renié par Pierre, trahi par Judas-Elle est là au pied de la croix en attitude d’offrande silencieuse. Et par la Parole de ce Fils bien-Aimé, elle s’entend passer de la maternité charnelle à la maternité spirituelle de toute l’Eglise en train de naître, personnifiée par le disciple préféré :  » Femme, voici ton fils ».

B. De la résurrection à la Pentecôte.
Jean-Paul II nous enseigne qu’après  » la déposition de Jésus au Sépulcre, Marie reste seule à entretenir la flamme de la foi(…) L’attente vécue le Samedi saint constitue l’un des moments culminants de la foi de la Mère du Seigneur. (…) Elle se confie pleinement au Dieu de la vie. (…) Elle espère dans la pleine réalisation des promessses divines. » ( Redemptoris Mater, 157) Même si les évangélistes n’en parlent pas, le Pape estime » légitime de penser que Marie a été vraisemblablement la première personne à laquelle Jésus ressuscité est apparu » ( Redemptoris Mater , 168). Il cite à l’appui de cette assertion un auteur du Veme siècle, Sedulius, qui se fait certainement l’écho d’une tradition orale venue du confident de Marie, saint Jean.( Sedulius est un poète qui compose un hymne biblique , Carmen Paschale, il met également les évangiles en vers latins) Même constatation lors de l’Ascension du Seigneur ; la présence de Marie n’est pas mentionnée, mais n’en doutons pas, elle était là.

Immédiatement après l’Ascension, les Apôtres retournent à Jérusalem pour attendre la venue du Paraclet.  » Tous persévéraient d’un même coeur dans la prière, avec les femmes, dont Marie la Mère de Jésus… » ( Actes 1, 14) Nous fiant toujours à la tradition liturgique de l’Eglise, qui considère le temps pascal comme  » un seul jour » ( de Pâques à la Pentecôte), nous pouvons affirmer que Marie, lex orandi, lex credendi, a été au centre de la vie spirituelle de la première communauté chrétienne. Comme l’a proclamé Paul VI, elle a été la Mère de l’Eglise quand celle-ci est née du côté transpercé du Sauveur. Elle a  » porté  » cette Eglise du départ de son Fils ( Ascension) jusqu’à la réception de l’Esprit-Saint ( à la Pentecôte) comme elle a porté son Fils Jésus de l’Annonciation au Golgotha.

Après quoi, sa mission de coopératrice de la Rédemtion objective étant terminée, celle de coopératrice de la Rédemption subjective pouvait commencer. Tout le parcours de Marie sur terre aboutit à la Pentecôte et se parachèvera à l’Assomption.

La Pentecôte, manifestation de l’Esprit Saint et naissance de l’Église (Pape Jean Paul II)

29 mai, 2009

du site:

http://www.generationjpii.org/article104.htm

La Pentecôte, manifestation de l’Esprit Saint et naissance de l’Église

Le site de la conférence des évêques de France explique le sens de la célébration

CITE DU VATICAN, Mercredi 4 juin 2003 (ZENIT.org) La Pentecôte célèbre le don de l’Esprit Saint aux apôtres : dimanche prochain, 8 juin 2003, les catholiques fêtent la Pentecôte.

La Pentecôte, manifestation de l’Esprit Saint et naissance de l’Église

La Pentecôte tire son nom du mot grec pentécostès qui veut dire « cinquante », parce qu’elle est célébrée 50 jours après Pâques. Elle célèbre le don de l’Esprit Saint aux apôtres.

Au cours de sa dernière rencontre avec les disciples, le Christ leur avait demandé d’aller enseigner et baptiser les hommes. Il avait précisé : « vous allez recevoir une force, celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous. Alors vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes des Apôtres, chapitre 1, verset 8).

Les Actes des Apôtres (chapitre 2, versets 1-13) racontent ensuite que les apôtres et Marie, mère du Christ, étaient tous ensemble réunis lorsqu’un souffle de vent les étreignit et que des langues de feu apparurent – dans la Bible, le vent et le feu sont les signes de la présence de Dieu -. C’est alors qu’ils surmontèrent leurs peurs et commencèrent à témoigner de la bonne nouvelle de la Résurrection.

Les Actes des Apôtres racontent aussi que, contre toute attente, les apôtres ont pu se faire comprendre de tous leurs interlocuteurs quelle que soit leur langue. Cet événement symbolise la portée universelle du message chrétien.

La Pentecôte a donné naissance à l’Église, qui rassemble tous les baptisés dans la foi chrétienne.

C’est l’une des grandes fêtes du calendrier liturgique chrétien. Cela explique qu’elle soit marquée par un jour de repos supplémentaire le lendemain, lundi.

La Pentecôte et le sacrement de confirmation

La confirmation est le sacrement du don de l’Esprit Saint. Son rapport étroit avec la Pentecôte explique qu’il soit souvent conféré au cours de ce temps liturgique.

