Archive pour la catégorie 'FRANCE'

France : Pour une solidarité concrète avec les chrétiens souffrant pour leur foi

5 mars, 2008

04-03-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17434?l=french

France : Pour une solidarité concrète avec les chrétiens souffrant pour leur foi

Message du Conseil d’Eglises chrétiennes en France

ROME, Mardi 4 mars 2008 (ZENIT.org) – Les chrétiens de France appellent à des « marques de solidarité concrètes » pour les chrétiens du monde « qui souffrent à cause de leur foi ».

Le Conseil d’Eglises chrétiennes en France (CECEF) adresse en effet un message aux chrétiens de France à l’approche des célébrations de la Passion, sous ce titre tiré de l’Epître de saint Paul aux Galates : « Portez les fardeaux les uns des autres » (Ga 6.2).Les Eglise sont invit

ées, en ce carême, à « demeurer unies dans la prière et la fraternité locale comme universelle pour montrer la réalité de la solidarité en Christ dans l’adversité ».

Le communiqué cite les « minorités du Moyen-Orient, d’Afrique et d’ailleurs souvent menacées, parfois persécutées ou contraintes à l’exil dans des conditions insupportables ».C’est ainsi que

« le Conseil d’Eglises Chrétiennes en France, par la voix de ses co-présidents, encourage les Eglises en France à renforcer leur soutien, par la prière et par des marques de solidarité concrètes qui encouragent ceux qui souffrent à cause de leur foi ».

Il invite à prier pour « les chrétiens issus des traditions ecclésiales remontant aux premiers siècles » et « les nouveaux chrétiens », pour « l’unité », et pour que « dans ces lieux de tensions et de souffrance, les chrétiens et les Eglises discernent leur rôle et reçoivent la force de l’assumer ».

« Prions et agissons pour que la pauvreté et la désagrégation sociopolitique n’ajoutent pas de la violence à la violence. Prions et agissons pour que la liberté de conscience et de culte soit vraiment respectée dans tous les pays », ajoute le communiqué.

Ils concluent : « Puisse la paix du Christ être ainsi au service de la paix dans la diversité de notre monde. Puisse la communion de l’Eglise universelle servir un peu plus la fraternité humaine ».

Le communiqué est signé par Emmanuel, Métropolite de la Métropole grecque orthodoxe de France, Président de l’Assemblée des évêques orthodoxes de France, et Président en exercice du CECEF, par le Cardinal André Vingt-Trois Archevêque de Paris, et président de la Conférence des évêques de France, et par le Pasteur Claude BATY, Président de la Fédération protestante de France, et Co-Président du CECEF.

France : La place du dimanche dans la vie de l’homme

29 février, 2008

28-02-2008, du site Zenith:

http://www.zenit.org/article-17397?l=french

France : La place du dimanche dans la vie de l’homme

« Documents épiscopat »

ROME, Jeudi 28 f

évrier 2008 (ZENIT.org) – Les évêques de France publie une réflexion sur « la place du dimanche dans la vie de l’homme », dans le cadre de la collection des « Documents épiscopat ».

Le Secrétariat général de la Conférence des Évêques de France édite en effet le bulletin des « Documents Épiscopat » à raison de 12 numéros par an. Des dossiers et des notes, rédigés par les responsables ecclésiaux et les spécialistes fournissent une réflexion abondante sur des sujets d’ordre théologique, éthique et pastoralLes d

ébats actuels sur le travail dominical et l’importance des enjeux en cause conduisent le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France à consacrer un numéro de la revue Documents Episcopat à ce sujet. Ce document, intitulé « Le dimanche au risque de la vie actuelle » a été rédigé par Mgr Jean-Charles Descubes, archevêque de Rouen et président de ce Conseil, Mgr Michel Guyard, évêque du Havre et membre de ce même Conseil, et M. Jacques Arènes, psychanalyste.

Ce texte s’organise en trois chapitres : « Le respect du repos du dimanche », « Signification chrétienne du dimanche » et « Précieux loisirs ». Il donne en particulier les raisons théologiques, anthropologiques et sociales qui rendent ce repos hebdomadaire indispensable à tous.

L’Eglise souhaite , souligne le communiqué de présentation, « que les chrétiens puissent célébrer, chaque dimanche, la résurrection du Seigneur ». Ce texte indique également que, grâce au repos dominical, « chacun dispose du temps pour se reposer, vivre en famille, rencontrer les autres, avoir une vie sociale et bénéficier des diverses propositions culturelles, sportives, etc., qui lui sont offertes. Le dimanche laisse à chacun le choix de son emploi du temps (…) : il est en cela un espace de liberté et de détente, au contraire de la semaine. Le dimanche permet de se donner un équilibre de vie souvent mis à mal par le rythme de la semaine. »

Le document fait observer que « l’économie et le travail ne sont pas le dernier mot d’une vie sociale ». Le dimanche est « le temps des retrouvailles entre générations, adultes, jeunes et enfants quelles que soient leurs activités (école, études, entreprises privées ou publiques, etc.). Il permet de libérer un espace pour le jeu et la conversation entre les hommes ».

