Archive pour la catégorie 'commentaire à la Sacrée Écriture pour le jour courant'

commentaire de l’evangile du samedi 10.2.07

10 février, 2007

du site EAQ: 

Baudoin de Ford (?-v.1190), abbé cistercien
Le Sacrement de l’autel, II,1 (trad. SC 93, p. 131s rev.)

« Prenant les sept pains et rendant grâce, il les rompit »

Jésus a rompu le pain. S’il n’avait pas rompu le pain, comment les miettes seraient-elles venues jusqu’à nous ? Mais il l’a brisé et il l’a distribué ; « il l’a dispersé et donné aux pauvres » (Ps 111,9 Vlg). Il l’a brisé par grâce, pour briser la colère du Père et la sienne. Dieu l’avait dit : il nous aurait brisés, si son Unique, « son élu, ne s’était pas tenu devant lui, debout sur la brèche, pour détourner sa colère » (Ps 105,23). Il s’est tenu devant Dieu et il l’a apaisé ; par sa force indéfectible, il s’est tenu debout, non brisé.
Mais lui-même, volontairement, il a brisé, a offert sa chair, rompue par la souffrance. C’est là qu’il a « brisé la puissance de l’arc » (Ps 75,4), « brisé les têtes du dragon » (Ps 73,14), tous nos ennemis, dans sa colère. Là, il a brisé en quelque sorte les tables de la première alliance, pour que nous ne soyons plus sous la Loi. Là, il a brisé le joug de notre captivité. Il a brisé tout ce qui nous brisait, pour réparer en nous tout ce qui était brisé, et pour « renvoyer libres ceux qui étaient opprimés » (Is 58,6). En effet, nous étions « captifs de la misère et des chaînes » (Ps 106,10).
Bon Jésus, aujourd’hui encore, bien que tu aies brisé la colère, brisé le pain pour nous, pauvres mendiants, nous avons encore faim… Romps donc chaque jour ce pain pour ceux qui ont faim. Car aujourd’hui et tous les jours nous recueillons quelques miettes, et chaque jour nous avons de nouveau besoin de notre pain quotidien. « Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. » (Lc 11,3) Si tu ne le donnes, qui le donnera ? Dans notre dénuement et notre besoin, il n’y a personne pour nous rompre le pain, personne pour nous nourrir, personne pour nous refaire, personne que toi, ô notre Dieu. En toute consolation que tu nous envoies, nous recueillons les miettes de ce pain que tu nous romps et nous goûtons « combien est douce ta miséricorde » (Ps 108,21 Vlg).

commentaire au evangile de vendredi 9.2.07 du site EAQ

9 février, 2007

Saint Augustin (354-430), évêque d’Hippone (Afrique du Nord) et docteur de l’Église
Discours sur les psaumes, Ps 102,5-6 ; PL 37, 1319

«  Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, et lui mit les doigts dans les oreilles  »      

« Dieu te guérit de toute maladie. » (Ps 102,3) Toutes tes maladies seront guéries, ne crains pas. Tu diras qu’elles sont grandes ; mais le médecin est plus grand. Pour un médecin tout-puissant, il n’y a pas de maladie incurable. Laisse-toi simplement soigner, ne repousse pas sa main ; il sait ce qu’il a à faire. Ne te réjouis pas seulement lorsqu’il agit avec douceur mais supporte-le aussi quand il taille. Accepte la douleur du remède en pensant à la santé qu’il va te rendre.       Voyez, mes frères, tout ce que supportent les hommes dans leur maladies physiques pour prolonger leur vie de quelques jours… Toi du moins, tu ne souffres pas pour un résultat douteux : celui qui t’a promis la santé ne peut pas se tromper. Pourquoi est-ce que les médecins se trompent parfois ? Parce qu’ils n’ont pas créé ce corps qu’ils soignent. Mais Dieu a fait ton corps, Dieu a fait ton âme. Il sait comment recréer ce qu’il a créé ; il sait comment reformer ce qu’il a formé. Tu n’as qu’à t’abandonner entre ses mains de médecin… Supporte donc ses mains, ô âme, qui « le bénis et qui n’oublies aucun de ses bienfaits : il te guérit de toutes tes maladies » (Ps 102,2-3).       Celui qui t’avait fait pour n’être jamais malade si tu avais voulu garder ses préceptes, ne te guérira-t-il pas ? Celui qui a fait les anges et qui, en te recréant, te rendra égal aux anges, ne te guérira-t-il pas ? Celui qui a fait le ciel et la terre ne te guérira-t-il pas, après t’avoir fait à son image ? (Gn 1,26) Il te guérira, mais il faut que tu consentes à être guéri. Il guérit parfaitement tout malade, mais il ne le guérit pas malgré lui… Ta santé, c’est le Christ.

commentaire au evangile du jour…7.2.07

7 février, 2007

 commentaire au evangile du jour du EAQ:

Origene (vers 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur la Genèse, n° 13, 3-4 ; PG 12,233 (trad. SC 7, p. 222 rev.)
« Tu aimes la vérité, mon Dieu, au fond du coeur » (Ps 50,8)

      Le Christ nous a enseigné que Dieu n’est pas à chercher en un lieu déterminé et nous a appris qu’« un sacrifice est offert à son nom en tout endroit de la terre » (Ml 1,11). En effet, c’est maintenant « le temps où les vrais adorateurs adorent le Père », non plus à Jérusalem ni sur le mont Garizim, « mais en esprit et en vérité » (Jn 4,21.24). Ce n’est donc pas dans un lieu ni sur la terre que Dieu habite, mais dans le coeur. Vous cherchez alors où se trouve Dieu ? Dieu se trouve en un coeur pur. C’est là en effet qu’il fera sa demeure, selon ce qu’il a dit par le prophète : « J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux, et ils seront mon peuple et je serai leur Dieu, dit le Seigneur » (Lv 26,12).

      Remarquez bien que chacune de nos âmes contient en quelque sorte un puits d’eau vive ; il y a en elle un certain sens céleste, une image de Dieu enfouie… Il est là, le Verbe de Dieu, et son opération actuelle est de dégager le sable de votre âme à chacun, pour faire jaillir votre source. Cette source est en vous et ne vient pas du dehors, car « le Royaume de Dieu est au-dedans de vous » (Lc 17,21).

      Ce n’est pas au dehors, mais chez elle que la femme qui avait perdu sa pièce d’argent l’a retrouvée. « Elle avait allumé sa lampe, elle avait balayé sa maison » (Lc 15,8) des ordures et des saletés qui s’y étaient accumulées par sa négligence, et c’est là qu’elle a retrouvé sa pièce d’argent. Quant à vous, si vous allumez votre lampe, si vous vous servez de l’illumination du Saint Esprit, « si vous voyez la lumière dans sa lumière » (Ps 36,10), vous trouverez la pièce d’argent en vous. Car c’est en vous que se trouve l’image du roi céleste.