Ce sacrement, donné par l’évêque après l’âge de raison, ne peut être reçu qu’une seule fois. Il parachève l’initiation chrétienne.

La Pentecôte et les charismes

Un charisme est un don (du grec charisma) de l’Esprit Saint. Ces charismes concernent aussi bien l’Église dans son ensemble, que chaque fidèle en particulier. Toute l’Église est donc charismatique par nature.

Cependant, le terme « charismatique » a été choisi tout particulièrement par un certain nombre de groupes chrétiens accordant une place essentielle à ce don de l’Esprit Saint. Ces mouvements et communautés charismatiques, dont l’émergence date des années 1970, sont une des composantes de l’Église catholique. Chacune a sa spécificité (catéchèse, animation liturgique, évangélisation dans la rue, accueil des pauvres et des marginaux, prière sur les malades).

Le site de la conférence des évêques de France (cf. www.cef.fr)

Le nom de Marie n’est pas d’origine terrestre

1 février, 2009

du site:

http://www.mariedenazareth.com/4295.0.html?&L=0

Le nom de Marie n’est pas d’origine terrestre

Quelques jours après le commencement de l’Avent, l’Eglise célèbre la fête de la Présentation de la Sainte Vierge au Temple (21 Novembre). Il est juste que, au début du temps de préparation à Noël, notre pensée se porte vers la Mère de Dieu, dont l’humble et silencieuse attente doit être le modèle de notre propre attente pendant l’Avent. Plus nous nous rapprocherons de Marie par notre prière, notre docilité, notre pureté, plus se formera en nous Celui qui va naître.

Que Marie, toute petite enfant, ait été présentée au Temple de Jérusalem pour y vivre, désormais appartient au domaine de la légende, non à celui de l’histoire (D’après les Evangiles apocryphes [le pseudo-Jacques, le pseudo Matthieu], Marie aurait été amenée au temple par ses parents, à l’âge de trois ans, et elle y serait demeurée. La fête de la Présentation a d’abord été célébrée en Syrie [qui est justement le pays des apocryphes] vers le 6è siècle. Au 7 ou 8è siècle, des poèmes liturgiques grecs étaient composés en l’honneur de la Présentation. Néanmoins le ménologe de Constantinople, au 7è siècle ne mentionne pas encore cette fête. Elle était cependant célébrée à Constantinople au 11è siècle. Les papes d’Avignon,14è siècle, introduisirent la Présentation dans l’Occident latin. C’est en vain que le papre Pie 5, plus soucieux de vérité historique, la raya du bréviaire et du calendrier romains, au 16è siècle. Le pape Sixte 5, au même siècle, l’y remit). Mais cette légende constitue un gracieux symbole dont nous pouvons tirer les plus profonds enseignements spirituels.

Les trois lectures de l’Ancien Testament lues aux vêpres, le soir du 20 novembre (donc au début du 21 novembre, puisque la journée liturgique va du soir au soir), ont rapport au Temple. La première leçon (Exode, ch. 40) évoque les ordres donnés par Dieu à Moïse concernant la construction et l’arrangement intérieur du tabernacle. La deuxième leçon (1 Rois 7: 51-8:11) décrit la dédicace du Temple de Salomon. La troisième leçon (Ezéchiel 43:2744:4), déjà lue le 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Vierge, nous parle de la porte du sanctuaire, fermée à tout homme et par laquelle Dieu seul entre. Ces trois textes ont symboliquement pour objet la Mère de Dieu elle-même, temple vivant et parfait.

Les évangiles lus à matines et à la liturgie sont ceux qui ont été lus lors de la fête du 8 septembre. (…) Quant à l’épître lue aujourd’hui (Hébreux 9:1-7), elle rappelle l’arrangement du sanctuaire et du « saint des saints » : ce texte lui aussi se rapporte symboliquement à Marie.

Le sens spirituel de la fête de la Présentation est développé dans les divers chants de l’office et de la liturgie. Les deux thèmes principaux que nous y trouvons sont les suivants. D’abord la sainteté de Marie. La petite enfant séparée du monde et introduite au Temple pour y demeurer évoque l’idée d’une vie séparée, consacrée, «présentée au Temple», une vie d’intimité avec Dieu : « Aujourd’hui la Toute Pure et toute sainte entre dans le Saint des Saints». Il est évident que l’Eglise fait ici une allusion spéciale à la virginité, mais toute vie humaine, dans des mesures diverses, peut être une vie «présentée au Temple», une vie sainte et pure avec Dieu. Le deuxième thème est la comparaison entre le Temple de pierre et le Temple vivant : «Le Temple très pur du Sauveur… est conduite aujourd’hui dans la maison du Seigneur, apportant avec elle la grâce de l’Esprit divin ». Marie, qui portera le Dieu-Homme dans son sein, est un temple plus sacré que le sanctuaire de Jérusalem ; il convenait que ces deux temples se rencontrassent, mais ici c’est le temple vivant qui sanctifie le temple bâti. La supériorité du temple vivant sur le temple de pierre est vraie d’une manière spéciale de Marie, parce qu’elle était l’instrument de l’Incarnation. Mais, d’une manière plus générale, cela est vrai de tout homme uni à Dieu : «Ne savez-vous que vous êtes le temple de Dieu » (1 Co 3,16) ?… « Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit (1 Co 6, 19) ?».