« D’autre part, préviennent les auteurs, si le dimanche devient un jour comme les autres, on est en droit de penser que des pressions s’exerceront sur le personnel en particulier dans les conditions d’embauche, que les avantages salariaux consentis actuellement disparaîtront progressivement à moins que l’on ait recours à des emplois à temps partiel continuant à renforcer les situations de précarité de bien des familles », affirme le même document.

« Dès lors, élargir l’ouverture des magasins le dimanche reviendrait à banaliser ce jour et à faire passer les lois du commerce avant la dimension conviviale, familiale et spirituelle de l’existence. Il n’y aurait plus de jour de congé hebdomadaire commun. Ceci accentuerait l’atomisation de la société française », fait remarquer le Conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France.

À ce texte paru dans la revue Documents Episcopat s’ajoute, sur ce même sujet, un article de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont et vice-président de la Conférence des évêques de France, publié prochainement dans le numéro de mars de la revue mensuelle Catholiques en France.

France : 220 000 avortements par an et toujours « tabou » ?

22 janvier, 2008

21-01-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17088?l=french

France : 220 000 avortements par an et toujours « tabou » ?

« Sexualité, contraception, avortement », campagne en Ile de France

ROME, Lundi 21 janvier 2008 (ZENIT.org) – « 220 000 avortements par an en France et toujours « tabou » ? », interroge « Gènéthique », la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune.

France Info recevait, vendredi 18 janvier, Maïté Albagly, secrétaire générale du « Planning familial », le jour du lancement de la nouvelle campagne en Ile de France : « Sexualité, contraception, avortement : un droit, mon choix, notre liberté » (cf. Synthèse de presse du 15/01/08). Pour Ma

ïté Albagly, l’avortement et la sexualité demeurent « tabous ». Ces sujets sont, d’après elle, victimes d’une « désinformation » et restent difficiles d’accès ; bien qu’une femme sur deux soit, au cours de sa vie, concernée par l’avortement. Pour elle, le chiffre des 220 000 avortements pratiqués chaque année en France « n’est pas énorme », puisqu’il est un « droit » acquis. « Ce qui est énorme, ce sont les grossesses non désirées », poursuit-elle.

Maïté Albagly explique ensuite que les médecins ne veulent plus pratiquer d’avortements parce qu’il y a un manque de reconnaissance et de visibilité pour cette profession et parce que le forfait IVG n’a pas été revalorisé depuis 12 ans. Ce manque de praticiens contraint les femmes qui veulent avorter à se rendre en Hollande et en Espagne notamment. Elle ajoute qu’en Espagne l’avortement est, en ce moment, « diabolisé ».La campagne

« Sexualité, contraception, avortement : un droit, mon choix, notre liberté » a pour but de « rendre visible » ces pratiques et de « déculpabiliser » les femmes. Maïté Albagly dit préférer le terme « avortement » à celui d’ « interruption volontaire de grossesse » que l’on a, selon elle, employé pour adoucir une réalité qui n’est pas un meurtre.

Rappelons que cette campagne est financée par le conseil régional d’Ile de France à hauteur de 300 000 euros. Pour Francine Bavay, vice-présidente du conseil régional d’Ile de France, chargée des questions de santé et à l’origine de cette campagne, cette démarche part d’un constat « de nécessité et d’urgence » : 50 centres d’avortements auraient fermé entre 1999 et 2005 et les délais de prise en charge seraient de trois semaines en moyenne (la Haute Autorité de la santé (HAS) recommandant cinq jours).Au cours de son intervention, Ma

ïté Albagly a d’ailleurs invité les autres présidents des conseils régionaux à faire preuve du même « courage » pour initier une telle campagne.

Plusieurs associations se sont élevées contre cette campagne qui « vend l’avortement comme un voyagiste ferait une promo pour les vacances de ski ».

Pour écouter l’intervention de Maïté Albagly sur France Info, cliquez ici.

© genethique.org

Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

Source : France Info 18/01/08 – www.rtl.fr

18/01/08 – Le Figaro 19/01/08

France: Pour une « existence normale » des religions dans la société (Vœux à l’Elysée)

21 janvier, 2008

20-01-2008, du site:

http://www.zenit.org/article-17080?l=french

France: Pour une « existence normale » des religions dans la société

Vœux à l’Elysée

ROME, Dimanche 20 janvier 2008 (ZENIT.org) – La laïcité « à la française » n’est pas en contradiction avec une « existence normale » des religions dans la société : il en a été question lors des traditionnels « vœux » à l’Elysée.

Le président de la République française, M. Nicolas Sarkozy, a en effet présenté ses vœux aux représentants des religions en France, à l’Elysée, jeudi 17 janvier, indique la conférence des évêques de France (CEF).Le cardinal Andr

é Vingt-Trois, archevêque de Paris, et président de la CEF a été reçu à l’Elysée, jeudi 17 janvier en fin de journée, à l’occasion des vœux que M. Nicolas Sarkozy présentait aux représentants des religions en France.