Saint Thomas d’Aquin: esprit de prière

30 janvier, 2007

Du site :

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/thomas/004.htm#_Toc66544343

Saint Thomas d’Aquin:

CHAPITRE II. ESPRIT DE PRIÈRE

Apud me oratio Deo vites meae. Ps. XLI, 9.

Je priais au dedans de moi-même le Dieu qui est ma vie.  COMME une cire tendre et immaculée, l’âme de l’enfant, dans sa candeur native, conserve ordinairement la première empreinte qu’elle a subie. Si cette empreinte est celle du doigt divin, quelle grâce insigne !

Cette grâce, saint Thomas la reçut aux premières lueurs de sa raison. Sitôt qu’il put former quelques paroles, il exprima son amour pour Dieu, le désir dei connaître ses perfections adorables. Frappé d’une pensée — pensée bien digne du futur prince de la théologie — à six ans, au Mont-Cassin, déjà il posait gravement cette question: Dieu, qu’est-ce que Dieu ?… A mesure qu’il connut davantage l’Etre infini, cette Bonté qui, sourit à toute la nature, mais qui pour l’homme se montre remplie de prévenances délicates, plus délicates que celles d’une mère à l’égard du fruit de sa tendresse, l’enfant se mit avec ardeur à la poursuite de
la Vérité sans ombre, de
la Beauté sans tache.

Le Seigneur va au-devant de ceux qui le cherchent ; il (206)  repose avec complaisance son regard sur ceux qui interrogent le sien. Notre grand Docteur éprouva merveilleusement les effets de cette grâce qui prévient, qui soulève, qui rapproche de plus en plus une âme de son centre. Pour employer les termes d’un historien, le Dieu de bonté l’éleva jusqu’au troisième ciel de la plus sublime oraison ; il l’y conduisit doucement, comme par la main, et enfin lui dressa une magnifique tente sur, ce Thabor, cette montagne de lumières, séjour des âmes spécialement chéries de l’Eternel.

Saint Thomas vivait de Dieu par une application parfaite à la prière, et par l’offrande assidue de toutes ses actions. Cent fois le jour, il décochait vers le ciel ces flèches embrasées que l’on nomme oraisons jaculatoires. En avançant en âge, il augmenta le nombre de ses prières et de ses méditations ; devenu religieux, il suivit scrupuleusement les exercices de la communauté, et parvint à une union pour ainsi dire perpétuelle avec Dieu.

La nuit, levé avant tous les autres, il priait longtemps dans l’église, et dès que la cloche allait sonner Matines, il regagnait sa cellule pour en redescendre aussitôt, et donner ainsi à penser qu’il ne faisait rien d’extraordinaire. Le jour, il assistait habituellement à tous les offices, sans user des légitimes dispenses auxquelles lui donnaient droit ses études continuelles, ses leçons, la composition de si nombreux ouvrages, les visites de tant de personnes avides de ses conseils. La divine psalmodie terminée,, il vaquait encore à l’oraison mentale.

Son âme entrait alors dans un commerce intime avec Dieu. Son corps devenait immobile, ses larmes coulaient en abondance, et maintes fois on le vit élevé de terre: de plusieurs coudées. C’était le moment où saint Thomas, (207) acquérait les plus hautes connaissances, trouvait infailliblement la solution de ses difficultés, l’intelligence des textes de l’Ecriture, et les décisions théologiques dont il avait besoin. Lui-même en fit la confidence à Frère Réginald, son confesseur, avouant qu’il avait plus appris par ses méditations, à l’église, devant le Saint Sacrement, ou dans sa cellule au pied du Crucifix, que dans tous les livres qu’il avait consultés.

Eminemment contemplatif, disent les Actes de sa vie, tout appliqué aux choses de Dieu, le saint Docteur était le plus souvent ravi hors de lui-même. C’était merveille d’observer cet homme dans les actions qui ont coutume de distraire les sens : repas, conversations, visites. Tout à coup il s’élevait vers les régions célestes, laissant, pour ainsi dire, la place qu’occupait son corps, pour suivre l’élan de son esprit.

Un jour, racontent divers auteurs, on servit au réfectoire des olives salées à tel point que personne n’en put manger. Saint Thomas seul acheva sa portion ; on s’en aperçut trop tard pour l’arrêter. Après le repas, un Frère lui dit : « Maître, comment avez-vous pu goûter seulement à ces olives ? — Pourquoi donc n’en aurais-je pas mangé? répondit Thomas. —  Elles étaient horriblement salées. Le Saint réfléchit un instant, et, voulant couvrir son recueillement en Dieu, il repartit avec un sourire : « Pour dessécher une masse de chair comme la mienne, ne faut-il pas beaucoup de sel ? »

Pareille abstraction le prit, on s’en souvient, à la table de saint Louis, lorsque, moins attentif à la grandeur des rois de la terre qu’à l’honneur du Roi du ciel, il s’écria en frappant du poing : « Argument péremptoire contre  les Manichéens! »

208

Frère Raymond Stephani, religieux napolitain, citait un fait du même genre, qui prouve que pour saint Thomas contemplation et étude étaient une seule et même chose.

« Un cardinal, revêtu alors de la qualité de légat en Sicile, ayant ouï les merveilles qu’on racontait de Frère Thomas d’Aquin, pria l’archevêque de Capoue de lui procurer un entretien avec ce Maure. Ils se rendent au. couvent de Saint-Dominique; on appelle le Docteur, qui descend de sa chambre de travail, tout en demeurant dans une abstraction complète des sens. Les visiteurs attendaient depuis plusieurs minutes qu’il, revînt à lui, lorsque tout à coup, son visage prenant, une expression radieuse, il s’écria: « J’ai maintenant ce que je, cherchais. » Comme le saint Docteur ne donnait aux deux prélats aucune marque de révérence, le cardinal commençait à concevoir intérieurement quelque mépris et laissait percer son désappointement. L’archevêque s’en aperçut et dit aussitôt: « Monseigneur, ne vous étonnez pas de ce que vous voyez : le Maître est souvent dans ces abstractions, au point de ne pouvoir adresser la parole, quelles que soient les personnes avec lesquelles il se trouve. » Puis il tira vivement Thomas par sa chape. Le Saint, revenant de sa contemplation comme d’un sommeil, et se voyant en face de si grands personnages, s’inclina respectueusement, demanda pardon à l’éminent cardinal, et engagea fort courtoisement la conversation. On voulut savoir pourquoi, quelques instants plus tôt, il avait montré un visage si joyeux. Il répondit : « Je viens de trouver un bel argument sur une question qui m’a longtemps arrêté ; le contentement intérieur que j’en ai ressenti s’est manifesté par la joie qui a paru sur mes traits. »

211

Chose non moins merveilleuse, attestée par des auteurs parfaitement dignes de foi : tel était l’empire que, par l’habitude de la contemplation, saint Thomas avait acquis sur les puissances de son âme et de son corps, qu’il pouvait à son gré provoquer ces ravissements, au point de perdre toute sensibilité. En voici plusieurs exemples.

