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La catéchèse du Pape Benoît XVI de ce matin – 24.1.07

24 janvier, 2007

La catéchèse du Pape Benoît XVI de ce matin – 24.1.07 (traduction) 

Les enfants et les moyens de communication : un défi pour l’éducation 

Chers Frères et Soeurs, 

 1 Le thème du 41ª Journée Mondiale des Communications Sociales, « les enfants et les moyens de communication : un défi pour l’éducation », nous invite à réfléchir sur deux aspects qui sont de détail importance. Un est la formation des enfants. L’autre, peut-être moins évident mais pas moins important, est la formation des media. 

Les complexes défis qui l’éducation contemporaine doivent affronter sont souvent reliés à la diffuse influence des media dans notre monde. Comme aspect du phénomène de la globalisation et facilités du rapide développement de la technologie, les média délinéent fortement le élément culturel (cf. Jean Paul II, Lett. ap. Le rapide développe, 3). En vérité, il est qui affirme que l’influence formative des media est en compétition avec cette de l’école, de l’Église et, peut-être, même avec cette de la famille. « Pour beaucoup de personnes, la réalité correspond à ce que les media définissent comme tel » (Pontifical Conseil des Communications Sociales, « Aetatis novae », 4). 

2. Le rapport entre des enfants, moyenne et éducation peut être considéré de deux perspectives : la formation des enfants de la part des média et de la formation des enfants pour répondre en mode appropriée aux média. Il émerge une sorte de réciprocité qui pointe aux responsabilités des média comme industrie et au besoin d’une participation active et critique de la part des lecteurs, des spectateurs et des auditeurs. Dans ce conteste, l’adéquate formation à emploie corrigé des media est essentiel pour développe culturel, moral et spirituel des enfants. Dans quelle mode ce bien commun doit être protégé et promu ? Éduquer les enfants à être sélectif dans j’emploie des média est responsabilité des parents, de l’Église et de l’école. Le rôle des parents est de primaire importance. Ils ont le droit et le devoir de garantir j’emploie prudent des media, en formant la conscience de leurs enfants pour qu’ils soient en mesure d’exprimer des jugements valides et objectes vous qu’ils les guideront dans choisir ou refuser les programmes proposés (cfr Jean Paul II, Esort. ap. « Familiaris consortio », 76). Dans faire ceci, les parents devraient être encouragés et soutenus de l’école et de la paroisse, dans la certitude que ce difficile, quoique gratifiant, j’attends de l’être des parents est soutenu de l’entière communauté. L’éducation aux media devrait être positive. En posant les enfants face à ce qui est esthétiquement et moralement excellent, ils sont aidés à développer son opinion, prudence et capacité de décernement. Il est ici important reconnaître la valeur fondamentale de l’exemple des parents et les avantages dans introduire les jeunes aux classiques de la littérature enfantine, aux beaux arts et à la musique noble. Pendant que la littérature populaire aura toujours sa place dans la culture, la tentation de faire sensation ne devrait pas être passivement acceptée dans les lieux d’enseignement. La beauté, presque miroir du divin, inspire et vivifie les coeurs et les esprits juvéniles, pendant que la laideur et la vulgarité ont un impact déprimant sur les attitudes et les comportements. Comme l’éducation en général, celle aux media demande formation dans l’exercice de la liberté. On agit d’une responsabilité absorbante. Trop souvent la liberté est présentée comme une infatigable recherche du plaisir ou des nouvelles expériences. Celle-ci est une condamnation, pas une libération ! La vraie liberté ne condamnerait jamais un individu – surtout un enfant – à l’insatiable recherche de la nouveauté. À la lumière de la vérité, l’authentique liberté est expérimentée comme une répondue définitive à « oui » de Dieu à l’humanité, en appelant nous à choisir, pas aveuglement mais délib3réement, tout ce qui est bon, vrai et beau. Les parents sont les gardiens de cette liberté et, en donnant graduellement une majeure liberté à leurs enfants, les ils introduisent à la profonde joie de la vie (cf. Discours à
la V Rencontre Mondiale des Familles, Valencia, 8 Juillet 2006). 