Etaient également présents le Pasteur Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, le recteur Dalil Boubakeur, président du Conseil français du culte musulman, le Grand rabbin de France Joseph Sitruk, le Métropolite grec orthodoxe Adamakis Emmanuel et M. Olivier Wan Gehn, président de l’Union bouddhiste de France, ainsi que Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur chargée des cultes.En sortant de l’Elys

ée, le cardinal Vingt-Trois a indiqué aux journalistes, rapporte la même source, qu’ils avaient parlé « de la possibilité que les religions puissent avoir une existence normale dans notre société », ce qui ne lui paraissait pas vraiment nouveau, « mais ce qui était intéressant c’est que ce soit le président de la République qui le dise ».

Le quotidien Le Figaro

du 18 janvier mentionne de son côté que le cardinal Vingt-Trois « s’est réjouit  » d’une nouvelle manière d’aborder le fait religieux, plus paisible et moins conflictuelle, qui correspond à une nouvelle génération politique » ».

Le quotidien Le Monde du 19 janvier relève pour sa part que le cardinal Vingt-Trois estime aussi « que le volume des réactions [aux discours] est disproportionné. Les convictions de M. Sarkozy sur le rôle des religions sont connues de longue date ; elles ne se traduisent pas en décisions factuelles. Que je sache, ses propos n’ont pas entraîné le démantèlement de l’équilibre républicain. S’il proposait une révision de loi de 1905, alors, là, ce serait autre chose ! »

France : Recherche sur les cellules souches embryonnaires issues d’IVG

19 décembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16887?l=french

 France : Recherche sur les cellules souches embryonnaires issues d’IVG 

Par Marc Peschanski, directeur d’I-Stem

 ROME, Mardi 18 décembre 2007 (ZENIT.org) – Au lendemain de la 5ème « Journée Nouvelles Structures » organisée le 17 décembre au CNIT à La Défense (Paris), par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) d’Ile de France, la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (« Gènéthique ») fait le point. 

Marc Peschanski, directeur d’I-Stem, l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques, spécialisé dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines, intervenait sur le thème « les cellules souches embryonnaires, des outils pour la recherche thérapeutique », explique « Gènéthique »

Dans son introduction, Marc Peschanski a précisé : « Je ne suis pas marié aux cellules souches embryonnaires. J’essaie de faire de la thérapie avec des cellules souches adultes aussi »

« Les cellules souches adultes, de façon démontrée et les cellules souches embryonnaires, de façon théorique sont des outils thérapeutiques. Elles peuvent être imaginées en tout cas, comme étant un outil thérapeutique », a-t-il précisé à propos des cellules embryonnaires. 

Revenant sur les cellules souches embryonnaires, il a expliqué leur capacité d’auto-renouvellement et de différenciation. Il travaille sur des embryons de 5 jours 1/2 à 7 jours 1/2 qui sont au stade blastocyste de 40 à 60 cellules. 

Il a souligné le partenariat direct de l’Inserm avec l’Association française contre les myopathies (AFM), pour la création d’I-Stem. 

Il a expliqué ensuite les difficultés logistiques pour travailler sur les cellules fœtales obtenues sur des fœtus issus d’interruption volontaire de grossesse (IVG) : les avortements doivent être pratiqués de façon particulière avec des contrôles des centres de thérapie cellulaire ; les cellules doivent être délivrées dans les 24h ; ce qui suppose un dispositif lourd, elles ne peuvent être congelées et ne sont disponibles qu’en quantité limitée. 

De là, sa volonté de travailler sur des cellules embryonnaires. Aujourd’hui, les travaux portent principalement sur la nécessité de maîtriser leur prolifération afin d’éviter les tumeurs et leur différenciation pour obtenir les cellules que l’on souhaite. « Trois équipes chez nous travaillent actuellement sur ces cellules embryonnaires : Anselme Perrier, Michel Pucéat et Christelle Monville », explique Marc Pechanski. 

M. Pechanski regrette que l’article L. 2151-5 de la loi de bioéthique de 2004 stipule que « les recherches peuvent être autorisées sur l’embryon et les cellules embryonnaires lorsqu’elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs et à la condition de ne pouvoir être poursuivies par une méthode alternative d’efficacité comparable en état de connaissances scientifiques. » 

Pour lui, on insiste beaucoup trop sur l’aspect « thérapeutique » de ces recherches sur les cellules embryonnaires, car précise-t-il : « Il faut démontrer l’utilité thérapeutique ce que personne aujourd’hui n’est capable de faire »

M. Peschanski a aussi évoqué les cellules provenant des embryons obtenus par dépistage pré-implantatoire (DPI) dont il souhaite faire des lignées pour explorer leurs mécanismes et éventuellement faire du criblage à haut débit. 