D’autres pensées, que les textes liturgiques n’expriment pas explicitement, nous sont cependant suggérées par cette fête. Si notre âme est un temple où Dieu veut demeurer, il convient que Marie y soit «présentée» : il faut que nous ouvrions notre âme à Marie, afin qu’elle vive dans ce temple, notre temple personnel. D’autre part, puisque l’Eglise entière, puisque toute l’assemblée des fidèles est le corps du Christ et le Temple de Dieu, considérons la fête d’aujourd’hui comme la Présentation de Marie dans ce Temple, la sainte Eglise universelle. Ce Temple qu’est l’Eglise catholique rend aujourd’hui hommage à ce Temple qu’est Marie.

« L’an de grâce du Seigneur » par Un moine de l’Eglise d’Orient Ed Cerf (p:78-80)

Méditation pour le jour de la Toussaint,

1 novembre, 2008

du site: 

http://missel.free.fr/Sanctoral/11/01.php

Méditation pour le jour de la Toussaint,

http://missel.free.fr/Sanctoral/11/sommaire

 

 L’intention de l’Eglise est d’honorer aujourd’hui tous les Saints ensemble. Je les aime, je les invoque, je m’unis à eux, je joins ma voix aux leurs pour louer Celui qui les a faits saints. Que volontiers je m’écrie avec cette Eglise céleste : Saint, Saint, Saint, à dieu seul la gloire ! que tout s’anéantisse devant lui ! 

Je vois des saints de tous les âges, de tous les tempéraments, de toutes les conditions : il n’y a donc ni âge, ni tempérament, ni condition qui excluent de la sainteté. Ils ont eu au dehors les mêmes obstacles, les mêmes combats que nous : ils ont eu au dedans les mêmes répugnances, les mêmes sensibilités, les mêmes tentations, les mêmes révoltes de la nature corrompue ; ils ont eu des habitudes tyranniques à détruire, des rechutes à réparer, des illusions à craindre, des relâchements flatteurs à rejeter, des prétextes plausibles à surmonter, des amis à redouter, des ennemis à aimer, un orgueil à saper par le fondement, une humeur à réprimer, un amour-propre à poursuivre sans relâche, jusque dans les derniers replis du cœur. 

Ah ! que j’aime à voir les Saints faibles comme moi, toujours aux prises avec eux-mêmes ! J’en vois dans la retraite, livrés aux plus cruelles tentations ; j’en vois dans les prospérités les plus redoutables et dans le commerce du siècle le plus empesté. O grâce du Sauveur, vous éclatez partout, pour mieux montrer votre puissance, et pour ôter toute excuse à ceux qui vous résistent. Il n’y a ni habitude enracinée, ni tempérament violent ou fragile, ni croix accablante, ni prospérités empoisonnées qui puissent nous excuser si nous ne pratiquons pas l’Evangile. 

Dirai-je avec le monde insensé : Je veux bien me sauver, mais je ne prétends pas être un saint , Ah ! qui peut opérer son salut sans la sainteté ? Rien d’impur n’entrera au royaume des cieux ; aucune tache n’y peut entrer : si légère qu’elle puisse être, il faut qu’elle soit effacée, et que tout soit purifié jusque dans le fond par le feu vengeur de la justice divine, ou en ce monde, ou en l’autre. O sainteté de mon Dieu, aux yeux duquel les astres mêmes ne sont pas assez purs ! O Dieu juste ! qui jugerez toutes nos justices imparfaites, mettez la vôtre au dedans de mes entrailles pour me rendre pur. 

Fénelon 

 

Prière à tous les saints 

Reine de tous les saints, glorieux Apôtres et Evangélistes, Martyrs invincibles, généreux Confesseurs, savants Docteurs, illustres Anachorètes, dévoués Moines et Prêtres, Vierges pures et pieuses femmes, Je me réjouis de la gloire ineffable à laquelle vous êtes élevés dans le royaume de Jésus-Christ, notre divin Maître. 

Je bénis le Très-Haut des dons et des faveurs extraordinaires dont il vous a comblés et du rang sublime où il vous élève. O amis de Dieu ! 

O vous qui buvez à longs traits au torrent des délices éternelles, et qui habitez cette patrie immortelle, cette heureuse cité, où abondent les solides richesses ! Puissants Protecteurs, abaissez vos regards sur nous qui combattons, qui gémissons encore dans l’exil, et obtenez-nous la force et les secours que sollicite notre faiblesse pour atteindre vos vertus, perpétuer vos triomphes et partager vos couronnes. 

O Vous tous, bienheureux habitants du ciel, saints amis de Dieu qui avez traversé la mer orageuse de cette vie périssable, et qui avez mérité d’entrer dans le port tranquille de la paix souveraine et de l’éternel repos ! 