Les médecins avaient conseillé de lui cautériser la jambe. Il dit à son compagnon : « Quand on viendra m’appliquer le feu, prévenez-moi d’avance. » Sa recommandation fut suivie. Le Saint aussitôt, se mettant au lit, entra dans une extase qui le rendit insensible à toute  douleur; les assistants purent s’en convaincre à l’immobilité du membre, malade, tandis que le chirurgien brûlait les chairs.

Une autrefois, à Paris, on dut lui faire, une saignée. Saint Thomas, à cause de l’extrême délicatesse de son organisme physique, redoutait toute opération chirurgicale. Grâce à son moyen ordinaire, le ravissement en Dieu, il n’éprouva pas la moindre sensation.

Une nuit qu’il dictait dans sa cellule sur
la Sainte Trinité. il eut besoin de recourir à l’oraison pour obtenir l’intelligence d’un texte fort obscur. Il s’agenouilla, prit un cierge et dit à son secrétaire : « Quoi que vous voyiez en moi, gardez-vous d’appeler.» Puis il entra dans sa contemplation. Au bout d’une heure, le cierge s’était consumé presque en entier. Notre Saint demeura insensible aux ardeurs de la flamme qui lavait atteint ses doigts.

L’oraison, qui absorbait si totalement l’homme de Dieu et lui enlevait toute sensibilité physique, n’endormait cependant pas toujours sa connaissance touchant les choses du dehors, même les plus secrètes. Un jour, à Naples, Dieu lui accorda de lire dans la pensée d’autrui.

212

Thomas était au chœur, assistant avec grande piété à la messe conventuelle, lorsque le portier du couvent vint appeler un Frère auquel on apportait une pâtisserie. Le Frère sortit, et rentra bientôt après, l’âme fort agitée. Le Saint, en ayant révélation, dit tout bas au religieux

« Mon Frère, veillez sur vos pensées et ne cédez pas au tentateur. — Maître, répondit le Frère, je m’efforce de bien entendre la messe que l’on célèbre en ce moment. — Dites-moi, reprit Thomas, pour quel motif vous avez quitté le choeur. » Le Frère, comprenant à cette question que son secret était connu, avoua la tentation qui l’obsédait. Thomas ajouta: . « J’ai vu le démon danser devant vous, en vous présentant votre pâtisserie. Gardez-vous bien de la manger tout seul ; mais partagez charitablement avec vos Frères. » Le religieux, plein d’admiration, rendit grâces à Dieu d’abord, puis à Frère Thomas, qui lui avait donné un avertissement si salutaire.

La bonté divine se plaisait à exaucer les demandes de son fidèle serviteur, même en des sujets de l’ordre purement temporel.

A l’époque où saint Thomas enseignait à Paris, il devait, un jour, devant tous les membres de l’Université, conclure une question qui avait été discutée la veille. En se levant, pour prier, au milieu de la nuit, selon sa coutume, il sent tout à coup dans sa bouche une excroissance fort gênante pour la parole. Grande est sa perplexité, parce que l’heure ne lui permet plus de mander un chirurgien. Le Frère qui couchait près de sa cellule s’efforce de le rassurer, en lui représentant qu’il sera facile le lendemain matin de donner contre-ordre, en faisant connaître l’accident inopinément survenu. Mais le saint Docteur, considérant d’un côté la déception des maîtres et des étudiants, et de l’autre le (213) danger qui pourra résulter pour lui d’une opération difficile, répond avec confiance : « Je ne vois d’autre ressource que de m’abandonner à la providence de Dieu. » Tombant à genoux, il conjure longtemps le Seigneur de l’assister. Tandis qu’il redouble de supplications, la tumeur disparaît : Thomas se trouve entièrement soulagé.

Deux grâces étaient l’objet assidu de ses prières : l’une, de savoir si son enseignement et ses actes plaisaient à Dieu; l’autre de persévérer toujours dans ses premières résolutions et de mourir simple religieux. Après la mort de ses frères, victimes de la vengeance impériale, il en ajouta une troisième : celle de connaître leur sort éternel.

Ces demandes lui furent toutes trois accordées. Il apprit le salut de ses frères, de la manière que nous verrons plus loin; Dieu permit qu’il n’exerçât, jamais ni supériorité dans son Ordre, ni dignité dans l’Eglise; enfin il fut assuré de la bonne disposition de son âme par une vision, « non pas, imaginaire mais corporelle », que Guillaume de Tocco rapporte ainsi qu’il suit :

« Frère Thomas priait à Naples, dans l’église du couvent, lorsque lui apparut Frère Romain, maître en théologie son successeur au collège de Saint-Jacques. Frère Thomas, se trouvant en face de ce religieux, lui dit : « Soyez le bienvenu. Quand donc êtes-vous arrivé? » Celui-ci répondit : « Je suis sorti de ce monde, et il m’a été permis de vous apparaître à cause de vos mérites. » Le saint Docteur, que cette vision soudaine avait fortement ému, recueillant ses esprits, poursuivit. en ces termes : « Puisque Dieu le veut, je vous adjure de sa part de répondre à mes questions. Qu’en est-il de moi, je vous prie? mes oeuvres plaisent-elles à Dieu? » Frère Romain répondit: « Votre âme est en bon état, et vos oeuvres sont agréables (214) à Dieu. » Le Docteur continua : « Et pour vous, qu’en est-il? » Il répondit : « Je suis dans la vie éternelle; mais j’ai passé seize jours en purgatoire, pour une négligence coupable à faire exécuter un testament dont l’évêque de Paris m’avait confié le soin. » Le Saint ajouta : « Parlez-moi, je vous prie, de cette fameuse question que nous avons agitée; tant de fois : les habitudes acquises en cette vie demeurent-elles dans la patrie ? — Frère Thomas, répondit le visiteur, je vois Dieu, ne m’en demandez pas davantage. » Notre Docteur insista cependant : «Depuis que voies voyez Dieu, ,dites-moi, le voyez-vous sans aucun milieu, ou au moyen de quelque similitude? » L’envoyé céleste répondit par ce verset du Psaume quarante-septième : Comme nous avons entendu dire, ainsi avons-nous vu dans la cité du Seigneur des vertus, et la vision s’évanouit. L’homme de Dieu demeura dans l’étonnement d’une apparition si merveilleuse et si inattendue, mais sa joie fut extrême de la consolante réponse qui lui avait été donnée sur le bon état de son âme. »

Qu’admirer le plus ? L’amour du Saint pour l’oraison, son recours à la prière en tout temps, en tout lieu, en toute circonstance; ou la fidélité du Dieu très bon à rémunérer la foi de son serviteur par des extases, des apparitions, la connaissance des cœurs, l’assurance que tous ses désirs sont exaucés ?