Décrivant le fonctionnement de I-Stem, Marc Pechanski a rappelé que l’établissement avait été lancé le 1er janvier 2005. Aujourd’hui 70 personnes y travaillent et le but est d’atteindre 150 personnes. Il souhaite y accueillir des équipes académiques et des équipes d’industriels qui pourraient utiliser leurs ressources. 

Aujourd’hui il est impossible pour les industriels d’avoir accès aux cellules embryonnaires. I-Stem leur offre cette possibilité

© genethique.org 

Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont précisées. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction. 

France : Après les émeutes, la paix de Noël à Villiers-le-Bel

19 décembre, 2007

du site:  

http://www.zenit.org/article-16889?l=french

 

 France : Après les émeutes, la paix de Noël à Villiers-le-Bel 

Mgr Riocreux, un évêque porteur d’espérance

 

 ROME, Mardi 18 décembre 2007 (ZENIT.org) – Après les émeutes de novembre, la joie de Noël : Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque de Pontoise, a décidé d’apporter l’espérance à Villiers-le-Bel en allant célébrer la messe de Noël, lundi prochain, 24 décembre (à 19 h 30), dans une salle mise à la disposition de la communauté catholique par la mairie : ce sera son second Noël à Villiers-le-Bel. 

La veillée, ouverte par le curé de la paroisse, le P. Léon Debruyne, aura pour thème : « Paix aux hommes que Dieu aime »

Mgr Riocreux a confié au téléphone à Zenit qu’il veut, par sa présence, soutenir les habitants, et souligner « la vitalité et la convivialité » de cette communauté paroissiale. 

Depuis des mois, la paroisse, sans église paroissiale (indisponible depuis des années) et sans salle paroissiale (en reconstruction), se réunit pour la messe du dimanche à Arnouville-lès-Gonesse. 

Mais après les « événements » de fin novembre, la mairie a « généreusement proposé » la salle de l’Espace Marcel Pagnol pour célébrer la Nativité sur place, se réjouit Mgr Riocreux. 

« Lundi 24 décembre au soir, les visages des chrétiens beauxvilliersois seront rayonnants et inondés de lumière, comme les bergers de Bethléem. Nous prierons ensemble, enfants et adultes, nous découvrirons que cette ville est aussi un lieu de convivialité entre tous, de paix, d’amour et d’espérance », souligne l’évêque de Pontoise. 

Cette messe aura, dit-il, un « relief particulier » grâce à la « créativité » de l’équipe paroissiale, des enfants et des jeunes : des scènes bibliques seront en effet représentées avant la messe pour permettre à tous de mieux entrer ensuite dans la liturgie. Cinq musiciens viendront soutenir la prière. 

Dans un communiqué du 14 décembre, Mgr Riocreux expliquait que Villiers-le-Bel est une ville « accueillante et sympathique construite autour de son église Saint Didier édifiée au XIIIème siècle »

C’est aujourd’hui une commune de 27.000 dont « le visage présenté sur les écrans de TV et dans les journaux a été catastrophique » déplore l’évêque. 

« Il est vrai cependant, reconnaît le pasteur, que celle-ci est une des plus pauvres d’Ile de France, pauvre y compris en lieux de prière… sa belle église est inutilisable depuis plusieurs années pour raison de longs travaux »

« A Noël 2004, se rappelle Mgr Riocreux, dans la salle paroissiale, détruite depuis et bientôt reconstruite, j’avais célébré la messe de la Nativité avec le curé, le père Léon Debruynne. Beau souvenir de ce premier Noël à Villiers-le-Bel ! » 

Il explique ainsi les raisons de son choix : « En ce Noël 2007, après plusieurs rencontres dans cette ville meurtrie, j’ai décidé de venir à nouveau pour y célébrer la messe de la nuit. Et c’est une joie profonde pour moi d’être avec cette belle communauté chrétienne de toutes couleurs, riche de ses diversités »

Anita S. Bourdin 

« Le Message de Lourdes : d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain »

6 décembre, 2007

du site:

http://www.zenit.org/article-16797?l=french

« Le Message de Lourdes : d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain »

Colloque d’ouverture de l’année jubilaire

ROME, Mercredi 5 décembre 2007 (ZENIT.org) – « Le Message de Lourdes : d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain » : c’est le titre du colloque qui suivra l’ouverture, les 7 et 8 décembre, de l’année jubilaire des 150 ans des apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, à la grotte de Massabielle, à sainte Bernadette soubirous.

Les sanctuaires organisent en effet, du 9 au 11 décembre, un colloque sur « le Message de Lourdes : d’hier à aujourd’hui, d’aujourd’hui à demain »

.Pendant trois jours, conf

érences, veillées et table ronde se succèderont. Au total, près de 500 personnes sont attendues pour découvrir ou redécouvrir le Message de Lourdes depuis le temps des Apparitions jusqu’au XXIème siècle.

Lundi 10 décembre est la journée clé de ce colloque avec notamment une table ronde sur « les points de vue de quatre grands sanctuaires marials » sur Lourdes, l’évocation de « Lourdes après le concile Vatican II » par des recteurs des Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes, et la veillée « Lourdes et le cinéma ».