O saintes âmes du paradis, vous qui, maintenant à l’abri des écueils et des tempêtes, jouissez d’un bonheur qui ne doit pas finir, je vous en conjure, au nom de la charité qui remplit votre coeur, au nom de Celui qui vous a choisis et qui vous a faits tels que vous êtes, écoutez ma prière. 

Prenez part à nos travaux et à nos combats, vous qui portez sur vos vos fronts vainqueurs une couronne incorruptible de gloire ; ayez pitié de nos innombrables misères, vous qui êtes à jamais délivrés de ce triste exil ; souvenez-vous de nos tentations, vous qui êtes affermis dans la justice ; intéressez-vous à notre salut, vous qui n’avez plus rien à redouter pour le vôtre ; tranquillement assis sur la montagne de Sion, n’oubliez pas ceux qui gisent encore couchés dans la vallée des larmes. 

Puissante armée des saints, troupe bienheureuse des apôtres et évangélistes, des martyrs, des confesseurs, des docteurs, des anachorètes et des moines, des prêtres, des saintes femmes et des vierges pures, priez sans cesse pour nous misérables pécheurs. Tendez-nous une main secourable, détournez de nos têtes coupables la justice irritée de Dieu ; faites entrer par vos prières notre frêle navire dans le port de la bienheureuse éternité

Attribuée à Saint Augustin

1 juillet, 2008

 dans fête

http://santiebeati.it

1er juillet

PRÉCIEUX-SANG
de Notre-Seigneur Jésus-Christ

(du site:

http://santiebeati.it

Alors Paul VI a mixé ce fête à cela du Corpus Domini, créer cependant a mécontenté parmi les adeptes et les instituts religieux consacrés au Sang de Le Christ. Reçu dans entendre les adeptes et les instituts, le Pape voulait clarifier la signification de telle combinaison qui confirme son intention de ne pas dégrader en aucune façon le dévouement au Sang. Le Pape Paul VI a accordé également le droit de célébrer le correspondant le premier juillet comme solennité) 

du site:

http://notredamedesneiges.over-blog.com/article-11112662.html
 
Le Sang des Martyrs et les sueurs des Saints de tous les temps sont le prolongement du Précieux Sang de Jésus-Christ. Chacun d’eux ne pouvait-il pas répéter avec Saint Paul : « J’achève en ma propre chair ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ. » Aussi est-ce à bon droit que la liturgie sacrée célèbre le Précieux Sang durant tout le cours de l’année. Par le sacrifice des autels, Notre-Seigneur Jésus-Christ ne cesse de répandre Sa vertu purificatrice sur le monde, criant non vengeance, mais miséricorde. Il étouffe la voix des crimes des pécheurs et change les foudres vengeresses en pluie de grâces. Le Père Éternel exige que le Sang de Son Fils Bien-Aimé soit le bain qui purifie notre conscience. Ce Sang d’un si haut prix nous est donné, non avec parcimonie, mais avec une générosité divine. Incomparable Victime préparée par l’Éternel, l’Enfant-Dieu commence Sa mission de Rédempteur au jour de la Circoncision. Au jardin des oliviers, la terre est arrosée de la sueur de Son sang adorable. Au prétoire, ce ne sont plus des gouttes, mais des ruisseaux de sang qui coulent de tout Son corps, sous les coups redoublés de la flagellation. Sa tête n’est pas épargnée, les épines qui y sont enfoncées l’inondent et l’empourprent de Son sang. Dans les sentiers du Calvaire, tous les pas du Rédempteur sont marqués par des traces de sang. Ce Précieux Sang jaillit encore avec effusion au moment où les soldats Lui arrachent violemment Ses habits collés à Ses plaies. Lorsque Ses pieds et Ses mains sont percés par de gros clous qui fixent Son saint corps à la croix, quatre fleuves de sang fécondent la terre desséchée et maudite par le péché. Avec le coup de lance, une nouvelle plaie s’ouvre encore et laisse sortir la dernière goutte de sang des veines de notre très doux Sauveur.
 
Rachetés à un si haut prix, ne nous rendons plus esclaves des créatures. Nous portons sur nos fronts la croix du Christ, nous sommes teints de Son sang. N’effaçons pas les marques d’une si glorieuse servitude. Puisqu’Il a racheté notre vie si chèrement, consacrons-la toute entière au service de ce Dieu d’amour et ne rompons pas un marché qui nous est si avantageux. Lorsque le prêtre offre ce Précieux Sang sur l’autel, entourons-le de nos plus respectueux hommages.
 

La Visitation, « première procession eucharistique » de l’histoire

30 mai, 2008

du site Zenith:

La Visitation, « première procession eucharistique » de l’histoire

ROME, Mardi 31 mai 2005 (ZENIT.org) – Pour le pape Benoît XVI, la Visitation de Marie à Elisabeth a constitué en quelque sorte la « première procession eucharistique » de lhistoire.