De part et d’autre, il y a matière à notre admiration et à notre instruction.

Nous apprenons d’abord que la prière humble, confiante, persévérante est le grand secours du chrétien dans toutes les nécessités de la vie, et la source de ses plus douces consolations. Nous voyons ensuite de quelle manière agit (215) le Tout-Puissant envers ceux qui l’aiment et qui l’appellent. Comme l’aigle provoque ses aiglons à voler, et étend ses ailes pour leur servir de support (1), ainsi le Seigneur va-t-il chercher, dans le désert de ce monde, les âmes sincèrement désireuses de s’unir à Lui! Il les prend, les instruit, les transporte sur les plus hautes cimes de la contemplation, et les plaçant tout près du soleil de sa divinité, leur permet d’en fixer quelques rayons.

Tel fut le vol de l’Ange de l’école. En peu de temps, il parvint à ce degré sublime d’oraison où les parfaits n’en sont plus à chercher Dieu, jouissant de lui comme par un avant-goût de la vision béatifique. C’est à cette jouissance de Dieu dès ici-bas que tous nous devons tendre, dit le saint Docteur (2).

Puisse-t-il, par son crédit au ciel, obtenir cette grâce à tous ceux qui s’honorent de l’avoir pour PATRON!

(1) Deut., XXXII, 15.

(2) 2a, 2ae. q. 182, a. 2

un commentaire sur 12 Corinthiens 12,13-13 du Père Cantalamessa

26 janvier, 2007

du site Zenith un commentaire sur 12 Corinthiens 12,13-13:

Donnée publication : 2007-01-26 Le prédicateur de le Pape sur le plus célèbre et sublime hymne à l’amour –  Le commente de père Raniero Cantalamessa, OFM cap, à la liturgie de dimanche prochaine 

SI JE N’AI PAS CHARITÉ… 

IV Dimanche du Temps Ordinaire Jérémie 1, 4-5.17-19 ; Les Corinthiens 12, 31-13.13 ; Luc 4, 21-30 

Nous dédions notre réflexion à la seconde lecture, où nous trouvons un message très important. Il s’agit de le célèbre hymne de Saint Paul à la charité. Charité est le terme religieux pour dire amour. Ceci donc est un hymne à l’amour, peut-être plus célèbre et sublime que soit jamais écrit. Lorsque il apparut sur la scène du monde le christianisme, l’amour il avait eu déjà divergés des chantres. La plus illustre était Platon qui avaient écrit sur elle un entier traité. Le nom commun de l’amour était alors éros (dont notre érotico et érotisme). Le christianisme sentit que ceci amour passionnel de recherche et de désir ne suffisait pas d’exprimer la nouveauté du concept biblique. Donc il évita entièrement le terme éros et à lui il substitua celui de agape, qu’on devrait traduire avec des dilection ou avec de la charité, si ce terme n’avait pas acquis maintenant un sens trop serré (faire la charité, oeuvres de charité). La différence principale entre les deux amours est celle-ci. L’amour de désir, ou érotico, est exclusif ; il se consomme entre deux personnes ; l’interférence d’une troisième personne signifierait le sien fine, le trahison. Parfois même l’arrivée d’un fils réussit à mettre en crise ce type de amour. L’amour de donation, ou agape, au contraire, il embrasse tous, ne peut pas exclure personne, même pas l’ennemi. La formule classique du premier amour est celle que nous sentons sur les lèvres de Violetta dans
la Traviata de Verdi :  » aime-moi Alfredo,
aime-moi combien je t’aime « . La formule classique de la charité est cette de Jésus qui dit : « Comme je vous ai aimés, ainsi vous aimées vous les uns les autres ». Ceci est un amour fait circulaire, pour s’étendre. Une autre différence est celle-ci. L’amour érotique, dans la forme plus typique qui est fait de tomber amoureux, pour sa nature pas dure à le long de, ou dure seulement en changeant objet, c’est-à-dire en se tombant amoureux successivement divergées de personnes. De la charité par contre Saint Paul dit que « il reste », au contraire est l’unique chose qui reste dans éternel, même après que seront cessé la foi et l’espoir. Entre les deux amours cependant – celui de recherche et celui de donation, il n’y a pas séparation nette et contraposition, mais plus plutôt je développe, croissance. Le premier, l’éros, est pour nous le point de départ, la seconde, la charité, le point d’arrivée. Entre les deux il y il a tout l’espace pour une éducation à une amour et croissance dans elle. Nous prenons le cas plus commun qu’il est l’amour de couple. Dans l’amour entre deux époux, au debout il prévaudra l’éros, l’attrait, le désir réciproque, la conquête de l’autre, et donc un certain égoïsme. Si ceci amour ne force pas de s’enrichir, chemin en faisant, d’une dimension nouvelle, faite de gratuité, de tendresse réciproque, de capacité de s’oublier pour l’autre et se projeter dans les fils, tous nous savons comme il finira. Le message de Paul est de grande actualité. Tout le monde du spectacle et de la publicité semble engagé aujourd’hui à inculquer aux jeunes qui l’amour se réduisent à l’éros et à l’éros au sex. Que la vie est un idyllique continu, dans un monde où tout est beau, jeune, j’assainis ; où il n’y a pas vieillesse, maladie, et tous peuvent dépenser combien veulent. Mais celle-ci est une colossale mensonge qui engendre des attentes disproportionnées, que, déçues, provoquent de la frustration, de la rébellion contre la famille et la société, et ouvrent souvent la porte au crime. Le mot de Dieu nous aide à faire en sorte qu’on n’éteigne pas entièrement dans les gens le sens critique face à ce qui quotidiennement vient refiler. 