« Si je ne me trompe, fait observer l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jacques Perrier, ce colloque sera le 9ème du genre. Pour l’année du 150ème anniversaire, le thème s’imposait : le Message de Lourdes. A trois conditions : ne pas réduire le Message de Lourdes à des paroles ; tenir compte de ce qui s’est passé depuis 150 ans ; ouvrir vers l’avenir. Cela vous explique le titre et le plan du colloque : un temps sur le noyau initial ; un temps sur le développement du Message ; un temps sur sa pertinence pour notre temps ».

Depuis 1858, année des Apparitions, les foules sont nombreuses à se rendre en pèlerinage à Lourdes. Aujourd’hui, ce sont 6 millions de pèlerins et visiteurs qui passent chaque année à la Grotte de Massabielle. C’est pour cette raison que Lourdes est souvent considérée comme le lieu de la « piété populaire », au sens le plus noble du terme et dont Mgr Perrier s’est dit « se vanter », lors de la présentation du Jubilé

au Vatican (cf. Zenit du 13 novembre 2007).

Et Lourdes est en même temps « un lieu de réflexion » : depuis l’an 2000, à l’initiative de MgrJacques Perrier, un « colloque préparatoire » au thème spirituel de l’année suivante est proposé chaque année aux directeurs de pèlerinages et à tous ceux qui le souhaitent.

Anita S. Bourdin

A seize ans à peine, Henri de Lubac veut entrer dans la Compagnie de Jésus

28 novembre, 2007

du site: 

http://www.zenit.org/article-16733?l=french

 

A seize ans à peine, Henri de Lubac veut entrer dans la Compagnie de Jésus

Entretien avec le P. Chantraine, sj, biographe et éditeur du card. de Lubac

ROME, Mardi 27 novembre 2007 (ZENIT.org

) « Henri de Lubac avait seize ans ou même moins quand il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Son père, Maurice de Lubac, lui demanda d’attendre un an. Il entra à l’âge de 17 ans » : le P. Georges Chantraine, sj, vient de publier aux éditions du Cerf le premier tome de sa biographie du cardinal de Lubac : « Henri de Lubac. t. I. De la naissance à la démobilisation (1896-1919) ». Il en donne la primeur aux lecteurs de Zenit.

Jésuite, ordonné prêtre en 1963, docteur en Philosophie et Lettres (Louvain, 1968) et en Théologie (Institut catholique de Paris, 1978), le P. Georges Chantraine a été professeur de théologie dogmatique et dhistoire de lEglise à lInstitut dEtudes Théologiques (IET), la Faculté jésuite de théologie de Bruxelles de 1968 à 1992. Recteur de la Faculté théologique de Lugano de 1992 à 1995, il est vice-président de lAssociation Internationale Cardinal Henri de Lubac. Actuellement, le P. Chantraine rédige la biographie du cardinal Henri de Lubac et co-dirige les « Oeuvres complètes » de celui-ci aux éditions du Cerf.

Zenit – P. Chantraine, vous présentez à Lyon, demain, 28 novembre, le premier volume de votre biographie du cardinal Henri de Lubac. Vous nous indiquiez l’an dernier (cf. Zenit, 25 septembre 2006 ) que pour se familiariser avec la pensée du cardinal de Lubac, on pouvait lire « Paradoxes » et, pour avoir une idée de son oeuvre entière, « Catholicisme ». Qu’est-ce que la biographie apporte comme éclairage ?

P. G. Chantraine - Elle fait connaître la jeunesse de Henri de Lubac, ses dons premiers, sa famille, ses camarades et amis, son noviciat, son engagement militaire, sa vie au front, sa formation d’aspirant. En dehors de quelques dates et d’informations sommaires sur sa famille, cela n’était pas connu.

Zenit – Les premières années de formation ont-elle été décisives ou bien la « vocation » comme prêtre et comme intellectuel s’est-elle fait attendre ?

P. G. Chantraine – Henri de Lubac avait seize ans ou même moins quand il se décida à entrer dans la Compagnie de Jésus. Son père, Maurice de Lubac, lui demanda d’attendre un an. Il entra à l’âge de 17 ans au noviciat situé en Angleterre en raison de l’exil des jésuites, à St Leonard on Sea. Bien que le P. de Lubac reste muet sur sa vie avec Dieu, on peut savoir que c’est Dieu qui l’a choisi, plus qu’il n’a choisi Dieu. Henri de Lubac a perçu la relation immédiate du Créateur avec la créature. Relation très profonde, jamais remise en cause. C’est dans la Compagnie de Jésus qu’il est appelé à servir Dieu, à le louer et à l’adorer. Son père spirituel, le P. Eugène Hains, récita chaque jour le « Veni Creator » pour Henri de Lubac jusqu’à la fin de sa vie. C’est seulement devenu jésuite que ses dons premiers trouvèrent leur ampleur et leur profondeur: Henri de Lubac sera philosophe et théologien.