3. Ce désir profondément senti de parents et d’enseignants d’éduquer les enfants dans de la beauté, de la vérité et de la bonté peut être soutenu de l’industrie des media seule dans la mesure dans laquelle il promeut la dignité fondamentale de l’être humain, la vraie valeur du mariage et de la vie familiale, les conquêtes positives et les poteaux de l’humanité. D’ici, la nécessité que les média soient engagés dans l’effective formation et dans le respect de l’étique il est vu avec détail intérêt et urgence pas seulement des parents, mais même dont ils ont un sens de responsabilité civique. Pendant qu’on affirme que beaucoup d’opérateurs des media veulent faire ce qu’il est juste (cf. Pontifical Conseil des Communications Sociales, Étique dans les communications sociales, 4), faut reconnaître que combien travaillent dans ce secteur on confronte avec des « pressions psychologiques et des dilemmes éthiques spéciaux » (« Aetatis novae » 19) qui parfois voient la compétitivité commerciale forcer les communicateur à abaisser les standards. Toute tendance à produire des programmes – compris film d’animation et écran « games » – qu’au nom du divertissement ils exaltent la violence, réfléchissent des comportements antisociaux ou vulgarisent la sexualité humaine, est perversion, encore plus lorsque ces programmes sont tournés à des enfants et adolescents. Comment expliquer ce « divertissement » aux innombrable jeunes innocents qui sont dans la réalité des victimes de la violence, de l’exploitation et de l’abus ? À telle intention, tous devraient réfléchir sur contraste entre Christ qui « en en prenant entre les bras (les enfants) et en les imposant les mains les bénissait » (Mc 10,16) et ce que qui scandalise un de ces petits pour lui « est mieux pour lui que soit mise au cou une pierre de moulin » (Lc 17,2). Je fais nouvellement appel aux responsables de l’industrie des media, pour qu’ils forment et encouragent les producteurs à sauvegarder le bien commun, à soutenir la vérité, protéger à la dignité humaine individuelle et à promouvoir le respect pour les nécessités de la famille. 

4. L’Église même, à la lumière du message du salut qui lui a été confié, est même de maître d’humanité et voit avec faveur l’opportunité d’offrir assistance aux parents, aux éducateurs, aux communicateur et aux jeunes. Les paroisses et les programmes des écoles aujourd’hui devraient être à l’avant-garde en ce qui concerne l’éducation aux media. Surtout, l’Église veut partager une vision dans laquelle la dignité humaine soit centre de chaque valide communication. « Je vois avec les yeux de Christ et peux donner à l’autre bien plus que les choses extérieurement nécessaires : je peux lui offrir le regard de dont amour il a besoin « (Deus caritas est, 18). 

Du Vatican, de 24 janvier 2007, de Fête de San Francesco de Sales. 

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Audience du 27 décembre -Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI

28 décembre, 2006

du Zenith (il arrive peux de photo du site Yahoo aussi d’où je prend les image du Pape Benoît): 

Audience du 27 décembre : Pour construire la paix, accueillir le don de Noël qui est l’amour

Texte intégral de la catéchèse de Benoît XVI

ROME, Jeudi 28 décembre 2006 (ZENIT.org) – Nous publions ci-dessous le texte intégral de la catéchèse que le pape Benoît XVI a prononcée au cours de l’audience générale de ce mercredi.