Benoît XVI sest rendu à la grotte de Lourdes du Vatican ce mardi soir en la fête de la Visitation de la Vierge Marie, au terme de la prière du chapelet dans les jardins du Vatican, sous la conduite de Mgr Angelo Comastri, et promue par le vicariat de la Cité du Vatican.

« La Vierge Marie nous accompagne chaque jour dans notre prière, disait le pape. Dans cette année spéciale de leucharistie que nous sommes en train de vivre, Marie nous aide surtout à découvrir toujours davantage le grand sacrement de leucharistie. Dans sa dernière encyclique – Ecclesia de Eucharistia – le bien-aimé pape Jean-Paul II nous la présentée comme la femme eucharistique dans toute sa vie (cf. n. 53). Femme eucharistique en profondeur, à partir de son attitude intérieure, à partir de lAnnonciation, lorsquelle sest offerte elle-même pour lIncarnation du Verbe de Dieu, jusqu’à la Croix et la Résurrection ; femme eucharistique dans le temps après la Pentecôte, lorsquelle a reçu le sacrement du Corps quelle avait conçu et porté en son sein ».

A propos du mystère de la Visitation, le pape expliquait : « Marie, qui porte en son sein Jésus à peine conçu, se rend chez sa vieille cousine Elisabeth que tous disaient stérile et qui en était au contraire au sixième mois dune grossesse donnée par Dieu (cf. Luc 1, 36). Cest une jeune fille, mais elle na pas peur, parce que Dieu est avec elle, en elle. Dune certaine façon, nous pouvons dire que son voyage a été – il nous plaît de le souligner en cette année de lEucharistie – la première procession eucharistique de lhistoire ».Et de pr

éciser : « Tabernacle vivant du Dieu fait chair, Marie est lArche dAlliance dans laquelle le Seigneur a visité et racheté son Peuple. La présence de Jésus la remplit de lEsprit Saint. Lorsquelle entre dans la maison dElisabeth, sa salutation déborde de grâce : Jean tressaille de joie dans le sein de sa mère, comme sil sentait la venue de Celui quil devra un jour annoncer à Israël. Les fils exultent, exultent les mères. Cette rencontre envahie par la joie de lEsprit trouve son expression dans le cantique du Magnificat ».

Le pape concluait : « Nest-ce pas là la joie de lEglise qui accueille sans cesse le Christ dans la sainte eucharistie et lapporte au monde avec le témoignage de sa charité active, imprégnée de foi et despérance ? Oui, accueillir Jésus et lapporter aux autres, telle est la vraie joie du chrétien ! Chers frères et soeurs, suivons et imitons Marie, âme profondément eucharistique, et toute notre vie deviendra un Magnificat (cf. Ecclesia de Eucaristia, 58). Que ce soit la grâce que nous demandons ce soir ensemble à la Vierge Très Sainte, en conclusion de ce mois de mai. A vous tous ma bénédiction ».

Solemnité du Sacre Coeur du Jesus – 30 mai

29 mai, 2008

sur ce site il y encore plusieure texte sur le Sacré-Coeur, du site:

http://spiritualite-chretienne.com/s_coeur/resume_e.html

Introduction

« Je souhaite vivement que l’on continue à diffuser avec persévérance le véritable culte du Cœur du Christ et que l’on s’efforce de trouver les moyens les plus aptes à sa présentation et à son application afin que l’homme d’aujourd’hui – avec la mentalité et la sensibilité qui lui sont propres – découvre en lui la véritable réponse à ses interrogations »

Jean-Paul II, 5 octobre 1986

A l’occasion de recherches entreprises pour mieux comprendre l’origine et le développement de la dévotion rendue au Sacré-Cœur, nous avons été frappé par l’immense travail théologique et historique accompli sur ce sujet depuis bientôt deux siècles par de nombreux religieux (essentiellement Jésuites) et ecclésiastiques – le premier théologien à s’être penché sur cette question étant reconnu pour être le Père Jean Perrone S.J. (1794-1846), dans son ouvrage De Verbo incarnato.
Mais il manquait, nous a-t-il sembl
é, une vue d’ensemble, qui aurait permis de mieux situer la formidable percée de cette dévotion dans l’histoire de notre pays – qui en a été le berceau – et dans l’histoire de l’Eglise – qui en est aujourd’hui son plus fidèle soutien. Une frise chronologique en quelque sorte, comparable à celles que l’on peut dérouler de nos jours grâce aux encyclopédies informatisées, et sur laquelle le lecteur aurait eu la possibilité de consulter en parallèle non seulement l’ensemble des événements essentiels qui ont forgé le ciment de ce culte, mais également les étapes les plus marquantes de l’histoire de la France et de l’Eglise. C’est cette lacune que nous avons souhaité
combler.