Zenit – Quels sont les événements décisifs ?

P. G. Chantraine – Nous ne savons rien sur le travail intérieur de Dieu qui l’appela dans la Compagnie de Jésus. Nous savons que cet appel s’est fait entendre vers 1912 quand il n’avait pas plus de seize ans. Sa soeur aînée Louise était devenue carmélite en 1912.
On peut parler de trois ou quatre autres
événements décisifs. D’abord la décision de son père de se rallier à la République quand le pape Léon XIII le demanda en 1892. Pour cette raison, son père cessa d’être légitimiste et il n’était pas, comme beaucoup de catholiques, maurrassien. Son fils le suivit. Il le suivit aussi dans son sens social. Maurice de Lubac était lié à Albert de Mun et à Hyacinthe de Gaillard-Bancel. Henri se forma aussi en lisant les articles des deux jésuites, les PP. Leroy et Desbuquois, qui venaient de lancer à Reims l’ « « Action populaire ». Le troisième événement est la lecture de « Christus »: il perçut dans ce livre la relation de Dieu et de l’homme dans les religions et dans le catholicisme. Le quatrième événement est l’article d’août 1914 de la revue des « Etudes », lu durant son noviciat: cet article le rendit définitivement allergique à l’intégrisme. C’est au noviciat aussi qu’il fut impressionné par une conférence sur les universitaires parisiens faite par le P. Auguste Valensin. Celui-ci le guida durant ses é
tudes de philosophie.

Zenit – Pourquoi distinguer une première étape comme achevée en 1919 ?

P. G. Chantraine – Parce qu’il a presque achevé alors son noviciat. Commence la seconde étape (1919-1929) de sa formation: philosophie, « régence » dans un collège, celui de Mongré à Villefranche-sur-Saône, théologie et troisième année de noviciat.

Zenit – A quand la suite ?

P. G. Chantraine – Le second tome est prêt pour l’impression et sa parution est prévue pour mai 2008. Il concerne la seconde étape. J’ai commencé à rédiger le quatrième volume (1960-1991) que j’espère terminer en 2010. Le troisième volume (1929-1960) devrait être achevé en 2013, si Dieu me donne les forces physiques et mentales.

Zenit – Quelles autres publications ont vu ou verront le jour en 2007 ?

P. G. Chantraine – J’ai publié dans la « Nouvelle revue théologique » de 2007 une vue panoramique de la vie et l’oeuvre du P. de Lubac. Ont paru « La Prière du P. Teilhard de Chardin » et « Les Carnets du concile » (2 volumes), tous les deux aux Editions du Cerf.

Zenit – L’Eglise se prépare à célébrer le synode sur la Parole de Dieu, convoqué par Benoît XVI. L’héritage de l’œuvre lubacienne n’est-il pas décisif dans ce domaine ?

P. G. Chantraine – Ce n’est pas la seule oeuvre théologique qui est éclairée par la Parole de Dieu. Le P. de Lubac a montré l’importance décisive de la Parole de Dieu en commentant le préambule et le chapitre premier de la constitution dogmatique « Dei Verbum ». Pour lui, comme pour tous les vrais théologiens, la Parole de Dieu illumine de l’intérieur la parole du théologien.

Zenit – Que dire à un lecteur qui ne connaît pas du tout de Lubac pour lui donner le goût de boire à cette source, comme ont fait le concile et le pape Ratzinger, lui aussi présent au concile comme jeune théologien ?

P. G. Chantraine – Il y a deux portes qui s’ouvrent au lecteur qui n’a jamais lu le P. de Lubac. La première: lire « Mémoire sur l’occasion de mes écrits » (dans les Oeuvres complètes). C’est un récit simple sur les ouvrages écrits par le P. de Lubac et les circonstances dans lesquelles ils furent écrits. La seconde: avoir comme livre de chevet les « Paradoxes » (également publiés dans les Oeuvres complètes): ce sont de brèves réflexions qui mettent en lumière une idée de manière paradoxale. C’est ce qu’il y a de plus personnel chez le P. de Lubac. Mais on peut faire aussi comme le jeune Joseph Ratzinger: lire « Catholicisme » (également publié dans les Oeuvres complètes), sur lequel la revue « Communio » tiendra un colloque le 16 février.

Propos recueillis par Anita S. Bourdin

Messe d’action de grâces pour Sainte Marie Eugénie MILLERET, Samedi 13 octobre 2007 à 15h00