sur la semaine pour l’Unité de Chrétien

24 janvier, 2007

Je ne vous ai pas mis rien sur les semaines pour l’unité des chrétiens, me déplaise, peut-être n’ai pas senti assez ce important temps de prière, ma faute ; le prêtre, effectivement dit la messe pour l’unité des chrétiens, il porte la vêt blanche et les lectures ne sont pas ces de la semaine du temps ordinaire ; ce matin m’avait touché en particulier la première lecture qui était tirée d’Isaïe, 5.1-5 que est le Quatrième chat du Serviteur, ai pensé de le poster, ensuite je me suis rendue compte que je n’avais mis rien, maintenant  je mets (pour me faire pardonner) une partie de teste des le : 

 « CONSEIL PONTIFICAL POUR
LA PROMOTION DE L’UNITÉ DES CHRÉTIENS », 
 lien pour tout le: « Textes pour
La Semaine de Prière pour l’Unite es Chrétiens et pour toute l’année 2007 » :

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/weeks-prayer-doc/rc_pc_chrstuni_doc_20060703_week-prayer-2007_fr.html

et lectures tous les jours (la citation des pas) et la première lecture de ce matin, mais sur le site vous pouvez lire tout : le texte que je vous propose: 

« Introduction au thème » Il fait entendre les sourds et parler les muets (Mc 7, 37) 
La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens de cette année nous propose deux thèmes, deux invitations adressées aux Églises et aux chrétiens : prier pour l’unité des chrétiens et la rechercher ensemble d’une part ; unir nos forces pour répondre aux souffrances humaines d’autre part. Ces deux responsabilités sont étroitement liées. L’une et l’autre se rattachent à la guérison du corps du Christ, c’est pourquoi le texte principal choisi pour
la Semaine de prière de cette année est une histoire de guérison. 
Mc 7, 31-37 raconte comment Jésus guérit un homme sourd et incapable de parler. Jésus conduit l’homme loin de la foule afin d’être seul avec lui. Il met ses doigts dans les oreilles de l’homme, crache et touche la langue de l’homme, et « lui dit ‘Ephphata’, c’est-à-dire : ‘Ouvre-toi’ » – une formule parfois utilisée dans la liturgie du baptême. La bonne nouvelle proclamée ici comprend plusieurs dimensions. Comme dans de nombreux passages de l’Évangile, ce récit de guérison nous donne à entendre la réponse pleine de sollicitude du Seigneur face à la souffrance et au besoin, et il constitue un témoignage éloquent de la miséricorde de Dieu. En redonnant à l’homme l’ouïe et la parole, Jésus manifeste la puissance et le désir de Dieu de sauver tout l’homme, en accomplissant la prophétie d’Esaïe : « Alors, les yeux des aveugles verront et les oreilles des sourds s’ouvriront. Alors, le boiteux bondira comme un cerf et la bouche du muet criera de joie » (35, 5-6). La guérison de l’homme sourd lui permet d’entendre la bonne nouvelle proclamée par Jésus Christ. Le fait qu’il recouvre la parole lui permet de proclamer aux autres ce qu’il a vu et entendu. Ces différentes perspectives se retrouvent dans la réponse de ceux qui sont témoins de la guérison et sont « très impressionnés » : « Il fait entendre les sourds et parler les muets » (v. 37).  Comme cet homme qui fut guéri par Jésus, tous ceux qui ont été baptisés en Christ ont eu les oreilles ouvertes à l’Evangile. Dans sa première Epître, saint Jean nous parle de la fraternité de ceux qui ont reçu cette bonne nouvelle : « Ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché du Verbe de vie » (1,1). Le Seigneur désirait (Jn 17) que ses disciples, qui avaient accueilli son message, soient un, unis les uns aux autres en une unité enracinée dans sa communion avec le Père et l’Esprit-Saint. En tant que corps du Christ, l’Eglise est appelée à être une, à être la communauté qui a vu et entendu les merveilles que Dieu a faites, et qui a été envoyée pour les proclamer partout dans le monde. En tant que corps du Christ, nous sommes appelés à être unis dans l’accomplissement de sa mission, à savoir, notamment, être aussi au service de ceux qui souffrent et sont dans le besoin. Comme Dieu entendit les cris et vit les souffrances de son peuple en Egypte (cf. Ex 3, 7-9), comme Jésus répondit avec sollicitude à ceux qui l’imploraient, l’Eglise doit elle aussi entendre la voix de tous ceux qui souffrent, elle doit être animée par la compassion et donner la parole à ceux qui sont sans voix. En reprenant ces deux aspects de la vie et de la mission de l’Eglise,
la Semaine de prière pour l’unité des chrétiens de cette année désire faire ressortir le lien essentiel existant entre, d’une part, la prière pour l’unité des chrétiens et sa recherche concrète et, d’autre part, les initiatives de soutien à ceux qui sont dans le dénuement et la souffrance. L’Esprit, qui fait de nous des frères et des sœurs en Christ, nous donne aussi la force d’aller vers tout être humain qui est dans le besoin. C’est le même Esprit qui est à l’œuvre dans tous nos efforts pour rendre visible l’unité des chrétiens et qui nous donnne la force d’agir pour renouveler la face de la terre. Chaque fois que nous contribuons à soulager les souffrances de nos semblables, notre unité devient plus visible ; chaque pas en direction de l’unité renforce le corps du Christ tout entier.”

La 1ere lecture de ce matin est Is (Es ?), 51-1-5, le septième jour – aujourd‘hui, le texte :

Esaïe. Chapitre 53, 1-5;

 1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé? Qui a reconnu le bras de l’Éternel?
2
Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, Comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, Et son aspect n’avait rien pour nous plaire.
3
Méprisé et abandonné des hommes, Homme de douleur et habitué à la souffrance, Semblable à celui dont on détourne le visage, Nous l’avons dédaigné, nous n’avons fait de lui aucun cas.
4
Cependant, ce sont nos souffrances qu’il a portées, C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; Et nous l’avons considéré comme puni, Frappé de Dieu, et humilié.
5 Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.

 Le prêtre il a fait remarquer la liaison de ce pas avec craint de l’œcuménisme, vous rapporte une seule phrase, c’est-à-dire que la croix de Christ, mort et rené, est à le centre – même – du discours oecuménique : elle est le point arrête dont nous pouvons tous partir ;  de plus que ce je ne peux faire, ne sont pas beaucoup dans aux thèmes des oecuménique, un peu de plus pour l’Église Orthodoxe ;

le commentaire de Père Cantalamessa a l’Evangile de Dimanche

19 janvier, 2007

 du Zenit:

Donnée publication : 2007-01-19  le prédicateur de le Pape il explique la vérité historique des évangiles 

Commente de père Raniero Cantalamessa, OFMCap., à la liturgie de dimanche 

ROME, vendredi, 19 janvier 2007 (ZENIT.org). – 

Nous publions commente de père Raniero Cantalamessa, OFMCap. – prédicateur de
la Casa Pontificia (Maison Pontifical ?) -, à la liturgie de dimanche prochaine, du III du Temps Ordinaire.
 

« Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc 1,1-4.4,14-21.

Plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements qui se sont accomplis parmi nous,
tels que nous les ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires et sont devenus les serviteurs de

la Parole.
C’est pourquoi j’ai décidé, moi aussi, après m’être informé soigneusement de tout depuis les origines, d’en écrire pour toi, cher Théophile, un exposé suivi,
afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements que tu as reçus.
Lorsque Jésus, avec la puissance de l’Esprit, revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région.
Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde faisait son éloge.
Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme il en avait l’habitude, il entra dans la synagogue le jour du sabbat, et il se leva pour faire la lecture.
On lui présenta le livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage où il est écrit :
L’Esprit du Seigneur est sur moi parce que le Seigneur m’a consacré par l’onction. Il m’a envoyé porter
la Bonne Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu’ils sont libres, et aux aveugles qu’ils verront la lumière, apporter aux opprimés la libération,
annoncer une année de bienfaits accordée par le Seigneur.
Jésus referma le livre, le rendit au servant et s’assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur lui.
Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l’Écriture, que vous venez d’entendre, c’est aujourd’hui qu’elle s’accomplit. »
 

* * * 

Commentaire de Cantalamessa : 

LES ÉVANGILES SONT DES RÉCITS HISTORIQUES ? 

Avant d’entamer le récit de la vie de Jésus, l’évangéliste  Luc explique les critères qui l’ont guidée. Il assure de référer des faits attestés de témoins oculaires, vérifiés de lui même avec des « recherches soignées », parce que qui lit on puisse rendre compte de la solidité des enseignements contenus dans l’Évangile. Ceci nous donne l’occasion de nous occuper du problème de la historicité des Évangiles. Jusqu’à quelque siècle il fait, n’existait pas dans les gens le sens critique. On prenait historiquement arrivé tout ce qu’il était référé. Dans les derniers deux ou trois siècles, il est né le sens historique pour lequel, avant de croire à un fait du passé, il se soumet à un attentif examen critique pour en vérifier la véridicité. Cette exigence a été appliquée même aux Évangiles. 

Nous reprenons les diverses étapes que la vie et l’enseignement de Jésus ont traversé avant d’arriver jusqu’à nous. 

Première phase : vie terrestre de Jésus. Jésus n’écrivit rien, mais dans sa prédication il employa quelques perspicacités communes aux cultures anciennes, qui facilitaient beaucoup retenir teste à mémoire : phrases brèves, parallélismes et antithèse, répétitions rythmique, images, paraboles… Nous pensons à des phrases de l’Évangile comme : « Les derniers seront les premiers et les premiers la derniers », « Large en effet, et spacieux est le chemin qu’il mène à la perdition…  mais étroite est la porte qui mène a
la Vie » (Mt 7.13-14). Des phrases comme celles-ci, une fois écoutées, même les gens d’aujourd’hui difficilement les oublie. Le fait donc que Jésus ne l’ait pas écrit même les Évangiles ne signifie pas que les mots dans vous eux référez ne soient pas le sien. En ne pouvant pas imprimer les mots sur le papier, les hommes anciens si elles les imprimaient dans les menthes. 

Seconde phase : prédication orale des apôtres. Après les risurrezione, les apôtres commencèrent vite à annoncer à tous la vie et les mots de Christ, en tenant compte des besoins et des circonstances des différents auditeurs. Leur balai n’était pas celui de faire de l’histoire, mais de porter les personnes à la foi. Avec la compréhension plus claire que maintenant ils en avaient, ils furent en mesure de transmettre les autres ce qui Jésus avait dit et fait, en l’adaptant aux besoins de ceux aux quelle ils se tournaient. 

Troisième phase : les Évangiles écrits. Une trentaine d’ans après les mortes de Jésus, quelques auteurs commencèrent à mettre pour inscrit cette prédication arrivée jusqu’à eux pour oral. Ils naquirent ainsi les quatre Évangiles que nous connaissons. Des beaucoup de choses des commissions jusqu’à elles, les évangéliste en choisirent certaines, en reprirent autres, autres finalement les expliquèrent, pour les adapter aux besoins de l’instant des communautés pour lesquelles ils écrivaient. Le besoin d’adapter les mots de Jésus à des exigences nouvelles et différentes influa sur les ordre avec lesquelles les faits sont recomptés dans les quatre Évangiles, sur la différente coloration et l’importance qu’ils revêtent, mais n’a pas altéré la vérité fondamentale d’eux. Que les évangéliste avaient, pour combien était possible dans ce temps, une préoccupation historique et pas seulement édifiante, il le montre la précision avec laquelle ils situent l’événement de Christ dans le temps et dans l’espace. Peu plus en avant, Luc nous fournit toutes les coordonnées politiques et géographiques de j’entame du ministère publie de Jésus (cfr. Lc 3.1-2). En conclusion, les Évangiles ne sont pas des livres historiques dans le sens moderne d’un récit le plus possible distancier et neutre des faits arrivés. Ils sont cependant historiques dans le sens qui ce qu’ils nous transmettent r3fléchit dans la substance arrivé. Mais j’argue plus de convaincant en faveur de la fondamentale vérité historique des Évangiles est ce que nous expérimentons dans de chaque nous tourne que nous sommes rejoints en profondeur d’un mot de Christ. Qu’autre mot, ancien ou nouveau, a-t-il eu jamais le même pouvoir ? 