En nous attaquant à cette entreprise, nous nous sommes rapidement heurté à deux difficultés.
La premi
ère concerne essentiellement le premier millénaire, mais aussi la première moitié du second. Les dates des événements relatifs à l’histoire de la chrétienté en France et dans le monde pour cette période sont peu ou pas connues, et prêtent souvent à discussion. Seuls peuvent être mis en valeur les hommes et les femmes eux-mêmes qui ont œuvré pour répandre la Bonne Nouvelle, sans qu’il soit toujours possible de situer avec précision les moments clé
s de leur vie.
La deuxi
ème difficulté concerne la deuxième moitié de ce deuxième millénaire. A l’opposé du premier, il y a là abondance de faits, d’événements datés avec précision, et cette abondance aurait pu nuire à la clarté de l’ensemble. Il a fallu choisir, opérer un tri. Hormis les dates clés concernant la dévotion au Sacré-Cœur pour lesquelles nous avons visé l’exhaustivité, nous avons donc placé ici les repères qui nous semblaient être les plus importants ou les plus caractéristiques de l’histoire politique et religieuse de la France, espérant en cela offrir une vision la plus globale possible de l’enracinement et de l’expansion de cette dé
votion.

Compte tenu de ce qui précède, nous avons opté pour une division de cet ouvrage en trois parties principales :
- La premi
ère couvre le premier millénaire, et la première moitié du second, les auteurs qui se sont tournés vers le Cœur de Jésus étant regroupés, autant que faire se peut, par famille religieuse, accompagnés de courts extraits de leurs œuvres. Il était impossible ici de les citer tous, mais les noms que nous avons retenus donneront un aperçu assez large du regard porté vers le divin Cœur au cours de ces premiers siècles. Nous avons prolongé cette première partie jusqu’à nos jours, sous la forme d’un résumé qui prépare à
la lecture du chapitre suivant.
- La seconde partie commence
à l’an mille, et se présente sous la forme d’une chronologie qui permet de situer tous les événements et textes essentiels relatifs à la dévotion, et ceci jusqu’au XX° siècle. Pour ne pas faire doublon avec la première partie, seuls les auteurs les plus importants ou les plus connus ont été mentionnés ici concernant la période 1000-1700. Par ailleurs, les événements qui auraient alourdis inutilement cette chronologie ont été placés en plusieurs Annexes, selon le thème abordé : l’histoire de la Compagnie de Jésus, de Port-Royal, les événements relatifs à la Révolution franç
aise, etc..
- enfin la troisi
ème partie contient toutes les biographies des auteurs dont les noms figurent en caractère gras dans les deux premiè
res parties.

Nous avons joint en fin de volume un grand nombre de prières et de cantiques écrits sur ce thème au cours des derniers siècles, ainsi que la liste des Confréries et Associations qui ont été créées relatives au divin Cœur. Enfin, le lecteur trouvera quelques pages consacrées aux premières représentations imagées du Sacré Cœur à l’époque de Marguerite-Marie Alacoque, ainsi qu’une bibliographie qui lui permettra de poursuivre ses recherches en d’autres volumes traitant de ce sujet. Pour ce qui est de notre travail, un index alphabétique facilitera l’accès direct à tel ou tel auteur, présenté dans le recueil.

On l’aura compris, il ne s’agit donc ni d’une étude théologique, ni d’une nouvelle approche doctrinale de la dévotion au Cœur du Christ. Nous avons rassemblé, sous une forme qui se veut la plus lisible possible, les données scripturaires, événementielles et textuelles qui permettront à chacun de situer cette dévotion dans l’histoire du christianisme de notre pays.

« L’autorité ecclésiastique […] attribue au culte du Cœur Sacré une place très particulière dans la vie spirituelle de ses fils, et dépassant de loin tout caractère accidentel. Personne ne peut la comparer à une dévotion quelconque née des besoins particuliers d’une époque et destinée à s’étioler et à disparaître comme une fleur éphémère… Cette dévotion est indispensable à l’épanouissement spirituel des âmes, précisément parce qu’elle est liée et engagée dans les faits rédempteurs les plus fondamentaux et dans les dogmes. »
G. de Gier, in Rapports du Congrès sur le Sacré-Cœur (Tilburg, 3-5 juin 1955), publiés sous la direction de J. Nouwens, M.S.C., Tilburg (Hollande), Edit. Missionnaires du Sacré-Cœur, s.d. (1957)

.

Et comme le rappelle Jean Hani en son livre sur les Mythes, Rites et Symboles :

« Cette dévotion authentique au Sacré-Cœur est toujours à la disposition du chrétien comme l’une des voies spirituelles les plus élevées et, sans doute, la plus simple et la plus directe : la contemplation assidue du Cœur rayonnant, Soleil spirituel, rend le contemplatif peu à peu apte à recevoir la révélation de la Lumière transcendante qui arrache au psalmiste ce cri étonnant : « Dans Ta Lumière nous voyons la Lumière » (Ps. 35, 10). »
Jean Hani, Mythes, Rites & Symboles – Les chemins de l’invisible, Paris, Trédaniel, 1992.