12 octobre, 2007

 du site:

http://www.cathedraledeparis.com/spip.php?article275

Messe d’action de grâces pour Sainte Marie Eugénie MILLERET

Samedi 13 octobre 2007 à 15h00

Le samedi 13 octobre 2007 à 15h00, Monseigneur André Vingt-Trois, archevêque de Paris, célébrera dans la cathédrale une messe d’action de grâces pour Sainte Marie Eugénie Milleret.Pour la presse, une demande d’accrédiation est impérative.. Mère Marie Eugénie, fondatrice à Paris des Soeurs de l’Assomption, a été canonisée par le Pape Benoît XVI à Rome le 3 juin 2007. Monseigneur André Vingt-Trois avait présenté au Pape, au début de la célébration solennelle du 3 juin 2007, la demande de canonisation de Mère Marie Eugénie, fondatrice à Paris des Soeurs de l’Assomption. Marie Eugénie MilleretUne femme comme les autres, qui a su reconnaître entre tant de voix celle de Dieu, et la faire sienne. Avec la canonisation de Marie-Eugénie Milleret – la première femme française canonisée par Benoît XVI – c’est une extraordinaire pédagogue qui est mis à l’honneur par l’Eglise, une femme dont l’action a marqué son époque. Une femme comme les autres que rien ne destinait à ces choix . Une femme qui a 21 ans a accepté de voir sa vie bouleversée et décidée de la consacrer entièrement à l’annonce de l’Evangile et à l’éducation. Biographie : Née à Metz le 26 août 1817, Anne Eugénie Milleret grandit dans une famille aisée, non pratiquante. A Noël 1829, à l’occasion de sa première communion, Anne Eugénie fait une véritable rencontre mystique avec le Christ ; rencontre qui la marquera pour toute sa vie. En 1830, après la ruine de son père, ses parents se séparent. Eugénie vit à Paris avec sa mère qui meurt 2 ans plus tard, emportée par le choléra. Anne Eugénie a alors 13 ans. Elle est confiée par son père à une famille amie de Chalon. La vie mondaine et superficielle qu’elle est amenée à vivre ne lui apporte que désarroi et solitude. En 1836, de retour à Paris, elle retrouve la foi en écoutant les sermons de carême du Père Lacordaire à Notre Dame. « Votre Parole me donnait une Foi que rien ne devait plus me faire vaciller », lui écrira-t-elle plus tard. Elle se passionne pour le renouveau du christianisme de Lammenais, de Montalembert et de ses amis. Eugénie fait la connaissance de l’abbé Combalot qui l’oriente pour la fondation d’une nouvelle congrégation dédiée à l’éducation des jeunes filles. C’est ainsi qu’à 21 ans, en avril 1839, elle fonde la congrégation des Religieuses de l’Assomption. Marie-Eugénie a déjà, précises dans son esprit, les bases de sa pédagogie ; elle récuse une éducation mondaine où l’instruction profane est au rabais ; elle veut un christianisme authentique et non un vernis superficiel ; elle entend donner aux jeunes filles une formation de tout l’être à la lumière du Christ. Elle se lie d’amitié avec l’Abbé d’Alzon qui fondera les Pères de l’Assomption six ans plus tard. Cette amitié durera toute leur vie et sera d’une grande richesse tant sur le plan spirituel qu’humain et pédagogique. Après une première école en 1842, les fondations se multiplient très vite à travers le monde : en Angleterre (Richmond -1850), en Espagne (Malaga -1865), en Nouvelle Calédonie (1873), en Italie (Rome – 1888), aux Philippines (1892), au Nicaragua (1892), au Salvador (1895). En 1867 c’est la reconnaissance par Rome de la congrégation. Marie Eugénie enchaîne voyages et constructions de nouvelles écoles, sans que rien ne l’écarte de son intuition première : « c’est une folie de ne pas être ce que l’on est avec le plus de plénitude possible ». Mais avec la mort du père d’Alzon en 1880, celle de sa première compagne, Mère Thérèse Emmanuel, en 1888, la solitude et la maladie lui font connaître l’impuissance de la vieillesse : « un état où ne reste plus que l’amour ». Elle s’éteint le 10 mars 1898. Marie-Eugénie Milleret est béatifiée le 9 février 1975 par le pape Paul VI. Sa fête est célébrée le jour de sa mort, le 10 mars. Le miracle de Marie Eugénie Milleret en faveur de Risa Bondoc avait relancé le procès en canonisation. Les Religieuses de l’Assomption dans le monde et en FranceAujourd’hui les Religieuses de l’Assomption sont présentes dans 34 pays dont 8 en Europe, 5 en Asie, 10 en Amérique et 11 en Afrique. Les 1200 religieuses se répartissent en 170 communautés. Les religieuses exercent une action éducative à travers collèges, centres de formation féminines, centres d’éducations professionnels, dispensaires, activités pastorales (…). Elles sont également des contemplatives : la prière personnelle, l’office divin et l’adoration du St Sacrement sont au cœur de leur vocation. Habité par l’audace de leur fondatrice, l’ordre a en permanence le souci de relever les défis qui se présentent aujourd’hui afin de « faire de la terre un lieu de gloire pour Dieu ». Autour des religieuses, de nombreux laïcs à travers le monde, intéressés par leur spiritualité, se sont regroupés en « Assomption-Ensemble ». Venus de tous horizons, ils sont unis autour des deux maitres mots de Marie Eugénie : Eduquer les personnes en leur faisant rencontrer Dieu et leur permettre à leur tour de transformer le milieu social dans lesquels ils se trouvent, par l’Evangile. Adorer, c’est à dire trouver Dieu en toute chose, ne pas vivre simplement l’action mais aussi le recueillement par la prière personnelle et communautaire. En France, les religieuses de l’Assomption animent des établissements scolaires répartis sur tout le territoire. Chacun de ces établissements accueillent en moyenne 900 élèves (Cannes, Bondy, Bordeaux, Orléans, St Dizier, Paris). Outre la maison mère située rue de l’Assomption à Paris, là où est enterrée Marie-Eugénie de Jésus, et le centre spirituel de Lourdes, elles animent également un centre d’accueil spirituel (St Gervais), un centre de formation (Cannes) et s’occupent d’animation pastorale (Compiègne). Leurs objectifs : former des femmes et des hommes de foi et d’action, travailler à l’avènement de la justice. Les Religieuses de l’Assomption appartiennent à la famille de l’Assomption qui regroupe : les religieuses de l’Assomption, les Augustins de l’Assomption (créé en 1845 par le père d’Alzon) les Oblates de l’Assomption (1865 par le Père d’Alzon), les Petites Sœurs de l’Assomption (fondé en 1865 par le père Pernet, assomptionniste) et les Orantes de l’Assomption (fondé en 1896 par le Père Picard, assomptionniste).