* * *

Chers frères et sœurs, La rencontre d’aujourd’hui se déroule dans l’atmosphère de Noël imprégnée de la joie profonde de la naissance du Sauveur. Nous avons célébré avant-hier ce mystère, dont l’écho se répand dans la liturgie au cours de toutes ces journées. C’est un mystère de lumière que les hommes de chaque époque peuvent revivre dans la foi. Dans notre âme retentissent les paroles de l’évangéliste Jean, dont nous célébrons la fête précisément aujourd’hui : « Et Verbum caro factum est — Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 14). A Noël, donc, Dieu est venu habiter parmi nous ; il est venu pour nous, pour demeurer parmi nous. Une question traverse ces deux mille ans d’histoire chrétienne : « Mais pourquoi l’a-t-il fait, pourquoi Dieu s’est-il fait homme ? ». Le chant que les anges entonnèrent au-dessus de la grotte de Bethléem nous aide à répondre à cette interrogation : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes qu’il aime » (Lc 2, 14). Le cantique de la nuit de Noël, entré dans le Gloria, fait désormais partie de la liturgie comme les trois autres cantiques du Nouveau Testament, qui se réfèrent à la naissance et à l’enfance de Jésus, le Benedictus, le Magnificat et le Nunc dimittis. Alors que ces derniers sont respectivement insérés dans les Laudes du matin, dans la prière du soir des Vêpres et dans la prière nocturne de Complies, le Gloria a trouvé sa place précisément dans la Messe. Dès le IIe siècle, plusieurs exclamations furent ajoutées aux paroles des anges : « Nous te louons, nous te bénissons, nous t’adorons, nous te glorifions, nous te rendons grâce pour ton immense gloire » ; et plus tard d’autres invocations : « Seigneur Dieu, Agneau de Dieu, Fils du Père, qui enlève les péchés du monde…», jusqu’à formuler un air de louange harmonieux qui fut chanté pour la première fois au cours de la Messe de Noël et ensuite tous les jours de fête. Inséré au début de la célébration eucharistique, le Gloria sert à souligner le continuité qui existe entre la naissance et la mort du Christ, entre Noël et Pâques, des aspects inséparables de l’unique et même mystère de salut.L’Evangile rapporte que la multitude des anges chantait : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’il aime ». Les anges annonçaient aux pasteurs que la naissance de Jésus « es » gloire pour Dieu au plus haut des cieux ; et « est » paix sur la terre pour les hommes qu’il aime. C’est pourquoi on a l’habitude, de manière opportune, de placer ces paroles des anges au-dessus de la grotte pour expliquer le mystère de Noël, qui s’est accompli dans la crèche. Le terme « gloire » (doxa) indique la splendeur de Dieu qui suscite la louange reconnaissante des créatures. Saint Paul dirait : c’est « la connaissance de la gloire de Dieu qui est sur la face du Christ » (2 Co 4, 6). « Paix » (eirene) sert à synthétiser la plénitude des dons messianiques, c’est-à-dire le salut qui, comme le remarque toujours l’Apôtre, s’identifie avec le Christ lui-même : « C’est lui, le Christ, qui est notre paix » (Ep 2, 14). L’on trouve enfin une référence aux hommes « de bonne volonté ». Dans le langage courant, « bonne volonté » (eudokia) fait penser à la « bonne volonté » des hommes, mais ici est plutôt indiqué le « bon vouloir » de Dieu envers les hommes, qui ne connaît pas de limites. Et voilà alors le message de Noël : avec la naissance de Jésus, Dieu a manifesté son bon vouloir envers tous.Revenons à la question : « Pourquoi Dieu s’est-il fait homme ? ». Saint Irénée écrit : « Le Verbe s’est fait dispensateur de la gloire du Père au bénéfice des hommes… L’homme qui vit — vivens homo — est gloire de Dieu et sa vie consiste dans la vision de Dieu » (Adv. Haer. IV, 20, 5.7). La gloire de Dieu se manifeste donc dans le salut de l’homme, que Dieu a tant aimé « qu’il a donné — comme l’affirme l’évangéliste Jean — son Fils unique, ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle » (Jn 3, 16). C’est donc l’amour la raison ultime de l’incarnation du Christ. La réflexion du théologien Hans Urs von Balthasar est éloquente à ce propos. Il a écrit : Dieu « n’est pas, en premier lieu, une puissance absolue, mais un amour absolu dont la souveraineté ne se manifeste pas dans le fait de garder pour soi ce qui lui appartient, mais dans son abandon » (Mysterium paschale, I, 4). Le Dieu que nous contemplons dans la crèche est Dieu-Amour.L’annonce des anges retentit alors pour nous également comme une invitation : que « soit » rendue gloire à Dieu au plus haut des cieux, que « soit » édifiée la paix sur la terre parmi les hommes qu’Il aime. La seule façon de glorifier Dieu et de construire la paix dans le monde consiste dans l’humble accueil confiant du don de Noël : l’amour. Le chant des anges peut alors devenir une prière à répéter souvent, pas seulement en ce temps de Noël. Un hymne de louange à Dieu au plus haut des cieux et une fervente invocation de paix sur la terre, qui doit se traduire par un engagement concret à la construire à travers notre vie. Tel est l’engagement que Noël nous confie.© Copyright du texte original en italien : Libreria Editrice Vaticana

Traduction réalisée par Zenit

Voici le résumé en français de la catéchèse, lu par le pape: 

 Chers Frères et Sœurs, Dans l’atmosphère joyeuse du temps de Noël, résonnent dans nos cœurs les paroles de l’évangéliste Jean, dont nous célébrons aujourd’hui la fête: « Le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous » (Jn 1, 14). Dieu est venu pour nous, pour demeurer avec nous. Mais pourquoi l’a-t-il fait ? Pourquoi Dieu s’est-il fait homme ? Le chant des anges au-dessus de la grotte de Bethléem nous éclaire. Ils annoncent aux bergers que la naissance de Jésus « est » gloire pour Dieu au plus haut des cieux et qu’elle « est » paix sur la terre aux hommes, qu’il aime. Jésus est Celui sur le visage de qui a rayonné la connaissance de la gloire de Dieu, cette splendeur de Dieu qui suscite la louange reconnaissante des créatures. Et Jésus est notre paix, la plénitude des dons messianiques, le salut qui s’identifie avec le Christ lui-même. Dieu s’est fait homme parce que l’amour de Dieu pour l’homme est la raison ultime de l’incarnation du Christ. La gloire de Dieu se manifeste dans le salut de l’homme. Comme le dira le théologien Hans Urs von Balthasar: Dieu « n’est pas en premier lieu une puissance absolue, mais un amour absolu dont la souveraineté ne se manifeste pas dans le fait de garder pour soi ce qui lui appartient, mais dans son abandon » (Mysterium paschale I, 4). Le Dieu que nous contemplons dans la crèche est le Dieu-Amour. Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin. Puissiez-vous faire vôtre le chant des anges et accueillir humblement dans la confiance le don de Noël, glorifiant Dieu chaque jour de votre vie et vous engageant concrètement à être d’audacieux bâtisseurs de paix. [Texte original: Français]
© Copyright : Libreria Editrice Vaticana

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