VATICAN – AVE MARIA par l’Abbé Luciano Alimandi – “Marie: la Mère qui veille sur notre coeur”

12 janvier, 2007

de « Agence Fides »: 

http://www.christicity.com/actualite/eglise_universelle/vatican_-_ave_maria_par_l_abbeluciano_alimandi_-_“marie_la_mere_qui_veille_sur_notre_coeur”.asp?page=2

VATICAN – AVE MARIA par l’Abbé Luciano Alimandi – “Marie:
la Mère qui veille sur notre coeur”

le lundi 8 janvier 2007 

Source : Agence Fides 

 

L’année 2007 commence par une marée de vœux, en oubliant que l’Eglise invite le monde entier à fixer son regard sur un horizon qui,un jour, sera éternel. Sur cet horizon, se dresse Marie,
la Mère de Dieu. Comme un phare,
la Sainte Vierge éclaire l’espace et le temps où se déroule le chemin de chaque chrétien, qui tend, même si c’est avec peine, à devenir une seule chose avec le Christ :

la Sainteté Incarnée.
Le dogme de la « Theotokos » (Mère de Dieu) rappelé lors de
la Solennité du 1°janvier , nous définit précisément cette vérité centrale de foi : le Christ est Dieu le Fils depuis toujours, et il est le Fils de Marie, en vertu de la génération humaine… On ne peut compter les expressions d’admiration, de louange… qui, à chaque siècle et de tous les endroits de la terre ont souligné, présenté, chanté et représenté la vérité de foi de
la Maternité Divine de Marie, qui a rempli d’amour des foules innombrables de chrétiens.
Aujourd’hui, cette réalité de vie éternelle, nous remplit-elle d’amour ? Trouve-t-elle une réponse dans notre vie concrète de chrétiens ?
Les vérités de foi doivent toujours avoir nécessairement une incidence dans la vie de ceux qui la professent ; autrement, le christianisme se transformerait seulement en une philosophie, en une idée élevée, en une conviction certainement bien enracinée, mais incapable de donner le sens de l’éternité de la vie. Le christianisme est une vérité qui s’incarne, parce que sa Vérité est le Christ, Dieu le Fils qui s’est incarné en Marie par l’œuvre de l’Esprit Saint. Le Verbe est devenu l’un d’entre nous pour que nous devenions semblables à Lui. Voilà pourquoi parler de « foi », dans la religion chrétienne veut dire « union transformante » : en croyant au Christ, nous sommes assimilés par Lui et nous ne sommes plus les mêmes qu’auparavant. Comme à saint Paul, le Saint-Esprit nous fait dire à nous aussi : « ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi » (Gal 2,  

20).
Par la dynamique même de la foi chrétienne, il n’est pas possible de rester « en dehors » des vérités de foi, comme si elles pouvaient seulement concerner notre intellect et non pas notre vie ; les dogmes, pour être véritablement crus, doivent devenir « chair de notre chair » ; alors, oui, nous serons alors disciples de Jésus.
La tâche de
la Mère de Dieu est de faire incarner en nous la vérité de l’Evangile ; tout comme, par Elle, le Christ est venu au monde, et toujours grâce à Elle, le Christ vient en nous, s’incarne en nous, comme nous le trouvons merveilleusement énoncé dans la doctrine de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort.
Le Pape Benoît XVI a utilisé la parole forte « d’incarnation spirituelle » pour décrire ce projet divin sur chaque chrétien qui, dans le cadre de sa vie terrestre, s’ouvre à la venue intermédiaire du Christ en lui. Le Saint-Père l’a fait, dans la ligne de ce qu’écrit Saint Bernard, Docteur de l’Eglise sur la « venue intermédiaire du Christ », quand, le premier Dimanche de l’Avent, il déclara : « Pour cette venue du Christ, que nous pourrions appeler « incarnation spirituelle », l’archétype est toujours Marie. De même que
la Vierge Mère conserva dans son coeur le Verbe fait chair, aujourd’hui aussi, chaque âme et l’Eglise tout entière sont appelées, dans leur pèlerinage terrestre, à attendre le Christ qui vient et à l’accueillir avec une foi et un amour toujours renouvelés ». (Benoît XVI, 1° Vêpres, 2 décembre 2006).
Des mystiques ont parlé de cette grâce exceptionnelle de l’incarnation spirituelle comme, par exemple,
la Vénérable Concepcion Cabrera de Armida (1862-1937), une mystique mexicaine qui a été tout d’abord épouse, puis mère et enfin veuve, et fondatrice de deux ordres religieux : cette femme a parlé de la grâce de « l’incarnation mystique » que le Christ veut donner à chacun de ses disciples, à commencer par ses prêtres. Comme Saint Grignion de Montfort, 
la Vénérable Concepcion a souligné le fait que Marie avait un rôle irremplaçable pour rendre possible une telle union. Si nous l’aimons et si nous l’imitons sincèrement, Elle nous conduira, infailliblement, à cette union transformante avec Jésus, qui est, en d’autres termes, la véritable sainteté de vie, la nature intime du christianisme : « à tous ceux qui l’ont accueilli, il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu : à ceux qui croient en son nom, qui ne sont pas nés de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jn 1, 12-13) 

 

commente de Père Raniero Cantalamessa à l’évangile du dimanche 14.1.07

12 janvier, 2007

du Zenith, texte en italien, traduction:

Donnée publication : 2007-01-12  les avantages d’avoir Jésus comme « ami de famille », selon le prédicateur de le Pape Commentaire de père Raniero Cantalamessa, OFM cap, à la liturgie de dimanche 

ROME vendredi, 12 janvier 2007 (ZENIT.org). – 

Nous publions commente de père Raniero Cantalamessa, OFM cap. – prédicateur dela Casa Pontificia à la liturgie de dimanche prochaine, II du Temps Ordinaire. 

ILS INVITÈRENT GESU’ AUX NOCES   

II Dimanche du Temps Ordinaire : Isaïe 62, 1-5 ; Les Corinthien 12, 4-11 ; Jean 2, 1-11