Reims : retour sur le millénaire

10 octobre, 2007

du site: 

http://www.cef.fr/catho/actus/dossiers/2007/millenairesaintremi/message_pape.php

Reims : retour sur le millénaire

Dimanche 7 octobre, le diocèse de Reims fêtait le millénaire de la fondation de la cathédrale-basilique Saint-Remi. A cette occasion, le cardinal Godfried Daneels, archevêque de Malines-Bruxelles, envoyé spécial de Benoit XVI, a communiqué un message du Pape.
Extraits du message du Pape, de l’homélie du Cardinal Godfried Daneels et du mot de bienvenue de Mgr Jordan.

Retrouvez l’intégralité sur le site du diocèse de Reims

Aimer et servir le monde d’aujourd’hui
Je souhaite que la démarche synodale vécue par le diocèse de Reims rende toujours plus visible aujourd’hui le mystère chrétien par un témoignage vécu au quotidien, dans tous les domaines de la vie. Pour cela, il importe de puiser l’audace missionnaire dans la Parole de Dieu et dans la pratique sacramentelle, à l’exemple des premières communautés chrétiennes dont nous parle le Livre des Actes des Apôtres. Ainsi, l’ensemble des fidèles, aimant toujours plus le Christ et l’Église, apprendra à comprendre, à aimer et à servir le monde d’aujourd’hui, dans une attention spéciale aux plus pauvres, et à s’y engager pour donner une espérance nouvelle à nos contemporains. Il importe aussi de transmettre à la jeunesse les éléments essentiels de la foi.

Benoît XVI, 21 septembre 2007

Trouver son charisme
Trouver chacun son charisme et le pratiquer en union avec celui des autres, n’est-ce pas là la définition même de la démarche synodale en laquelle vous vous êtes engagés. Que dire ? Prenez résolument le chemin que Dieu vous indique. Cherchez le Macédonien tout près de vous – les jeunes avant tout -, aimez l’eucharistie et prenez conscience de ce que vous êtes : le Corps du Christ. Et surtout écoutez le Christ qui vous dit : « Pour vous, qui suis-je ? » Dites avec Pierre dans l’évangile de ce jour cette belle confession de foi: « Tu es le messie, le Fils du Dieu vivant ! » (Mt 16,14-15). Ne fermez pas vos oreilles et n’endurcissez pas vos cœurs. Ecoutez ce que Dieu vous dit en ce jour du millénaire. Et si vous écoutez bien, vous entendrez que saint Remi aussi vous le dira. Car il vous a apporté la foi. Oui après de longs siècles il parle encore selon le mot de l’épître aux Hébreux : Defunctus adhuc loquitur « Bien que mort, il parle encore. » (He 11,4).

Cardinal Godfried Danneels,archevêque de Malines-Bruxelles

Témoigner de Celui qui nous habite
Souvenons-nous qu’une église de pierre, si solide et harmonieuse soit-elle, n’est jamais achevée. L’Eglise du Christ est toujours à édifier avec les pierres vivantes que sont les baptisés. Il y a deux ans que les diocésains se sont lancés dans une grande aventure. Avec Mgr Boishu et avec moi, ils préparent de nouvelles orientations missionnaires pour notre temps. Depuis ce matin, près de 300 délégués réunis en assemblée synodale, ont travaillé, échangé, donné leur avis sur le projet. Des lycéens, des étudiants, des jeunes
professionnels ont participé de façon adaptée à ce moment fort. Les séminaristes du 1er cycle de notre séminaire de Lille les ont rejoints. C’est ensemble que nous nous efforçons d’avancer pour témoigner de Celui qui nous habite, et pour proposer la foi et l’espérance dans la société actuelle.

Mgr Thierry Jordan, archevêque de Reims

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