Puissent les pages qui suivent vous faire découvrir ou redécouvrir cette voie, avec l’espoir formidable qu’elle devienne vôtre, pèlerins cheminant en Celui qui a dit « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » !

8 décembre: Immaculée conception, solennité

7 décembre, 2007

du site: 

http://missel.free.fr/Sanctoral/12/08.htm

 

 

8 décembre 

 

Immaculée conception, solennité 

 

Introduction 

Vous êtes toute belle, ô ma Bien-Aimée ! et il n’y a point de tache en vous !… Voici la fête privilégiée de Marie, celle qu’elle aime entre toutes ses fêtes, celle qu’elle veut voir célébrer par ses enfants avec le plus de ferveur et de zèle, et à laquelle sont attachées les plus précieuses faveurs. 

Marie, devant porter dans son sein l’Auteur même de la sainteté, ne pouvait être souillée d’aucune tache ; il ne convenait pas que le démon eût quelque droit sur celle qui ne venait au monde que pour lui écraser la tête. Non, jamais cet esprit impur n’eut aucun pouvoir sur l’auguste Vierge prédestinée pour être la Mère de Dieu. Il ne lui fut point donné de siéger, même un instant, sur ce trône élevé pour l’adorable Trinité ; jamais il n’entra dans ce sanctuaire préparé pour le Verbe fait chair, pour le Rédempteur du genre humain. Satan fut vaincu de nouveau, comme au jour de sa révolte contre le Tout-Puissant, le jour où Marie a été conçue sans péché. 

La croyance à l’Immaculée Conception, de tout temps autorisée et approuvée, a été déclarée dogme de foi, et l’Église prodigue ses plus riches faveurs à ceux qui l’honorent. Récitez avec ferveur, chaque jour de l’Octave, quelques unes des Prières pour honorer l’Immaculée Conception, et comme hommage spécial, ajoutez-y l’hymne ci-après, imitée du Te Deum. 



Hymne en l’honneur de l’immaculée conception de la bienheureuse Vierge Marie 

Nous vous louons, ô Marie, et nous proclamons avec joie votre Conception immaculée. 

La terre et les cieux admirent votre pureté divine, ô Vierge, Mère du Sauveur ! 

Dans tous les lieux du monde, les âmes coupables ont recours à vous, ô Marie, refuge des pécheurs ! 

Les Chrétiens de toutes les nations, les cœurs les plus purs s’unissent pour célébrer votre Conception sans tache. 

Ô Immaculée, toujours immaculée ! 

Ô Immaculée Vierge Marie, Mère de Dieu ! 

Vous êtes aimable comme une aurore naissante ; votre clémence est pour les mortels comme un soleil bienfaisant. 

Toute la cour céleste célèbre votre gloire, ô Fille bien-aimée de Dieu le Père ! 

À votre nom l’enfer tremble, ô Mère admirable de Dieu le Fils ! 

Vous abrégez la peine des âmes qui souffrent dans le Purgatoire, ô épouse du Saint Esprit ! 

Tous les enfants de la sainte Église se plaisent à répéter : Salut à vous, Reine des Cieux, Mère de miséricorde ! 

Bienheureuse est votre mère sainte Anne ; saint Joseph, fidèle gardien de votre virginité, est digne de tout respect. 

C’est par vos mains toutes célestes que Dieu répand l’abondance de ses grâces et de ses faveurs. 

C’est en vous, Vierge très pure, que le Fils de Dieu est descendu pour racheter tous les hommes. 

L’archange vous a saluée pleine de grâces, et le Très-Haut a mis en vous toutes ses complaisances. 

C’est près du trône de Dieu même que vous êtes assise, ô Reine du Ciel, et les Séraphins admirent la gloire qui vous environne. 

Vous êtes notre Avocate, et vous demandez miséricorde pour les pécheurs. 

Daignez donc, ô Marie, nous vous en supplions, daignez nous secourir, nous qui célébrons avec joie et amour votre immaculée Conception. 

Obtenez-nous de partager un jour, dans le Ciel, la félicité des Anges et des Saints. 

Protégez votre famille chérie, protégez vos enfants. 

Comblez-les de vos faveurs, enrichissez-les de vos vertus. 

Nous nous réunissons en cette solennité pour vous bénir ; et les siècles futurs rediront vos louanges. 

Nous exaltons le nom de Marie, aimable par-dessus tous les noms ; ce nom est la gloire de la terre et des cieux. 

Daignez, en mémoire de votre Conception sans tache, nous obtenir une inviolable pureté. 

Montrez-vous toujours notre Mère, en vertu des paroles sacrées de votre divin Fils sur la croix. 

Qu’à votre prière, Jésus montre à son Père les plaies qu’il a reçues pour nous. 

Qu’il montre surtout son cœur percé par la lance en faveur des pauvres pécheurs. 

Ô Marie pleine de clémence ! ô Marie notre Mère ! ne nous abandonnez jamais. 

Que tous les esprits, tous les cœurs et toutes les bouches s’unissent pour célébrer le privilège de votre immaculée Conception, ô Marie ! 