 L’Évangile de
la II Dimanche du Temps Ordinaire est l’épisode des noces de Cana. Qu’a-t-il voulu nous dire Jésus, en acceptant de participer à une fête de noces ? D’abord, de cette manière il a honoré, de fait, les noces entre l’homme et la femme, en réaffirmant, implicitement, qu’elles sont une chose belle, voulue du créateur et de lui bénie. Mais il a voulu
nous enseigner même une autre chose. Avec le sien venue, il se réalisait dans le monde cela noces mystique entre Dieu et l’humanité qui avait été promise à travers les prophètes, sous le nom « nouvelle et d’éternelle alliance ». À Cana, symbole et réalités se rencontrent : les noces humaines de deux jeunes sont l’occasion pour parler nous d’un autre mariage, celui entre Christ et l’Église que accomplira dans « maintenant le sien », sur la croix. Si nous voulons découvrir comme ils devraient être, en second lieu
la Bible, les rapports entre l’homme et la femme dans le mariage, nous devons regarder comme ils sont ceux-là entre Christ et l’Église. Nous éprouvons à le faire, en suivant la pensée Saint Paul sur ce argue, comme il est exprimé en Ephésien 5, 25-33. aux origine et à je centre de chaque mariage, selon cette vision, vous doit être l’amour : « Vous, maris, aimées vos femmes, comme Christ a aimé l’Église et a donné si même pour elle ». Cette affirmation – que le mariage se fonde sur l’amour – aujourd’hui semble à nous escomptée. Par contre seulement de peu plus qu’un siècle on est des joints à une reconnaissance de cela, et encore pas partout. Pour siècles et millénaires, le mariage était une transaction entre des familles, une mode de pourvoir à la conservation du patrimoine ou à la main d’oeuvre pour le travail des chefs, ou une obligation sociale. Les parents et les familles était les protagonistes, pas les époux qui souvent se connaissaient seul le jour des noces. Jésus, dit encore Paul dans teste d’Ephésien, a donné si même « au fin de se faire paraître devant son Église toute glorieuse, sans tache né ride ou quelque chose de semblable ». Est-il possible, pour un mari humain, émuler, même dans ceci, épouse Christ ? Peut enlever les rides à sa femme ? Oui qu’il le peut ! Il y a des rides produites de pas amour, de l’être laissés seuls. Qui se sent encore important pour le conjoint, il n’a pas de rides, ou, s’il les a, elles sont des rides divergées, qui augmentent, ne diminuent pas la beauté. Et les femmes, qu’est-ce que peuvent apprendre de leur modèle qui est l’Église ? L’Église se fait belle uniquement pour le sien épouse, pour ne plaît pas à autres. Il est fier et enthousiaste de le sien j’épouse Christ et on fatiguée de ne pas en tisser les éloges. Traduit sur le plan humain, ceci rappelle aux fiancés et aux femmes qui leur estime et admiration sont une chose très importante pour le fiancé ou au mari. Parfois, elle est pour eux la chose qui compte de plus le monde. Il serait grave la lui faire manquer, ne pas avoir jamais un mot d’appréciation pour son travail, sa capacité d’organisation, son courage, dévouement à la famille ; pour ce qui dit, s’il est un homme politique, qui écrit s’il est un écrivain, que crée s’il est un artiste. L’amour se nourrit d’estime et meurt sans d’elle. Mais il y a une chose qui le modèle divin rappelle surtout aux époux : la fidélité. Dieu est fidèle, toujours, malgré tout. Aujourd’hui, ce de la fidélité il est devenu un discours scabreux qui personne ose faire plus. Pourtant le facteur principal de s’effriter de tant de mariages est vraiment ici, dans l’infidélité. Quelqu’un le nie, en disant que l’adultère est l’effet, pas la cause, des crises matrimoniales. Il se trahit, dans autres mots, parce qu’il n’existe plus rien avec son conjoint. Parfois ceci sera même vrai ; mais très souvent il s’agit de circule vicieux. Il se trahit parce que le mariage est mort, mais le mariage est mort vraiment parce qu’on a commencé à trahir, peut-être. aiment seulement avec le coeur. La chose plus odieuse est qu’il y à souvent vraiment celui trahit retomber sur l’autre la faute de tout et se donne des airs victime. Mais nous revenons à l’épisode évangélique parce qu’il contient une espoir pour toutes les couples humains, même les meilleures. Il se produit dans chaque mariage ce qui se produisit aux noces de Cana. Il commence dans l’enthousiasme et dans la joie (de cela est symbole le vin) ; mais cet enthousiasme initial, comme le vin à Cana, avec passer du temps se consomme et vient à manquer. Alors on fait les choses pas plus pour amour et avec joie, mais pour habitude. Il baisse sur la famille, si on n’est pas attentif, comme un nuage de
grisaille et de ennui. Même de ceux-ci époux, on doit dire tristement : « Ils n’ont plus du vin! ». L’épisode évangélique indique les conjoints pour ne pas tomber dans cette situation, ou en sortir s’il y on a dans : inviter Jésus à ses noces ! S’il est présent, on peut toujours demander de répéter le miracle de Cana : transformer l’eau en vin. L’eau de l’habitude, de la routine, de la froideur, dans le vin de un amour et d’une joie meilleure que ceux initiaux, comme il était le vin multiplié à Cana. « Inviter Jésus à ses noces », il signifie tendres en honneur l’Évangile dans sa maison, prier ensemble, s’accoster aux sacrement, prendre partie à la vie de l’Église. Pas toujours tous et les deux les époux sont religieusement sur la même ligne. Peut-être un des deux est croyant et l’autre non, ou au moins pas de la même manière. Dans ce cas, tu invites Jésus aux noces celui des deux qui le connaît, et visages en mode – avec sa gentillesse, respect pour l’autre, amour et cohérence de la vie – qui devienne vite l’ami de tous et deux. Un « ami de famille » ! 

Le commentaire da EAQ du lecture d’aujour’dui

8 janvier, 2007

Bonjour et Bonne fête de Baptême des Signore, (pour vous c’est aujourd’hui non?) je vous mets seulement le commentaire de EAQ:

le lecture du jour (da EAQ)

Chromace d’Aquilée (?-407), évêque
Sermons sur l’Epiphanie, 34 ; CCL 9A, 156-157 (trad. Delhougne, Les Pères commentent, p. 32)

Du baptême du Christ à notre baptême     

Quel grand mystère dans ce baptême de notre Seigneur et Sauveur ! Le Père se fait entendre du haut du ciel, le Fils est vu sur la terre, l’Esprit Saint se montre sous la forme d’une colombe. Car il n’y a pas de vrai baptême ni de vraie rémission des péchés là où il n’y a pas la vérité de la Trinité… Le baptême que donne l’Eglise est unique et véritable ; il n’est donné qu’une fois et, en y étant plongé une seule fois, on est purifié et renouvelé. Purifié, parce qu’on a déposé la souillure des péchés ; renouvelé, parce qu’on ressuscite pour une vie nouvelle après avoir dépouillé la vieillerie du péché…      Donc les cieux se sont ouverts au baptême du Seigneur afin que, par le bain de la nouvelle naissance, on découvre que les royaumes des cieux sont ouverts aux croyants, selon cette parole du Seigneur : « Personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu » (Jn 3,5). Il est donc entré, celui qui renaît et qui n’a pas négligé de préserver son baptême…       Parce que notre Seigneur était venu donner le baptême nouveau pour le salut du genre humain et la rémission de tous les péchés, lui-même a voulu être baptisé le premier, non pour dépouiller le péché, puisqu’il n’avait pas commis de péché, mais pour sanctifier les eaux du baptême afin de détruire les péchés de tous les croyants renés par le baptême.

Le commentaire da EAQ du lecture d'aujour'dui dans commentaire à la Sacrée Écriture pour le jour courant

Pope Benedict XVI, center, prays during a baptizing ceremony in the Sistine Chapel at the Vatican, Sunday, Jan. 7, 2007. Benedict XVI baptized 13 newborns continuing a tradition of Pope John Paul II. (AP Photo/ Alberto Pizzoli, pool)

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