Ainsi soit-il. 

  

Vous êtes toute belle, ô Marie ! 

- Et la tache originelle ne fut jamais en vous. 

Prions. Ô Dieu, qui, par l’immaculée Conception de la Vierge Marie, avez préparé à votre Fils une demeure digne de lui, accordez à tous ceux qui célèbreront cette fête sacrée, la prospérité et la paix en cette vie, et donnez-leur, après leur mort, la félicité et la gloire du Paradis : par les mérites de Notre-Seigneur Jésus-Christ votre Fils, qui, étant Dieu, vit et règne avec vous, en l’unité du saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il. 



Litanies de l’Immaculée Conception 

Seigneur, ayez pitié de nous, 

Seigneur, ayez pitié de nous 

O Christ, ayez pitié de nous, 

O Christ, ayez pitié de nous 

Seigneur, ayez pitié de nous, 

Seigneur, ayez pitié de nous 

Jésus-Christ, écoutez nous, 

Jésus-Christ, écoutez nous 

Jésus-Christ, exaucez nous, 

Jésus-Christ, exaucez nous 

Père céleste, qui êtes Dieu, 

ayez pitié de nous 

Fils, Rédempteur du monde, qui êtes Dieu, 

ayez pitié de nous 

Esprit-Saint, qui êtes Dieu, 

ayez pitié de nous 

Sainte Trinité, qui êtes un seul Dieu, 

ayez pitié de nous 

Sainte Vierge, immaculée entre toutes les vierges, 

priez pour nous 

Vierge immaculée avant, pendant et après votre conception, 

priez pour nous 

Fille immaculée de Dieu le Père, 

priez pour nous 

Mère immaculée de Dieu le Fils, 

priez pour nous 

Epouse immaculée du Saint Esprit, 

priez pour nous 

Temple immaculé de la très-sainte Trinité, 

priez pour nous 

Image immaculée de la sagesse de Dieu, 

priez pour nous 

Aurore immaculée du Soleil du justice, 

priez pour nous 

Arche vivante et immaculée où reposa Jésus-Christ, 

priez pour nous 

Rejeton immaculé de la race de David, 

priez pour nous 

Voie immaculée qui conduisez à Jésus, 

priez pour nous 

Vierge immaculée, qui avez triomphé du péché originel, 

priez pour nous 

Vierge immaculée, qui avez brisé la tête du serpent, 

priez pour nous 

Reine immaculée du ciel et de la terre, 

priez pour nous 

Porte immaculée de la Jérusalem céleste, 

priez pour nous 

Dispensatrice immaculée des grâces de Dieu, 

priez pour nous 

Epouse immaculée de saint Joseph, 

priez pour nous 

Etoile immaculée de la mer, 

priez pour nous 

Tour immaculée, rempart de l’Eglise militante, 

priez pour nous 

Rose immaculée entre les épines, 

priez pour nous 

Olivier immaculé du champ mystique, 

priez pour nous 

Modèle immaculé de toutes les perfections, 

priez pour nous 

Cause immaculée de notre bonheur, 

priez pour nous 

Colonne immaculée de notre foi, 

priez pour nous 

Fontaine immaculée de l’amour divin, 

priez pour nous 

Signe immaculé, signe certain de salut, 

priez pour nous 

Règle immaculée de la parfaite obéissance, 

priez pour nous 

Maison immaculée de pudeur et de chasteté, 

priez pour nous 

Ancre immaculée de notre salut, 

priez pour nous 

Lumière immaculée des Anges, 

priez pour nous 

Couronne immaculée des Patriarches, 

priez pour nous 

Gloire immaculée des Prophètes, 

priez pour nous 

Maîtresse immaculée des Apôtres, 

priez pour nous 

Force immaculée des Martyrs, 

priez pour nous 

Soutien immaculé des Confesseurs, 

priez pour nous 

Pureté immaculée des Vierges, 

priez pour nous 

Joie immaculée de ceux qui espèrent en vous, 

priez pour nous 

Avocate immaculée des pécheurs, 

priez pour nous 

Guerrière immaculée, terreur des hérétiques, 

priez pour nous 

Mère et tutrice immaculée de notre famille, 

priez pour nous 

  

 Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, 

pardonnez-nous, Seigneur. 

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, 

exaucez-nous, Seigneur. 

Agneau de Dieu qui effacez les péchés du monde, 

ayez pitié de nous, Seigneur. 

  

Priez pour nous, Vierge toujours sainte et immaculée, 

- Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ. 

Prions. O Dieu, qui, par l’Immaculée Conception de la sainte Vierge, avez préparé à votre Fils un sanctuaire digne de lui, ayant préservé cette auguste Vierge de toute souillure en vue de la mort de ce cher Fils ; daignez nous accorder, par son intercession, de parvenir à votre gloire avec un cœur pur. Par le même Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Dieu qui vit et règne avec vous, dans l’unité du Saint-Esprit, pour les siècles des siècles. – Amen. 

 

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